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noël - Page 6

  • Message de Benoît XVI Urbi et Orbi (à Rome et au monde)

    Extrait :

    « "Si nous croyons". Voilà la puissance de la foi ! Dieu a tout fait, il a fait l’impossible : il s’est fait chair. Sa toute-puissance d’amour a réalisé ce qui va au-delà de la compréhension humaine : l’Infini s’est fait enfant, est entré dans l’humanité. Pourtant, ce même Dieu ne peut entrer dans mon coeur si je ne lui ouvre pas la porte. Porta fidei ! La porte de la foi ! Nous pourrions demeurer effrayés devant notre toute puissance à l’envers. Ce pouvoir de l’homme de se fermer à Dieu peut nous faire peur. Mais voilà la réalité qui chasse cette pensée ténébreuse, l’espérance qui vainc la peur : la vérité a germé ! Dieu est né ! « La terre a donné son fruit » (Ps 67, 7). Oui, il y a une terre bonne, une terre saine, libre de tout égoïsme et de toute fermeture.

    Il y a dans le monde, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Une demeure pour sa présence dans le monde. Cette terre existe, et aujourd’hui aussi, en 2012, de cette terre a germé la vérité ! Par conséquent, il y a de l’espérance dans le monde, une espérance fiable, même dans les moments et dans les situations plus difficiles. La vérité a germé, portant amour, justice et paix. »

    Source et texte intégral : Zenit.org

  • Homélie de Benoît XVI pour la Messe de minuit à Saint-Pierre de Rome

    "Si Marie et Joseph frappaient à ma porte"

    « La beauté de cet évangile touche toujours à nouveau notre cœur – une beauté qui est splendeur de la vérité. Le fait que Dieu se fasse petit enfant, afin que nous puissions l’aimer, afin que nous osions l’aimer, et que, comme un petit enfant, il se mette avec confiance entre nos mains, nous émeut toujours de nouveau. Il dit presque : je sais que ma splendeur t’effraie, que devant ma grandeur tu cherches à t’affirmer toi-même. Eh bien, je viens donc à toi comme un petit enfant, pour que tu puisses m’accueillir et m’aimer.

    La parole de l’évangéliste, dite presqu’en passant, affirmant que pour eux il n’y avait pas de place dans la salle commune, me touche aussi toujours de nouveau. Inévitablement surgit la question de savoir comment se passeraient les choses, si Marie et Joseph frappaient à ma porte ? Y-aurait-il de la place pour eux ? Et ensuite, nous vient à l’esprit que cette nouvelle, apparemment fortuite, du manque de place dans la salle commune qui pousse la Sainte Famille dans l’étable, l’évangéliste Jean l’a approfondie et l’a ramenée à l’essentiel quand il écrit : « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jn 1, 11).

    Ainsi, la grande question morale de savoir comment chez nous se passent les choses concernant les personnes déplacées, les refugiés et les immigrés, devient encore plus fondamentale : avons-nous vraiment de la place pour Dieu, quand il cherche à entrer chez nous ? Avons-nous du temps et de l’espace pour lui ? N’est-ce pas peut-être Dieu lui-même que nous refoulons ?

    Cela commence par le fait que nous n’avons pas du temps pour lui. Plus nous pouvons nous déplacer rapidement, plus les moyens qui nous font gagner du temps deviennent efficaces, moins nous avons du temps à disposition. Et Dieu ? La question le concernant ne semble jamais urgente. Notre temps est déjà totalement rempli. Mais les choses vont encore plus en profondeur. Dieu a-t-il vraiment une place dans notre pensée ? Les méthodes de notre pensée sont organisées de manière qu’au fond, il ne doit pas exister. Même s’il semble frapper à la porte de notre pensée, il doit être éloigné par quelque raisonnement. La pensée, pour être considérée comme sérieuse, doit être construite de façon à rendre superflue l’"hypothèse Dieu". Il n’y a pas de place pour lui. Même dans notre sentiment et dans notre vouloir, il n’y a pas de place pour lui. Nous nous voulons nous-mêmes. Nous voulons les choses tangibles, le bonheur expérimentable, la réussite de nos projets personnels et de nos intentions. Nous sommes totalement « remplis » de nous-mêmes, si bien qu’il ne reste aucun espace pour Dieu. Et c’est pourquoi, il n’y a pas d’espace non plus pour les autres, pour les enfants, pour les pauvres, pour les étrangers... »

    Source et texte intégral : Radio Vatican & Chiesa news.

  • Jean-Sébastien Bach : Oratorio de Noël BWV 248 N°1, Part I, Choeur : "Jauchzet, frohlocket" (Réjouissez-vous)

    Thomanerchor de Leipzig - Georg Christoph Biller

  • 25 décembre : Nativité de Notre Seigneur

    Calendrier liturgique

    Je souhaite de tout coeur à chacune et chacun d'entre vous une belle, joyeuse et sainte fête de la Nativité. Puisse l'Enfant nouveau-né, Verbe fait chair, vous apporter cette Paix profonde que Lui seul peut nous offrir, et éclairer de sa douce et chaleureuse Lumière chacun de ces jours qu'Il nous donne de vivre, et en lesquels Il nous appelle toujours plus près de Lui !

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    Noël ! Noël ! Noël !

  • 24 décembre au soir : Vigile de la Nativité

    Calendrier liturgique

  • Méditation : bien préparer la fête de la Nativité...

    Manière de nous préparer plus prochainement à la fête de Noël

    « Il est pour cela trois moyens : le recueillement, la sainteté de la vie, l'usage fréquent des oraisons jaculatoires.

    1° Le recueillement. Rien n'éloigne Dieu d'un coeur comme la dissipation, qui épanche l'âme toute au dehors, l'absorbe dans un monde de pensées et d'imaginations étrangères, et par là-même la trouble et l'agite (1R XIX,11). A mesure que le grand jour approche, il faut donc garder davantage notre coeur contre tout ce qui dissipe, penser plus souvent au mystère de Noël, à l'amour du Dieu de la crèche, aux sentiments pieux et aux bonnes résolutions que nous devrons lui offrir en retour de son amour et de sa bonté.

    2° Au recueillement il faut joindre la sainteté de la vie. Il nous faut, pendant ces jours, veiller davantage sur nous pour éviter tout péché, consacrer toutes nos actions à l'amour de l'Enfant Jésus, et les faire en cette vue le plus parfaitement possible ; il nous faut lui offrir chaque jour quelques sacrifices, par exemple, le sacrifice d'un désir, d'un empressement, d'une répugnance, d'une parole d'amour-propre ou de mauvaise humeur, et faire de tous ces sacrifices comme un bouquet de myrrhe à offrir à l'Enfant-Dieu ; il nous faut surtout prier l'Esprit-Saint de former lui-même en nous cette piété tendre et fervente qu'ont apportée à la crèche Marie et Joseph, les pasteurs et les mages, et qu'y ont apportée et y apportent aujourd'hui encore tant de saintes âmes.

    3° La pratique des oraisons jaculatoires, c'est-à-dire des saints désirs qui appellent en l'âme le Dieu Sauveur, complètera notre préparation. L'Eglise nous en fournit l'expression touchante dans les soupirs qu'elle emprunte aux patriarches et aux prophètes : "O cieux, versez sur nous votre rosée, et que les nuées nous envoient le Juste (Is XLV,8) ! O Sauveur tant désiré, puissiez-vous ouvrir les cieux et descendre jusqu'à nous (Is LXIV,1) ! Je vous en conjure, Seigneur, envoyez à mon âme son Sauveur (Ex IV,13). Montrez-nous, Seigneur, votre miséricorde, et donnez-nous celui qui doit nous sauver (Ps LXXXIV,8). Vous qui sauvez ceux qui espèrent en vous, faites éclater sur nous la merveille de vos bontés (Ps XVI,7)". Les belles antiennes "O" de l'Avent nous fourniront encore d'autres soupirs semblables. Redisons-les souvent, et ajoutons-y le soupir de saint Jean dans son Apocalypse : "Venez, Seigneur Jésus, venez" (Ap XXII,20). Avons-nous une ferme volonté de nous préparer à la fête qui s'approche par les trois moyens que nous venons de méditer ? »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Quatrième dimanche de l'Avent), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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