périgueux
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Samedi 25 octobre 2014
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Dimanche 2 février 2014
Purification de la T. Sainte Vierge
(Présentation du Seigneur au Temple)L’Église célèbre le 2 février la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation.
La tradition juive voulait en effet que le premier garçon né dans une famille soit présenté au Temple de Jérusalem, quarante jours après sa naissance, et consacré à Dieu (Lc 2, 22-23).
Cette fête, également appelée fête de la Purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom, qui vient du latin candela - chandelle, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration.
Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres.
Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. »
Par ce geste, nous nous souvenons donc que c’est par ce titre : « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Lc 2,32), que Siméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph.
Les Orthodoxes nomment cette fête la « Sainte Rencontre ».Introït de la Messe de ce jour
Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.
Ps. ibid., 2.
Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne. -
Lundi 9 décembre 2013
Calendrier liturgique
(La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie est fêtée ce 9 décembre au nouveau calendrier) -
Vendredi 25 octobre 2013
En France : solennité de la dédicace des églises dont on ne connaît pas la date de consécration.« La solennité qui nous réunit est la dédicace d'une maison de prière. La maison de nos prières, nous y sommes ; la maison de Dieu, c'est nous-mêmes. Si la maison de Dieu, c'est nous-mêmes, nous sommes construits en ce monde, pour être consacrés à la fin du monde. L'édifice, ou plutôt sa construction, se fait dans la peine ; la dédicace se fait dans la joie.
Ce qui se passait, quand s'élevait cet édifice, c'est ce qui se passe maintenant quand se réunissent ceux qui croient au Christ. Lorsque l'on croit, c'est comme lorsque l'on coupe du bois dans la forêt et que l'on taille des pierres dans la montagne ; lorsque les croyants sont catéchisés, baptisés, formés, c'est comme s'ils étaient sciés, ajustés, rabotés par le travail des charpentiers et des bâtisseurs.
Cependant, on ne fait la maison de Dieu que lorsque la charité vient tout assembler. Si ce bois et cette pierre n'étaient pas réunis selon un certain plan, s'ils ne s'entrelaçaient pas de façon pacifique, s'ils ne s'aimaient pas, en quelque sorte, par cet assemblage, personne ne pourrait entrer ici. Enfin, quand tu vois dans un édifice les pierres et le bois bien assemblés, tu entres sans crainte, tu ne redoutes pas qu'il s'écroule.
Le Christ Seigneur, parce qu'il voulait entrer et habiter en nous, disait, comme pour former son édifice : "Je vous donne un commandement nouveau, c'est que vous vous aimiez les uns les autres. (1) C'est un commandement, dit-il, que je vous donne." Vous étiez vieux, vous n'étiez pas une maison pour moi, vous étiez gisants, écroulés. Donc, pour sortir de votre ancien état, de votre ruine, aimez-vous les uns les autres.
Que votre charité considère encore ceci : cette maison est édifiée, comme il a été prédit et promis, dans le monde entier. En effet, quand on construisait la maison de Dieu après la captivité, on disait dans un psaume : "Chantez au Seigneur un chant nouveau ; chantez au Seigneur terre entière." (2) On disait alors : "un chant nouveau" ; le Seigneur a dit : "un commandement nouveau." Qu'est-ce qui caractérise un chant nouveau, sinon un amour nouveau ? Chanter est le fait de celui qui aime. Ce qui permet de chanter c'est la ferveur d'un saint amour.
Ce que nous voyons réalisé ici physiquement avec les murs doit se réaliser spirituellement avec les âmes ; ce que nous regardons ici accompli avec des pierres et du bois, doit s'accomplir dans vos corps, avec la grâce de Dieu.
Rendons grâce avant tout au Seigneur notre Dieu : les dons les meilleurs, les présents merveilleux viennent de lui. Célébrons sa bonté de tout l'élan de notre coeur. Pour que soit construite cette maison de prière, il a éclairé les âmes de ses fidèles, il a éveillé leur ardeur, il leur a procuré de l'aide ; à ceux qui n'étaient pas encore décidés, il a inspiré la décision ; il a secondé les efforts de bonne volonté pour les faire aboutir. Et ainsi Dieu, "qui produit, chez les siens, la volonté et l'achèvement parce qu'il veut notre bien", c'est lui qui a commencé tout cela, et c'est lui qui l'a achevé. »
(1) : Evangile selon saint Jean, XIII 34.
(2) : Psaume XCVI (XCV) 1.
Saint Augustin, Sermon CCCXXXVI (pour une dédicace). -
"Un silence assourdissant" - Communiqué de Mgr Michel Mouïsse, évêque de Périgueux et de Sarlat
Mgr Michel Mouïsse, évêque de Périgueux et de Sarlat
Un silence assourdissant
« L’œuvre d’Orient » en France vient d’attirer l’attention des évêques sur les lieux chrétiens incendiés ou saccagés en Egypte depuis le 14 août 2013.
C’est effrayant.
Jusqu’à la mi-août, les chrétiens avaient subi des violences ponctuelles et des discriminations, ce qui déjà était insupportable. Mais depuis, il y a eu une vague considérable de persécutions et de destructions qui viennent des intégristes islamistes.
39 églises ont été pillées, saccagées et brûlées entièrement ou bombardées.
23 églises ont été attaquées par jets de pierre, molotov, balles, et assiégées.
A cela, il faut ajouter 6 écoles et couvents brûlés, 7 installations appartenant aux églises entièrement brûlées et 5 maisons, pharmacies, magasins, hôtels, 75 autocars et voitures appartenant aux coptes, pillés, saccagés et brûlés entièrement.
C’est effrayant et catastrophique.
Et devant cela, le « silence médiatique » chez nous est assourdissant. Celui des fameuses élites intellectuelles et politiques toutes tendances confondues aussi.
Hommes de bonne volonté, amis de la liberté, chrétiens de France, nous ne pouvons pas rester insensibles : alors sensibilisons nos proches, nos relations, nos amis, nos communautés ; informons le plus possible autour de nous et que les chrétiens sans relâche prient pour nos frères qui souffrent et pour la Paix.
Michel MOUÏSSE
Evêque de Périgueux et Sarlat