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dimanche - Page 13

  • Angelus de ce dimanche 9 août 2015

    Le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce dimanche, où « Jésus part de l'expérience de la faim et du signe du pain pour se révéler Lui-même et inviter à croire en Lui ». « Cela nous surprend et nous fait réfléchir cette parole du Seigneur » constate le Pape, citant l’Évangile de Jean : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

    Le Pape explique que cette parole nous « introduit dans la dynamique de la foi qui une relation entre la personne humaine et la personne de Jésus. » Il souligne aussi qu'il ne suffit pas « de rencontrer Jésus pour croire en Lui, de lire la Bible, l’Évangile, il ne suffit pas non plus d’assister à un miracle ». Et de constater que « tant de personnes ont été au contact étroit avec Jésus et ne l'ont pas cru, au contraire, ils l'ont méprisé et condamné ». Une seule explication est possible : « Leur cœur était fermé à l'action de l'Esprit de Dieu ». Et « c'est à nous d'ouvrir notre cœur ou à le fermer ».

    « La foi, qui est comme une semence au plus profond du cœur, éclot quand nous nous laissons "attirer" par le Père vers Jésus ». Une fois reçu « ce don, ce cadeau », nous pouvons comprendre le sens du « Pain de vie » que Jésus nous donne. « En Jésus, dans sa "chair", c’est-à-dire dans son humanité concrète, est présent tout l'amour de Dieu qui est l'Esprit Saint. Qui se laisse attirer par cet amour va vers Jésus avec foi, et reçoit par Lui la vie éternelle ».

    La Vierge de Nazareth a vécu cette expérience de manière exemplaire. Et le Pape François a invité les fidèles à apprendre de Marie la joie et la gratitude pour le don de la foi, un don qui n'est pas privé mais qui doit être partagé.

    Source : Radio Vatican.

    Hiroshima et de Nagasaki

    « Prier et s’engager pour la paix, pour diffuser dans le monde une éthique de fraternité et un climat de vivre ensemble serein entre les peuples. » C’est l’invitation lancée par le Pape François après la prière de l'Angelus, à l’occasion des soixante-dix ans des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Il a souhaité que « de chaque terre, se lève une unique voix : non à la guerre et à la violence, et oui au dialogue et à la paix ! ». « Avec la guerre, on perd toujours ! L’unique moyen de gagner une guerre c’est de ne pas la faire ».

    « Ce tragique événement suscite encore horreur et répulsion » a déclaré le Pape, revenant sur la tragédie vécue par les deux villes japonaises à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce bombardement « est devenu le symbole du pouvoir destructeur démesuré de l’homme quand il fait mauvais usage des progrès de la science et de la technique, et constitue un appel pérenne à l’humanité afin qu’elle répudie pour toujours la guerre et bannisse les armes nucléaires et toute arme de destruction massive ».

    Source : Radio Vatican.

    Le Salvador

    Le Pape François a ensuite exprimé sa « vive préoccupation » concernant le Salvador, « où les problèmes dont souffre la population à cause de la sécheresse, de la crise économique, des inégalités sociales criantes et de la violence grandissante, se sont aggravés ces derniers temps ». Le Pape encourage ainsi les Salvadoriens « à persévérer unis dans l’espérance » et les exhorte afin que « sur la terre du bienheureux Oscar Romero refleurissent la justice et la paix ».

    Cela fait plusieurs jours que les habitants du Salvador n’osent plus prendre les transports en commun. Les marras, ces groupes criminels à l’œuvre en Amérique latine qui ont la mainmise sur le pays, y sèment la terreur. Les guerres de territoire entre les gangs embrasent le pays qui est devenu un des plus violents d’Amérique centrale. Le record des homicides depuis la fin de la guerre civile en 1992 vient d’être battu : 635 en seulement un mois, soit une moyenne de 20 morts par jour ; Le taux des victimes est actuellement de 61 personnes pour 100 000 habitants : chauffeurs, policiers, soldats, travailleurs... personne n’est à l’abri. L’Église locale a multiplié les appels à la prière et à l’arrêt des violences.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur le Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 2 août 2015

    L’homme porte en lui une faim de vie, d’éternité que seul Jésus peut assouvir. Le Saint-Père l’a rappelé lors de la prière de l’Angélus en ce premier dimanche du mois d’août. Devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, sous une chaleur torride, le Pape François a commenté l’Évangile du jour, chapitre six selon Saint Jean, lorsqu’après la multiplication des pains, la foule se dirigea "vers Capharnaüm à la recherche de Jésus".

    « Rencontrer et accueillir en nous Jésus “Pain de Vie” donne sens et espérance au chemin souvent tortueux de la vie ». Le Saint-Père s’attarde ce dimanche sur l’œuvre du Christ qui offre aux hommes une nourriture éternelle. L’Évangile de ce dix-huitième dimanche du temps ordinaire, souligne-t-il, met en lumière la cécité de la foule qui cherchait le Christ. Jésus leur dit : "vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés" (GV 6,26).

    En réalité, note le Pape François, « ces personnes le suivent pour le pain matériel qui, la veille, les avaient rassasiés. Elles n’ont pas compris que ce pain (…) était l'expression de l'amour de Jésus lui-même ». Elles ont donné plus de valeur à ce pain qu’à celui qui l’a distribué. Et face à cette « cécité spirituelle », affirme le Saint-Père, « Jésus insiste sur la nécessité d'aller au-delà du don et de découvrir, de connaître le donateur ». Il invite à s’ouvrir à une autre perspective qui va au-delà « des préoccupations quotidiennes : manger, s’habiller, le succès, la carrière ».

    Jésus, insiste le Pape, « parle d’une nourriture qui n’est pas corruptible, et qu’il est bon de chercher et d’accueillir ». Il veut nous faire comprendre que « outre la faim physique, l’homme porte en lui une autre faim plus importante, qui ne peut être satisfaite par la nourriture ordinaire ». Il s’agit de « la faim de vie, la faim d'éternité que Lui seul peut assouvir, car il est “le Pain de Vie” (v.35) ». Jésus, poursuit le Pape, « ne supprime pas l'inquiétude et la recherche de la nourriture quotidienne », il nous rappelle que « le vrai sens de notre existence terrestre réside dans l'éternité, et que l'histoire humaine, avec ses souffrances et ses joies, doit être considérée dans un horizon d’éternité, dans la rencontre définitive avec Lui ». Une rencontre qui « illumine tous les jours de notre vie ».

    Si nous pensons à cette rencontre, déclare le Saint-Père, « à ce grand don, les petits dons de la vie mais aussi les souffrances et les préoccupations seront illuminés par l’espérance de cette rencontre ». Le Pape exhorte alors à « chercher le Salut, la rencontre avec Dieu » à travers l’Eucharistie, « le don le plus grand qui satisfait l'âme et le corps », à « proclamer l'Évangile partout, même dans les périphéries existentielles ». « Avec le témoignage de notre attitude fraternelle et solidaire envers le prochain, nous rendons présent le Christ et son amour parmi les hommes » a-t-il affirmé.

    L'Indulgence de la Portioncule

    Après la prière de l'Angélus, le Pape a rappelé que ce dimanche marque le souvenir du grand pardon d'Assise. Le 2 août de chaque année, depuis l'an 1216, une indulgence plénière est accordée à tous ceux qui se rendent dans la petite chapelle Sainte-Marie-de-la-Portioncule, située dans la ville d'Assise, en Ombrie et dédiée à Notre-Dame-des-Anges (*). De son vivant, Saint François d'Assise avait demandé au Pape Honoré III, à peine élu, d'accorder cette indulgence.

    Cette date particulière pour le Pape François est « un rappel fort à se rapprocher du Seigneur dans le sacrement de la Miséricorde et aussi dans le fait de recevoir la Communion ». Le Pape a invité chacun à ne pas avoir peur d'aller se confesser : « c'est vrai que quand on va au confessionnal, on ressent un peu de honte, a reconnu le Pape, tout en invitant à ne pas oublier « qu'on n'y rencontre pas un jugement sévère, mais le Père, immensément miséricordieux ». « Il faut se souvenir que même cette honte est une grâce qui nous prépare à l'étreinte du Père, qui pardonne toujours et qui pardonne tout » a-t-il souligné.

    (*) : L’indulgence de la Portioncule, selon la dernière édition du recueil des indulgences publié par la Pénitencerie Apostolique (16 juillet1999) peut être obtenue désormais, non plus seulement dans les églises des Ordres Franciscains, mais également dans toutes les cathédrales, toutes les basiliques mineures et toutes les églises paroissiales entre le 1er août à midi et le 2 août à minuit (« Concessiones » n°33, §1 – 2°, 3° et 5° ). voir condition ici.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 19 juillet 2015

    Le Pape François est revenu, lors de la prière de l’Angélus de ce dimanche, sur son récent voyage en Amérique Latine, qu'il qualifié de « don ». Un continent qui a de « grandes potentialités » mais qui connait de nombreuses difficultés.

    « Vous êtes courageux » a-t-il tout d’abord lancé dans un sourire aux nombreux fidèles rassemblés place Saint-Pierre sous une chaleur torride.

    Le Saint-Père s’est ensuite attardé sur l’Évangile de ce dimanche qui propose une « image de Jésus d’une intensité singulière en “photographiant”, pour ainsi dire, ses yeux et en recueillant les sentiments de son Cœur ». Cette photographie suggestive peut se résumer en trois verbes : « Voir, éprouver de la compassion, et enseigner, ce que nous pouvons appeler, indique le Pape, les trois verbes du Bon Pasteur ». Les deux premiers, souligne-t-il, « sont associés à l’attitude de Jésus ». « Son regard n’est pas celui d’un sociologue ou d’un photoreporter, parce qu’il regarde avec les yeux du cœur ».

    « Ces deux verbes, voir et éprouver de la compassion, présente Jésus comme un Bon Pasteur ». Et, précise le Saint-Père, « j’ai demandé au Seigneur que ce soit cet esprit de Jésus Bon Pasteur qui m’accompagne lors de mon voyage apostolique en Equateur, Bolivie et Paraguay ». Le Pape a alors remercié les peuples de ces trois pays visités pour « leur accueil chaleureux et leur enthousiasme » mais aussi les autorités ainsi que les évêques, religieux et personnes consacrées.

    Le Saint-Père a loué le Seigneur pour « les merveilles » opérées sur ces terres, « la foi qui a animé et qui anime sa vie et sa culture ». Après avoir passé huit jours sur le continent latino-américain et être allé à la rencontre de nombreuses réalités, pleines d’espérance mais également parfois très difficiles, le Pape évoque « de grandes potentialités humaines et spirituelles », de « profondes valeurs chrétiennes enracinées » mais il a rappelé dans le même temps que le continent « connait aussi de graves problèmes sociaux et économiques ».

    Pour contribuer à leur résolution l’Église « est engagée à mobiliser les forces spirituelles et morales de ses communautés, en collaborant avec tous les acteurs de la société ». Le Saint-Père conclut en invitant à  « développer la diffusion de la Parole de Dieu afin que la religiosité remarquable de ces populations puissent toujours être un témoignage fidèle de l’Évangile ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 14 juin 2015

    Dans son commentaire de l’évangile de ce dimanche, le Pape a rappelé que « Dieu a confié sa Parole à notre terre, c’est-à-dire à chacun d’entre nous dans notre réalité humaine concrète ». De la même manière que croit la semence décrite dans la parabole de l’évangile, la Parole de Dieu « est parole créatrice, destinée à devenir le grain plein dans l’épi. Cette Parole, si elle est écoutée, porte certainement ses fruits parce que Dieu même la fait germer et murir à travers des voies que nous ne pouvons pas toujours comprendre et à travers une manière que nous ne connaissons pas. » « Tout cela nous fait comprendre, conclut le Pape, que c’est toujours Dieu qui fait grandir son Royaume et que l’homme est son humble collaborateur qui contemple et jouit de l’action créatrice divine et qui en attend avec patience les fruits ».

    Le Pape a alors rappelé le conseil qu’il a déjà à plusieurs reprises adressé aux fidèles de toujours porter sur soi, dans sa poche ou dans son sac, une petite Bible pour pouvoir se nourrir chaque jour de la Parole de Dieu en en lisant un morceau.

    Dans la seconde parabole, Jésus compare le Royaume de Dieu à une graine de moutarde. « C’est une réalité humainement petite et apparemment insignifiante », a expliqué le Pape. « Pour en faire partie, il faut être pauvre dans le cœur, ne pas avoir confiance en ses propres capacités mais dans la puissance de l’amour de Dieu ; ne pas agir pour être important aux yeux du monde mais être précieux aux yeux de Dieu qui préfère les personnes simples et humbles. » C’est en vivant ainsi que « la force du Christ transforme ce qui est petit et modeste en une réalité qui fait fermenter la masse entière du monde et de l’histoire ».

    De ces deux paraboles, le Pape a tiré ces deux enseignements : « le Royaume de Dieu réclame notre collaboration » et « c’est surtout une initiative et un don du Seigneur ». C’est pourquoi, malgré la « complexité des problèmes du monde, les drames, les injustices, les souffrances », nous nous ouvrons « à la confiance et à l’espoir ».

    Etre attentif « aux situations de dégradation environnementale, mais aussi de régénération, dans son territoire ». C’est l’invitation adressée par le Pape François à l’issue de la prière de l’Angélus. Le Pape a rappelé aux fidèles présents que son encyclique Laudato Si sera publiée le jeudi 18 juin et qu’elle aura pour thème central le soin à apporter à la création. « Cette encyclique est adressée à tout le monde » a-t-il expliqué. « Prions pour que tous puissent recevoir son message et grandir dans la responsabilité envers la maison commune que Dieu nous a confié ».

    Auparavant le Pape a salué les millions de personnes qui donnent leur sang à l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang et qui « contribuent, silencieusement, à aider leurs frères en difficulté ». Tout en exprimant sa reconnaissance envers eux, le Pape a invité tout particulièrement « les jeunes à suivre leur exemple ». Le Pape a également exprimé sa proximité avec « tous les travailleurs qui défendent de manière solidaire le droit au travail, qui est le droit à la dignité ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 31 mai 2015

    La fête de la Sainte Trinité est une exhortation à vivre « les uns avec les autres » et à accueillir « la beauté de l'Evangile », en apprenant à « dire et concéder son pardon ». C'est ce qu'a affirmé le Pape François lors de la prière de l'Angélus ce dimanche 31 mai devant les fidèles rassemblés place Saint-Pierre.

    La fête de la Sainte Trinité, célébrée ce dimanche 31 mai, rappelle « le mystère de l’unique Dieu en trois personnes » : le Père, le Fils et le Saint Esprit. « La Trinité est la communion de Personnes divines qui sont les unes avec les autres, les unes pour les autres et les unes dans les autres ». Jésus  a révélé « ce mystère d’amour du Dieu vivant ». Après sa résurrection, poursuit le Saint-Père, Jésus a appelé ses disciples à évangéliser les « gentils », à les baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit », et « ce commandement, Christ l’a confié de tout temps à l’Eglise qui a hérité des Apôtres le mandat missionnaire ».

    La solennité liturgique du jour fait comprendre le mystère magnifique d’où nous venons et vers lequel nous allons, il renouvelle la mission des chrétiens de vivre la communion, avec Dieu et entre eux, sur le modèle de la Trinité. « Nous sommes appelés, explique le Pape, à vivre non pas les uns sans les autres, au-dessus, ou contre les autres, mais les uns avec les autres, pour les autres et dans les autres. Voilà ce que signifie accueillir et témoigner ensemble de la beauté de l’Evangile ; vivre l’amour réciproque et envers tous, partageant les joies et les souffrances, apprenant à demander et concéder le pardon, valorisant les diverses charismes sous la houlette des pasteurs. En un mot, dit-il, il nous est confié le devoir d’édifier une communauté ecclésiale qui soit toujours plus une famille, capable de refléter la splendeur de la Trinité et d’évangéliser non pas seulement avec les paroles, mais par la force de l’amour de Dieu qui habite en nous. »

    La Trinité est aussi « la fin ultime » vers laquelle est orienté « notre pèlerinage terrestre ». Le chemin de la vie chrétienne tourne autour du mystère de la Trinité, et est accompli selon cet infini mystère. Ainsi, le Pape encourage les fidèles à tenir haut « le ton » de leur vie, en se rappelant pour quelle fin et pour quelle gloire ils existent, travaillent, luttent et souffrent et à quelle immense récompense ils sont appelés.

    Enfin, le Pape demande l’intercession de la Vierge Marie en ce dernier dimanche de mai, « elle qui, plus que toute autre créature, a connu, adoré et aimé le mystère de la Sainte Trinité », pour qu’elle aide l’Eglise, « mystère de communion » à être toujours plus une communauté hospitalière où chaque personne, en particulier la personne pauvre et marginalisée, puisse trouver un accueil et se sentir fille de Dieu, désirée et aimée.

    A plusieurs reprises, le Pape a invité les 50.000 fidèles réunis place Saint-Pierre à faire leur signe de croix pour se souvenir combien le mystère de la Trinité embrasse toute notre vie.

    Après l'Angélus, le Pape a évoqué la béatification du Père Louis Edouard Cestac à Bayonne ce dimanche. « Que son témoignage d'amour en vers Dieu et son prochain soit pour l'Eglise un nouveau stimulant pour vivre avec joie l'Evangile de la charité ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Dimanche 17 mai 2015

    Dimanche après l'Ascension

     (7ème Dimanche de Pâques)

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation : Le respect du dimanche

    « En nous rappelant que nous sommes immortels, de grande race, de race divine, le dimanche nous soulève de terre et reporte notre âme vers les cieux. Il fait passer l'espérance à travers nos perpétuelles déconvenues, aussi bien qu'à travers nos éphémères bonheurs et nous explique ainsi le mystère de notre vie, que tant d'hommes ne comprennent plus. Être riche, grand, applaudi, cela passe, cela s'en ira demain. Est-ce donc là ce qu'on appelle vivre ? Non, certes. Grands et riches, écoutez le dimanche, il vous parle d'immortalité : Non moriar, sed vivam (1). Mais être toujours pauvre humilié, souffrant, est-ce donc pour cela que Dieu nous a faits ? Non, certes. Travailleurs et malheureux, écoutez, vous aussi, le dimanche. Il vous dit : Espérez, car il y a un dimanche éternel.

    C'est dans un dessein très sage et très paternel que Dieu a promulgué la loi du dimanche. Il a voulu par elle reposer l'homme, lui garder l'espérance qui console et le soutenir dans le dur chemin de ses immortelles destinées. Tout donc est bénéfice pour l'homme dans cette loi, que Dieu a faite aussi pour la famille et pour la société. Il l'a faite pour la "famille" (italiques), afin que ses membres, ordinairement dispersés, se trouvent, un jour de la semaine, réunis dans l'intimité du foyer domestique, goûtent ensemble la joie que donne l'amitié et cherchent, surtout dans la prière, la force de reprendre le difficile travail du lendemain. Le dimanche est le jour de la famille, comme il est le jour de Dieu et de l'homme. Il est aussi le jour social par excellence.

    La société n'est et ne doit être qu'une grande famille. La justice ne suffirait pas à la faire vivre. Sa vie, comme celle de la famille, c'est la charité, qui ne s'apprend qu'à l'école de Jésus-Christ. Or c'est le dimanche principalement que Jésus-Christ tient école de charité, dans nos églises. C'est au pied de la chaire chrétienne, c'est à la messe, c'est dans la communion que les cœurs apprennent la divine leçon. Oh ! que la société serait tranquille et heureuse, si elle venait s'agenouiller, tous les dimanches, devant l'autel où se renouvelle le sacrifice d'un Dieu qui mourut pour nous, parce qu'il nous aimait et qui fit de l'amour fraternel, son commandement à lui (2), le commandement nouveau (3), le précepte distinctif de sa loi (4) ! Rappelez-vous les premiers chrétiens. On disait d'eux : « Voyez comme ils s'aiment ». Et, en effet, ceux qui avaient plus donnaient à ceux qui avaient moins. Spectacle envié ! Nous le reverrions bientôt, et la trop fameuse question sociale serait alors résolue, si le dimanche était partout religieusement observé. »

    1. Ps. CXVII, 17 : "Non moriar sed vivam et narrabo opera domini" : « Je ne mourrai pas mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur. » - 2. Jn XV, 12 : "Hoc est proeceptum meum." - 3. Jn XIII, 34 : "Mandatum novum do vobis." - 4. Jn XIII, 35 : "In hoc cognoscent omnes quia mei discipuli estis".

    Mgr Pierre-Eugène-Alexandre Marty, Évêque de Montauban (1850-1929), extrait de la Lettre pastorale pour le Carême 1911, in Abbé R. Béringer, "Recueil documentaire - La Rédemption, Cycle de Pâques" (75), 1927.

    Pierre-Eugène-Alexandre Marty,dimanche

     (Source photo : Schola Sainte Cécile)

  • Le Pape François ordonnera 19 nouveaux prêtres dimanche 26 avril au Vatican

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    19 diacres seront ordonnés prêtres par le Pape François dimanche 26 avril dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican. 13 d’entre eux exerceront leur ministère dans le diocèse de Rome (Italie) tandis que les six autres appartiennent à différentes congrégations implantées dans le monde.

    Parmi ces 13 futurs prêtres, âgés de 27 à 39 ans, figurent une majorité d’Italiens ainsi qu’un Coréen, un Colombien et un Chilien. Sur les six autres futurs prêtres, quatre d’entre eux sont originaires du Pérou et de Madagascar et appartiennent à la Congrégation de la Famille des disciples. Un Croate appartient à l’Ordre des Frères mineurs conventuels franciscains. Un autre diacre, enfin, vient du diocèse de Thamarassery en Inde.

    Le Cardinal Agostino Vallini, vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, concélèbrera cette Messe qui aura lieu lors de la Journée mondiale de prière pour les vocations, avec les cinq évêques auxiliaires du diocèse.

    Source : Radio Vatican avec I.Media.

  • Regina Caeli de ce dimanche 19 avril 2015

    Lors de la prière du Regina Caeli, en ce troisième dimanche de Pâques, le Pape François a proposé une réflexion sur le sens du témoignage. « Dans les lectures bibliques de la liturgie d'aujourd'hui résonne deux fois le mot "témoins", souligne le Saint-Père. La première fois, sur les lèvres de Pierre lorsqu’après la guérison du paralytique, à la porte du temple de Jérusalem, il s’exclame : "Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts ; nous en sommes témoin" ( Actes 3,15). La deuxième fois, c’est sur les lèvres de Jésus ressuscité : le soir de Pâques, Il ouvre l'esprit des disciples au mystère de sa mort et de sa résurrection, et Il leur dit : "C'est vous qui en êtes les témoins" (Lc 24,48). Les apôtres, qui virent de leurs propres yeux le Christ ressuscité, ne pouvaient pas ne pas parler de leur expérience extraordinaire. Le Christ leur était apparu afin que la vérité de sa résurrection puisse atteindre tout le monde à travers leur témoignage. Et l'Eglise a le devoir de prolonger dans le temps cette mission ; chaque baptisé est appelé à témoigner par la parole et par les actes, que Jésus est ressuscité, qu’il est vivant et présent parmi nous. »

    Mais qui est le témoin ? interpelle le Saint-Père. Le témoin, indique-t-il, est « celui qui a vu, qui se souvient et raconte. Voir, se souvenir et raconter sont les trois verbes qui décrivent l'identité et la mission du témoin. Le témoin est celui qui a vu, mais pas avec un avec œil indifférent ; il a vu et il s’est senti concerné par l'événement. C’est pour cette raison qu’il se souvient, pas seulement parce qu'il sait reconstruire précisément les événements, mais parce que ces faits lui ont parlé et il en a saisi le sens profond. Alors le témoin raconte, non pas avec froideur et détachement, indique le Pape mais comme celui qui s’est remis en question, et qui depuis ce jour a changé de vie ».

    « Le contenu du témoignage chrétien n’est pas une théorie, une idéologie ou un système complexe de préceptes et d'interdits, mais un message de Salut, un événement concret, même une personne : le Christ est ressuscité, vivant et unique Sauveur de tous. Ceux qui ont fait l’expérience personnelle du Christ, dans son Église, à travers un cheminement qui a son fondement dans le baptême, sa nourriture dans l'Eucharistie, son sceau dans la Confirmation, sa conversion continue de la Pénitence rendent témoignage de cela. Grâce à ce cheminement, toujours guidé par la Parole de Dieu, tout chrétien peut devenir témoin de Jésus ressuscité. Et son témoignage est d'autant plus crédible, précise le Saint-Père, lorsqu’il irradie à travers un style de vie évangélique, joyeux, courageux, doux, paisible, miséricordieux. Si au contraire le chrétien cède au confort, à la vanité, à l’égoïsme, il devient sourd et aveugle à la demande de "résurrection" de tant de frères, comment communiquera-t-il alors Jésus vivant, sa puissance libératrice et sa tendresse infinie ? »

    Source : Radio Vatican.

    Naufrage en Méditerranée : le Pape exprime sa douleur

    Un chalutier qui transportait des migrants a chaviré à 110 kms des côtes libyennes, dans la nuit de samedi à dimanche. 28 personnes ont pu être repêchées, mais leurs témoignages laissent craindre le pire : quelque 700 personnes se trouvaient en effet à bord de l'embarcation. Selon le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, elles auraient toutes perdu la vie.

    Le Pape François, à la fin du Regina Caeli, a tenu à exprimer sa « plus grande douleur face à une telle tragédie ». « Mes prières vont aux disparus et à leurs familles. Je lance un vibrant appel à la communauté internationale, pour qu’elle agisse avec décision et diligence, afin que de telles tragédies ne puissent plus se reproduire », a notamment déclaré le Pape, le visage grave et ému, avant d'ajouter : « ce sont des hommes et des femmes comme nous. Des frères, qui cherchaient une vie meilleure... Affamés, persécutés, blessés, exploités, victimes de guerres. Ils cherchaient une vie meilleure, ils cherchaient le bonheur ». Le Souverain Pontife a ensuite invité les fidèles réunis en nombre sous les fenêtres du Palais apostolique à prier en silence pour ces migrants, avant de réciter un Ave Maria.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Dimanche 19 avril 2015

    Deuxième Dimanche après Pâques (Dimanche du Bon Pasteur)

     (3ème Dimanche de Pâques)

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Regina Caeli de ce Dimanche 12 avril 2015

    Avant de réciter la prière du Regina Cœli au balcon des appartements pontificaux surplombant la place Saint-Pierre, le Pape François a voulu revenir sur l’Évangile de ce dimanche de la Divine miséricorde, une semaine après Pâques. Dans ce passage de l’Évangile, Saint Thomas demande à toucher les plaies de Jésus pour croire. « Jésus vient à la rencontre de son incrédulité, souligne le Saint-Père, pour qu’à travers les stigmates, il puisse atteindre la plénitude de la foi pascale, c’est-à-dire dans la résurrection de Jésus ». Au lieu de rejeter ses doutes, « Jésus l’attend patiemment et s’offre aux difficultés et aux incertitudes » de Thomas. C’est en touchant les plaies de Jésus que Thomas trouve « les preuves décisives qu’il est aimé, qu’il est attendu, qu’il est compris. (…) C’est lui le Seigneur qu’il cherchait, au plus profond de son être, car il avait toujours su qu’il était ainsi (…) : plein de douceur, de miséricorde et de tendresse ».

    Rappelant les premiers mots de la bulle d’indiction du Jubilé de la miséricorde, rendue publique la veille, qui sont « Misericordiae Vultus » : « le retour de la miséricorde », le Pape François a souligné que cet événement sera « un temps intense et prolongé pour accueillir les immenses richesses de l’amour miséricordieux de Dieu ». Comme Saint Thomas, le Pape François nous invite à « contempler la Divine miséricorde dans les plaies du Ressuscité, qui dépasse toute limite humaine et resplendit sur l’obscurité du mal et du péché. (…) Gardons le regard sur Lui, qui, toujours, nous cherche, nous attend, nous pardonne ; si miséricordieux, Il n’a pas peur de nos misères. Dans ses plaies, Il nous guérit et pardonne tous nos péchés » a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Dieu riche en miséricorde

    « L'Eglise proclame la vérité de la miséricorde de Dieu, révélée dans le Christ crucifié et ressuscité, et elle la professe de différentes manières. Elle cherche en outre à exercer la miséricorde envers les hommes grâce aux hommes, voyant en cela une condition indispensable de sa préoccupation pour un monde meilleur et « plus humain », aujourd'hui et demain. Cependant, à aucun moment ni en aucune période de l'histoire - surtout à une époque aussi critique que la nôtre -, l'Eglise ne peut oublier la prière qui est un cri d'appel à la miséricorde de Dieu face aux multiples formes de mal qui pèsent sur l'humanité et la menacent. Tel est le droit et le devoir fondamental de l'Eglise, dans le Christ Jésus : c'est le droit et le devoir de l'Eglise envers Dieu et envers les hommes. Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la signification même du mot de « miséricorde » ; plus, en s'éloignant de Dieu, elle s'éloigne du mystère de la miséricorde, plus aussi l'Eglise a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la miséricorde « avec de grands cris » (1). Ces « grands cris » doivent caractériser l'Eglise de notre temps ; ils doivent être adressés à Dieu pour implorer sa miséricorde, dont l'Eglise professe et proclame que la manifestation certaine est advenue en Jésus crucifié et ressuscité, c'est-à-dire dans le mystère pascal. C'est ce mystère qui porte en soi la révélation la plus complète de la miséricorde, de l'amour plus fort que la mort, plus fort que le péché et que tout mal, de l'amour qui retient l'homme dans ses chutes les plus profondes et le libère des plus grandes menaces.
    [...]
    Que ce cri soit lourd de toute cette vérité sur la miséricorde qui a trouvé une si riche expression dans l'Ecriture Sainte et dans la Tradition, comme aussi dans l'authentique vie de foi de tant de générations du peuple de Dieu. Par un tel cri, comme les auteurs sacrés, faisons appel au Dieu qui ne peut mépriser rien de ce qu'il a créé (2), au Dieu qui est fidèle à lui-même, à sa paternité, à son amour ! Comme les prophètes, faisons appel à l'aspect maternel de cet amour qui, comme une mère, suit chacun de ses fils, chacune des brebis perdues ; et cela même s'il y avait des millions d'égarés, même si dans le monde l'iniquité prévalait sur l'honnêteté, même si l'humanité contemporaine méritait pour ses péchés un nouveau « déluge », comme le mérita jadis la génération de Noé ! Ayons recours à l'amour paternel que le Christ nous a révélé par sa mission messianique, et qui a atteint son sommet dans sa croix, sa mort et sa résurrection ! Ayons recours à Dieu par le Christ, nous souvenant des paroles du Magnificat de Marie, proclamant la miséricorde « de génération en génération » ! Implorons la miséricorde divine pour la génération contemporaine ! Que l'Eglise, qui cherche à l'exemple de Marie à être en Dieu la mère des hommes, exprime en cette prière sa sollicitude maternelle, et aussi son amour confiant, dont naît la plus ardente nécessité de la prière ! »

    1. Cf. Heb. 5, 7. - 2. Cf. Sap. 11, 24 ; Ps. 145 (144), 9 ; Gn. 1, 31.

    St Jean-Paul II, Extrait de la Lettre Encyclique Dives in misericordia (Dieu riche en miséricorde, 15), 30 novembre 1980.

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    Jésus miséricordieux
    1er tableau peint par Eugène Kazimirowski en 1934 (restauré en 2003)

  • Dimanche 12 avril 2015

    Dimanche de la Miséricorde divine

     (Dimanche in Albis)

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • 17h30 : Premières Vêpres du Dimanche de la Divine Miséricorde

     Remise et lecture de la bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde et premières Vêpres

    En cette Vigile du dimanche de la Miséricorde, le Saint-Père annoncera solennellement le Jubilé extraordinaire de la divine Miséricorde. Outre les dates, la bulle d'indiction Misericordiae Vultus fournit toutes les modalités du déroulement de l'année sainte, l'esprit, les intentions et les attentes ayant animé le Pape. Celui-ci la remettra dans le portique de la basilique vaticane aux quatre Cardinaux archiprêtres des basiliques papales de Rome (St Pierre, Latran, Ste Marie Majeure et St Paul hors les Murs). Pour signifier que ce Jubilé peut être célébré dans tous les diocèses, une copie du document sera adressée à tous les Evêques ainsi qu'aux Préfets des Congrégations pour les évêques, pour l'évangélisation des peuples et pour les Eglises orientales. Une copie sera également consignée à Mgr Savio Hon Tai-fai, originaire de Hong Kong et Secrétaire de la Congrégation pour l'évangélisation, à Mgr Barthélemy Adoukonou, originaire du Bénin et Secrétaire du Conseil pontifical pour la culture, et à Mgr Khaled Ayad Bishay, Evêque de l'Eglise patriarcale copte. Le Régent de la Maison pontificale lira les principaux passages de la bulle avant que le Saint-Père ne préside dans la basilique les premières Vêpres du dimanche de la divine Miséricorde.

    Voir les deux rubriques ci-dessus

  • Le Dimanche de la Miséricorde 12 avril 2015 en France

    « Que chacun revête le manteau de la miséricorde et le visage du monde sera renouvelé »
     
    Message des associations, congrégations, mouvements dédiés à la Miséricorde en France à l'occasion du Dimanche de la Miséricorde 2015 et du congrès national de la Miséricorde à Lourdes, du 21 au 23 août 2015.

    Le Dimanche 12 avril 2015 , l'Église universelle célèbre la fête de la Miséricorde (diocèses, paroisses, etc.).
    'La Miséricorde, qui est le nom de Dieu, est un mot clé pour le dialogue entre chrétiens, juifs et musulmans' (Cardinal Philippe  Barbarin). 

    - La Miséricorde en actes, et la  limite qu'elle impose au mal, est source d'espérance et de consolation pour un grand nombre de personnes de tous âges, de toutes conditions, qui, autour de nous et à travers le monde, portent le poids de tant de souffrances ou de violences.
     - Le Pape François, comme Jean-Paul II et Benoît XVI l'ont fait, nous invite, sans cesse, à la Miséricorde. Il aime répéter : 'Ce temps est le temps de la Miséricorde ', et il vient d'annoncer (13 mars 2015) une Année jubilaire de la Miséricorde  (8 décembre 2015 –20 novembre 2016).   

    Dimanche de la Miséricorde - 12 avril 2015.
     
    Associations, congrégations, mouvements dédiés à la Miséricorde et leurs évêques accompagnateurs, vous invitent à une pause –miséricorde. 

    - Lisons l'Évangile du dimanche de la Miséricorde proclamé dans le monde entier (Jean 20,19-31).
    - Arrêtons-nous une minute en union avec tous les chrétiens remplis de la joie pascale pour dire la prière enseignée par Jésus à sainte Faustine : ' Jésus, j'ai confiance en toi '.
     - Saisissons cette occasion pour voir comment habiller la société avec le manteau de la miséricorde

    Jésus a besoin du cœur et des mains de l'homme pour transmettre sa miséricorde. Chacun peut :

    - Vivre pleinement la Miséricorde de Dieu pour ne pas seulement survivre sur la terre,
    Laisser la miséricorde imprégner sa vie, qui guérit tout l'homme et tout homme de bonne volonté.

    - Prier et implorer la miséricorde de Dieu pour le monde, vivre la réconciliation,
    Porter la miséricorde aux autres, au cœur des familles, en particulier aux plus pauvres, aux hommes et femmes qui souffrent ou en situation de fragilité (début et fin de vie…),
    Témoigner que chaque personne est aimée par la tendresse de Dieu, de façon unique, infinie,
    Œuvrer pour que notre civilisation devienne plus humaine et pleine de miséricorde !
    Se réjouir, car le mot miséricorde est un pont entre diverses religions,
    Chanter la Miséricorde de Dieu, comme la Vierge Marie qui proclame: 'Sa Miséricorde s'étend d'âge en âge ' (Lc 1,50).

    'En fixant notre regard sur le Seigneur,en nous mettant en parfaite harmonie avec son cœur de  Père, nous devenons capables de regarder nos frères avec des yeux nouveaux, dans une attitude de gratuité, de partage, de générosité et de pardon. Tout cela est miséricorde.' Jean-Paul II – Homélie, canonisation de la Bienheureuse Faustyna Kowalska, 2000

    Dimanche,Miséricorde,12 avril 2015,FranceUn congrès national de la Miséricorde se tiendra du 21 au 23 août 2015, à Lourdes. 

    Ce message est signé par des associations, congrégations, mouvements dédiés à la Miséricorde en France et par les évêques accompagnateurs des congrès de la Miséricorde en France :


    Abbaye N.D. de la Miséricorde - Association Famille de Miséricorde - Communion fraternelle de Jésus Serviteur - Gennésaret - Mère de Miséricorde - Militia Christi - Miséricorde et Vérité - Petites Ames - Petites Sœurs des Maternités Catholiques - Serviteurs de la Miséricorde - Société de l'Apostolat Catholique/Pères Pallottins - Sœurs Augustines de la Miséricorde - Sœurs de Jésus Miséricordieux - Sœurs de Marie Joseph  et de la Miséricorde - Sœurs de N.D. de la Miséricorde de Laval


    Cardinal Philippe Barbarin 

    Archevêque de Lyon    

    Mgr Albert-Marie de Monléon 

    Evêque émérite de Meaux

    Mgr Pascal Roland

    Evêque de Belley-Ars

    Source : Congrès Miséricorde France.

  • Dimanche 5 avril 2015

    Dimanche de Pâques

    Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

     resurrection_tombeau-vide_1a.jpg

    Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Dimanche de Pâques)

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    Dimanche de Pâques - Méditation de Mgr Rey

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Angélus de ce Dimanche 29 mars 2015

    « Laissez-vous remplir par la tendresse du Père, pour la diffuser autour de vous ! » : après la Messe célébrée place Saint-Pierre, le Pape François a adressé lors de l'Angélus un salut spécial aux jeunes, alors que le dimanche des Rameaux marque chaque année la Journée mondiale de la jeunesse célébrée dans chaque diocèse à travers le monde.

    « Chers jeunes, je vous exhorte à poursuivre votre chemin, que ce soit dans les diocèses, ou dans le pèlerinage à travers les continents, qui vous portera l'an prochain à Cracovie, patrie de Saint Jean-Paul II, initiateur des Journées mondiales de la jeunesse » a lancé le Pape. Les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie, en Pologne, du 25 juillet au 1er août 2016 sur le thème « Bienheureux les miséricordieux, car ils trouveront la miséricorde » (Mt 5,7), une phrase « qui est en belle harmonie avec l'Année sainte de la miséricorde » a relevé le Saint-Père, un événement qu'il avait lui-même annoncé il y a quelques semaines.

    Le Souverain Pontife a ensuite conseillé, au début de cette Semaine de préparation à Pâques, d'apprendre de la figure de la Vierge Marie, « qui était elle aussi présente quand Jésus est entré à Jérusalem acclamé par la foule, mais son cœur , comme celui de son Fils, était prêt au sacrifice ». Il a également confié à son intercession les victimes du crash aérien de l'A320 de Germanwings dans les Alpes françaises mardi dernier, « parmi lesquelles figurait un groupe d'étudiants allemands ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Dimanche des Rameaux et de la Passion

    « Jésus était à la veille de sa passion, les démonstrations des Juifs ne le trompaient pas. Son Cœur était ulcéré. En approchant de la ville, il s'arrêta un instant et se prit à pleurer : « O Jérusalem, dit-il, si tu comprenais tout le bien que je te veux ! Si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! Mais non, tu vas bientôt m'obliger à te frapper et à punir ton ingratitude ! »
    Ces paroles m'émotionnent profondément. Notre-Seigneur ne pensait pas seulement à Jérusalem, mais à toutes les âmes ingrates, à la mienne même. « Si tu comprenais tout le bien que je te veux ! me disait-il ; si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! »
    Mais hélas ! je ne comprends pas toujours, je ne comprends pas souvent. Notre-Seigneur m'apporte la paix, mais je garde le trouble parce que je n'ai pas le courage de me vaincre et de briser entièrement avec mes inclinations mauvaises.
    Notre-Seigneur me répète ses avertissements de bien des manières, par les impressions de sa grâce, par mes oraisons, mes retraites, par maintes lectures et réflexions, par des épreuves aussi et des châtiments.
    Vais-je enfin comprendre son amour ?
    Ses larmes vont-elles me toucher ? Si j'avais la foi de Marguerite-Marie, je verrais les larmes du Bon Maître ! Je puis me les représenter. Je sais qu'il est impassible au ciel, mais il pleurerait encore à mon sujet, s'il pouvait pleurer.

    Résolutions - Deux pensées me saisissent aujourd'hui. Je dois recevoir plus dignement Notre-Seigneur dans la sainte communion. Je dois le louer de tout cœur, l'honorer et mettre à ses pieds le manteau de mes habitudes défectueuses. En second lieu, je sens le besoin de pleurer avec Notre-Seigneur, de compatir à la tristesse de son Cœur, et aux larmes qu'il verse sur mon ingratitude. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Lundi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

    NB : Nous vivrons cette Semaine Sainte avec les méditations appropriées du vénérable P. Dehon, et le divin Cœur de notre Sauveur.

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  • Les JMJ 2016 seront lancées ce dimanche des Rameaux en France

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    A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse en diocèses le 29 mars 2015, alors que des milliers de jeunes catholiques français se réuniront dans différentes régions pour des rassemblements ou pèlerinages, le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et les Vocations présente le nouveau site portail pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2016 à Cracovie.

    Les JMJ 2015 fêtés en diocèse lors du dimanche des Rameaux

    Au dimanche des Rameaux est célébrée partout dans le monde la Journée Mondiale de la Jeunesse dans les diocèses. En France, cette journée est l’occasion de très nombreux rassemblements ou pèlerinages diocésains ou interdiocésains de jeunes comme le pèlerinage de Chartres des étudiants et 18-30 ans de la région parisienne, le pèlerinage du Puy-en-Velay pour la région Rhône-Alpes ou le rassemblement Exode 31 pour le diocèse de Toulouse.

    Déjà tournés vers la prochaine rencontre internationale des JMJ l’année prochaine en Pologne, les jeunes catholiques vivront ce WE un temps fort de prière, de partage, de réflexion et de fête et méditeront en particulier autour du thème de la JMJ 2015 donné par le Pape François  « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8).

    Un site officiel pour les JMJ 2016 à Cracovie

    A moins de 500 jours des Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu à Cracovie du 26 au 31 juillet 2016 et où sont attendus 60 000 Français, le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et les Vocations lance le site français officiel des JMJ : jmj2016.catholique.fr

    Programme et carte interactive

    Ce site, destiné aux jeunes et à tous ceux qui veulent en savoir davantage sur les JMJ, permettra de trouver des informations sur cette rencontre qui réunira des millions de jeunes du monde entier à l’invitation du Pape François, autour du thème « Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Outre les informations sur le programme de cet évènement, le site prévoit une carte qui permet à chacun de trouver le groupe où s’inscrire le plus proche de chez lui et renvoie vers les sites et réseaux des diocèses et mouvements concernés.

    Amené à s’enrichir au fil des mois, il se veut également un moyen d’accompagner jeunes, responsables et journalistes dans  la préparation de cet évènement en publiant régulièrement des actualités et des témoignages autour des préparatifs des JMJ aussi bien en Pologne qu’en France. Des ressources sont également disponibles pour mieux connaitre le thème de cette rencontre et découvrir la Pologne.