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  • Conférence de Presse en préparation de la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles (Philadelphie, du 22 au 27 Septembre 2015)

    Ce matin en Salle de Presse a eu lieu la présentation de la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles qui se tiendra à Philadelphie (USA) du 22 au 27 septembre sur le thème « L’amour est notre mission. La famille pleinement vivante ». Sont intervenus Mgr Vincenzo Paglia, Président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Charles Joseph Chaput, OFM Cap, Archevêque de Philadelphie, Mgr John J.McIntyre, Evêque auxiliaire de ce même diocèse, et un couple local, Jerry et Lucille Francesco, marié depuis cinquante ans.

    Dans son intervention, Mgr Paglia a souligné que la Rencontre Mondiale des Familles est une bonne occasion pour mettre les familles au centre de l’attention de l’Eglise et de la société. C’est un devoir, a-t-il souligné, expliquant que la rencontre est sur et pour les familles qui sont les protagonistes et les principaux destinataires : "La famille coédifie l’Eglise et soutient la société... au cours de ce rassemblement, nous présenterons les résultats de quelques recherches scientifiques internationales qui ont étudié cette influence positive. La famille demande sans cesse aide et soutien à la communauté ecclésiale, - les jours prochains j’écrirai aux monastères du monde entier pour leur demander leur prière d’accompagnement pour ces journées si importantes -, et à la société civile qui ne peut rester indifférente à une telle beauté et bonté efficace et vitale". Le prélat a ensuite souligné le caractère mondial de l’événement et le souhait qu’il soit vu et commenté dans le monde entier parce que "la famille est patrimoine de l’humanité entière, sous chaque latitude, dans chaque culture et elle a été bénie par toutes les religions. C’est pourquoi la présence d’autres confessions chrétiennes et des principales religions mondiales aura une grande importance. Nous travaillons actuellement pour permettre la présence de délégations du monde entier et en particulier des Eglises locales les plus pauvres de la planète. Philadelphie sera une grande fête des familles. Au cours de ce rassemblement, nous pourrons entrevoir et devrons montrer la beauté et la possibilité que toute l’humanité devienne une unique famille des peuples. C’est le rêve de la paix, c’est le rêve de Dieu". Cette universalité se reflètera dans le geste final de la rencontre, comme l’a révélé Mgr Paglia, quand le Pape François, au terme de la Messe du dimanche 27 septembre, remettra l’Evangile de Luc, "la Bonne Nouvelle de la miséricorde de Dieu, qui est Jésus, aux familles de grandes villes des cinq continents : Kinshasa (Afrique), La Havane (Amérique), Hanoï (Asie), Sydney (Australie), et Marseille (Europe). C’est un geste symbolique qui annoncera l’envoi d’un million de copies de ce texte dans les cinq villes concernées. Nous voulons que l’Evangile de la miséricorde soit annoncé dans les grandes villes du monde, surtout dans les quartiers les plus pauvres et les périphéries. Nous voulons offrir la nourriture de l’évangile aux familles du monde pour qu’elles construisent des liens d’amour entre elles, dans l’Eglise et dans la société".

    L’Archevêque de Philadelphie a, pour sa part, fourni quelques données sur cette rencontre pour laquelle est déjà prévue l’aide d’un million de personnes et à laquelle des représentants de plus de cent pays se sont déjà portés volontaires. A ce jour, 6.100 bénévoles se sont déjà inscrits pour apporter une aide de différentes sortes et les organisateurs de l’événement font savoir qu’ils mettent à la disposition des participants plus de 5.000 autobus et plus de 1.600 personnes qui ont adhéré au programme : Donner l’hospitalité à une famille. Pour plus d’informations et pour une mise à jour des événements liés à la rencontre, consulter :

    www.worldmeeting2015.org/


    Source : Vatican information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.6.15).

    Textes intégraux en anglais et italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Livres - Pour un été à l'écoute de la Parole

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    La joie d'être aimé
    Parcourir ensemble la Bible
    Père Charles Mallard
    Aimer pour avancer
    Parcourir ensemble la Bible
    Père Charles Mallard

    Voici de petits livres bienvenus, à glisser dans le sac de vos vacances, qui vous aideront à mettre à profit ce temps de plus grande disponibilité et donc de plus grande écoute, pour aborder d'une manière originale et bien concrète quelques passages de la Bible particulièrement bien choisis.

    Trois thèmes sont proposés dans chaque volume, puisés en l'Ancien comme au Nouveau Testament, extraits bien connus des Écritures (la création, l'Annonciation, le Magnificat, la vocation de Moïse, etc.). Le P. Charles Mallard en offre ici une étude détaillée qui ne se cantonne pas dans des réflexions et approfondissement théoriques qui seraient vite fastidieux et soporifiques (ils ne sont pas prévus pour vos siestes d'après-repas !), bien au contraire. Après avoir rappelé chaque contexte, et expliqué en quelque sorte le "qui, où, quand, pourquoi, comment", il apporte aussitôt un éclairage très abordable sur les applications bien concrètes que ces textes doivent avoir dans notre vie. Résonance et discernement sur notre situation passée et présente, et appel à l'engagement au présent comme au futur, le P. Mallard met le lecteur en mouvement, dans la pensée comme dans l'action. Appel à la responsabilité, à la confiance, et à l'espérance surtout, cette vertu essentielle trop oubliée aujourd'hui...

    Chaque passage est illustré par des citations ou des anecdotes dont l'humour n'est pas absent. Les clés pour le discernement sont claires (que faire, que choisir, et comment faire...) et les outils proposés pour l'implication personnelle accessibles à tous. Dans ce nouvel apprentissage de l'écoute de la Parole (prenons le temps d'écouter, de la laisser agir en nous...), nous sommes invités à la confiance et à l'action de grâces. Quelle place accordons-nous à Dieu dans notre vie ? Occasion de se réapproprier ce temps qui passe trop souvent à notre insu, pour entrer plus calmement dans la prière.

    Peut-être pensez-vous que vous connaissez déjà "par cœur" ces passages de l’Écriture. Venez donc les revisiter "avec le cœur", et vous serez surpris de découvrir dans ces judicieux petits livrets combien ces textes recèlent de richesses et de réponses aux interrogations les plus légitimes et les plus diverses de notre vie quotidienne.
    "Comprendre les textes, c'est les laisser résonner en moi - alors la prière devient rencontre"...

    Une fructueuse lecture pour l'été !

    La joie d'être aimé - 64 pages - 12 x 18cm - 7,50 €

    Aimer pour avancer - 64 pages - 12 x 18cm - 6,50 €

  • Franz Liszt (1811-1886) : Consolation No. 3

    Vladimir Horowitz (1903-1989) en concert à Vienne en 1987

  • Méditation : Jésus miséricordieux

    « La conduite que Jésus Christ tenait pendant sa vie mortelle nous montre la grandeur de sa miséricorde pour les pécheurs. Nous voyons qu'ils viennent tous lui tenir compagnie ; et lui, bien loin de les rebuter ou du moins de s'éloigner d'eux, au contraire, il prend tous les moyens possibles pour se trouver parmi eux, afin de les attirer à son Père. Il va les chercher par les remords de conscience ; il les ramène par sa grâce et les gagne par ses manières amoureuses. Il les traite avec tant de bonté, qu'il prend même leur défense contre les scribes et les pharisiens qui veulent les blâmer, et qui semblent ne pas vouloir les souffrir auprès de Jésus Christ.

    Il va encore plus loin : il veut se justifier de la conduite qu'il tient à leur égard par une parabole qui leur dépeint, comme l'on ne peut pas mieux, la grandeur de son amour pour les pécheurs, en leur disant : « Un bon pasteur qui avait cent brebis, en ayant perdu une, laisse toutes les autres pour courir après celle qui s'est égarée, et, l'ayant retrouvée, il la met sur ses épaules pour lui éviter la peine du chemin. Puis, l'ayant rapportée à son bercail, il invite tous ses amis à se réjouir avec lui d'avoir retrouvé la brebis qu'il croyait perdue ». Il ajoute encore cette parabole d'une femme qui, ayant dix drachmes et en ayant perdu une, allume sa lampe pour la chercher dans tous les coins de sa maison, et l'ayant retrouvée, elle invite toutes ses amies pour s'en réjouir. « C'est ainsi, leur dit-il, que tout le ciel se réjouit du retour d'un pécheur qui se convertit et qui fait pénitence. Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs ; ceux qui sont en santé n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui sont malades » (Lc 5,31-32).

    Nous voyons que Jésus Christ s'applique à lui-même ces vives images de la grandeur de sa miséricorde envers les pécheurs. Quel bonheur pour nous de savoir que la miséricorde de Dieu est infinie ! Quel violent désir ne devons-nous pas sentir naître en nous d'aller nous jeter aux pieds d'un Dieu qui nous recevra avec tant de joie ! »

    St Jean-Marie Vianney, curé d'Ars (1786-1859), Sermon pour le 3ème dimanche après Pentecôte, 1er sur la miséricorde, in "Les sermons du curé d'Ars" tome 2, Paris, Beauchesne, 1925.

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  • Jeudi 25 juin 2015

    St Guillaume (de Verceil), abbé
    Fondateur de la Congrégation des Ermites

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 24 juin 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse aux blessures de la famille :
    Toute famille, a-t-il dit, connaît des moments où le comportement d'un membre en blesse l'harmonie. Actes, paroles et même omissions deviennent des blessures qui, en s'aggravant, peuvent conduire à la crise du couple et de la famille. Cela porte souvent "à rechercher ailleurs des soutiens qui ne font pas de bien à la famille...et causent souvent sa désagrégation au dam des enfants". A ces blessures psychologiques s'ajoutent des blessures affectives, qui peuvent provoquer des troubles comportementaux. "Savons-nous encore ce qu'est une blessure de l'âme ? Un enfant peut se retrouver écrasé lorsqu'il est maltraité au sein de la famille...au point de provoquer la rupture de la fidélité conjugale... Lorsque les adultes perdent la tête...lorsque les parents se font du mal, l'enfant souffre beaucoup et ressent du désespoir. Ces blessures laissent leur marque. Or tout se tient dans la famille. Un point blessé et l'infection s'étend... Les époux sont une seule chair et leurs enfants la chair de cette chair. Pensons à la dureté de Jésus envers qui offense les plus petits ! Elle vaut pour qui a la grande responsabilité de maintenir le lien conjugal qui est à la base de toute famille. Les blessures que les époux s'infligent, ils les infligent à leurs enfants. Certes, il y a des cas où la séparation est inévitable, où elle est même moralement nécessaire, lorsqu'il faut protéger de la violence le conjoint le plus faible ou les enfants menacés de violence, de domination ou d'indifférence... Soutenus par la foi et par l'amour pour les enfants, tant de parents témoignent de la fidélité et d'un lien dans lequel ils croient, même s'ils savent ne pouvoir le raviver. Mais toutes les personnes séparées ne ressentent pas ce devoir. Toutes ne reconnaissent pas non plus dans la séparation un appel du Seigneur. Face à tant de familles en situation irrégulière il faut sérieusement s'interroger. Comment les aider, les accompagner de manière à ce que les enfants ne soient pas victimes de leurs parents ? Demandons au Seigneur d'avoir la force d'envisager la réalité avec le regard de Dieu. Il faut une grande charité et un coeur miséricordieux pour approcher ces personnes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.6.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, il arrive souvent que des paroles ou des actes blessent l’amour conjugal au lieu de le fortifier. Et lorsque ces blessures, encore guérissables, sont négligées, elles se transforment parfois en hostilité, en mépris, en déchirures profondes. L’homme ou la femme cherche alors ailleurs un soutien et une consolation, au détriment du bien de la famille. Ce sont les enfants qui souffrent profondément de ces séparations. Comprenons-nous à quel point l’âme d’un enfant se trouve blessée lorsque dans la famille, on se fait du mal, au point de rompre le lien conjugal ? L’homme et la femme sont devenus une seule chair dans le mariage, et leur recherche obsessive de liberté et de gratification personnelle atteint profondément le cœur et la vie de leurs enfants, qui sont la chair de leur chair. D’ailleurs, Jésus fait un grave devoir aux parents de conserver le lien conjugal, et la grâce ne manque pas à ceux qui veulent y demeure fidèles. Tous, cependant n’y parviennent pas, ce qui nous pousse à nous demander : comment les aider, comment les accompagner ? »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les membres du mouvement Foi et Lumière.
    Chers amis porteurs d’un handicap, vous êtes précieux pour l’Église. Par votre proximité avec Jésus et Marie, vous êtes des témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour chacun de nous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Livres - Une très belle biographie, un magnifique message d'espérance

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    Elisabeth et Félix Leseur
    Itinéraire spirituel d'un couple
    Bernadette Chovelon

    Disons-le d'emblée, la remarquable évocation de ce couple hors du commun que fut celui d'Elisabeth et Félix Leseur, qui vient de paraître chez Artège, est une vraie réussite. Non seulement grâce à la grande richesse documentaire en laquelle a puisé Bernadette Chovelon, et dont elle émaille son récit avec autant de bonheur que d'à-propos, mais aussi grâce à un vrai talent de narratrice, que connaissent déjà ceux qui auront lu les vies déjà publiées de Georges Sand ou du P. Bruckberger pour ne citer que celles-là.

    Destin en effet extraordinaire que celui d'Elisabeth et Félix, que tout aurait pu séparer, à commencer par la foi de l'une et l'athéisme militant de l'autre, et que l'amour a soudé malgré les épreuves qui ont martelé leur existence. Rien au dehors ne transparaît de ce qui se joue spirituellement en l'âme de l'épouse, ni au sein du couple. Vie ordinaire en ce début de XXe siècle, rythmée par le travail d'une vie de notables, les voyages, les sorties, et leur hospitalité toujours souriante envers tous. C'est dans le silence et le secret qu'Elisabeth prie pour la conversion de son mari, et qu'elle offre les souffrances grandissantes de sa maladie, si tôt apparue après leur mariage. Elle répète souvent cette parole de l'évangile de saint Jean : « Si le grain de blé ne meurt... » Ce n'est qu'après la mort de son épouse que Félix, si proche des hommes politiques des années anticléricales, découvrant le Journal qu'Elisabeth a tenu tout au long de leur mariage, comprend la profondeur de sa foi et connaît alors une conversion aussi profonde qu'inattendue pour son entourage. Il deviendra - comme le lui avait prédit Elisabeth - le père Leseur, prêtre dominicain œuvrant jusqu'à la fin de sa vie pour faire connaître les écrits de sa femme.

    Récit aussi émouvant que passionnant et limpide, qui relate avec une grande précision les événements traversés par les deux protagonistes, qu'un amour plus fort que tout soude toujours plus intimement l'un à l'autre. Formidable exemple pour les couples de notre temps, et ouvrage tellement bienvenu à une époque où tout ce qui touche au mariage est remis en question, à commencer par la pérennité d'un couple confronté à l'usure et aux épreuves du temps. Chacun y pourra puiser réconfort, encouragement, espérance, et des forces nouvelles pour surmonter les obstacles qui ne manquent jamais de survenir dans la grande aventure du mariage.

    Bernadette Chovelon écrit modestement que son travail a consisté à "mettre sur le lampadaire leur lumière", mais elle l'a fait avec tant de talent que même les lecteurs du Journal ou de la Vie d'Elisabeth Leseur vont véritablement redécouvrir cette femme animée d'une foi "à déplacer les montagnes", et la vie de ce couple unique à l'itinéraire si singulier. Livre formidablement actuel donc, magnifique témoignage d'une vie donnée, et preuve s'il en fallait que les fruits nés d'une difficulté acceptée, d'une souffrance offerte, ne manquent jamais d'advenir. Magnifique message d'espérance, cette biographie vivante et captivante ne laissera personne indifférent. Un beau livre à dévorer et méditer durant l'été !

    Artège - 396 pages - 14 x 22cm - 21 €

  • Giovanni Battista Pescetti (v.1704-1766) : Sonate en do mineur

    Allegro vigoroso - Andantino espressivo - Presto
    Annemieke IJzerman, harpe

  • Méditation : Nativité de Saint Jean-Baptiste

    « L’Eglise ne célèbre le jour natal d’aucun prophète, d’aucun patriarche, d’aucun apôtre : elle ne célèbre que deux nativités, celle de Jean et celle du Christ. L’époque même ou chacun d’eux est né figure un grand mystère. Jean était un grand homme, mais après tout un homme. C’était un si grand homme que Dieu seul était au-dessus de lui. « Celui qui vient après moi est plus grand que moi (1) ». C’est Jean lui-même qui a dit : « Celui qui vient après moi est plus grand que moi ». S’il est plus grand que toi, comment lui avons-nous entendu dire, à lui qui est plus grand que toi : « Parmi les enfants des femmes, il n’en est aucun qui soit plus grand que Jean-Baptiste (2) ? » Si nul d’entre les hommes n’est plus grand que toi, qu’est-ce que Celui que tu dis plus grand ? Tu veux savoir ce qu’il est ? « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu ».

    Jean est né, le Christ est né aussi ; Jean a été annoncé par un Ange, le Christ aussi a été annoncé par un Ange. Grand miracle de côté et d’autre ! C’est une femme stérile qui avec le concours d’un vieux mari donne le jour au serviteur, au précurseur ; c’est une Vierge qui sans le concours d’aucun homme devient mère du Seigneur, du maître. Jean est un grand homme ; mais le Christ est plus qu’un homme, car il est l’Homme-Dieu. Jean est un grand homme ; mais pour exalter Dieu cet homme devait s’abaisser. Apprends de lui-même combien l’homme devait s’abaisser. « Je ne mérite pas de dénouer la courroie de sa chaussure », dit-il (3). S’il estimait le mériter, combien il s’humilierait ! Il dit qu’il ne le mérite même pas. C’est se prosterner complètement, c’est s’abaisser sous la pierre. Jean était un flambeau (4) ; il craignait de s’éteindre au souffle de l’orgueil.

    Oui, il fallait que tout homme et par conséquent Jean lui-même, s’humiliât devant le Christ ; il fallait aussi que le Christ, que l’Homme-Dieu fût exalté : c’est ce que rappellent le jour natal et le genre de mort de Jésus et de Jean. C’est aujourd’hui qu’est né saint Jean : à partir d’aujourd’hui les jours diminuent. C’est le huit des calendes de Janvier qu’est né le Christ : à partir de ce jour les jours grandissent. Pour mourir, Jean fut décapité, le Christ fut élevé en croix. »

    1. Matt. III, 11. — 2. Ib. XI, 11. - 3. Jean, I, 27. — 4. Ib. V, 35.

    Extraits du Sermon CCLXXXVII attribué à St Augustin (*) pour la Nativité de Saint Jean-Baptiste (1-4).
    (*) : On lit dans le Bréviaire Romain, le jour de la Nativité de saint Jean-Baptiste, trois leçons qui sont attribuées à saint Augustin, et qu'on ne trouvera dans aucun des sermons suivants. Déjà l'édition de Louvain avait rejeté à l'Appendice le discours dont ces leçons sont a traites; les Bénédictine ont fait de même, et tout porte à croire que ce discours est plutôt de Fauste que de saint Augustin. On peut le lire d'ailleurs dans l'édition des Bénédictins (Tom. V, Append, sans. CXCVI. Migne, ibid.), et dans l'édition de Louvain (Append. serm. LXXVI).
    (Bibliothèque de l'Abbaye St Benoît en Valais, Suisse)

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    Domenico Ghirlandaio (1449–1494), fresque de la Naissance de Saint Jean Baptiste
    Choeur de l'église Santa Maria Novella, Florence (Italie)

  • Mercredi 24 juin 2015

    Naissance de Saint Jean-Baptiste

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • L'église du Christ Roi à Font Romeu une nouvelle fois vandalisée

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    © Patrick Chevallier

    L'église du Christ Roi à Font Romeu a été une nouvelle fois vandalisée au début du mois de juin. Don Jean-Xavier, curé de la paroisse, a découvert les dommages ce vendredi 19 juin alors qu'il se rendait à l'église afin de préparer la saison estivale pendant laquelle cette église ouvre ses portes aux nombreux fidèles. Vitres brisées, porte cassée, croix abimée, excréments sur l'autel de la crypte, harmonium abimé sont malheureusement à déplorer.

    Cette nouvelle profanation provoque une immense peine pour les baptisés et toutes les personnes de bonnes volontés. Il nous faut réparer le mal qui a été commis.

    Tous les fidèles et les personnes scandalisées par ce vandalisme sont invités à participer à la Messe de réparation qui sera célébrée le samedi 27 juin à 11h00 à l'église du Christ Roi.

    Pour information, un projet de réhabilitation de cette église visant à empêcher les squats est à l'étude mais les autorisations nécessaires sont encore en attente.

    Source :  Paroisses Cerdagne Capcir.

  • Présentation de l'"Instrumentum laboris" (Instrument de travail) de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques

    La feuille de route du prochain Synode sur la famille, l’Instrumentum laboris, a été présentée ce mardi dans la Salle de Presse du Vatican. Ce texte permettra aux évêques du monde entier de travailler sur le thème « La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et le monde contemporain » lors de cette 14e Assemblée Ordinaire qui se tiendra du 4 au 25 octobre prochain. Le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des évêques, le Cardinal Peter Erdö, Rapporteur général, et Mgr Bruno Forte, Secrétaire spécial de cette Assemblée, ont exposé devant les journalistes les grandes lignes de ce Synode très attendu.

    Le document de travail reprend en trois parties le Rapport de l'Assemblée Extraordinaire d'octobre dernier, consacrée aux défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation :
    - A l'écoute des défis,
    - Discerner la vocation de la famille,
    - La mission de la famille.

    Le Cardinal Baldisseri a tout d'abord indiqué les nouveautés de la première partie, principalement d'ordre anthropologique et culturel, socio-économique et écologique : pauvreté et exclusion, troisième âge et veuvage, deuil familial, handicap, émigration, rôle de la femme, affectivité, éducation sexuelle et bioéthique.

    La seconde aborde la question mariage naturel et plénitude sacramentelle, l'indissolubilité, le don et l'accomplissement, la vie familiale, l'union et la fécondité, la dimension missionnaire, la foi, la prière et la catéchèse, le lien étroit entre Eglise et famille, les jeunes et la peur du mariage, la miséricorde.

    Enfin la troisième partie s'intéresse au thème famille et évangélisation, à la famille comme sujet de la pastorale, à la liturgie nuptiale, à l'ouverture missionnaire, à l'accompagnement ecclésial de la famille, à la simplification des procédures en annulation, à l'intégration des fidèles en situation irrégulière, à un éventuel parcours pénitentiel, aux problèmes issus des mariages mixtes et aux disparités cultuelles, aux problèmes de natalité et d'adoption, de respect de la vie, de la conception et de l'éducation. Le Cardinal a tenu à signaler l'importance consacrée à l'indigence économique et aux menaces d'usure pesant sur les familles, rappelant l'importance de reproposer la "Lettre des droits de la famille" en liaison avec la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

    Ensuite, le Cardinal Baldisseri a exposé les travaux conduits par le Conseil du Synode entre les deux Assemblées, et notamment le questionnaire en 49 points adressé à toutes les conférences épiscopales et synodes sui juris. Après sa clôture du 15 avril, il a suscité 99 réponses, qui s'ajoutent en 359 observations envoyées librement par toute sorte de réalités ecclésiales, diocèses, paroisses, associations, personnalités. Le déroulement de la prochaine Assemblée, après celui de la précédente, permettra d'améliorer la procédure en l'alignant sur les besoins de notre temps. On a retenu la nécessité de limiter le nombre des interventions individuelles et d'en rationaliser le flux, tout en valorisant le travail des Circuli Minores. La première semaine du Synode traitera de la première partie de l'Instrumentum, la seconde de la seconde partie et la troisième de la troisième partie. Après quoi l'Assemblée préparera le document destiné à être soumis au vote pour approbation et ultérieure présentation au Pape. Tous les ayant droit pourront intervenir et on consacrera tout le temps nécessaire aux groupes de travail linguistiques. En conclusion, le Cardinal a rappelé que pour le Saint-Père le Synode n'est pas un parlement mais un lieu dans lequel se manifeste l'Esprit. Les pères synodaux sont donc appelés à s'exprimer par Parresia, libres de communiquer avec la presse avec discrétion et sens de la responsabilité.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.6.15).

    Texte intégral des interventions en italien sur le site internet du Vatican.

  • Publication de "L'Instrumentum laboris" du second Synode sur la famille (4-25 octobre)

    C’est cet "Instrument de travail" sur lequel s’appuieront les débats de la XIVe Assemblée générale du Synode des évêques (4-25 octobre) sur le thème : « La vocation et la mission de la famille dans l'Église et dans le monde contemporain ».

    Le texte, qui n’existe pour le moment qu’en langue italienne, est présenté ce matin par le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des Evêques, entouré du Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Esztergom-Budapest (Hongrie) et Rapporteur général du Synode, et de Mgr Bruno Forte, Archevêque de Chieti-Vasto (Italie), Secrétaire spécial.

    La dernière main à l’Instrumentum laboris a été mise lors de la réunion du Secrétariat du synode des évêques des 25-26 mai, en présence du Pape François.
    Il a été en partie rédigé à partir des réponses au questionnaire adressé aux diocèses avec les réflexions du premier synode – « extraordinaire » - sur la famille d’octobre 2014.

  • Max Bruch (1838-1920) : Concerto pour violon No. 1 en sol mineur Op. 26 - I. Vorspiel - Allegro moderato

    Israel Philharmonic Orchestra - Dir. Zubin Mehta
    Pinchas Zukerman, violon

    Suite :
    II. Adagio
    III. Finale: Allegro energico

  • Méditation : Ametur Cor Jesu !

    Lamentation pour mon Amour

    Si l’amour a fait mourir l’Éternel pour nous, ne cessons pas de crier avec sainte Thérèse contre la plus grande de toutes les horreurs :

    « L’amour n’est pas aimé. »

    Oui, prophètes, séchez vos larmes, laissez tarir ces torrents de pleurs qui coulèrent de vos yeux sur les malheurs dont vous menaciez Jérusalem. Mais ouvrez vos yeux à des ruisseaux de pleurs, des larmes de sang ne seront jamais assez éloquentes pour crier à tous les hommes :

    « L’amour n’est pas aimé. »

    Et vous,
    qui nous vantez la sensibilité de vos cœurs,
    qui vous passionnez pour un héros de roman,
    qui versez des larmes au récit d’une aventure fabuleuse,
    gardez donc votre tendresse,
    gardez vos pleurs
    et vos amours pour l’unique
    AMOUR
    qui n’est pas aimé.

    Amour de Jésus-Christ

    Oui, amour de Jésus-Christ,
    que des torrents de grâces coulent dans tous les cœurs.

    Oui, Père éternel,
    je vous le présente ce Cœur brûlant de votre amour
    au nom duquel on ne vous prie jamais en vain.

    Ne le reconnaissez-vous pas à la blessure que l’amour lui a faite ?
    Les flammes ne seraient-elles pas assez ardentes pour consumer nos iniquités,
    la voix de cet agneau égorgé ne crierait-elle pas plus haut que nos crimes ?

    Non, mon Dieu,
    j’en suis sûr, vous voulez nous pardonner ;
    vous nous aimez, nous vous aimons tous.

    Oui, dès cette heure,
    nous ne faisons tous qu’une voix pour vous dire :

    « Amour pour amour,
    vie pour vie,
    tous nos cœurs à Dieu ! »

    Ah ! Ces pauvres cœurs que ne sont-ils aussi grands que les abîmes de la mer pour vous aimer avec les plus vives ardeurs !

    Que ne peuvent-ils, pleins de votre amour, lancer des traits de flamme sur le vôtre comme vous en lancez sur nous !

    Que ne peuvent-ils s’anéantir, fondre en votre présence, s’abîmer comme ceux des saints dans l’étendue infinie de vos bontés !

    Que ne pouvons-nous arroser sans cesse vos bienfaits de nos larmes, nous exhaler sans cesse en sanglots, en soupirs, jusqu’à cet instant où nous irons vous aimer, dans notre éternelle patrie ! »

    P. André Coindre (1787-1826), Notes de prédication, MS 30 pp. 52-54.
    Source : "Collection Prier et Méditer avec André Coindre" 1, Invitation à s'abreuver au Coeur de Jésus, "Notes de prédication", Textes colligés par Guy Brunelle, s.c., Décembre 2005Frères du Sacré-Coeur du Canada

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    Ametur Cor Jesu : Aimé soit le Coeur de Jésus
    Blason et devise de l'Institut des Frères du Sacré-Coeur,
    fondé par André Coindre
    Vitrail / © Les Frères du Sacré-Coeur 2010
    Source : Répertoire du patrimoine culturel du Québec

  • Le Pape François à Turin - Visite et rencontres au temple de l'Eglise évangélique Vaudoise

    Ce matin à 9h00, le Saint-Père a visité le Temple vaudois où il a été reçu par le Pasteur Eugenio Bernardini, Modérateur de la Table Vaudoise, le Président du Consistoire de l’Église évangélique vaudoise de Turin, M. Sergio Velluto, et le Pasteur Paolo Ribet, titulaire de l’Église évangélique vaudoise de cette localité. Étaient également présents le Modérateur de l’Église vaudoise d'Uruguay, le Pasteur Oscar Oudri. L'accueil reçu par le Pape lui a rappelé "les réunions avec les amis de l’Église évangélique vaudoise de Rio de la Plata, où il a pu apprécier la spiritualité et la foi, et apprendre beaucoup de bonnes choses".

    Un des principaux fruits que le mouvement œcuménique a permis de cueillir ces dernières années, a dit le Pape, "est la redécouverte de la fraternité qui unit tous ceux qui croient en Jésus Christ et ont été baptisés en son nom. Ce lien n'est pas basé sur des critères simplement humains, mais sur le partage radical de l'expérience qui fonde la vie chrétienne : la rencontre avec l'amour de Dieu qui se révèle à nous en Jésus Christ et l'action transformante de l'Esprit Saint qui nous assiste sur le chemin de la vie. La redécouverte de cette fraternité nous permet de comprendre le lien profond qui nous unit déjà, malgré nos différences... L'unité qui est fruit de l'Esprit Saint ne signifie pas uniformité. En effet, les frères partagent une même origine mais ne sont pas identiques entre eux. Cela est très clair dans le Nouveau Testament où, bien qu'étant appelés frères tous ceux qui partagent la même foi en Jésus-Christ, on devine que les communautés chrétiennes dont ils faisaient partie, n'avaient pas toutes le même style, ni la même organisation interne... et jusque dans l'annonce de l’Évangile des différences existaient. Malheureusement, il s'est passé et continue de se passer que les frères n'ont pas accepté leurs différences et ont fini par se faire la guerre les uns aux autres. En réfléchissant sur l'histoire de nos relations, nous ne pouvons que nous attrister face aux litiges et violences commis au nom de la foi, et je demande au Seigneur de nous donner la grâce de nous reconnaître tous pécheurs et de savoir nous pardonner les uns les autres. C'est par l'initiative de Dieu qui ne se résigne jamais face au péché de l'homme, que s'ouvrent de nouvelles routes pour vivre notre fraternité et nous ne pouvons nous soustraire à cela. De la part de l’Église catholique, je vous demande pardon...pour les attitudes et comportements non chrétiens, voire inhumains que, dans l'histoire, nous avons eu contre vous. Au nom du Seigneur Jésus Christ, pardonnez-nous !".

    Le Pape a ensuite fait part de sa joie constatant que les relations entre catholiques et vaudois se basent aujourd'hui davantage sur le respect mutuel et la charité fraternelle et que n'ont pas manqué les occasions qui ont contribué à rendre ces rapports plus forts, par exemple, "la collaboration pour la publication en italien d'une traduction interconfessionnelle de la Bible, les accords pastoraux pour la célébration du mariage, et plus récemment la rédaction d'un appel conjoint contre la violence faite aux femmes". De plus, cette année pour Pâques l’Église vaudoise de Pinerolo (Italie) a offert à l’Église catholique le vin pour la célébration du Samedi Saint et l’Église catholique a offert, à son tour, aux vaudois le pain pour la sainte Cène du dimanche de Pâques. "C'est un geste entre les deux Églises qui va bien au-delà de la simple courtoisie et qui anticipe en quelque sorte l'unité de la Messe eucharistique que nous désirons tous". Encouragés par ces gestes, nous sommes appelés à continuer à cheminer ensemble. L'évangélisation est un des domaines dans lequel s'ouvrent de larges possibilités de collaboration entre vaudois et catholiques. Conscients que le Seigneur nous a précédés et nous précède toujours dans l'amour, allons ensemble vers les hommes et les femmes d'aujourd'hui qui parfois semblent si distraits et indifférents, pour leur transmettre le cœur de l’Évangile c'est-à-dire la beauté de l'amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité. Un autre domaine dans lequel nous pouvons travailler ensemble est celui du service à l'humanité qui souffre, aux pauvres, aux malades, aux migrants... Que les différences sur d'importantes questions anthropologiques et éthique qui continuent d'exister entre catholiques et vaudois, ne nous empêchent pas de trouver des formes de collaboration dans ces domaines et dans d'autres. Si nous marchons ensemble, le Seigneur nous aide à vivre cette communion qui devance toute opposition".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.6.15).

    Texte intégral des paroles du Saint-Père en italien sur le site internet du Vatican.

  • Libera : "Prayer"

    Isaac London, soliste
    Concert enregistré à la Basilique du Sanctuaire national de l'Immaculée Conception, Washington DC (USA)

  • Méditation : L’égoïsme... ou la charité !

    « "Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu'à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes…" (Jésus à Ste Marguerite-Marie)

    Les ingratitudes dont se plaint notre Seigneur, et nombre de nos péchés, découlent directement de notre égoïsme. Ah l’égoïsme ! Il germe en nous avec l’existence. L’enfant déjà, par instinct, attire tout à lui ; en grandissant, il s’enferme davantage dans son amour propre ; homme, il vit de sa personnalité et c’est le « moi » qui prédomine, qui règle sa vie et régit son être tout entier. Le cœur de l’homme devient semblable à ces régions glaciales d’où toute végétation est exclue, il est stérile autant que malheureux.

    Mais combien est différent le procédé des saints, des amis de Jésus et par conséquent des Gardes d’honneur ! Car aimer Jésus, c’est aimer son prochain ! C’est le secourir, le réconforter, partager ses joies et ses peines… Nous voudrions "aimer Jésus comme lui-même nous aime", ce qui veut dire qu’il faut être capable de s’oublier soi-même en faveur des autres. Mais hélas, on n’arrive pas à ce point de charité sans quelques sacrifices, sans lutter victorieusement contre notre amour-propre, contre nos intérêts personnels, contre ce "moi" pétri d’égoïsme ! Ne trouvons-nous pas charmantes ces bonnes âmes qui, oublieuses d’elles-mêmes, ne songent qu’aux autres et sont toujours en quête de dévouement ou prêtes à se sacrifier pour le bonheur d’autrui ? Mais quelles sont rares ces âmes charitables !

    Sans être héroïques ni prétentieux, durant ce mois dédié au Sacré-Cœur, pourquoi ne pas nous exercer à supporter les petits travers de ceux qui nous sont proches, à sourire à qui est dans la peine, inviter un proche isolé, pardonner un propos blessant… ? Glissons des petits actes de bonté dans nos journées, luttons contre notre égoïsme afin de faire vivre, triompher et régner la charité fraternelle et par là-même triompher et régner le Cœur de Dieu ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur (Constance Bernaud, 1825-1903).
    Source : Méditation mensuelle proposée par la Garde d'Honneur du Sacré Coeur, Paray-le-Monial.

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  • Lundi 22 juin 2015

    St Paulin de Nole, évêque et confesseur

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    Mémoire des Sts John Fisher et Thomas More, martyrs

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    Calendrier liturgique et sanctoral