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Défense de la Vie - Page 7

  • Rapport Leonetti Claeys sur la fin de vie : "une grande avancée"... de la folie anti-humaine et mortifère de nos gouvernants

    Après la remise du rapport Leonetti Claeys au Président de la République et les propos de ce dernier sur le droit à mourir, les semaines à venir vont être principalement occupées à lutter contre cette folie dévastatrice et anti-humaine qu'est la promotion de l'euthanasie.
    François Hollande a ainsi déclaré : « Le temps est venu (...). Mourir dans la dignité pour vivre pleinement sa vie : telle est aujourd’hui la volonté que le législateur mettra dans le droit de notre pays (...). Ce sera une grande avancée. »  « C’est toute la société que nous faisons progresser » a-t-il insisté... Qui ne peut voir la profonde aberration, la folle absurdité de ces propos, et la volonté clairement mortifère de celui qui les prononce ?

    Les deux rapporteurs ont fait remarquer que leur proposition répond à la proposition n°  21 du programme du candidat Hollande en 2012. Celle-ci prévoyait la possibilité pour une personne « en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable » de recourir, « dans des conditions précises et strictes », à une « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». En clair, à l'euthanasie. Si elle est votée, cette proposition imposera cette obligation aux médecins... qui deviendront dès lors des administrateurs de mort !

    La Fondation Jérôme Lejeune a aussitôt manifesté son opposition à ces projets, et elle a apporté son soutien à la Marche pour la vie qui aura lieu à Paris le 25 janvier 2015. Date et rendez-vous à noter dès aujourd'hui dans nos agendas.

    Communiqué de la Fondation Lejeune

    La remise du rapport Leonetti Claeys sur la fin de vie et la déclaration du Président de la République annoncent une bataille de tranchée dans les mois à venir.

    De nombreux citoyens vont se lever pour dénoncer ce que préparent M. Hollande et son gouvernement en matière de fin de vie. Le travail de phraséologie ne doit pas tromper sur la réalité des évolutions qui se dessinent. L’intention est d’autoriser des actes euthanasiques.

        1) La Fondation Jérôme Lejeune dénonce la confusion qui a marqué la préparation de la modification législative prévue. Alors que celle-ci porte sur un point essentiel (autoriser à tuer) il a manqué un débat démocratique, exigé par la loi bioéthique de 2011 (la consultation de 18 citoyens relevant de la tromperie). Les rapports qui ont été publiés excellent dans l’art du double discours pour préconiser des actes euthanasiques tout en se défendant de légaliser l’euthanasie.

        2) Quel que soit l’emballage trompeur, la distinction entre un acte euthanasique et un acte médical est claire : le premier est effectué en sachant qu’il interrompt une vie, autrement dit qu’il tue, et le second vise à soigner, soulager, accompagner.

        Dans ce cadre, la sédation, qui consiste à administrer un antidouleur anesthésiant en sachant que cela conduit à la mort est un acte euthanasique. Le fait que cela se pratique déjà dans certains services ne justifie pas une légalisation. La Fondation ne confond pas la sédation profonde, qui doit être contrôlée, qui peut conduire à la mort mais qui ne la recherche pas, et la sédation qui conduit volontairement à la mort. Et cela quel que soit l’adjectif qui lui est accolé et quelle que soit l’intention exprimée.

        Les directives anticipées relèvent de la même logique euthanasique. Inciter les citoyens à indiquer leur volonté pour leur fin de vie va transformer le médecin en administrateur de la mort.

        3) La Fondation Jérôme Lejeune alerte sur les transgressions suivantes qui sont déjà programmées en filigrane. Le suicide assisté et la légalisation de l’euthanasie sont exigés par une proposition de loi EELV, inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale fin janvier. La tractation politique observée il y a un mois entre l’exécutif et le parti radical de gauche, donne à penser que ces revendications auront du poids lors de l’examen de la proposition de loi annoncée ce matin par le Président. Les récentes transgressions en matière de respect de la vie (autorisation de la recherche sur l’embryon à l’été 2013 et libéralisation de l’avortement à l’été 2014) montrent que l’exécutif est prêt à laisser le Parlement aller très loin dans les atteintes à la vie humaine.

    40 ans de dérives bioéthiques, 40 ans de violences faites à la vie humaine, exigent une grande manifestation. C’est pourquoi la Fondation Jérôme Lejeune s’associe à la Marche pour la vie le 25 janvier à Paris.

    A lire sur le blog de L'Homme Nouveau et sur Liberté Politique.

  • Avortements tardifs et infanticides : un collectif d'ONG et de particuliers saisit le Conseil de l'Europe

    Déjà 130.000 particuliers ont signé la pétition

    Centre européen pour la loi et la justice

    Un collectif d’ONG, mené par le European Centre for Law and Justice et déjà soutenu par plus de 130.000 personnes en Europe, s’apprête à saisir l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe du problème des avortements tardifs et des infanticides néonataux. Cette initiative, lancée le 20 novembre, fait suite au refus du Commissaire aux droits de l’homme de se prononcer, alors qu’il était saisi par quatre ONG, et à l’échec du Comité des Ministres à adopter une position commune sur ce sujet en juillet dernier, après six mois de discussions. Le Collectif appelle l’Assemblée Parlementaire à condamner l’infanticide néonatal et à rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance.

    C’est la première fois que l’Assemblée Parlementaire est saisie par un nombre aussi important de personnes. Cette procédure de pétition, prévue à l’article 65 du règlement de l’Assemblée, permet à tout citoyen de demander à la présidente et au Bureau de l’Assemblée d’inscrire un sujet à l’ordre du jour.

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  • JE NE DONNE RIEN AU TELETHON

    et j'assume, sans honte ni remords.

    Une mise au point mesurée et complète a été rédigée par l'Abbé Gerard, du diocèse de Verdun, que je vous invite à lire :
    http://www.catholique-verdun.cef.fr/spip/spip.php?page=service&id_article=1036.

    Plutôt que financer la recherche sur les cellules souches embryonnaires ou fœtales, et favoriser ces dérives qui poussent toujours plus à l'eugénisme, rendez donc visite à la Fondation Jérôme Lejeune : elle a besoin de notre soutien !

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  • 5ème Veillée de prière pour la vie naissante

    Sur la demande du Pape émérite Benoit XVI qui a présidé lui-même une Veillée de prière pour la vie naissante, lors des Vêpres d'entrée en Avent, le 27 novembre 2010. Plus de 500 Veillées de France, en 2010. Cette année 2014, 163 lieux ont répondu à cet appel du Saint-Père.

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    A la veille de l’Avent, prions pour mieux agir, accueillir et protéger toute Vie naissante !

    Evangéliser la Vie

  • Mgr de Kérimel : « banalisation sans précédent » de l'avortement

    mgr de kérimel,banalisation,sans précédent,avortement« Le Parlement se prépare, ces jours-ci, à voter une résolution pour réaffirmer solennellement, à l’occasion de l’anniversaire de la loi Veil, le droit fondamental à l’avortement. Cette surenchère pour imposer l’avortement comme un acte médical banal au service de la liberté des femmes dit la difficulté à fonder de manière solide ce « droit fondamental ». Un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d’autres êtres humains au tout début de leur existence et de leur croissance ? Nous sommes tous passés par le stade embryonnaire, l’aurions-nous oublié ?

    Certes, la promotion de la liberté des femmes et de l’égalité homme/femme sont des causes justes auxquelles on ne peut que souscrire, mais de quelle liberté parle-t-on ? Quand on lit le récit de bon nombre de femmes qui ont avorté, on entend leur angoisse, la pression de l’entourage, souvent du géniteur, et la souffrance qu’elles éprouvent durablement d’avoir été amenées à commettre un acte qu’elles ressentent comme grave. Pour certaines c’est une véritable descente aux enfers : des sociologues, des psychologues et des psychanalystes, hors de toute référence religieuse, connaissent ces situations douloureuses. Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?

    Oui, la liberté doit être le fondement des relations homme/femme, et de la maternité. L’amour entre deux personnes humaines inclut la liberté s’il se veut pleinement humain ; la paternité et la maternité requièrent, elles aussi, l’engagement des libertés. Dans les deux cas, il s’agit d’une liberté responsable, une liberté qui s’engage par le dialogue et conduit à une parole donnée.

    C’est donc en amont qu’il faut travailler à la promotion de la liberté des femmes et à l’égalité homme/femme, pour qu’une grossesse ne devienne pas comme une agression qui justifierait une légitime défense en supprimant « l’agresseur » bien innocent, à qui l’on fait porter les conséquences de comportements irresponsables. »

    Guy de Kerimel
    Evêque de Grenoble-Vienne

    Mgr Guy de Kérimel est évêque de Grenoble-Vienne et Président du groupe de travail de la Conférence des Evêques de France « Phénomène social de l’avortement et enjeux éducatifs ».

    Source : Église catholique en France

  • Plaidoyer en faveur de la vie du Pape François

    Le Saint-Père a reçu ce samedi matin quelque 5.000 médecins catholiques italiens. C’est un plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs.

    Il a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il rappelé, d’un péché contre Dieu Créateur. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il commandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François l'a rappelé : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas un problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas un droit, a-t-il insisté, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Évangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent cette attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français :

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  • Scandale au Kenya : un agent abortif caché dans un vaccin

    Les évêques du Kenya accusent les Nations Unies de procéder à une réduction de la population via un agent abortif contenu dans un vaccin contre le tétanos. Plus de 2 millions de femmes seraient concernées !

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    Mardi 7 novembre, l’association des médecins catholiques du Kenya publiait une déclaration selon laquelle ils avaient découvert un élément qui provoquait des fausses couches dans un vaccin antitétanique administré à 2,3 millions de femmes par l’Organisation mondiale de la santé et l'Unicef. Le clergé catholique a encouragé tous ses fidèles à refuser le vaccin (voir Kenyatoday).

    Fausses couches
    Dans le journal canadien lifesitenews, le porte-parole de l’association, le Dr Muhame Ngare, détaille : « Nous avons envoyé six échantillons venant de différents endroits du Kenya à un laboratoire sud-africain. Tous ont révélé la présence d’un antigen HCG ». L’HCG est l'hormone permettant au corps de la femme enceinte de reconnaître son enfant, pour qu’il ne soit pas attaqué par le système immunitaire. L’élément présent dans le vaccin bloque cette hormone, entraînant des fausses couches, selon les analyses du professeur Bellet (voir un article de Découverte).

    Qui ment ?
    Le gouvernement kenyan nie. Son ministre de la Santé, James Macharia, a affirmé à la BBC : « Je recommanderais ce vaccin à ma propre femme, à ma fille, je l’accepte à 100% et suis sûr qu’il n’a aucun effet indésirable ». Ce à quoi le Dr Ngare répond : « Soit ce sont eux qui mentent, soit c'est nous, mais posez-vous la question : quel intérêt les médecins catholiques auraient-ils à mentir ? Ils sont dans le pays depuis plus de cent ans, ils vaccinaient avant même que ce pays existe ». Il fait part des signes qui les ont inquiétés, récoltés auprès des 54 hôpitaux, 83 centre de santé et 17 écoles d’infirmières. Avant d’avoir les résultats des laboratoires sud-africains, le Dr Ngare avait déjà été étonné de constater que l’on procédait à cinq injections étalées sur plus de deux ans et que cette campagne ne concernait que les femmes. Ce procédé semblait similaire à des campagnes menées par l’OMS et l'Unicef au Mexique, au Nicaragua et aux Philippines. À chaque fois, l’objectif aurait été un contrôle de la démographie par la stérilisation des femmes en âge de procréer. Dans le cas de ces trois pays, les femmes ayant été vaccinées seraient devenues stériles quelques années après les injections.
     
    Des précédents au Mexique et aux Philippines
    Ces campagnes de stérilisation ont été dénoncées en leur temps. Au Mexique, le comité Pro Vida, s’est étonné en octobre 1994 d’une campagne de vaccination antitétanique destinée seulement aux hommes. Il a fait analyser les vaccins et a conclu à la présence de l’élément pathogène dans le vaccin. Même histoire ou presque aux Philippines en 1995, où la Ligue des femmes catholiques des Philippines a obtenu de la justice l’arrêt d’un programme anti-tétanique de l’Unicef parce qu’il contenait la fameuse hormone B-hCG (gonadotrophine chorionique humaine). Dans ce pays, 3,5 millions de femmes sont concernées ! Malgré l’énormité de ces affaires, elles n’ont pas été relayées par les grands médias.

    Source : Aleteia - Photo © Pressmaster / SHUTTERSTOCK

  • L'avortement en passe de devenir un "droit fondamental" en France ?

    Le programme de travail de l’Assemblée nationale annonce à l’ordre du jour du mercredi 26 novembre, une proposition de résolution relative au « droit fondamental à  l’interruption volontaire de grossesse » (p. 3 de la feuille verte téléchargeable sur le site de l’Assemblée nationale ).

    Le président Claude Bartolone l’a indiqué hier à l’occasion de la « Fixation de l’ordre du jour ».

    Pour rappel, le débat à l’Assemblée nationale sur le projet de loi autorisant l’IVG s’était ouvert le 26 novembre 1974.

    Source : Gènétique.

    Décryptage :

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  • Manifestations du 5 Octobre à Paris et Bordeaux

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    Chers amis,

    Dès le mois d’octobre 2012, l’OSP de Frejus Toulon avait apporté son soutien au grand mouvement citoyen naissant, encourageant la pétition portée par le Collectif Tous pour le Mariage. Si les grandes manifestations de l’année 2013 n’ont pas pu éviter le vote de la loi Taubira, elles ont permis l’éclosion de multiples initiatives et accompagné le premier engagement politique d’une nouvelle génération.

    Les conséquences de la Loi Taubira

    Une nouvelle Manifestation est organisée le 5 Octobre prochain, à l’appel de La Manif pour Tous. Ce qui a fait la force de ce mouvement tient dans le fait qu’il n’est pas né de la défense d’intérêts ou d’avantages particuliers. Il s’agissait de pouvoir rappeler que le mariage repose bien sur la complémentarité homme/femme et que tout enfant ne pouvait être privé arbitrairement d’un père ou d’une mère. Il était aussi question de signaler les risques d’autorisation de Procréation Médicalement Assistée pour les couples de même sexe et du développement de la pratique des Mères porteuses.

    Non à la fabrication d’orphelins par la PMA

    Par deux avis rendus le 22 septembre, la Cour de cassation confirme l’idée selon laquelle la loi Taubira autorisant le mariage entre personnes de même sexe n’avait d’autre but que de permettre aux couples de même sexe d’accéder à l’enfant au moyen détourné de l’adoption. Ainsi, « le recours à la PMA à l’étranger n’est pas un obstacle à ce que l’épouse de la mère puisse adopter l’enfant ainsi conçu ». Le contournement de la loi est encouragé et on va délibérément « fabriquer » des orphelins de père vivant.

    Le corps de la femme n’est pas à louer : pour l’abolition réelle de la GPA

    Comment ne pas réagir vigoureusement à l’encouragement implicite de la GPA (Gestation pour Autrui) à travers la circulaire Taubira, facilitant la naturalisation d’enfants nés à l’étranger par ce moyen. C’est tolérer que le corps de la femme puisse être loué et faire l’objet d’un contrat, c’est accepter que les plus pauvres en soient réduits à cette forme d’esclavage moderne, c’est banaliser la marchandisation du corps humain. La France n’a d’ailleurs pas fait appel de sa condamnation par le CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) sur cette question. Il est urgent de mettre fin à cette pratique !

    Non à l’utilisation idéologique du concept de genre à l’école

    Comment enfin ne pas être préoccupé face à la volonté du gouvernement de persévérer dans son travail de déconstruction de l’école ? Sous couvert d’une action pour l’égalité garçons-filles, c’est un véritable travail idéologique expérimental qui se met en place. A l’heure où la question de l’identité sexuelle est cruciale, on préfère oublier les différences à l’aide de programmes et de supports pédagogiques discutables. Que l’école retrouve sa vocation première de transmission d’un savoir et qu’elle respecte les convictions des parents, premiers éducateurs de leurs enfants !

    Pour toutes ces raisons, l’Observatoire Socio Politique du Diocèse de Frejus Toulon se réjouit de toutes les initiatives destinées à défendre et promouvoir la dignité de la personne humaine et encourage toujours ceux qui, prenant leurs responsabilités de citoyens et de chrétiens, s’engagent au service du bien commun.

    Renseignements pratiques sur http://www.lamanifpourtous.fr/

    P Louis-Marie GUITTON
    Responsable de l'OSP
    Coordinateur de « Tous pour le Mariage »

    A lire : Des défis éthiques à relever : Communiqué de l’OSP sur les Manifestations du 5 Octobre à Paris et à Bordeaux.

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  • Lettre de Mgr Aillet aux catholiques du diocèse au sujet de la Manif Pour Tous du 5 octobre 2014

     Lettre,Mgr Aillet,catholiques,diocèse,Manif Pour Tous,5 octobre 2014Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

     

      Chers diocésains,

                    Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

                    Au risque de paraître insistant sur ces questions sociétales, je ne peux qu’encourager tous ceux parmi les fidèles du diocèse qui le jugeront opportun, en pleine liberté et en conscience, à répondre favorablement à cette invitation à se mobiliser.

                    Je sais bien que les prises de parole de nombreux évêques en 2013 pour s’opposer au projet de loi Taubira et encourager les fidèles de leurs diocèses à faire entendre leur voix, n’ont pas toujours été bien reçues et qu’on les a même parfois accusé d’homophobie ou de division. Pour qui a participé à ces manifestations, ces accusations ne sont pas recevables : seule une forme de désinformation a pu rendre compte de ces rassemblements de manière aussi caricaturale. Loin de se situer sur le registre passionnel de la haine et de la condamnation, ces manifestants de tous âges et de toutes conditions, par-delà leurs appartenances religieuses ou politiques, n’ont jamais versé dans le jugement ou l’exclusion mais ont exprimé la voix du bon sens et de la raison de manière pacifique et respectueuse des personnes. Leur objectif était de rappeler que le Bien commun, qui doit profiter à tous, à commencer par les plus faibles et plus fragiles, exige premièrement la protection de l’enfant qui a droit à naître d’un père et d’une mère et ne saurait jamais être considéré comme une simple marchandise.

    Quels que soient les moyens choisis pour « se manifester » et du moment que ce soit toujours dans le respect des personnes et sans condamner quiconque, l’essentiel est d’avoir une conscience claire des graves conséquences qu’une telle législation induirait de manière durable dans notre société.

                    Si la loi Taubira dite « du mariage pour tous » a finalement été approuvée par le Parlement et promulguée par le Gouvernement, je rappelle que devant l’ampleur des manifestations de 2013, la majorité actuelle, qui n’en a manifestement rien gagné dans l’opinion publique, a dû reculer précisément sur la PMA et la GPA. Des voix autorisées, dont celle de madame Taubira, ont même juré leurs grands dieux devant la Nation, que jamais la GPA ne serait légalisée ! Le Conseil constitutionnel, par décision du 17 mai 2013 a même clairement affirmé que le fait de se rendre à l’étranger pour recourir à la PMA ou à la GPA en fraude à la loi française, pour demander ensuite l’adoption en France, constituait un détournement de la loi et « qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques ».

                    Les événements dramatiques qui ensanglantent aujourd’hui le Moyen Orient et exposent à la barbarie de « l’État islamique », non seulement les chrétiens et autres minorités religieuses en Irak ou en Syrie, mais encore les ressortissants français partout dans le monde, sont légitimement passés sur le devant de la scène médiatique. Pendant ce temps, dans l’indifférence générale, la Cour de Cassation, appelée à se prononcer le 23 septembre sur une PMA réalisée par une femme à l’étranger,  a considéré que cela ne constituait pas un obstacle à l’adoption de l’enfant par sa compagne. Autrement dit, en contradiction formelle avec la loi, il pourrait être admis de « fabriquer » un enfant en le privant délibérément de père pour le rendre adoptable en France par un couple de lesbiennes.

    C’est le concept même d’adoption qui se voit profondément modifié : là où l’adoption consiste à donner une famille à un enfant que les malheurs de la vie ont rendu orphelin, il s’agit ici pour un couple de femmes de mettre au monde un enfant, en le privant délibérément de père, afin de le rendre adoptable ! Qui ne s’accorderait sur le caractère pernicieux, voire machiavélique, d’une telle manœuvre ? Et qui pourrait empêcher, au nom de l’égalité hommes-femmes, de concéder à des couples d’hommes le droit de recourir à la GPA pour obtenir un enfant en le privant délibérément de mère, afin de le rendre adoptable ? C’est la dignité de l’enfant qui est gravement blessée, et celle de la femme, au nom de la marchandisation du corps.

                    Le sujet est assez grave pour que je me prononce encore une fois sur cette question. Comme nous y exhortait le Pape François dans sa lettre apostolique « La joie de l’Évangile », nous devons prendre soin de la fragilité, ajoutant : « Fréquemment, pour ridiculiser allègrement la défense que l’Église fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Il est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés. Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment » (n. 213).

                    Il ne m’appartient pas évidemment de donner des consignes à quiconque, mais je me sens pressé, au nom de la dignité de la personne humaine dont l’Église se fait toujours le porte-voix, d’alerter les consciences sur la « rupture de civilisation » qui est ainsi en marche.

                    La prière et le jeûne restant les armes les plus efficaces, je ne saurais trop encourager les fidèles du diocèse à en user sans modération pour accompagner les actions qu’ils voudront bien entreprendre pour l’intérêt supérieur de l’enfant.

                    Avec mes sentiments dévoués dans le Christ et Son Église.

    + Marc Aillet

    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Télécharger la lettre en cliquant sur le lien ci-dessous :

    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron.

  • L'humain n'est pas une marchandise : manifestations le 5 octobre à Paris et Bordeaux

    Refuser la GPA, faire retirer la circulaire Taubira à ce sujet... Découvrez la vidéo de présentation de la manifestation organisée par "La Manif pour Tous" le 5 octobre prochain à Paris et Bordeaux. Parce que la démolition de la famille doit cesser, maintenant.

  • Gouvernement Valls 2 : La Manif Pour Tous dénonce des provocations et craint de nouvelles menaces pour les familles

    La nomination de Najat Vallaud Belkacem au Ministère de l’Éducation Nationale est une véritable provocation. La nouvelle ministre est en effet à l’origine des très controversés « ABCD de l’Égalité »...

    La nomination de Najat Vallaud Belkacem au Ministère de l’Éducation Nationale est une véritable provocation. La nouvelle ministre est en effet à l’origine des très controversés « ABCD de l’Égalité » devenu « Plan égalité » qui sous couvert d’égalité entre fille et garçon contribue en réalité à prôner l’indifférenciation des sexes et à diffuser l’idéologie du genre à l’école. A peine la rumeur arrivée sur les plateaux de télévisions, de nombreux commentateurs ont évoqué cette « provocation ». Porte-parole du Parti Socialiste, Carlos Da Silva s’est empressé de nier l’existence de la théorie du genre !

    La confirmation de Christiane Taubira au poste de Garde des Sceaux est la seconde provocation de MM. François Hollande et Manuel Valls. Car derrière la confirmation de celle qui a donné son nom à la loi  autorisant le mariage et l’adoption pour des couples de personnes de même sexe, c’est aussi l’avenir de la Circulaire du même nom qui est en jeu. La Circulaire Taubira autorisant la reconnaissance en France des enfants nés de GPA (mères porteuses) à l’étranger est en effet au cœur de la mobilisation citoyenne contre cette nouvelle forme de traite humaine. Commander et acheter un enfant sur catalogue, louer ce qu’il y a de plus intime chez une femme, son ventre, voilà la réalité de la pratique des mères porteuses cachée derrière trois lettres anonymes GPA. Gammy, bébé né trisomique et abandonné par ses parents clients au début du mois d’août a ému le monde entier. Sa mère aussi. La Manif Pour Tous ne cesse de rappeler que le drame qu’a été l’affaire Gammy n’est pas un cas isolé mais bien la triste réalité d’une pratique indigne. Un nouveau cas similaire en Grande Bretagne vient d’être révélé il y a quelques heures par The Sun. C’est pourquoi le mot d’ordre majeur des manifs pour tous du dimanche 5 octobre à Paris et Bordeaux sera la demande l’abolition universel de la Gestation Pour Autrui. « On ne peut pas d’un côté considérer à juste titre que la GPA est un crime et d’un autre organiser le contournement de son interdiction en régularisant les enfants achetés à l’étranger par des couples de français, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels. C’est la raison pour laquelle la circulaire Taubira doit être retirée sans délai. Sa confirmation au sein du gouvernement en qualité de garde des sceaux est un signal très inquiétant » estime Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

    Enfin, le maintien de Laurence Rossignol en tant que Secrétaire d’État en charge de la famille est synonyme de vives inquiétudes de la part des familles. La proposition de loi APIE (Autorité Parentale et Intérêt de l’Enfant) doit arriver prochainement au Sénat en 1ère lecture. D’autres propositions de lois comme la suppression de l’adoption plénière sont d’ores et déjà dans les tuyaux avec le soutien de Mme Rossignol. Et le lobby LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transexuels) poursuit son action pour obtenir la libéralisation de la PMA (Assistance Médicale à la Procréation) pour les couples de femmes et les célibataires, privant ainsi délibérément et avant même leur naissance des enfants de leur père.

    « En réponse à l’annonce de ce gouvernement Valls 2 et aux vives et légitimes inquiétudes des familles devant les projets de l’exécutif, La Manif Pour Tous maintient plus que jamais son appel à manifester le dimanche 5 octobre contre la GPA, la PMA pour les couples de femmes, l’enseignement du genre à l’école et autres projets familiphobes du gouvernement » conclut Ludovine de La Rochère.

    Source : La Manif Pour Tous.

    A lire aussi, une réflexion semblable sur l'Observatoire de la Théorie du Genre.

  • A propos de l'abandon de l'enfant trisomique en Australie : tribune de Jean-Marie Le Méné

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    Gammy, l'enfant atteint de trisomie 21 et sa mère. Crédits photos : Damir Sagolj Reuters

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'abandon d'un enfant trisomique à l'issue d'un contrat de mère porteuse a suscité l'émoi du monde entier. Pour Jean-Marie Le Méné le rejet de cet enfant handicapé fait voler en éclats le mythe d'une GPA éthique.

    Comment la naissance d'un enfant trisomique ruine la GPA

    L'affaire de la GPA, dans laquelle un couple australien s'est emparé de l'enfant sain et a rejeté son jumeau trisomique qu'il a abandonné à la mère porteuse thaïlandaise, suscite des commentaires plutôt embarrassés. On comprend pourquoi. 

    Le mythe de la GPA vient d'être pulvérisé en plein vol.

    D'un coup de baguette magique, la GPA quitte les strass et les paillettes qui la présentaient en bonne fée pourvoyeuse de Bébés-Cadum pour gentils couples en mal d'enfants.

    Voilà que «le-couple-à-qui-nul-ne-saurait-imposer-une-souffrance» se transforme en client-roi parfaitement odieux qui bouffe ce qui lui plait et laisse le reste sur le bord de l'assiette.

    Voilà que le refus par la mère porteuse de l'avortement du jumeau handicapé devient un acte de résistance.

    Voilà que l'enfant trisomique devient une victime symbolique qui déclenche un élan international de générosité et le rend bénéficiaire - pour l'aider à vivre - d'une somme dix fois supérieure à celle promise à sa mère infortunée.

    Bref, c'est l'horreur pour les promoteurs de la GPA qui sont pris à contre-pied. Les stéréotypes se retournent, la logique de la GPA s'inverse, Pierre Bergé peut se remettre à la couture.

    Pourtant, rien ne devait poser de problème. Le couple était bien comme il faut, à l'ancienne, composé d'un homme et d'une femme, et frappé d'infertilité. Il s'agissait donc d'une indication quasiment médicale pour laquelle certaines bonnes âmes seraient tentées d'être accommodantes (le fameux «cas où» la GPA serait acceptable). La mère porteuse avait plus qu'honoré son contrat puisqu'elle avait donné naissance non pas à un, mais à deux enfants. N'était-ce pas une bonne nouvelle, pour tout couple en mal d'enfants, que d'être comblés par une surabondance imprévue?

    Nul complot n'a été ourdi pour faire dérailler ce train d'une transgression si bien partie. Mais la nature humaine (qui, rappelons-le, ne devrait plus exister) a subrepticement repris ses droits. La réalité de la GPA a montré son vrai visage, à savoir qu'il s'agit d'une vraie grossesse dans le ventre d'une vraie femme.

    D'abord, la biologie nous enseigne que la procréation assistée occasionne davantage de grossesses gémellaires. Ce genre de situation risque donc d'être fréquent. Ainsi, on rencontrera des couples qui, sans même que l'un de leurs jumeaux soit malade, refuseront tout simplement d'avoir deux enfants parce qu'ils n'en avaient commandé qu'un seul auprès de la mère porteuse. Qu'à cela ne tienne, nous dira-t-on, il y a l'avortement sélectif portant sur l'un des jumeaux, comme cela a été proposé à la jeune Thaïlandaise? Ce n'est pas si simple. L'acte consiste en une injection létale sur l'un des fœtus qui, une fois mort, restera in utero jusqu'au terme du développement de l'autre fœtus. Et la mère accouche à la fois d'un bébé vivant et d'un bébé mort. Faut-il préciser qu'il s'agit d'une pratique extrêmement contestée …

    Ensuite, la mère porteuse reste une femme. Et l'appartenance à la nature humaine, qu'on le veuille ou non, se caractérise par la liberté. En l'occurrence, la parturiente s'est vue immédiatement proposer l'avortement du jumeau atteint dès que le diagnostic prénatal de la trisomie a été posé. Mais manque de «chance» pour ses clients, cette jeune maman de 21 ans, qui avait déjà deux enfants, a refusé d'avorter, fût-ce sélectivement, assumant les risques qui en découleraient pour elle et sa famille.

    L'industrie de la GPA se retrouve bien mal en point. Si elle devait se développer, il lui faudrait trouver des parades à ces retours intempestifs de la nature.

    D'une part, il conviendrait de renforcer encore l'eugénisme des procréations assistées pour être certain que l'embryon transféré sera exempt de toute maladie, donc lui faire subir toute la batterie des tests génétiques du diagnostic préimplantatoire. D'autre part, il faudra se résoudre à pratiquer des réductions embryonnaires pour ne laisser subsister qu'un seul embryon. Ces exigences d'eugénisme sécuritaire ne seront pas gratuites.

    Mais surtout, il sera indispensable de prévoir au contrat que la mère porteuse devra avorter en cas de surproduction, de malfaçon ou défectuosité du bébé produit, ou qu'elle rembourse l'acheteur si celui-ci n'est pas satisfait, ou qu'elle reprenne l'achat si le produit lui est retourné.

    Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour imaginer qu'il sera difficile, dans le contrat de GPA qui la lie à ses clients, d'obliger une femme à avorter (ou à ne pas avorter d'ailleurs) sauf à ce que le contrat soit nul.

    Au final, on peut se demander si la naissance providentielle de cet enfant trisomique qui suscite un émoi dans le monde entier, n'est pas de nature à nous sauver, au moins pour un temps, de toute précipitation dans la légalisation de la GPA.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune

    Source : Fondation Jérôme Lejeune.

  • Oui à la vie ! Communiqué de Mgr Marc Aillet du 26 juin 2014

    Oui à la vie,Communiqué,Mgr,Marc,Aillet,26 juin 2014,diocèse,bayonne,lescar,oloron,acquittement,docteur,Nicolas,Bonnemaison,euthanasie,injection létaleL’injection létale pourrait bien devenir légale. C’est ce que laisse entendre le message délivré par l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison. 

    [Mise à jour]: Le site de la Conférence des Evêques de France reprend le communiqué de Mgr Aillet au lien suivant: Mgr Marc Aillet : « Oui à la vie ! »

    Comment laisser passer un tel aveu de non-assistance à personne en danger ? Comment ne pas entendre la soif de mourir vivants et aimés ? Oui, il s’agit bien de cela : c’est notre société qui est en état pauci-relationnel et non les personnes comme Vincent Lambert qui attendent au contraire un sursaut d’amour.

    Je m’adresse aux médecins, aux soignants, à tous ceux qui font partie de cette chaîne solidaire qui nous unit les uns aux autres, surtout au terme de notre existence. Soyez des témoins de la vie, évaluez avec prudence les limites de l’acharnement thérapeutique et procédez à la mise en place de justes soins palliatifs. La question de la mort ne se résout pas par la mort, mais par la vie !

    Qu’as-tu fait de ton frère ? Telle est la question que nous pourrions entendre à notre tour au jour dernier…

    Osons la solidarité ! Osons l’espérance ! Osons la compassion, la vraie, celle qui dit je t’aime en disant oui à la vie. 

    + Marc Aillet, 

    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 26 juin 2014.

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    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron

  • Euthanasie/procès Bonnemaison : bienvenue dans le meilleur des mondes !

    Avec l’acquittement de Nicolas Bonnemaison, jugé à Pau pour 7 empoisonnements, les partisans de l’euthanasie ont fait sauter le verrou qui nous retenait au bord de l’univers d'Aldous Huxley ou de George Orwell.

    Tuer en série par compassion, puis être acquitté par compassion. Applaudi, même ! Un « tonnerre d’applaudissements » alors que les faits - sept meurtres - étaient passibles de la réclusion criminelle à perpétuité ! C’est ce qui vient de se passer chez nous, en France, à Pau, devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, ce 25 juin 2014. Et cela, quelques heures après qu’un jeune homme tétraplégique a été condamné, lui, à une mort lente, par la plus haute juridiction française. Coïncidence ou pas, la conjonction de l’affaire Lambert et du procès Bonnemaison aura vu la plus formidable mobilisation politique, judiciaire et médiatique, bref des trois pouvoirs, en faveur de l’euthanasie.   

    Les conséquences de cette transgression fondamentale sont bel et bien un « changement de civilisation » comme disait Christiane Taubira à propos du « mariage pour tous », la négation cette fois d’un des premiers commandements du décalogue : « Tu ne tueras point ».

    Bien entendu, dans cette tragédie, comme depuis quarante ans dans celle de l’avortement, ce sont les défenseurs de la vie qui sont pointés du doigt comme des « extrémistes », la modération consistant à disposer de la vie d’autrui comme on l’entend. Pour ce faire, on commence toujours par piper les mots : de même que l’avortement était devenu l'« ivg » en 1975, le docteur Bonnemaison n’a pas « tué », il a « abrégé la vie » (cf. Le Figaro). Le voilà donc acquitté « de la totalité des faits » et libre de recommencer dès qu’il en aura l’occasion, avec le sourire, et sous les applaudissements des gens compatissants. «J'ai agi en médecin, jusqu'au bout» a-t-il assuré. Cette médecine-là est juste le contraire de celle d’Hippocrate (ce n’est donc pas le « judéo-christianisme » qui aurait inventé cet interdit).

    Maintenant, il s’agit de foncer, a déclaré son avocat, Me Ducos-Ader : « C'est une décision énorme qui va obliger les politiques à aller plus vite ». Toujours plus vite (pas comme sur nos routes). Le gouvernement est naturellement tout disposé à « faire évoluer notre cadre législatif », s’est empressé de déclarer son porte-parole, Sébastien Le Foll. Toujours plus de compassion....et beaucoup d'économies, car ça coûte cher, la vieillesse et la fin de vie ! Quand on nous proposera à l’hôpital, pour nous ou pour nos proches, une “sédation en phase terminale”, nous saurons qu’il s’agira en réalité d’une “sédation terminale”…Mais je rêve : on ne nous la proposera pas, on nous l'imposera, comme aux victimes du bon docteur Bonnemaison. Allez, une petite sédation... Vive la crise cardiaque ou l’accident mortel !

    Donc la guerre entre la « culture de vie » contre la « culture de mort » ou du « déchet » va se poursuivre. Elle est devenue totale, des premiers instants de la vie à sa fin naturelle (ou pas...), et mondiale. Nous la mènerons avec d’autant plus de détermination que ce sera sans crispation et avec cette certitude : la vie triomphera parce qu’elle a déjà triomphé. Mais pas sur un lit de roses…
    Philippe Oswald - Source : Aleteia

    Acquittement du dr Bonnemaison : Un verdict effrayant et révélateur

    Alliance VITA estime effrayant et révélateur l’acquittement du docteur Bonnemaison par la Cour d’assises de Pau, et demande qu’il soit fait appel de ce verdict absurde.

    Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator 2012) :

    « Le docteur Bonnemaison a injecté de son propre chef des produits mortels à sept patients qui n’avaient rien demandé. Il est à l’évidence absurde que ce médecin soit acquitté, alors qu’il a agi non seulement en dehors du cadre légal français, mais également au-delà de toutes les revendications législatives pro-euthanasie et aussi des rares lois euthanasiques votées à l’étranger. La question est donc : comment en est-on arrivé là ?

    Cet acquittement par les jurés s’explique sans doute par l’orchestration de l’émotion provoquée par une avalanche de témoins militants venus de France et de Belgique, avec des positions aussi radicales qu’irresponsables. Il s’explique sans doute aussi par la personnalité apparemment compassionnelle du docteur Bonnemaison, dont la fragilité psychique a pu jouer le rôle de circonstance atténuante. Mais voilà la France piégée dans un processus de dépénalisation jurisprudentielle de la forme la plus brutale d’euthanasie décidée par un homme seul, sans demande des victimes.

    C’est un message dramatique pour tous les usagers du système de santé français et pour tous les médecins ou infirmiers qui pourraient être tentés de suivre l’exemple du docteur Bonnemaison. Quelle tristesse de devoir dire à nos proches, particulièrement aux personnes âgées fragiles se rendant aux urgences : prudence et méfiance ! Nous pensons à l’immense majorité des soignants qui ressentent ce malaise : ils savent parfaitement que le docteur Bonnemaison a franchi une ligne rouge et qu’une sanction pénale, même symbolique, était absolument nécessaire pour le signifier. Depuis la médiatisation de cette affaire, notre service d’écoute SOS Fin de vie reçoit de plus en plus de messages de personnes âgées qui ont peur des perfusions mortelles.

    Ce procès aura au moins eu le mérite de mesurer l’outrance des partisans français de l’euthanasie : ils prétendent qu’elle serait effectuée à la demande des patients, mais se réjouissent de l’acquittement d’un médecin qui a agi sans les consulter. En Belgique, les injections létales clandestines se sont multipliées en même temps que les euthanasies déclarées…

    C’est pourquoi Alliance VITA demande solennellement au Ministère public de faire appel de ce verdict. Il avait choisi de proposer dans son réquisitoire la peine symbolique de 5 ans avec sursis, ce qui constituait un avertissement minimal. Sans aucune sanction, c’est tout notre système de santé qui s’avoue incapable de protéger les personnes fragiles. Comme en 2008 dans le cas de Lydie Debaine que je décris dans mon livre, un second procès d’assises est impératif pour permettre de revenir sur un verdict aussi dangereux qu’insensé. »

    Alliance VITA a organisé mardi 24 juin 2014 une scénographie spectaculaire sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadero à Paris, pour manifester l’urgence d’être solidaires des personnes âgées plutôt que de basculer dans une culture d’euthanasie et d’exclusion. Elle se dit prête à s’impliquer dans un grand mouvement social contre l’euthanasie et pour la solidarité vis-à-vis des plus fragiles.

    Source : Alliance VITA.

  • Un Manuel pédagogique sur l'euthanasie disponible

    EuthanasieManuel.JPGLa collection des Manuels de la Fondation Jérôme Lejeune s’agrandit.

    Après le Manuel Bioéthique des Jeunes et le Manuel Théorie du Genre et SVT, la Fondation vient de publier un Manuel Euthanasie.

    Ce manuel sur l’euthanasie, rédigé par un comité d’experts, s’adresse aux jeunes et aussi aux éducateurs, formateurs, professeurs, parents et professionnels de la santé.

    Sur le même format que le Manuel Bioéthique des Jeunes, ce Manuel gratuit, pédagogique et accessible, a pour but d’expliquer de façon claire les différentes questions posées par l’euthanasie. 

    Ces éléments pédagogiques sont assortis de citations, de témoignages et illustrés par des dessins.

    Ce manuel est d’autant plus utile dans une actualité chargée de débats sur la fin de vie : médiatisation de sorties de comas, annonce d’un projet de loi avant la fin de l’année, cas de Vincent Lambert, procès du Dr Bonnemaison…

     

    dignité_démonstration_01_couleur.jpgLes 5 parties du Manuel : 

    • Définitions. Elle apporte des précisions sur les évolutions sémantiques et les formes d’euthanasies qui existent.
    • Éthique. Elle fonde sur le plan anthropologique les questions liées à la dignité de l’homme en fin de vie.
    • Médecine. Cette partie approfondit le rôle de la médecine et la responsabilité du médecin.
    • Droit. Cette partie revient sur l’actualité, comme le cas de Vincent Lambert.
    • Solutions. Il s’agit ici de développer la philosophie qui sous-tend les soins palliatifs.

      Téléchargez le Manuel en PDF

    Pour commander vous pouvez envoyer votre demande (les manuels sont gratuits, mais les frais de port sont à votre charge.  N'hésitez cependant pas à participer en faisant un don) :

    Fondation Jérôme Lejeune

    37 rue des Volontaires

    75725 Paris cedex 15

    Par Mail envoyez votre commande à :

    lesgratuits@fondationlejeune.org

    Source : La Fondation Jérôme Lejeune.

  • Honteux ! Des collégiens invités à simuler un mariage gay à la mairie de St-Pol-de-Léon

    C’est Ouest-France qui donne l’information. Dans le cadre de leur cours d’instruction civique, les élèves de 6ème du collège de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) se sont rendus à la mairie de la commune pour découvrir le fonctionnement des services municipaux.

    Au cours de cette visite les jeunes élèves ont pu assister à plusieurs mariages. Rien de plus banal. Sauf que l’un des « mariages » était fictif : deux collégiens du même sexe ont été « mariés » par Hervé Jézéquel, premier adjoint. Un premier « mariage pour tous » qui, s’il n’a pas été inscrit dans les registres de l’état-civil, risque fort d’entrer dans les annales…

    Selon le ministère de l’Éducation nationale, en cours d’éducation civique les collégiens « s’initient à la complexité de la vie sociale et politique. À partir de situations concrètes, ils abordent les notions clés et le vocabulaire de la citoyenneté : la vie en collectivité, autour des notions de collégien, d’enfant et d’habitant ; des principes fondateurs, comme la laïcité ; les valeurs de diversité, égalité, sécurité, liberté, droit, justice ». A Saint-Pol-de-Léon, le mariage gay fait donc incontestablement partie de ce qui doit être enseigné à des collégiens de 6ème. Au point d’en faire des acteurs.

    [cc] Breizh-info.com, 2014.

  • "Mon Papa" - Fondation Jérôme Lejeune

    Bonne fête papa : Message d'un fils trisomique à son papa pour la fête des pères.
    L'amour ne compte pas les chromosomes
    Fondation Jérôme Lejeune

  • La Commission Européenne met son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS »

    Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l’Initiative citoyenne  « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

    L’Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

    Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d’être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l’encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

    UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

    UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

    Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats., en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie.

    >> Lire l’intégralité de la décision du 28 mai 2014 de la Commission européenne

    Source : UN DE NOUS.

  • Le tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre

    Documentaire relatant le tragique destin de David Reimer, le premier cobaye de la théorie du genre (opéré par John Money).

    En ligne également ici.