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messe - Page 16

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe célébrée au Parc Samanes de Guayaquil

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    12h15 - Messe dans le Parc de Los Samanes (19h15 heure française)

    La célébration a été retardée d'environ une heure, le Pape s'étant arrêté visiter et prier au Sanctuaire de la Divine Miséricorde de Guayaquil, où devait primitivement être célébrée la Messe de ce jour. Par manque de place et pour des raisons de sécurité, elle avait du être déplacée au Parc Samanes.

    À quelques mois du second synode sur la famille, c’est une homélie centrée sur la Vierge Marie et la famille que le Pape François a donné depuis Guayaquil. Un million de fidèles a assisté sous le soleil à la Messe célébrée dans cet immense parc de Los Samanes (379 hectares). Après l’Évangile des noces de Cana, le Pape a tout d'abord invité dans son homélie en espagnol à « donner à Marie une place » : « Faisons avec elle l’itinéraire de Cana. »

    Extraits de l'homélie du Saint-Père :

    « Marie est attentive à ces noces déjà commencées, elle est sensible aux besoins des fiancés... Marie n’est pas une mère "qui réclame", elle n’est pas une belle-mère qui surveille pour s’amuser de nos incapacités, de nos erreurs ou manques d’attention » - « Marie recourt à Jésus avec confiance, Marie prie... elle a déjà remis le problème entre les mains de Dieu » et elle « enseigne à remettre nos familles entre les mains de Dieu ; à prier, en allumant l’espérance qui nous indique que nos préoccupations sont aussi celles de Dieu. » - « Les paroles "Tout ce qu’il vous dira, faites-le" (v. 5), adressées à ceux qui servaient, sont une invitation à nous aussi, invitation à nous mettre à la disposition de Jésus, qui est venu servir et non pour être servi. Le service est le critère du vrai amour. »

    « La famille est l’hôpital le plus proche, la première école des enfants, le groupe de référence indispensable des jeunes, la meilleure maison de retraite pour les personnes âgées. Elle constitue la grande "richesse sociale" que d’autres institutions ne peuvent pas remplacer, qui doit être aidée et renforcée, pour ne jamais perdre le sens juste des services que la société prête aux citoyens. En effet, ces services [...] ne sont pas une aumône, mais une vraie "dette sociale" à l’endroit de l’institution familiale, qui apporte tant au bien commun de tous. » - « La famille est aussi une petite Église, une "église domestique" qui, avec la vie, achemine la tendresse et la miséricorde divine. Dans la famille, la foi se mélange au lait maternel, en expérimentant l’amour des parents, on sent proche l’amour de Dieu. »

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    09h00     Départ en avion pour Guayaquil
    Arrivée à l'Aéroport international « José J. de Olmedo » de Guayaquil
    11h15     Messe devant le Sanctuaire de la Divine Miséricorde (18h15 heure française)
    [Homélie]
    14h00     Déjeuner au collège Javier avec la communauté jésuite et la suite papale
    17h10     Départ en avion pour Quito
    18h00     Arrivée à l'Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito
    19h00     Visite de courtoisie au Président de la République au Palais présidentiel « Carondelet » (02h00 heure française)
    20h10     Visite à la Cathédrale de Quito (03h10 heure française)
    [Paroles]

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

    Bénédiction du Pallium des nouveaux Archevêques métropolitains

     Livret de la célébration

    « Malgré les tempêtes et ses nombreux péchés, l’Eglise reste inexplicablement solide, parce qu’elle n’est pas l’Eglise des Papes, des évêques, des prêtres ou des fidèles ; elle n’appartient qu’au Christ » : le Pape François l’a affirmé ce lundi matin au cours d’une messe solennelle, dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion de la fête des saints Pierre et Paul, Patrons de l’Eglise de Rome. Le Saint-Père a béni le pallium qui sera ensuite remis à 46 nouveaux archevêques du monde entier, nommés au cours des douze derniers mois. La plupart de ces nouveaux archevêques étaient présents à Rome ce lundi. Comme chaque année à la même date, une délégation du Patriarcat Œcuménique de Constantinople, emmenée par le métropolite de Pergame et grand théologien orthodoxe Jean Zizioulas, a également assisté à la célébration. Dans son homélie, le Pape François a lancé un appel à la prière, à la foi et au témoignage.

    « Au cours de l’histoire, tant de forces, de l’intérieur comme de l’extérieur, ont cherché et cherchent à anéantir l’Eglise, mais celle-ci reste vivante et féconde ». Car il n’existe pas de « force capable de vaincre celui qui détient la force de la foi ». La foi, le témoignage, la prière, telles sont les recommandations livrées par le Souverain Pontife aux nouveaux archevêques et à l’Eglise tout entière. « La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne, a-t-il dit, qu’une Eglise en prière est une Eglise debout, solide, en chemin. Aucune communauté chrétienne ne peut aller de l’avant sans le soutien de la prière persévérante ! Un chrétien qui prie est un chrétien protégé et surtout il n’est pas seul. Dieu exauce nos prières en nous envoyant au moment opportun un ange qui, à l’improviste, vient nous sauver des esclavages et des chaînes mondaines, nous tirer des situations difficiles, nous arracher aux mains de la mort et du Malin, rallumer en nous la flamme de l’espérance ; consoler notre cœur accablé ; nous réveiller du sommeil existentiel ou simplement pour nous dire : "Tu n’es pas seul". Dieu met des anges sur notre chemin, mais pris par la peur, l’incrédulité ou l’euphorie, nous les laissons à la porte. Dieu n’enlève pas ses enfants du monde ou du mal mais il leur donne la force pour les vaincre ».

    Mais, avertit le Pape François, une Eglise ou un chrétien sans témoignage est stérile, « un mort qui pense être vivant ». Or, il n’y a pas de témoignage sans une vie cohérente. « Aujourd’hui, a insisté le Saint-Père, le monde a besoin, non pas tant de maîtres, mais plutôt de témoins courageux, qui n’ont pas honte du Nom du Christ et de sa Croix, ni devant les lions rugissants, ni devant les puissances de ce monde ». En cette fête des saints Pierre et Paul, le Pape François a rendu hommage au courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne, qui ont continué l’œuvre d’évangélisation malgré les persécutions. Enfin, cette célébration lui a également donné l’occasion d’évoquer une fois encore les chrétiens qui, dans plusieurs parties du monde, sont encore victimes aujourd’hui de persécutions atroces, inhumaines et inexplicables, sous les yeux de tous mais souvent dans le silence général.

    Avant la messe, le Souverain Pontife a béni les palliums mais contrairement au passé, il ne les a pas imposés lui-même sur les épaules des nouveaux archevêques. Cette tâche est désormais confiée aux nonces apostoliques respectifs pour favoriser la participation des Eglises locales à cette étape importante de la vie de l’Eglise. Le pallium est une étole de laine blanche marquée de croix de soie noire qui symbolise notamment la brebis que le Bon Pasteur porte sur ses épaules.

    Après la messe, le Pape François s’est rendu avec le métropolite Jean Zizioulas sur le tombeau de saint Pierre sous l’autel de la Confession. Ils ont prié ensemble avant de s’entretenir brièvement.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous : un appel à la prière, à la foi, et au témoignage.

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  • Imposition du Pallium en la solennité des Apôtres Pierre et Paul

    Comme de coutume, le Saint-Père imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la Messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, lundi prochain en la Basilique vaticane.

    La célébration sera retransmise en direct sur KTO, à partir de 9h30.
    Vidéo et homélie seront mises en place sur ce blog comme d'habitude dès qu'elles seront disponibles.

    Ci-dessous, la liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape François.

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  • Le Pape François à Turin - Messe et Angélus Piazza Vittorio

    « l'amour de Dieu est un roc qui nous rend fort »

    Après sa rencontre avec le monde du travail, le Pape François s'est rendu dans la cathédrale de Turin, le Duomo, où il s'est recueilli quelques minutes devant le Saint-Suaire exposé dans l'obscurité, avant de se rendre en papamobile sur la place Vittorio pour célébrer la Messe en plein-air. Devant une place noire de monde, le Saint-Père a présidé la célébration eucharistique, concélébrée par Mgr Cesare Nosiglia, archevêque de Turin et le cardinal Severino Poletto, l'archevêque émérite de la ville.

    Au cours de son homélie, le Pape est revenu sur l'amour fidèle de Dieu évoqué dans les lectures du jour. « Jésus nous aime pour toujours, sans limite et sans mesure. La fidélité de Jésus ne faiblit jamais devant notre infidélité » a dit le Souverain Pontife. « L'amour de Dieu recrée tout, a-t-il poursuivi en développant une deuxième caractéristique de cet amour, il fait toute chose nouvelle. » « Reconnaitre nos propres faiblesses et limites ouvre la porte au pardon de Jésus. » L'amour de Dieu est stable et sûr a enfin souligné le Pape, Jésus le manifeste dans le miracle de l’Évangile de Matthieu, où il calme la tempête et rassure ses disciples.

    Ne pas se laisser paralyser par la peur

    « Chers Piémontais, nos ancêtres savaient bien ce que veut dire le roc et la solidité ! » a poursuivi le Saint-Père en faisant allusion à ses racines piémontaises, avant de citer des vers de Nino Costa, un célèbre poète local. Ce poème, en dialecte piémontais était dédié aux travailleurs italiens de la région partis trouver du travail à l'étranger, et revient sur le courage de ces hommes et femmes qui n'ont pas épargné leurs efforts.

    Aujourd'hui a expliqué le Saint-Père, nous pouvons nous demander si nous reposons sur ce roc qu'est l'amour de Dieu. Il y a toujours ce risque d'oublier l'amour que Dieu nous a montré. « Nous aussi, chrétiens, a t-il lancé, nous courons le risque de nous laisser paralyser par nos peurs de l'avenir, de chercher des sécurités dans des choses qui passent, dans un modèle de société fermé qui tend à exclure plutôt qu'à inclure ». Nous aussi pouvons, comme tant de Saints, vivre et partager la joie de l’Évangile avec miséricorde, spécialement les plus fragiles et ceux qui sont marqués par la crise économique. Le Pape a ainsi fait une nouvelle allusion aux familles : « les familles ont besoin de sentir la caresse maternelle de l’Église » pour aller de l'avant.

    Appel à la générosité

    Si nous sommes conscient de cet amour, il nous rend fort, prêts à affronter les difficultés et regarder l'avenir avec courage. « L'amour de Dieu est comme une barrière sûre contre les ondes de l'orgueil et des fausses nouveautés » a expliqué le Pape François, invitant ainsi les Italiens à ne pas se fermer devant les difficultés. Reprenant les paroles de l'Évangile, il a expliqué que « comme le lac de Galilée, Jésus est Celui qui vainc les forces du mal et les menaces de désespoir sur la mer de notre existence ». « La paix que Jésus nous donne est pour tous, et aussi pour nos frères et sœurs qui fuient les guerres et persécutions à la recherche de la paix et de la liberté » a t-il poursuivi dans une allusion claire à l'actualité.

    Le Saint-Père a achevé son homélie en demandant de se confier à la Vierge. C'est elle qui nous aide à suivre le Seigneur pour demeurer fidèles, pour se laisser renouveler chaque jour et demeurer dans son amour.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'Angélus en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : La liturgie est faite pour Dieu

    « Après le concile [Vatican II], la Constitution sur la liturgie ne fut pas comprise à partir du primat fondamental de l'adoration, de l'agenouillement humble de l’Église devant la grandeur de Dieu, mais plutôt comme un livre de recettes... Nous avons vu toutes sortes de créateurs ou d'animateurs qui cherchaient davantage à trouver des astuces pour présenter la liturgie de manière attrayante, plus communicative, en impliquant toujours plus de gens, mais en oubliant que la liturgie est faite pour Dieu. Si Dieu devient le grand absent, toutes les dérives sont possibles, des plus banales aux plus abjectes.

    Benoît XVI a souvent rappelé que la liturgie ne saurait être une œuvre de créativité personnelle. Si nous faisons la liturgie pour nous-mêmes, elle s'éloigne du divin ; elle devient un jeu théâtral ridicule, vulgaire et ennuyeux. Nous aboutissons à des liturgies qui ressemblent à des opérettes, à une fête dominicale pour se divertir ou se réjouir ensemble après une semaine de travail et de soucis de toutes sortes. Dès lors, les fidèles repartent chez eux, après la célébration eucharistique, sans avoir rencontré personnellement Dieu ni l'avoir écouté au plus intime de leur cœur. Il manque ce face-à-face contemplatif et silencieux avec Dieu qui nous transforme et nous redonne des énergies qui permettent de le révéler à un monde de plus en plus indifférent aux questions spirituelles. Le cœur du mystère eucharistique est la célébration de la Passion, de la mort tragique du Christ et de sa Résurrection ; si ce mystère est noyé dans de longues cérémonies bruyantes et chamarrées, le pire est à craindre. Certaines messes sont tellement agitées qu'elles ne sont pas différentes d'une kermesse populaire. Il nous faut redécouvrir que l'essence de la liturgie restera éternellement marquée par le souci de la recherche filiale de Dieu. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. IV), Fayard, 2015.

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  • Introit de la Messe de la Fête du Très Saint Coeur de Jésus

    Choristes du Grand Séminaire du diocèse de Haarlem (Pays-Bas)

    Ant. ad Introitum. Ps. 32, 11 et 19.
    Cogitatiónes Cordis eius in generatióne et generatiónem : ut éruat a morte ánimas eórum et alat eos in fame.
    Les pensées de son Cœur subsistent de génération en génération : délivrer leurs âmes de la mort et les nourrir au temps de la famine.

    Ps. ibid., 1.
    Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.
    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, car aux hommes droits sied la louange.

    V/.Glória Patri.

  • Séquence Lauda Sion composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu

    (Texte latin et traduction française)

  • Messe célébrée par le Pape au stade olympique de Sarajevo

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Fête-Dieu : Sainte Messe célébrée par le Pape François à St Jean de Latran

    et procession Eucharistique et adoration jusqu'à Sainte Marie Majeure

     
    Ce jeudi soir, le Pape François a célébré la Messe sur le parvis de la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome, devant quelques milliers de fidèles, dont, au premier rang, de nombreuses personnes malades et handicapées.

    Il a bien sûr centré son homélie sur le sacrement de l'Eucharistie. « Lors de la dernière Cène, Jésus donne son Corps et son Sang, avec le pain et le vin pour nous laisser la mémoire de son sacrifice d’Amour infini. Avec ce viatique rempli de grâce, les disciples ont tout le nécessaire pour leur chemin à travers l’histoire, pour étendre le royaume de Dieu. Lumière et force seront pour eux le don que Jésus a fait de lui-même en s’immolant volontairement sur la croix. Et ce Pain de vie est parvenu jusqu’à nous », a-t-il dit.

    « Mais il y a un danger, une menace, de se désagréger, de s’avilir, a-t-il averti. Nous nous désagrégeons quand nous ne sommes pas dociles à la Parole du Seigneur, quand nous ne vivons pas la fraternité entre nous, quand nous nous mettons en compétition pour occuper les premières places, quand nous ne trouvons pas le courage de témoigner la charité, quand nous ne sommes pas capables d’offrir l’espérance. »

    « L’Eucharistie nous permet de ne pas nous désagréger, parce qu’elle est lien de communion, l’accomplissement de l’Alliance, le signe vivant de l’amour du Christ qui s’est humilié et anéanti pour que nous restions unis. En prenant part à l’Eucharistie et en nous nourrissant d’elle, nous sommes engagés sur un chemin qui n’admet pas les divisions. »

    « Et maintenant que signifie aujourd’hui pour nous "s’avilir" ?, a-t-il poursuivi. Cela signifie se laisser contaminer par les idolâtries de notre temps : paraître, consommer, se mettre soi-même au centre de tout, mais également être compétitif, faire de l’arrogance un comportement gagnant, ne pas reconnaître ses torts ou d’avoir besoin. Tout cela nous avilit, fait de nous des chrétiens médiocres, tièdes et insipides, païens. »

    Face à ces dérives et à ces tentations d'orgueil, le Pape François a donc voulu rappeler ce qui est à la racine de la foi chrétienne : « Jésus a versé son Sang comme prix pour que nous soyons purifiés de tous les péchés : pour ne pas nous avilir, regardons-Le, abreuvons-nous à Sa source, pour être préservés du risque de la corruption. Et alors nous expérimenterons la grâce d’une transformation : nous resterons de pauvres pécheurs, mais le Sang du Christ nous délivrera de nos péchés et nous restituera notre dignité. Sans notre mérite, avec une sincère humilité, nous pourrons porter aux frères l’amour de notre Seigneur et Sauveur. Nous serons ses yeux qui partent à la recherche de Zachée et Madeleine, nous serons sa main qui secourt les malades dans le corps et dans l’esprit ; nous serons son cœur qui aime ceux qui ont besoin de réconciliation, de miséricorde et de compréhension. »

    « Ainsi l’Eucharistie actualise l’Alliance qui nous sanctifie, nous purifie et nous unis en communion admirable avec Dieu. Ainsi nous verrons que l’Eucharistie n’est pas une récompense pour les bons, mais est la force pour les faibles, pour les pécheurs, a-t-il insisté, sortant de son texte. C'est le pardon, c’est le viatique qui nous aide à avancer, à cheminer. »

    « Aujourd’hui, fête du Corpus Domini, nous avons la joie non seulement de célébrer ce mystère, mais aussi de le louer et le chanter dans les rues de notre ville, a rappelé le Saint-Père. Que la procession que nous ferons à l’issue de la messe, puisse exprimer notre reconnaissance pour tout le chemin que Dieu nous a fait parcourir à travers le désert de nos pauvretés, pour nous faire sortir de la condition d’esclave, en nous nourrissant de son Amour à travers le Sacrement de son Corps et de son Sang. »

    Le Pape François a aussi voulu rappeler la condition tragique des chrétiens persécutés et martyrisés. « D’ici peu, alors que nous marcherons tout au long de la rue, sentons-nous en communion avec  nos frères et sœurs, nombreux, qui n’ont pas la liberté d’exprimer leur foi en le Seigneur Jésus. Sentons-nous unis à eux : chantons avec eux, louons avec eux, adorons avec eux. Et vénérons dans notre cœur ces frères et sœur auxquels a été demandé le sacrifice de la vie en raison de leur fidélité au Christ : que leur sang, uni à celui du Seigneur, soit un gage de paix et de réconciliation pour le monde entier. »

    « Et n’oublions pas : pour ne pas vous désagréger, mangez ce lien de communion. Pour ne pas vous avilir, buvez le prix de votre rachat », a conclu le Saint-Père, en improvisant.

    Ensuite s'est déroulée la procession traditionnelle le long de l'avenue Merulana jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure où le Pape, après un temps d'adoration accompagné par le Tantum ergo, a donné sa bénédiction eucharistique.

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • Messe d’action de grâce du pèlerinage de Chartres

    Vierge_Ste_Odile.JPGLa Messe d'action de grâce pour le 33e pèlerinage de Chartres de Notre-Dame de Chrétienté sera célébrée par l'abbé de Massia (en remplacement de l'abbé Paul Joseph qui ne pourra pas nous rejoindre) ce jeudi 4 juin 2015 à 19h30

    Fête du Très Saint Sacrement
    en l’église Sainte Odile
    2 avenue Stéphane Mallarmé, 75017 PARIS

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  • Méditation : "Adoro te devote"

    « L'Eucharistie, présence salvifique de Jésus dans la communauté des fidèles et nourriture spirituelle pour elle, est ce que l'Église peut avoir de plus précieux dans sa marche au long de l'histoire... Comment ne pas admirer les exposés doctrinaux des décrets sur la sainte Eucharistie et sur le saint Sacrifice de la Messe promulgués par le Concile de Trente ? Au cours des siècles qui ont suivi, ces pages ont guidé la théologie aussi bien que la catéchèse, et elles sont encore une référence dogmatique pour le renouveau continuel et pour la croissance du peuple de Dieu dans la foi et l'amour envers l'Eucharistie. À une époque plus proche de nous, il faut mentionner trois encycliques : Miræ caritatis de Léon XIII (28 mai 1902), Mediator Dei de Pie XII (20 novembre 1947) et Mysterium fidei de Paul VI (3 septembre 1965). [9]

    Le culte rendu à l'Eucharistie en dehors de la Messe est d'une valeur inestimable dans la vie de l'Église. Ce culte est étroitement uni à la célébration du Sacrifice eucharistique. La présence du Christ sous les saintes espèces conservées après la Messe – présence qui dure tant que subsistent les espèces du pain et du vin (1) – découle de la célébration du Sacrifice et tend à la communion sacramentelle et spirituelle. (2) Il revient aux pasteurs d'encourager, y compris par leur témoignage personnel, le culte eucharistique, particulièrement les expositions du Saint-Sacrement, de même que l'adoration devant le Christ présent sous les espèces eucharistiques. (3)

    Il est bon de s'entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé (cf. Jn 13, 25), d'être touchés par l'amour infini de son cœur. Si, à notre époque, le christianisme doit se distinguer surtout par « l'art de la prière », (4) comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d'amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement ? Bien des fois, chers Frères et Sœurs, j'ai fait cette expérience et j'en ai reçu force, consolation et soutien !

    De nombreux saints nous ont donné l'exemple de cette pratique maintes fois louée et recommandée par le Magistère. (5) Saint Alphonse Marie de Liguori se distingua en particulier dans ce domaine, lui qui écrivait : « Parmi toutes les dévotions, l'adoration de Jésus dans le Saint-Sacrement est la première après les sacrements, la plus chère à Dieu et la plus utile pour nous ». (6) L'Eucharistie est un trésor inestimable : la célébrer, mais aussi rester en adoration devant elle en dehors de la Messe permet de puiser à la source même de la grâce. Une communauté chrétienne qui veut être davantage capable de contempler le visage du Christ, selon ce que j'ai suggéré dans les lettres apostoliques Novo millennio ineunte et Rosarium Virginis Mariæ, ne peut pas ne pas développer également cet aspect du culte eucharistique, dans lequel se prolongent et se multiplient les fruits de la communion au corps et au sang du Seigneur. [25]

    À l'aube de ce troisième millénaire, nous tous, fils et filles de l'Église, nous sommes invités à progresser avec un dynamisme renouvelé dans la vie chrétienne. […] Tout engagement vers la sainteté, toute action visant à l'accomplissement de la mission de l'Église, toute mise en œuvre de plans pastoraux, doit puiser dans le mystère eucharistique la force nécessaire et s'orienter vers lui comme vers le sommet. Dans l'Eucharistie, nous avons Jésus, nous avons son sacrifice rédempteur, nous avons sa résurrection, nous avons le don de l'Esprit Saint, nous avons l'adoration, l'obéissance et l'amour envers le Père. Si nous négligions l'Eucharistie, comment pourrions-nous porter remède à notre indigence ? [60] »

    St Jean-Paul II, extraits de l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia ("L'Église vit de l'Eucharistie"), le 17 avril 2003.

    Notes : voir ci-dessous.

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    A voir : notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur

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  • Visite Pastorale du Pape François à Turin (21-22 juin 2015) - Programme

    Le programme détaillé de ce prochain voyage du Saint-Père à Turin a été rendu public ce matin par la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Ce déplacement aura lieu dans le cadre de l'Ostension du Saint-Suaire (19 avril-24 juin 2015) et du bicentenaire de la naissance de Saint Jean Bosco (1815-1888). Le programme est dense. Le Saint-Père ira à la rencontre des jeunes, des religieux, des prisonniers et des malades.

    A découvrir ci-dessous.

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  • Cyprien de Rore (1515/1516-1565) : Missa Praeter rerum seriem

    Huelgas Ensemble - Dir. Paul Van Nevel

  • Messe de Pentecôte célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

     

    Livret de la célébration

    Homélie - Texte intégral

    « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie… Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20, 21.22), nous dit Jésus. L’effusion qui a eu lieu le soir de la Résurrection se répète le jour de Pentecôte, renforcée par d’extraordinaires manifestations extérieures. Le soir de Pâques, Jésus apparaît aux Apôtre et souffle sur eux son Esprit (cf. Jn 20, 22) ; le matin de la Pentecôte, l’effusion se produit de façon retentissante, comme un vent qui s’abat avec impétuosité sur la maison et fait irruption dans les esprits et dans les cœurs des Apôtres. En conséquent, ils reçoivent une énergie telle qu’elle les pousse à annoncer en différentes langues l’évènement de la Résurrection du Christ : « Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues » (Ac 2, 4). Avec eux se trouvait Marie, la Mère de Jésus, la première disciple, et ici Mère de l’Église naissante. De sa paix, de son sourire, de sa maternité, elle accompagnait la joie de la jeune Épouse, l’Église de Jésus.

    La Parole de Dieu, spécialement celle d’aujourd’hui, nous dit que l’Esprit agit, dans les personnes et dans les communautés qui en sont remplies, il les rend capables de recipere Deum, capax Dei”, disent les Pères de l’Église. Et que fait l’Esprit Saint par cette nouvelle capacité qu’il nous donne ?  Il conduit dans la vérité tout entière (Jn 16, 13), renouvelle la face de la terre (Ps 103) et donne ses fruits (Ga 5, 22-23). Il conduit, il renouvelle et il fructifie.

    Dans l’Évangile, Jésus promet à ses disciples que, lorsqu’il sera retourné au Père, il enverra l’Esprit Saint qui les « conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 13). Il l’appelle vraiment « Esprit de vérité » et il leur explique que son action sera celle de les introduire toujours plus dans la compréhension de ce que Lui, le Messie, a dit et a fait, en particulier de sa mort et résurrection. Aux Apôtres, incapables de supporter le scandale de la passion de leur Maître, l’Esprit donnera une nouvelle clé de lecture pour les introduire dans la vérité et dans la beauté de l’événement du salut. Ces hommes, d’abord effrayés et bloqués, enfermés dans le Cénacle pour éviter les répercussions du vendredi saint, n’auront plus honte d’être disciples du Christ, ils ne craindront plus devant les tribunaux humains. Grâce à l’Esprit Saint dont ils sont remplis, ils comprennent « la vérité tout entière », c’est-à-dire que la mort de Jésus n’est pas sa défaite, mais l’expression extrême de l’amour de Dieu ; amour qui, dans la Résurrection, vainc la mort et exalte Jésus comme le Vivant, le Seigneur, le Rédempteur de l’homme, le Seigneur de l’histoire et du monde. Et cette réalité, dont ils sont témoins, devient la Bonne Nouvelle à annoncer à tous.

    Ensuite, l’Esprit Saint renouvelle – guide et renouvelle – renouvelle la face de la terre. Le Psaume dit : « Tu envoies ton souffle… et tu renouvelles la face de la terre » (Ps 103, 30). Le récit des Actes des Apôtres sur la naissance de l’Église trouve une correspondance significative dans ce Psaume, qui est une grande louange au Dieu Créateur. L’Esprit Saint que le Christ a envoyé du Père, et l’Esprit créateur qui a donné la vie à toute chose, sont un seul et le même. C’est pourquoi le respect du créé est une exigence de notre foi : le “jardin” dans lequel nous vivons ne nous est pas confié pour que nous l’exploitions mais pour que nous le cultivions et le gardions avec respect (cf. Gn 2, 15). Mais cela est n’est possible que si Adam – l’homme formé de la terre – à son tour se laisser renouveler par l’Esprit Saint, s’il se laisse remodeler par le Père sur le modèle du Christ, nouvel Adam. Alors oui, renouvelés par l’Esprit, nous pouvons vivre la liberté des fils, en harmonie avec tout le créé, et nous pouvons reconnaître en chaque créature un reflet de la gloire du Créateur, comme l’affirme un autre psaume : « Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre ! » (8, 2.10). Il conduit, il renouvelle et donne, il donne du fruit.

    Dans la Lettre aux Galates, saint Paul veut montrer quel est le “fruit” qui se manifeste dans la vie de ceux qui marchent selon l’Esprit (cf. 5, 22). D’un côté, il y a la « chair » avec le cortège de ses vices que l’Apôtre énumère, et qui sont les œuvres de l’homme égoïste, fermé à l’action de la grâce de Dieu. Au contraire, dans l’homme qui par la foi, laisse l’Esprit de Dieu faire irruption en lui, fleurissent les dons divins, résumés en neuf vertus joyeuses que Paul appelle « fruits de l’Esprit ». De là l’appel, répété en ouverture et en conclusion, comme un programme de vie : « Marchez sous la conduite de l’Esprit Saint » (Ga 5, 16.25).

    Le monde a besoin d’hommes et de femmes qui ne soient pas fermés, mais remplis d’Esprit Saint. La fermeture à l’Esprit Saint est non seulement manque de liberté, mais aussi péché. Il y a tant de manières de se fermer à l’Esprit Saint : dans l’égoïsme de son propre avantage, dans le légalisme rigide ­– comme l’attitude des docteurs de la Loi que Jésus appelle hypocrites –, dans le manque de mémoire pour ce que Jésus a enseigné, dans le fait de vivre la vie chrétienne non comme service mais comme intérêt personnel, et ainsi de suite. Au contraire, le monde a besoin du courage, de l’espérance, de la foi et de la persévérance des disciples du Christ. Le monde a besoin des fruits, des dons de l’Esprit Saint, comme énumère saint Paul : « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5, 22). Le don de l’Esprit Saint a été accordé en abondance à l’Église et à chacun de nous, pour que nous puissions vivre avec une foi authentique et une charité active, pour que nous puissions répandre les germes de la réconciliation et de la paix.  Fortifiés par l’Esprit – qui conduit, nous conduit dans la vérité, qui nous renouvelle, nous et toute la terre, et qui nous donne les fruits – fortifiés par l’Esprit et par ses multiples dons, devenons capables de lutter sans compromissions contre le péché et de lutter sans compromissions contre la corruption, qui s’étend toujours plus dans le monde de jour en jour, et de nous dévouer avec une persévérance patiente aux œuvres de la justice et de la paix.

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Demain : Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI

    Demain dimanche 24 mai aura lieu la Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI. De très nombreux chrétiens chinois doivent encore se cacher pour vivre leur foi, certains sont emprisonnés voire exécutés au nom du Christ.

    Les Missions Étrangères de Paris nous invitent tous à prier avec eux ce jour-là, ainsi que lors de la Messe qui sera célébrée en l’honneur de Notre Dame de Sheshan ce samedi soir à 18h au 128 rue du Bac à Paris, pour ceux qui pourront s'y rendre. Cette célébration sera présidée par le Père Paul Préaux, modérateur général de la Communauté Saint-Martin.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François, avec le rite de canonisation, et Regina Caeli

    Messe et canonisation des bienheureuses :
     - Jeanne Émilie de Villeneuve
     - Maria Cristina dell'Immacolata Concezione Brando
     - Marie-Alphonsine Danil Ghattas
     - Marie de Jésus Crucifié, Mariam Baouardy

    Livret de la célébration

    Homélie - Texte intégral

    Les Actes des Apôtres nous ont présenté l’Église naissante au moment où elle élit celui que Dieu a appelé à prendre la place de Juda dans le Collège des Apôtres. Il ne s’agit pas d’assumer une charge mais un service. En effet Matthias, sur qui le choix est tombé, reçoit une mission que Pierre définit ainsi : « Il faut que quelqu’un […] devienne, avec nous, témoin de sa résurrection » – de la résurrection du Christ (Ac 1, 21-22). Il résume par ces mots ce que signifie faire partie des Douze : cela signifie être témoin de la résurrection de Jésus. Le fait qu’il dise « avec nous » fait comprendre que la mission d’annoncer le Christ ressuscité n’est pas une tâche individuelle : elle est à vivre de manière communautaire, avec le collège apostolique et avec la communauté. Les Apôtres ont fait l’expérience directe et merveilleuse de la résurrection ; ils sont les témoins oculaires de cet événement. Grâce à leur témoignage autorisé beaucoup ont cru; et, de la foi au Christ ressuscité sont nées et naissent continuellement les communautés chrétiennes. Nous aussi, aujourd’hui, nous fondons notre foi au Seigneur ressuscité sur le témoignage des Apôtres parvenu jusqu’à nous par la mission de l’Église. Notre foi est liée solidement à leur témoignage comme à une chaine ininterrompue déployée au cours des siècles, non seulement par les successeurs des Apôtres, mais par des générations et générations de chrétiens. A l’imitation des Apôtres, en effet, tout disciple du Christ est appelé à devenir témoin de sa résurrection, surtout dans les milieux humains où l’oubli de Dieu est plus fort ainsi que le désarroi de l’homme.

    Pour que cela se réalise, il faut demeurer dans le Christ ressuscité et dans son amour, comme nous l’a rappelé la Première Lettre de Jean : « Qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » (1Jn 4, 16). Jésus l’avait répété avec insistance à ses disciples : « Demeurez en moi…Demeurez dans mon amour » (Jn 15, 4.9). C’est le secret des saints : demeurer dans le Christ, unis à lui comme les sarments à la vigne, pour porter beaucoup de fruit (cf. Jn 15, 1-8). Et ce fruit n’est autre que l’amour. Cet amour resplendit dans le témoignage de sœur Jeanne Emilie de Villeneuve, qui a consacré sa vie à Dieu et aux pauvres, aux malades, aux prisonniers, aux exploités, devenant pour eux et pour tous signe concret de l’amour miséricordieux du Seigneur.

    La relation avec Jésus ressuscité est, pour ainsi dire, l’ « atmosphère » dans laquelle vit le chrétien et dans laquelle il trouve la force de rester fidèle à l’Évangile, même au milieu des obstacles et des incompréhensions. « Demeurer dans l’amour » : sœur Maria Cristina Brando l’a fait également. Elle a été complètement conquise par l’amour brûlant pour le Seigneur ; et, de la prière, de la rencontre cœur à cœur avec Jésus ressuscité, présent dans l’Eucharistie, elle recevait la force de supporter les souffrances et de se donner comme pain rompu à beaucoup de personnes loin de Dieu et affamées d’amour authentique.

    Un aspect essentiel du témoignage à rendre au Seigneur ressuscité est l’unité entre nous, ses disciples, à l’image de celle qui subsiste entre Lui et le Père. Et la prière de Jésus à la veille de sa passion résonne encore aujourd’hui dans l’Évangile : « Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11). De cet amour éternel entre le Père et le Fils, qui se répand sur nous par l’Esprit Saint (cf. Rm 5, 5), notre mission et notre communion fraternelle prennent de la force ; de là jaillit toujours nouvelle la joie de suivre le Seigneur sur la voie de sa pauvreté, de sa virginité et de son obéissance ; et ce même amour appelle à cultiver la prière contemplative. Sœur Marie Baouardy l’a expérimentée de manière très élevée, qui humble et illettrée, a su donner des conseils et des explications théologiques avec une grande clarté, fruit du dialogue continuel avec le Saint Esprit. La docilité à l’Esprit Saint l’a rendue aussi instrument de rencontre et de communion avec le monde musulman. De même aussi sœur Marie Alphonsine Danil Ghattas a bien compris ce que signifie irradier l’amour de Dieu dans l’apostolat, en devenant témoin de douceur et d’unité. Elle nous offre un exemple clair de l’importance de nous rendre responsables les uns des autres, de vivre l’un au service de l’autre.

    Demeurer en Dieu et en son amour, pour annoncer avec les paroles et avec la vie la résurrection de Jésus, en témoignant l’unité entre nous et l’amour envers tous. C’est ce qu’ont fait les quatre saintes proclamées aujourd’hui. Leur exemple lumineux interpelle aussi notre vie chrétienne : comment suis-je témoin du Christ ressuscité ? C’est une question que nous devons nous poser. Comment est-ce que je demeure en lui, comment est-ce que je demeure en son amour ? Suis-je capable de « semer » en famille, dans le milieu de travail, dans ma communauté, la semence de cette unité qu’il nous a donnée, nous y faisant participer par la vie trinitaire.

    Retournant aujourd’hui à la maison, portons avec nous la joie de cette rencontre avec le Seigneur ressuscité ; cultivons dans le cœur l’engagement à demeurer dans l’amour de Dieu, restant unis à lui et entre nous, et suivant les traces de ces quatre femmes, modèles de sainteté, que l’Eglise nous invite à imiter.

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    Regina Caeli

    A la fin de la Messe de canonisation des quatre religieuses, le Pape a récité la prière du Regina Caeli sur le parvis de la place Saint-Pierre, devant la statue de la Vierge installée pour l'occasion. Il en a profité pour saluer les délégations venues de Palestine, de France, d'Italie, d'Israël et de Jordanie pour assister à ces canonisations. « Par leur intercession, que le Seigneur concède un nouvel élan missionnaire à leur pays d'origine respectif, a-t-il souhaité, en s'inspirant de leur exemple de miséricorde, de charité et de réconciliation, que les chrétiens de cette terre regardent le futur avec espérance, en continuant sur le chemin de la solidarité et de la cohabitation fraternelle ».

    Le Saint-Père a également invité à prier pour « le cher peuple du Burundi, qui est en train de vivre un moment délicat », en référence au coup d'Etat manqué de cette semaine à Bujumbura. « Que le Seigneur les aide tous à fuir la violence et à agir de façon responsable pour le bien du pays » a-t-il demandé.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • 10h : Sainte Messe célébrée par le Pape François, avec le rite de canonisation

    Voir Vidéo KTO et homélie plus haut

     
    Seront canonisées ce dimanche 17 mai :

    - la bienheureuse Jeanne Emilie de Villeneuve (1811-1854), religieuse, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres, béatifiée en 2009 par Benoît XVI :

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    - la bienheureuse Marie de l'Immaculée (María Isabel Salvat Romero, 1856-1906), religieuse espagnole, Supérieure Générale des Sœurs de la Compagnie de la Croix :

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    - la bienheureuse Marie-Alphonsine Danil Ghattas (Maryam Sultanah, 1843-1927), religieuse palestinienne, cofondatrice de la Congrégation des Sœurs du Rosaire de Jérusalem, béatifiée le 23 novembre 2009 :

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    Découvrir la prière du Rosaire avec Marie-Alphonsine (format pdf, à télécharger)


    - la bienheureuse Marie de Jésus Crucifié (née Mariam Baouardy, 1846-1878), moniale professe palestinienne de l'Ordre des Carmes Déchaux, béatifiée en 1983 par Jean-Paul II :

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    Dossier spécial sur sa canonisation (au Carmel)
    Blog qui lui est dédié
    CHEMIN DE CROIX avec Mariam de Jésus Crucifié


    Ces nouvelles saintes seront inscrites dès cette année à la date liturgique du 17 mai.

    Cf. le Consistoire du 14 février 2015. Les décrets de reconnaissance des miracles avaient été rendu publics le 6 décembre 2014.
  • Sainte Messe célébrée par le Pape François pour l'ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis

    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé en personne ce mardi en fin d'après-midi la Messe d'ouverture de l'Assemblée générale de Caritas Internationalis.

    S'exprimant devant les quelques centaines de délégués rassemblés pour cette 20ème Assemblée générale, le Pape François a livré dans son homélie un commentaire des textes de la liturgie de ce mardi 12 mai, avec notamment l'extrait des Actes des apôtres (16, 22-34) qui évoque la conversion du geôlier de Paul et Silas dans la prison de Philippes, après un incident avec la foule. Il prend peur à la suite d'un tremblement de terre et de l'ouverture des portes de la prison, mais « Paul le rassure et lui, tremblant et émerveillé, supplie à genoux d’être sauvé ». « Le récit nous dit que cet homme a accompli tout de suite les étapes essentielles du chemin de foi et de salut : il écoute avec toute sa famille la parole du Seigneur ; il lave les plaies de Paul et Silas ; il reçoit le baptême avec tous les siens ; et enfin il accueille Paul et Silas chez lui, il dresse la table et leur offre, tout joyeux, à manger ». C'est donc sur la symbolique de la table ouverte que le Pape a axé son homélie, rejoignant ainsi le thème de la solidarité cher à Caritas. « L’évangile annoncé et cru incite à laver les pieds et les plaies de ceux qui souffrent, et à leur dresser une table (...). Dans ce geste nous pouvons voir toute la vocation de Caritas. »

    Caritas ne doit pas se déraciner de sa vocation

    Le Pape a insisté sur cette dimension spirituelle de Caritas, qui doit éviter l'écueil de ne devenir qu'une simple ONG bureaucratique. « Caritas est désormais une grande Confédération, amplement reconnue aussi dans le monde pour tout ce qu’elle réalise. La Caritas est une réalité de l’Église implantée dans de très nombreuses parties du monde, et elle doit chercher à se déployer encore plus largement, également dans les diverses paroisses et communautés, pour renouveler ce qui s’est passé aux premiers temps de l’Église. En effet la racine de tout votre service consiste vraiment en l’accueil simple et obéissant de Dieu et du prochain » a insisté le Saint-Père.  « Sans cette racine, Caritas meurt ! » a-t-il improvisé, avec une certaine gravité.

    « Il n'y pas de petites Caritas ou de grandes Caritas, toutes sont égales, a-t-il insisté. Demandons au Seigneur la grâce de comprendre la vraie dimension de la Caritas, la grâce de ne pas tomber dans l'illusion de croire qu'un centralisme bien organisé soit la bonne voie, la grâce de comprendre que Caritas est toujours en périphérie, dans chaque Église particulière, et la grâce de croire que le siège central de Caritas est seulement une aide, un service, une expérience de communion, et non pas le chef de toutes les Caritas. »

    « Celui qui vit la mission de Caritas n’est pas un simple opérateur, mais au contraire il est un témoin du Christ, a-t-il insisté. Une personne qui cherche le Christ et se laisse chercher par le Christ ; une personne qui aime avec l’esprit du Christ, l’esprit de gratuité, de don. Toutes nos stratégies et planifications restent vides si nous ne sommes pas porteurs de cet amour. Non pas notre amour, mais le sien. Ou mieux encore, notre amour purifié et renforcé par le sien. »

    Respecter la Création pour que Dieu se manifeste

    Faisant allusion à la campagne de Caritas, "une seule famille humaine, de la nourriture pour tous", le Pape a rappelé que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais il semble qu’il manque la volonté de partager avec tous. Dresser la table pour tous, et demander qu’il y ait une table pour tous. Faire ce que nous pouvons pour que tous aient de quoi manger, mais aussi rappeler aux puissants de la terre qu’un jour Dieu les jugera et qu’il se manifestera s’ils auront vraiment essayé de Le nourrir en chaque personne (Mt 25,35), et s’ils auront œuvré pour que l’environnement ne soit pas détruit. »

    Le Pape a aussi évoqué, sans citer aucun pays en particulier, le drame des chrétiens persécutés en Afrique et au Moyen-Orient. « Nous ne pouvons pas oublier nos frères chrétiens qui ont été privés avec violence autant de la nourriture pour le corps que celle pour l’âme : ils ont été chassés de leurs maisons et de leurs églises, parfois détruites. Je renouvelle l’appel à ne pas oublier ces personnes et ces injustices intolérables » a-t-il insisté, sachant que certains des délégués présents viennent de pays en guerre.

    « Avec tant d’autres organismes caritatifs de l’Église, Caritas manifeste donc la force de l’amour chrétien et le désir de l’Église d’aller à la rencontre de Jésus qui est en toute personne, surtout lorsqu’elle est pauvre et souffrante. C’est le chemin qui nous attend et c’est dans cette perspective que je souhaite que vos travaux puissent se dérouler ces jours-ci. Nous les confions à la Vierge Marie dont toute sa vie a eu pour critère fondamental l’accueil de Dieu et du prochain (...). Avec une aide aussi puissante nous n’avons pas peur de poursuivre notre mission », a-t-il conclu.

    Cette Eucharistie a notamment été concélébrée à l'autel par le cardinal Oscar Andrès Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président sortant de cette Confédération catholique qui compte 165 antennes nationales, comme en France sous le nom de "Secours catholique".

    Parmi les autres cardinaux présents figurait le cardinal français Roger Etchegaray, vice-doyen du Sacré-Collège, le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le cardinal italien Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants. Caritas est l'une des organisations les plus actives pour le secours aux personnes migrantes dans de nombreux pays du monde.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • XXe Assemblée Générale de Caritas Internationalis

    « One Human Family, Caring for Creation »
    « Une seule famille humaine, prendre soin de la création »
    (Rome, 12-17 mai 2015)

    11h30 : Conférence de Presse de présentation de la XXe Assemblée Générale

    Intervenants :
    - Card. Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga, S.D.B., Président de Caritas Internationalis ;
    - Michel Roy, Secrétaire Général de Caritas Internationalis ;
    - Fr. Gustavo Gutiérrez, O.P., Théologien ;
    - Haridas Varikottil, Expert en Agriculture de Caritas India.

     17h30 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     Discours - Vidéo - Homélie, à voir plus haut