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louange - Page 5

  • Les Soeurs du Monastère Sainte Elisabeth de Minsk : "Dieu soit loué en toutes choses"

  • 25 juillet : Méditation

    « Nous te bénissons, triple Lumière,
    tu as donné consistance à la matière,
    en y façonnant le visage du monde
    et la forme de sa beauté.
    Tu as éclairé l’esprit de l’homme,
    lui donnant raison et sagesse.
    Partout se retrouve le reflet de la lumière éternelle,
    pour que, dans la lumière,
    l’homme découvre sa splendeur
    et, tout entier, devienne lumière.
    Tu as éclairé le ciel de lumières diaprées.
    A la nuit et au jour, tu as commandé d’alterner en paix,
    leur donnant comme règle une fraternelle amitié.
    La première met un terme aux labeurs de notre corps,
    l’autre nous éveille au travail, aux affaires qui nous importent.
    Nous fuyons les ténèbres et nous nous hâtons vers le jour
    auquel la tristesse d’aucune nuit ne peut mettre fin.
    Accorde, ô Christ, à mes paupières
    la grâce d’un sommeil léger, accorde-la
    pour que ma voix ne demeure pas longtemps muette.
    Christ, ta création veillera pour psalmodier avec les anges.
    Fais que mon sommeil en tout temps soit habité par ta présence. »

    Saint Grégoire de Nazianze (329-389)
    (Source : Prier n°247, décembre 2002)

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  • Blogoslawcie Pana (chant polonais : Louez, bénissez le Seigneur)

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 21ème jour

    Vingt-et-unième jour : Le Cœur de Jésus nous a tout donné

    A qui avons-nous l’obligation de tant de bienfaits ? A l’immense libéralité et à l’amour infini du Cœur de notre aimable Jésus. Quels honneurs donc, quelles louanges, quelles actions de grâces lui devons-nous rendre et avec quelle dévotion devons-nous célébrer la fête de ce Cœur très auguste ! Si un homme dépouillé injustement de ses biens, non seulement délivrait un voleur des mains du bourreau et l’arrachait à une mort honteuse, mais encore s’il lui donnait la moitié de ses richesses, ce criminel pourrait-il jamais reconnaître une telle bonté ? Voici bien davantage. Non seulement notre Sauveur Jésus nous a délivrés de l’enfer et de tous les tourments, mais il nous a comblés d’une multitude de biens ineffables, voire il nous a donné tous les biens ; que lui rendrons-nous donc ? Quid retribuam Domino pro omnibus quae retribuit mihi ? (Ps 116,12) N’est-il pas vrai que si nous avions autant de cœurs de séraphins qu’il y a d’étoiles au firmament, d’atomes dans l’air, de brins d’herbe sur la terre, de grains de sable sur le rivage et de gouttes d’eau dans l’immensité de l’océan, et que nous les employassions tous entièrement à l’aimer et à le glorifier, tout cela ne serait rien en comparaison de l’amour de Jésus pour nous, et des obligations où nous sommes de lui consacrer nos cœurs.
    Saint Jean Eudes (1601-1680)

    Exemple : La dévotion au Sacré-Cœur et les âmes du Purgatoire
    « Si vous saviez – dit Sainte Marguerite-Marie – avec quelle ardeur ces pauvres âmes demandent ce remède nouveau, si souverain à leurs souffrances (car c’est ainsi qu’elle nomme la dévotion au Sacré-Cœur et particulièrement les messes en son honneur) ! Le soir vous ferez un petit tour par le Purgatoire, en la compagnie du Sacré-Cœur, en lui consacrant tout ce que vous aurez fait, pour le prier d’appliquer ses mérites à ces saintes âmes souffrantes. Et vous les prierez en même temps d’employer leur pouvoir pour nous obtenir la grâce de vivre et de mourir dans l’amour et la fidélité au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ en répondant à ses désirs sur nous sans résistance… Et si vous pouviez mettre en liberté quelques-unes de ces pauvres prisonnières, vous seriez bien heureuse d’avoir dans le ciel une avocate qui plaiderait votre salut.
    Le Sacré-Cœur de Jésus donne souvent sa chétive créature aux âmes du Purgatoire pour les aider à satisfaire à la divine justice ; c’est dans ce temps que je souffre une peine à peu près comme la leur, ne trouvant le repos ni jour ni nuit… Que je vous serais obligée si vous m’aidiez à soulager mes bonnes amies souffrantes du Purgatoire. C’est ainsi que j’appelle ces pauvres âmes, pour lesquelles il me semble qu’il n’y a rien que je ne voulusse faire et souffrir, et je vous assure qu’elles n’en seront pas ingrates. »
    La Sainte, en effet, pratiquait dans une large mesure ce qu’elle recommandait relativement aux âmes du Purgatoire ; elle ne cessait de conjurer le Sacré-Cœur de Jésus de les délivrer ; plusieurs fois, Notre-Seigneur lui fit voir en Purgatoire des âmes qu’elle avait autrefois connues sur la terre ; alors, pressée par sa générosité et son amour des âmes, elle s’offrait pour elles en victime, et elle obtint ainsi, au prix des plus cruelles épreuves, la délivrance d’un grand nombre de ces âmes qu’elle appelait, dans son touchant langage, « ces bonnes amies souffrantes du Purgatoire. »
    S’il ne nous est pas donné d’avoir une générosité aussi sublime, n’oublions pas, du moins, que la dévotion au Sacré-Cœur est un des moyens les plus efficaces pour soulager les âmes du Purgatoire ; usons largement de ce remède nouveau, si souverain à leurs souffrances ; et, selon la parole de la Sainte, elles n’en seront pas ingrates.
    On pourrait servir pour cela avec grand fruit du pieux opuscule intitulé : Un petit tour quotidien par le Purgatoire en compagnie du Sacré-Cœur, par le P. Victor Jouet. Issoudun (Indre).

    Page d’histoire :
    Saint François d’Assise endurant de vives douleurs, un Frère trop simple lui dit : « Mon Père, priez Dieu qu’il vous traite un peu plus doucement ; il paraît qu’il appesantit trop sa main sur vous. » le Saint lui répondit à l’instant : « Si votre simplicité ne vous excusait pas un peu, je ne voudrais plus vous voir ; comment avez-vous l’audace de désapprouver les justes jugements de Dieu ? » « Ô mon Dieu ! ajouta-t-il, l’accomplissement de votre volonté est la plus grande consolation que je puisse recevoir en cette vie. »
    Il disait encore : « Seigneur, mon Dieu, je vous remercie de tout ce que vous me faites souffrir. Faites-moi souffrir cent fois plus si c’est votre bon plaisir. Il me sera très agréable que vous ne m’épargniez point ici-bas, si vous le voulez ainsi ; l’accomplissement de votre sainte volonté est pour moi une source abondante de consolation. »

    Bouquet spirituel :
    Mon Cœur vous est ouvert, nous dit Jésus, approchez et je vous donnerai à boire de ce vin nouveau qui n’est autre que le sang qui coule de mon Cœur.
    Louis de Blois (v.1171-1205)

    Ô doux Cœur de Jésus, repos de ceux qui vous aiment, offrez pour moi à la Très Sainte Trinité autant d’hymnes de louange que mon cœur aura de battements.
    Sainte Mechtilde (1241-1298)

    Pratique :
    Accepter avec patience et résignation les douleurs et les ennuis, les offrir en union au Cœur de Jésus, en esprit de pénitence.

    Oraison jaculatoire :
    Jésus, Cœur très patient, soyez mon modèle et ma force !

    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 7 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le premier et le plus grand commandement est-il celui-ci : "Vous aimerez le Seigneur votre Dieu" (Mt XXII,37).  Mais la nature est trop molle et trop faible pour un tel précepte, aussi commence-t-elle par s'aimer elle-même... Mais si cet amour glisse trop sur sa pente, comme cela arrive ordinairement... aussitôt s'élève pour le contenir, la digue du précepte qui nous ordonne "d'aimer le prochain comme nous-mêmes" (Mt XXII,27)... Mais, pour que notre amour du prochain soit irréprochable, il faut que Dieu s'y trouve mêlé ; est-il en effet possible d'aimer le prochain comme il faut, si ce n'est en Dieu ? Or, quiconque n'a pour Dieu aucun amour, ne saurait aimer rien en Dieu ; il faut donc commencer par aimer Dieu, si on veut aimer le prochain en lui, en sorte que Dieu qui est l'auteur de tous les autres biens l'est aussi de notre amour pour lui...

    L'homme ressent donc déjà de l'amour pour Dieu, mais il ne l'aime encore que pour soi et non pas pour Dieu... Mais que le cortége des tribulations fonde sur lui et l'oblige souvent à recourir à Dieu, s'il en reçoit chaque fois un secours qui le délivre, ne faudra-t-il pas qu'il ait un coeur de marbre ou de bronze pour ne pas être touché, toutes les fois qu'il aura été secouru, de la bonté de son libérateur et pour ne pas commencer à l'aimer pour lui-même, non plus seulement pour soi. Car la fréquence des épreuves nous oblige à recourir fréquemment à Dieu, or il est impossible de revenir souvent à lui, sans le goûter et impossible de le goûter, sans reconnaître combien il est doux. Aussi arrive-t-il bientôt que nous sommes portés à l'aimer comme il faut, beaucoup plus à cause de la douceur que nous trouvons en lui, qu'à cause de notre propre intérêt... Quand nous en sommes arrivés là, il n'est plus difficile d'accomplir le précepte d'aimer le prochain comme nous-mêmes... Quiconque aime de cet amour-là, aime tout autant qu'il est aimé et ne recherche plus à son tour que les intérêts de Jésus-Christ, non pas les siens propres, de même que Jésus a recherché les nôtres ou plutôt nous a recherchés nous-mêmes. Voilà l'amour de celui qui dit : "Chantez les louanges du Seigneur, car il est bon" (Ps CXVII,1). Celui qui loue le Seigneur, non pas parce qu'il est bon pour lui, mais simplement parce qu'il est bon, aime véritablement Dieu pour Dieu et non pour lui. »

    Saint Bernard, Traité sur l'amour de Dieu, ch. VIII et IX (23 à 26).
    Source et texte intégral : Abbaye Saint-Benoît.

  • 8 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Ô mon Dieu, mon coeur est comme une vaste mer toujours agitée par les tempêtes : qu’il trouve en toi la paix et le repos. Tu as commandé aux vents et à la mer de se calmer, et à ta voix ils se sont apaisés ; viens apaiser les agitations de mon coeur, afin que tout en moi soit calme et tranquille, afin que je puisse te posséder, toi mon unique bien, et te contempler, douce lumière de mes yeux, sans trouble et sans obscurité. Ô mon Dieu, que mon âme, délivrée des pensées tumultueuses de ce monde-ci, « se cache à l'ombre de tes ailes » (Ps 16,8). Qu’elle trouve près de toi un lieu de rafraîchissement et de paix ; toute transportée de joie, qu’elle puisse chanter : « En toi maintenant je peux m'endormir et me reposer en paix en toi » (Ps 4,9).

    Qu’elle se repose, je te prie, mon Dieu, qu’elle se repose du souvenir de tout ce qui est sous le ciel, éveillée pour toi seul, comme il est écrit : « Je dors, mais mon coeur veille » (Ct 5,2). Mon âme ne peut être en paix et en sûreté, mon Dieu, que sous les ailes de ta protection (Ps 91,4). Qu'elle demeure donc éternellement en toi et qu'elle soit embrasée de ton feu. Que, s'élevant au-dessus d'elle-même, elle te contemple et chante tes louanges dans la joie. Au milieu des troubles qui m'agitent, que tes dons soient ma douce consolation, jusqu'à ce que je vienne à toi, ô toi la paix véritable. »

    Saint Augustin (354-430), Méditations, ch. 37.

    Oeuvres complètes de Saint Augustin ici.

  • 29 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    «  Ces paroles du Sauveur : "Je vous reverrai et votre coeur se réjouira et cette joie, personne ne pourra vous l'enlever" ne doivent pas être rapportées à ce temps où, après sa résurrection, il s'est montré à ses disciples dans sa chair et leur a dit de le toucher, mais à cet autre temps dont il avait déjà dit : "Celui qui m'aime, mon Père l'aimera et je me manifesterai à lui" (Jn 14,21). Cette vision n'est pas pour cette vie, mais pour celle du monde à venir. Elle n'est pas pour un temps, mais n'aura jamais de fin. "La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé Jésus Christ" (Jn 17,3). De cette vision et connaissance, l'apôtre Paul dit : "Nous voyons maintenant dans un miroir et en énigme, alors nous le verrons face à face. Je ne connais maintenant qu'en partie, alors je connaîtrai comme je suis connu" (1Co 13,12).

    Ce fruit de son labeur, l'Église l'enfante maintenant dans le désir, alors elle l'enfantera dans la vision ; maintenant elle l'enfante dans la peine, alors elle l'enfantera dans la joie ; maintenant elle l'enfante dans la supplication, alors elle l'enfantera dans la louange. Ce fruit sera sans fin, car rien ne saurait nous combler sinon ce qui est infini. C'est ce qui faisait dire à Philippe : "Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit" (Jn 14,8). »

    Saint Augustin (354-430), Sermons sur Saint Jean, n°101 (trad. Bouchet, Lectionnaire)

    Les Oeuvres complètes de Saint Augustin sont disponibles ici.

  • 21 avril : concert pour Benoît XVI

    « Un grand hymne de louange à Dieu » et une occasion pour rendre grâce « encore une fois à Dieu pour les années de vie et de ministère ».

    C'est ainsi que Benoît XVI a vécu l'intense interprétation de la Symphonie n. 2 Lobgesang de Felix Mendelssohn Bartholdy  (1809-1847), exécutée vendredi après-midi, 20 avril, dans la salle Paul VI.

    « L'art comme louange à Dieu, Beauté suprême – a souligné le Pape au terme de l'exécution – se trouve à la base de la manière de composer de  Mendelssohn et cela non seulement en ce qui concerne la musique liturgique ou l'art sacré, mais sa production tout entière ».

    Source : News.va


    Felix Mendelssohn Bartholdy - Extrait de la Symphony No. 2 'Lobgesang' (Cantique) - 5/11
    2. Chorus and 2 1/2 Soprano solo
    Choeur Classique de Montréal - Robert Ingari
    Orchestre Symphonique de l'Isle
    Ashley Becker - Soprano
    Conductor: Cristian Gort

  • 4 avril : Méditation

    « "Pour toi, quand tu veux prier, entre dans la chambre la plus retirée, verrouille la porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret" (Mt 6, 6).
    Dieu qui est Esprit recherche des adorateurs en esprit et en vérité (Jn 4, 24). Sa recherche le met tout près de toi.
    Accueille-le et livre-toi à son Esprit.
    Ne prie jamais pour que ta prière soit faite, mais pour qu'elle réponde aux goûts de Dieu. C'est parce qu'Il t'aime que tu vas à Lui et tu ne peux te donner à Lui que dans l'amour.
    Deviens tel que la prière enseignée par le Seigneur soit en vérité l'expression de tes désirs personnels, à cause de Lui-même.
    Arrives-en à t'effacer au point que ce soit Lui qui désire et prie en toi. L'apparence c'est que tu vas à Lui ; la réalité c'est qu'Il te cherche. Laisse-toi saisir par Lui qui veut se donner à toi.
    Cette relation filiale ne peut se réaliser qu'appuyée sur ces actes consacrés uniquement à la prière, afin de développer l'amour qui doit devenir l'inspiration, le motif et la règle de toute activité et de toute réaction.
    Ces actes de prière, quels qu'ils soient, si courts soient-ils, si communautaires soient-ils, tu les voudras "en esprit et en vérité", au-dedans de toi, dans cette liberté, cette intimité sans partage pouvant répondre à la présence du Père dans le secret.
    Invite Marie et laisse-toi pénétrer par son esprit, pour te donner, comme elle, "à la Personne et à l'oeuvre de son Fils" (L. G, 56) et revivre son action de grâces ; pour savoir aussi demander, comme elle, à Cana ou au Cénacle.
    Sers-toi, si tu le peux, de ton Rosaire pour t'unir à elle.
    Que l'action de grâces et la bénédiction dominent dans ta prière pour devenir "louange de sa gloire et de la grâce dont Il nous a comblés en son Bien-Aimé" (Ep 1, 6). »

    P. Joseph-Marie Perrin o.p., Aujourd'hui l'Evangile de l'Amour, Editions du Cerf, Paris, 1980.

    prière,oraison,coeur