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  • Messe célébrée par le Pape François pour le Jubilé des jeunes à Rome

    Livret de la célébration

    Le Pape François a célébré ce matin, place Saint-Pierre, la Messe pour le Jubilé des jeunes ce dimanche 24 avril. Devant 100 000 adolescents, venus des quatre coins du monde, il a souligné dans son homélie que l’amour était la carte d’identité du chrétien, un amour concret.

    « Voulez-vous vivre l’amour que Jésus nous donne ? » demande le Saint-Père aux jeunes âgés de 13 à 16 ans présents sur la place. Car aimer, « c’est la voie pour être heureux, mais ce n’est pas facile, c’est exigeant » précise le Pape : « Aimer, en effet, veut dire donner, non pas seulement quelque chose de matériel, mais quelque chose de soi-même. » Le Saint-Père leur donne l’exemple de leurs parents, qui ont tout planifié pour ce Jubilé, « et cela leur procurait de la joie, même si peut-être ils renonçaient à un voyage pour eux-mêmes. »

    Et le Seigneur est invincible en générosité. Il est toujours avec celui qui pense ne compter pour personne, qui est mis à l’écart, empêché ainsi de bien grandir : « Comme il l’a fait avec ses jeunes disciples, il te regarde dans les yeux et t’appelle à le suivre, à prendre le large. Jésus t’attend patiemment, il attend ton « oui ».

    Aimer sans être possessif

    A ces jeunes qui grandissent, et chez qui émerge, « d’une nouvelle manière », le désir d’aimer, et d’être aimé, le Pape leur fait des recommandations.  Celle « d’aimer sans être possessif », comme l’enseigne le Seigneur. « Aimer les personnes sans les vouloir comme vôtres, mais en les laissant libres ». Une tentation qui est renforcée par la culture consumériste alors qu’il faut « prendre soin de l’autre personne, ce qui veut dire la respecter, la protéger et l’attendre. »

    Chez ces adolescents existe aussi un grand désir de liberté reconnaît le Saint-Père. Mais attention là-aussi, « il faut savoir dire des non. La liberté n’est pas pouvoir toujours faire ce qui me convient. » Car le risque, c’est de s’éloigner de ses amis. « Ce n’est pas vrai que lorsque je me sens bien tout va bien » souligne le Pape François. « Ne vous contentez pas de la médiocrité, de vivoter dans le confort et assis », explique-t-il car on est alors distrait de la vraie richesse, différente de la richesse matérielle. « Le masque des forts, comme les héros des films ou quand vous endossez des habits dernier cri » ne donnent pas plus de valeur, précise le Souverain Pontife. Et le bonheur n'est pas une application qu'on télécharge sur un téléphone portable, ajoute-t-il.

    Reprenant un point déjà évoqué lors de l’audience du 30 mars, le Pape rappelle l’importance de saisir la main de Jésus quand on tombe, cette main qui relève et qui sauve. L’important est de ne pas rester à terre, «  car Dieu t’a créé pour que tu sois debout. »

    « Entrainez-vous pour devenir des champions de la vie ! » lance-t-il aux jeunes rassemblés place Saint-Pierre. Car « ainsi, vous serez reconnus comme des disciples de Jésus. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe du dimanche de la Divine Miséricorde célébrée Place Saint-Pierre par le Pape François

     
     
    « L’Évangile de la miséricorde demeure un livre ouvert », le Pape François l’a rappelé en célébrant la Messe du dimanche de la Divine Miséricorde. Devant des milliers de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le Saint-Père a invité chacun de nous à « devenir écrivains vivants de l’Évangile, porteurs de la Bonne Nouvelle ». Un appel, sur les traces du Christ, à témoigner de « gestes concrets d’amour, qui sont le meilleur témoignage de la miséricorde ».

    En ce dimanche de la Divine miséricorde, le Pape François, dans son homélie, a exhorté à poursuivre « ce que Jésus a accompli le jour de Pâques, quand il a répandu dans les cœurs des disciples effrayés la miséricorde du Père, l’Esprit Saint qui pardonne les péchés et donne la joie ». Cela implique d’avoir un « cœur patient et ouvert », être des « serviteurs généreux et joyeux, qui aiment gratuitement sans rien exiger en échange ». Et parfois faire face à cette « lutte intérieure entre la fermeture du cœur et l’appel de l’amour à ouvrir les portes ».  

    « Le Christ, qui par amour est passé à travers les portes closes du péché, de la mort et des enfers (…) nous indique une route qui est à sens unique, elle avance dans une seule direction : sortir de nous-mêmes, pour témoigner de la force de guérison de l’amour qui nous a conquis ». Face à « une humanité souvent blessée et craintive, qui porte les cicatrices de la douleur et de l’incertitude », le Saint-Père a indiqué que « chaque infirmité peut trouver dans la miséricorde de Dieu un secours efficace ». Dieu « désire venir à la rencontre de toutes les pauvretés et libérer des nombreuses formes d’esclavage qui affligent notre monde ». Il « veut rejoindre les blessures de chacun, pour les soigner ».

    « Être apôtres de miséricorde, a insisté le Pape, signifie toucher et caresser ses plaies, présentes aussi aujourd’hui dans le corps et dans l’âme de tant de ses frères et sœurs ». « Tant de personnes demandent d’être écoutées et comprises » aspirent à être dans la paix du Christ. Il ne s’agit pas « d’une paix négociée, a précisé le Pape, ce n’est pas l’arrêt de quelque chose qui ne va pas : c’est sa paix, la paix qui vient du cœur du Ressuscité. C’est la paix qui ne divise pas, mais unit ; c’est la paix qui ne laisse pas seuls, mais nous fait sentir accueillis et aimés ». Un message d’espérance que le Saint-Père offre aux fidèles en rappelant que « la miséricorde de Dieu est éternelle ; elle ne finit pas, elle ne s’épuise pas, elle ne se rend pas face aux fermetures, et elle ne se fatigue jamais ». « Dieu ne nous abandonne pas : il demeure avec nous pour toujours ».

    Source : Radio Vatican (HD).

    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Dimanche de Pâques : Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre

     
     
    (Pas d'homélie)

  • Veillée pascale présidée par le Pape François en la Basilique vaticane

    (Vidéo originale du CTV - pas de traduction en français)
     
     
    Lors de cette célébration de la Veillée pascale en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a invité lors de son homélie à imiter Pierre qui « cherche Jésus, pas lui-même ».

    Au cours de la Messe, il a conféré les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, communion et confirmation) à douze catéchumènes, 8 femmes et 4 hommes, venus de six pays : le Cameroun, l'Italie, l'Albanie, la Corée, l'Inde, et la Chine. Parmi eux, l’ambassadeur de Corée du sud en Italie et sa femme, M. Yong-Joon Lee, et Mme Hee Kim, accompagnés de leurs parrain et marraine, l’ambassadeur près le Saint-Siège et son épouse.

    « Aujourd’hui c’est la fête de notre espérance, la célébration de cette certitude : rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de son amour », a insisté le Saint-Père.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Introït de la Messe "in Cena Domini"

    Abbaye de Solesmes

    Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14.
    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.
    Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.

    Ps. 66, 2.    
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri.
    Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.

  • Messe Chrismale célébrée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

    Livret de la célébration

    Célébration de la Messe chrismale ce jeudi 24 mars 2016 en la Basilique Saint-Pierre. Les prêtres du diocèse de Rome, évêques et cardinaux, ont renouvelé les promesses faites lors de leur ordination. L’huile des malades, des catéchumènes et le Saint-Chrême ont été bénis. Dans son homélie, le Pape François a développé une réflexion sur la miséricorde de Dieu, invitant les pasteurs à ne pas avoir peur « d’exagérer en miséricorde ». Il les a également appelés à un examen de conscience.

    Résumé de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Rappel : Ostension de la Sainte Tunique d'Argenteuil du Vendredi Saint (25 mars) au Dimanche 10 avril 2016

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    L’ostension de la Sainte Tunique du Christ commencera le Vendredi Saint 25 mars dans la basilique Saint-Denys d'Argenteuil (95), à l'issue du Chemin de Croix (vers 16h30), et sera ouverte tous les jours de 10h à 22h à partir du 26 mars, jusqu'aux vêpres du dimanche 10 avril (17h00).
    La confession sera possible en permanence. L’ostension ne s’interrompra que durant les messes.

    Durant l'ostension, la messe sera célébrée tous les jours dans la basilique d’Argenteuil :
    - à 19h en semaine
    - à 12h le lundi de Pâques et les samedis 2 et 9 avril
    - à 11h les dimanches 27 mars, 3 et 10 avril

    Ostension 2016 - Site officiel
    Photo Club-PFA Argenteuil

    En direct depuis la Basilique Saint-Denys d'Argenteuil, la rédaction de KTO vous fait découvrir la Sainte Tunique du Christ. Conservée en Orient et vénérée par les premiers chrétiens, elle aurait été offerte au début du IXème siècle à Charlemagne qui la confia au monastère d'Argenteuil. Cette relique précieuse de la Passion du Christ est présentée exceptionnellement à la vénération des fidèles à partir du Vendredi Saint, le 25 mars, et jusqu'au 10 avril 2016 dans le cadre de l'Année de la Miséricorde et du Jubilé des 50 ans du diocèse de Pontoise. Dans cette "Édition spéciale" du 20 mars 2016 : histoire, dévotion à travers les siècles et intérêt pastoral de la Sainte Tunique du Christ.

  • Méditations de la Semaine Sainte - Mardi

    (suite de la méditation d'hier)

    « La passion de Jésus tient une telle place dans sa vie, elle est tellement son œuvre, il y a attaché un tel prix qu'il a voulu que le souvenir en fût rappelé parmi nous, non seulement une fois par an, durant les solennités de la semaine sainte, mais chaque jour ; il a institué lui-même un sacrifice pour perpétuer à travers les siècles la mémoire et les fruits de son oblation du calvaire ; c'est le sacrifice de la messe : Hoc facite in meam commemorationem (1).
    Assister à ce saint sacrifice ou l'offrir avec le Christ constitue une participation intime et très efficace à la passion de Jésus.
    Sur l'autel, en effet, vous le savez, se reproduit le même sacrifice qu'au calvaire ; c'est le même pontife, Jésus-Christ, qui s'offre à son Père par les mains du prêtre ; c'est la même victime ; seule diffère la manière de l'offrir. Nous disons parfois : « Oh ! si j'avais pu me trouver au Golgotha avec la Vierge, S. Jean, Madeleine » ! Mais la foi nous met devant Jésus s'immolant sur l'autel ; il y renouvelle, d'une façon mystique, son sacrifice, pour nous donner part à ses mérites et à ses satisfactions. Nous ne le voyons pas des yeux du corps ; mais la foi nous dit qu'il est là, aux mêmes fins pour lesquelles il s'offrait sur la croix. Si nous avons une foi vive, elle nous fera nous prosterner aux pieds de Jésus qui s'immole ; elle nous unira à lui, à ses sentiments d'amour envers son Père et envers les hommes, à ses sentiments de haine contre le péché ; elle nous fera dire avec lui : « Père, me voici, pour faire votre volonté » : Ecce venio, ut faciam, Deus, voluntatem tuam (2). »

    1. Luc. CCII, 19 ; 2. I Cor. XI, 24.

    (méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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  • Le Pape François durant la Semaine Sainte 2016

    MERCREDI SAINT
    23 mars 2016
    10h00 : Audience générale - Direct sur KTO

    JEUDI SAINT
    24 mars 2016
    09h30 : Messe Chrismale
    ----- : Messe de la Cène du Seigneur (Sur KTO : ND de Paris, Messe de la Cène du Seigneur à 21h00)

    VENDREDI SAINT
    25 mars 2016
    17h00 : Passion du Seigneur - Direct sur KTO
    21h15 : Chemin de Croix au Colisée - Direct sur KTO

    SAMEDI SAINT
    26 mars 2016
    21h15 : Veillée pascale (Sur KTO : ND de Paris, Vigile Pascale à 21h00)

    DIMANCHE DE PÂQUES
    27 mars 2016
    10h00 : Messe de la Résurrection - Direct sur KTO
    12h00 : Bénédiction Urbi et Orbi - Direct sur KTO

    Sources : site internet du Vatican - KTO.

  • Messe des Rameaux célébrée par le Pape François

    La célébration des Rameaux qui inaugure la Semaine Sainte a commencé par la procession traditionnelle : précédé par les nombreux concélébrants avec leur chasuble rouge, le Souverain Pontife s’est dirigé du portail de bronze vers le parvis de la Basilique, tenant dans sa main une crosse en bois d’olivier. Près de l’obélisque, il a béni les palmes et les rameaux d’olivier brandis par des dizaines de milliers de religieux et de fidèles du monde entier. Parmi eux, de nombreux jeunes du diocèse de Rome. La place Saint-Pierre avait été transformée comme chaque année en un jardin fleuri.

    Dans son homélie, le Pape François a fustigé l’égoïsme, la recherche du pouvoir et de la gloire. Commentant le récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem sous les acclamations de la foule enthousiaste peu avant sa Passion, le Pape François a souligné que le Seigneur ne nous a pas sauvés par une entrée triomphale ni par le biais de miracles puissants. Il a vécu parmi nous une condition de serviteur ; il a été humilié, trahi, renié.

    Comme les migrants aujourd’hui, il a connu aussi l’indifférence lorsque personne n’a voulu assumer la responsabilité de son destin. En pardonnant sur la croix, au faîte de l’anéantissement, Il a révélé le vrai visage de Dieu, qui est miséricorde. Et le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à répondre à son amour infini par un peu d’amour concret. Il semble, a-t-il regretté,  que nous sommes loin de la manière d’agir de Dieu, lorsque nous ne parvenons pas à nous oublier un peu nous-mêmes, à renoncer à quelque chose pour Lui et pour les autres, lorsque nous sommes attirés par les mille flatteries de l’apparence en oubliant que « l’homme vaut plus par ce qu’il est que par ce qu’il a » (Gaudium et spes, n. 35).

    Au début de la Semaine Sainte, le Pape François presse les chrétiens de choisir la route du service, du don, de l’oubli de soi, d’apprendre l’amour humble qui sauve et qui donne la vie. Par son humiliation, a-t-il dit, Jésus nous invite à purifier notre vie. Il désire entrer dans nos villes et dans nos vies, comme il est entré à Jérusalem, humblement mais « au nom du Seigneur ». Si le mystère du mal est abyssal, la réalité de l’Amour qui l’a transpercé est infinie. Que rien ne nous empêche de trouver en Lui la source de notre joie, de la vraie joie, qui demeure et qui donne la paix.

    Source : Radio Vatican (RF-SB).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe et ordinations épiscopales conférées par le Pape François

    Livret de la célébration

    Deux nouveaux évêques ont été ordonnés par le Pape François ce samedi matin 19 mars dans la basilique Saint-Pierre : un combonien espagnol de 64 ans, Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, actuellement secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, après avoir été notamment missionnaire en Egypte et au Soudan puis président du Pisai, l'Institut pontifical des Etudes arabes et d’Islamologie ; et un américain de 53 ans, Mgr Peter Brian Wells, ancien assesseur aux Affaires générales de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, nommé nonce apostolique en Afrique du Sud, Botswana, Lesotho et Namibie.

    Dans son homélie le Saint-Père a mis l’accent sur la responsabilité ecclésiale des évêques. C’est par l’intermédiaire du ministère épiscopal que le Christ continue de prêcher l’Evangile du salut et à sanctifier les croyants. C’est grâce à la prudence et à la sagesse des évêques qu’Il guide le peuple de Dieu. L’Episcopat, a expliqué le Pape François, n’est pas un honneur mais un service ; l’évêque n’est pas appelé à dominer mais à servir. Sa tâche principale c’est la prière, la deuxième c’est l’annonce de la Parole à toute occasion.

    Le Souverain Pontife a exhorté les deux nouveaux membres du collège épiscopal à mettre en garde, à réprimander et à encourager leurs fidèles avec magnanimité et en s’appuyant sur la doctrine. Un évêque doit connaître ses fidèles un par un, mais surtout écouter les prêtres et les diacres. Trop d'évêques refusent de recevoir leurs collaborateurs sous prétexte qu’ils sont trop occupés, qu’ils n’ont pas le temps. Cela fait peine à voir, a martelé le Pape François. Le Saint-Père recommande enfin aux membres du collège épiscopal d’être attentifs aussi aux non chrétiens et à se montrer généreux à l’égard des Eglises qui ont besoin d’aide.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rappel : Tournée exceptionnelle de la Chorale d'enfants syriens

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    Derniers jours :
    Le 18 mars à Béziers (Concert)
    Les 19 et 20 mars à Toulouse (Concert et Messe)
    Le 21 mars à Lourdes (Concert)
    Les 24 et 25 mars à Paris (2 Messes)

  • Chaire de Saint-Pierre : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    Jubilé de la Curie romaine
     
     

    Ce matin, en la solennité de la Chaire de Pierre, le Pape a présidé une messe à la Basilique vaticane pour le Jubilé de la Curie Romaine, du Gouvernorat et des institutions dépendantes du Saint-Siège. Tous les participants à la messe, y compris le Pape, ont processionné de la Salle Paul VI à la Basilique, en passant par la Porte Sainte.

    "En ce moment, le Seigneur Jésus répète à chacun de nous sa question : Et vous, qui dites-vous que je suis ?", a dit le Pape à l'homélie. "Une question claire et directe, face à laquelle il n'est pas possible de fuir ou de rester neutre, ni d'en remettre la réponse ou la déléguer à quelqu'un d'autre. Mais, elle ne se veut nullement inquisitoire, au contraire, elle est pleine d'amour ! L'amour de notre unique Maître qui nous appelle aujourd'hui à renouveler notre foi en lui, en le reconnaissant comme Fils de Dieu et Seigneur de notre vie. Le premier appelé à renouveler sa profession de foi est le successeur de Pierre qui porte avec lui la responsabilité de confirmer ses frères... Laissons la grâce modeler de nouveau notre cœur pour croire, et ouvrir notre bouche pour accomplir notre profession de foi et obtenir le salut. Faisons donc nôtres les paroles de Pierre : tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Notre pensée et notre regard sont fixés sur Jésus Christ, début et fin de toute action de l’Église. Il est la pierre de fondation et personne ne peut en poser d'autre. Il est la pierre sur laquelle nous devons construire. Saint Augustin le rappelait de façon expressive quand il écrivait que l’Église, bien qu'agitée et secouée par les vicissitudes de l'histoire, ne s'écroule pas parce qu'elle est fondée sur la pierre, d'où Pierre tire son nom. Ce n'est pas la pierre qui tire son nom de Pierre mais c'est Pierre qui le tire de la pierre. De même que ce n'est pas le nom de Christ qui dérive du nom chrétien, mais le nom chrétien qui dérive de Christ. La pierre est le Christ sur le fondement de laquelle Pierre aussi a été édifié".

    Puis le Saint-Père a souligné que, "par cette profession de foi, dérive pour chacun de nous le devoir de correspondre à l'appel de Dieu. Il est demandé aux pasteurs surtout d'avoir comme modèle Dieu lui-même qui prend soin de son troupeau... Cela nous fait du bien à nous aussi, appelés à être pasteurs dans l’Église, de laisser le visage de Dieu Bon Pasteur nous illuminer, nous purifier, nous transformer et nous restituer pleinement renouvelés pour notre mission. Que dans nos milieux de travail également, nous puissions sentir, cultiver et pratiquer un fort sens pastoral, surtout envers les personnes que nous rencontrons tous les jours. Que personne ne se sente négligé ou maltraité, mais que chacun puisse expérimenter avant tout ici l'attention tendre du Bon Pasteur... Nous sommes appelés à être les collaborateurs de Dieu dans un projet aussi important et unique que celui de témoigner par notre existence la force de la grâce qui transforme et le pouvoir de l'Esprit qui renouvelle. Laissons le Seigneur nous libérer de toute tentation qui éloigne de l'essentiel de notre mission, et redécouvrons la beauté de professer la foi dans le Seigneur Jésus. La fidélité au ministère se conjugue bien avec la miséricorde dont nous voulons faire l'expérience. D'ailleurs, dans l’Écriture Sainte, fidélité et miséricorde sont un binôme inséparable. Où se trouve l'une, se trouve aussi l'autre, et c'est justement dans leur réciprocité et complémentarité que l'on peut voir la présence même du Bon Pasteur. La fidélité qui nous est demandée est d'agir selon le Cœur du Christ. Comme nous l'avons entendu des paroles de l'apôtre Pierre, nous devons paître le troupeau avec une âme généreuse et devenir un modèle pour tous. De cette façon, quand se manifestera le Chef des pasteurs, nous pourrons recevoir la couronne de gloire qui ne se flétrit pas".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.2.16).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • Voyage du Pape François - Messe au Parc d'exposition de Ciudad Juárez

    Dernière rencontre du Pape François avec le peuple mexicain ce mercredi 17 février 2016. Avant de reprendre l’avion qui le ramènera à Rome, il a célébré devant environ 200 000 fidèles, son ultime messe sur le sol mexicain dans un endroit plus que symbolique : la frontière entre le Mexique et les États-Unis à Ciudad Juarez, à quelques dizaines de mètres seulement du fleuve Rio Grande/Rio Bravo. Les berges de ce fleuve, large de quelques mètres, sont toutes bétonnées. Sur la rive américaine, se déploie un grillage avec barbelés. Derrière, les fidèles catholiques américains du diocèse d’El Paso, et de nombreux migrants, ont pu participer à cette Eucharistie transfrontalière. Des milliers d’entre eux étaient réunis dans le stade de football américain de l’université d’El Paso. Le Pape, à la fin de l’homélie, n’a pas manqué de les saluer, les remerciant « de nous faire sentir une seule famille » et une seule communauté de vie chrétienne.

    Avant de se rendre sur place, le Pape s’était arrêté pour se recueillir au pied d'une grande croix érigée sur les bords du fleuve qui sépare le Mexique et les États-Unis. Cette croix est entourée par de vieilles chaussures et des sandales qui symbolisent le drame de l’immigration. Le Pape a ainsi prié pour la mémoire des migrants qui ont perdu la vie en tentant de traverser la frontière et pour ceux qui, parvenus aux États-Unis, se font arrêter et se retrouvent en prison.

    Reprenant le thème de la miséricorde, déjà développé dans son discours aux détenus de la prison CeReSo n°3, le Saint-Père, qui a utilisé le pastoral que lui avaient donné le matin même les détenus de la prison de Ciudad Juarez, est revenu sur la première lecture de cette messe, celle qui raconte l’histoire de Jonas, appelé par Dieu à sauver Ninive, dont « les jours (…) étaient comptés, puisque la violence qu’elle générait en elle-même n’était plus soutenable ». Cet épisode de l’Ancien Testament montre à quel point la miséricorde de Dieu est grande et nous « encourage à regarder le présent et à faire confiance à ce qui bat de sain et de bon dans chaque cœur ».

    A Mexico, Xavier Sartre :

    L’histoire de Ninive, c’est celle du Mexique, gangréné par la violence, le crime et la pauvreté. Gangréné aussi par le drame des migrants qui souffrent de « terribles injustices : des personnes réduites en esclavage, séquestrées, victimes d’extorsion ». Certes, « cette tragédie humaine (…) est aujourd’hui un phénomène global ». Mais derrière les chiffres se cachent des hommes et des femmes qui ont une histoire.

    « Ce sont des frères et des sœurs qui partent, chassés par la pauvreté et la violence, par le narcotrafic et par le crime organisé ». A cela s’ajoute « les nombreux vides juridiques » qui profitent aux réseaux qui attrapent et détruisent « toujours les plus pauvres ».

    Cette injustice que le Pape dénonce sans ambages, « se radicalise chez les jeunes, “chair à canon” », qui « sont persécutés et menacés lorsqu’ils cherchent à sortir de la spirale de la violence et de l’enfer des drogues, et que dire de toutes ces femmes à qui l’on a enlevé injustement la vie ».

    Pour répéter la mission de Jonas, il faut faire preuve de miséricorde et se laisser habiter par celle de Dieu qui est « notre bouclier et notre force ». Un bouclier et une force qui nous poussent à pleurer car « ce sont les larmes qui réussissent à rendre sensible le regard ainsi que l’attitude rigide et surtout l’indifférence face à la souffrance d’autrui ». Ces larmes peuvent aussi « provoquer une rupture capable de nous ouvrir à la conversion ». C’est pourquoi le Pape a demandé avec les fidèles « le don des larmes, le don de la conversion ».

    Rien n’est perdu, affirme-t-il. « Je connais le travail de nombreuses organisations de la société civile en faveur des droits des migrants. Je connais également le travail engagé de tant de religieuses, de religieux et de prêtres, de laïcs qui se dévouent dans l’accompagnement et la défense de la vie ». Ce sont eux les instruments de la miséricorde de Dieu qui « s’approche de toute situation pour la transformer de l’intérieur ». Ce sont eux qui édifient le Mexique rêvé par son peuple et si ardemment désiré par le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
    (et salut du Saint-Père au terme de la Messe)

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 5ème jour

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    Mercredi 17 février - 6ème jour

    08h35 locales locales : Départ en avion pour Ciudad Juárez.

    10h00 locales : Arrivée à l’aéroport international "Abraham González" à Ciudad Juárez.

    10h30 locales - 18h30 en France (KTO) : Visite à l'établissement pénitentiaire Cereso n.3.
           Discours du Saint-Père

    12h00 locales - 20h00 en France (KTO) : Rencontre avec le monde du travail au Colegio de Bachilleres de l'État de Chihuahua.
           Discours du Saint-Père (en différé sur KTO jeudi 18 à 10h45)

    16h00 locales - 23h45 en France (KTO) : Messe au Parc d'exposition de Ciudad Juárez.
           Homélie et salut du Saint-Père

    19h00 locales - 03h00 jeudi 18 en France (KTO) : Cérémonie de congé à l'aéroport de Ciudad Juérez.

    19h15 locales : Départ à destination de Rome.

    Fuseau horaire
    Mexico : -6h UTC
    Ciudad Juárez : -7h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Voyage du Pape François - Messe à Morelia

    Après les évêques du Mexique samedi 13 février 2016 dans la cathédrale de Mexico, le Pape François s’est adressé cette fois aux prêtres, aux personnes consacrées et aux séminaristes mardi 16 février dans la matinée, dans le stade Venusiano Carranza de Morelia, la capitale du Michoacan. Il y a célébré la messe en présence de vingt mille personnes environ.

    Dans son homélie, il a appelé les prêtres à imiter Jésus, à ne pas être des «fonctionnaires du divin». Il les a conviés à vivre en priant et à prier en vivant, disant «Notre Père» comme Jésus l’a fait avec les siens.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 5ème jour

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    Mardi 16 février - 5ème jour

    07h50 locales : Départ en avion pour Morelia.

    10h00 locales - 17h00 en France (KTO) : Messe à Morelia avec les prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et consacrés.
           Homélie du Saint-Père

    15h20 locales - 22h15 en France (KTO) : Visite à la Cathédrale de Morelia.

    16h30 locales - 23h30 en France (KTO) : Rencontre avec la jeunesse au stade "José María Morelos y Pavón".
           Discours du Saint-Père (en différé sur KTO mercredi 17 à 09h30)

    18h30 locales : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 19h35).

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Morelia : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Voyage du Pape François - Messe avec les communautés indigènes du Chiapas

    Étape indigène pour le Pape François lors de cette journée passée dans le Chiapas, l’un des États de la fédération mexicaine les plus pauvres malgré ses nombreuses richesses naturelles. Le Pape a commencé cette journée consacrée aux peuples indigènes du Mexique en célébrant une messe toute en couleurs à San Cristobal de Las Casas. La cérémonie, est un hommage à la culture indigène puisque trois langues indigènes ont été utilisées en plus de l’espagnol : le tseltal, le ch’ol, et le tsotsil. Dans son homélie, le Pape a voulu redonner sa dignité aux peuples indigènes de la région, longtemps discriminés, et a rappelé l’urgence qu’il y a à sauver l’environnement.

    Le récit de Xavier Sartre à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 4ème jour

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    Lundi 15 février - 4ème jour

    07h30 locales : Départ en avion pour Tuxtla Gutiérrez.

    09h15 locales : Transfert en hélicoptère à San Cristobal de Las Casas.

    10h15 locales - 17h15 en France (KTO) : Messe pour les communautés indigènes du Chiapas au Complexe sportif municipal.
           Homélie du Saint-Père

    13h00 locales : Déjeuner avec les représentants des populations autochtones.

    15h00 locales - 22h00 en France (KTO) : Visite de la Cathédrale de San Cristobal de las Casas.

    15h35 locales : Retour en hélicoptère à Tuxtla Gutiérrez.

    16h15 locales - 23h15 en France (KTO) : Rencontre avec les familles au Stade “Víctor Manuel Reyna” à Tuxtla Gutiérrez.
           Discours du Saint-Père (en différé sur KTO mardi 16 à 13h11)

    18h00 locales : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 20h00).

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Tuxtla Gutiérrez : -6h UTC
    San Cristóbal de Las Casas : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Voyage du Pape - Angélus à l'issue de la Messe à Ecatepec

    « Je voudrais vous inviter de nouveau à être en première ligne » : le Pape François, à l’issue de la messe célébrée ce dimanche 14 février 2016 à Ecatepec, lors de la prière de l’Angélus, a appelé les Mexicains à s’engager pour améliorer leur société et la guérir des maux qui l’affligent. Il s’est basé dans cette dernière intervention dans cette banlieue déshéritée de Mexico, sur la première lecture de ce premier dimanche de Carême. Moïse y invite le peuple d’Israël à rendre grâce à Dieu en se souvenant des situations difficiles qu’il a dû traverser. Le Pape a ainsi invité les Mexicains à rendre grâce « pour l’opportunité d’être réunis afin de présenter au Père plein de bonté les prémices de nos enfants, petits-enfants, de nos rêves et de nos projets. Les prémices de nos cultures, de nos langues et traditions. Les prémices de nos soucis… »

    Si le Pape François veut que les Mexicains rendent grâce, c’est d’abord et avant tout pour les inciter à préparer le futur. « Nous voulons regarder nos enfants, en sachant qu’ils hériteront non seulement d’une terre, d’une langue, d’une culture et d’une tradition, mais aussi du fruit vivant de la foi qui rappelle le passage assuré de Dieu en ce pays. La certitude de sa proximité et de sa solidarité. Une certitude qui nous aide à lever la tête et à espérer avec enthousiasme l’aurore. »

    Cette aurore elle doit succéder à la nuit. Une nuit qui abrite les principaux maux dont souffre la société mexicaine. Le Saint-Père rappelle alors les paroles de Paul VI qui expliquait aux Mexicains en 1970 qu’un chrétien « ne peut pas rester insensible alors que les nouvelles générations ne trouvent pas le moyen de transformer en réalité [leurs] légitimes aspirations ».

    Quarante-six ans plus tard, le message est toujours d’actualité et le Pape François invite les Mexicains « à être en première ligne, à être les premiers dans toutes les initiatives qui aident à faire de cette terre mexicaine bénie une terre d’opportunités ». Une terre « où il ne sera pas nécessaire d’émigrer pour rêver ; où il ne sera pas nécessaire d’être exploité pour travailler ; où il ne sera pas nécessaire de faire du désespoir et de la pauvreté d’un grand nombre l’opportunité de quelques-uns ; une terre qui ne devra pas pleurer des hommes et des femmes, des jeunes et des enfants qui finissent, détruits, dans la main des trafiquants de la mort. »

    Le Pape exhorte donc les Mexicains à poursuivre sur la route que certains ont déjà entreprise, celle de la mobilisation pour que la pauvreté, la criminalité, le désespoir de certains ne soient pas une fatalité.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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