Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Regina Caeli du dimanche 28 avril 2019

    En ce dimanche de la Divine Miséricorde, le Pape a invité les fidèles à accueillir les dons du Christ ressuscité, à la suite des disciples : la paix, la joie et la mission apostolique. Trois dons qui jaillissent des plaies du Seigneur.

    Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Ad cenam Agni próvidi

    Hymne des Vêpres au Temps Pascal
     
    - 0:04 : Grégorien - Moines de l'Abbaye bénédictine de Fontgombault (1976)
    - 3:37 : Tomás Luis de Victoria (v.1548-1611) - Ensemble Plus Ultra, Dir. Michael Noone (2009)
    Ad cenam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Cuius corpus sanctíssimum
    in ara crucis tórridum,
    Cruóre eius róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    Protécti paschæ véspere
    a devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Iam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    sinceritátis ázyma
    Caro eius obláta est.

    O vere digna hóstia,
    per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ praemia.

    Consúrgit Christus túmulo,
    victor redit de bárathro,
    tyránnum trudens vínculo
    et Paradísum réserans.

    Quaesumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    cum Patre et almo Spíritu,
    in sempitérna saecula.
    Amen.
    Invités au repas de l’Agneau,
    revêtus de nos robes blanches,
    après avoir passé la mer rouge,
    chantons au Christ notre Chef.

    En goûtant sa chair toute sainte
    brulée sur l’autel de la Croix,
    en goûtant le vin de son sang,
    nous vivons de la vie de Dieu.

    Protégés au soir de la Pâque
    contre l’Ange exterminateur,
    nous avons été arrachés
    au dur pouvoir de Pharaon.

    C’est le Christ qui est notre Pâque,
    qui est l’agneau immolé ;
    azyme de sincérité,
    c’est sa chair qui est livrée.

    O victime vraiment digne
    brisant la porte des enfers :
    le peuple captif est racheté,
    les biens de la vie sont rendus.

    Le Christ se lève de la tombe ;
    il revient de l’abîme en vainqueur,
    poussant le tyran enchaîné,
    rouvrant l’entrée du Paradis.

    Nous vous prions, Auteur de toute chose,
    en cette joie pascale
    de tout assaut de la mort
    défendez votre peuple.

    Gloire à Vous, Seigneur,
    ressuscité d’entre les morts ;
    avec le Père et l’Esprit bienfaisant,
    dans les siècles éternels.
    Ainsi soit-il.
  • Méditation - Dieu, Parole d'Amour

    « Tu peux te lever de bon matin, et même la nuit, pour prier ; Dieu t'a déjà devancé dans ton oraison et c'est lui-même qui te prie de bien vouloir l'accueillir dans la proposition qu'il te fait. Ouvrir le livre de la Parole, c'est toujours décacheter une lettre d'amour qui s'adresse à toi personnellement. Tu devrais être émerveillé devant cet amour inquiet de Dieu en quête de l'homme et guettant sa moindre réponse.

    Ce n'est pas toi qui pars à sa recherche, mais lui qui ne cesse de frapper à la porte de ton cœur (Ap 3, 20), pour que tu lui ouvres et partages le festin de son amitié.

    Dieu n'a pas besoin de toi, il est au-dessus de tout, il est le Tout-Autre, il est en lui-même joie, bonheur, amour, vérité et sainteté, et il veut t'appeler à nouer avec lui un dialogue d'amour pour te communiquer tout ce qu'il est. Il a plus faim de toi que tu ne l'as de lui. Et quand il parle, il ne te dit pas des paroles en l'air ; au contraire, il profère une parole qui exprime son être profond. Quand Dieu te parle, l'important d'abord n'est pas ce qu'il a à te dire, mais bien le fait qu'il te parle. [...] Sa parole exprime et épuise l'amour infini qu'il te porte. Il ne parle que pour dire : « Je t'aime ». »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (I, 1), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

    Jean Lafrance,Dieu,parole,amour,prière,oraison,joie,bonheur,amour,vérité,sainteté

    (Crédit photo)

  • Seigneur, ils sont devenus fous !

    Des centaines d’adolescents se voient administrer des bloqueurs de puberté

    bloqueurs-puberte.jpg

    A Londres, la clinique Tavistock and Portman NHS Trust propose un « Service de Développement de l’identité de genre ». Cinq médecins viennent de démissionner « en raison de désaccords par rapport aux traitements subis par des enfants présentés comme transgenres ». Lancé en 2010, ce programme d’expérimentation prévoit de bloquer la puberté d’enfants entre 10 et 16 ans, afin de « faciliter dans un second temps l’attribution de l’autre sexe, par voie hormonale ou chirurgicale ». Mais, selon les médecins, « des enfants éprouvant des difficultés au niveau de leur sexualité sont erronément diagnostiqués comme transgenres », et ces expériences ne présentent pas de « résultats positifs », d’autant que « leur réversibilité fait débat, au niveau physique et psychologique ». Le pédiatre Russel Viner dénonce également ces expérimentations : « Si vous supprimez votre puberté pendant trois ans, les os ne se renforcent pas au moment où ils devraient, et on ne sait absolument pas ce que cela peut provoquer sur le développement du cerveau ».

    En 2013, 800 adolescents s’étaient déjà vus prescrire des bloqueurs de pubertés par cette clinique, dont 230 avaient moins de 14 ans. En 2018, « ils arrivaient à 300 prescriptions par an, alors que la page web du programme indique que ‘les preuves scientifiques de l’efficacité du traitement offert sont encore limitées’ ».

    Cette pratique « est de plus en plus répandue dans les pays comme la Belgique, la France, les Etats-Unis, ou l’Italie, où l’Agence du médicament a décrété le médicament entièrement remboursable par le Service de santé national, le 25 février dernier ».

    Sources : Institut Européen de Bioéthique (12/04/2019).
    Gènéthique.org, synthèse de presse bioéthique, 25 Avril 2019.

  • Audience générale de ce mercredi 24 avril 2019

    Lors de l’audience générale de ce matin, tenue Place Saint-Pierre devant une foule très nombreuse, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur le Notre Père. Pour la 13e étape de ce parcours, le Pape s’est arrêté sur cette expression : « Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». L’occasion de souligner la responsabilité immense de chaque personne, qui, en pleine liberté, est invitée à pardonner à ses frères et sœurs afin d’être disponible pour recevoir le pardon de Dieu. Et c’est donc toute notre vie spirituelle qui doit être tournée vers le lien avec les autres, vers la capacité de donner et de recevoir.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, aujourd’hui, nous complétons la catéchèse sur la cinquième demande du Notre Père. Il y a toujours une dette impossible à restituer à Dieu : il nous aime infiniment plus que nous l’aimons. Et même si nous nous engageons à vivre selon les enseignements chrétiens, il y aura toujours dans notre vie quelque chose dont il faudra demander pardon. C’est pour cela que nous implorons : « remets-nous nos dettes ». Mais Jésus joint à cette imploration une seconde expression qui ne fait qu’un avec la première :« comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs » (Mt 6, 12). La relation de bienveillance de Dieu est appelée à se traduire dans une relation nouvelle que nous vivons avec nos frères. Le Dieu bon nous invite à être bons, comme lui. Dans les Evangiles, rien ne laisse penser que Dieu ne pardonne pas les péchés de celui qui est bien disposé et demande d’être embrassé de nouveau. Mais la grâce de Dieu est toujours exigeante. Celui qui l’a reçue doit apprendre à en faire autant. L’amour appelle l’amour, le pardon appelle le pardon. Jésus insère dans les relations humaines la force du pardon. Dans la vie, tout ne se résout pas avec la justice. Surtout là où on doit mettre une limite au mal, il faut aimer au-delà de ce qui est dû, pour recommencer une histoire de grâce. A la loi du talion, Jésus substitue la loi de l’amour. Par une parole, une embrassade, un sourire, nous pouvons transmettre aux autres ce que nous avons reçu de plus précieux : le pardon. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venant de France et de Suisse, en particulier les jeunes de Guyane française, et les Guides du Liban ! En ce temps où nous célébrons la Résurrection du Seigneur, n’ayez pas peur de manifester que Jésus est vivant, qu’il est votre vie ! Bonnes fêtes pascales à tous et que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Aurora lucis rutilat

    Hymne des Laudes au Temps Pascal
    Schola des moines de l'Abbaye de Ligugé
     
  • Méditation - « Dieu n'est pas un problème à résoudre, mais un mystère à découvrir »

    « Tu ne peux t'approcher de Dieu en curieux car il ne se laisse pas enfermer dans des propos humains. Il est toujours au-delà de tes idées et irréductible à tes prises. Dieu n'est pas un problème à résoudre, mais un mystère à découvrir. Une personne ne se laisse pas saisir par une étude psychologique, elle t'échappe quand tu veux l'étreindre ou l'expliquer. Dieu est l'inconnaissable, l'inexplicable : « Une chose expliquée cesse de nous intéresser, écrivait Nietzsche, aussi Dieu nous intéressera-t-il toujours ! »
    [...]
    Ne cherche pas à t'avancer vers Dieu pour l'inventorier. Cesse de le traiter comme un objet, mais invoque-le comme un sujet libre. Le premier pas qui te mènera à ce résultat est le geste d'abaisser les mains ou de te déchausser. Le moment décisif où commence la vraie rencontre avec Dieu n'est pas dans le mouvement que tu fais vers lui, mais dans le mouvement de recul, d'humilité où tu t'effaces devant lui. Dieu n'est pas un pays conquis, mais une terre sainte que tu dois fouler pieds nus.

    Lorsque tu as accepté de ne plus avoir d'idées sur la question, Dieu se révèle lui-même. Et là encore, tu ne parviendras pas à traduire cette expérience en termes clairs et précis. [...] Il se donne comme un feu dévorant. Le feu est une matière fascinante et étrange. Il illumine et transforme en lui tout ce qu'il touche. Lorsque saint Jean de la Croix évoquera les plus hauts sommets de l'union à Dieu, il utilisera la comparaison de la bûche consumée par le feu. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (I, 1), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

    jean lafrance,dieu,mystère,nietzsche,rencontre,humilité,feu,lumière

    (Crédit photo)

  • Regina Caeli du Lundi de Pâques 22 avril 2019



    Pour prolonger la joie pascale, le Pape François est revenu sur le rôle des femmes dans l’annonce de la résurrection de Jésus, dans l'Évangile de Matthieu. Il a également appelé à se laisser toucher par le message consolant de Pâques.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • 12h00 : Bénédiction Urbi et Orbi

    Retransmission en direct sur KTO

    Texte intégral du message du Pape traduit en français sur le site internet du Vatican.

  • Chants du propre de la Messe du Dimanche de Pâques

    Moines de l'Abbaye bénédictine de Fontgombault (1976)
     
    00:07 : Introït Resurrexit
    04:37 : Graduel "Hæc dies"
    07:38 : Alleluia "Pascha nostrum"
    09:46 : Séquence "Victimæ Paschali"
    11:33 : Offertoire "Terra tremuit"
    13:07 : Communion "Pascha nostrum"
  • 10h00, Place Saint-Pierre : Messe de Pâques présidée par le Pape François

     

  • William Byrd (00:00) & Palestrina (02:37) : "Haec Dies"

    King's College Choir - Dir. Sir David Willcocks (1965)
     
    Haec dies quam fecit Dominus;
    exultemus et laetemur in ea.
    Alleluia.
  • Méditation - Lumière de Pâques

    « Mais, dites-vous, s'il faut se réjouir aujourd'hui, ceux-là seuls y sont conviés, que ce jour embrasse ; le ciel et l'enfer n'ont pas été établis dans le jour de ce monde ; peut-on donc demander à ces éléments de fêter un jour auquel ils échappent totalement ? Mais ce jour que fit le Seigneur, pénètre tout, contient tout, embrasse à la fois, ciel, terre et enfer ! La lumière qu'est le Christ n'est pas arrêtée par des murs, ni brisée par les éléments, ni assombrie par les ténèbres. La lumière du Christ, dis-je, est un jour sans nuit, un jour sans fin ; partout, elle resplendit, partout elle rayonne, partout elle demeure.
    [...]
    Le jour du ciel resplendit à jamais, il brille, il étincelle, et nulle ombre ne peut le borner. Ainsi la lumière du Christ luit à jamais, elle rayonne, elle flamboie, et les ténèbres du péché ne peuvent l'étreindre. La lumière brille dans les ténèbres, dit l'évangéliste Jean, et les ténèbres ne l'ont pas retenue (Jn 1, 10).
    [...]
    Mes frères, nous devons nous réjouir en ce saint jour ; que nul, au souvenir de son péché, ne se dérobe à la joie commune ; qu'il ne rejette des prières publiques le fardeau de ses fautes ; quoique pécheur, il ne doit pas désespérer du pardon. Une faveur immense l'attend. Si le larron a mérité le paradis, pourquoi le chrétien resterait-il indigne de compassion ? Et si le Seigneur, sur sa croix, a eu pitié d'un voleur, il se laissera bien plus émouvoir par le chrétien, à sa résurrection ! Et si cette mort ignoble a tant donné à un misérable qui se fiait à lui, de quels bienfaits la gloire de sa résurrection ne comblera-t-elle pas la prière du chrétien ? Vous le savez, la joie et la victoire sont sources de plus de grâces que la captivité et les chaînes. »

    Maxime de Turin (†408-420), Homélie 57 (Sur le Psaume 14), Traduction de F. Quéré-Jaulmes, P.L. 57, 361-364, in "Le Mystère de Pâques", Lettres chrétiennes n°10, Grasset, Paris, 1965.

    resurrection_tombeau-vide_7a.jpg

    Méditations sur la fête de Pâques précédemment proposées ici :

    2011 : St Augustin

    2012 : P. Bruno Vercruysse et St Augustin

    2013 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln

    2014 : Pseudo-Hippolyte (IVe siècle)

    2015 : Vénérable Léon Dehon (1843-1925)

    2016 : St Jean Chrysostome

    2017 : P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D.

    2018 : P. Bruno Vercruysse
  • Hymne (avant 1632) "Ad Caenam"

    (ancienne Hymne des Vêpres au Temps Pascal)
    Bénédictins de l'Abbaye de Kergonan
    (Congrégation de Solesme, Dom Le Feuvre)
     
    Antiphonale 1912

    Ad cenam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Cuius corpus sanctíssimum
    in ara crucis tórridum,
    Cruóre eius róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    Protécti paschæ véspere
    a devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Iam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    sinceritátis ázyma
    Caro eius obláta est.

    O vere digna hóstia,
    per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ præmia.

    Consúrgit Christus túmulo,
    victor redit de bárathro,
    tyránnum trudens vínculo
    et Paradísum réserans.

    Quæsumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    cum Patre et almo Spíritu,
    in sempitérna sæcula.
    Amen.

    (Source)
    Antiphonaire 1912

    Invités au repas de l’Agneau,
    revêtus de nos robes blanches,
    après avoir passé la mer rouge,
    chantons au Christ notre Chef.

    En goûtant sa chair toute sainte
    brulée sur l’autel de la Croix,
    en goûtant le vin de son sang,
    nous vivons de la vie de Dieu.

    Protégés au soir de la Pâque
    contre l’Ange exterminateur,
    nous avons été arrachés
    au dur pouvoir de Pharaon.

    C’est le Christ qui est notre Pâque,
    qui est l’agneau immolé ;
    azyme de sincérité,
    c’est sa chair qui est livrée.

    O victime vraiment digne
    brisant la porte des enfers :
    le peuple captif est racheté,
    les biens de la vie sont rendus.

    Le Christ se lève de la tombe ;
    il revient de l’abîme en vainqueur,
    poussant le tyran enchaîné,
    rouvrant l’entrée du Paradis.

    Nous vous prions, Auteur de toute chose,
    en cette joie pascale
    de tout assaut de la mort
    défendez votre peuple.

    Gloire à Vous, Seigneur,
    ressuscité d’entre les morts ;
    avec le Père et l’Esprit bienfaisant,
    dans les siècles éternels.
    Ainsi soit-il.
  • Dimanche 21 avril 2019

    Dimanche de la Résurrection

    Dimanche de Pâques

    resurrection_burnand_a.jpg

    Eugène Burnand, Les disciples Pierre et Jean courant au sépulcre le matin de la Résurrection
    Musée d'Orsay, Paris

    (Crédit photo)

  • Exultet

    Basilique Vaticane, 23 avril 2011
     
    Redécouvrir l’Exultet (texte latin/français)

    Le Poème de la Veillée Pascale (commentaire, texte latin/français, contexte liturgique...)
  • Méditation - Vigile Pascale

    « Dans la Veillée pascale, l'Église représente le mystère de lumière du Christ par le signe du cierge pascal, dont la flamme est à la fois lumière et chaleur. Le symbolisme de la lumière est lié à celui du feu : luminosité et chaleur, luminosité et énergie de transformation contenue dans le feu – vérité et amour vont ensemble. Le cierge pascal brûle et ainsi il se consume : la croix et la résurrection sont inséparables. De la croix, de l’autodonation du Fils, naît la lumière, advient la vraie luminosité du monde. C’est au cierge pascal que tous nous allumons notre cierge, surtout celui des nouveaux baptisés, pour lesquels le Sacrement fait descendre dans les profondeurs de leur cœur la lumière du Christ. L'Église antique qualifiait le Baptême de fotismos, sacrement de l’illumination, communication de la lumière, et elle le reliait inséparablement à la résurrection du Christ. Dans le Baptême, Dieu dit à celui qui va recevoir le sacrement : « Que la lumière soit ! ». Celui-ci est alors introduit dans la lumière du Christ. Le Christ sépare alors la lumière des ténèbres. En Lui nous pouvons reconnaître ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est luminosité et ce qui est obscurité. Avec Lui, jaillit en nous la lumière de la vérité et nous commençons à comprendre. Lorsqu’un jour Jésus vit venir à lui les foules qui se rassemblaient pour l’écouter et qui attendaient de lui une orientation, il en eut pitié, car ils étaient comme des brebis sans berger (cf. Mc 6, 34). Au milieu des courants contraires de l’époque, ils ne savaient pas vers qui aller. Combien sa compassion doit être grande aussi pour notre temps devant tous les grands discours derrière lesquels se cache en réalité un profond désarrois ! Où devons-nous aller ? Quelles sont les valeurs sur lesquelles nous pouvons nous régler ? Les valeurs selon lesquelles nous pouvons éduquer les jeunes, sans leur donner des règles qui peut-être ne résisteront pas, ni exiger d’eux des choses qui peut-être ne doivent pas leur être imposées ? Il est la Lumière. Le cierge du baptême est le symbole de l’illumination qui nous est communiquée par le Sacrement. C’est ainsi, qu’en cette heure, saint Paul nous parle d’une manière très directe. Dans la Lettre aux Philippiens, il dit qu’au sein d’une génération dévoyée et pervertie les chrétiens doivent briller comme des astres dans l’univers (cf. Ph 2, 15). Prions le Seigneur pour qu’au milieu de la confusion de ce temps, la petite flamme du cierge qu’Il a allumée en nous, la lumière délicate de sa parole et de son amour, ne s’éteigne pas en nous, mais qu’elle grandisse et devienne toujours plus lumineuse. Afin que nous soyons, avec Lui, des fils du jour, des foyers de lumière pour notre temps. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie du Samedi Saint, 11 avril 2009.
    © Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana.
    Source et texte intégral.

    bougie_enfant_1a.jpg

    (Crédit photo : Catholic Cathedral in Wichita Kansas)