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Défense de la Vie - Page 6

  • Vincent Lambert : un point sur la situation et les questions éthiques

    Depuis quelques jours, la situation de Vincent Lambert est revenue au cœur de l'actualité, à la suite de l'arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) du 5 juin.

    Pour contribuer à vous informer et à éclairer les questions éthiques liées à cette douloureuse affaire, Alliance VITA vous propose deux documents inédits, disponibles sur son site internet :

    - Une chronologie complète des évènements survenus depuis 2008 jusqu'à aujourd'hui, au niveau médical, judiciaire, médiatique, avec les liens directs vers les principaux documents de référence.

    - Un décryptage des enjeux éthiques soulevées par la décision de la CEDH, par Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA,  dans le contexte plus vaste du respect des personnes les plus fragiles en Europe.

    La diffusion hier d'une vidéo de Vincent, réalisée par un ami d'enfance, a suscité une importante polémique que Tugdual Derville analyse par ailleurs dans l'article Image, pudeur et dignité disponible sur son blog.

    Pour aller plus loin sur l'ensemble des questions posées, un dossier complet est également à votre disposition sur notre site internet. Vous y trouverez une liste d'articles récents sur les différentes prises de position des personnes concernées, des liens vers les décisions de justice, les analyses d'Alliance VITA au cours des différentes étapes depuis 2 ans, etc.

    Nous en sommes convaincus : Vincent Lambert est devenu un emblème, et l'avenir de nombreuses personnes gravement handicapées est assombri par des décisions de justice qui affirment s'attacher à la lettre de la loi, mais pas à son esprit. A chacun de nous d'avoir conscience de ces enjeux.

    Alliance VITA

  • Louise a un prénom. Qu’importe la trisomie.

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    Une jeune maman monte au créneau pour défendre le droit à la différence. Coup de colère, sa réaction enflamme la toile. Oui, « les mots sont importants ». Ils peuvent blesser et meurtrir lorsqu’ils sont l’expression d’un jugement. Ils ont aussi la merveilleuse faculté de relier les gens, par delà leur apparence ou leur appartenance. En témoigne le message de Caroline, publié sur son compte FaceBook.

    Elle, c’est ma fille. Louise. Qui a quatre mois, deux bras deux jambes, des bonnes grosses joues et un chromosome en plus.
    S’il vous plaît quand vous rencontrez une Louise, ne demandez pas à sa mère « Ça n’a pas été dépisté pendant la grossesse? » Soit ça l’a été et la décision de « garder l’enfant » est assumée, soit ça ne l’a pas été et la surprise a été assez importante pour ne pas revenir dessus. En plus, toute mère à une fâcheuse tendance à culpabiliser sur tout et n’importe quoi, alors un chromosome en plus passé inaperçu, je vous explique pas.

    Ne dites pas à sa mère « C’est votre bébé malgré tout ». Non. C’est mon bébé, point. Et « malgrétout », c’est moche comme prénom, je préfère largement Louise.

    Ne dites pas à sa mère « comme c’est une petite trisomique… etc »  Non. C’est une petite âgée de quatre mois qui est atteinte de trisomie, ou qui a une trisomie, comme vous voulez. Ce 47e chromosome n’est pas ce qu’elle EST, c’est ce qu’elle A.Vous ne diriez pas « Comme c’est une petite cancéreuse… etc ».

    Ne dites pas « ils sont comme ci, ils sont comme ça ». Non. « Ils » ont tous leur caractère, leur physique, leurs goûts, leur parcours. « Ils » sont aussi différents entre eux que vous l’êtes de votre voisin.

    Je sais que quand on ne le vit pas, on ne le pense pas, mais les mots importent. Ils peuvent réconforter ou blesser. Alors, pensez-y juste une petite seconde, surtout si vous faites partie du corps médical et portez une blouse blanche, rose ou verte.

    Je n’ouvre d’habitude pas mes statuts à tous, mais pour celui-ci ce sera le cas. Vous pouvez faire tourner et le partager si vous le souhaitez.
    Car des « mamans de Louise », il y en a 500 nouvelles par an qui se font gâcher une journée par des mots malheureux. Je sais que ce n’est pas fait pour blesser. Il suffit de le savoir.

    A. T.

    Source : InfoCatho.be

  • Rappel : Journée nationale pour la Vie ce dimanche en France

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  • Audience aux participants de la réunion organisée par l’Association Science et Vie

    Le Pape appelle à protéger la vie à tout prix

    La plaie de l’avortement est un attentat contre la vie. Le progrès d’une civilisation est déterminé par sa capacité à protéger la vie surtout quand elle est fragilisée, beaucoup plus que par ses acquis technologiques. C’est un vibrant plaidoyer en faveur du droit primordial à la vie que le Pape François a prononcé ce samedi 30 mai 2015 devant les membres de l’Association Science et Vie qui fête son dixième anniversaire. Si elle veut être juste, a-t-il dit, la société doit reconnaître le droit essentiel à la vie dès sa conception jusqu’à sa fin naturelle.

    Elle doit aussi s’assurer que la valeur inestimable de la vie humaine soit soutenue par des liens féconds et par des relations familiales et sociales constructives. Le Saint-Père a énoncé les nombreux attentats perpétrés contre la vie : l’avortement et l’euthanasie, mais aussi la mort des migrants en Méditerranée, les accidents de travail provoqués par le non-respect des normes de sécurité, la malnutrition, le terrorisme, la guerre, la violence.

    La science et la connaissance doivent être au service de la vie

    Evoquant, par ailleurs, le rapport entre science et vie, le Pape François a affirmé que la science et la connaissance devaient être au service de la vie, sinon, a-t-il dit, elles deviennent stériles. C’est la vie dans sa profondeur impénétrable qui est à l’origine de la recherche scientifique et qui l’accompagne. Le miracle de la vie finit toujours par ébranler l’orgueil scientifique, en remettant au premier plan l’émerveillement et la beauté. Pour le Souverain Pontife, la protection et la promotion de la vie constituent une tâche fondamentale, surtout dans notre société caractérisée par la logique négative du déchet.

    Cette tâche difficile exige une attitude d’ouverture, d’attention et de proximité avec les personnes dans leur situation concrète. Le Pape François a salué l’engagement de l’Association Science et Vie qui se propose de sortir pour rencontrer et de rencontrer pour soutenir. Il l’a encouragée à entretenir un dialogue fécond avec la science et avec les non-croyants qui restent ouverts au mystère de la vie humaine. Il est urgent de relancer la culture de la vie capable d’instaurer un réseau de confiance et de réciprocité et offrir des horizons de paix, de miséricorde et de communion.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Dimanche 31 mai 2015 : « Fêter les mères, c’est accueillir la Vie »

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    Dimanche 31 mai 2015, c’est la fête des mères mais c’est aussi, comme chaque année depuis 15 ans, la Journée nationale pour la Vie, demandée par le saint Jean Paul II et instituée par les évêques de France le jour de la fête des mères. Cette journée est l’occasion de témoigner de la grandeur de la maternité et de la valeur de la vie humaine dès la conception. Vous pouvez :

        - coller des affiches dans votre paroisse et chez vos commerçants ou distribuer des tracts,
        - proposer votre aide à votre antenne AFC pour la quête effectuée au profit des maisons d’accueil pour les femmes enceintes en difficulté,
        - en parler à votre curé en lui présentant la plaquette JNV (qui donne des pistes d’actions pour cette journée) et lui suggérer d’inclure une intention de prière lors de la prière universelle de la messe du 31 mai,
        - organiser vous-même des actions (exemple : expositions de peinture ou d’oeuvres sur le thème de la maternité, distribution de ballons JNV aux enfants...),
        - diffuser des plaquettes d’information à destination des femmes enceintes en difficulté et des tracts de l’antenne d’écoute SOS femmes enceintes.

    Tract recto de la JNV
    Tract verso

    Choisir la Vie : Site internet - Mail

  • Formidable hymne à la Vie : "Nous sommes nés et ne mourrons jamais plus"

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    Nous sommes nés et ne mourrons jamais plus
    Cristiana Paccini & Simona Troisi

    « On ne vit pas parce que l'on respire, mais parce que l'on aime. La vie n'a de sens que si tu te consumes pour elle. »

    Ces mots du père Vito, accompagnateur de Chiara et Enrico, rapportés par les auteurs dans ce livre-témoignage bouleversant, en résument le fil conducteur et la formidable vitalité qui en sourd à chaque page. Car il s'agit bien là d'un hymne à la vie, même lorsque celle-ci est marquée comme ici par la mort de deux jeunes bébés et de leur maman peu après l'accouchement d'un troisième enfant. A une époque où la société civile (et nombre de croyants !) réduisent l'embryon à une "chose" qui peut être supprimée à volonté, et où le moindre handicap décelé in utero doit conduire de manière quasi obligatoire à un avortement, voilà un témoignage qui ne pourra que bousculer cette pensée unique qui étend partout sa toile mortifère, et remettre en question bien des idées reçues sur la valeur de toute vie, avant et après la naissance.
     
    Tout à l'opposé d'une quelconque résignation ou d'un fatalisme accablant, c'est dans la joie et l'émerveillement que Chiara et Enrico, tout jeunes mariés, vont vivre chacune de ces grossesses et ces trois naissances. Bien sûr, la douleur sera présente. Mais aussitôt remise en l'Amour infini du Père, c'est dans la confiance et l'abandon, à l'école de Marie, que seront vécus chacun de ces événements, au plus grand étonnement (voir l'incompréhension) de ceux qui les entourent. Magnifiques pages sur la beauté du temps des fiançailles, sur le mariage et la spiritualité conjugale, sur la grossesse et l'instant merveilleusement unique de toute naissance... Et des paroles puisées à Assise, qui accompagnent toute leur histoire : "l'amour est le contraire de la possession".
     
    Vies entièrement données, dans une pleine joie qui ouvre toute souffrance à la lumière de l'éternité. Un livre à lire et à faire connaître, pierre précieuse apportée à l'édifice de la "civilisation de l'amour" qu'appelait de ses vœux st Jean-Paul II !

    Artège - 284 pages - 18,90 €

  • Signez l'Appel « sauver Vincent, tout simplement » !

    La vie de Vincent Lambert est suspendue à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme. Ses proches vous invitent à le soutenir dans cette épreuve. Car Vincent n’est pas en fin de vie, il est en situation de grand handicap.

    L’Appel : « SAUVER VINCENT, TOUT SIMPLEMENT »

    Nous, hommes et femmes responsables, refusons l’instrumentalisation indécente de la situation de Vincent Lambert. Nous refusons que chaque développement de cette affaire fasse l’objet d’une récupération politique et militante.

    Depuis 2002, des unités spécialisées existent. Certaines ont proposé en vain une place à Vincent pour lui prodiguer les soins adaptés à son état et des petits gestes simples : l’asseoir dans un fauteuil, des séance de kiné, le promener dans un parc, lui faire ressentir la fraicheur du soir qui tombe.
    Nous savons qu’il est insoutenable pour des parents de savoir que leur enfant va mourir, par privation d’eau et de nourriture, même si des médecins disent que c’est mieux comme ça.

    C’est pourquoi, quelle que soit la décision de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme), quelle que soit l’évolution de la législation sur l’euthanasie, quelle que soient les distinctions subtiles que fera le législateur ou les juridictions entre les soins et les traitements, il demeure une réalité incontournable : Viviane Lambert aime son fils et propose même avec son mari et l’aide de certains de ses enfants de recueillir Vincent à la maison. Au nom de quoi le lui refuse-t-on ? Au nom de quel principe faudrait-il que Vincent meure lorsqu’il peut vivre sous le regard aimant de sa famille et avec les soins dont il a besoin ?

    Avec Vincent, nous voulons soutenir les 1700 personnes en état de conscience altérée en France mais aussi toutes les personnes atteintes de handicap. En situation de grande vulnérabilité, Vincent est pour nous un intouchable.

    Comme nous, rejoignez le Comité de soutien à Vincent Lambert.


    Signez l’Appel

  • Exposition Jérôme Lejeune à Paris : du 13 au 23 mai 2015

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    L’année commémorative des 20 ans de la Fondation Jérôme Lejeune arrive à son terme : le prochain évènement est l’exposition Jérôme Lejeune à Paris à partir de la mi-mai.
    Elle sera accueillie à la mairie du 6ème arrondissement, place Sulpice.

    Cette exposition « Jérôme Lejeune, une découverte pour la vie » propose d’explorer l’univers de la génétique à travers la découverte du chromosome surnuméraire à l’origine de la trisomie 21.

    Elle fait revivre, 20 ans après sa disparition, l’aventure de Jérôme Lejeune, chercheur exceptionnel, médecin de renommée internationale, avocat de la vie et de la dignité humaine, qui a ouvert la voie de la génétique moderne.

    Cette exposition grand public intéresse plus particulièrement les lycéens, étudiants et professionnels du monde scientifique, de la santé et de la recherche. Elle s’adresse aussi à l’ensemble des citoyens interpellés par les enjeux bioéthiques d’aujourd’hui et de demain : sélection prénatale, eugénisme, transhumanisme…

    Vous êtes cordialement invités à venir la visiter, du 13 au 23 mai.

    N’hésitez pas à venir en famille et faire connaître l’exposition autour de vous.

    Informations pratiques :
    Lieu : Mairie du 6ème arrondissement – 78 rue Bonaparte - Salon François Collet (Métro St Sulpice L4)
    Dates : du mercredi 13 mai au samedi 23 mai
    Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 10 h 30 à 17 h, sauf le jeudi jusqu’à 19 h. Samedi matin de 10 h à 12 h
    Entrée libre

    Rejoindre l'évènement sur facebook.

    Pour organiser une visite de groupe guidée : evenements@fondationlejeune.org

  • Loi santé : la personne humaine risque d’être dégradée

    communiqué,conférence,evêques,france,loi santé,personne humaine,dégradationDepuis hier 31 mars les députés débattent du projet de loi de modernisation du système de santé. La Conférence des Evêques de France attire l’attention du législateur sur plusieurs mesures proposées qui représentent une menace pour la juste compréhension de la personne humaine.

    La suppression du délai de réflexion avant une IVG

    « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement (…). C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame » affirmait Simone Weil en 1974.

    Adopté en commission des affaires sociales, cet amendement renforce la banalisation de l’avortement : cet acte qui conduit à éliminer la vie. Avorter ne sera jamais banal, quelles qu’en soient les raisons.

    Pour bien des actes de la vie courante, des délais de réflexion sont préservés pour garantir une réelle liberté de choix. Supprimer le délai de réflexion pour les femmes voulant avorter revient à empêcher une réelle liberté de prise de conscience et de choix face à la vie qu’elles portent.

    La suppression du délai de réflexion avant une IVG renforce une conception réduite de la dignité humaine faisant de l’enfant à naître un simple objet dont on doit disposer librement et retirant à la femme enceinte les moyens d’exercice de sa réelle liberté de conscience.

    L’Église continuera à accompagner les couples et les femmes confrontées à cette douloureuse question.

    L’autorisation de prélèvement d’organes

    L’amendement adopté en commission des affaires sociales constitue un retour en arrière, considérant que seule l’inscription sur le registre national qui recense les refus de don d’organe peut empêcher le prélèvement. En l’absence d’inscription sur ce registre, depuis 1994, la famille de la personne décédée doit être interrogée par les médecins afin d’exercer le discernement nécessaire pour décider d’éventuels prélèvements.

    L’amendement, qui propose de retirer cette consultation de la famille afin de permettre plus de prélèvements, est une pure négation de cette ultime liberté qu’il faut laisser au défunt et à sa famille. « En réalité, n’est-ce pas plutôt considérer le corps humain après la mort comme une réserve d’organes exploitable en fonction des besoins de la société… N’est-ce donc pas une forme d’appropriation collective des corps ? » s’interroge le Père Patrick VERSPIEREN (http://ethique-soin.blogs.la-croix.com/don-dorganes-un-amendement-deplorable/2015/03/31/)
    L’amendement en question risque de provoquer une méfiance encore plus grande vis-à-vis du don d’organes et atteindre un but inverse de celui recherché.

    Le don d’organe est un acte d’une grande dignité car il reste un don : expression d’une liberté individuelle pleinement consentie. Il est un signe de solidarité de la part du donneur qu’il faut encourager.

    Si le don d’organe est bien une « priorité nationale », il est urgent de le promouvoir en tant que tel, de mettre en place de véritables campagnes d’information basées sur la responsabilité et la solidarité de chacun. La loi doit proposer à chacun une telle place dans la société et non pas réduire le citoyen à un simple réservoir d’organes.

    Expérimentation des salles de consommation à moindre risque

    La loi Santé propose aussi l’expérimentation pendant six ans des salles de consommation à moindre risque, les « salles de shoot ».

    La CEF considère cette expérimentation comme une prise de risque inconsidérée. Là encore, elle serait une forme de banalisation par la loi de la consommation de drogue. La loi doit poser des limites et non pas proposer des transgressions. Le risque d’émettre un mauvais signal, notamment, à destination des jeunes ne peut pas être couru ainsi. Une telle décision mérite sûrement plus de réflexion et de consultations.

    Les efforts de l’Etat doivent plutôt porter sur deux volets : la prévention et l’accompagnement des personnes dépendantes. Les SCMR apparaitraient comme un échec de ces deux volets.

    Contraception d’urgence pour les mineurs

    La loi Santé en débat propose aussi la banalisation de la contraception pour les mineurs en faisant sauter les dernières barrières que la loi précédente prévoyait : « les mots : « à titre exceptionnel et » et les mots : « et de détresse caractérisés » sont supprimés », indique l’article 3.

    Cette loi indique une conception erronée de la dignité de la personne humaine, ôtant toute responsabilité de la part des adultes vis-à-vis des jeunes mineurs confrontés aux questions affectives et sexuelles. Il est inconcevable que la loi laisse ainsi les adolescents seuls dans l’exercice de ces premiers discernements qu’ils doivent faire sur leur corps, sur leur engagement, sur leur rapport même à la vie. Cet amendement vise encore à déconstruire un peu plus cette responsabilité que la société adulte doit exercer sur les jeunes générations, faisant miroiter à ces dernières une fausse image de la liberté faite, non pas de choix, mais d’absence de choix.

    Communiqué de l'Eglise catholique en France.

  • Ce mardi 24 mars 2015, veillée de prière pour célébrer Evangelium Vitae

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    La Basilique romaine Sainte Marie Majeure, chère au Pape François, accueille ce mardi soir une veillée internationale de prière pour le 20e anniversaire d’Evangelium Vitae, l’Evangile de la vie, l'Encyclique de Jean-Paul II sur le caractère sacré et inviolable de la vie et la valeur incomparable de la personne humaine. Un texte prophétique et courageux face aux nombreuses et nouvelles menaces contre la vie humaine.

    Depuis, plusieurs pays européens, à commencer par les Pays-Bas en 2001, ont adopté des législations sur l’euthanasie, tandis que le parlement européen, en 2002, a recommandé aux Etats membres de légaliser l’avortement. Dans son Encyclique, le pape polonais relève que certains attentats contre la vie qui mettent en danger les droits primordiaux de la personne humaine sont paradoxalement présentés comme l’expression des libertés individuelles qui devraient faire l’objet de nouveaux droits.

    Une invitation au courage

    Dans cette réflexion grave et pleine d’affection à l’égard des personnes en situation de détresse, Jean-Paul II se fait le champion de la splendeur et de la prééminence absolue de la vie et dénonce tout ce qui s’y oppose : meurtre, génocide, avortement, euthanasie, suicide délibéré ; tout ce qui viole l’intégrité de la personne humaine : mutilations, torture, conditions de vie infrahumaines, emprisonnements arbitraires, déportations, esclavage, prostitution, trafic des êtres humains ou encore les conditions de travail dégradantes… Autant de pratiques infâmes qui corrompent la civilisation, déshonorent ceux qui s’y livrent plus encore que ceux qui les subissent, et insultent gravement le Créateur. Ce texte est une invitation puissante au courage, à la responsabilité et à l’espérance.

    Veillée et journée d'étude

    Sous la protection de l’icône de Marie, Salus Populi Romani, la veillée de prière à Sainte-Marie Majeure, organisée par le Conseil pontifical pour la Famille, sera une action de grâce pour les fruits de la pastorale de la vie. Elle vise aussi à faire connaître les bienfaits de la prière pour la vie, et à rappeler que la vie éternelle est notre destin commun. Cet anniversaire sera célébré au même moment dans les sanctuaires de Fatima, Lourdes et Guadalupe, en lien également avec Nazareth où la prière communautaire a été anticipée au 21 mars. Défendre la vie, souligne le président du Conseil pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia veut dire participer à l’alliance entre Dieu, l’homme et la femme.

    Et pour marquer l’anniversaire de la publication d’Evangelium Vitae, une journée d’études se déroulera mercredi à Rome sous les auspices du Conseil pontifical pour la Santé, avec la participation d’experts venus du monde entier. Parmi eux le professeur Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérome Lejeune, membre de l’Académie pontificale pour la vie.

    Source : Radio Vatican.

  • Journée mondiale de la Trisomie 21

    NB : Je ne suis nullement attaché à cette pléthore de "Journées mondiales" qui relèvent le plus souvent de la plus vaste hypocrisie, lorsqu'elles ne sont pas simplement d'une niaiserie affligeante (cf. la "Journée mondiale du bonheur" votée par l'ONU en 2002 pour être célébrée le 20 mars de chaque année...). Le sujet aujourd'hui est suffisamment sérieux pour mériter d'être signalé, surtout en ce temps où l'eugénisme frappe fort à toutes les portes...

    Documentaire - Jérôme Lejeune - Aux plus petits d'entre les miens

    Médecin, chercheur en génétique, Jérôme Lejeune acquiert une renommée internationale grâce à sa découverte de la Trisomie 21. Avec cette découverte, il veut profondément changer le regard posé sur les enfants trisomiques, qui affluent par centaines à sa consultation, et n'a qu'une obsession : pouvoir un jour guérir cette anomalie. En 1969, l'ascension fulgurante de ce jeune scientifique va pourtant être stoppée en plein vol. Alors qu'il reçoit à San Francisco le Prix William Allen, il prononce un discours défendant la dignité humaine des embryons. Il prit conscience que sa découverte allait être utilisée contre ses convictions, en ouvrant la porte à l'avortement des embryons souffrant d'anomalies génétiques. 20 ans après sa mort, le réalisateur François Lespés s'interroge sur ce personnage au destin inattendu, cette personnalité complexe qui dérange encore aujourd'hui les autorités politiques. Coproduction ALOEST PRODUCTIONS/KTO - 2015. Réalisé par François Lespès. Diffusion KTO du 20 mars 2015, 20h40.

  • « Etre différent, c’est normal »

    A l’approche de la journée mondiale de la trisomie 21 (21 mars), la Fondation Jérôme Lejeune lance sur les réseaux sociaux une vidéo à partager : « Etre différent, c’est normal ».

    En interpellant sur la norme et la différence, cette vidéo rappelle que la diversité est la seule « norme » acceptable pour l’humanité. L’appréhension de l’anormalité et de la normalité dépend du regard de chacun. Dans la réalité, chacun peut se sentir « normal » ou « anormal » selon le contexte dans lequel il se trouve.

    Le lancement de cette vidéo poursuit la mobilisation de la Fondation Jérôme Lejeune pour la journée mondiale de la trisomie 21. Elle amplifie la journée intense consacrée à cette pathologie au Parlement européen le 10 mars. Cette journée a été marquée par l’intervention du commissaire européen à la recherche, M. Carlos Moedas qui a redit son engagement personnel pour la recherche au bénéfice des personnes atteintes de déficience intellectuelle, après avoir exprimé une émotion forte à Eléonore et Robin, deux jeunes Français atteints de trisomie 21 : « Vous êtes extraordinaires » « La seule déficience dans la vie, c’est la mauvaise vision de l’autre ».

    La vidéo est mise en ligne ce vendredi 13 mars sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune et sur Youtube.

  • Un livre indispensable de la CEF : « Fin de vie, un enjeu de fraternité »

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    « Fin de vie, un enjeu de fraternité »

    Alors que le gouvernement français légifère sur la « fin de vie » et que ce sujet est exploité par de nombreux media - la plupart d'entre eux étant ouvertement favorables à l'euthanasie - la Conférence des évêques de France (CEF) s’inquiète de cette loi examinée à l’Assemblée nationale.

    Après ses déclarations publiées en janvier 2014 (« Pour un engagement de solidarité et de fraternité ») puis en janvier 2015 (« Ne prenons pas le problème à l’envers ! »), une conférence de presse a été organisée le lundi 9 mars dernier à Paris, avec Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, entouré du Père Bruno Saintôt, responsable du département Éthique biomédicale du Centre Sèvres et du Père Brice de Malherbe, tous trois membres du Groupe de travail de la CEF sur la « fin de vie ». Le Père Brice de Malherbe a accordé un entretien à l'Agence Zenit le même jour, décryptant avec précision les enjeux de ce débat, pour éviter « une dangereuse ambiguïté ».

    C'est donc avec le plus grand intérêt que l'on lira le livre que la CEF publie aujourd'hui aux Editions Salvator : « Fin de vie, un enjeu de fraternité ». Sont notamment réaffirmés dans ce texte officiel l'interdiction totale de l'euthanasie, et l'urgence de l'application de la loi Leonetti (2005) sur les soins palliatifs, dont le développement doit devenir une cause nationale prioritaire. Le droit à la sédation y est minutieusement étudié, avec les réserves inhérentes au respect de la vie et à la dignité humaine, telles que rappelées maintes fois par les souverains pontifes. Par ailleurs il ne manque pas de dénoncer l'instrumentalisation du médecin (« la main qui soigne ne peut être celle qui tue »), amené par les textes de ce projet de loi à trahir le serment d'Hippocrate (« Je ne provoquerai jamais la mort délibérément »)...

    Un texte essentiel appelant au discernement, qui propose de vraies perspectives de vie avec les personnes vulnérables traversant "l’ultime épreuve".

    « Oui, les personnes en fin de vie nous appellent à exercer la médecine avec toujours plus d'humanité. Elles nous convoquent tous à assumer notre propre vulnérabilité de telle sorte que s'établisse un vrai rapport de fraternité. En effet, le patient, allant vers sa mort, et le bien-portant, engagé dans l'art de l'accompagnement, partagent la même humanité, inexorablement marquée par la finitude. Dans cette fraternité se noue alors un dialogue d'une étonnante richesse. Il s'y manifeste les valeurs les plus vives de l'humanité, celles dont elle rêve et qui, à ce moment si improbable de l'ultime finitude, se dévoilent à celui qui a des yeux pour voir. Nul ne les découvre s'il n'entre pas dans ce dialogue fraternel. Il est source de paix, plus qu'on ne croit. »

    On pourra consulter également avec intérêt le blog édité par le Groupe de travail des évêques sur la fin de vie : http://findevie.catholique.fr/, où sont rassemblés de très nombreux documents de référence, les textes d’Église sur la « fin de vie », et de nombreux articles présentant les différentes approches de ce sujet.

    Editions Salvator - 160 pages - 15 €.

  • Rappel : mobilisation contre l'euthanasie, mardi 10 mars

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    Philippe Pozzo di Borgo parraine le mouvement « Soulager mais pas tuer » qui rassemble des professionnels et usagers de la santé opposés à toutes formes d’euthanasie et de suicide assisté. Il appelle à un rassemblement le 10 mars à 13h à proximité de l’Assemblée nationale, à quelques heures du débat parlementaire pour demander aux députés de clarifier la proposition de loi Claeys-Leonetti et de s’opposer à toute forme d’euthanasie.

    LORS d’une conférence de presse ce 5 mars, le mouvement « Soulager mais pas tuer » a analysé les dangers et les ambiguïtés de la proposition de loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie, et formulé des propositions pour améliorer ce texte qui sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 10 mars prochain.

    Philippe Pozzo di Borgo est intervenu pour expliquer en quoi la liberté de ceux qui veulent l'euthanasie n'est pas séparable de la liberté de ceux qui ne veulent pas mourir, car la mort n'est pas un droit, que le suicide — même assisté — n'est pas un droit.

    Source et texte de l'intervention : Liberté politique.com

  • Le 8 mars, journée de la femme, se tiendra à Paris le Forum international pour l'abolition de la GPA (Gestation Pour Autrui).

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    La Gestation Par Autrui (GPA) les faits, les enjeux et réponses.

    Avec l'intervention d'experts internationaux
    (juristes, psychologues, philosophes, sociologues, économistes).

    Rendez-vous le 8 mars 2015 de 15h à 18h

    Palais Brogniart, 28 Place de la Bourse,
    75002 Paris

    Inscrivez vous en ligne en cliquant ici.

    Source : L’Observatoire Socio Politique du Diocèse de Frejus Toulon.

  • Alerte mobilisation contre l'euthanasie : mardi 10 mars

    Jour de l'ouverture du débat sur la loi fin de vie à l'Assemblée nationale

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    Le collectif Soulager mais pas tuer lance aujourd’hui un appel à un rassemblement pour faire barrage à l’euthanasie en France, le mardi 10 mars, à Paris, jour de l’ouverture du débat parlementaire sur la proposition de loi Claeys-Leonetti.
     
    L’heure est à la mobilisation
     
    - 85 députés de la majorité socialiste souhaitent introduire l'euthanasie explicite dans la proposition de loi Claeys-Leonetti, par amendement.

    - L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) a déjà appelé à un rassemblement ce même jour devant l'Assemblée nationale.
     
    C'est pourquoi, Soulager mais pas tuer appelle à se mobiliser et vous donne rendez-vous :

    Le mardi 10 mars à Paris, de 12h30 à 13h30
    Esplanade des Invalides (métro Invalides)

    Cliquez-ici pour vous inscrire

    Chaque personne compte !

    Invitez vos amis et partagez largement ce message.

    Ne perdons pas le bras de fer contre l'euthanasie.
     
    A l'approche des discussions sur la proposition de loi fin de vie (Claeys-Leonetti) qui auront lieu à l'Assemblée nationale à partir du 10 mars, un véritable bras de fer s'engage contre les promoteurs de l'euthanasie.
     
    A quelques heures de l'ouverture des débats, il est urgent de tous nous mobiliser pour marquer notre détermination pour faire barrage à toute forme d'euthanasies !

     Plus d'information sur les enjeux de la proposition de loi Claeys-Leonetti
     
    REJOIGNEZ LA MOBILISATION !

    Soulager mais pas tuer - Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD)

  • Non à l’euthanasie, oui aux soins palliatifs : mobilisation nationale

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    Alors qu’un débat sur la fin de vie se déroulera à l’Assemblée nationale ce 21 janvier, le mouvement Soulager mais pas tuer appelle à une Journée nationale de mobilisation contre l’euthanasie et pour les soins palliatifs à Paris et dans 60 villes.

    Le mercredi 21 janvier 2015 dans l’après-midi, est programmé à l’Assemblée nationale un débat à hauts risques sur la fin de vie. À l’initiative du mouvement Soulager mais pas tuer, des chaînes humaines de solidarité intergénérationnelles vont manifester l’urgence de protéger les personnes âgées et les personnes très dépendantes ou gravement malades contre toutes formes d’euthanasie ou d’incitation au suicide assisté. Rendez-vous ce mercredi 21 janvier, 12 h 30, à Paris (place Édouard Herriot) et dans 60 villes de France. On peut aussi signer la pétition et participer à la mobilisation sur les réseaux sociaux (toutes les indications ici).

  • Dimanche 25 janvier 2015 : Marche pour la Vie

    marche-pour-la-vie-2015a.jpg

    La Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer une opposition au dérèglement bioéthique initié par la loi sur l’avortement, et de rappeler que le principe du respect de la vie humaine fonde notre civilisation. En 2015 une menace particulière pèse sur les personnes âgées, malades, handicapées : un projet politique va être proposé pour légaliser l’euthanasie ou des gestes euthanasiques. La Marche pour la vie appelle les citoyens à manifester le dimanche 25 janvier, à 13h30 au départ de la place de la Bastille, pour dire non à l’euthanasie.


    La Marche pour la Vie le 25 janvier, 13h30, Bastille, à Paris


    10 raisons de manifester pour la vie le 25 janvier :

    1. Manifester un soutien à Vincent Lambert, à ses parents, à tous les handicapés qui sont dans un état diminué aux yeux du monde mais ni moins vivants ni en fin de vie ;

    2. Dire la vérité, 40 ans après la légalisation, sur l'horreur de l'avortement qui ne peut pas être un droit car il consiste à tuer un être humain ;

    3. Résister aux promoteurs de la culture de mort, qui veulent faire courber l'échine des défenseurs de la vie sensibles à la stigmatisation violente dont ils font l'objet ;

    4. Faire prendre conscience du rôle de la loi Veil pierre angulaire des dérives scientifiques depuis 40 ans : eugénisme des enfants trisomiques, industrie procréatique via la PMA et la GPA, recherche sur l'embryon, euthanasie ;

    5. Montrer que de nombreux citoyens ne sont pas dupes sur la réalité du programme : la sédation jusqu'à la mort ou les directives anticipées sont des dérives de nature euthanasique ;

    6. Poser un acte politique par la 1ère manifestation de l'année pour s’opposer à l’euthanasie, 1ère transgression de 2015 ;

    7. Contrer les pressions des courants de la majorité présidentielle qui exigent une légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie alors que le débat sur la fin de vie est lancé fin janvier à l'Assemblée nationale ;

    8. S'opposer aux prochains coups de boutoir contre la vie prénatale (dans les mois à venir : développement de l'accès à l'IVG, notamment par la remise en question de l'objection de conscience) ;

    9. Interpeller sur le dérèglement bioéthique et la protection de la vie, alors que le Président Hollande vient de prioriser pour 2015 la protection de la planète contre le dérèglement climatique ;

    10. Transmettre le sens du discernement des repères fondés sur le réel et l'envie de s'engager pour défendre l'essentiel : le respect de la vie humaine fragile.

     

    Soutien du Pape François

    Le Pape François a apporté son soutien à cette Marche pour la vie du 25 janvier. Comme l’an dernier, le Saint-Père a fait parvenir, par l’intermédiaire de la nonciature apostolique en France, une lettre au président de la Fondation Jérôme Lejeune, co-organisatrice de cette manifestation :

    « Le Pape François, informé de l’organisation de la Marche pour la Vie qui aura lieu le dimanche 25 janvier prochain à Paris, salue cordialement les participants à cette manifestation. »

    Le nonce cite ce passage du discours du Pape à l’Association des médecins catholiques du 17 novembre 2014 dans lequel il rappelle que « la vie humaine est toujours sacrée, valable et inviolable et, comme telle, doit être aimée, défendue et soignée ».

    « En dehors d’une légitime manifestation en faveur de la défense de la vie humaine, le Saint-Père encourage les participants à la Marche pour la Vie à œuvrer sans relâche pour l’édification d’une civilisation de l’amour et d’une culture de la vie », ajoute le nonce à Paris.

    Mobilisation également aux Etats-Unis où une neuvaine de prière se déroule du 17 au 25 janvier pour accompagner la Journée de la vie naissante, célébrée le 22 janvier. A Manille, vendredi soir, le Pape François a réaffirmé avec force le caractère sacré de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, en appelant les chrétiens à être des voix prophétiques au sein de leurs communautés. Sortant de son texte, il a pris la défense de l’encyclique controversée de Paul VI Humanae Vitae sur la régulation des naissances, saluant ce Pape clairvoyant qui a eu « le courage d’aller à contre-courant ».

     marche pour la vie,dimanche 25 janvier 2015

  • Rapport Claeys-Leonetti : Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon

    L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?

    Un « nouveau droit à mourir » ?

    Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».

    Le nouveau droit n’introduit-il pas de la confusion là où l’on attend clarté et apaisement ? Ne nous leurrons pas : l’utilisation d’un vocabulaire très technique pourrait servir à détourner le principe du respect de la vie en permettant certaines dérogations.

    Lorsqu’une loi prétend introduire et défendre un nouveau droit, il est inévitable de voir les demandes d’en bénéficier affluer, en l’espèce demandes d’ « endormissement » jusqu’à la mort. Le nouveau droit n’introduit-il pas de la confusion là où l’on attend clarté et apaisement ? Ne nous leurrons pas : l’utilisation d’un vocabulaire très technique pourrait servir à détourner le principe du respect de la vie en permettant certaines dérogations. Il est tout à fait adapté de parler ici de « droit fondamental » à la vie, principe inviolable qui est à la base de toute vie en société, principe qui ne doit pas conduire non plus à l’acharnement thérapeutique. Il ne souffre aucune exception : un régime de « dérogation encadrée » mène souvent aux pires excès.

    Il est à craindre également que les directives anticipées, si elles devaient s’imposer au médecin, ne favorisent pas la confiance et le dialogue entre patients et soignants. Elles pourraient même inciter les plus fragiles à des demandes radicales, qui disparaissent lorsque les personnes en fin de vie sont prises en charge dans de bonnes conditions.

    Prendre soin de la fragilité

    Si l’on doit saluer la volonté de développer les soins palliatifs et d’améliorer la formation des médecins sur les questions de fin de vie, il est urgent de ne pas céder à des dérives qui pourront conduire à l’euthanasie. Comment ne pas rappeler à ceux qui préparent et votent les lois les paroles fortes du Pape François, lors de sa visite à Strasbourg, sur la vocation de parlementaires : « Vous êtes appelés à prendre soin de la fragilité », c’est-à-dire à lutter contre la « culture du déchet » qui a tendance à ne considérer la vie humaine qu’en fonction de son utilité. Lorsqu’elle ne l’est plus, « elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades, des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin. »

    L’Église, qui encourage l’argumentation rationnelle sur ces questions, se souvient aussi que l’euthanasie est une grave violation de la loi de Dieu. « Affirmer la dignité de la personne, c’est reconnaître le caractère précieux de la vie humaine, qui nous est donnée gratuitement. » Pas plus que de sa vie, qu’il reçoit de Dieu, l’homme n’est le maître de sa mort. Aimer la personne mourante, c’est aussi accepter de se laisser désarmer par sa fragilité extrême : la vulnérabilité ne fait jamais perdre la dignité. Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien ».

    Enfin, il n’est pas inutile de se souvenir que la mort n’est pas irrémédiablement fermée à toute perspective de sens et à toute espérance. Pouvoir ne pas la vivre seul est aussi un droit de la personne qu’il faudrait être capable d’honorer de même que la possibilité de la préparer à la rencontre avec Dieu.

    Source : Observatoire socio-politique de Fréjus-Toulon.

  • Atterrant communiqué de Mgr d'Ornellas au sujet de la proposition de loi Leonetti Claeys sur la fin de vie

    Mgr d'Ornellas écrit sans sourciller que ce rapport s'inscrit dans la recherche d'un "meilleur accompagnement de nos concitoyens vulnérables qui s’approchent de leur décès et qui ont « droit à une fin de vie digne et apaisée »." Et que ce rapport "n’entre pas dans l’euthanasie ou le suicide assisté" ...

    Soit nous n'avons pas lu le même document (disponible en ligne) - dont l'article 2.3.1.2 est pourtant d'une grande clarté - soit Mgr d'Ornellas est particulièrement naïf...

    Comme rappelé par les professionnels et les usagers de la santé fondateurs du blog "Soulager mais pas tuer" (parrainé par Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique dont la vie a été rendue célèbre par le film Intouchables) :
    « Une sédation qui a pour intention et résultat de provoquer rapidement la mort est une euthanasie. Jouer avec ces mots, c’est introduire une grave confusion qui risque d’insécuriser les patients qui douteront de l’intention réelle de ceux qui les soignent. »

    Un "Appel" à signer :
    - Non à toute forme d’euthanasie et de suicide assisté,
    - Non à l’acharnement thérapeutique,
    - Oui au développement des soins palliatifs : soulageons les personnes dépendantes ou en fin de vie, sans les tuer.

    Cette pétition sera remise au Président de la République, François Hollande, avant la proposition de loi annoncée pour mars 2015.

    Communiqué de Mgr d'Ornellas (12 décembre 2014) à lire en intégralité sur le blog du groupe de travail de la Conférence épiscopale française sur la fin de vie.

    Rappel, à lire : Euthanasie : le double discours