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  • Voyage du Pape François - Programme du mardi 22 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Mardi 22 septembre 2015
    08h00 : Messe à la Basilique mineure du Sanctuaire de la « Virgen de la Caridad del Cobre » à Santiago (13h45 sur KTO)
    [Homélie]
    11h00 : Rencontre avec les familles en la cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption à Santiago (17h00 sur KTO)
    [Discours]
           Bénédiction de la ville devant la Cathédrale de Santiago
    12h15 : Cérémonie de congé à l’Aéroport
    12h30 : Départ de l'Aéroport de Santiago pour Washington, D.C.
    16h00 : Arrivée à la Andrews Air Force Base à Washington, D.C.
           Accueil officiel à la Andrews Air Force Base de Washington, D.C. (22h00 - 00h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Santiago : -4h UTC
    Washington : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Messe sur la Plaza de la Revolución à Holguín

    Galerie photographique

    Le Pape François a poursuivi ce lundi son voyage à Cuba en se déplaçant à Holguin, une ville d’un million et demi d’habitants, considérée comme le berceau du christianisme cubain. François est le premier Pape à s’y rendre. Avant la bénédiction de la ville, depuis une colline qui abrite une immense croix, il a célébré une messe devant des milliers de fidèles. En cette fête liturgique de l’apôtre Saint-Matthieu, le Pape François a insisté sur la figure de Matthieu, un pécheur appelé par le Christ. Un pécheur auquel le Pape a appelé chacun à s’identifier.

    « Aujourd’hui nous célébrons l’histoire d’une conversion » a-t-il rappelé. « Nous savons que Matthieu était un publicain, c'est-à-dire qu’il percevait les impôts des Juifs pour les donner aux Romains. Les publicains étaient mal vus et même considérés comme des pécheurs, si bien qu’ils vivaient marginalisés, méprisés par les autres. On ne pouvait pas manger avec eux, ni parler, ni prier. »

    « Cependant, Jésus s’est arrêté, il l’a regardé avec des yeux de miséricorde ; il l’a regardé comme personne ne l’avait fait auparavant », a insisté le Pape, en invitant chacun à s’identifier à Matthieu. « Ce regard a ouvert son cœur, l’a rendu libre, l’a guéri, lui a donné l’espérance, une vie nouvelle comme à Zachée, à Bartimée, à Marie Madeleine, à Pierre, ainsi qu’à chacun d’entre nous. Bien que nous n’osions pas lever les yeux vers le Seigneur, lui nous regarde en premier. C’est notre histoire personnelle ; de même que beaucoup d’autres, chacun de nous peut dire : moi aussi je suis un pécheur sur qui Jésus a posé son regard. »

    Le Saint-Père a insisté sur la mise en mouvement, en chemin, provoquée par la rencontre du Christ. « Le regard de Jésus génère une activité missionnaire, de service, de don. Son amour soigne nos myopies et nous stimule à regarder au-delà, à ne pas nous arrêter aux apparences ou au politiquement correct. »

    « Jésus va de l’avant, il nous précède, il ouvre le chemin et nous invite à le suivre. », a-t-il relevé. « Son regard transforme nos regards, son Cœur transforme notre cœur. Dieu est le Père qui cherche le salut de tous ses enfants. »

    « Laissons-nous regarder par le Seigneur dans la prière, dans l’Eucharistie, dans la confession, dans nos frères, surtout ceux qui se sentent abandonnés, les plus esseulés. Et apprenons à regarder comme lui nous regarde. Partageons sa tendresse et sa miséricorde avec les malades, les prisonniers, les personnes âgées ou les familles en difficulté » a insisté une nouvelle fois le Pape.

    Et à la fin de son homélie le Pape François a salué l’existence à Cuba de « maisons de mission » qui, « face au manque de lieux de culte et de prêtres, permettent à de nombreuses personnes d’avoir un espace de prière, d’écoute de la Parole, de catéchèse et de vie de communauté. Ce sont des petits signes de la présence de Dieu dans nos quartiers », a-t-il rappelé, lui qui avait aussi développé ce système dans son ancien diocèse, à Buenos Aires. Il voulait que chaque habitant de la ville puisse trouver à moins de 500 mètres de son domicile un point de contact avec l’Église catholique.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François : Programme du lundi 21 septembre

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    Rappel du programme

    Lundi 21 septembre 2015
    08h00 : Départ en avion de La Havane pour Holguín
    09h20 : Arrivée à l'Aéroport international “Frank Pais” de Holguín
    10h30 : Messe sur la Plaza de la Revolución à Holguín (16h15 sur KTO)
    [Homélie]
    15h45 : Bénédiction de la ville depuis la Loma de la Cruz à Holguín (21h45 sur KTO)
    16h40 : Départ en avion pour Santiago
    17h30 : Arrivée à l'Aéroport international “Antonio Maceo” de Santiago
    19h00 : Rencontre avec les évêques au séminaire saint Basil le Grand à Santiago
    19h45 : Prière à la Virgen de la Caridad, avec les évêques et la suite papale dans la Basilique mineure du Sanctuaire de la Virgen de la Caridad del Cobre à Santiago (en différé mardi 22 à 11h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    La Havane / Holguín / Santiago : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Messe sur la Plaza de la Revolución à La Havane

    Galerie photographique

    C’est entouré des symboles de la révolution cubaine que le Pape François a célébré ce dimanche la première messe de son 10e voyage apostolique à l’étranger. La cérémonie s’est déroulée sur l’immense place de la Révolution à la Havane, théâtre de nombreux événements marquants de l’histoire cubaine, notamment les messes célébrées par Jean-Paul II en 1998 et Benoît XVI en 2012. La place est dominée par un portrait gigantesque du révolutionnaire marxiste argentin Che Guevara, un portrait retravaillé sur du métal, et par le monument dédié au héros national cubain José Marti, apôtre de la lutte pour l’indépendance.

    L’autel du Saint-Père avait été placé sur une estrade jaune, surmontée d’un toit blanc, avec au sommet une simple croix. Une banderole sur la façade du théâtre national représentait le Pape François lavant les pieds aux laissés pour compte. Malgré les tracasseries administratives, la foule immense était au rendez-vous, plusieurs centaines de milliers de fidèles catholiques mais aussi des militants du Parti communiste. Car cette visite a mobilisé l’ensemble des cubains. La messe solennelle, en présence du président Raul Castro, et de 3500 invités officiels parmi lesquels la présidente argentine Cristina Kirchner, a été animée par des chants cubains exécuté par un chœur de 350 personnes.

    À bord d'une papamobile entourée d'une dizaine de gardes du corps, sous une chaleur accablante, le Pape a été accueilli dans la ferveur populaire par les vivats de la foule qui brandissait des drapeaux cubains, des portraits et des pancartes avec des messages d'amour. Sans descendre du véhicule, il a ensuite effectué un petit parcours ponctué de nombreux arrêts pour saluer de près ses fidèles. Selon l’AFP, certains fidèles avaient commencé à converger vers la grande esplanade dès le milieu de la nuit.

    Dans son homélie, commentant l’Évangile de ce dimanche, le Souverain Pontife s’est attardé sur le sens chrétien du service qui, a-t-il dit, « n’est jamais idéologique. Il ne sert pas les idées mais les personnes. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus affirme : "si quelqu’un veut être grand il doit servir les autres, pas se servir lui-même". Loin de tout type d’élitisme, l’horizon de Jésus n’est pas pour quelques privilégiés capables d’arriver à la connaissance désirée ou à divers niveaux de spiritualité. Jésus bouscule la logique humaine en disant que la vie authentique se vit à travers l’engagement concret pour le prochain. »

    « Servir signifie, en grande partie, prendre soin de la fragilité. L’amour se manifeste à travers les diverses tâches qu’en tant que citoyens, nous sommes invités à accomplir. Être chrétien implique lutter pour la dignité de nos frères. C’est pourquoi le chrétien est toujours invité à laisser de côté, ses aspirations, ses envies, ses désirs de toute puissance. » Le Pape François met par ailleurs en garde contre « la tentation du service qui se sert des autres, qui vise comme intérêt le bénéfice des miens, au nom de ce qui est nôtre et qui génère une dynamique d’exclusion. La prise en charge mutuelle par amour ne vise pas à asservir, au contraire. Voilà pourquoi, le service n’est jamais idéologique, puisqu’il ne sert pas les idées, mais les personnes. »

    Le Saint-Père a exhorté le peuple cubain à conserver ses valeurs : « le sens de la fête, de l’amitié, de la beauté. C’est un peuple qui a des blessures, comme tout peuple, mais qui sait ouvrir les bras, qui marche avec espérance, parce que sa vocation a de la grandeur. Ne négligez pas le service de vos frères les plus fragiles pour des projets qui peuvent être séduisants, mais qui se désintéressent du visage de celui qui est à côté de vous. La vie de celui qui ne vit pas pour servir ne vaut pas la peine d’être vécue. »

    Le Pape François a donné la communion à une dizaine d'enfants, une première dans le contexte de ses voyages apostoliques : jusqu'à présent, seuls des adultes avaient reçu la communion de ses mains.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François : Programme du dimanche 20 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Dimanche 20 septembre 2015
    9h00 : Messe sur la Plaza de la Revolución à La Havane (19h40 sur KTO)
    [Homélie]
           Angélus
    [Paroles]
    16h00 : Visite de courtoisie au Président du Conseil d'État et du Conseil des Ministres de la République au Palacio de la Revolución à La Havane (22h00 sur KTO)
    17h15 : Célébration des Vêpres avec les prêtres, les religieux, les religieuses et les séminaristes en la Cathédrale à La Havane
    [Homélie]
    18h30 : Salut aux jeunes du Centro Cultural Padre Félix Varela à La Havane
    [Discours]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Rome : +2h UTC
    La Havane / Holguín / Santiago : -4h UTC
  • Cameroun : plus de 100.000 personnes fuient Boko Haram

    Cameroun,Boko Haram,exil,attentats,réfugiés,déplacés,Mgr Ateba,terrorisme,messe,prièreAprès le Nigeria, le Cameroun. Le 13 septembre 2015, deux adolescents se font exploser à Kolofata, au nord du Cameroun où Boko Haram multiplie attaques et attentats-suicide depuis juillet 2014, provoquant la fuite de milliers de personnes. Mgr Bruno Ateba, évêque de Maroua-Mokolo (nord du Cameroun), se confie à l’AED.

    « Nous sommes dépassés.» Mgr Ateba évoque le chiffre de 100.000 réfugiés ou déplacés au Cameroun. 52.600 viennent principalement du Nigeria voisin, à 60 km de Maroua, et s’entassent dans le camp de Minawao, au nord du Cameroun. Au moins autant de Camerounais sont en fuite dans leur propre pays et trouvent refuge chez des proches ou dans des salles publiques.

    Ils redoutent les attaques de Boko Haram, ce groupe terroriste particulièrement actif au Nigeria, qui frappe désormais de plus en plus loin des frontières nigérianes. Le 22 juillet 2015, plus de trente personnes sont tuées dans un attentat à Maroua faisant des centaines de blessés. Des jeunes filles auraient été forcées par les terroristes à cacher des bombes sous leur burqa et à se faire exploser en public. « Pour nous, ce jour est comme un vendredi saint », commente Mgr Ateba.

    D’après l’évêque, Boko Haram peut facilement entrer au Cameroun. « Dans certaines maisons de la tribu des Kanuri, tout près de la frontière, il y a une pièce au Nigeria, une autre au Cameroun. »

    Cameroun,Boko Haram,exil,attentats,réfugiés,déplacés,Mgr Ateba,terrorisme,messe,prièrePar sécurité, chaque dimanche quand il célèbre la messe en plein air pour environ 3 000 personnes, une chaîne humaine se forme autour des fidèles, soumis eux-mêmes à de stricts contrôles préliminaires. Ces mesures font suite à la lettre que l’évêque de Maroua-Mokolo adresse mi-août à son diocèse : « Quiconque se retrouve face à quelqu’un qu’il ne connaît pas doit être vigilant. Il faut signaler à la police toute personne suspecte. » Il lance également un appel à la communauté internationale : « Aidez-nous à trouver la paix. Nous ne pouvons rien faire sans la paix. La communauté internationale dispose de tous les moyens pour mettre un terme à la terreur causée par Boko Haram. »

    Mais pour Mgr Ateba, la réponse au terrorisme passe aussi par la prière et le dialogue entre chrétiens et musulmans. Au Cameroun, où 70 % des 20 millions d’habitants sont chrétiens, l’Église catholique jouit d’une bonne réputation. Selon lui, de nombreux musulmans consultent dans les centres de soins catholiques ou envoient leurs enfants dans les écoles catholiques. « Nous ne perdons pas espoir » conclut-il. « Le Seigneur est notre refuge. »

    En 2014, « l’Aide à l’Église en Détresse » a soutenu la pastorale au Cameroun à hauteur de 1.130.000 euros. Près du camp de Minawao, l’AED a permis la construction d’une salle pour que les réfugiés catholiques puissent prier et assister à la messe. Une cathédrale à Maroua est également en cours de construction – les fondations sont posées – grâce aux subsides de l’AED.

    Source : AED (15 septembre 2015)

  • Homélie du Pape François : les chrétiens persécutés dans le silence complice des puissants

    « Tant de chrétiens continuent à être persécutés aujourd’hui dans le silence complice de nombreuses puissances ». C’est ce qu’a déclaré le Pape François ce lundi matin durant la Messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Y participait le nouveau Patriarche de Cilicie des Arméniens, Grégoire Pierre XX Ghabroyan à qui le Pape a concédé la Communion ecclésiastique par une lettre du 25 juillet dernier. En concélébrant la Messe, le Patriarche a échangé les Saintes Espèces avec le Pape, confirmant ainsi la racine eucharistique de la communion entre l’Évêque de Rome et l’Église patriarcale de Cilicie des Arméniens. Parmi les concélébrants, le Cardinal Leonardo Sandri, le Préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales et tous les membres du Synode de l’Église Patriarcale Arménienne Catholique.

    Dans son homélie, le Pape François a rappelé que les chrétiens subissaient des persécutions qui sont aujourd’hui « peut-être plus nombreuses que dans les premiers temps » : « ils sont persécutés, tués, chassés, dépouillés du fait d’être seulement chrétiens ».

    Lire la suite sur Radio Vatican.

  • Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Messe en si mineur, BWV 232

    Gewandhausorchester Leipzig & Thomanerchor Leipzig - Dir. Georg Christoph Biller

  • Angélus de ce dimanche 16 août 2015

    Le Pain de vie, Jésus lui-même, et le sacrement de l’Eucharistie : le Pape François est revenu ce dimanche midi, lors de l’Angélus place Saint-Pierre, sur l’Évangile de saint Jean qui reprend le discours de Jésus sur le Pain de vie. Il a rappelé aux pèlerins que « l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle », qu’elle « n’est pas simplement une commémoration de ce que Jésus a fait lors de la Dernière Cène : l’Eucharistie est “mémorielle”, c’est-à-dire qu’elle est un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la résurrection de Jésus : le pain est réellement son Corps donné, le vin est réellement son Sang versé ». Le Pape a donc souligné à quel point il était nécessaire de se rendre à la Messe pour communier.

    Pour bien comprendre ce que signifiait cette démarche, le Saint-Père est revenu sur la signification de « manger la chair et boire le sang ». Il faut bien comprendre ce qui se passe dans le Cœur de Jésus quand il rompt le pain pour la foule affamée. Il « s’identifie avec ce pain rompu et partagé ». « Ce processus atteint son point culminant lors de la dernière Cène où le pain et le vin deviennent réellement son Corps et son Sang ». Pour cela, il faut aussi que nous disions « oui », et que nous adhérions à la foi.

    Si nous communions vraiment avec foi, a expliqué le Pape, notre vie se trouve transformée « en un don à Dieu et aux frères ». « Cela signifie entrer dans un dynamisme d’amour oblatif et devenir des personnes de paix, de pardon, de réconciliation, de partage social ».

    « Vivre en communion concrète, réelle avec Jésus sur cette terre nous fait déjà passer de la mort à la vie, et ainsi nous fermons nos yeux sur ce monde dans la certitude qu’au dernier jour nous sentirons la voix de Jésus ressuscité qui nous appellera, et qui nous nous réveillerons pour être toujours avec Lui et avec la grande famille des saints ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Annibale Padovano (1527-1575) : Messe à 24 voix

    Ensemble Huelgas - Dir. Paul Van Nevel

  • Messe de l'Assomption à l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault

    Introit, Alleluia, Sainte Communion : partitions

  • Introit de la Messe de l'Assomption : Signum Magnum

    CantArte Regensburg - Hubert Velten

    Ant. ad Introitum. Ap. 12, 1.
    Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum duódecim.
    Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

    Ps. 97, 1.
    Cantáte Dómino cánticum novum : quóniam mirabília fecit.
    Chantez au Seigneur un cantique nouveau : car il a fait des merveilles.

    V/. Glória Patri.
  • William Byrd (1540-1623) : Messe pour trois voix - Kyrie et Gloria

    Collegium Musicum Sancti Sebastiani Gameraniensis

  • Méditation : Lève-toi !

    « « Celui qui par sa puissance peut infiniment plus que ce que nous demandons » (1) fait un geste, dit une parole : « Lève-toi ! » et la mort rend la proie. - « Lève-toi ! » dit chaque jour Jésus à l'âme chrétienne dès le matin ; sors de ton sommeil, secoue ta langueur, va à la méditation, à la sainte Messe, à la très sainte Communion... Lève-toi pour secourir le pauvre, pour travailler aux œuvres apostoliques, pour sauver l'âme de ton frère ; allons, l'action ! marche, agis, opère ; ne t'effraie point d'avoir à parcourir un vaste champ de labeur et de combats, d'avoir à te mortifier tous les jours... c'est moi qui te le commande, je serai avec toi. Volonté du Cœur de Jésus, disposez de mon cœur ; zèle du Cœur de Jésus, dévorez mon cœur.

    « Demain est un jour incertain, et que savons-nous s'il y aura un lendemain pour nous ? » (2) Après un jour de travail une nuit de sommeil, puis l'éternelle aurore. Hâtons-nous donc, le temps presse... J'aurais pu mourir à la fleur de mes ans, pourquoi suis-je encore ici-bas ? Qu'ai-je à faire désormais ? Combien de temps me reste-t-il ? Comment veux-je mourir ? »

    1. Qui potens est omnia facere super abundanter quam petimus, Eph. III, 20. - 2. I Imit. XXII, I.

    Jésus-Christ médité et contemplé tous les jours de l'année, T. IV, Juillet, Seizième jour (1er et 2ème Points), Imp. de la Société St-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, Lille, 1888.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe à Asuncion

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    10h00 - Messe au Parc Nu Guazú d'Asuncion (16h00 heure française)

    Pour la cinquième et dernière Messe de son voyage en Amérique Latine, le Pape a célébré l’office ce dimanche à Ñu Guazú, à une dizaine de kilomètres d’Asunción, dans un vaste champ situé à l’intérieur d’une base militaire. Un million et demi de fidèles étaient attendus. L’autel, haut de quarante mètres, avait été réalisé selon la tradition de la Semaine Sainte à Tañarandy, petit village à côté de la ville San Ignacio Guasu, et ancienne « Réduction » jésuite (mission d’évangélisation à l’époque de la colonisation au Paraguay). L’autel était constitué de 50 000 épis de maïs et 150 000 fruits de coco, en écho à l’appel à la conversion écologique de la récente encyclique du Pape François Laudato Si’.

    Dans son homélie, le Saint-Père a voulu s’arrêter sur une parole essentielle de l’Évangile et « centrale dans la spiritualité chrétienne » selon lui : l’hospitalité. C’est ce que Jésus, « en bon maître, pédagogue », apprend à ses disciples quand il leur dit « restez là où on vous accueillera ». Pour le Pape, « le chrétien est celui qui a appris à recevoir, à accueillir ».

    « Le chemin du chrétien est de transformer le cœur, a poursuivi le Saint-Père, apprendre à vivre d’une autre manière, avec une autre loi, sous une autre norme. C’est passer de la logique de l’égoïsme, de la fermeture, de l’affrontement, de la division, de la supériorité, à la logique de la vie, de la gratuité, de l’amour. De la logique de la domination, de l’oppression, de la manipulation, à la logique de l’accueil, du recevoir, de la sollicitude » a-t-il énuméré.

    Le don et la fraternité contre la solitude

    « L’Église est la maison de l’hospitalité » a-t-il dit. Il faut « accueillir comme la terre qui ne domine pas la semence, mais la reçoit, la nourrit et la fait germer ». La tâche de l’évangélisation n’est donc pas une « stratégie » ou une « tactique » à mettre en place, car  le Seigneur nous le dit « très clairement » dans l’Évangile, « on ne convainc pas avec les argumentations, les stratégies, les tactiques, mais en apprenant à accueillir » a souligné le Saint-Père.

    Cet accueil est le seul capable de briser « le silence de la solitude », ce « mal qui, peu à peu, se fait un nid dans notre cœur et "mange" notre vitalité ». Apprendre la « fraternité accueillante » est ainsi la caractéristique de l’Église et « le meilleur témoignage que Dieu est Père ». Cet « horizon nouveau » que Dieu nous montre, c’est « le chemin de la fraternité, du don ».

    Faire de « nos paroisses, nos communautés, nos chapelles » de vrais « centres de rencontres entre nous et Dieu, avec les portes ouvertes » est l’enjeu qui attend toute l’Église. « Une chose est certaine, a affirmé le Pape François, nous ne pouvons obliger personne à nous recevoir, à nous héberger ; cela fait partie de notre pauvreté et de notre liberté. Mais il est aussi certain que personne ne peut nous obliger à ne pas être accueillants, hospitaliers envers la vie de notre peuple. Personne ne peut nous demander de ne pas accueillir et embrasser la vie de nos frères, surtout de ceux qui ont perdu l’espérance et le goût de vivre » a-t-il conclu.

    Le modèle de Marie

    À la fin de la Messe, le Pape a récité la prière de l'Angélus, en répétant l'exemple à suivre donné par la Vierge Marie. « Comme dans beaucoup d’autres pays d’Amérique Latine, la foi des Paraguayens est imprégnée d’amour pour la Vierge Marie. (...) Ne cessez pas d’invoquer Marie et de lui faire confiance ; elle est Mère de miséricorde pour tous ses enfants sans distinction » a recommandé le Saint-Père. « Avec l'aide de Marie, que l'Église soit la maison de tous, une maison qui sache accueillir, une Mère pour tous les peuples » a-t-il souhaité, en réponse à son homélie prononcée quelques minutes plus tôt : « l’Église est Mère, comme Marie. En elle nous avons un modèle. Accueillir, comme Marie qui n’a pas dominé ni ne s’est appropriée la Parole de Dieu, mais, au contraire, l’a accueillie, l’a portée dans son sein et l’a donnée » avait-il dit.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe au Sanctuaire de Caacupé

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    10h30 - Messe sur le parvis du Sanctuaire marial de Caacupé (16h30 heure française)

    Le sanctuaire marial de Caacupé, à une cinquantaine de kilomètres d’Asunción, est considéré comme le centre spirituel du Paraguay. C’est au pied de la basilique de Notre-Dame-des Miracles qui le domine, que le Pape François a célébré la Messe, devant des dizaines de milliers de fidèles. Une célébration dédiée à la Vierge Marie, dont l’exemple doit servir d’inspiration, selon ce qu’a développé le Saint-Père dans son homélie.

    « Marie est la Mère du "oui" » a-t-il dit. « Oui au rêve de Dieu, oui au projet de Dieu, oui à la volonté de Dieu. Un "oui" qui, comme nous le savons, ne fut en rien facile à vivre » a relevé le Pape, faisant référence aux épisodes difficiles que Marie a dû traverser, comme la naissance de Jésus dans une étable, la fuite forcée en Egypte et la mort de Jésus sur la croix. Pourtant, même dans ces moments éprouvants, elle a su garder la foi et l’espérance. Ces expériences douloureuses font que Marie peut nous comprendre quand nous lui confions nos propres souffrances : « nous voyons sa vie, et nous nous sentons compris, entendus. (…)  Nous pouvons nous identifier à beaucoup de situations de sa vie. Lui raconter nos réalités parce qu’elle les comprend ».

    Même si Marie n’a pas compris l’annonce de l’Ange Gabriel, elle a su dire oui car elle avait compris que cela venait de Dieu. Or, « sa vie témoigne que Dieu ne déçoit pas, n’abandonne pas son peuple, même s’il y a des moments ou des situations où il semble absent ». Nous pouvons donc nous confier à elle en toute confiance a-t-il dit. Marie a toujours été et est toujours à coté de ses enfants, a répété le Pape, « toujours par une présence discrète et silencieuse. Dans le regard d’une statue, d’une image ou d’une médaille. Sous le signe d’un rosaire, nous savons que nous ne sommes pas seuls » a-t-il ajouté.

    Cette force de la foi malgré les épreuves, les femmes paraguayennes l’ont démontré par le passé et continuent à le faire. Comme il l’avait fait à son arrivée à Asunción, vendredi soir, le Pape François a rendu un hommage appuyé au rôle joué par les femmes et les mères paraguayennes, après la guerre de la Triple alliance qui opposa le pays au Brésil, à l’Argentine et à l’Uruguay. « Quand tout semblait s’écrouler, vous avez continué à croire, leur a-t-il lancé, sous les applaudissements. Avec grand courage et abnégation, vous avez su relever un pays détruit, effondré, submergé par la guerre. Vous avez la mémoire, le patrimoine génétique de celles qui ont reconstruit la vie, la foi, la dignité de votre peuple. Comme Marie, vous avez vécu des situations très mais très difficiles, qui selon une logique commune seraient contraires à toute foi ». Cette confiance en Dieu a permis de « ne pas laisser cette terre dans le chaos. Que Dieu bénisse cette ténacité, que Dieu bénisse et conforte votre foi, que Dieu bénisse la femme paraguayenne, la plus glorieuse d’Amérique » s’est-il exclamé.

    Ce sanctuaire de Caacupé « est une part vitale du peuple paraguayen » pour le Pape. Cet endroit où l’on se sent « à la maison », est « un appel à de pas perdre la mémoire, les racines, les nombreux témoignages que vous avez reçus du peuple croyant et que vous avez rendus pour ses causes. (…) Soyez, vous, les porteurs de cette foi, de cette vie, de cette espérance. Soyez, vous, les artisans de cet aujourd’hui et du demain paraguayens » a conclu le Saint-Père. À la fin de la Messe, il a renouvelé le vœu de confier le Paraguay sous la bénédiction de l’Immaculée Conception, comme l’avait fait St Jean-Paul II en 1988.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe à Santa Cruz

    Jeudi 9 juillet 2015 - Bolivie

    10h00 - Messe place du Christ Rédempteur de Santa Cruz (16h00 heure française)


    Des dizaines de milliers de Boliviens avaient bravé le froid pour assister ce jeudi matin, sur la Place du Christ-Rédempteur, à Santa Cruz, à la Messe d’ouverture du Ve Congrès Eucharistique National. La célébration a été présidée par le Pape François, arrivé moins de 24 heures plus tôt dans le pays. Une Messe multilingue : on y a prié et chanté en espagnol, certes, mais également en guarani, quechua et aymara, les trois principales langues indigènes d’Amérique du Sud. Dans son homélie, le Saint-Père a appelé le peuple bolivien à prendre soin de sa mémoire, à aller à contre-courant d’une logique de rejet, pour promouvoir une culture de communion et d’inclusion.

    A lire : le compte-rendu de Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du jeudi 9 juillet

    Jeudi 9 juillet 2015 - Bolivie

    10h00 Messe place du Christ Rédempteur de Santa Cruz (16h00 heure française)
    [Homélie]
    16h00 Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes à l'école Don Bosco (22h00 heure française)
    [Discours]
    17h30 Participation à la IIe Rencontre mondiale des Mouvements populaires au parc des expositions Expo Feria (23h30 heure française)
    [Discours]

    Fuseau horaire
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François : Messe au Parc du Bicentenaire

    Mardi 7 juillet 2015 - Équateur

    0h30 -Messe au Parc du Bicentenaire de Quito (17h30 heure française)


    Le Pape François a célébré ce mardi la Messe au Parc du bicentenaire de Quito, surnommé le poumon de la capitale Equatorienne. Aménagé sur l’emplacement de l’ancien aéroport et inauguré il y a deux ans, ce vaste espace vert accueille les grands rassemblements comme les festivals de musique et les rencontres sportives. Mais la ville avait fini par entourer complètement l’ancien aéroport, qui a donc été fermé et converti en parc. Plus d’un million d’arbres ont été plantés. Les bâtiments ont été transformés en centre de conventions, tandis que l’ancienne piste d’atterrissage est devenue un lieu de détente.

    C’est ce lieu qui a été choisi pour accueillir les 700.000 fidèles venus assister à la deuxième Messe du voyage du Pape François en Amérique du Sud, après celle dédiée à la famille lundi à Guayaquil. Nombreux sont ceux qui avaient passé la nuit sur place, bravant le froid et l'humidité. Le Saint-Père n’a pas oublié ce cadre au moment de prononcer son homélie : le Parc du bicentenaire fait référence aux deux cents ans de l’indépendance de l’Equateur vis-à-vis de l’Espagne. Cette volonté d’indépendance, a-t-il dit, était « un cri, né de la conscience de manque de libertés, la conscience d’être objet d’oppression et de pillages, "sujets aux convenances contingentes des puissants du moment" (Evangelii gaudium, n. 213) ». Comparant ce cri au « susurrement de Jésus lors de la dernière Cène », le Pape a souhaité que ces deux cris convergent vers le « beau défi de l’évangélisation », à laquelle la messe de ce mardi était dédiée et qui est le thème de son voyage en Amérique Latine. « Nous autres, ici réunis, tous ensemble autour de la table avec Jésus, nous sommes un cri, une clameur née de la conviction que sa présence nous incite à l’unité », une unité à vivre « pour que le monde croie » a-t-il répété à plusieurs moments de son homélie.

    Extraits de l'homélie :

    « A ce cri de liberté lancé il y a un peu plus de 200 ans, il n’a manqué ni conviction ni force, a constaté le Pape, revenant sur l’indépendance équatorienne, mais l’histoire nous relate qu’il a été indiscutable seulement quand il a laissé de côté les individualismes, la volonté de leadership uniques, le manque de compréhension d’autres processus de libération ayant des caractéristiques différentes mais pas pour autant antagoniques. Et l’évangélisation peut être le véhicule d’unité des aspirations, des sensibilités, des espoirs et même de certaines utopies » pour le Saint-Père, applaudi à de nombreuses reprises.

    L'unité est un devoir pour les croyants

    Dans ce monde « lacéré par les guerres et la violence », la division et la haine « sont la manifestation de cet “individualisme diffus” qui nous sépare et nous oppose (cf. Evangelii gaudium, n. 99), de la blessure du péché dans le cœur des personnes, dont la société et la création entière souffrent les conséquences. Précisément, à ce monde rebelle, avec ses égoïsmes, Jésus nous envoie, et notre réponse n’est pas de faire les distraits, d’arguer que nous n’avons pas les moyens ou que la réalité nous dépasse. Notre réponse répète le cri de Jésus et accepte la grâce ainsi que la tâche de l’unité » a insisté le Pape François.

    « Le désir d’unité suppose la douce et réconfortante joie d’évangéliser, la conviction d’avoir un bien immense à communiquer et qu’en le communiquant, il s’enracine, a poursuivi le Souverain Pontife. D’où la nécessité de lutter pour l’inclusion à tous les niveaux, en évitant des égoïsmes, en promouvant la communication et le dialogue, en encourageant la collaboration. Il faut ouvrir le cœur au compagnon de route sans craintes, sans méfiances » et ne pas oublier que « la paix est artisanale » (Evangelii gaudium, n. 244).

    Unité ne veut pas dire uniformité

    Mais attention à ne pas verser pour autant dans le prosélytisme, qui est « une caricature de l’évangélisation ». Il faut plutôt « attirer à travers notre témoignage ceux qui sont éloignés, à s’approcher humblement de ceux qui se sentent loin de Dieu et de l’Eglise, de ceux qui sont craintifs ou de ceux qui sont indifférents pour leur dire : "Le Seigneur t’appelle toi aussi à faire partie de son peuple et il le fait avec grand respect et amour" (Evangelii gaudium, n.113) » le même respect qu’il nous porte, jusque dans nos péchés. L’évangélisation doit également tenir compte de toutes nos différences, le désir d’unité ne veut pas dire uniformité. Annoncer la nouvelle de l’Evangile avec joie nous fera « faire partie d’un "nous", qui deviendra un "nous" divin ».

    « Qu’il serait beau que tous puissent admirer comment nous prenons soin les uns des autres, a souhaité le Saint-Père. Comment mutuellement nous nous encourageons et comment nous nous accompagnons. (...) Soyez des témoins d’une communion fraternelle qui devient resplendissante ! » a lancé le Pape aux fidèles, rappelant la dynamique nécessaire du don de soi dans cette action missionnaire. En se donnant soi-même, l’homme retrouve sa véritable identité de fils de Dieu, a rappelé François : « c’est cela évangéliser, c’est cela notre révolution – parce que notre foi est toujours révolutionnaire » a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du mardi 7 juillet

    Mardi 7 juillet 2015 - Equateur

    09h00 Rencontre avec les évêques de l’Équateur au Palais des congrès du parc du Bicentenaire
    10h30 Messe au parc du Bicentenaire (17h30 heure française)
    [Homélie]
    16h30 Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur (23h30 heure française)
    [Discours]
    18h00 Rencontre avec la Société civile dans l'église de saint Francisco (01h00 heure française)
    [Discours]
    19h15 Visite privée à la « Iglesia de la Compania »

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC