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  • Un nouveau site sur Sainte Marie-Madeleine

    L’association Lights in the Dark, communauté missionnaire sur internet, avait annoncé en direct sur KTO le 6 mars dernier le lancement de l’opération Marie Madeleine, qui vient d’être lancée sur le web et les réseaux sociaux, à l’occasion de la sortie du film du même nom (bande-annonce), pour apporter un éclairage chrétien et répondre aux questions des internautes.

    Le site a été réalisé en partenariat avec la Sainte Baume, dans le diocèse de Fréjus-Toulon, qui en a produit tous les contenus. Ainsi, le prieur du sanctuaire, le frère dominicain Joël-Marie, a réalisé une vidéo pour raconter l’histoire de Marie-Madeleine. Les e-missionnaires de Lights in the Dark sont aussi derrière le chat’ qui permet aux internautes de dialoguer en direct avec eux. A quelques jours de Pâques, ils sont nombreux, aux périphéries de l’Église, à poser des questions sur la Résurrection du Christ, thème que Lights in the Dark avait déjà abordé avec un précédent site. C’est donc aussi l’occasion d’une évangélisation online qui porte des fruits ! Le site sera enrichi de nouveaux contenus au fur et à mesure, en fonction des questions des internautes, bien au-delà de la durée du film au cinéma.

    Source : InfoCatho.

  • 20h30, Basilique du Vatican : Veillée Pascale présidée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français sur Zenit.org.

  • Méditation - Lourde pierre...

    « La lourde pierre n'était pas seulement sur le tombeau. Elle obstruait aussi tant de coeurs qui avaient besoin du choc pascal, du regard ou de la voix de Jésus ressuscité, pour la faire sauter. Marie-Madeleine, la toute première, dès qu'elle entendra son nom sur les lèvres de Jésus. Et les deux disciples d'Emmaüs, livrés à leur désespoir, dès qu'il leur rompra le pain. Et Pierre lui-même, encore tout à la honte de sa chute, dès que Jésus se fera voir de lui. Et plus rapidement encore, l'élu de la dernière heure, le larron sur la croix de droite, qui, dès aujourd'hui, c'est-à-dire, avant tout le monde, avant les saints et les justes de l'Ancien Testament, est avec Jésus dans le Paradis.
    Alors, comment désespérer de la pierre qui pèse encore sur notre propre cœur et dont nous savons très bien depuis longtemps que nous sommes incapables de la faire bouger. Nous aurions tant voulu que nos efforts aboutissent ; nous aurions surtout souhaité que cette pierre n'eût jamais été là. Mais Jésus a préféré qu'elle y soit comme sur le tombeau de sa Pâque, - Ô bienheureuse pierre ! - pour que nous aussi, un jour, nous nous heurtions à la force de sa résurrection, et qu'elle vole en éclats, Jésus réalisant en nous l'impossible, en ramenant sur ses épaules ce qui semblait irrémédiablement perdu.
    « Ô nuit de vrai bonheur, nuit où le ciel s'unit à la terre, où l'homme rencontre Dieu. » »

    André Louf (1929-2010), Seul l'amour suffirait. Commentaires d’Évangile pour l'année B (Nuit de Pâques), Paris, Desclée de Brouwer, 1984.

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  • Samedi 31 mars 2018

    Samedi Saint

    Palestrina (v.1525-1594) : Lamentations pour le Samedi Saint, 3e Lesson
    The Tallis Scholars - Dir. Peter Phillips

  • 21h15 au Colisée : Chemin de Croix présidé par le Pape François

     
     
     
     

  • 17h00, Basilique Saint-Pierre : Célébration de la Passion du Seigneur

     
     
    En ce Vendredi Saint 30 mars, le Pape François a présidé la Liturgie de la Passion du Christ en la Basilique Saint-Pierre. Comme à l’accoutumée, l’homélie de la Passion a été prononcée par le père capucin Raniero Cantalamessa, prédicateur de la maison pontificale. Il s’est longuement arrêté sur le mystère théologique, philosophique et spirituel que représente la Croix.
     
    Compte rendu de Delphine Allaire sur Vatican.News.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
    (Traduction française par les Frères Mineurs Capucins de Lourdes)

  • Tomás Luis de Victoria (1548-1611) : "Officium Hebdomadae Sanctae", Feria sexta, in Passione Domini

    La Colombina & Schola Antiqua - Juan Carlos Asencio
     
    A Laudes
    - Antiphona: Posuerunt super caput eius
    - Canticum Zachariae: Benedictus Dominus Deus Israel
  • Méditation - Le signe de la Croix

    « Considérez quel est le prix qui a été donné pour votre rançon, et vous ne serez plus l’esclave d’aucun homme sur la terre. Ce prix, mes frères, et cette rançon c’est la croix. Vous ne la devez donc pas marquer négligemment du bout du doigt sur votre visage. Vous devez la graver avec amour dans votre cœur par une foi très fervente. Si vous l’imprimez de la sorte sur votre front, nul des esprits impurs n’osera s’approcher de vous en voyant sur votre visage les armes qui l’ont terrassé, et cette épée étincelante dont il a reçu le coup mortel. Si la seule vue des lieux où les bourreaux exécutent les criminels, vous fait frémir d’horreur et trembler de crainte, dans quel trouble et quelle terreur doivent entrer les démons, en voyant les armes dont Jésus-Christ s’est servi pour les vaincre ?

    Ne rougissez donc pas de la croix, afin que Jésus-Christ ne rougisse point de vous, lorsqu’il viendra dans la majesté de sa gloire, et qu’il fera briller ce signe d’une lumière plus éclatante que les rayons du soleil. Car elle paraîtra alors aux yeux de tous les hommes qui auront été dans le monde. Elle publiera hautement l’innocence et la charité de celui qui s’y est laissé attacher, et elle convaincra toute la terre qu’il n’a rien omis pour sa part de tout ce qui était nécessaire pour notre salut.
    [...]
    Si vous trouvez donc quelqu’un qui vous dise : Quoi, vous adorez une croix ? Répondez-lui d’un ton de voix qui témoigne de votre fermeté, et d’un visage gai et riant, dites : Oui, je l’adore, et je ne cesserai point de l’adorer. S’il se moque de vous, plaignez-le, et répandez vos larmes en voyant son aveuglement. Rendez grâces à Dieu qui vous a honoré d’un si grand don, et qui vous a fait des grâces si prodigieuses, que personne ne peut les comprendre, si Dieu par une faveur toute particulière ne les lui révèle. Cet homme qui vous insulte, ne vous raille ainsi que parce que « l’homme animal et humain n’est point capable des choses qu’enseigne l’esprit de Dieu, car elles lui paraissent une folie ; et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger. » (1 Cor. II, 14.) »

    St Jean Chrysostome, Homélie LIV sur l’Évangile de Matthieu (4-5), in "Œuvres complètes traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin", Tome VIII, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1864.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

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    Choix de Chemins de Croix sur notre site
  • Tomàs Luis de Victoria (1548-1611) : Tenebrae Responsories, XIV. O vos omnes

    The Tallis Scholars - Dir. Peter Phillips
     
    O vos omnes qui transitis per viam
    Attendite et videte
    Si est dolor
    Sicut dolor meus
    Attendite et videte
    Si est dolor
    sicut dolor meus
    O voi tutti che passate per la via
    Considerate e vedete
    Se c'è un dolore
    Simile al mio dolore
    Attendite et videte
    Si est dolor
    Sicut dolor meus
    Ô vous tous qui passez par là,
    Prêtez attention et voyez
    S'il est une douleur
    Pareille à la mienne,
    Prêtez attention et voyez
    S'il est une douleur
    Pareille à la mienne,
    Ô vous tous qui passez par là,
    Prêtez attention et voyez,
    S'il est une douleur
    Semblable à ma douleur
    Prêtez attention et voyez
    S'il est une douleur
    Pareille à la mienne.
  • Vendredi 30 mars 2018

    Vendredi Saint

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    Santo Cristo de la Universidad de Córdoba, Juan Manuel Miñarro
    (réalisé d'après le Saint Suaire de Turin)

  • 18h30, Notre-Dame de Paris : Messe de la Cène du Seigneur

    Retransmise en direct sur KTO

  • 09h30, Basilique Saint-Pierre : Sainte Messe Chrismale présidée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Le sacerdoce, une vocation indissociable de la proximité. Lors de la Messe Chrismale de ce Jeudi Saint 29 mars en la basilique Saint-Pierre, le Pape François a loué « les pédagogies de l’incarnation et de l’inculturation » à l’adresse des prêtres du monde entier, des moyens pour eux de tisser une « proximité » charnière, tant avec Dieu qu’avec les fidèles.

    Compte rendu de Delphine Allaire sur Vatican.News.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Michel-Richard Delalande (1657-1726) : Troisième Leçon de Ténèbres pour le Jeudy Saint

    Le Poème Harmonique - Dir. Vincent Dumestre
    Claire Lefilliâtre, soprano

  • Méditation - « Ce que je fais... vous le saurez plus tard. »

    « Seigneur, vous me laveriez les pieds ! - Seigneur, ne me connaissez-vous pas ! Vous m'invitez à manger votre chair sacrée et à boire votre très précieux Sang ! Vous voulez donc me pardonner encore une fois ! Avez-vous oublié combien souvent j'ai été pardonné, et combien de fois je suis retombé dans le péché ! Qu'est-ce donc que l'homme pour que vous vous souveniez de lui ! Jésus répond : Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le sauras dans la suite. - Que cette parole, tombée des lèvres du Sauveur, soit la nourriture de notre âme, car Il nous la redirait souvent si nous voulions l'entendre. Quand nous brûlons de voir s'accomplir quelqu'un de nos désirs, et que nous sommes déçus, et tentés de murmurer, Il nous reprend avec une infinie douceur, en disant : Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le sauras dans la suite. A la lumière de la mort, et au dernier jugement, tu comprendras de quelle façon j'ai agi avec toi, et tu reconnaîtras, comme le dit mon Apôtre, que la tribulation fut encore momentanée et légère (II Cor., IV, 17)

    Certains, dans les temps de persécution, sont scandalisés, et pris de peur, quand il semble que le Seigneur oublie ses fidèles et ses martyrs. Ce que je fais, leur répond-Il, vous ne le savez pas maintenant, mais vous le saurez dans la suite. Jamais Notre-Seigneur n'oublie ses serviteurs, quand ils souffrent, car Il souffre lui-même dans chacun de ses martyrs. Chaque coup qui tombe sur eux, le touche à la prunelle de l’œil (Zach, II). De plus, Il nous a dit que sans les jours de la persécution, nulle chair ne serait sauvée (Matth., XXIV, 22). Donc, quand Il tarde à secourir ses amis fidèles, nous pouvons ne pas savoir ce qu'Il fait, mais très certainement nous verrons, dans la suite, qu'en ceci, comme dans toutes ses œuvres, Il fut infiniment juste et miséricordieux.

    Beaucoup demandent avec Jérémie : Pourquoi la voie des méchants est-elle prospère ? Si nous ne savons pas maintenant, nous saurons plus tard que, même à l'égard des plus grands pécheurs, Dieu est patient. Il les châtie peu à peu en leur donnant le temps et l'occasion d'être changés dans leur malice, et c'est par de telles raisons, ô Seigneur, que vous avez appris à votre peuple qu'il faut être juste et humain (Sap., XII). Le Saint-Esprit, ajoute cette admirable vérité : Maître de la puissance, ô Dieu, c'est avec tranquillité que vous jugez. On dit que, sur le champ de bataille, la peur rend l'homme cruel : il tue par crainte d'être tué ! Dieu, parce qu'Il a toute puissance et qu'Il ne craint rien, est calme et tranquille. Il dépend de vous, lorsque vous voulez, de pouvoir, dit la Sagesse. Pour nous, créatures faibles et de peu de durée, Dieu semble parfois agir trop lentement. »

    Pierre Gallwey s.j., Les Heures de Garde de la Sainte Passion, Tome premier (Seconde Partie Chap.I, VII : Le lavement des pieds), Trad. A. Rosette s.j., Paris, P. Lethielleux, 1904.

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  • Jeudi 29 mars 2018

    Jeudi Saint

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    Frans Pourbus dit le Jeune (v.1570-1622), La Sainte Cène
    Musée du Louvre, Paris

  • Audience générale de ce Mercredi Saint

    Lors de l’audience générale de ce matin, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François s’est arrêté sur le sens du Triduum pascal, qui commence demain, avec la célébration du Jeudi Saint.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Vatican.News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, je voudrais approfondir aujourd’hui le sens du Triduum Pascal que nous allons vivre et qui sont les trois jours liturgiques les plus importants de l’année, comme la matrice de notre vie personnelle et communautaire. Ils célèbrent l’unique grand mystère de la mort et de la résurrection de Jésus. Le Triduum culmine dans l’annonce joyeuse et émouvante du matin de Pâques qui constitue le cœur de notre foi et de notre espérance : « Le Christ, notre espérance, est ressuscité ! » La célébration reconnaissante du mystère Pascal renouvelle chez les baptisés le sens de leur condition nouvelle : par le baptême nous sommes, en effet, ressuscités avec le Christ, morts aux choses et à la logique du monde ; nous sommes devenus des créatures nouvelles, une réalité qui doit, jour après jour devenir plus concrète dans notre vie. Un chrétien qui se laisse vraiment dépouiller de l’homme ancien ne peut plus être corrompu, quoiqu’encore pécheur, mais il devient, par Jésus, instrument de salut et de résurrection pour les autres. »

    Je salue cordialement les pèlerins venant de France et de divers pays francophones. Frères et sœurs, disposons-nous à bien vivre ce Triduum qui commence demain, pour être toujours plus profondément unis au mystère du Christ qui est mort et ressuscité pour nous. Que la Vierge Marie nous accompagne sur ce chemin spirituel. Qu’elle nous obtienne la grâce d’entrer vraiment dans ces célébrations pour que notre cœur et notre vie en soient réellement transformés. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • François Couperin (1668-1733) : Seconde Leçon de Ténèbres pour le Mercredi Saint

    The King's Consort & Marianne Beate Kielland

  • Méditation - Présence de Dieu au milieu des croix

    « Vous demandez, monsieur, un moyen de conserver la présence de Dieu au milieu des croix. Pour moi, j'espère que vous sentirez combien les croix sont elles-mêmes propres à nous tenir dans la fréquente présence de Dieu. Qu'y a-t-il de plus naturel, quand on souffre, que de chercher du soulagement ? Mais quel soulagement et quelle consolation ne trouve-t-on pas dans la souffrance, quand on se tourne avec amour du côté de Dieu ! Quand vos maux vous pressent, vous envoyez chercher les médecins et les personnes de votre famille que vous croyez les plus propres à vous soutenir : appelez de même à votre secours le médecin d'en haut [...]. Appelez l'unique ami, le vrai consolateur, le père tendre, qui vous portera dans son sein, et qui vous donnera, ou l'adoucissement de vos maux, ou le courage de les souffrir patiemment dans toute leur amertume. Ô qu'il est doux de sentir une telle ressource en Dieu, et de savoir qu'elle ne peut jamais nous manquer ! [...]

    Je ne vous propose donc, monsieur, de vous jeter entre les bras de Dieu, que pour y trouver le plus doux de tous les remèdes. Comptez que c'est moins un sacrifice de votre volonté dans les douleurs, qu'un adoucissement de vos douleurs mêmes. Si vous vous accoutumez peu à peu à chercher en Dieu avec confiance tout ce qui vous manque en vous-même, vous vous ferez peu à peu une douce et heureuse habitude de vous tourner vers lui, toutes les fois que vos maux vous presseront, comme un petit enfant se retourne vers le sein de sa nourrice toutes les fois qu'il voit quelque objet qui l'effraie, ou qu'il sent quelque peine. [...]

    Demeurez souvent devant Dieu, à repasser doucement toutes ces choses. Un mot d'un Psaume ou de l'Évangile, ou de quelque autre endroit de l'Écriture qui vous aura touché, suffira pour élever de temps en temps votre cœur vers Dieu. Mais il faut que ces élévations de cœur soient faciles, courtes, simples et familières ; vous pouvez même les faire au milieu des gens qui sont avec vous, sans que personne s'en aperçoive. D'ailleurs, vous avez un avantage que vous ne devez pas laisser perdre, qui est de parler de piété avec les personnes de votre famille [...]. Quand ces petites conversations se font par épanchement de cœur, et avec une entière liberté, elles nourrissent l'âme, elles la fortifient, elles l'encouragent, elles la rendent robuste dans les croix, elles la soulagent dans ses tentations d'accablement ; elles élargissent un cœur serré par la peine, elles le tiennent dans une certaine paix qu'on ne goûte presque jamais lorsqu'on demeure renfermé en soi-même. [...] Vous pouvez laisser parler votre famille et vos amis, et vous contenter d'écouter. Pendant qu'on écoute la conversation, le cœur ne laisse pas de se recueillir souvent sur les choses intérieures, et il se nourrit de Dieu en secret. Le silence est très nécessaire et à votre corps et à votre âme. C'est dans le silence et dans l'espérance, comme dit l'Écriture, que sera votre force. »

    Fénelon (1651-1715), Extraits de la Lettre 48 (Au Marquis de Seignelay), in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.

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