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glorieux

  • Prière à Saint Joseph

    « Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'oeuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen. »

    St Pie X, Prière au glorieux Saint Joseph, modèle des travailleurs, 23 novembre 1906.

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  • Prière de Saint Pie X au glorieux Saint Joseph, modèle des travailleurs

    « Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l’œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen. »

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    Georges de La Tour (1593-1652), Saint Joseph charpentier
    Musée du Louvre, Paris

  • Prières à Saint Joseph

    Prière de Saint Pie X
    au Glorieux Saint Joseph modèle des travailleurs
     
    Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu.
    Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph !
    Telle sera ma devise à la vie à la mort.
    Amen.
     
    Prière à Saint Joseph artisan
    composée et indulgenciée par Pie XII
    (11 mars 1958)
     
    Ô glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les chrétiens, mais spécialement à nous, l'exemple d'une vie parfaite dans le travail constant et dans l'admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d'être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.
    Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l'égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés.
    Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.
    Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n'éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le ciel, durant les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il.
     
    Ces 2 prières peuvent être téléchargées au format pdf ICI.

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  • Méditation : le chapelet

    « Récite ton chapelet, dit Dieu,

    Cette prière-là, je te le dis
    est un rayon de l’Évangile :
    on ne me le changera pas.

    Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,
    c'est qu'il est simple et qu'il est humble.
    Comme fut mon Fils.
    Comme fut sa Mère.

    Va, mon fils, dis ton chapelet de ton mieux.
    Il ne t'empêchera jamais de suivre la sainte liturgie que j'ai donné à mon Église,
    qui est le plus belle des prières, la plus grande,
    quand elle est faite d'un cœur simple,
    et qu'elle ne veut que ma louange,
    c'est à dire l'Eucharistie.

    Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés
    toute la compagnie rassemblée en l’Évangile :
    la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études,
    le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,
    la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,
    tous les éclopés que leur foi a sauvés,
    et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
    qui découvrent mon Fils et sa Mère...

    Récite ton chapelet, dit Dieu,
    et ne crains surtout pas les ritournelles,
    car je vous connais bien,
    vous avez souvent la tête creuse,
    et la pensée qui tourne à vide.

    Mais si vous voulez que je vous accorde de moudre le bon grain de l'Esprit,
    vous devez vous prendre en patience vous-même,
    comme je le fais,
    il faut que votre prière du chapelet, tourne, tourne et retourne,
    comme font entre vos doigts les grains du chapelet.

    Et quand je le voudrai, je vous l'assure,
    vous recevrez la bonne nourriture,
    qui affermit le cœur et rassure l'âme.

    Allons, allons dit Dieu, récitez votre chapelet
    et gardez l'esprit en paix.

    Cette prière-la, je te le dis,
    est un rayon de l’Évangile,
    à travers les mystères joyeux,
    les mystères douloureux,
    les mystères glorieux,

    Cette prière-la, est un rayon de l’Évangile,
    on ne me la changera jamais, dit Dieu. »

    Charles Péguy (1873-1914).

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  • Un mois avec Marie - Vingt-quatrième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-QUATRIÈME JOUR
    Le saint Rosaire

    A Lourdes, l'Immaculée s'était montrée à Bernadette avec un chapelet dans les mains. Comme si elle ne pouvait s'en dessaisir, elle le porte encore suspendu à son bras lorsqu'elle apparaît à Fatima. Elle sourit aux trois petits Voyants, qui récitent le chapelet chaque jour et leur recommande la fidélité à cette pieuse coutume, dont ils se feront les apôtres en famille.
    Dans toutes ses visites, la Vierge rappelle la prière chère à son Cœur, avec une particulière insistance ; elle prend la peine d'enseigner elle-même à ses petits Amis à la bien dire. Aussi n'est-il point permis de douter de sa divine importance et de son efficacité.
    Comment pourrions-nous, en effet, saluer plus glorieusement Marie, qu'en lui adressant les paroles de l'Ange au jour de l'Annonciation et celles d'Élisabeth à Hébron ? Elles célèbrent à la fois ses deux merveilleux privilèges « d'Immaculée ».
    « Ave Maria, gratia plena... Je vous salue Marie, pleine de grâces... » et de « Mère de Dieu » :
    « et benedictus fructus ventris tui... et le fruit de vos entrailles est béni. »
    Chaque fois que nous redisons l'Ave Maria, nous ravivons, pour ainsi dire, l'éclat des plus belles étoiles brillant au front de Notre-Dame. Très justement l'on s'est plu à nommer parfois le chapelet : la couronne de Marie. Ne peut-on dire que le Rosaire, plus complet avec ses quinze mystères, est son Évangile : « l’Évangile de la Très Sainte Vierge » ? Avec lui, sa vie entière et celle de son divin Fils s'offrent à notre pieuse contemplation. Ce sont d'abord les saintes allégresses de l'avènement et de l'enfance du Sauveur. Nazareth : divin parterre où fleurit la royale Tige de Jessé. — Hébron : demeure de l'amitié, qui reçoit les prémices d'un rayonnement sanctificateur. — Bethléem : (maison du pain) offrant à l'humanité dans l'attente, l'Emmanuel : « Dieu avec nous ». — Jérusalem : ville des sacrifices, ensoleillée d'abord par l'heureuse rencontre d'Anne et de Siméon, mais bientôt assombrie par le dard à la pointe acérée qui s'enfoncera toujours plus dans le Cœur maternel de Marie.
    Les douleurs de Jésus et de sa Mère se présentent ensuite. Le Christ n'est plus un homme, c'est un ver de terre : « Où le frapperai-je encore », dit le Seigneur, « il n'y a plus de place. De la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, il n'est rien qui ne soit en lambeaux. »
    Tout en Jésus saigne. Marie ne saigne pas. C'est le Stabat non sanglant. C'est son âme qui est blessée, pénétrée, transpercée par le glaive. Elle est traversée de part en part, en haut, en bas, partout, de toutes manières et de tous côtés. « Tuam ipsius animam pertransibit gladius. » Elle est submergée dans les eaux de la tribulation : « O quot undis lacrymarum !... ».
    Enfin le ciel s'irradie des joies triomphales de la Résurrection et de l'Ascension de Notre-Seigneur. Totalement oublieuse d'elle-même, la Vierge-Mère exulte malgré la séparation qui s'impose car la gloire de son divin Fils lui est tout. Dans le silence et la retraite, elle vit son grand Amour, attisé par l'Esprit-Saint. Sa flamme la consume et, brisant ses liens, permet l'envol suprême. Au-dessus des Anges et des Saints, Marie règne à jamais à la droite du Roi Jésus.
    « Je suis Notre-Dame du Rosaire ! », venait-elle de déclarer le 13 octobre 1917, lorsqu'elle présenta à Fatima, sous forme de tableaux vivants, cette triple série de Mystères comme une solennelle promulgation des immortelles encycliques de Sa Sainteté Léon XIII sur le saint Rosaire.
    Depuis sa révélation à saint Dominique par la Vierge bénie, plus de 50 Papes ont élevé la voix en sa faveur. Et Pie X, de sainte mémoire, semblait présager le message de Fatima lorsqu'il écrivait dans son testament :
    « Le Rosaire est de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, et celle qui touche le plus le Cœur de la Mère de Dieu. Et si vous voulez que la paix règne dans vos foyers, récitez-y le chapelet en famille. »

    PRIÈRE

    Ô Reine du Rosaire, douce Vierge Marie qui avez daigné apparaître sur la terre portugaise, et qui avez apporté la paix intérieure et extérieure à ce pays si troublé, nous vous en supplions, veillez sur notre chère Patrie, assurez son relèvement moral et spirituel. Ramenez aussi la paix sur toute la terre, afin que tous les peuples, et la France en particulier, se plaisent à vous appeler leur Reine et la Reine de la Paix. Ainsi soit-il.

    Notre-Dame du Rosaire de Fatima,
    priez pour nous.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation : le Rosaire

    « Le Rosaire nous aide à pénétrer les ineffables grandeurs de l'Incarnation, de la Passion et de la gloire de Jésus. Qui, mieux que Marie, a compris et vécu ces mystères ? Qui, mieux qu'elle peut nous en donner l'intelligence ? Si nous pouvions vraiment nous mettre en contact avec Marie, pendant la récitation du Rosaire, pour l'accompagner dans les diverses étapes de sa vie, nous pourrions recueillir quelque chose des sentiments de son Cœur dans le déroulement des grands mystères dont elle fut témoin et souvent même la protagoniste, et notre âme en serait merveilleusement nourrie. De cette manière, le Rosaire se transformerait en une méditation, je dirais presque : une contemplation, sous la conduite de Marie. Tel est justement ce que veut la Sainte Vierge, et non un certain nombre de Rosaires récités du bout des lèvres, tandis que la pensée divague de mille manières ! Les Ave répétés sans cesse, doivent exprimer l'attitude de l'âme qui s'efforce de s'élever vers Marie, de s'élancer vers elle pour être prise par elle et introduite dans la compréhension des mystères divins. "Ave Maria !" disent les lèvres, et le cœur murmure : Enseignez-moi, ô Marie, à connaître et aimer comme Jésus, comme Vous l'avez connu et aimé.

    Réciter le Rosaire de cette façon, demande le recueillement. Avant de commencer, dit Sainte Thérèse de Jésus, l'âme se demande à qui elle va parler et qui elle est, pour mieux savoir comment se comporter (cf. Château XXIV). La Sainte rit finement des personnes "tellement avides de réciter et de dire des prières vocales qu'elles ressemblent à celui qui, s'étant fixé la tâche d'en réciter tous les jours un nombre déterminé, se hâte de les achever promptement" (ib. XXXIII). Le Rosaire récité de cette manière ne peut alimenter la vie intérieure ; l'âme en recueille peu de fruit, et la Sainte Vierge peu de gloire. Récité, au contraire, dans un véritable esprit de dévotion, le Rosaire devient un moyen très efficace pour cultiver la piété mariale, pour pénétrer dans l'intimité de Notre-Dame et celle de son divin Fils. »

    « Ô Marie, puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous détenez le pouvoir de changer les cœurs, prenez donc mon cœur et transformez-le. Sanctifiez-moi, faites de moi votre digne fils. (S. Alphonse) »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome II (07/10), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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  • Méditation : Rosaire et sainteté

    "Le rosaire est une chaîne de prières qui t'associera à elle"

    « Pour devenir un saint, imite les petits enfants. Ils ne connaissent aucune théorie, mais ils se contentent de regarder leur mère et de faire comme elle : tu deviendras un saint.

    Le rosaire est une chaîne de prières qui t'associera à elle. C'est aussi le film qui te rappellera toutes les étapes du chemin de l'espérance qu'elle a parcouru : sa tendresse à Bethléem, son tourment durant la fuite en Égypte, le silence et le labeur de l'atelier de Nazareth, sa ferveur au temple, son émotion devant la prédication de son fils, de saint Jean ; en bref, l'histoire de deux vies qui n'en sont qu'une, car le Seigneur a vécu en elle, et elle en lui.

    Ne néglige pas le rosaire que ta mère, Marie, t'a confié en te recommandant de vivre comme elle, avec elle, par elle et en elle. »

    Cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan (1928-2002), Sur le chemin de l'espérance (Ch. 35 - Notre Mère Marie), Le Sarment / Fayard, 1991. (notules 918 et 922)

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  • Méditation : le Rosaire

    « Si Marie désire tant la prière du rosaire, c'est que nous ne pouvons pas Lui faire de plus grand plaisir que de réciter l'Ave Maria, la salutation du Père céleste. Cela Lui rappelle Sa sublime vocation de Mère du Fils de Dieu et de Mère du genre humain tout entier. Chaque fois que Ses enfants Lui adressent cette salutation, ils le Lui rappellent : et Marie peut implorer Jésus pour qu'Il fasse descendre sur ces enfants des trésors infinis de grâces. Pauvre affligé ! ne sens-tu pas encore à quel point le regard maternel de Marie se porte sur toi plein d'amour, mais plein d'attente aussi ? Ne résiste pas plus longtemps au désir ardent de ta Mère céleste, qui veut être pleinement ta Mère ; qui, par ces épreuves, ces souffrances t'a choisi et veut te rendre heureux pour le temps et l'éternité ! Dis-Lui un "Oui" total ! Fais triompher dans ton cœur Son Cœur immaculé, car Elle veut te conduire à Jésus et faire de toi un tabernacle vivant, pour que Jésus y habite et te donne Sa paix. Tel est le triomphe de Son Cœur dans ton cœur ! C'est alors seulement que tu seras capable de croire à Sa victoire sur Satan. Car Jésus, qui, comme Dieu, peut tout, veut Se servir de toi pour que les hommes reconnaissent l’Épouse immaculée de l'Esprit-Saint comme leur Mère, selon le plan admirable de Dieu, comme la Mère du genre humain aussi, pour que par Elle les hommes soient conduits à Dieu. »

    La Révélation de l'Amour Divin (14 juin 1961, p.113), d'après les notes de Maria Graf-Suter (1906-1964), Éditions Miriam, 1975.

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    Enseignements pontificaux sur le Saint Rosaire
    Notre page dédiée au Rosaire

    « J'aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... Je sens que je le dis si mal, j'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma Mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente.
    Quelquefois lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au Bon Dieu, je récite très lentement un "Notre Père" et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois... »

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, extrait du Manuscrit C (25v°), in "Œuvres complètes", Cerf/DDB, Paris, 1996.

  • Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph, modèle des travailleurs

    « Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'oeuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Ainsi soit-il. »

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