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  • 2 juin : Méditation

    « Qui donc, après votre Fils, s'intéresse comme vous au genre humain ?
    Qui nous défend sans cesse dans nos tribulations ?
    Qui nous délivre aussi vite des tentations qui nous assaillent ?
    Qui se donne autant de peine pour supplier en faveur des pécheurs ?
    Qui prend leur défense pour les excuser dans des cas désespérés ?

    En vertu de la franchise et de la puissance que votre maternité vous a acquises auprès de votre Fils, bien que nous soyons condamnés pour nos crimes et que nous n'osions plus regarder vers les hauteurs du ciel, vous nous sauvez, par vos supplications et vos intercessions, des supplices éternels.

    Aussi l'affligé se réfugie-t-il auprès de vous.
    Celui qui a subi l'injustice accourt à vous.
    Celui qui est rempli de maux invoque votre assistance.

    Tout ce qui est à vous, Mère de Dieu, est merveilleux, tout est plus grand que nature, tout dépasse notre raison et notre puissance. Votre protection elle aussi est au-dessus de la pensée. »

    Saint Germain de Constantinople (v.635-733), Homélie, PG 98.

    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Germain de Constantinople, le 29 avril 2009.

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  • 26 mai : Méditation

    « Tu peux dessiner les traits du Père et du Fils, mais l’Esprit n’a pas de visage ni même de nom susceptible d’évoquer une figure humaine. Tu ne peux pas imaginer l’Esprit ni mettre la main sur lui. Tu entends sa voix au plus intime de ta conscience, tu reconnais son passage à des signes souvent éclatants, mais tu ne peux pas savoir "ni d’où il vient ni où il va" (Jn 3, 8).
    Et cependant lui seul peut te faire prier : il est au commencement, au milieu et au terme de toute prière, comme de toute décision spirituelle. Tu dois donc le demander comme le don par excellence, qui contient tous les autres dons. La sainteté, c’est l’Esprit Saint comblant l’Eglise et le coeur de tous les croyants. Tu ne peux que l’appeler et le supplier de venir. Il est à la source des ministères, des sacrements et de la prière.
    Ne pense pas à l’appeler sur toi, ou sur les autres, ou même sur l’Église, d’une manière particulière, mais appelle-le purement et simplement dans une longue supplication : "Viens !" Si tu passais toutes tes oraisons à redire ce petit mot, à prendre conscience de sa présence en toi, à l’adorer et à lui rendre grâce pour tous ses dons, tu serais en pleine prière trinitaire, et tu n’aurais pas perdu ton temps.
    Car tu n’as pas seulement à l’appeler de l’extérieur : l’Esprit du Christ ressuscité habite en toi, il vit au plus profond de ton coeur. Prier, c’est prendre conscience de sa présence, en ranimant le feu qui brûle sous la cendre. Son action part toujours de l’intérieur, et c’est de l’intérieur que tu le connaîtras : "Vous le connaissez parce qu’il demeure en vous" (Jn 14, 17). Reconnais donc sa présence en toi, supplie-le de déployer toute la force de son dynamisme. [...]
    Quand tu appelles l'Esprit, sois comme celui qui meurt de soif au désert. [...] Sans le savoir, tu es assoiffé de l’Esprit Saint. »

    Jean Lafrance, Prie ton Père dans le secret, Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • 22 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Fils a fait connaître le nom du Père non seulement en le révélant et en nous donnant un enseignement exact sur sa divinité. Car tout cela était proclamé avant la venue du Fils, par l'Ecriture inspirée. Mais aussi en nous enseignant non seulement qu'il est vraiment Dieu, mais qu'il est aussi vraiment Père, et vraiment qualifié ainsi, ayant en lui-même et produisant hors de lui-même son Fils, coéternel à sa nature. Le nom de Père convient à Dieu plus proprement que le nom de Dieu : celui-ci est un nom de dignité, celui-là signifie une propriété substantielle. Car qui dit Dieu dit le Seigneur de l'univers. Mais celui qui nomme le Père précise la propriété de la personne : il montre que c'est lui qui engendre. Que ce nom de Père soit plus vrai et plus propre que celui de Dieu, le Fils lui-même nous le montre par l'emploi qu'il en fait. Il disait parfois, non pas "moi et Dieu" mais : "moi et le Père, nous sommes un" (Jn 10,30). Et il disait aussi : "C'est lui, le Fils, que Dieu le Père a marqué de son empreinte" (Jn 6,27). Mais quand il a prescrit à ses disciples de baptiser toutes les nations, il a expressément ordonné que cela se ferait non pas au nom de Dieun mais au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (Mt 28,19). »

    Saint Cyrile d'Alexandrie (380-444), Commentaire sur l'Evangile de Jean, II, 7 ; PG 74, 497-499 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, Brepols, 1991).

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 16 mai

    Le Saint Père souhaite que le travail n’entrave pas la vie des familles, et que le Dimanche, jour du Seigneur, soit sauvegardé. Le Dimanche doit être un jour de repos et l’occasion de renforcer les liens familiaux.

    A lire sur News.va

    Sa catéchèse était centrée sur "la prière, don de l'Esprit-Saint, dans les Lettres de saint Paul".

    Extrait :

    « Dans la prière, plus encore que dans les autres dimensions de notre existence, nous faisons l’expérience de notre faiblesse, de notre pauvreté, de notre nature créée, puisque nous sommes mis face à la toute-puissance et à la transcendance de Dieu. Et plus nous progressons dans l’écoute et dans le dialogue avec Dieu, pour que la prière devienne la respiration quotidienne de notre âme, plus nous percevons le sens de nos limites, non seulement devant les situations concrètes de tous les jours, mais aussi dans notre relation avec le Seigneur. C’est alors que grandit en nous le besoin de lui faire confiance, de nous en remettre toujours davantage à lui ; nous comprenons que "nous ne savons que demander pour prier comme il faut" (Rm 8, 26). »

    A lire en intégralité sur Zenit.org

     

    Puis, dans son allocution en français, il a notamment déclaré :

    « Plus nous progressons dans le dialogue avec Dieu, plus nous percevons le sens de nos limites et le besoin de nous confier toujours au Seigneur. Par sa présence et son action dans notre fragilité, l’Esprit du Père et du Fils nous transforme, réalise notre union au Christ. Il est le principe intérieur de toute notre action. Il nous rend capable d’abandonner toute peur et tout esclavage pour vivre la liberté des fils de Dieu, qui est une liberté pour le bien et la vie. Lorsque l’Esprit du Christ guide notre prière, notre rapport avec Dieu devient si profond qu’aucune réalité ne peut l’ébranler. Soutenue par l’Esprit du Christ, la prière du croyant s’ouvre au partage des souffrances de son temps et devient un canal d’espérance pour toute l’humanité. Chers amis, comme nous l’enseigne Saint Paul, ouvrons-nous à la présence et à l’action du Saint Esprit. »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • 11 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Seigneur ne nous a pas laissé sur ses mystères un enseignement incertain ou douteux, et il ne nous a pas abandonnés à l'erreur qui peut naître d'une compréhension ambiguë. Écoutons-le donc lorsqu'il révèle aux apôtres l'entière connaissance de cette foi ; il dit en effet : "Je suis le chemin, la vérité, la vie ; nul ne vient au Père que par moi." Celui qui est le chemin ne nous a pas laissés errer dans des voies sans issue. La Vérité ne nous a pas joués par des mensonges. La Vie ne nous a pas livrés à l'erreur qui tue. Et, parce qu'il a manifesté pour notre salut les doux noms de son dessein - Chemin pour nous conduire à la vérité, Vérité pour nous établir dans la Vie - reconnaissons quel est le sacrement qui nous conduit à cette vie : "Nul ne vient au Père que par moi." Le chemin vers le Père passe par le Fils...
    Dans le mystère du corps qu'il a pris, le Seigneur manifeste la divinité qui est dans le Père : "Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi le Père, dès maintenant, vous le connaîtrez et vous l'avez vu." Il a distingué le temps de la vue et celui de la connaissance, car il dit que nous avons déjà vu cela même que nous devrons connaître. »

    Saint Hilaire de Poitiers (v.315-367), De Trinitate VII, 33-35.41 (trad. Bouchet, Lectionnaire).

  • 5 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Je suis impudent et téméraire, ô mon secours et mon soutien de toujours, toi qui jamais ne te lasses ! Vois, c'est l'amour de ton amour qui me pousse à chercher ta face. Toi, tu me vois ; et moi, je ne puis te voir ; mais tu m'as donné le désir de toi, et de tout ce qui peut te plaire en moi. Et tu pardonnes tout de suite à cet aveugle qui court vers toi ; tu lui donnes la main dès que tu le vois trébucher.

    Mais voici que, tout au fond de mon âme, la voix de ton témoignage se fait entendre et répond à mon désir. Elle gronde, elle secoue tout ce qui est au-dedans de moi, et mes yeux intérieurs sont aveuglés par l'éclat fulgurant de ta vérité. Elle me rappelle que l'homme ne peut te voir et vivre encore (Ex 33,20). Pour moi, abîmé dans le péché, je n'ai pas réussi jusqu'à ce jour à mourir à moi-même afin de vivre uniquement pour toi (2Co 5,15). Cependant, selon ta parole et par ta grâce, je reste là, en attente, sur le rocher de ma foi, en ce lieu qui est vraiment proche de toi (Ex 33,21). Appuyé sur cette foi, je prends patience, autant qu'il m'est possible, en attendant ; et j'embrasse ta droite qui m'enserre et me garde (Sg 5,16).

    Parfois, lorsque je contemple et m'applique à voir - de dos (Ex 33,23) - celui qui me voit, à voir l'humilité de la vie humaine du Christ ton Fils, je m'arrête pour contempler… Le peu que j'ai pu sentir et percevoir de lui a attisé la flamme de mon désir intérieur. A peine je patiente, attendant que tu retires enfin ta main (Ex 33,22), et que tu répandes en moi ta grâce qui illumine pour que, selon la réponse de ta vérité, mort à moi-même et vivant pour toi, je commence à contempler à découvert ton visage. »

    Guillaume de Saint-Thierry (vers 1085-1148), La contemplation de Dieu, 2-3 (SC n°61).

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 4ème jour

    Quatrième jour : Nous devons aimer Dieu

    Plus la Très Sainte Vierge avançait dans la connaissance de Dieu, plus Elle l’aimait. Comment, en effet, pourrait-on ne pas donner toutes les affections de son cœur à Celui qui réunit toutes les grandeurs, toutes les beautés, toutes les perfections dont les créatures que nous admirons le plus ici-bas ne sont que comme un pâle reflet ? S’il est encore des hommes qui n’aiment pas le Seigneur, qui ne pensent pas à Lui, dont les âmes ne s’élèvent point vers Lui, c’est qu’Il leur est inconnu. Ces malheureux ne savent pas que ce Dieu tout-puissant, le Créateur de l’univers, le Roi des rois, les a aimés le premier et d’un si grand amour, que pour les racheter de la damnation éternelle, le Verbe éternel, la seconde personne de la Sainte Trinité a voulu descendre du Ciel, naître dans une étable et mourir sur la croix. Oh ! ne sentons-nous pas que notre cœur est ému en considérant tant de marques d’amour ? Comprenons combien nous serions ingrats si nous n’aimions pas Dieu de toutes les forces de notre âme, plus qu’aucune des choses créées, plus que nous-mêmes, et si nous n’étions pas disposés à tout sacrifier pour son amour.

    Exemple. – Un jour que le saint curé d’Ars entendait les oiseaux chanter, il se prit à dire en soupirant : « Pauvres petits oiseaux, vous avez été créés pour chanter et vous chantez. L’homme a été créé pour aimer Dieu et il ne l’aime pas. Cependant le seul bonheur que nous ayons sur la terre, c’est d’aimer Dieu et de savoir qu’il nous aime. Etre aimé de Dieu, être uni à Dieu, vivre en la présence de Dieu, vivre pour Dieu, oh ! quelle belle vie… »

    Prière de Saint Bernard. – Ô notre puissante Souveraine, parlez pour nous à notre Seigneur Jésus-Christ ; qui peut mieux le faire que Vous, qui avez joui si intimement de ses entretiens sur la terre ? Demandez pour nous un grand amour de Dieu, la persévérance dans sa sainte grâce et le bonheur de mourir dans son amitié. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je dirai souvent à Dieu que je l’aime et je chercherai à le lui prouver par ma conduite.
    Mère du Sauveur, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 27 avril : Prière pour la France

    « O Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France. Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière.
    O Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir.
    Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission.
    Imposez-leur vous-même tout ce que vous voudrez de chacun d'eux et de tous.
    Que rien ne soit l'effet de leur propre choix mais uniquement de votre unique volonté d'amour.
    Vierge immaculée, ne les laissez pas s'égarer ni se tromper.
    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
    Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous.
    Saints et saintes de France, intercédez pour nous. »

    Marthe Robin (1902-1981), cité in "La France, textes fondateurs du roi David à Jean-Paul II", p.112 (éd. F.-X. de Guibert, Paris, 1996)

    D'autres prières pour la France sur "Chemin d'Amour vers le Père"

  • 23 avril : Méditation

    « Peut-être ne savons-nous pas ce que c'est qu'aimer, et je ne m'en étonnerais pas beaucoup. Celui qui aime le plus n'est pas celui qui a le plus de consolations, mais celui qui est le plus résolu à contenter Dieu en tout, à faire tout son possible pour ne le point offenser, à le prier toujours davantage pour l'honneur et la gloire de son Fils, ainsi que pour l'exaltation de l'Eglise catholique. Telles sont les marques de l'amour. N'allez pas vous imaginer cependant qu'il faille, pour aimer véritablement, ne jamais songer à autre chose, et que tout est perdu pour vous si vous venez à vous distraire tant soit peu...
    Il n'est pas bien de nous laisser troubler par les pensées importunes, ou d'en éprouver de la peine...
    Que cela nous apprenne à connaître notre misère, et à désirer parvenir "là où personne ne nous méprisera" (Cant. des Cant. VIII, I). »

    Sainte Thérèse de Jésus, Château de l'Âme, Quatrièmes Demeures, ch.I, in "Oeuvres complètes", Editions du Seuil, 1948.

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    "Le Couronnement de la Vierge", par Enguerrand Quarton

    (Villeneuve-les-Avignon)

  • 20 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous,
    Créateur des êtres visibles et invisibles,
    toi qui sauves et raffermis,
    qui prends soin et pacifies,
    Esprit puissant du Père...,
    tu partages le même trône, la même gloire,
    la même action créatrice que le Père...
    Par ton intermédiaire il nous a été révélé
    la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ;
    parmi ces Personnes toi aussi tu es reconnu être l'une d'elles,
    toi l'incompréhensible...

    Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1,2) :
    en planant sur les eaux
    avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude,
    tu as déployé tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés,
    et par là tu nous as révélé le mystère de la fontaine baptismale...
    Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur (cf. Credo)
    toutes les natures de tout ce qui existe,
    tous les êtres, à partir du néant.
    Par toi sont renouvelés par la résurrection
    tous les êtres créés par toi,
    au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas
    et le premier jour de la Terre des vivants.

    Celui qui a même nature que toi,
    Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né,
    a obéi à toi, dans notre nature, comme à son Père,
    unissant sa volonté à la tienne.
    Il t'a annoncé comme vrai Dieu,
    égal et consubstantiel à son Père très-puissant...
    et il a fermé la bouche de ceux qui te résistaient,
    en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12,28),
    alors qu'il a pardonné ce qui était contre lui.

    Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous,
    qui a été livré à cause de nos péchés
    et est ressuscité pour notre justification (Rm 4,25).
    À lui gloire par toi,
    et à toi louange avec le Père tout-puissant,
    dans les siècles des siècles.
    Amen. »


    Saint Grégoire de Narek (v.944-v.1010), Le Livre de prières, n° 33, trad. SC 78.

  • 7 avril : Méditation (2)

    « Dieu est Joie : Devant ta face, plénitude de joie, et à ta droite, délices éternelles. Etant fils de Dieu, nous sommes fils de la joie : "En lui la joie de notre coeur, en son nom de sainteté, notre foi." Ainsi, chacun de nous est-il engendré par sa joie et promis à son allégresse.
    Ce qui fonde notre joie, c'est d'abord la tendresse du Père qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il se convertisse et qu'il vive, et convie tout le monde à festoyer et à se réjouir pour peu que nous revenions à lui. Sois donc dans la joie à la pensée de cette Présence aimante et pardonnante qui te fait lui chanter : "Toi qui fus mon secours, je jubile à l'ombre de tes ailes."
    Ce qui soutient notre joie, c'est ensuite la présence du Christ qui demeure avec nous jusqu'à la fin du monde. Sans l'avoir vu nous l'aimons, sans le voir nous croyons et nous exultons d'une joie indicible et pleine de gloire, sûrs d'obtenir par lui le salut de nos âmes. Celui qui est venu nous annoncer la Bonne Nouvelle nous a révélé son amour pour que sa joie soit en nous et que notre joie soit parfaite, et qu'ainsi nous ayons en nous-mêmes la plénitude de sa joie. Demeure en cette allégresse du Christ qui chemine à tes côtés, porteur pour toi d'une joie que nul ne peut ravir. Comme tu as raison de l'aimer !
    Ce qui affirmera enfin notre joie, c'est la grâce de l'Esprit Saint qui est lui-même jubilation d'allégresse au sein de la Trinité. Il est porteur de joie, rayonnement de joie. Il est la Joie. La vraie Joie. »

    Frère Pierre-Marie, fondateur des Fraternités monastiques de Jérusalem, Jérusalem - Livre de Vie (15), Cerf, 1984 (2e éd. revue et corrigée).

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