Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 6ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Sixième jour

  • Mercredi 6 mai 2015

    En certains endroits : St Jean devant la Porte latine

    Saint_Jean-devant-la-porte-latine_1b.jpg

    En certains endroits : St Dominique Savio

    Saint_Dominique-Savio_7b.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Présentation du Jubilé de la Miséricorde (8 décembre 2015 – 20 novembre 2016)

    A 11h30 ce mardi matin, dans la Salle Jean-Paul II du Saint-Siège, s'est déroulée la Conférence de Presse de présentation du Jubilé de la Miséricorde qui s'ouvrira le 8 Décembre 2015 et se terminera le 20 Novembre 2016. Ont été notamment détaillés le logo et la devise de cette Année jubilaire.

    Réalisé par le jésuite Marko Rupnik, le logo se présente comme une petite somme théologique du thème de la Miséricorde. Il représente le Fils chargeant sur ses épaules l’homme qui s’est égaré. Ses yeux se confondent avec ceux de l’homme. Le Bon Pasteur touche en profondeur la chair de l’homme avec un amour si fort qu’il lui change la vie.

    Présentation,logo,devise,Jubilé,Miséricorde,8 décembre,2015,2016

    Sont intervenus S.E. Mgr. Salvatore Fisichella, Président du Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, et Mons. Graham Bell, Secrétaire de ce Conseil Pontifical.

    Nous publions ci-dessous l'intervention de Mgr. Salvatore Fisichella.

    Lire la suite

  • Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) : Sérénade pour cordes en ut majeur, Op. 48

    Moskow Radio Symphony Orchestra - Dir. Vladimir Fedoseyev

  • Méditation : Confiance en la Providence

    « D'où vient que tant de gens entreprennent des bonnes œuvres sans aucun succès ? C'est qu'ils les entreprennent avec peu de foi ; c'est qu'ils ne renoncent point à eux-mêmes dans ces entreprises ; c'est qu'ils se regardent toujours eux-mêmes par quelque endroit, et qu'ils ne veulent point préférer en tout l'intérêt de l'ouvrage, qui est celui de Dieu, à leurs inclinations mal réglées, à leur humeur inquiète, à la faiblesse de leur cœur qui cherche de vaines consolations, à des amitiés indiscrètes qu'il faudrait retrancher, à une jalousie d'autorité et de considération qui gâte les meilleures choses ; en un mot, c'est qu'on veut toujours servir Dieu avec sûreté pour soi-même, qu'on ne veut rien hasarder pour sa gloire, et qu'on se croirait malheureux si on s'exposait à quelque mécompte pour l'amour de lui. Ce n'est pas qu'il ne soit permis de prendre modérément de justes mesures pour la conduite des bonnes œuvres ; mais, en vérité, il y a bien loin entre ne vouloir pas tenter Dieu, et l'irriter par une injurieuse défiance de sa bonté. Peut-on attendre de ces âmes craintives et mercenaires la générosité et la force qui est nécessaire pour soutenir les desseins de Dieu ? Quand on ne s'abandonne point à la Providence, on est indigne d'en être l'instrument. »

    Abbé Noël Courbon (+ 1710), Entretiens spirituels sur divers sujets de piété (I. De la vraie et solide piété, première partie), Nouvelle édition, Casterman, Tournai (Paris, P.-M. Laroche & Leipzig, L.A. Kittler), 1867.

    Noël Courbon,confiance,providence,Sauveur,salut,lumière,gloire,service,Dieu

    Rays of light, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr et sur sa page Facebook

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 5ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Cinquième jour

  • Mardi 5 mai 2015

    St Pie V, pape
    (fête avancée au 30 avril au nouveau calendrier)

     St Pie V,pape

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience du Pape François à la Garde Suisse pontificale

    Comme chaque année à l'approche de leur assermentation (6 mai), le Pape s'est adressé aux nouvelles recrues de la Garde Suisse Pontificale, reçues avec leurs familles : "Il n'est d'amour plus grand que de donner sa vie pour ses amis. Répondre à cet appel signifie suivre le Christ... Au long de l'histoire de l’Église, combien d'hommes et de femmes l'ont fait au nom de cet amour suprême", tels les Gardes Suisses qui sont tombés pour défendre le Pape lors du Sac de Rome. "Dans ses exercices spirituels, saint Ignace, qui avait été soldat, parle de l'appel du Roi, c'est à dire du Christ qui pour bâtir son Royaume choisit ses collaborateurs... Il a besoin de personnes sûres et courageuses... comparant le monde à deux armées, l'une porte drapeau du Christ, l'autre de Satan, Ignace indique un choix clair pour le chrétien... Le Christ est le Roi véritable qui marche à la tête de ses amis. Un soldat du Christ doit participer à la vie de son Seigneur, un devoir qui vous touche également. Assumez les préoccupations du Christ et soyez ses compagnons en apprenant jour après jour à être à son unisson et à celui de l’Église. Tout Garde Suisse cherche à suivre le Seigneur. En aimant de manière forte l’Église, il est un chrétien à la foi solide... Vivez grâce aux sacrements de l’Église, en assistant assidûment à la messe et en vous confessant régulièrement... Dès que vous avez un instant libre, lisez un passage de l’Évangile, priez, récitez notamment le chapelet, pendant les piquets d'honneur". Recommandant aux Gardes l'attention envers les plus faibles, le Saint-Père a salué leur réputation de disponibilité envers les gens, envers les pèlerins, du fait qu'ils sont des ambassadeurs du Saint-Siège. "Je sais que votre service est très prenant, et que l'on peut toujours compter sur la Garde Suisse" en cas de besoin imprévu. "Merci pour tout ce que vous faîtes pour l’Église et pour le Successeur de Pierre que je suis".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.5.15).

    Texte intégral en allemand et en italien sur le site internet du Vatican.

    audience,pape,françois,garde suisse,pontificale

  • Message au Président du Conseil pontifical pour la Culture à l'occasion de la célébration solennelle du 750e anniversaire de la naissance du poète Dante Alighieri

    Ce matin, ont débuté par une commémoration au Sénat italien les manifestations du 750e anniversaire de la naissance de Dante Alighieri, l'auteur de la Divine Comédie. Le Pape a participé à cet événement avec un message confié au Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la Culture. Etaient présents à la cérémonie présidée par le Président du Sénat le Président de la République, le Ministre des affaires culturelles et l'acteur Roberto Benigni qui a lu le Chant XXXIII du Paradis.

    "Je désire m'unir au chœur de ceux qui considèrent Dante Alighieri comme un artiste de très haute valeur universelle, qui a encore beaucoup à dire et à donner, à travers ses œuvres immortelles, à ceux qui sont désireux de parcourir la voie de la vraie connaissance, de l'authentique découverte de soi, du monde, du sens profond et transcendant de l'existence". Le Saint-Père souligne ensuite que nombre de ses prédécesseurs ont célébré les anniversaires de Dante avec des documents de grande importance, dans lesquels la figure de Dante se présentait dans toute son actualité et sa grandeur non seulement artistique, mais aussi théologique et culturelle. Il a cité parmi eux Benoît XV qui lui consacra pour le sixième centenaire de sa mort l'encyclique En Praeclara Summorum (1921) dans laquelle il souligne l'union intime de Dante avec la Chaire de Pierre. Pour sa part, Paul VI a consacré à Dante, à la clôture du Concile Vatican II, la lettre apostolique Altissimi Cantus où il affirmait : "Dante est nôtre ! Nôtre, c'est-à-dire de la foi catholique." Saint Jean-Paul II et Benoît XVI ont aussi souvent fait référence aux œuvres du grand poète et l'ont mentionné à de nombreuses occasions. Le Pape François affirme que dans sa première encyclique Lumen Fidei, il s'est lui-même servi de "l'immense patrimoine d'images, de symboles et de valeurs que constitue l'œuvre de Dante".

    A la veille du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, le Saint-Père souhaite qu'au long de cette année Dante et son œuvre accompagnent aussi notre parcours personnel et communautaire : "En effet la Divine Comédie peut être lue comme un grand itinéraire, voire comme un pèlerinage, personnel et intérieur, communautaire, ou ecclésial, social et historique. Elle représente le paradigme de tout voyage authentique où l'humanité est appelée à laisser ce que Dante définit comme "cet humble nid dont l'homme est si fier", pour atteindre une nouvelle condition, marquée par l'harmonie, la paix et le bonheur. Voilà quel est l'horizon de tout authentique humanisme. Dante est donc un prophète d'espérance, annonciateur d'un possible rachat, de la libération, du changement profond de tout homme et toute femme, de toute l'humanité. Il nous invite encore une fois à retrouver le sens perdu et brouillé de notre parcours humain et à espérer revoir l'horizon lumineux où brille en plénitude la dignité de la personne humaine. En honorant Dante, comme nous a invité à le faire Paul VI, nous pourrons nous enrichir de son expérience pour traverser les nombreuses forêts obscures encore disséminées sur notre terre et accomplir heureusement notre pèlerinage dans l'histoire, pour atteindre au but rêvé et désiré par tout homme, l'amour qui meut le jour et les étoiles, Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.5.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

     message,pape,françois,président,conseil pontifical,culture,célébration,750,anniversaire,naissance,poète,dante,alighieri

    Le texte intégral de La Divine Comédie (traduction de Lamennais) est en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-Valais (Suisse) et sur Wikisource.

  • William Byrd (1540-1623) : Messe pour 4 voix

    The King's Singers

  • Méditation : Aimer en Dieu

    « L'amour du prochain est l'amour qui descend de Dieu vers l'homme. Il est antérieur à celui qui monte de l'homme vers Dieu. Dieu a hâte de descendre vers les malheureux. Dès qu'une âme est disposée au consentement, fût-elle la dernière, la plus misérable, la plus difforme, Dieu se précipite en elle pour pouvoir, à travers elle, regarder, écouter les malheureux. Avec le temps seulement elle prend connaissance de cette présence. Mais ne trouverait-elle pas de nom pour la nommer, partout où les malheureux sont aimés pour eux-mêmes, Dieu est présent.
    Dieu n'est pas présent, même s'il est invoqué, là où les malheureux sont simplement une occasion de faire le bien, même s'ils sont aimés à ce titre. Car alors ils sont dans leur rôle naturel, dans leur rôle de matière, de chose. Ils sont aimés impersonnellement. Il faut leur porter, dans leur état inerte, anonyme, un amour personnel.
    C'est pourquoi des expressions comme aimer le prochain en Dieu, pour Dieu, sont des expressions trompeuses et équivoques. Un homme n'a pas de trop de son pouvoir d'attention pour être capable simplement de regarder ce peu de chair inerte et sans vêtements au bord de la route. Ce n'est pas le moment de tourner la pensée vers Dieu. Comme il y a des moments où il faut penser à Dieu en oubliant toutes les créatures sans exception, il y a des moments où en regardant les créatures il ne faut pas penser explicitement au Créateur. Dans ces moments la présence de Dieu en nous a pour condition un secret si profond qu'elle soit un secret même pour nous. il y a des moments où penser à Dieu nous sépare de lui. La pudeur est la condition de l'union nuptiale.
    Dans l'amour vrai, ce n'est pas nous qui aimons les malheureux en Dieu, c'est Dieu en nous qui aime les malheureux. Quand nous sommes dans le malheur, c'est Dieu en nous qui aime ceux qui nous veulent du bien. La compassion et la gratitude descendent de Dieu, et quand elles s'échangent en un regard, Dieu est présent au point où les regards se rencontrent. Le malheureux et l'autre s'aiment à partir de Dieu, à travers Dieu, mais non pas pour l'amour de Dieu ; ils s'aiment pour l'amour l'un de l'autre. Cela est quelque chose d'impossible. C'est pourquoi cela ne s'opère que par Dieu. »

    Simone Weil (1909-1943), Attente de Dieu, Paris, La Colombe, 1950.

    enfance-pauvrete_1a.jpg

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 4ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Quatrième jour

  • Lundi 4 mai 2015

    Ste Monique, veuve

     Sainte_Monique_1b.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Regina Caeli de ce dimanche 3 mai 2015

    Exceptionnellement, pas de retransmission sur KTO
    Enregistrement original par CTV (Centro Televisivio Vaticano) :

    Le Pape François a commenté avant la prière du Regina Caeli l’Évangile de ce dimanche (Jn 15,1-8) qui présente Jésus lors de la dernière Cène. Le Christ sait que sa mort est proche et il « essaie de bien imprimer dans l’esprit (de ses disciples) une vérité fondamentale » : Quand il ne sera plus là physiquement parmi eux, ces disciples pourront encore rester unis à Lui d’une manière nouvelle, et cela portera de nombreux fruits. Si au contraire, l’un d’eux perdait cette communion, alors il deviendrait stérile et même il serait une nuisance pour la communauté. « C’est pour exprimer cette réalité que Jésus utilise l’image de la vigne et des sarments », explique le Saint-Père.

    Les sarments dépendent de la vigne

    «  Jésus est la vigne, et à travers Lui (comme le fait la lymphe dans l’arbre) l’amour de Dieu et l’Esprit-Saint, passent aux sarments ». Le Pape explique que les sarments ne sont pas auto-suffisants, et qu’ils dépendent totalement de la vigne, en laquelle se trouve la source de leur vie. Et c’est la même chose pour les chrétiens. « Greffé au Christ lors de notre baptême, nous avons reçu en Lui le don de la vie nouvelle et nous pouvons rester en communion vitale avec le Christ. Il s’agit ensuite de se rester fidèles à notre baptême, et faire croitre notre amitié avec le Seigneur grâce à la prière, l’écoute, la docilité à sa parole, la participation aux sacrements, et en particulier à l’eucharistie et la pénitence. »

    «  Si une personne est intimement unie à Lui, et reste unie à Lui, elle jouit des dons de l’Esprit-Saint, qui sont, dit Saint Paul, "l’amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, l’humilité, le contrôle de soi" ; et ainsi une personne qui est ainsi unie au Christ fait beaucoup de bien à son prochain et à la société ». On reconnait un chrétien à ces comportements, comme on reconnait un arbre à ses fruits.

    Penser et agir comme le Christ

    « Les fruits de cette union profonde au Christ sont merveilleux : toute notre personne est transformée par la grâce de l’Esprit : âme, intelligence, volonté, affection, et même le corps car nous sommes unis par l’âme et le corps. » Avec cette union, poursuit le Pape, « nous recevons un nouveau mode d’être et la vie du Christ devient la nôtre : nous pouvons penser comme Lui, agir comme Lui, voir le monde et les choses avec les yeux de Jésus. Ainsi nous pouvons aimer nos frères, à commencer par les plus pauvres et les malades, avec son cœur, et porter ainsi dans le monde des fruits de bonté, de charité et de paix. »

    Rappelant que chaque chrétien et le sarment d’une unique vigne, le Pape invite les fidèles à porter les fruits de cette appartenance commune au Christ et à l’Église. Il les appelle à témoigner de la cohérence de leur foi.

    A l’issue de la prière du Regina Caeli, le Pape a appelé à défendre et protéger chaque personne humaine, et particulier les enfants victimes de crimes. A l’occasion de la XIX° Journée nationale italienne des enfants victimes de la violence, de l’exploitation et de l’indifférence contre la pédophilie, le Saint-Père a remercié une délégation de l’association Meter pour l’engagement avec lequel ses membres cherchent à prévenir ces crimes. Comme cette association, « nous devons tous nous impliquer afin que chaque personne humaine, et spécialement les enfants, soit toujours défendue et protégée ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Le respect du dimanche

    « En nous rappelant que nous sommes immortels, de grande race, de race divine, le dimanche nous soulève de terre et reporte notre âme vers les cieux. Il fait passer l'espérance à travers nos perpétuelles déconvenues, aussi bien qu'à travers nos éphémères bonheurs et nous explique ainsi le mystère de notre vie, que tant d'hommes ne comprennent plus. Être riche, grand, applaudi, cela passe, cela s'en ira demain. Est-ce donc là ce qu'on appelle vivre ? Non, certes. Grands et riches, écoutez le dimanche, il vous parle d'immortalité : Non moriar, sed vivam (1). Mais être toujours pauvre humilié, souffrant, est-ce donc pour cela que Dieu nous a faits ? Non, certes. Travailleurs et malheureux, écoutez, vous aussi, le dimanche. Il vous dit : Espérez, car il y a un dimanche éternel.

    C'est dans un dessein très sage et très paternel que Dieu a promulgué la loi du dimanche. Il a voulu par elle reposer l'homme, lui garder l'espérance qui console et le soutenir dans le dur chemin de ses immortelles destinées. Tout donc est bénéfice pour l'homme dans cette loi, que Dieu a faite aussi pour la famille et pour la société. Il l'a faite pour la "famille" (italiques), afin que ses membres, ordinairement dispersés, se trouvent, un jour de la semaine, réunis dans l'intimité du foyer domestique, goûtent ensemble la joie que donne l'amitié et cherchent, surtout dans la prière, la force de reprendre le difficile travail du lendemain. Le dimanche est le jour de la famille, comme il est le jour de Dieu et de l'homme. Il est aussi le jour social par excellence.

    La société n'est et ne doit être qu'une grande famille. La justice ne suffirait pas à la faire vivre. Sa vie, comme celle de la famille, c'est la charité, qui ne s'apprend qu'à l'école de Jésus-Christ. Or c'est le dimanche principalement que Jésus-Christ tient école de charité, dans nos églises. C'est au pied de la chaire chrétienne, c'est à la messe, c'est dans la communion que les cœurs apprennent la divine leçon. Oh ! que la société serait tranquille et heureuse, si elle venait s'agenouiller, tous les dimanches, devant l'autel où se renouvelle le sacrifice d'un Dieu qui mourut pour nous, parce qu'il nous aimait et qui fit de l'amour fraternel, son commandement à lui (2), le commandement nouveau (3), le précepte distinctif de sa loi (4) ! Rappelez-vous les premiers chrétiens. On disait d'eux : « Voyez comme ils s'aiment ». Et, en effet, ceux qui avaient plus donnaient à ceux qui avaient moins. Spectacle envié ! Nous le reverrions bientôt, et la trop fameuse question sociale serait alors résolue, si le dimanche était partout religieusement observé. »

    1. Ps. CXVII, 17 : "Non moriar sed vivam et narrabo opera domini" : « Je ne mourrai pas mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur. » - 2. Jn XV, 12 : "Hoc est proeceptum meum." - 3. Jn XIII, 34 : "Mandatum novum do vobis." - 4. Jn XIII, 35 : "In hoc cognoscent omnes quia mei discipuli estis".

    Mgr Pierre-Eugène-Alexandre Marty, Évêque de Montauban (1850-1929), extrait de la Lettre pastorale pour le Carême 1911, in Abbé R. Béringer, "Recueil documentaire - La Rédemption, Cycle de Pâques" (75), 1927.

    Pierre-Eugène-Alexandre Marty,dimanche

     (Source photo : Schola Sainte Cécile)

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 3ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Troisième jour

  • Dimanche 3 mai 2015

    Quatrième Dimanche après Pâques

     (5ème Dimanche de Pâques)

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Sainte Messe au Collège Pontifical d'Amérique du Nord

    Le Pape coupe court aux polémiques sur Junipero Serra

    Au cours d’une Messe célébrée à 12h15 dans la chapelle du Collège pontifical d’Amérique du Nord, le Saint-Père a fermement coupé court à la polémique sur le rôle des missionnaires dans l’Ouest américain. Il a même affirmé que Junipero Serra avait été un des pères fondateurs des Etats-Unis, protecteur des hispaniques.

    Junipero Serra dirigea, au 18e siècle, les missions de Basse et Haute-Californie et fonda de nombreuses missions entre San Diego et San Francisco. Béatifié par Jean-Paul II en 1988, ce franciscain espagnol sera canonisé par le Pape François, en septembre prochain, dans le cadre de son déplacement apostolique aux Etats-Unis. Pour l’Église américaine, ce sera la première canonisation d’un saint hispanique. Elle se déroulera au sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington.

    Pour le Pape François aucun doute n’est possible : « les missionnaires qui portèrent l’Évangile au Nouveau monde, et parmi eux le frère Junipero Serra, ont défendu les autochtones contre les abus des colonisateurs ». Alors que des polémiques entourent l’héritage de ces missionnaires, concernant notamment le recours à des châtiments corporels dans les procédés éducatifs, alors que certains les accusent d’avoir éradiqué la culture des indiens, le Souverain Pontife a rendu un hommage appuyé au frère Junipero Serra. Il a loué son « élan missionnaire inlassable qui le poussa à aller jusqu’aux confins extrêmes de la terre, sa dévotion mariale et son témoignage de sainteté ».

    Tous ces missionnaires qui se sont projetés vers « les périphéries géographiques, sociales et existentielles nous interpellent », a lancé le Pape dans son homélie. « Nous prenons le temps d’analyser scrupuleusement leurs qualités, mais surtout leurs limites et leurs misères ». Mais a-t-il demandé, « serions-nous capables de répondre avec la même générosité et avec le même courage à l’appel de Dieu » ?

    Selon le Saint-Père, le témoignage de sainteté de Junipero Serra peut aider le peuple américain à redécouvrir sa dignité en consolidant toujours plus son appartenance au Christ et à son Église. Le Pape François souhaite qu’un vent de sainteté souffle sur les Amériques pendant le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, afin que « le Christ soit toujours présent dans la vie des personnes, des familles, des peuples et des nations et que la gloire de Dieu se manifeste dans la culture de la vie, dans la fraternité, la solidarité, la paix, la justice et l’amour concret et préférentiel pour les pauvres ».

    Le Souverain Pontife a également insisté sur la dévotion de Junipero Serra à Notre Dame de Guadalupe. Son image a été présente dans toutes les missions qu’il a fondées le long de la côte californienne et la Vierge est devenue la Patronne de tout le continent américain. Aujourd’hui, a-t-il dit, « il est impossible de séparer la Vierge de Guadalupe du cœur du peuple américain dont elle constitue la racine commune ». Et lorsqu’il a fait la liste des saints et martyrs américains, le Pape François a cité Mgr Oscar Romero qui sera béatifié prochainement.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie (italien, anglais, espagnol) sur le site internet du Vatican.

  • William Cornysh The Elder : Ave Maria, Mater Dei

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers