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  • 20 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Quelle est la vraie joie, frères, si ce n'est le Royaume des cieux ? Et quel est le Royaume des cieux, si ce n'est le Christ notre Seigneur ? Je sais que tous les hommes veulent avoir une vraie joie. Mais il s'abuse, celui qui veut être heureux des récoltes sans cultiver son champ ; il se trompe, celui qui veut récolter des fruits sans planter d'arbres. On ne possède pas la vraie joie sans la justice et la paix... A présent, en respectant la justice et en possédant la paix, nous peinons pendant un court délai comme penchés sur un bon travail. Mais ensuite, nous nous réjouirons sans fin du fruit de ce travail.
    Écoute l'apôtre Paul qui dit du Christ : "Il est notre paix" (Ep 2,14)... Et le Seigneur, parlant à ses disciples, leur dit : "Je vous reverrai et votre coeur se réjouira, et votre joie, personne ne pourra vous la ravir". Qu'est-ce que cette joie que personne ne pourra vous ravir si ce n'est lui-même, votre Seigneur, que personne ne peut vous ravir ?
    Examinez donc votre conscience, frères ; s'il y règne la justice, si vous voulez, désirez et souhaitez à tous la même chose qu'à vous-mêmes, si la paix est en vous, non seulement avec vos amis, mais également avec vos ennemis, sachez que le Royaume des cieux, c'est-à-dire le Christ Seigneur, demeure en vous. »

    Saint Césaire d'Arles (470-543), Sermon 166 (trad. Riché, OC, p. 107 ; cf AELF).

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 11ème jour

    Onzième jour : Des distractions permises

    L’Ecriture Sainte nous invite à nous récréer sous l’œil du Seigneur. Il nous est donc permis de chercher quelques honnêtes distractions ; et, lorsque nous avons porté le poids du jour et de la chaleur, de nous reposer en paix au sein de la famille ; mais il faut acheter cette satisfaction par le travail. Une bonne lecture, une promenade dans la campagne, quelques instants de douce conversation entre personnes qui se conviennent, sont choses permises, et il n’est pas douteux que les saints habitants de Nazareth ne se délassent pas ainsi des fatigues de leurs travaux.
    Fuyons, dans ces heures réparatrices, tout ce qui pourrait nous éloigner du Seigneur : les conversations peu chrétiennes, une dissipation trop grande, une joie immodérée contraire à la dignité des enfants de Dieu, les propos légers qui blessent la modestie. Fuyons aussi ces lectures pernicieuses et malsaines qui, sous prétexte de nous divertir un instant, portent le poison jusqu’au fond des âmes ; enfin, pensons alors que nous sommes sous l’œil du Seigneur, et que rien dans notre conduite, dans nos paroles et dans nos pensées ne puisse le blesser.

    Exemple. – Le grand et savant Cardinal Bellarmin, allant un jour visiter les élèves du collège Romain, pendant leur récréation, demanda à quelques-uns groupés autour de lui : Que feriez-vous si un Ange du Ciel venait vous apprendre de la part de Dieu, qu’à l’heure même vous allez mourir ? – L’un d’eux répondit : J’irais aussitôt me confesser. – Un autre : Je me prosternerais devant le Très Saint Sacrement. – Un troisième : Moi, je continuerais de m’amuser. Le Cardinal fixa sur cet enfant, qui s’appelait Louis de Gonzague, un regard ému et, l’embrassant avec tendresse, il lui dit : « Mon ami, votre réponse est la meilleure. »
    Ce jeune écolier avait raison ; d’honnêtes récréations sont dans la volonté de Dieu, et sanctifient quand elles succèdent au travail.

    Prière de Saint Ephrem. – Ô Mère pleine de grâce, intercédez pour moi auprès de votre Divin Fils, et par votre intercession, éclairez mon entendement, embrasez mon cœur et déliez ma langue, afin que je puisse célébrer vos louanges. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je ne me permettrai jamais un plaisir au sein duquel je ne voudrais pas que la mort vînt me frapper.
    Marie, Cause de notre joie, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 10ème jour

    Dixième jour : Tout faire pour Dieu

    L’apôtre Saint Paul dit que nous devons sanctifier toutes nos actions : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, quelque chose que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. »
    Il nous est impossible de travailler sans relâche ; nous avons besoin de réparer les forces que nous dépensons. Rien n’est plus vulgaire que de donner à notre corps la nourriture qu’il réclame ; et cependant, cette action elle-même peut être méritoire, puisqu’elle entre dans les desseins de la Providence.
    La Sainte Famille de Nazareth n’était pas exempte du besoin de la faim. Jésus, Marie et Joseph se réunissaient donc pour prendre leurs repas en commun ; ils commençaient par prier Dieu de les bénir ; puis, avec une grande frugalité, sans chercher à satisfaire leurs goûts, ils consommaient les aliments que la Très Sainte Vierge leur offrait, et ne retournaient à leurs occupations qu’après avoir remercié Dieu qui leur avait donné le pain quotidien nécessaire à l’entretien de la vie. Ainsi devons-nous agir, commençant et terminant chacun de nos repas par la prière, évitant de nous livrer à la gourmandise et à tout ce qui serait une recherche exagérée ou de la qualité, ou de la quantité dans notre nourriture. Il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger.

    Exemple. – Tout ce que nous faisons, dit Saint François de Sales, reçoit sa valeur de la conformité avec la volonté de Dieu, de manière, que même en mangeant et en me récréant, si je le fais parce que telle est la volonté de Dieu, je mérite plus que si je souffrais la mort, sans avoir une telle intention.

    Prière. – Faites, ô Marie, que nous Vous imitions dans toutes nos actions et que nos repas soient, comme ont été les vôtres, sanctifiés par notre union à Dieu. Puissions-nous ne perdre aucune des mortifications qui se présenteront dans le cours de notre vie. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je prendrai chacun de mes repas en union avec Marie.
    Marie, Vierge fidèle, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 9ème jour

    Neuvième jour : Le travail

    Lorsque le premier homme eut péché, Dieu lui infligea, comme l’une des punitions de sa faute, la nécessité du travail. « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, lui dit-il ; la terre ne produira d’elle-même que des ronces et des épines. »
    Cette obligation est générale, quelle que soit la position dans laquelle la Divine Providence nous ait placés. L’ennui, la peine, la fatigue, la souffrance que nous y trouvons, ne doivent ni nous étonner, ni nous décourager, car le travail est une expiation. Si parfois nous y rencontrons une certaine jouissance, c’est que Dieu, dans sa bonté, veut bien nous aider à accomplir notre tâche.
    Le divin Maître a sanctifié ce labeur quotidien dont nous nous plaignons parfois : Jésus a été ouvrier ; Il s’est occupé à de pénibles travaux, et Marie, fille des rois, qui devait être un jour la Reine des Anges, a été soumise à la même loi. La tradition nous la représente, tantôt filant et tissant les étoffes nécessaires à ses vêtements et à ceux de son Fils, tantôt vaquant aux humbles soins de son ménage. Levons souvent les yeux vers la Sainte Famille de Nazareth, lorsque nous nous sentons accablés par la longueur ou l’aridité de notre travail, et demandons-lui de nous aider à l’imiter.

    Exemple. – Saint Sylvain, qui habitait le mont Sinaï avec ses religieux, reçut un jour la visite d’un ermite qui, voyant les moines travailler, s’en étonna.
    - Pourquoi, leur dit-il, travaillez-vous avec tant d’ardeur pour vous procurer une nourriture périssable ? Marie n’a-t-elle pas choisi la meilleure part ? et Marthe n’a-t-elle pas été reprise par le Seigneur à cause de son occupation ?
    Sans répondre à cette interpellation, Saint Sylvain fit donner un livre à l’ermite étranger et lui assigna une cellule inhabitée. A 3h. de l’après-midi, l’ermite s’étonna de ne voir personne l’appeler pour le repas ; il attendit jusqu’au moment où, ne pouvant plus résister à la faim qui le tourmentait, il alla alors trouver l’abbé Sylvain.
    - Mon père, lui dit-il, les moines ne mangent-ils pas aujourd’hui ?
    L’abbé lui répondit que tous avaient déjà dîné.
    - Et comment se fait-il que vous ne m’ayez pas invité à partager leur repas ?
    - Comment ? reprit Saint Sylvain en souriant ; mais parce que, comme Marie, vous prétendez avoir choisi la meilleure part. Puisque vous regardez le travail comme superflu, il est probable que vous ne vivez que de nourriture spirituelle ; quant à nous qui sommes revêtus d’un corps, nous sommes condamnés à le nourrir pour entretenir la vie en lui, à le nourrir et par là même à travailler.
    L’ermite confondu lui demanda pardon de s’être permis un blâme aussi inconsidéré.
    - Je suis heureux, lui dit Saint Sylvain avec bienveillance, que vous reconnaissiez votre erreur, au reste il m’est d’avis que Marie eut besoin du secours de Marthe. Car si Marthe n’eût pas travaillé, Marie n’aurait jamais pu se reposer aux pieds de Jésus.

    Prière. – Nous vous supplions, ô Marie, de ne point nous abandonner dans les labeurs de cette vie. Vous avez voulu vous soumettre à la loi commune du travail ; faites qu’à votre exemple, nous acceptions avec résignation les fatigues et les souffrances qui sont le résultat du péché et qu’ainsi nous acquerrions de vrais mérites aux yeux du Seigneur. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je fuirai l’oisiveté comme un grand mal.
    Mère admirable, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 2ème jour

    Deuxième jour : Pourquoi avons-nous été créés ?

    Les philosophes se sont demandés, sans pouvoir souvent répondre à leurs propres interrogations, d’où ils venaient, pourquoi ils avaient été créés, et où ils allaient.
    La Très Sainte Vierge, dont la lumière de la foi éclairait l’âme pure et immaculée, savait qu’Elle venait de Dieu, créateur du Ciel et de la terre, que le Seigneur l’avait placée ici-bas en lui donnant une mission spéciale, et qu’Il lui réservait une récompense éternelle.
    Nous pouvons dire, avec un noble orgueil, que, comme Marie, nous venons de Dieu, que, dans sa sagesse infinie, Il a donné à notre vie un but déterminé, et qu’Il nous prépare un bonheur sans fin si nous sommes fidèles à ses ordres. Il est cependant des hommes qui passent sur cette terre sans jamais s’occuper de leurs destinées éternelles et perdent leur âme sans retour, parce qu’ils ont vécu comme s’ils ne devaient pas mourir.

    Exemple. – Jésus était un jour dans la maison de son ami Lazare ; les deux sœurs l’aidaient à recevoir son divin hôte, mais s’y employaient d’une manière différente ; Madeleine s’était prosternée à ses pieds et recueillait avec amour chacune des paroles qui sortaient de sa bouche ; Marthe s’occupait avec empressement de toute sorte de soins, et s’arrêtant devant le Sauveur, elle lui dit : « Seigneur, ne voyez-vous pas que ma sœur me laisse tout faire seule ? Dites-lui donc qu’elle m’aide. » Jésus lui répondit : « Marthe, Marthe, vous vous inquiétez et vous vous troublez de beaucoup de choses ; or, une seule est nécessaire, c’est le salut. »

    Prière. – Vous êtes appelée, ô Marie, l’Etoile du matin, daignez donc me guider dans le chemin souvent difficile de la vie. Faites que j’aie toujours le salut de mon âme en vue et que je ne m’en laisse point distraire par les divers événements qui traversent mon existence. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je m’efforcerai de travailler sans relâche à l’œuvre de mon salut.
    Ô Marie, Etoile du matin, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 1er mai : Rappel historique de cette fête de Saint Joseph

    - en 1847, Pie IX étend à tout le rite romain la fête du "Patronage de Saint Joseph" (d’origine carmélitaine). Elle est fixée au 3ème dimanche après Pâques.
    - le 8 décembre 1870, Pie IX proclame Saint Joseph "Patron de l’Église universelle", et élève la fête à la 1ère classe. Il fait du 19 mars une fête solennelle.
    - En 1889, Léon XIII lui décernait officiellement le titre de "saint patron des pères de famille et des travailleurs".
    - en 1911, Pie X en change l’intitulé comme "Solennité de saint Joseph, patron de l’Église universelle" et la dote d’une Octave commune.
    - en 1913, la réforme du calendrier de saint Pie X (qui désire libérer les dimanches perpétuellement empêchés par une fête de saint) déplace la Solennité au mercredi précédent (le mercredi étant le jour spécialement consacré à saint Joseph dans la dévotion). En compensation, la fête est élevée à l’honneur de solennité de première classe suivie d’une octave.
    - en 1955, Pie XII institue la "Solennité de Saint Joseph Artisan" le 1er mai, faisant disparaître la fête mobile du Patronage de Saint Joseph et toute son Octave.

    - Liens historiques très détaillés entre Saint Joseph et l'Eglise ici

    - Et sur le 1er mai "d'origine" : ni muguet, ni "vrai travail", et encore moins Jeanne d'Arc...

    - A lire également : le Motu Proprio "Bonum sane" de Benoît XV (25 juillet 1920)

    - Site dédié à Saint Joseph

  • 27 avril : Méditation

    « L'intention profonde du silence est de libérer l'âme, de lui rendre forces et loisir pour adhérer au Seigneur. Il affranchit l'âme, comme l'obéissance donne toute sa maîtrise à la volonté. Il a, comme le travail, la double efficacité de nous soustraire à la basse attraction de nos penchants sensibles et de nous fixer dans le bien. Il nous établit peu à peu dans une région sereine, sapientum templa serena, où nous sommes capables de parler à Dieu et d'entendre sa voix. Le silence soutient donc à son tour une affinité avec la foi et la charité. Et de même qu'on ne nous demande pas l'obéissance pour la servitude, on ne nous demande pas non plus le silence dans un parti pris de vexation : toutes ces limitations tutélaires sont autre chose que des retranchements. Le silence est oeuvre festive ; et c'est pourquoi, selon les anciens coutumiers, on l'observait rigoureusement les jours de fête : propter festivitatis reverentiam. Or, dans l'âme chrétienne, la fête est de tous les jours. »

    R.P. Dom Paul Delatte, Commentaire sur la Règle de Saint Benoît (ch. VI), Paris, Plon-Nourrit et Cie / Maison Alfred Mame, 8e édition, 1913.

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  • Asie/Inde - 12,6 millions d’enfants au travail : un primat mondial

    New Delhi (Agence Fides) – La majeure partie des enfants au travail de par le monde se trouve en Inde. Selon l’Organisation internationale du Travail, le pays asiatique compte 12,6 millions de travailleurs ayant entre 5 et 14 ans dont 20% environ travaillent comme domestiques auprès de familles, faisant souvent l’objet de mauvais traitements. D’autres organismes font état de chiffres plus élevés, atteignant voire même dépassant les 45 millions. Dans le pays, il existe en effet une forte demande de domestiques : même les familles des strates sociales les plus humbles en comptent au moins un. Les enfants coûtent moins cher et sont plus dociles que les adultes. La majeure partie de ces mineurs proviennent des Etats indiens les plus pauvres, sont recrutés par des Agences pour l’emploi de mauvaise qualité ou par le biais d’enlèvements. En 2011, plus de 32.000 cas ont été enregistrés dans tout le pays, constituant une tragédie qui est très peu et mal prise en compte par la loi indienne. (AP)

    Source : Agence Fides (26/04/2012)

  • 26 avril : Méditation

    « Sauvez votre âme ! La navigation du chrétien sur la mer orageuse de ce monde est pleine de périls, mais nul ne contestera qu’en nos jours, gros de tempête, elle n’offre des dangers plus imminents encore et que la vigilance, l’énergie, le courage à toute épreuve sont nécessaires pour ne pas périr... La Sainte Eglise nous couvre de protection et multiplie ses efforts pour assurer notre salut mais Elle ne peut pas nous sauver sans nous. Il faut notre coopération active, vigoureuse, persévérante... le salut de notre âme est l’affaire capitale de notre vie, elle prime sur toutes les autres affaires. De nos jours, la notion de salut va s’affaiblissant de plus en plus même parmi les chrétiens. Sauver son âme est le dernier souci de la plupart. On se préoccupe plus de sauver sa réputation, sa santé, ses biens matériels... quant à ceux de l’éternité, il en est peu question ! Quelles énergies déployées pour sa famille, atteindre un poste honorable, se faire un nom, posséder le confort ! Ces buts électrisent, rien ne coûte, rien ne pèse pour aboutir ! "Insensé, dit l’Ecriture, tu te couronnes de fleurs, tu t’enivres de plaisir et cette nuit même, on va te demander ton âme..." Ne nous faisons pas d’illusions, on ne se sauve qu’à grand peine. Encore faut-il le vouloir puis se mettre à l’oeuvre. C’est un travail de longue haleine, c’est du matin au soir qu’il faut lutter contre les courants mauvais pour ne pas se laisser entrainer à la dérive, c’est par de menues obligations parfaitement remplies que nous tissons notre vêtement de gloire ; par nos victoires quotidiennes sur la chair et le monde, que nous tressons notre couronne immortelle ; c’est par nos aumônes, nos actes de bonté, nos sacrifices que nous achetons notre carte d’entrée pour le Ciel... Mettons à profit ce temps providentiel pour qu’il devienne le point de départ d’une vie plus solidement chrétienne, plus dévouée à Notre-Seigneur... »

    Soeur Marie du Sacré Coeur Bernaud (1825-1903, fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur), en 1886.

    Site internet de la Garde d'Honneur

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  • 25 avril : Audience générale du Pape Benoît XVI

    Benoît XVI met en garde contre l'activisme dans l'Eglise

    « Prière et service de la Parole sont liés. La vie des Saints manifeste l’unité profonde entre la prière et l’action, entre l’amour total pour Dieu et celui pour les frères. Trop d’occupations, une vie frénétique finissent souvent par endurcir le cœur. Chers amis, ce rappel est précieux aujourd’hui alors que nous évaluons tout à l’aune de la productivité et de l’efficacité ! Le travail est important, mais nous avons aussi besoin de Dieu, de sa lumière. Sans la prière quotidienne, l’activisme nous guette. La prière est la respiration de l’âme et de la vie. »

    A lire et écouter en intégralité sur Radio Vatican, ou sur le site internet du Vatican.