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  • 14 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Ô Christ, mon Dieu, tu t'es abaissé pour me porter sur tes épaules, brebis égarée (Lc 15,5), et tu m'as placé dans un pâturage verdoyant (Ps 22,2). Tu m'as désaltéré aux sources de la vraie doctrine (ibid.) par l'intermédiaire de tes pasteurs dont tu étais toi-même le berger avant de leur confier ton troupeau... Et maintenant, Seigneur, tu m'as appelé...au service de tes disciples ; par quel dessein de ta Providence, je l'ignore ; toi seul le sais.
    Mais, Seigneur, allège le lourd fardeau de mes péchés qui t'ont gravement offensé ; purifie mon esprit et mon cœur. Conduis-moi par le juste chemin (Ps 22,3), comme une lampe qui m'éclaire. Donne-moi de dire hardiment ta parole ; que la langue de feu de ton Esprit (Ac 2,3) me donne une langue parfaitement libre, et me rende toujours attentif à ta présence.
    Sois mon berger, Seigneur, et sois avec moi le berger de tes brebis, pour que mon cœur ne me fasse dévier ni à droite ni à gauche. Que ton Esprit bon me dirige sur le droit chemin pour que mes actions s'accomplissent selon ta volonté - jusqu'au bout. »

    Saint Jean de Damas (Damascène, v.675-749), Exposé de la foi orthodoxe, 1 (trad. Bréviaire).

  • J'irai la voir un jour

    (Partition et paroles)

    Saint Maximilien Kolbe chantait encore ce chant dans son cachot à Auschwitz, peu de temps avant d'y donner sa vie le 14 août... Son corps fut brûlé dans un four crématoire le lendemain, le 15 août...

  • 14 août : Méditation

    « L'âme qui prend comme but la conformité de sa volonté à la Volonté de Dieu se sent immensément heureuse. Elle est dans la paix et la sérénité. Elle possède une base inébranlable : Dieu. Rien ne peut la troubler. Elle s'enfonce de plus en plus dans cette paix et ce bonheur. Elle prie beaucoup. Et nous, prions pour pouvoir comprendre de plus en plus ce que l'Immaculée a dit au moment de l'Annonciation : Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon Ta parole (Lc I,38). Que ce soit comme Dieu le veut. C'est là que se trouve tout le bonheur. Dieu nous a créés pour que nous soyons ses instruments, c'est pour cela que dans son amour, Il nous attire à Lui... Il désire perfectionner les âmes, les rendre semblables à Lui, et Il les comble de grâces. Mais l'âme doit collaborer avec la grâce, elle doit permettre à la grâce de la conduire.
    Demandons à la Vierge Marie de nous apprendre comment l'âme doit être la "Servante du Seigneur". »

    Saint Maximilien Kolbe (1894-1941), in Le Bienheureux Père M. Kolbe - Entretiens spirituels inédits (2-4-1938 : Conf.), traduits et présentés par l'Abbé J.-F. Villepelée, P. Lethielleux - Dessain et Tolra, Paris, 1974.

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  • 14 août : Sanctoral

    14 août : Saint Maximilien Kolbe (1884-1941)
    Prêtre et martyr, apôtre de l'Immaculée Conception
    canonisé le 10 octobre 1982

    Au calendrier traditionnel :

    Vigile de l’Assomption

    Instaurée sous Serge Ier (687-701), rétablie sous Léon IV en 847 (de même que l’Octave), la vigile de l’Assomption est une des plus solennelles de l’année liturgique et la plus importante des vigiles mariales (la seule à subsister à la suppression des vigiles sous Pie XII et Jean XXIII).

    Selon l’ancien code de droit canon (1917), aujourd’hui : jeûne et abstinence (can. 1252 §2).
     
    Mémoire de Saint Eusèbe, confesseur († 357)

  • 13 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Sur le Psaume 148 : "Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le dans les hauteurs célestes ; louez-le, vous tous ses anges..."

    « La méditation, dans notre vie présente, doit consister à louer Dieu, car l'allégresse éternelle de notre vie future sera une louange de Dieu ; et personne ne peut être adapté à la vie future s'il ne s'y exerce pas dès maintenant. Maintenant donc nous louons Dieu, mais nous le supplions aussi. Notre louange comporte la joie ; notre supplication, le gémissement. Car on nous a promis quelque chose que nous ne possédons pas encore ; et parce que l'auteur de la promesse est véridique, nous trouvons notre joie dans l'espérance ; mais parce que nous ne possédons pas encore, notre désir nous fait gémir. Il nous est bon de persévérer dans le désir jusqu'à ce que vienne le bonheur promis, jusqu’à ce que le gémissement disparaisse et que la louange demeure seule.

    Il y a donc deux époques : l'époque actuelle qui se passe dans les tentations et les épreuves de cette vie ; et une seconde époque, qui sera celle de la sécurité et de l'allégresse sans fin. Aussi deux époques ont-elles été instituées pour nous : avant Pâques et après Pâques. L'époque antérieure à Pâques symbolise l'épreuve où nous sommes maintenant ; et ce que nous célébrons en ces jours qui suivent Pâques symbolise la béatitude qui sera plus tard la nôtre. Avant Pâques nous célébrons donc ce que nous sommes en train de vivre ; après Pâques, ce que nous célébrons symbolise ce que nous ne possédons pas encore. C'est pourquoi, dans la première époque, nous nous entraînons par le jeûne et la prière ; mais dans l'époque présente, nous abandonnons le jeûne et nous vivons dans la louange. Tel est le sens de l'Alléluia que nous chantons. [...]

    L'une et l'autre époque nous ont été figurées, l’une et l'autre nous ont été manifestées dans notre chef. La passion du Seigneur nous montre la vie présente qui nous oblige à peiner, à subir les épreuves et finalement à mourir ; la résurrection et la glorification du Seigneur nous montrent la vie que nous recevrons. [...]

    Nous vous exhortons, mes frères, à louer Dieu en ce moment, et c'est ce que nous faisons tous lorsque nous disons : "Alléluia. Louez le Seigneur". Tu le dis à un autre, lui-même te dit la même chose. Lorsque tous font la même exhortation, tous y répondent. Mais louez-le par tout vous-mêmes : c’est-à-dire que votre langue et votre voix ne doivent pas être seules à louer Dieu ; louez-le aussi par votre conscience, par votre vie, par vos actions. Évidemment, nous le louons maintenant, quand nous sommes rassemblés dans l'église ; lorsque chacun s'en va chez soi, il semble cesser de louer Dieu. s'il ne cesse pas de bien vivre, il loue Dieu continuellement. Ta louange ne cesse que lorsque tu te détournes de la justice et de ce qui plaît à Dieu. Car si tu ne te détournes jamais de la vie vertueuse, ta bouche est muette, mais ta vie est une acclamation et Dieu prête l'oreille au chant de ton cœur. Comme nos oreilles entendent nos voix, c'est ainsi que Dieu entend nos pensées. »

    Saint Augustin (354-430), Homélie sur le Psaume 148 (Trad. source)

  • Schubert : Ave Maria - Andra Bocelli

  • 13 août : Méditation

    « Il est un joyau dont la Sainte Vierge se plaît à parer ses fidèles enfants : c'est l'humilité.
    Là où vous avez eu la joie de contempler les charmes de l'humilité évangélique, là, je n'en puis douter, il vous a été donné de connaître un serviteur authentique de la Très Sainte Vierge.
    Là où la Mère de Dieu n'est pas honorée avec amour, ce n'est pas à tort que vous redouterez de découvrir, plus ou moins établi, le règne de l'orgueil.
    L'humilité m'apparaît comme la fleur spécifique de la dévotion à Marie. Elle se développe et fleurit dans la mesure où cette dévotion est cultivée.
    Elle est le don de Marie à ses fidèles enfants. Et c'est vraiment un don royal.
    Je dis un don royal d'une valeur à part, pour cette raison d'abord que l'humilité préserve celui qui le possède du premier et du plus grand de tous les maux.
    On n'en sera jamais assez persuadé : l'orgueil est en effet, dans l'ordre surnaturel, le mal le plus à redouter, parce qu'il est l'obstacle le plus réfractaire à l'action de Dieu en nous...
    J'ajoute de plus que l'humilité dont Marie enrichit ses serviteurs est vraiment un don royal, parce que cette vertu, qu'on a si bien dénommée la mère et la gardienne de toutes les autres vertus, est, dans l'ordre de la grâce, l'origine de toutes les fortunes surnaturelles et le secret de toutes les élévations dont les privilégiés de Dieu sont l'objet.
    L'humilité orne l'âme d'une parure tellement séduisante qu'elle attire irrésistiblement l'Eternel vers celui qui s'en trouve paré. Lui, le Très-Haut, qui n'a besoin de personne, il fait ses délices de vivre avec les humbles et de les exalter selon le degré même de leur humilité. Il est le Dieu des petits !
    Notre-Dame proclame elle-même au moment où elle devient Mère du Sauveur : "Le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses parce qu'il a regardé l'humilité de sa servante"...
    L'humilité fut le premier trésor de la Vierge. Elle en fait part dans une large mesure à tous ceux qui se distinguent par une ardente dévotion à son égard. »

    Chanoine Marie-Eugène Henry, chapelain de Paray-le-Monial, Bienheureux les serviteurs de la T.S. Vierge, Imprimerie Nouvelle, Paray-le-Monial, 1931.

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  • 13 août : Sanctoral

    13 août : Comme au calendrier traditionnel

    Mémoire des Saints Hippolyte et Cassien, martyrs


    Deux lignes sur les Saints Hippolyte, Concordia et compagnons, martyrs († v.235)

    Et en France, en certains diocèses :

    Sainte Radegonde, Reine, veuve


    Vie de Sainte Radegonde, Reine de France et Abbesse (519-587)

    Elle fut une Reine des Francs, quatrième épouse du Roi Clotaire Ier, puis la fondatrice du monastère Sainte-Croix de Poitiers. Elle fut déclarée Sainte peu de temps après sa mort.

    Ce 13 août, le diocèse de Poitiers fête sainte Radegonde

  • Angélus de ce dimanche 12 août à Castelgandolfo

    Ce dimanche, Benoît XVI a appelé les catholiques à se montrer solidaires des victimes des intempéries qui ont frappé l’Asie, en particulier les Philippines et la Chine. Il a par ailleurs lancé un appel en faveur des populations du Nord-ouest de l’Iran, secoué samedi par un violent séisme (cf. informations sur Radio Vatican).
    Il y avait des centaines de personnes dans la cour intérieure de la résidence d’été. Benoît XVI les a invitées à s’unir à ses prières pour ceux qui ont perdu la vie et pour tous ceux qui ont été touchés par ces catastrophes dévastatrices.
    Ma pensée, a-t-il dit, va en ce moment aux populations asiatiques, en particulier des Philippines et de République populaire de Chine, durement frappées par de fortes pluies. Le Pape pense aussi aux habitants du Nord-ouest de l’Iran, victimes d’un violent tremblement de terre. Ces évènements ont fait de nombreux morts et blessés, des milliers de déplacés et causé des dégâts considérables. Notre solidarité et notre soutien - a-t-il ajouté - doivent aller à nos frères dans la détresse.

    Avant la prière de l’Angélus, le Pape avait affirmé que ceux qui doutent de la divinité de Jésus s’opposent à l’œuvre de Dieu. Commentant le sixième chapitre de l’Evangile selon Saint Jean, Benoît XVI a expliqué que dans la pensée juive, le pain du ciel qui nourrit Israël, c’est la Loi, la Parole de Dieu. Le peuple hébreu, qui avait reçu la Torah, pensait que ce qui le distinguait des autres peuples de la terre c’était la possibilité de connaître la volonté de Dieu et de suivre le droit chemin. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus affirme qu’il est lui-même la nourriture qui donne la vie éternelle, la Parole de Dieu incarnée. Grâce à lui, l’homme peut se nourrir de la volonté de Dieu qui oriente et soutient son existence.

    Acclamé par les fidèles, Benoît XVI s’est exprimé en plusieurs langues dont le français :
    « L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que Jésus est le pain de vie descendu du ciel. Mangé avec foi, ce pain transforme nos existences et nous pousse au partage avec nos frères et nos sœurs qui ont faim de nourriture matérielle et spirituelle et surtout d’amour et d’espérance. Que la Vierge Marie, vous aide à centrer toujours vos vies sur son Fils Jésus, présence parmi nous de l’amour de Dieu, notre Père ! »

    Mais comment croire à un pain qui défie la mort ? Citant Saint Augustin, le Pape a souligné que si les Juifs qui écoutent Jésus ne le comprennent pas c’est « parce que le pain de l’homme intérieur exige qu’on ait faim ». Nous devons alors nous demander si nous avons faim de la parole de Dieu, faim de connaître le sens authentique de la vie. Pour croire en Jésus, il faut être attiré par Dieu le Père et l’écouter. Nous pouvons alors trouver le chemin de la vie, de la justice, de la vérité et de l’amour.

    Source : Radio Vatican.

  • 12 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Personne ne peut venir à moi, dit Jésus, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire" (Jn 6,44). Magnifique éloge de la grâce ! Nul ne vient s'il n'est attiré. Ne va pas t'imaginer que tu es attiré malgré toi, l'âme est attirée aussi par l'amour.
    C'est peu que tu sois attiré par ta volonté, tu l'es encore par la volupté. Que veut dire : "être attiré par la volupté" ? "Mets tes délices dans le Seigneur, et il t'accordera les demandes de ton coeur" (Ps 36,4). Il existe une volupté du coeur pour celui qui goûte la douceur de ce pain du ciel. Or, si le poète Virgile a pu dire : "Chacun est attiré par la volupté", non par la nécessité, mais par la volupté, non par obligation, mais par délectation, combien plus fortement devons-nous dire, nous, qu'est attiré vers le Christ l'homme qui trouve ses délices dans la Vérité, qui trouve ses délices dans la Béatitude, qui trouve ses délices dans la Justice, qui trouve ses délices dans la Vie éternelle, car tout cela, c'est le Christ !
    Donne-moi quelqu'un qui aime, et il sentira la vérité de ce que je dis. Donne-moi un homme tourmenté par le désir, donne-moi un homme passionné, donne-moi un homme en marche dans ce désert et qui a soif, qui soupire après la source de l'éternelle patrie, donne-moi un tel homme, il saura ce que je veux dire. »

    Saint Augustin (354-430), Homélies sur l'Evangile de Saint Jean, 26, 2-4 (Trad. Berrouard, Bibliothèque augustinienne 72, DDB, Paris, 1977).

  • Ave Maria - Verbum Panis (version italienne)

    Compositeurs: Balduzzi/Gaborit

    Traduction française :

    Ave Maria, Ave
    Ave Maria, Ave

    1 - Femme de la terre
    et mère du mystère
    Ora pro nobis
    Femme du silence
    et mère d'espérance
    Ora pro nobis

    Femme sans frontière
    et mère qui libère
    Ora pro nobis
    Femme au cœur limpide
    et mère qui nous guide
    Ora pro nobis

    Ave Maria, Ave
    Ave Maria, Ave

    2 - Femme forteresse
    et mère de tendresse
    Ora pro nobis
    Femme sans histoire
    et mère de mémoire
    Ora pro nobis

    Femme de courage
    et mère du partage
    Ora pro nobis
    Femme de lumière
    de l'amour tu es mère
    Ora pro nobis

    Ave Maria, Ave
    Ave Maria, Ave

  • 12 août : Méditation

    « La Communion des saints est l'un des caractères les plus frappants de la divinité de la religion catholique ; en vertu de cette sublime association, toute richesse spirituelle appartient en commun à tous les fidèles, et nul n'a le droit d'en réclamer une part à lui seul. Les mérites et les satisfactions de Notre-Seigneur, les joies et les douleurs de Marie, la patience des martyrs, la persévérance des confesseurs et la pureté des vierges, tous ces trésors appartiennent à chacun de nous. De même que le sang, dans sa circulation, part du coeur et y revient en parcourant le corps tout entier, ainsi en est-il de l'Église. Le ciel, le purgatoire et la terre ne forment qu'un seul Corps (*). Nous échangeons nos mérites, nous faisons circuler nos prières, nous nous communiquons nos joies, nous partageons nos douleurs ; enfin, nous usons des satisfactions les uns des autres, selon qu'elles s'offrent à nos besoins.
    [...]
    Orlandini rapporte du Père Lefèvre qu'il embrassait dans le sein de sa charité le genre humain tout entier, sans exception, et qu'il était sans cesse occupé à plaider auprès de Dieu la cause de chacun. Plus un homme était enfoncé dans le vice et souillé de crimes, plus il s'enflammait de compassion pour lui. Et afin de mettre plus de ferveur dans ses prières, il excitait et élevait ses pensées par les réflexions les plus profondes. Quand il priait pour quelqu'un, il se le représentait comme racheté par le précieux Sang de Jésus-Christ, comme l'héritier de Jésus-Christ, de sorte qu'il réveillait sa charité et son zèle par l'image vivante de sa dignité, et en même temps il offrait à Dieu les mérites de Jésus-Christ et des saints avec les sentiments les plus vifs de foi et de charité. Enfin, cette simple pratique, suivie avec persévérance, l'avait amené à concevoir de tout le monde une haute opinion. Sainte Catherine de Sienne rapporte que Dieu lui dit dans une révélation : "Vous devez avec la plus grande sollicitude m'offrir des prières pour toutes les créatures douées de raison, et pour le Corps mystique de votre sainte mère l'Église, et pour toutes les âmes que je vous ai confiées, afin que vous les aimiez avec une affection toute spéciale." »

    (*) : L’Église triomphante, l’Église souffrante et l’Église militante.

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Tout pour Jésus ou Voies faciles de l'Amour divin (ch. IV, V), Nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Ambroise Bray, 1855.

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  • 12 août : 19ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel :

    11ème Dimanche après la Pentecôte


    (On ne fait rien cette année de Ste Claire, vierge)

  • Les J.O. de Londres s'achèvent ce dimanche : un instant de grâce à garder en mémoire...

    L'éthiopienne Meseret Defar, qui vient de remporter le 5000 m., sort de son maillot une image de la Sainte Vierge à l'Enfant Jésus, prie en la regardant longuement, et l'embrasse en pleurant... Merci, Sainte Mère, d'avoir offert au monde entier cette belle image de foi et de vénération d'une athlète en action de grâces...

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    Puissent ces photos, retransmises par toutes les télévisions du monde, demeurer longtemps dans nos cœurs, témoignages tellement parlants d'une foi vécue et montrée sans honte...

    Images qui ne doivent pas nous faire oublier la situation de ce pays où certaines régions sont encore le lieu de luttes inter-religieuses parfois très violentes... Puissent nos prières accompagner celles de Meseret Defar, pour que "vienne le règne du Père" et "cette paix que seul son Fils peut nous donner"...

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  • 11 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le mot "foi" est unique en tant que vocable, mais il a une double signification. Il y a en effet un aspect de la foi qui se rapporte aux dogmes ; il s’agit de l'assentiment sur telle vérité donnée. Cet aspect de la foi est profitable à l'âme, selon la parole du Seigneur : "Celui qui écoute mes paroles et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle" (Jn 5,24)...
    Mais il y a un second aspect de la foi : c'est la foi qui nous est donnée par le Christ comme un charisme, gracieusement, comme un don spirituel. "A l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de science selon le même Esprit, à un autre la foi dans le même Esprit, à un autre le charisme de guérir" (1Co 12,8-9). Cette foi qui nous est donnée comme une grâce par l'Esprit Saint n'est donc pas seulement la foi dogmatique, mais elle a la puissance de réaliser ce qui dépasse les forces humaines. Celui qui possède cette foi dira à cette montagne : "Déplace-toi d'ici à là, et elle se déplacera". Car lorsque quelqu'un prononce cette parole avec foi, "en croyant qu'elle va s'accomplir, et sans hésitation intérieure" (Mc 11,23), alors il reçoit la grâce de sa réalisation. C'est de cette foi qu'il est dit : "Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde". En effet, la graine de moutarde est toute petite mais elle recèle une énergie de feu ; semence minuscule, elle se développe au point d'étendre de longues branches et de pouvoir même abriter les oiseaux (Mt 13,32). De même la foi accomplit dans une âme les plus grands exploits en un clin d’oeil.
    Quand elle est éclairée par la foi, l’âme représente Dieu et le contemple autant qu’il est possible. Elle embrasse les limites de l’univers et, avant la fin du temps, elle voit déjà le jugement et l’accomplissement des promesses. »

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Catéchèse baptismale 5, 10-11 ; PG 33, 518-519 (trad. Orval rev ; cf Bréviaire).

  • 11 août : Méditation

    Erreur Providentielle

    « Voici ce qu'a raconté Mgr de Ségur : "Un curé fut appelé chez une malade à l'agonie, et après s'être soigneusement enquis du nom de la malade, de la rue où elle habitait, du numéro et de l'étage, il emporta tout de suite le Très Saint-Sacrement. Dans la maison où il se rendit personne ne connaissait le nom indiqué ; mais il apprit qu'il y avait là aussi, à tel appartement, une malade ; il monta ; mais à peine eut-il ouvert la porte qu'un homme se précipita sur lui avec des cris sauvages et le somma de s'en aller.
    Le prêtre, par la porte ouverte à ce moment, vit dans le coin de la chambre, une malade dans son lit et entendit son appel déchirant : "Monsieur l'Abbé, ne m'abandonnez pas ; je ne veux pas mourir sans confession ! - Je suis libre-penseur, s'écria l'homme, en repoussant le ministre de Dieu, vous ne passerez pas : allez-vous-en ! - Eh bien ! reprit le prêtre, au nom de la liberté de pensée, je reste et j'entrerai."
    Déconcerté par cette attitude courageuse, le mari se retira et la pauvre femme, demeurée seule avec le prêtre, lui raconta que depuis dix ans son mari l'empêchait de recevoir les sacrements. "Mais, ajouta-t-elle, je n'ai jamais omis un seul jour de dire un Ave Maria pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans confession, et je vois que le Bon Dieu m'a exaucée. - Je m'étonne, répondit le prêtre que vous ayez pu m'envoyer quelqu'un me chercher. - Mais je ne vous ai envoyé personne, reprit la pauvre moribonde : mon mari fait bonne garde, hélas ! autour de moi. - Je suis pourtant bien ici au numéro 70. - Non, mon Père, vous êtes au 30." On avait la clef du mystère. Le curé s'était providentiellement trompé et se rendit de là chez l'autre malade qui l'avait fait demander. »

    Chanoine Marie-Eugène Henry, chapelain de Paray-le-Monial, Tu honoreras ta Mère... Ta douce Mère du Ciel (ch. X), Editions Alsatia, Paray-le-Monial, 1940.

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  • 11 août : Sanctoral

    11 août : Sainte Claire d'Assise, vierge et fondatrice (1194-1253)
    (fêtée demain au calendrier traditionnel)

    Sainte Philomène, vierge et martyre († Ier s.)

    Je vous salue, ô innocente Philomène qui, par l'amour de Jésus, avez conservé dans tout son éclat le lis de la virginité. Je vous salue, ô illustre Philomène, qui avez répandu si courageusement votre sang pour Jésus-Christ.
    Je bénis le Seigneur pour toutes les grâces qu'Il vous a accordées pendant votre vie, et tout spécialement à l'heure de votre mort. Je Le loue et Le glorifie pour l'honneur et la puissance avec lesquels Il vous a couronnée, et je vous supplie d'obtenir pour moi auprès de Dieu les grâces que je demande par votre intercession.
    Sainte Philomène, fille bien-aimée de Jésus et de Marie, priez pour nous qui avons recours à vous. Ainsi soit-il.
    Sainte Philomène, priez pour nous !
    (Revue Magnificat consacrée à Sainte Philomène)

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    Tableau de Ste Philomène, église Notre-Dame des Vertus, Ligny-en-Barrois (Meuse)

    Notre page dédiée à Sainte Philomène

     

    Au calendrier traditionnel : De la Ste Vierge au samedi

    Mémoire de Saint Tiburce († 286) et Sainte Suzanne, vierge († 295), martyrs

  • 10 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Notre Seigneur Jésus Christ a dit à tous, à plusieurs reprises et en donnant diverses preuves : "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il se renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive" ; et encore : "Celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qu'il a ne peut être mon disciple". Il nous paraît donc exiger le renoncement le plus complet... "Où est ton trésor, dit-il ailleurs, là est ton coeur" (Mt 6,21). Si donc nous nous réservons des biens terrestres ou quelque provision périssable, notre esprit y demeure enlisé comme dans de la boue. Il est alors inévitable que notre âme soit incapable de contempler Dieu, et devienne insensible aux désirs des splendeurs du ciel et des biens qui nous sont promis. Nous ne pourrons obtenir ces biens que si nous les demandons sans cesse, avec un ardent désir qui, du reste, nous rendra léger l'effort pour les atteindre.
    Se renoncer, c'est donc délier les liens qui nous attachent à cette vie terrestre et passagère, se libérer des contingences humaines, afin d'être plus à même de marcher dans la voie qui conduit à Dieu. C'est se libérer des entraves afin de posséder et user de biens qui sont "beaucoup plus précieux que l'or et que l'argent" (Ps 18,11). Et pour tout dire, se renoncer, c'est transporter le coeur humain dans la vie du ciel, en sorte qu'on puisse dire : "Notre patrie est dans les cieux" (Ph 3,20). Et surtout, c'est commencer à devenir semblable au Christ, qui pour nous s'est fait pauvre, de riche qu'il était (2Co 8,9). Nous devons lui ressembler si nous voulons vivre conformément à l'Évangile. »

    Saint Basile (v.330-379), Grandes Règles monastiques, Question 8 (trad. Brésard, 2000 ans C, et Lèbe, Maredsous).