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  • Message pour la Journée Mondiale des Missions 2015

    L'église catholique célèbre chaque année une semaine missionnaire mondiale.

    C'est le Pape Pie XI qui a créé la Journée missionnaire mondiale en 1926, afin de célébrer "la catholicité et la solidarité universelle". Il reprend alors l'intuition initiale de Pauline Jaricot (1799-1862) dont le slogan de collecte était : "de la part de tous, selon les possibilités ; à tous, selon les nécessités !".

    La journée missionnaire mondiale est fixée chaque année l’avant dernier dimanche du mois d’octobre, donc le dimanche 18 octobre pour cette année 2015.

    En France, depuis plus d’une trentaine d’années, cette "journée" est devenue "semaine" pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine autour de multiples activités.

    Texte intégral ci-dessous.

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  • Regina Caeli du dimanche 24 mai 2015

    Le Saint-Père a exprimé dimanche sa vive préoccupation à propos du sort des nombreux réfugiés dans le Golfe du Bengale et la mer d’Andaman, en Asie du sud-est. A l’occasion de la prière du Regina Coeli, devant les fidèles rassemblés à midi sur la place Saint-Pierre, le Pape a félicité les pays qui se sont déclarés disponibles à accueillir ces personnes confrontées à de graves souffrances et à de nombreux dangers. Il « encourage la communauté internationale à leur offrir l’assistance humanitaire dont ils ont besoin ».

    Selon l’AFP, plus de 3.500 migrants, des bangladais fuyant la pauvreté et des Rohingyas musulmans persécutés en Birmanie, sont arrivés ces derniers jours en Malaisie, en Indonésie et en Thaïlande. Cet exode a pris une tournure catastrophique depuis le début du mois de mai. Des milliers de personnes ont été abandonnées en mer par les trafiquants et en un premier temps, certains bateaux ont été refoulés vers le large par les pays de la région. Depuis, les gouvernements ont assoupli leur position.

    Le Souverain Pontife par ailleurs profité de la prière mariale pour évoquer la béatification, samedi, de Mgr Oscar Romero, archevêque de San Salvador, tué pendant qu’il célébrait l’Eucharistie. « Ce pasteur qui, à l’exemple de Jésus, a choisi d’être au milieu de son peuple, surtout des plus pauvres et des opprimés, est mort en martyr. » Toujours samedi, une autre béatification s’est déroulée au Kenya, celle d’une missionnaire italienne, sœur Irène Stefani, « qui a servi les Kenyans avec joie, miséricorde et compassion ». Le Pape François a souhaité que « l’exemple héroïque de ces deux nouveaux bienheureux suscite en chacun de nous le désir de témoigner l’Evangile avec courage et abnégation ».

    Avant la prière mariale, le Pape avait expliqué le sens profond de la Pentecôte : « c’est le baptême de l’Eglise qui commence son chemin dans l’histoire, guidée par la force du Saint-Esprit. La porte du Cénacle qui était restée fermée pendant cinquante jours est ouverte : le courage succède à la peur, la fermeture cède la place à l’annonce et les doutes sont dissipés par la foi pleine d’amour. »

    Le Saint-Père a rappelé que « la première communauté chrétienne qui était restée repliée sur elle-même commence, à ce moment-là, à parler aux foules. L’Eglise naît donc universelle, une mais catholique, avec une identité précise mais ouverte, et elle embrasse le monde entier sans exclure personne. » « La Pentecôte, a insisté le Pape, c’est le début d’une nouvelle saison faite de témoignage et de fraternité. La langue de l’Évangile franchit les frontières établies par les hommes. Aujourd’hui comme alors, le Saint-Esprit souffle sans cesse sur l’Église et sur chacun de nous pour que nous sortions de nos médiocrités et de nos fermetures pour communiquer au monde entier l’amour miséricordieux du Seigneur. C’est notre mission ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe de Pentecôte célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

     

    Livret de la célébration

    Homélie - Texte intégral

    « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie… Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20, 21.22), nous dit Jésus. L’effusion qui a eu lieu le soir de la Résurrection se répète le jour de Pentecôte, renforcée par d’extraordinaires manifestations extérieures. Le soir de Pâques, Jésus apparaît aux Apôtre et souffle sur eux son Esprit (cf. Jn 20, 22) ; le matin de la Pentecôte, l’effusion se produit de façon retentissante, comme un vent qui s’abat avec impétuosité sur la maison et fait irruption dans les esprits et dans les cœurs des Apôtres. En conséquent, ils reçoivent une énergie telle qu’elle les pousse à annoncer en différentes langues l’évènement de la Résurrection du Christ : « Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues » (Ac 2, 4). Avec eux se trouvait Marie, la Mère de Jésus, la première disciple, et ici Mère de l’Église naissante. De sa paix, de son sourire, de sa maternité, elle accompagnait la joie de la jeune Épouse, l’Église de Jésus.

    La Parole de Dieu, spécialement celle d’aujourd’hui, nous dit que l’Esprit agit, dans les personnes et dans les communautés qui en sont remplies, il les rend capables de recipere Deum, capax Dei”, disent les Pères de l’Église. Et que fait l’Esprit Saint par cette nouvelle capacité qu’il nous donne ?  Il conduit dans la vérité tout entière (Jn 16, 13), renouvelle la face de la terre (Ps 103) et donne ses fruits (Ga 5, 22-23). Il conduit, il renouvelle et il fructifie.

    Dans l’Évangile, Jésus promet à ses disciples que, lorsqu’il sera retourné au Père, il enverra l’Esprit Saint qui les « conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 13). Il l’appelle vraiment « Esprit de vérité » et il leur explique que son action sera celle de les introduire toujours plus dans la compréhension de ce que Lui, le Messie, a dit et a fait, en particulier de sa mort et résurrection. Aux Apôtres, incapables de supporter le scandale de la passion de leur Maître, l’Esprit donnera une nouvelle clé de lecture pour les introduire dans la vérité et dans la beauté de l’événement du salut. Ces hommes, d’abord effrayés et bloqués, enfermés dans le Cénacle pour éviter les répercussions du vendredi saint, n’auront plus honte d’être disciples du Christ, ils ne craindront plus devant les tribunaux humains. Grâce à l’Esprit Saint dont ils sont remplis, ils comprennent « la vérité tout entière », c’est-à-dire que la mort de Jésus n’est pas sa défaite, mais l’expression extrême de l’amour de Dieu ; amour qui, dans la Résurrection, vainc la mort et exalte Jésus comme le Vivant, le Seigneur, le Rédempteur de l’homme, le Seigneur de l’histoire et du monde. Et cette réalité, dont ils sont témoins, devient la Bonne Nouvelle à annoncer à tous.

    Ensuite, l’Esprit Saint renouvelle – guide et renouvelle – renouvelle la face de la terre. Le Psaume dit : « Tu envoies ton souffle… et tu renouvelles la face de la terre » (Ps 103, 30). Le récit des Actes des Apôtres sur la naissance de l’Église trouve une correspondance significative dans ce Psaume, qui est une grande louange au Dieu Créateur. L’Esprit Saint que le Christ a envoyé du Père, et l’Esprit créateur qui a donné la vie à toute chose, sont un seul et le même. C’est pourquoi le respect du créé est une exigence de notre foi : le “jardin” dans lequel nous vivons ne nous est pas confié pour que nous l’exploitions mais pour que nous le cultivions et le gardions avec respect (cf. Gn 2, 15). Mais cela est n’est possible que si Adam – l’homme formé de la terre – à son tour se laisser renouveler par l’Esprit Saint, s’il se laisse remodeler par le Père sur le modèle du Christ, nouvel Adam. Alors oui, renouvelés par l’Esprit, nous pouvons vivre la liberté des fils, en harmonie avec tout le créé, et nous pouvons reconnaître en chaque créature un reflet de la gloire du Créateur, comme l’affirme un autre psaume : « Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre ! » (8, 2.10). Il conduit, il renouvelle et donne, il donne du fruit.

    Dans la Lettre aux Galates, saint Paul veut montrer quel est le “fruit” qui se manifeste dans la vie de ceux qui marchent selon l’Esprit (cf. 5, 22). D’un côté, il y a la « chair » avec le cortège de ses vices que l’Apôtre énumère, et qui sont les œuvres de l’homme égoïste, fermé à l’action de la grâce de Dieu. Au contraire, dans l’homme qui par la foi, laisse l’Esprit de Dieu faire irruption en lui, fleurissent les dons divins, résumés en neuf vertus joyeuses que Paul appelle « fruits de l’Esprit ». De là l’appel, répété en ouverture et en conclusion, comme un programme de vie : « Marchez sous la conduite de l’Esprit Saint » (Ga 5, 16.25).

    Le monde a besoin d’hommes et de femmes qui ne soient pas fermés, mais remplis d’Esprit Saint. La fermeture à l’Esprit Saint est non seulement manque de liberté, mais aussi péché. Il y a tant de manières de se fermer à l’Esprit Saint : dans l’égoïsme de son propre avantage, dans le légalisme rigide ­– comme l’attitude des docteurs de la Loi que Jésus appelle hypocrites –, dans le manque de mémoire pour ce que Jésus a enseigné, dans le fait de vivre la vie chrétienne non comme service mais comme intérêt personnel, et ainsi de suite. Au contraire, le monde a besoin du courage, de l’espérance, de la foi et de la persévérance des disciples du Christ. Le monde a besoin des fruits, des dons de l’Esprit Saint, comme énumère saint Paul : « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5, 22). Le don de l’Esprit Saint a été accordé en abondance à l’Église et à chacun de nous, pour que nous puissions vivre avec une foi authentique et une charité active, pour que nous puissions répandre les germes de la réconciliation et de la paix.  Fortifiés par l’Esprit – qui conduit, nous conduit dans la vérité, qui nous renouvelle, nous et toute la terre, et qui nous donne les fruits – fortifiés par l’Esprit et par ses multiples dons, devenons capables de lutter sans compromissions contre le péché et de lutter sans compromissions contre la corruption, qui s’étend toujours plus dans le monde de jour en jour, et de nous dévouer avec une persévérance patiente aux œuvres de la justice et de la paix.

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Dimanche 31 mai 2015 : « Fêter les mères, c’est accueillir la Vie »

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    Dimanche 31 mai 2015, c’est la fête des mères mais c’est aussi, comme chaque année depuis 15 ans, la Journée nationale pour la Vie, demandée par le saint Jean Paul II et instituée par les évêques de France le jour de la fête des mères. Cette journée est l’occasion de témoigner de la grandeur de la maternité et de la valeur de la vie humaine dès la conception. Vous pouvez :

        - coller des affiches dans votre paroisse et chez vos commerçants ou distribuer des tracts,
        - proposer votre aide à votre antenne AFC pour la quête effectuée au profit des maisons d’accueil pour les femmes enceintes en difficulté,
        - en parler à votre curé en lui présentant la plaquette JNV (qui donne des pistes d’actions pour cette journée) et lui suggérer d’inclure une intention de prière lors de la prière universelle de la messe du 31 mai,
        - organiser vous-même des actions (exemple : expositions de peinture ou d’oeuvres sur le thème de la maternité, distribution de ballons JNV aux enfants...),
        - diffuser des plaquettes d’information à destination des femmes enceintes en difficulté et des tracts de l’antenne d’écoute SOS femmes enceintes.

    Tract recto de la JNV
    Tract verso

    Choisir la Vie : Site internet - Mail

  • Séquence Veni Creator Spiritus (Modes I & II)

    Veni Creator Spiritus (Mode I)
    Moines bénédictins de Saint-Dominique de Silos

     

     Veni Creator Spiritus (Mode II)
    Schola gregoriana mediolanensis - Giovanni Vianini

  • Méditation : Veni Creator Spiritus

    « Soufflez sur moi, Seigneur Jésus, ce feu de l'Esprit-Saint qui envahissait l'hostie à l'heure de la consécration, pour la changer en vous, pour en faire le sacrifice auguste qu'agrée votre Père céleste et qu'il assume à lui, pour en faire retomber, sur nous tous, la plénitude des bénédictions et des grâces ! C'est cette hostie que je viens de recevoir, vous-même, ô Jésus, humanité sacrée qui se livre à moi, feu qu'elle apporte à cette terre que je suis.

    Cœur sacré de mon Sauveur, dardez donc sur mon cœur à moi quelques rayons de cette flamme que j'adore, de cet Esprit qui vient renouveler la face de ma terre ; et que s'emparant de mon amour, il le transforme en le vôtre, me faisant communier à l'amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit !

    Face bénie de mon Sauveur, vous qui brillez « comme le soleil quand il est dans sa force » (Apoc. I, 16), dardez vos rayons sur mon propre visage et que soient dissipées dans mon âme, enfin, les ténèbres qu'y accumulèrent mes innombrables péchés, offenses et négligences de tous genres ; que s'efface par la vertu de l'Esprit-Saint, qui est la Rémission des péchés, toute trace d'infidélité et de faiblesse.

    Mains sacrées de mon Sauveur, dont les plaies que j'adore restent des foyers brûlants de lumière et d'amour, envoyez à mon âme les salutaires influences de l'Esprit qui purifie toutes mes actions et les rend agréables au Dieu qui me les ordonne.

    Pieds bénis de mon Sauveur, où Madeleine brûlait d'un amour qui lui rendait comme une plus haute virginité, versez en torrent les grâces qui font pleurer les ingratitudes, les lâchetés, et mériter le baiser de mon Dieu.

    Feu consumant de la Très Sainte Trinité, Amour éternel, qui ne cessez de me poursuivre de vos puissantes opérations, venez à mon âme et restez avec elle, afin que, tout ce jour, je brûle de votre propre amour, pour aimer mon Seigneur Jésus-Christ ! »

    Dom Vandeur, extrait de la Formule de consécration pour les « Petites Compagnes de Charité », A la Trinité par l'Hostie, Ed. de Maredsous, 1925.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 24ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Vingt-quatrième jour

  • Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI

    Comme annoncé hier, ce Dimanche 24 mai a lieu la Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI. De très nombreux chrétiens chinois doivent encore se cacher pour vivre leur foi, certains sont emprisonnés voire exécutés au nom du Christ.

    À l’issue de l'audience générale de mercredi dernier, le Pape François a adressé des paroles de réconfort aux catholiques de Chine. Il les a exhortés à "vivre en étant spirituellement unis au rocher de Pierre, sur lequel l’Église est construite" et à prier avec une dévotion toute particulière, le jour de sa fête, célébrée le 24 mai, "la bienheureuse Vierge Marie, soutien des chrétiens, qui est vénérée au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai".

    Les Missions Étrangères de Paris nous invitent tous à prier avec eux aujourd'hui.

  • Homélie de la Pentecôte par Benoît XVI - 31 mai 2009

    Actes 2, 1-11
    Galates 5, 16-25
    Jean 15, 26-27 ; 16, 12-15

    Extraits : « ... L'Écriture Sainte nous révèle que l'énergie capable de mettre le monde en mouvement n'est pas une force anonyme et aveugle, mais l'action de "l'Esprit de Dieu qui planait sur les eaux" au début de la création. Et Jésus-Christ a "apporté sur la terre" non pas la force vitale qui l'habitait déjà, mais l'Esprit Saint, c'est-à-dire l'amour de Dieu qui "renouvelle la face de la terre" en la purifiant du mal et en la libérant de la domination de la mort. Ce "feu" pur, essentiel et personnel, le feu de l'amour est descendu sur les apôtres, réunis dans la prière avec Marie au Cénacle, pour faire de l'Église le prolongement de l'œuvre rénovatrice du Christ...
    Oui, chers frères et sœurs, l'Esprit de Dieu, là où il entre, chasse la peur ; il nous fait savoir et sentir que nous sommes entre les mains d'une Toute-Puissance d'amour : quoi qu'il arrive, son amour infini ne nous abandonne pas. C'est ce que montrent le témoignage des martyrs, le courage des confesseurs de la foi, l'élan intrépide des missionnaires, la franchise des prédicateurs, l'exemple de tous les saints, certains même adolescents et enfants. C'est ce que révèle l'existence même de l'Église, qui, en dépit des limites et des fautes des hommes, continue de traverser l'océan de l'histoire, poussée par le souffle de Dieu et animée par son feu purificateur... » Texte intégral

    Voir également cette autre homélie de la Pentecôte, prononcée trois ans plus tard et correspondant, elle aussi, à l'année B du lectionnaire liturgique : Homélie de la Pentecôte par Benoît XVI - 27 mai 2012

  • Dimanche 24 mai 2015

    Pentecôte


    Introit Spiritus Domini

     Moines bénédictins du monastère Notre-Dame de Triors

     

    Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Libera : Ave Virgo

    Soliste : Tom Cully (2010)

  • Méditation : Docilité à l'Esprit-Saint

    « Prenons, dès ce moment, la résolution de faire tous nos efforts pour aimer l'Esprit Saint, pour nous conformer à sa volonté, pour lui rendre un culte journalier, pour le prier personnellement, demeurer sous sa conduite et nous mettre en garde contre la désobéissance ; fuyons ces trois degrés de désobéissance contre lesquels il nous a lui-même prémunis : « Ne contristez pas l'Esprit de Dieu qui vous a marqués pour le jour de la Rédemption » (Ephés. IV, 30) ; « Ne résistez pas au Saint-Esprit » ( Act. VII, 51) ; « N'éteignez pas l'Esprit » (I Thess. V, 19). Ces trois degrés, par où l'on perd son amour et sa présence. Soyez en garde non seulement contre la désobéissance actuelle, mais aussi contre cette négligence toute de lenteur et de paresse par laquelle vous le provoqueriez à une juste impatience. « Vous n'êtes ni froid, ni chaud, vous êtes tiède. Que n'êtes-vous froid ou chaud ! » (Apoc. III, 15). Rien n'irrite davantage l'Esprit-Saint, qui est le feu de l'amour divin, que cette tiédeur qui nous fait mépriser ses grâces et ses miséricordes et les laisse passer inaperçues. Ah ! demandez à l'Esprit-Saint de vous éclairer, afin que vous le connaissiez, que vous sentiez sa présence, et que vous ayez le sentiment de son intime résidence en votre âme. Dites-lui :
    O Amour, je me livre à vous avec toute ma liberté, mon esprit, mon cœur et ma volonté. Je désire vous être soumis, car « où est l'Esprit du Seigneur, là aussi est la liberté » : il n'est point d'autre véritable liberté ; je désire être affranchi de la servitude de ma liberté propre, fausse liberté qui est le pire esclavage de l'âme. Être votre serviteur, c'est posséder la liberté des enfants de Dieu. O Esprit-Saint, prenez-moi pour votre disciple, guidez-moi, éclairez-moi, sanctifiez-moi, liez mes mains afin que je ne fasse pas le mal, voilez mes yeux afin que je ne le voie plus, sanctifiez mon cœur afin que le mal ne soit pas en moi. Soyez mon Dieu, soyez mon guide : quel que soit le lieu où vous me conduirez, j'irai ; quoi que vous me défendiez, j'y renoncerai ; et quoi que vous commandiez, je le ferai avec votre secours. »

    Cardinal Manning (1807-1892), La Mission de l'Esprit-Saint dans les âmes, Trad. K. Mac Carthy, Retaux-Bray, Paris, 1866.

    Cardinal Manning,Esprit-Saint

  • Béatification de Mgr Oscar Romero, au Salvador

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    Mgr Oscar Arnulfo Romero (1917-1980) est béatifié aujourd'hui, Plaza de Las Americas à San Salvador. La liturgie sera présidée par le Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le Cardinal Angelo Amato.

    L’évêque salvadorien, assassiné en 1980, a été reconnu martyr le mardi 3 février dernier, par un décret signé par le Pape François. Mgr Romero a été tué par haine de la foi, le 24 mars 1980, alors qu'il célébrait la Messe dans la chapelle de l'hôpital de la Divine Providence à San Salvador.

  • Béatification de Sœur Irène Stefani, au Kenya

    Béatification,SoeurIrène Stefani,Kenya

    Sœur Irène Stefani "Nyaatha" (1891-1930), missionnaire italienne des Missionnaires de la Consolata (MC), est béatifiée aujourd'hui à Nyeri, ville au centre du Kenya, non loin de la chapelle où elle fut inhumée. La liturgie sera présidée par le Cardinal John Njue, archevêque de Nairobi. Le Cardinal Polycarp Pengo, archevêque de Dar es Salaam (Tanzanie) accomplira le rite de béatification, en présence des évêques du Kenya et de nombreuses personnalités du pays.

    « L’héritage de sœur Irène est fait de simplicité évangélique et de passion missionnaire, de miséricorde, d’authenticité de vie, de capacité à comprendre et à toucher le cœur de l’autre », a écrit sœur Simona Brambilla, supérieure générale des Missionnaires de la Consolata.

    Née le 22 août 1891 près de Brescia en Italie, Mercede Stefani est entrée à 20 ans chez les Missionnaires de la Consolata, prenant le nom de sœur Irène. Partie en 1914 pour les missions du Kenya, elle a travaillé de 1914 à 1920 dans les hôpitaux militaires à Voi, Kilwa et Dar-es-Salaam, en Tanzanie. De 1920 à 1930, elle s'est dévouée dans la mission de Gekondi à l’enseignement scolaire. La population l’appelait « Nyaatha », « mère toute de miséricorde » en langue kikuyu. C'est en soignant un malade de la peste qu'elle a contracté la maladie, et elle est décédée le 31 octobre 1930, à 39 ans.

    Avec Fides.

  • Demain : Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI

    Demain dimanche 24 mai aura lieu la Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI. De très nombreux chrétiens chinois doivent encore se cacher pour vivre leur foi, certains sont emprisonnés voire exécutés au nom du Christ.

    Les Missions Étrangères de Paris nous invitent tous à prier avec eux ce jour-là, ainsi que lors de la Messe qui sera célébrée en l’honneur de Notre Dame de Sheshan ce samedi soir à 18h au 128 rue du Bac à Paris, pour ceux qui pourront s'y rendre. Cette célébration sera présidée par le Père Paul Préaux, modérateur général de la Communauté Saint-Martin.

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 23ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Vingt-troisième jour

  • Une intention de prière : l'enlèvement du Père Jacques Mourad en Syrie

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    Le prêtre syrien Jacques Mourad a été enlevé par Daesh le 21 mai. ©DR

    Le prêtre syro-catholique Jacques Mourad, supérieur du monastère de Mar Elian, à Qaryatayn, au nord-ouest de la Syrie, a été enlevé jeudi après-midi par trois hommes armés, ainsi qu’un frère de la communauté de Mar Moussa, engagée dans le dialogue entre chrétiens et musulmans. Cette ville est située entre Homs et Palmyre, prise cette semaine par les djihadistes de l’Etat islamique.

    Le matin même de son enlèvement, le prêtre syriaque avait envoyé un message à ses amis, dans lequel il exprimait toute son inquiétude face à l'avancée de l'Etat islamique dans la région : « Nous vivons en ce moment un temps difficile, beaucoup de tension car les extrémistes qui s'appellent "Daesh" approchent de notre ville de Qaryatayn après leurs dominations de Palmyre où ils ont tué beaucoup des gens en coupant les têtes... C'est terrible ce que nous vivons... Aujourd'hui nous sommes là, demain on ne sait pas... La vie devient compliquée... priez pour nous S.V.P. »

    Le père jésuite Ziad Hilal vit à Homs, à une centaine de kilomètres de Qaryatayn. Il connaît bien le Père Mourad, qui est originaire, comme lui, de Homs. Il revient sur les circonstances de l'enlèvement, sur Radio Vatican.

    Vive inquiétude après l’enlèvement d’un prêtre syrien près de HOMS

    L’Œuvre d’Orient exprime sa plus vive inquiétude devant la disparition du Père Jacques Mourad, prêtre de l’Église syriaque catholique du diocèse de Homs et supérieur du Monastère Mar Elian.

    Ce prêtre a été enlevé par trois personnes masquées jeudi 21 mai en début d’après-midi dans son Monastère de Mar Elian à Qaryatayn, alors qu’il travaillait à l’organisation de l’accueil prévisible d’un afflux de réfugiés de Palmyre.

    Membre de la communauté Al Khalil, il avait succédé au Père Paolo Dall’Oglio – dont on est sans nouvelles depuis près de deux ans – à la tête du Monastère de Mar Moussa.

    Le père Jacques Mourad a toujours agi dans un esprit de service auprès de toute la population, chrétienne et musulmane.

    Depuis l’Œuvre d’Orient, le Père Ziad Hilal, jésuite de Homs, raconte les circonstances du drame : « Après la chute de Palmyre, beaucoup de civils se sont dirigés vers Qaryatayn, petite ville à 30 km de Homs, et surtout le monastère de Mar Elian où le Père Jacques Mourad avait commencé à organiser l’accueil des familles déplacées. C’est à ce moment-là que 3 hommes masqués l’ont kidnappé ainsi qu’un chrétien âgé de 37 ans originaire d’Alep, Boutros. Ils ont été emmenés vers un lieu inconnu dans sa propre voiture et nous sommes sans nouvelle, ce qui est très inquiétant pour la communauté chrétienne. »

    Travaillant en collaboration avec le Père Jacques Mourad, ils étaient encore en contact quelques heures plus tôt. « Alors que je lui proposais de quitter un moment Qaryatyan avec le rapprochement du DAECH il m’a répondu « comme prêtre et pasteur je ne quitterai jamais le lieu tant qu’il y a des gens, sauf si on ne chasse » nous confie-t-il .

    Paris, le 22 mai 2015

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

  • Livre : Un voyage captivant aux origines de Port-Royal

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    Les filles de Dieu
    Aux origines de Port-Royal (1608-1638)
    Emmanuel Pic

     

    C'est à une plongée dans la France du début du XVIIe siècle que nous invite l'auteur, prêtre à Dijon et professeur de théologie au Grand Séminaire de Mayidi (en République Démocratique du Congo), et au Centre universitaire catholique de Bourgogne (CUCDB). En un siècle ou le politique et le religieux sont encore étroitement liés, c'est donc en compagnie de Louis XIII et du duc de Luynes, du cardinal de Richelieu et de son conseiller occulte le père Joseph (l'éminence grise), et en ce temps de richesse spirituelle des Vincent de Paul, Bérulle, Charles de Condren ou encore Monsieur Olier, que nous sommes embarqués dans l'aventure de la réforme de l'ordre de Cîteaux, entre Bourgogne et Paris. Si Port-Royal est surtout connu pour son implication dans les grandes batailles jansénistes qui se déclarèrent après la "prise de pouvoir" par Saint-Cyran en 1635, ces premières années de réforme le sont beaucoup moins, et l'auteur nous mène avec beaucoup d'érudition et en un style captivant en cette découverte. A l'abbaye de Tart près de Dijon tout d'abord, où l'évêque-duc Zamet dirige cette réforme en rêvant à un destin national. Dans cette perspective, il créera en 1627 à Paris l'Institut du Saint-Sacrement, dans une guerre alors ouverte avec l'archevêque de Paris monsieur de Gondi. Près de la capitale ensuite, où nous suivons parallèlement les premiers pas des soeurs Arnauld - Angélique et Agnès - et de leurs frères, de Port-Royal-des-Champs à Paris. Le parcours de l'abbé de Saint-Cyran est remarquablement retracé, de Camdeprats en Gascogne - où il étudie avec Jansen, avant le départ de ce dernier pour Louvain - à Poitiers puis Paris, où son érudition a tôt fait de le faire remarquer. Son influence grandissante dans la direction spirituelle des filles de Port-Royal est décrite non sans humour. « Saint-Cyran s'accrochait à Port-Royal comme le gui à son chêne - comme l'huître à son rocher. » Il est intéressant au passage de voir qu'il bénéficia au cours de ces premières années du soutien déclaré de saint Vincent de Paul, du cardinal de Bérulle, et de bien d'autres prélats, trop peu méfiants des excès de langage et de ses positions de plus en plus marquées contre l'Eglise romaine - que sa correspondance secrète avec Jansenius ne faisait que renforcer. Chacun de ces protagonistes est rendu particulièrement vivant, et la grande érudition de l'auteur lui permet de composer des descriptions précises et colorées, et des dialogues captivants qui rendent ce récit vif et pittoresque. Cela n'ôte en rien le sérieux et la solidité de la réflexion spirituelle qui sous-tend le récit, cette période d'effervescence religieuse particulièrement complexe étant éclairée ici par la grande pédagogie du père Emmanuel Pic, qui ne manque pas d'esprit pour décrire certaines situations plus insolites. Un récit d'une haute tenue, qui fait revivre avec grande précision une facette trop peu connue de l'histoire de la réforme de Cîteaux, et cette lacune est ici comblée avec bonheur. Partez à la découverte de l'origine de Port-Royal (1608-1638), vous y ferez bien des découvertes surprenantes et instructives. Une belle réussite.

    DDB - 264 pages - 19,90 €

  • Henryk Górecki : Miserere - XI. Miserere nobis

    Chœur de la Radio Nationale Danoise - Dir. Jesper Grove Jorgensen