Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Mercredi 13 mai 2015

    Vigile de l'Ascension

     Notre-Dame de Fatima

    N-D-de-Fatima_1b.jpg

    Acte de confiance à Marie, Vierge de Fatima
    Pape François, 13 octobre 2013

      Calendrier liturgique et sanctoral

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François pour l'ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis

    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé en personne ce mardi en fin d'après-midi la Messe d'ouverture de l'Assemblée générale de Caritas Internationalis.

    S'exprimant devant les quelques centaines de délégués rassemblés pour cette 20ème Assemblée générale, le Pape François a livré dans son homélie un commentaire des textes de la liturgie de ce mardi 12 mai, avec notamment l'extrait des Actes des apôtres (16, 22-34) qui évoque la conversion du geôlier de Paul et Silas dans la prison de Philippes, après un incident avec la foule. Il prend peur à la suite d'un tremblement de terre et de l'ouverture des portes de la prison, mais « Paul le rassure et lui, tremblant et émerveillé, supplie à genoux d’être sauvé ». « Le récit nous dit que cet homme a accompli tout de suite les étapes essentielles du chemin de foi et de salut : il écoute avec toute sa famille la parole du Seigneur ; il lave les plaies de Paul et Silas ; il reçoit le baptême avec tous les siens ; et enfin il accueille Paul et Silas chez lui, il dresse la table et leur offre, tout joyeux, à manger ». C'est donc sur la symbolique de la table ouverte que le Pape a axé son homélie, rejoignant ainsi le thème de la solidarité cher à Caritas. « L’évangile annoncé et cru incite à laver les pieds et les plaies de ceux qui souffrent, et à leur dresser une table (...). Dans ce geste nous pouvons voir toute la vocation de Caritas. »

    Caritas ne doit pas se déraciner de sa vocation

    Le Pape a insisté sur cette dimension spirituelle de Caritas, qui doit éviter l'écueil de ne devenir qu'une simple ONG bureaucratique. « Caritas est désormais une grande Confédération, amplement reconnue aussi dans le monde pour tout ce qu’elle réalise. La Caritas est une réalité de l’Église implantée dans de très nombreuses parties du monde, et elle doit chercher à se déployer encore plus largement, également dans les diverses paroisses et communautés, pour renouveler ce qui s’est passé aux premiers temps de l’Église. En effet la racine de tout votre service consiste vraiment en l’accueil simple et obéissant de Dieu et du prochain » a insisté le Saint-Père.  « Sans cette racine, Caritas meurt ! » a-t-il improvisé, avec une certaine gravité.

    « Il n'y pas de petites Caritas ou de grandes Caritas, toutes sont égales, a-t-il insisté. Demandons au Seigneur la grâce de comprendre la vraie dimension de la Caritas, la grâce de ne pas tomber dans l'illusion de croire qu'un centralisme bien organisé soit la bonne voie, la grâce de comprendre que Caritas est toujours en périphérie, dans chaque Église particulière, et la grâce de croire que le siège central de Caritas est seulement une aide, un service, une expérience de communion, et non pas le chef de toutes les Caritas. »

    « Celui qui vit la mission de Caritas n’est pas un simple opérateur, mais au contraire il est un témoin du Christ, a-t-il insisté. Une personne qui cherche le Christ et se laisse chercher par le Christ ; une personne qui aime avec l’esprit du Christ, l’esprit de gratuité, de don. Toutes nos stratégies et planifications restent vides si nous ne sommes pas porteurs de cet amour. Non pas notre amour, mais le sien. Ou mieux encore, notre amour purifié et renforcé par le sien. »

    Respecter la Création pour que Dieu se manifeste

    Faisant allusion à la campagne de Caritas, "une seule famille humaine, de la nourriture pour tous", le Pape a rappelé que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais il semble qu’il manque la volonté de partager avec tous. Dresser la table pour tous, et demander qu’il y ait une table pour tous. Faire ce que nous pouvons pour que tous aient de quoi manger, mais aussi rappeler aux puissants de la terre qu’un jour Dieu les jugera et qu’il se manifestera s’ils auront vraiment essayé de Le nourrir en chaque personne (Mt 25,35), et s’ils auront œuvré pour que l’environnement ne soit pas détruit. »

    Le Pape a aussi évoqué, sans citer aucun pays en particulier, le drame des chrétiens persécutés en Afrique et au Moyen-Orient. « Nous ne pouvons pas oublier nos frères chrétiens qui ont été privés avec violence autant de la nourriture pour le corps que celle pour l’âme : ils ont été chassés de leurs maisons et de leurs églises, parfois détruites. Je renouvelle l’appel à ne pas oublier ces personnes et ces injustices intolérables » a-t-il insisté, sachant que certains des délégués présents viennent de pays en guerre.

    « Avec tant d’autres organismes caritatifs de l’Église, Caritas manifeste donc la force de l’amour chrétien et le désir de l’Église d’aller à la rencontre de Jésus qui est en toute personne, surtout lorsqu’elle est pauvre et souffrante. C’est le chemin qui nous attend et c’est dans cette perspective que je souhaite que vos travaux puissent se dérouler ces jours-ci. Nous les confions à la Vierge Marie dont toute sa vie a eu pour critère fondamental l’accueil de Dieu et du prochain (...). Avec une aide aussi puissante nous n’avons pas peur de poursuivre notre mission », a-t-il conclu.

    Cette Eucharistie a notamment été concélébrée à l'autel par le cardinal Oscar Andrès Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président sortant de cette Confédération catholique qui compte 165 antennes nationales, comme en France sous le nom de "Secours catholique".

    Parmi les autres cardinaux présents figurait le cardinal français Roger Etchegaray, vice-doyen du Sacré-Collège, le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le cardinal italien Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants. Caritas est l'une des organisations les plus actives pour le secours aux personnes migrantes dans de nombreux pays du monde.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les enfants et les jeunes des écoles italiennes participant à l'événement organisé par « La Fabrique de la paix »

     rencontre,pape,françois,enfants,fabrique de la paix,paix,justice,prière

     Un enfant embrasse le Pape durant la rencontre du 11 mai, en salle Paul VI - ANSA

    Le Saint-Père a rencontré hier, Salle Paul VI, plus de sept mille enfants qui font partie de la Fabrique de la Paix, une initiative organisée par différentes institutions, parmi lesquelles le Ministère de l'éducation et la Conférence épiscopale italienne, pour favoriser l'intégration multi-ethnique et sensibiliser les responsables spirituels, politiques et de l'éducation à utiliser un langage de paix. Cette organisation, qui vient d'être présentée à la FAO, constitue un vaste réseau de formation scolaire via le sport ou les nouvelles technologies.

    Le Pape, qui a développé le lien entre paix et justice, plutôt que de lire le discours préparé, a répondu à une série de questions posées par ses jeunes hôtes. De leur transcription sont tirées les passages proposés ci-dessous :

    A savoir si, enfant, il était souvent en conflit avec sa famille, le Pape a dit que cela fait partie de la vie : "L'important est de faire la paix au bout du compte... Il faut tenter de faire la paix à la fin de la journée. Moi aussi, tant de fois, j'ai été en bagarre. Ça m'arrive encore aujourd'hui !... C'est humain. L'important est de ne pas tenir rancœur".
    Sur le fait que la paix se construise, il a apporté sa confirmation : "La paix n'est pas un produit industriel mais quelque chose d'artisanal, qui est façonné jour après jour par notre action, notre vite, notre amour et notre attention" aux autres.
    Ensuite, à la question de savoir s'il ne se fatigue pas d'être sans cesse au milieu de tant de gens, le Pape a confessé qu'il aimerait parfois jouir "d'un peu de tranquillité. Ceci dit, être entouré ne signifie pas perdre la paix... Ce qui fait perdre la paix...c'est la jalousie, l'envie et l'avarice les uns envers les autres... Etre au milieu de tant de personnes est une belle expérience... Cela fatigue un peu, mais il est vrai que je ne suis plus un jeune homme".
    A un adolescent venu d'Egypte qui lui demandait pourquoi les gens importants souvent n'aident pas l'école, le Pape a répondu qu'on peut se le demander aussi pourquoi d'autres puissants ne veulent pas la paix ? Pourquoi ? Parce que ils vivent de la guerre, de l'industrie des armes. Ceci est grave car certains de ces puissants du monde gagnent de l'argent de la fabrication et du commerce de l'armement, de cette industrie de mort. La cupidité est chose terrible, avec la volonté d'avoir toujours plus d'argent. On constate que l'économie tourne autour de l'argent et non autour des personnes. Pour faire la guerre et défendre la richesse, on sacrifie tant de choses et de gens ! Certains ne veulent pas de la paix car on gagne énormément avec la guerre. On amasse l'argent pendant qu'on sacrifie des vies, la culture, l'éducation et l'avenir même des gens... Le Diable s'introduit chez les gens par le portefeuille !".
    Sur la question de la souffrance chez les enfants, il a cité Dostoïevski pour dire combien il est difficile de trouver une réponse. "On ne peut que se tourner vers le Ciel et attendre que vienne une réponse".
    Et puis, à savoir s'il est possible d'expliquer ce qu'est la paix, le Saint-Père a affirmé que c'est avant tout l'absence de la guerre : Mais "il faut aussi qu'il y ait de la joie et de l'amitié partagée, et que chaque jour on améliore la justice, qu'on fasse en sorte qu'il n'y ait plus d'enfants affamés, malades, assistés dans leur croissance... Construire la paix est un travail, non une sinécure. La paix véritable induit de travailler aux solutions des problèmes, de répondre aux besoins des personnes, dans leur pays et sur leurs terres, dans leur famille et au sein de leur société. Bâtir la paix est un travail d'artisans !... Nous avons tous les mêmes droits, sans qui la société est injuste. Là où il n'y a pas de justice, la paix ne peut exister. Ceci nous devons le répéter, nous le mettre en tête !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.5.15).

    Texte original en italien du discours préparé et des dialogues sur le site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français du discours sur Zenit.org.

  • Statue de Jean Paul II : « Touche pas à mon Pape ! »

    ploermel,statue,jpii,petition,Jean-Paul II,libre pensee,tribunal,rennes,Touche pas à mon Pape

     Statue de Jean Paul II : « Touche pas à mon Pape ! »

    Le tribunal administratif de Rennes, saisi par la fédération du Morbihan de l’association d’extrême gauche jacobine « La Libre Pensée » vient de déclarer ostentatoire la statue du Pape Jean-Paul 2 inaugurée en 2006 sur une place de Plöermel . Elle devra donc être retirée du champ public si les recours – menés notamment par le maire de Plöermel – échouent.

    Il serait inadmissible qu’une association archi minoritaire – dont les idées fanatiques ne représentent qu’elle même en Bretagne – parvienne à ces fins et cela même avec l’aval d’un tribunal administratif.

    Le catholicisme est un des éléments fondateurs de la Bretagne, et Jean-Paul II a été important pour les Bretonnes et les Bretons. Tous ont encore en tête sa venue à Saint-Anne d’Auray en 1996 devant une foule immense de fidèles.

    Les Bretonnes et les Bretons doivent réagir pour protéger une statue qui fait partie de leur patrimoine religieux, Breton et Européen.  Si aujourd’hui, l’Etat fait enlever la statue d’un Pape tant aimé des Bretons, demain , seront-ce nos calvaires que des associations voudront faire détruire ?

    Par la résistance pacifique, nous appelons chacun à veiller sur la statue de Jean-Paul 2 , à former une chaine continue pour protéger notre héritage, qu’aucun groupuscule fanatique ni aucun tribunal administratif d’Etat ne pourra enlever.

    C’est de notre devoir de mémoire dont il s’agit. De notre passé, mais aussi de notre avenir, à l’heure où la religion catholique est persécutée, malmenée sur de nombreux territoires de la planète.

    N’ayez pas peur ! N’ayons plus peur ! Défendons notre Pape Jean-Paul II et le patrimoine Breton.

    Signez la pétition pour le maintien de la statue. Participez à la résistance bretonne !

    Pétition pour le maintien de la statue de Jean-Paul II à Plöermel (56)

  • XXe Assemblée Générale de Caritas Internationalis

    « One Human Family, Caring for Creation »
    « Une seule famille humaine, prendre soin de la création »
    (Rome, 12-17 mai 2015)

    11h30 : Conférence de Presse de présentation de la XXe Assemblée Générale

    Intervenants :
    - Card. Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga, S.D.B., Président de Caritas Internationalis ;
    - Michel Roy, Secrétaire Général de Caritas Internationalis ;
    - Fr. Gustavo Gutiérrez, O.P., Théologien ;
    - Haridas Varikottil, Expert en Agriculture de Caritas India.

     17h30 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     Discours - Vidéo - Homélie, à voir plus haut

  • Anton Bruckner (1824-1896) : Graduale "Christus factus est" III pour chœur mixte, WAB 11 (1884)

    Bristol Cathedral Choir

  • Méditation : Pratiquer le silence...

    « Afin de faire naître le vrai silence en toi, pratique. Pratique sans cesse.
    Pratique le silence des yeux ; cherche toujours la beauté et la bonté divines autour de toi, fermes-en l'accès à tous les pécheurs et autres fauteurs de troubles.
    Pratique le silence des oreilles ; écoute toujours la voix de Dieu dans le cri du pauvre et du nécessiteux, fermes-en l'accès à tous les mensonges, railleries et autres mesquineries humaines.
    Pratique le silence de la langue ; prie Dieu et laisse s'exprimer par ton canal le Verbe de vie, la Parole de Vérité, lumineuse et inspirante, pacifique et porteuse d'un espoir joyeux, fermes-en l'accès aux justifications et autres paroles de ténèbres, de douleurs et de mort.
    Pratique le silence de l'esprit ; ouvre-toi à la connaissance de Dieu par la prière et la contemplation, comme Marie qui méditait les merveilles du Seigneur dans son cœur, fermes-en l'accès aux contrevérités, aux jugements péremptoires, aux soupçons et autres pensées destructrices nourries par le désir et la haine.
    Pratique le silence du cœur ; chéris Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, de toute ta force, aime ton prochain comme Dieu nous aime. Fermes-en l'accès à l'égoïsme, à la haine, à la jalousie et autres désirs humains issus de l'envie. »

    Bse Mère Teresa, Au cœur du monde, Propos recueillis pas Becky Benenate, Trad. Laurence E. Fristch, La Table Ronde, Paris, 1998.

    Calm-water_Maurizio-Fecchio_1a.jpg

    Calm water, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr & sur sa page Facebook

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 12ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Douzième jour

  • Mardi 12 mai 2015

    Sts_Neree_Achille_Domitille_1b.jpg

    Pomarancio (v.1598-99), Ste Domitille avec Sts Nereus (Nérée) & Achilleus (Achille)
    Eglise des Saints Nérée et Achille, Rome

  • Formidable hymne à la Vie : "Nous sommes nés et ne mourrons jamais plus"

    nous-sommes-nes-et-ne-mourrons-jamais-plus-grande.jpg

    Nous sommes nés et ne mourrons jamais plus
    Cristiana Paccini & Simona Troisi

    « On ne vit pas parce que l'on respire, mais parce que l'on aime. La vie n'a de sens que si tu te consumes pour elle. »

    Ces mots du père Vito, accompagnateur de Chiara et Enrico, rapportés par les auteurs dans ce livre-témoignage bouleversant, en résument le fil conducteur et la formidable vitalité qui en sourd à chaque page. Car il s'agit bien là d'un hymne à la vie, même lorsque celle-ci est marquée comme ici par la mort de deux jeunes bébés et de leur maman peu après l'accouchement d'un troisième enfant. A une époque où la société civile (et nombre de croyants !) réduisent l'embryon à une "chose" qui peut être supprimée à volonté, et où le moindre handicap décelé in utero doit conduire de manière quasi obligatoire à un avortement, voilà un témoignage qui ne pourra que bousculer cette pensée unique qui étend partout sa toile mortifère, et remettre en question bien des idées reçues sur la valeur de toute vie, avant et après la naissance.
     
    Tout à l'opposé d'une quelconque résignation ou d'un fatalisme accablant, c'est dans la joie et l'émerveillement que Chiara et Enrico, tout jeunes mariés, vont vivre chacune de ces grossesses et ces trois naissances. Bien sûr, la douleur sera présente. Mais aussitôt remise en l'Amour infini du Père, c'est dans la confiance et l'abandon, à l'école de Marie, que seront vécus chacun de ces événements, au plus grand étonnement (voir l'incompréhension) de ceux qui les entourent. Magnifiques pages sur la beauté du temps des fiançailles, sur le mariage et la spiritualité conjugale, sur la grossesse et l'instant merveilleusement unique de toute naissance... Et des paroles puisées à Assise, qui accompagnent toute leur histoire : "l'amour est le contraire de la possession".
     
    Vies entièrement données, dans une pleine joie qui ouvre toute souffrance à la lumière de l'éternité. Un livre à lire et à faire connaître, pierre précieuse apportée à l'édifice de la "civilisation de l'amour" qu'appelait de ses vœux st Jean-Paul II !

    Artège - 284 pages - 18,90 €

  • Alessandro Marcello (1673-1747) : Concerto pour hautbois en ré mineur - II. Adagio

    Royal Philharmonic Orchestra - Dir. Elgar Howarth ; Derek Wickens, hautbois

    NB : Ce concerto pour hautbois a été transcrit par Jean-Sébastien Bach en un concerto pour clavecin (BWV 974). Son ornementation est l'une des plus réussies de la période baroque, l'une des références en la matière.

  • Méditation : L'amour de Marie pour Jésus

    « L'amour de Marie pour Jésus a (quatre) caractères :
    1° « C'est un amour souverain : Marie n'aime que Jésus. Elle ne s'aime qu'en Jésus. Elle n'aime le prochain que pour Jésus...
    2° « C'est un amour pur ; pur de toute imperfection, de recherche, d'amour-propre... Pur de tout désir, de toute volonté propre, de tout sentiment personnel : Marie ne veut qu'une chose, s'immoler à l'amour et à la gloire de Jésus...
    3° « C'est un amour généreux. Amour sans condition : elle se dévoue à suivre Jésus partout, à partager partout ses privations, ses sacrifices. - Elle est prête à fuir en Égypte, au milieu d'un peuple idolâtre... - Elle veut partager la pauvreté de l'Enfant-Dieu... - Elle ne choisit, pour apparaître dans la mission divine de son Fils, que les circonstances où Jésus est humilié, calomnié, persécuté... Son amour lui fera gravir le Calvaire avec Jésus... Il la fera triompher de la mort pour survivre à la mort de Jésus et languir sur la terre (de longues années) loin de son Bien-Aimé.
    4° « C'est un amour calqué sur celui du Christ. Les pensées de Jésus sont toutes en Dieu et toutes de Dieu : aussi ne perdait-il jamais Dieu de vue. Son âme voyait Dieu dans toutes les créatures, sa Providence, sa sagesse, sa bonté, sa puissance. De là cette facilité qu'il avait à s'entretenir avec son Père, à se tenir uni à lui au milieu des occupations les plus dissipantes et les plus variées ; à passer subitement de l'action à la contemplation.
    « C'est ainsi qu'a vécu Marie : elle pensait en Jésus. Toutes ses pensées se rapportaient à Jésus. Elle méditait sans cesse les divines paroles de Jésus qui étaient sa lumière, sa vérité, sa vie...
    « Amour de Jésus. - « L'amour suit la pensée ; le cœur aime ce que l'esprit estime... Jésus vivait de l'amour de son Père, faisait tout par amour, sacrifiait tout à l'amour de Dieu. - Procurer sa gloire, réparer les injures à sa divine majesté, le faire connaître, servir, aimer par toutes les créatures, tel était le feu qui consumait le Cœur de Jésus...
    « Telle était aussi la vie du saint Cœur de Marie. Aimer Jésus, vivre pour Jésus, souffrir pour lui, le faire connaître et aimer de tous les cœurs... c'était l'amour de Marie. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), Retraite, pp. 22-26, cité in P. J.-B. Gosselin s.j., "Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année" (96), Tome III, 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950. Cf. Bx Charles de Foucauld, Ecrits spirituels (171b), J. De Gigord, 1933.

    Pierre-Julien Eymard,amour,Jésus,Marie,pureté,générosité,coeur,imitation

    Vierge à l'Enfant, par Louis Janmot (1814-1892)

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 11ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Onzième jour

  • 11 - 12 - 13 mai : Les Rogations (et les "Saints de glace")

    Origine des Rogations

    En l'an 470, l’Église de Vienne, l’une des plus illustres et des plus anciennes de la Gaule méridionale (aujourd'hui en Isère), avait alors saint Mamert pour évêque. Des calamités de tout genre étaient venues désoler cette province récemment conquise par les Burgondes. Des tremblements de terre, des incendies, des phénomènes effrayants agitaient les populations, comme autant de signes de la colère divine. Le saint évêque, désirant relever le courage de son peuple, en le portant à s’adresser à Dieu dont la justice avait besoin d’être apaisée, prescrivit trois jours d’expiation durant lesquels les fidèles se livreraient aux œuvres de la pénitence, et marcheraient en procession en chantant des psaumes. Les trois jours qui précèdent l’Ascension furent choisis pour l’accomplissement de cette pieuse résolution. Sans s’en douter, le saint évêque de Vienne jetait ainsi les fondements d’une institution que l’Église entière allait adopter.

    Les Gaules commencèrent, comme il était juste. Saint Alcime Avit, qui succéda presque immédiatement à saint Mamert sur le siège de Vienne, atteste que la pratique des Rogations était déjà consolidée dans cette Église. Saint Césaire d’Arles, au commencement du VIe siècle, en parle comme d’une coutume sacrée déjà répandue au loin, désignant au moins par ces paroles toute la portion des Gaules qui se trouvait alors sous le joug des Visigoths. On voit clairement que la Gaule tout entière ne tarda pas d’adopter ce pieux usage, en lisant les canons portés à ce sujet dans le premier concile d’Orléans tenu en 511, et réuni de toutes les provinces qui reconnaissaient l’autorité de Clovis. Les règlements du concile au sujet des Rogations donnent une haute idée de l’importance que l’on attachait déjà à cette institution. Non seulement l’abstinence de chair est prescrite pendant les trois jours, mais le jeûne est de précepte. On ordonne également de dispenser de leur travail les gens de service, afin qu’ils puissent prendre part aux longues fonctions par lesquelles ces trois jours étaient pour ainsi dire remplis. En 567, le concile de Tours sanctionnait pareillement l’obligation du jeûne dans les Rogations ; et quant à l’obligation de férier durant ces trois jours, on la trouve reconnue encore dans les Capitulaires de Charlemagne et de Charles le Chauve.

    Le principal rite des Églises des Gaules durant ces trois jours consista, dès l’origine, dans ces marches solennelles accompagnées de cantiques de supplication, et que l’on a appelées Processions, parce que l’on se rend d’un lieu dans un autre. Saint Césaire d’Arles nous apprend que celles qui avaient lieu dans les Rogations duraient six heures entières ; en sorte que le clergé se sentant fatigué par la longueur des chants, les femmes chantaient en chœur à leur tour, afin de laisser aux ministres de l’Église le temps de respirer. Ce détail emprunté aux mœurs des Églises des Gaules à cette époque primitive, peut nous aider à apprécier l’indiscrétion de ceux qui, en nos temps modernes, ont poussé à l’abolition de certaines processions qui prenaient une partie notable de la journée, et cela dans l’idée que cette longueur devait être en elle-même considérée comme un abus.

    Le départ de la Procession des Rogations était précédé de l’imposition des cendres sur la tête de ceux qui allaient y prendre part, et c’était le peuple tout entier. L’aspersion de l’eau bénite avait lieu ensuite ; après quoi le pieux cortège se mettait en marche. La Procession était formée du clergé et du peuple de plusieurs églises d’un rang secondaire, qui marchaient sous la croix d’une église principale dont le clergé présidait la fonction. Tout le monde, clercs et laïques, marchait nu-pieds. On chantait la Litanie, des Psaumes, des Antiennes, et l’on se rendait à quelque basilique désignée pour la Station, où l’on célébrait le saint Sacrifice. Sur la route on visitait les églises qui se rencontraient, et l’on y chantait une Antienne à la louange du mystère ou du saint, sous le titre duquel elles avaient été consacrées.

    Tels étaient à l’origine, et tels ont été longtemps les rites observés dans les Rogations. Le Moine de Saint-Gall, qui nous a laissé de si précieux mémoires sur Charlemagne, nous apprend que le grand empereur, en ces jours, quittait sa chaussure comme les plus simples fidèles, et marchait nu-pieds à la suite de la croix, depuis son palais jusqu’à l’église de la Station. Au XIIIe siècle, sainte Élisabeth de Hongrie donnait encore le même exemple ; son bonheur était, durant les Rogations, de se confondre avec les plus pauvres femmes du peuple, marchant aussi nu-pieds, et couverte d’un grossier vêtement de laine. Saint Charles Borromée, qui renouvela dans son Église de Milan tant d’usages précieux de l’antiquité, n’eut garde de négliger les Rogations. Par ses soins et par ses exemples, il ranima dans son peuple l’ancien zèle pour une pratique si sainte. Il exigea de ses diocésains le jeûne pendant ces trois jours, et il l’accomplissait lui-même au pain et à l’eau. La Procession, à laquelle tout le clergé de la ville était tenu d’assister, et qui commençait par l’imposition des cendres, partait du Dôme au point du jour, et ne rentrait qu’à trois ou quatre heures après midi, ayant visité le lundi treize églises, neuf le mardi, et onze le mercredi. Le saint Archevêque célébrait le saint Sacrifice dans une de ces églises, et adressait la parole à son peuple.

    Si l’on compare le zèle de nos pères pour la sanctification de ces trois journées avec l’insouciance qui accompagne aujourd’hui, surtout dans les villes, la célébration des Rogations, on ne saurait manquer de reconnaître ici encore une des marques de l’affaiblissement du sens chrétien dans la société actuelle. Combien cependant sont importantes les fins que se propose la sainte Église dans ces Processions auxquelles devraient prendre part tant de fidèles qui ont des loisirs pieux, et qui, au lieu de les consacrer à servir Dieu par les œuvres de la vraie piété catholique, les consument dans des exercices privés qui ne sauraient ni attirer sur eux les mêmes grâces, ni apporter à la communauté chrétienne les mêmes secours d’édification !

    Dom Guéranger (1805-1875), L'Année liturgique, Temps pascal Tome III, Lundi des Rogations (extrait).

    Et à propos des "Saints de glace" : St Mamert, St Pancrace, St Servais.

  • Lundi 11 mai 2015

    Sts Philippe et Jacques le mineur, apôtres

    (fête avancée au 3 mai au nouveau calendrier)

     Philippe,Jacques,le mineur,apôtres

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Un roman historique remarquable : "Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française"

    moi-augustin-pretre-martyr-de-la-revolution-francaise-grande.jpg

    Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française
    Marieke Aucante

    « Ces prêtres ont voulu que j'écrive... J'ai simplement entendu leur prière. »

    Ce roman historique a pris naissance dans l'intimité d'une petite chapelle de l'île d'Aix, en une rencontre au-delà du temps, entre l'auteur et ces prêtres martyrs déportés pendant la Terreur, balayés par la fureur révolutionnaire, entre les pontons de La Rochelle et l'île Madame. L'abbé Augustin en est le personnage central, fictif mais inspiré de faits réels, et l'ensemble du récit déroule une fresque rigoureusement historique, comme en témoignent d'ailleurs quelques pièces annexes données en fin d'ouvrage.

    Rien de sentencieux ni de pontifiant ici, le trait n'est pas forcé et le propos jamais doctoral. L'on suit au jour le jour la vie de ces prêtres autour desquels un étau implacable se resserre, jusqu'à leur capture et leur enfermement, dans des conditions dignes des plus noires tyrannies. Porté par une foi chevillée au corps, se refusant à toute haine et repoussant farouchement toute tentation de vengeance, l'abbé Augustin assiste impuissant au déferlement de la haine antireligieuse qui s'abat sur la France, avant d'en subir lui-même jusqu'au plus profond de sa chair les morsures crucifiantes. Priant autant que ses forces le lui permettent, et tout donné au soulagement des souffrances de ses compagnons de misère, l'abbé Augustin s'accroche au peu de vie qui anime encore son corps décharné. Et tandis que Carrier répand la mort par milliers à Nantes dans la "baignoire nationale", c'est dans les cales de deux bateaux en rade de La Rochelle que vont périr par centaines prêtres et religieux, placés sous l'autorité meurtrière de commandants "plus inhumains et plus barbares que Carrier". Seule la mort de Robespierre permettra à quelques-uns d'en réchapper.

    64 d'entre eux ont été béatifiés par Jean-Paul II le 1er octobre 1995, dont les noms et paroisses sont listés en fin d'ouvrage. In memoriam.

    Tour à tour émouvant ou tragique, poignant et dramatique, toujours passionnant, ce récit se dévore de la première à la dernière page, sans qu'il soit possible de reprendre  souffle, pris comme l'abbé héros du livre dans l'aspiration dévorante de cette machine à tuer le "religieux" que fut la Révolution. Et lorsque l'horizon enfin s'éclaircit, c'est avec le recueillement de l'abbé Augustin que l'on quitte ce livre remarquable, témoin d'une période d'acharnement antireligieux comme n'en avait jamais connu la France jusqu'alors.

    Et l'on essayera de se souvenir des mots que l'auteur a laissés dans ses premières pages : "Les années que nous vivons aujourd'hui ont de vagues ressemblances avec la période prérévolutionnaire"... Mais témoins de cette guerre larvée qui fait son œuvre aujourd'hui, évidemment moins brutale et sans doute plus perverse, en sommes-nous bien conscients ? ...

    Marieke Aucante est grand reporter à France Télévisions. Elle est l’auteur d’une douzaine de romans, essais, nouvelles, pièces de théâtre. Pour son engagement dans la protection de l’environnement et son implication dans la formation des professionnels et des familles accompagnant les personnes en situation de handicap, afin qu’elles retrouvent une place digne dans notre société, elle a reçu en juin 2008 les insignes de la Légion d’honneur.

    Editions Salvator - 14 x 21cm - 248 pages - 20 €

  • Le Président cubain Raul Castro reçu par le Pape François

    pape,françois,président,cubain,cuba,raoul castro,visite,rencontre,voyage,septembre

    Le Pape François a reçu dimanche matin au Vatican le Président de la République Cubaine Raul Castro, de passage à Rome. La rencontre, qui s’est déroulée en privé a duré plus de 50 minutes selon le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, dans le bureau du Pape attenant à la salle Paul VI. Raul Castro est arrivé vers 9h30 et a été accueilli par le Préfet de la Maison pontificale, Mgr Gansweïn, et salué par le Substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège Mgr Angelo Becciù, ainsi que par Mgr Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats. Le Président cubain était lui accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, parmi lesquelles le vice-premier ministre cubain ainsi que le ministre des affaires étrangères.

    Lors de ce tête-à tête très cordial, souligne le communiqué du Saint-Siège, Raul Castro a tenu à remercier le Pape pour son rôle actif dans l’amélioration des relations entre Cuba et les Etats-Unis, et lui a fait part de l’amitié du peuple cubain dans l’attente de son voyage sur l’île au mois de septembre prochain.

    Comme le veut la tradition, le Pape et son hôte se sont échangés des cadeaux. Le chef de l’état cubain a offert au Saint-Père une médaille commémorative de la cathédrale de La Havane ainsi qu’un tableau réalisé par un artiste cubain, représentant une grande croix formée par des bateaux devant laquelle un migrant est agenouillé en prière. Le peintre cubain, présent à la rencontre, a expliqué que l’engagement du Pape auprès des migrants et en particulier son voyage à Lampedusa avait inspiré cette œuvre. Pour sa part, le Pape a offert au Président cubain un grand médaillon représentant Saint-Martin partageant son manteau ainsi qu’un exemplaire de son encyclique La joie de l’Evangile.

    Cette rencontre avec le Pape François a visiblement marqué Raul Castro qui a donné une conférence de presse peu après sa rencontre avec le premier ministre italien Matteo Renzi. Il a ainsi précisé qu’il assisterait à toutes les Messes célébrées par le Souverain Pontife lors de voyage en septembre. « Je suis sorti de cette rencontre très marqué, vraiment, par sa sagesse, sa modestie et toutes les vertus que nous connaissons. Je lis tous les discours du Saint-Père et j'ai dit au président du Conseil que si le Pape continue à parler ainsi, un jour je recommencerai à prier et je retournerai à l'Eglise catholique. Et je ne le dis pas pour plaisanter », a affirmé le dirigeant cubain qui a rappelé qu'il avait été élevé chez les jésuites.

    « Je suis communiste, du parti communiste cubain, qui n'a jamais autorisé la mission des croyants, a poursuivi Raul Castro lors de la conférence de presse. Aujourd'hui, nous permettons cependant qu'il y ait des croyants, précisant que pour avoir une fonction importante aujourd'hui, il n'est pas besoin d'être inscrit dans le parti, il faut accepter son programme ». Le dialogue entre le régime castriste et l'Eglise s'est renforcé ces dernières années.

    A noter que cette visite du Président cubain s’inscrit dans les pas de celle, également historique, de son frère Fidel, qui avait rendu visite à Jean-Paul II en novembre 1996.

    Source : Radio Vatican (Avec AFP).

    Texte intégral du communiqué en italien par la Salle de presse du Saint-Siège.

  • Regina Caeli de ce dimanche 10 mai 2015

    À l’occasion de la prière du Regina Caeli, dimanche à midi place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour, dans lequel nous écoutons le nouveau commandement de Jésus : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Et pensant au sacrifice de la Croix désormais imminent, il ajoute : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. »

    Ces paroles, prononcées lors de la dernière Cène, résument tout le message de Jésus. « Il résume tout ce qu’Il a fait, complète François : Jésus a donné la vie pour ses amis, amis qui ne l’avaient pas compris, qui l’ont abandonné au moment crucial, trahi et renié ». Cela nous dit que « Lui nous aime même si nous ne méritons pas son amour : ainsi nous aime Jésus ! » se réjouit le Saint-Père.

    Ce commandement de Jésus est « neuf » car Il a été le premier à le réaliser, « Il lui a donné corps » : ainsi « la loi de l’amour est inscrite une fois pour toute dans le cœur de l’homme, poursuit le Souverain Pontife. De cette manière, Jésus nous montre la route pour Le suivre, la route de l’amour. Son commandement n’est pas un précepte simple, qui reste quelque chose d’abstrait ou d’extérieur à la vie ». Comment cet amour est inscrit ? « Avec le feu de l’Esprit Saint. Et avec ce même esprit que Jésus nous donne, nous pouvons nous aussi cheminer sur cette route ».

    Il s’agit d’une route « concrète, précise le Pape, qui nous pousse à sortir de nous-même pour aller vers les autres. Jésus nous a montré que l’amour de Dieu se réalise dans l’amour pour son prochain. Les deux vont ensemble. Les pages de l’Évangile sont remplies de cet amour : adultes et enfants, cultivés et ignorants, riches et pauvres, justes et pécheurs sont accueillis dans le cœur du Christ ».

    L’amour chrétien se voit quand nous nous aimons les uns les autres, même si nous ne nous comprenons pas toujours, si nous ne sommes pas d’accord avec les autres, complète-t-il : « Un amour qui se manifeste même s’il y a des différences d’opinion ou de caractère, l’amour est plus grande que ces différences ! C’est l’amour que nous a appris Jésus. Un amour libéré de l’égoïsme, qui donne de la joie à notre cœur, comme le dit Jésus lui-même : “ Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.” »

    Cette amour se manifeste dans la vie de tous les jours, par des « petits gestes de proximité envers une personne âgée, une enfant, un malade, une personne seule ou en difficulté, sans maison, sans travail, immigrée, réfugiée. L’amour que Jésus nous a appris se manifeste par ces gestes ».

    Après la prière de l’Angélus, en cette journée de fête des mères en Italie, le Saint-Père a eu une pensée de « gratitude et d’affection pour toutes les mamans ». Il a ensuite invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à les applaudir, avec de demander au Seigneur de les bénir.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • John Rutter : Magnificat

    Cambridge Singers

  • Méditation : Coopérer aux desseins de Jésus en nous

    « Le Fils de Dieu a dessein de consommer et accomplir en nous tous ses états et mystères. Il a dessein de consommer en nous le mystère de son Incarnation, de sa naissance, de sa vie cachée, en se formant en nous et en prenant naissance dans nos âmes, par les saints sacrements de Baptême et de la divine Eucharistie, et en nous faisant vivre d'une vie spirituelle et intérieure qui soit cachée avec lui en Dieu.
    Il a dessein de perfectionner en nous le mystère de sa Passion, de sa mort et de sa Résurrection, en nous faisant souffrir, mourir et ressusciter avec lui et en lui. Il a dessein d'accomplir en nous l'état de sa vie glorieuse et immortelle qu'il a au ciel, en nous faisant vivre avec lui et en lui, lorsque nous serons au ciel, d'une vie glorieuse et immortelle. Et ainsi il a dessein de consommer et accomplir en nous et en son Eglise tous ses autres états et mystères, par une communication et participation qu'il veut nous donner, et par une continuation et extension qu'il veut faire en nous de ces mêmes états et mystères.
    Ainsi les mystères de Jésus ne seront point accomplis jusqu'à la fin du temps qu'il a déterminé pour la consommation de ses mystères en nous et en son Eglise, c'est-à-dire jusqu'à la fin du monde.
    La vie que nous avons sur terre ne nous est donnée que pour l'employer à l'accomplissement de ces grands desseins que Jésus a sur nous. C'est pourquoi nous devons employer notre temps, nos jours et nos années à coopérer et à travailler avec Jésus à ce divin ouvrage de la consommation de ses mystères en nous. Et nous y devons coopérer par bonnes œuvres, par prières, et par une application fréquente de notre esprit et de notre cœur, à les contempler, adorer et honorer, et à nous donner à lui, afin qu'il opère en nous, par eux, tout ce qu'il désire y opérer pour sa pure gloire. »

    St Jean Eudes, Le Royaume de Jésus (3e P., IV). Cf. Lecture pour chaque jour de l'année - Prière du temps présent, Cerf/DDB/Mame, 1974, p. 253-254.

    A-magic-morning_Maurizio-Fecchio_1a.jpg

    A magic morning, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr et sur sa page Facebook