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vie - Page 10

  • 14 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Christ n’a pas supporté que le Temple de son Corps attendît longtemps dans le tombeau ; il s’est contenté de le montrer vraiment mort après sa lutte contre la mort, et il l’a ressuscité le troisième jour, portant comme trophée de sa victoire sur la mort ce Corps désormais incorruptible et impassible. Aussi Christ n’a-t-il pas tardé plus de trois jours pour ne pas faire attendre plus longtemps ceux à qui il avait annoncé sa Résurrection. Ils avaient encore dans l’oreille le son de sa voix, leurs yeux le cherchaient encore, leur esprit restait en suspens, quand ce corps, déposé trois jours au tombeau, le Fils de l’homme le montra immortel, incorruptible. Il fut ainsi démontré à tous que, s’il était mort, ce n’était pas par l’impuissance du Verbe qui était en lui, mais pour que la mort fût détruite en lui par la vertu du Sauveur.
    Que la mort ait été détruite, que la croix soit la victoire sur elle, en voici un témoignage évident : tous les disciples du Christ méprisent la mort ; par le signe de la croix et la foi au Christ, ils foulent la mort aux pieds. Avant la venue du Sauveur, la mort était cause d’effroi pour les vivants eux-mêmes ; tous pleuraient ceux qui allaient mourir comme s’ils étaient voués à la corruption. Depuis que le Sauveur a ressuscité son corps, la mort n’est plus cause d’effroi ; ceux qui sont au Christ préfèrent mourir plutôt que de renier leur foi ; ils savent qu’en mourant, ils ne périssent pas car, par la Résurrection du Christ, ils deviennent comme lui incorruptibles. Ils se font les témoins de la victoire qui a été remportée sur la mort par le Sauveur, dans la Résurrection. Ils répètent ce qui a été écrit autrefois par l’Apôtre : "Mort, où est ta victoire ? Enfer, où est ton aiguillon ?" »

    Saint Athanase, IVe siècle, Sur l’Incarnation du Verbe, SC 199.


    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 8 avril : Message Urbi et Orbi du Pape Benoît XVI

    Message Urbi et Orbi du Pape Benoît XVI en ce dimanche de Pâques

    Extrait :

    « Voici qu’à l’aube du jour après le sabbat, on a trouvé le sépulcre vide. Jésus se montre ensuite à Madeleine, aux autres femmes, aux disciples. La foi renaît plus vive et plus forte que jamais, désormais invincible, car fondée sur une expérience décisive : "La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux. / Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne". Les signes de la résurrection attestent la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine, de la miséricorde sur la vengeance : "Le sépulcre du Christ vivant, / la gloire du Christ ressuscité, / et les anges ses témoins, / le suaire et ses vêtements".

    Chers frères et sœurs ! Si Jésus est ressuscité, alors – et seulement alors – est arrivé quelque chose de vraiment nouveau, qui change la condition de l’homme et du monde. Alors Lui, Jésus, est quelqu’un en qui nous pouvons avoir absolument confiance, et non pas seulement dans son message, mais vraiment en Lui, parce que le Ressuscité n’appartient pas au passé, mais Il est présent aujourd’hui, vivant. Le Christ est espérance et réconfort particulièrement pour les communautés chrétiennes qui sont les plus éprouvées par des discriminations et des persécutions à cause de leur foi. Et par son Église, Il est présent comme force d’espérance, proche de toutes les situations humaines de souffrance et d’injustice. »
  • 8 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que tous ceux qui cherchent Dieu et qui aiment le Seigneur viennent goûter la beauté et la lumière de cette fête ! Que tout serviteur fidèle entre avec allégresse dans la joie de son Maître ! Que celui qui a porté le poids du jeûne vienne maintenant recevoir le denier promis ! Que celui qui a travaillé dès la première heure reçoive aujourd’hui son juste salaire: quelqu’un est-il venu à la troisième heure ? Qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâce ! Que celui qui est arrivé seulement à la sixième heure soit sans crainte : il ne sera pas frustré. S’il en est un qui a attendu jusqu’à la neuvième heure, qu’il s’approche sans hésitation. Et même s’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure, qu’il n’ait pas peur d’être en retard ! Car le Seigneur est généreux : il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Aussi bien, entrez tous dans la joie de votre Seigneur ! Et les premiers et les seconds, soyez comblés. Riches et pauvres, communiez dans la joie. Avez-vous, été généreux ou paresseux ? Célébrez ce Jour ! Vous qui avez jeûné et vous qui n’avez pas jeûné, aujourd’hui réjouissez-vous !

    Venez tous goûter au banquet de la foi, venez tous puiser aux richesses de la miséricorde. Que personne n’ait peur de la mort : la mort du Sauveur nous en a délivrés. Il a désarmé l’enfer, celui qui est descendu dans nos enfers ! Il l’a jeté dans l’effroi pour avoir touché à sa chair. Cela, Isaïe l’avait prédit : "L’enfer dans ses profondeurs frémit à ton approche". Il a été frappé d’effroi parce qu’il a été réduit à rien ; il a été frappé d’effroi parce qu’il a été joué. Il a été frappé d’effroi parce qu’il a été mis à mort ; il a été frappé d’effroi parce qu’il a été anéanti. Il avait saisi un corps et il s’est trouvé devant un Dieu ; il avait pris de la terre et il a rencontré le ciel ; il s’était emparé de qui était visible et il est tombé à cause de l’invisible. "Mort, où est ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ?" (1 Corinthiens 15,55). Christ est ressuscité et te voici terrassée. Christ est ressuscité et le prince de ce monde a été jeté dehors. Christ est ressuscité et les anges sont dans l’allégresse. Christ est ressuscité et voici que la Vie déploie son règne. Christ est ressuscité et il n’y a plus personne dans les tombeaux. Oui, Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis. À lui la gloire et la puissance, dans les siècles des siècles ! Amen. »

    Saint Jean Chrysostome, IVe siècle, Homélie pascale ; PG 59, 721-724.

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  • 8 avril : Dimanche de Pâques

     

    Cette fête de Pâques sera célébrée le dimanche 15 avril par les orthodoxes et orientaux.
  • 7 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Un grand silence règne aujourd’hui sur la terre, un grand silence et une grande solitude, un grand silence parce que le Roi dort. La terre a tremblé et s’est calmée parce que Dieu s’est endormi dans la chair et qu’il est allé réveiller ceux qui dormaient depuis des siècles. Dieu est mort dans la chair et les enfers ont tressailli. Dieu s’est endormi pour un peu de temps et il a réveillé du sommeil ceux qui séjournaient dans les enfers. Il va chercher Adam, notre premier Père, la brebis perdue. Il veut visiter tous ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort. Il va, pour délivrer de leurs douleurs Adam dans ses liens et Ève captive avec lui, lui qui est en même temps leur Dieu et leur fils. (...)

    Le Christ, ayant saisi Adam par la main, lui dit : "Éveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts... Lève-toi, toi qui dormais, car je ne t’ai pas créé pour que tu séjournes ici enchaîné dans l’enfer. Relève-toi d’entre les morts, Je suis la Vie des morts. Lève-toi, oeuvre de mes mains, toi, mon effigie, qui a été faite à mon image. Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et je suis en toi. À cause de toi, moi ton Dieu, je suis devenu ton fils ; à cause de toi, moi ton Seigneur, j’ai pris la forme d’esclave. Pour toi, homme, je me suis fait comme un homme, sans protection, libre parmi les morts. Pour toi qui es sorti du jardin, j’ai été livré dans le jardin et crucifié dans le jardin (...) Je me suis endormi sur la croix et la lance a percé mon côté à cause de toi. Et mon sommeil te fait sortir maintenant du sommeil de l’enfer. Lève-toi, partons d’ici, de la mort à la vie, de la corruption à l’immortalité, des ténèbres à la lumière éternelle."
    Levez-vous, et allons de la douleur à la joie, de la prison à la Jérusalem céleste, des chaînes à la liberté, de la captivité aux délices du Paradis, de la terre au ciel. Mon Père céleste attend la brebis perdue, la salle des noces est préparée, le Royaume des cieux qui existait avant tous les siècles vous attend. »

    Pseudo-Épiphane de Salamine, IVe siècle, Homélie sur l’ensevelissement du Christ 1...15.


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  • 5 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le mystère du Seigneur – qui a été préfiguré depuis longtemps et, aujourd’hui, est rendu visible – trouve sa créance parce qu’il a été accompli, bien qu’il soit jugé inouï pour les hommes. En effet ancien et nouveau est le mystère du Seigneur. Ancien selon la préfiguration, nouveau selon la grâce. Mais si tu regardes vers la préfiguration, tu verras le vrai à travers sa réalisation. Si donc tu veux que le mystère du Seigneur apparaisse, regarde vers Abel pareillement tué, vers Isaac pareillement lié, vers Joseph pareillement vendu, vers Moïse pareillement exposé, vers David pareillement persécuté, vers les prophètes pareillement souffrants à cause du Christ ; regarde aussi vers l’agneau qui fut immolé en Égypte, vers celui qui frappa l’Égypte et sauva Israël par le sang.

    C’est lui, le Seigneur, qui pour avoir été amené comme une brebis et immolé comme un agneau, nous délivra du service du monde comme de la terre d’Égypte, nous délia des liens de l’esclavage du démon comme de la main de Pharaon, marqua nos âmes de son propre Esprit comme d’un sceau et les membres de notre corps de son propre sang. C’est lui qui couvrit la mort de confusion, qui mit le démon dans le deuil, comme Moïse Pharaon. C’est lui qui frappa l’iniquité, qui priva l’injustice de postérité comme Moïse l’Égypte, c’est lui qui nous arracha de l’esclavage pour la liberté, des ténèbres pour la lumière, de la mort pour la vie, de la tyrannie pour une royauté éternelle, lui qui fit de nous un sacerdoce nouveau et un peuple élu, éternel. C’est lui qui est la Pâque de notre salut. C’est lui qui en une vierge prit chair, qui sur le bois fut suspendu, qui en terre fut enseveli, qui ressuscita d’entre les morts et vers les hauteurs fut exalté. C’est lui, l’agneau sans voix, lui l’agneau égorgé, lui, né de Marie, lui pris du troupeau et traîné à l’immolation, et le soir, tué, et de nuit enseveli. »

    Méliton de Sardes, IIIe siècle, Sur la Pâque 58.64...71, SC 123, p. 93..123.

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  • 5 avril : Messe du soir

    Messe solennelle du soir en la Cène du Seigneur


    Introït Gal. 6, 14 ; Ps. 66, 2


    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita, et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri.


    Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
    Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.

  • Année Sainte Claire

    Année Sainte Claire (en mémoire du VIIIe centenaire de l'appel à la conversion et à la consécration de Sainte Claire d'assise (1194-1253) que l'on situe le dimanche des Rameaux de 1211 ou 1212).

    Benoît XVI a écrit une lettre à Mgr. Domenico Sorrentino, évêque du diocèse d'Assise en Italie :

    « Comment ne pas proposer Claire, comme François, à l'attention des jeunes d'aujourd'hui ? Le temps qui nous sépare de l'histoire de ces deux saints n'en a pas diminué leur attrait. Au contraire, ils confirment au contraire leur actualité face aux illusions et désillusions qui marquent souvent la condition actuelle des jeunes. Jamais une époque n'a autant fait rêver les jeunes, avec les mille attractions d'une vie où tout semble possible et permis. Et pourtant, combien l'insatisfaction est-elle présente, combien de fois la recherche de bonheur et de réalisation finit par prendre des routes menant vers des paradis artificiels, comme ceux de la drogue et de la sensualité effrénée ! La situation actuelle avec ses difficultés pour trouver un travail digne et former une famille unie et heureuse, ajoute aussi des nuages à l'horizon. Pourtant, aujourd'hui encore, certains jeunes ne manquent pas de répondre à l'invitation de faire confiance au Christ et d'affronter avec courage, responsabilité et espérance le chemin de la vie, faisant aussi le choix de tout laisser pour le suivre dans un service total envers lui et nos frères. L'histoire de Claire, avec celle de François, est une invitation à réfléchir sur le sens de l'existence et à chercher en Dieu le secret de la vraie joie. C'est la preuve concrète que celui qui accomplit la volonté du Seigneur et s'en remet à lui, non seulement ne perd rien, mais trouve le véritable trésor qui donne du sens à toute chose. »

    Benoît XVI, extrait de la Lettre à Mgr Sorrentino, 1er avril 2012.

    Source : NEWS.VA

    Le texte intégral de cette Lettre se trouve sur le site du Vatican, en italien.

  • 3 avril : Méditation

    « Sursum corda !... Si les épreuves nous sont réservées, - et quelle âme en est exempte ?... détachons-nous des dons de Dieu pour nous attacher à Dieu seul... Que Dieu nous donne la joie de l'immolation... Elle conduit seule aux plus héroïques vertus... Souffrir, prier et travailler est la destination de nos âmes... On s'étonne, quand la grâce éclaire, qu'on puisse tenir à quelque chose qui ne soit pas Dieu ou sa volonté connue... Souffrir, guérir, se reposer, travailler, vivre de consolations ou d'épreuves, qu'importe quand Dieu dirige et nous applique toutes ces choses lui-même ? Que tout nous soit indifférent, hormis Dieu seul et l'amour du Coeur de Jésus... O mon Dieu ! prenez, disposez, conservez, pourvu que je vous aime et vous fasse aimer. O trop bon Sauveur ! donnez-moi, conservez-moi toujours ce contentement, cet abandon satisfait, afin que je demeure en vous... En vous, en tout lieu, en tout temps, Seigneur, et sous toutes les impressions, je me reposerai et j'attendrai.

    Sursum corda !... Oh ! remontons vers Dieu par la prière, par l'aspiration de l'âme, par les efforts de notre volonté ! Débarrassons-nous des entraves qui retiennent notre âme captive... Cherchons Dieu ou tendons vers Lui... aspirons sa Vie... sa Lumière incréée... reposons-nous en Dieu... Forts de la force divine, dans les ennuis même de l'exil, nous jouirons de Dieu...

    Sursum corda et Deo gratias ! Dans une sainte union, demandons à Dieu, pour nous et pour tous, cette élévation de l'âme, ce saint détachement, cette douce joie de l'esprit...

    Sursum corda ! J.M.J. »

    R. P. de Ravignan s.j. (1795-1858), Avis Spirituels, F. Dummoulin, 1862.

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