Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Choeur de la basilique de Montserrat : "Magnificat" et "O Sacrum Convivium"

    Images : Basilique Notre-Dame de Montréal, au Québec

    O sacrum convivium!
    in quo Christus sumitur:
    recolitur memoria passionis ejus:
    mens impletur gratia:
    et futurae gloriae nobis pignus datur.

    Magnificat anima mea Dominum,
    et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.
    Quia respexit humilitatem ancillae suae.
    Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.
    Quia fecit mihi magna qui potens est.
    Et sanctum nomen ejus.
    Et misericordia ejus a progenie in progenies timentibus eum.
    Fecit potentiam in brachio suo.
    Dispersit superbos mente cordis sui.
    Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles.
    Esurientes implevit bonis, et divites dimisit inanes.
    Suscepit Israël puerum suum, recordatus misericordiae suae.
    Sicut locutus est ad patres nostros, Abraham et semini ejus in saecula.

  • 2 août : Méditation

    « Nous ne pouvons pas en douter, Dieu nous aime, et nous aime beaucoup ; et c'est parce qu'il nous aime beaucoup qu'il veut que nous l'aimions de tout notre coeur, ainsi qu'il l'ordonne formellement à chacun de nous : Diliges Dominum Deum tuum ex toto corde tuo (Dt 6,5)... Dieu veut que le commandement qu'il nous fait de l'aimer de toutes nos forces soit gravé dans notre coeur ; et afin que nous ne l'oublions jamais, il veut que nous le méditions, quand nous sommes assis à la maison, quand nous marchons le long des chemins, quand nous allons dormir, quand nous sortons du sommeil ; il veut que nous le portions, comme un signe de souvenir, attaché dans nos mains, pour l'avoir sans cesse devant les yeux partout où nous nous trouvons. [...]
    Oh ! bienheureuse flèche, qui fait entrer Dieu dans un coeur ! s'écrie Saint Grégoire de Nysse : Beata sagitta, quae simul in cor adducit sagittarium Deum ! (In Cant. hom. 4). Cela signifie que, lorsque le Seigneur fait pénétrer dans un coeur une flèche d'amour, c'est-à-dire un trait de lumière, une grâce spéciale qui lui fait connaître sa bonté, l'amour qu'il lui porte, et le désir qu'il a d'en être aimé, c'est Dieu lui-même qui entre dans ce coeur avec la flèche d'amour, puisque Celui qui lance ce trait est l'amour même, selon saint Jean : Quoniam Deus charitas est (1 Jn 4,8). En outre, comme la flèche reste fixée dans le coeur qu'elle a percé, ainsi le Seigneur, en blessant une âme de son saint amour, vient pour rester à jamais uni à cette âme qu'il a blessée. - Persuadons-nous, ô hommes ! que Dieu seul nous aime véritablement : l'amour de nos parents, de nos amis, et de toutes les personnes qui se disent nous aimer, excepté celles qui nous aiment uniquement en vue de Dieu, n'est point un amour véritable, mais un attachement intéressé, qui prend sa source dans l'amour-propre. »

    Saint Alphonse de Liguori, Voie de l'Amour divin, Trad. nouvelle par le P. L.-J. Dujardin, Paris - Tournai, H. Casterman, 1858.

    Christ_enfants_a.jpg

  • 1er jour de la Neuvaine à Ste Philomène (fêtée le 11 août prochain)

    Neuvaine à Ste Philomène sur notre site internet

    Sainte_Philomene_grav2a.jpg

  • 2 août : Indulgence de la Portioncule (Notre-Dame des Anges chez les Franciscains)

    Historique et conditions d'obtention de cette indulgence :
    Version résumée   -   Version détaillée

    Cette fête est célèbre dans tout l'Ordre des Frères Mineurs de saint François. Ce saint chérissait & aimait cette petite chapelle de Notre-Dame des Anges proche d'Assise, 1°, par la grande dévotion envers la très-sainte Vierge, & pour l'honneur qu'il portait aux saints Anges : avant que saint François y résidât, c'était une petite chapelle déserte & abandonnée. 2° Parce que c'était le lieu que le Seigneur lui avait destiné pour commencer son Ordre : c'est pourquoi il voulût qu'on appelât cette église Notre-Dame de la Portioncule, comme devant être la mère & le chef d'un petit troupeau de Frères Mineurs. Il désirait que tout le monde eût ce lieu en grande vénération. Au mois de janvier 1223, saint François accompagné du Frère Massé, alla trouver le Pape Honorius III, qui était pour lors à Pérouse, & obtint de lui indulgence plénière en ce jour, chaque année, pour tous ceux qui visiteraient l'église de N.Dame des Anges depuis le soleil couchant du premier jour d'août, jusqu'au soleil couchant du jour de la fête deux dudit mois, jour auquel cette église fut dédiée solennellement par sept Evêques par ordre du Pape, & la bulle d'indulgence publiée la même année 1223. Saint Bonaventure dit qu'à l'heure de la mort saint François demanda qu'on le portât dans l'église de N.Dame des Anges, pour finir une vie temporelle dans le lieu où il avait reçu la vie spirituelle de la grâce. On dit que tous les ans à la fête de N.Dame des Anges, les pèlerins sont en si grand nombre, qu'il y a des années qu'ils y viennent jusqu'à trente mille & plus, & qu'ils campent aux environs de cette église comme une armée.

    [Antoine-Martial Lefevre], Calendrier historique, chronologique et moral de la très-sainte et très-glorieuse Vierge Marie Mère de Dieu..., A Paris, Chez Claude Hérissant Fils, 1749.

  • 2 août : Sanctoral

    Saint Pierre-Julien Eymard, prêtre (1811-1868)
    Fondateur de la Congrégation des Pères du Saint-Sacrement
    et de celle des Servantes du Saint-Sacrement

    (fêté hier au calendrier traditionnel)

    Saint Eusèbe de Verceil, évêque, martyr († 371)

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Alphonse Marie, évêque, confesseur et docteur († 1787)

    Mémoire de Saint Etienne Ier, Pape et martyr († 257)

  • Audience générale de ce mercredi 1er août à Castelgandolfo

    Les audiences générales du Pape, suspendues comme chaque année au mois de juillet, ont repris ce mercredi 1er août. Les fidèles ont rencontré Benoît XVI ce matin à 10h30 à Castelgandolfo, dans les collines du Sud-est de Rome, où se trouve la résidence estivale des papes.

    Benoît XVI a poursuit son cycle de catéchèses sur la prière entamé en mai dernier. Se référant à la pensée de Saint Alphonse de Liguori dont c’est la fête ce mercredi, le Pape a rappelé comment le fondateur au XVIIIe siècle de la Congrégation du Saint Rédempteur envisageait la prière dans son traité de 1759, "Du grand moyen de la Prière".
    Alphonse de Liguori considérait la prière comme « le moyen nécessaire et sûr pour obtenir le salut et toutes les grâces dont nous avons besoin pour y parvenir. » Or explique Benoît XVI, « Dieu nous a créé par amour et pour nous offrir une vie de plénitude, mais, nous le savons tous, nous nous sommes éloignés de cet objectif à cause du péché. » Comment dès lors éviter de « se perdre » ? Le Pape rapporte cette maxime élémentaire d’Alphonse de Liguori : « Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas est damné. » En disant cela, explique Benoît XVI, Saint Alphonse voulait nous faire comprendre que dans toute les situations de la vie on ne peut pas ne pas prier, et en particulier dans les moments d’épreuves et de difficultés. « Il faut toujours taper avec confiance à la porte du Seigneur, en sachant qu’Il prendra soin de tous ses fils, de nous. »

    « C’est seulement à travers la prière, conclut le Pape, qu’on peut accueillir Dieu et sa grâce qui en nous illuminant dans toutes les situations, nous permet de discerner le vrai bien et, en nous fortifiant, nous permet de mettre en pratique notre volonté de faire le bien.» Car, le rapport avec Dieu est essentiel. Benoît XVI y revient dans son adresse aux pèlerins francophones réunis à Castelgondolfo :

    « Chers pèlerins de langue française, je suis heureux de vous accueillir ce matin, en cette période de congés pour beaucoup d'entre vous. Je vous invite à prendre le temps de prier personnellement chaque jour, car notre relation avec Dieu est essentielle dans notre vie ; n'ayez pas peur de demander au Seigneur la force qui vous manque et qui est nécessaire pour faire le bien, dans la certitude qu'il ne refuse jamais son aide à celui qui le prie avec humilité. Que saint Alphonse de Liguori, dont nous célébrons la fête aujourd'hui, vous aide à marcher avec confiance sur ce chemin. Bon pèlerinage, et bon temps de repos à vous tous. »

    Source : Radio Vatican.

    Vidéo intégrale sur le site internet du Vatican.

  • 1er août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Le royaume des cieux est semblable encore à un trésor caché dans un champ, qu’un homme ayant trouvé, cache de nouveau, et dans la joie qu’il en ressent, il va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ."
    "Le royaume des cieux est semblable encore à un marchand qui cherche de belles perles ; lequel ayant trouvé une perle de grand prix, va vendre tout ce qu’il avait et l’achète." Comme les deux paraboles "du grain de sénevé et du levain" n’ont beaucoup de rapport ensemble, il se trouve aussi que celles du trésor et de la perle sont assez semblables. L’une et l’autre nous font entendre qu’il faut préférer la prédication de l’Evangile à tous les biens de la terre. Ces deux premières du sénevé et du levain en marquent la force, et ces deux dernières nous en font voir l’excellence. La prédication de l’Evangile croît comme "le grain de sénevé" ; elle s’étend comme "le levain" qui pénètre toute la pâte où on le mêle. Elle est aussi précieuse que "les perles", et elle enrichit et sert à toutes choses comme "le trésor".

    Nous n’y apprenons pas seulement à mépriser tout pour nous attacher uniquement à la parole évangélique, mais encore à le faire avec plaisir et avec joie. Car celui qui renonce à ses richesses pour suivre Dieu, doit être persuadé que bien loin de perdre il gagne beaucoup en y renonçant. Vous voyez donc, mes frères, que la parole et la vérité évangélique est cachée dans ce monde comme un trésor et que tous les biens y sont renfermés. On ne peut l’acheter qu’en vendant tout. On ne peut la trouver qu’en la cherchant avec la même ardeur qu’on cherche un trésor.

    Car il y a deux choses qui nous sont entièrement nécessaires ; le mépris des biens de la vie, et une vigilance exacte et continuelle. "Le royaume des cieux", dit Jésus-Christ, "est semblable à un marchand qui cherche de belles perles, lequel en ayant trouvé une de grand prix, va vendre tout ce qu’il avait et l’achète". Cette perle unique est la vérité qui est une et ne se divise point. Celui qui a trouvé cette perle précieuse sait bien qu’il est riche, mais sa richesse échappe aux autres, parce qu’il la cache, et qu’il peut tenir dans sa main ce qui le fait riche. Il en est de même de la parole et de la vérité évangélique. Celui qui l’a embrassée avec foi, et qui la renferme dans son coeur comme son trésor, sait bien qu’il est riche ; mais les infidèles ne connaissent point ce trésor, et ils nous croient pauvres parmi ces richesses. »

    Saint Jean Chrysostome (v.344-407), Homélie sur Saint Matthieu (XLVII, 2), in "Oeuvres complètes" (Tome VII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Pierre de la Rue (1460-1518) : Sanctus

  • 1er août : Méditation

    « En cette période estivale, ne mettez pas Dieu en vacances. Pensez à prier, à aller à la messe le dimanche. »
    Benoît XVI, Angélus du 8 juillet 2012.

    « La formation et l'initiation des enfants à la prière est l'une des tâches les plus importantes de l'enseignement religieux. Nul enseignement théorique de catéchisme ne pourrait jamais la remplacer. Les notions acquises au catéchisme sont importantes, mais ne suffisent pas pour faire de l'enfant un chrétien. Car le chrétien n'est pas un être théorique qui "sait" les choses intellectuellement, mais aussi et surtout celui qui "vit" l'enseignement reçu. La prière ne s'enseigne pas en conférences ou en leçons. Mais l'enfant y entre et croît par participation à la vie de ses parents. Nul ne peut entièrement les remplacer. En effet, plus encore qu'en tout autre domaine, c'est l'exemple qui marquera l'enfant.

    Une erreur fréquente consiste à penser qu'il faut faire prier les enfants. Cela ne suffit pas et peut même être néfaste si les enfants s'imaginent que la prière est une action "pour enfants". (N'entend-on pas dire par ailleurs quelquefois : "Mon enfant ne va plus au catéchisme, il a maintenant des études sérieuses à faire.") Ce qui importe, c'est de prier avec les enfants. il est essentiel pour les enfants de savoir que leurs parents vivent de la prière, qu'ils ne sauraient s'en passer, et qu'ils l'aiment. Car il ne faudrait pas que la prière soit une "corvée" obligatoire. »

    P. Pierre Koppel, "Feuillets Orthodoxes" n°31-32, in La douloureuse joie - Aperçus sur la prière personnelle de l'Orient chrétien, Abbaye de Bellefontaine, Spiritualité Orientale n°14, 1974.

    priere_famille_3a.jpg

  • 1er août : Sanctoral

    Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)
    Evêque, fondateur et docteur de l'Église

    (fêté demain au calendrier traditionnel)

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    Mémoire des Saints Macchabées, martyrs

    L’Église commémore les 7 frères Machabées, vénérés à Antioche jusqu’aux invasions musulmanes. Leur témoignage de fidélité à la loi du Seigneur est rapporté au Livre des Machabées (chapitre 7). Mis à mort sous Antiochus Épiphane (en 168 avant Jésus-Christ), leur culte est attesté en Orient dès le IVème siècle. A Rome, on vénère leurs reliques dans la basilique de St-Pierre-aux-Liens, dont la dédicace est célébrée en ce jour (la fête de St Pierre aux Liens fut supprimée du calendrier Romain par Jean XXIII en 1960).

    Quand, en 1876, furent exécutées, dans la basilique ad Vincula, d’importantes restaurations, on découvrit sous l’autel principal un sarcophage historié, divisé intérieurement en sept loculi au fond desquels on retrouva des cendres et des fragments d’os calcinés. Une inscription, gravée sur une lame de bronze, indiquait qu’il s’agissait des reliques de ces sept frères juifs qui furent mis à mort sous Antiochus Épiphane et furent communément appelés Machabées, nom du livre qui raconte leur héroïque martyre. Au IVe siècle, Antioche revendiquait la possession de leurs tombeaux, quoique saint Jérôme, qui avait déjà vu leurs sépulcres à Modin, n’ait pas accepté sans réserves cette prétention.

    La fête des martyrs Machabées est ancienne et quasi universelle. Elle apparaît en ce jour dans le martyrologe syriaque primitif du ive siècle, dans le Calendrier de Carthage, dans le Martyrologe Hiéronymien. Un grand nombre de Pères ont prononcé l’éloge de ces saints ; bien plus, saint Jean Chrysostome fit leur panégyrique en présence de leurs tombes mêmes.

    Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain, Vromant, Bruxelles, 1931.