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  • 10h00, place Saint-Pierre : Procession suivie de la Messe des Rameaux

    présidée par le Pape François
     
    (XXXIVe Journée mondiale de la Jeunesse)
     
     

    Lors de la Messe de ce dimanche des Rameaux, célébrée sous le soleil et devant une foule nombreuse rassemblée sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a délivré une homélie exigeante, appelant à vaincre l’esprit du mal en suivant l’exemple de Jésus, obéissant à la volonté du Père, et qui n’est pas tombé dans le piège du triomphalisme qui aurait pu le tenter après son entrée sous les acclamations à Jérusalem.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du Pape (version française) sur le site du Vatican.

    Au terme de la Messe du dimanche des Rameaux, le Pape s’est adressé aux jeunes en cette Journée mondiale de la Jeunesse, vécue à l’échelle diocésaine.

    Dans une courte allocution prononcée au terme de la Messe célébrée sur la Place Saint-Pierre, le Pape a invité les jeunes à s’approprier et à vivre dans leur vie quotidienne « les indications de la récente Exhortation apostolique “Christus vivit”, fruit du Synode qui a aussi impliqué beaucoup de vos contemporains. Dans ce texte, chacun de vous peut trouver des idées fructueuses pour sa propre vie et son propre cheminement de croissance dans la foi et dans le service à ses frères et sœurs. »

    Il a également offert aux jeunes présents sur la Place Saint-Pierre « une couronne spéciale du Rosaire. Ces couronnes en bois d'olivier ont été fabriquées en Terre Sainte spécialement pour la Rencontre Mondiale des Jeunes au Panama en janvier dernier et pour la Journée d'aujourd'hui. Je renouvelle donc aux jeunes et à tous mon appel à prier le Rosaire pour la paix, en particulier pour la paix en Terre Sainte et au Moyen-Orient », a conclu le Saint-Père.

    Source : Vatican News.

  • Gloria, laus et honor

    Hymne écrite et composée par Théodulfe, évêque d'Orléans vers 818
    interprétée par le Deller Consort (1972)
     
    R. Gloria, laus et honor tibi sit,
    Rex Christe, Redemptor :
    Cui puerile decus prompsit
    Hosanna pium.

    1. Israel es tu Rex, Davidis et
    inclyta proles :
    Nomine qui in Domini,
    Rex benedicte, venis.

    2. Coetus in excelsis te laudat
    caelicus omnis,
    Et mortalis homo, et cuncta
    creata simul.

    3. Plebs Hebraea tibi cum palmis
    obvia venit :
    Cum prece, voto, hymnis,
    adsumus ecce tibi.

    4. Hi tibi passuro solvebant
    munia laudis :
    Nos tibi regnanti pangimus
    ecce melos

    5. Hi placuere tibi, placeat
    devotio nostra :
    Rex bone, Rex clemens, cui
    bona cuncta placent.
    R. Gloire, louange et honneur à vous,
    Ô Christ Roi Rédempteur !
    A qui l’élite des enfants a chanté
    Un pieux Hosanna !

    1. D’Israël, vous êtes le Roi
    Et de David le noble Fils.
    Roi béni qui venez
    Au nom du Seigneur

    2. Dans les hauteurs des cieux
    Tous les célestes vous chantent.
    Et ainsi fait homme mortel,
    De même que toutes les créatures.

    3. Le Peuple hébreux avec des rameaux
    Vint au devant de Vous.
    Nous voici à notre tour avec des prières,
    Des vœux et des hymnes.

    4. Il vous offrait sa louange
    à la veille de votre mort
    Aujourd’hui nous chantons
    le Christ qui vit et règne au ciel

    5. Vous avez aimé ses chants :
    que notre hommage aussi vous plaise
    Tout amour vous réjouit,
    Roi de bonté Dieu de pardon.

  • Méditation - Rameaux

    « La Semaine Sainte s'ouvre par l'évocation de l'entrée triomphale du Seigneur à Jérusalem, le dimanche précédent sa Passion. Jésus, qui s'était toujours opposé à toute manifestation publique et avait fui lorsque le peuple voulait le faire roi (cf. Jn VI, 15), se laisse porter aujourd'hui en triomphe. Ce n'est que maintenant, sur le point de mourir, qu'Il accepte d'être acclamé publiquement comme Messie, précisément parce que c'est en mourant sur la croix qu'Il sera, dans toute sa plénitude, Messie, Rédempteur, Roi, Vainqueur. Il accepte d'être reconnu comme Roi, mais un Roi qui règnera par la Croix, qui triomphera et vaincra par la mort sur la Croix. La même foule exultante, qui L'acclame aujourd'hui, Le maudira dans peu de jours et Le conduira au Calvaire ; ainsi, le triomphe d'aujourd'hui donnera plus de publicité et de relief à la Passion de demain.

    Jésus entre triomphant dans la cité sainte, mais c'est pour y souffrir, pour mourir. D'où la double signification de la Procession des Rameaux : il ne s'agit pas seulement d'accompagner Jésus en triomphe, mais de Le suivre dans sa Passion, prêts à la partager avec Lui en cherchant - selon l'exhortation de Saint Paul (Ph II, 5-11) - à nous assimiler ses sentiments d'humilité et d'immolation totale qui doivent nous conduire, comme Lui et avec Lui, « jusqu'à la mort, et la mort sur une croix ». Les rameaux bénis que le prêtre nous remet aujourd'hui, n'ont pas seulement une signification de fête ; ils désignent aussi « la victoire que Jésus va remporter sur le prince de la mort » (Missel Romain). Ils doivent donc signifier également notre victoire ; nous devons mériter, nous aussi, la palme de la victoire, surtout en surmontant le mal qui est en nous, dans nos tendances mauvaises, et puis le mal qui rôde en dehors de nous. En recevant le rameau bénit, renouvelons notre promesse de vouloir vaincre avec Jésus, et n'oublions pas que c'est sur la Croix qu'Il a vaincu. »

    Colloque

    « Même si nous résistons à la grâce, ô Jésus, Vous demeurez à jamais le Vainqueur ; votre victoire sur le prince des ténèbres a été complète et l'humanité a été sauvée et rachetée en Vous. Vous êtes le bon Pasteur qui connaît et aime chacune de ses brebis et veut les porter toutes en lieu sûr. Votre Coeur très aimant ne se contente pas d'avoir mérité le salut pour tout le troupeau, Il désire ardemment que chaque brebis profite de ce salut... Ô Seigneur, donnez-nous donc cette bonne volonté capable d'accueillir votre don, votre grâce ; faites que votre Passion ne soit pas vaine pour nous. »

    P. Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année Tome I (Dimanche des Rameaux), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    Méditations sur les Rameaux précédemment proposées ici :

    2011 : L'Imitation de Jésus-Christ (sur notre site)

    2012 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein

    2013 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)

    2014 : Dom Eugène Vandeur (1875-1967)

    2015 : Vénérable Léon Dehon (1843-1925)

    2016 : Cardinal César-Guillaume de La Luzerne (1738-1821)

    2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs

    2018 : Pierre Gallwey s.j. (1821-1906)
  • Audience générale de ce Mercredi 10 avril 2019

    Une cohorte de parapluies place Saint-Pierre. En dépit du mauvais temps, de nombreux fidèles ont pris part à l’audience générale ce mercredi matin. Parmi eux, des jeunes Français venant de Rouen ou du Havre en Normandie. Ils ont écouté la catéchèse du Pape qui portait sur la prière du Notre Père, lorsque nous demandons au Seigneur de pardonner nos offenses.

    Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, de même que nous avons besoin de pain, nous avons besoin de pardon. Tel est le sens de cette parole du Notre Père que nous approfondissons aujourd’hui : « Pardonne-nous nos offenses… ». Toute prière suppose la conscience de cette vérité première que nous sommes des fils et que nous devons tout à notre Père, attitude contraire au sentiment d’orgueil de celui qui croit être meilleur que les autres, en règle avec Dieu. Nous sommes tous pécheurs devant Dieu, et nous sommes redevables envers lui. D’abord parce que nous avons beaucoup reçu de lui en cette vie, même si elle est parfois difficile. Ensuite, parce que nous ne sommes pas capables d’aimer par nos seules forces. Si nous aimons, c’est parce que quelqu’un, à côté de nous, nous a éveillés à l’amour, nous faisant comprendre que cela est le plus important de l’existence. Nous aimons parce que nous avons été aimés, nous pardonnons, parce que nous avons été pardonnés. Comment ne pas reconnaître, dans la chaîne d’amour qui nous a précédés, la présence providentielle de l’amour de Dieu ? »

    Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des diocèses de Rouen et du Havre accompagnés de leurs évêques respectifs, Monseigneur Dominique Lebrun et Monseigneur Jean-Luc Brunin, ainsi que les nombreux groupes de jeunes venus de France. Alors que nous allons bientôt célébrer la passion et la résurrection de Jésus, souvenons-nous que, sur la croix, Dieu nous a aimés plus que nous ne l’aimerons jamais, et demandons-lui d’avoir pitié de nous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Antonio Caldara (1670-1736) : Missa Dolorosa - 1. Kyrie

    Aura Musicale Ensemble & Swiss Radio Choir - Dir. René Clemencic

  • Méditation - Prière - Espérer en Dieu seul

    « Tout ce qui semble devoir procurer la paix et le bonheur n'est rien sans vous et réellement ne sert de rien pour rendre heureux.

    Vous êtes donc le principe et le terme de tous les biens, la plénitude de la vie, la source inépuisable de toute lumière et de toute parole ; et la plus grande consolation de vos serviteurs est d'espérer uniquement en vous. Mes yeux sont élevés vers vous ; en vous je mets toute ma confiance, mon Dieu, Père des miséricordes. Sanctifiez mon âme, bénissez-la de votre céleste bénédiction, afin qu'elle devienne votre demeure sainte, le siège de votre éternelle gloire, et que, dans ce temple où vous ne dédaignez pas d'habiter, il n'y ait rien qui offense vos regards. Regardez-moi, Seigneur, dans votre immense bonté et, selon l'abondance de vos miséricordes, exaucez la prière de votre serviteur, misérable exilé loin de vous dans la région des ténèbres et de la mort. Protégez et conservez l'âme de votre pauvre serviteur au milieu des dangers de cette vie corruptible ; que votre grâce l'accompagne et la conduise, par le chemin de la paix, dans la patrie de l'éternelle lumière. Ainsi soit-il. »

    Imitation de Jésus-Christ, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.

    Texte intégral de l'Imitation en ligne : format pdf (à télécharger) - format html (pages web)

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    (Crédit photo)

  • Nouveaux Décrets : un futur bienheureux et sept vénérables

    Le Pape François a reçu samedi 6 avril le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les Causes des saints, autorisant le dicastère dont il a la tête à promulguer huit décrets ; ceux-ci concernent un futur bienheureux et sept vénérables serviteurs de Dieu.

    Le futur bienheureux :

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    - Donizetti Tavares de Lima (1882-1961), prêtre brésilien, connu pour avoir déclenché plusieurs conversions à Tambau (État de Sao Paulo) à la suite de plusieurs événements inexpliqués. Il est ainsi relaté qu’en 1927 une pluie torrentielle menaçant la statue de Notre Dame d’Aparecida cessa alors que le P. Tavares de Lima menait la procession autour de cette sainte patronne du Brésil. Fondateur d’une crèche et d’une école à Tambau, le P. Donizetti devient rapidement une référence en matière de conseils sociaux pour la mairie de la localité. D’autres témoignages affluent sur des cas de guérisons survenues lors de ses bénédictions. En 1976, quinze ans après sa mort, un sanctuaire consacré à Notre-Dame d'Aparecida est construit à Tambau. Le Père Tavares de Lima y repose en paix.

    Les sept vénérables :

    - Victorin Nymphas Arnaud Pagés (1885-1966), français, frère de l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes. Né à Ozillon dans le diocèse du Puy-en-Velay, il est admis chez les Frères des Écoles chrétiennes dès l’âge de 16 ans. Les lois de 1905 contraignant les religieux à quitter la France, frère Victorin accepte une mission à Cuba, où il prononcera ses vœux définitifs à La Havane en 1913. Le jeune religieux y fonde une Fédération de la Jeunesse catholique cubaine sous l’égide de l’évêque de la capitale. Un mouvement qui a laissé son empreinte sur le catholicisme cubain, du moins jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1961. Tous les religieux étrangers sont alors expulsés par le régime et frère Victorin se retrouve au Canada, avant de passer par la Floride, et enfin Puerto Rico où il passera la fin de sa vie à aider l’afflux de réfugiés cubains fuyant la dictature castriste.

    - Nelson Santana (1955-1964), petit enfant brésilien atteinte d’ostéosarcome. Il vécut sa souffrance avec une foi simple. « La douleur est importante pour augmenter le véritable amour », disait-il. Il rend l’âme la veille du Noël 1964, à l'âge de 9 ans.

    - Gaetana Tolomeo (1936-1997), plus connue sous le nom de « Nuccia ». Elle aussi vécu le mystère de la douleur avec foi. Frappée par une paralysie progressive, elle trouva en Jésus la force de donner courage et espoir à tous ceux qui la côtoyait. Contrainte à l'immobilité pendant 60 ans, elle transforma sa souffrance en prière. « Par ton pouvoir d'amour, Seigneur, transforme ma plainte en une joie éternelle : je tiens à te remercier de manière particulière pour le don de l'immobilité, qui était pour moi une véritable école d'abandon, d'humilité, de patience et de gratitude », implorait-elle.

    - Carlo Cavina (1820-1880), prêtre originaire de Castel Bolognese près de Ravenne en Emilie-Romagne, fondateur de la Congrégation des Filles de Saint François de Sales

    - Raffaele da Sant’Elia a Pianisi (au siècle : Domenico Petruccelli, 1816-1901), prêtre italien de l’Ordre des frères mineurs capucins, originaire de la région italienne de Molise au sud de la péninsule

    - Damiano de Bozzano (au siècle : Pio Giannotti, 1898-1997) prêtre italien de l’Ordre des frères mineurs capucins, originaire de Toscane

    - Sœur Consolata Betrone (au siècle : Pierina Lorenzina Giovanna, 1903-1946), religieuse des clarisses capucines.

    Source : Vatican News.