Mémoire des Sts Marcellin, Pierre et Erasme, martyrs
En certains endroits : St Pothin de Lyon, évêque, et ses comp. martyrs
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Mémoire des Sts Marcellin, Pierre et Erasme, martyrs
En certains endroits : St Pothin de Lyon, évêque, et ses comp. martyrs
Sts Cristobal Magallanes, prêtre et ses comp., martyrs
« Ils sont nos martyrs d’aujourd’hui et ils sont nombreux.
Nous pouvons même dire qu’ils sont plus nombreux
qu’au premier siècle de la chrétienté. »
Pape François
Joseph Thouvenel, président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, lancent le site « Nouveaux martyrs » pour sensibiliser l'opinion sur les exactions commises contre les chrétiens et les minorités dans le monde.
Informations, témoignages, et initiatives concrètes à découvrir en ligne sur nouveaux-martyrs.com.
Ce samedi 23 mai en Italie : soirée de prière pour les chrétiens martyrs
Lors de l'audience générale de ce mercredi 20 mai, en saluant les italiens présents place Saint-Pierre, le Pape François a évoqué cette soirée de prière :
« La Conferenza Episcopale Italiana ha proposto che nelle Diocesi, in occasione della Veglia di Pentecoste, si ricordino tanti fratelli e sorelle esiliati o uccisi per il solo fatto di essere cristiani. Sono martiri. Auspico che tale momento di preghiera accresca la consapevolezza che la libertà religiosa è un diritto umano inalienabile, aumenti la sensibilizzazione sul dramma dei cristiani perseguitati nel nostro tempo e che si ponga fine a questo inaccettabile crimine. »
« La Conférence épiscopale italienne a proposé que dans les diocèses, à l'occasion de la Veillée de Pentecôte, on fasse mémoire de tant de frères et sœurs exilés ou tués pour le seul fait d’être chrétiens. Ce sont des martyrs. Je souhaite que ce moment de prière fasse grandir la conscience que la liberté religieuse est un droit humain inaliénable, renforce la sensibilisation sur le drame des chrétiens persécutés à notre époque et que l'on mette fin à ce crime inacceptable. »
Pomarancio (v.1598-99), Ste Domitille avec Sts Nereus (Nérée) & Achilleus (Achille)
Eglise des Saints Nérée et Achille, Rome
Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française
Marieke Aucante
« Ces prêtres ont voulu que j'écrive... J'ai simplement entendu leur prière. »
Ce roman historique a pris naissance dans l'intimité d'une petite chapelle de l'île d'Aix, en une rencontre au-delà du temps, entre l'auteur et ces prêtres martyrs déportés pendant la Terreur, balayés par la fureur révolutionnaire, entre les pontons de La Rochelle et l'île Madame. L'abbé Augustin en est le personnage central, fictif mais inspiré de faits réels, et l'ensemble du récit déroule une fresque rigoureusement historique, comme en témoignent d'ailleurs quelques pièces annexes données en fin d'ouvrage.
Rien de sentencieux ni de pontifiant ici, le trait n'est pas forcé et le propos jamais doctoral. L'on suit au jour le jour la vie de ces prêtres autour desquels un étau implacable se resserre, jusqu'à leur capture et leur enfermement, dans des conditions dignes des plus noires tyrannies. Porté par une foi chevillée au corps, se refusant à toute haine et repoussant farouchement toute tentation de vengeance, l'abbé Augustin assiste impuissant au déferlement de la haine antireligieuse qui s'abat sur la France, avant d'en subir lui-même jusqu'au plus profond de sa chair les morsures crucifiantes. Priant autant que ses forces le lui permettent, et tout donné au soulagement des souffrances de ses compagnons de misère, l'abbé Augustin s'accroche au peu de vie qui anime encore son corps décharné. Et tandis que Carrier répand la mort par milliers à Nantes dans la "baignoire nationale", c'est dans les cales de deux bateaux en rade de La Rochelle que vont périr par centaines prêtres et religieux, placés sous l'autorité meurtrière de commandants "plus inhumains et plus barbares que Carrier". Seule la mort de Robespierre permettra à quelques-uns d'en réchapper.
64 d'entre eux ont été béatifiés par Jean-Paul II le 1er octobre 1995, dont les noms et paroisses sont listés en fin d'ouvrage. In memoriam.
Tour à tour émouvant ou tragique, poignant et dramatique, toujours passionnant, ce récit se dévore de la première à la dernière page, sans qu'il soit possible de reprendre souffle, pris comme l'abbé héros du livre dans l'aspiration dévorante de cette machine à tuer le "religieux" que fut la Révolution. Et lorsque l'horizon enfin s'éclaircit, c'est avec le recueillement de l'abbé Augustin que l'on quitte ce livre remarquable, témoin d'une période d'acharnement antireligieux comme n'en avait jamais connu la France jusqu'alors.
Et l'on essayera de se souvenir des mots que l'auteur a laissés dans ses premières pages : "Les années que nous vivons aujourd'hui ont de vagues ressemblances avec la période prérévolutionnaire"... Mais témoins de cette guerre larvée qui fait son œuvre aujourd'hui, évidemment moins brutale et sans doute plus perverse, en sommes-nous bien conscients ? ...
Marieke Aucante est grand reporter à France Télévisions. Elle est l’auteur d’une douzaine de romans, essais, nouvelles, pièces de théâtre. Pour son engagement dans la protection de l’environnement et son implication dans la formation des professionnels et des familles accompagnant les personnes en situation de handicap, afin qu’elles retrouvent une place digne dans notre société, elle a reçu en juin 2008 les insignes de la Légion d’honneur.
Editions Salvator - 14 x 21cm - 248 pages - 20 €
Le 24 avril 2015
En ce jour commémoratif du centenaire du génocide des Arméniens par les Turcs, l'AED (Aide à l'Eglise en Détresse) publie sur son site internet l’intégralité de l’article paru dans le dernier numéro de « L’Eglise dans le monde » (la revue de l’AED) sur ce sujet. Une analyse historique, politique et actuelle rédigée par Philippe Oswald, à lire ci-dessous :
Le Caire (Agence Fides) - Les Patriarches et les Evêques catholiques d’Egypte, réunis au Caire pour leur assemblée périodique qui a lieu deux fois l’an, dédieront une partie de leur réflexion pastorale commune aux nouveaux massacres de chrétiens éthiopiens perpétrés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et documentés dans des vidéos réalisées avec un professionnalisme macabre pour être diffusées en ligne comme instruments de leur propagande délirante.
Dans la nouvelle vidéo, reprise comme produite par al Furqan Media - se présentant comme réseau médiatique de référence du prétendu « Etat islamique » - on voit deux groupes différents de prisonniers présentés comme des chrétiens éthiopiens qui sont massacrés par décapitation et de balles à la nuque dans un lieu désertique ainsi que sur une plage libyenne. La vidéo, accompagnée des habituels slogans contre la « nation de la croix » et d’images de destruction d’églises, d’icônes et de tombes chrétiennes, répète, en s’adressant aux chrétiens qu’il n’y aura pas de salut pour eux s’ils ne se convertissent pas à l’islam ou n’acceptent pas de payer la « taxe de protection ».
Dans la vidéo - particulièrement éloquente - les victimes sont présentées comme appartenant à « l’Eglise éthiopienne hostile ». Pour le moment, vérifications et confirmations indépendantes concernant l’identité des victimes font défaut. Selon des sources gouvernementales et de l’Eglise éthiopienne, il est probable qu’il s’agisse de pauvres émigrants éthiopiens faisant partie des multitudes d’hommes et de femmes qui tentent d’atteindre l’Europe en traversant la Libye avant de s’embarquer sur les embarcations gérées par le réseau criminel des passeurs.
« Le Patriarche de l’Eglise orthodoxe d’Ethiopie, Matthias Ier - indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh - avait programmé de venir en Egypte et de repartir avec le Patriarche copte Tawadros II pour participer à Erevan aux commémorations du Génocide arménien. Maintenant, il a dû, au dernier moment, annuler sa visite. Il s’en est excusé et a déclaré qu’il restera en Egypte. Les histoires de martyrs du passé croisent celles des martyrs d’aujourd’hui ».
L’Eglise orthodoxe d’Ethiopie a été liée au plan juridictionnel au Patriarcat copte d’Alexandrie jusqu’en 1959, année où elle a été reconnue comme Eglise autocéphale par le Patriarche copte Cyrille VI. En avril dernier, Matthias I° avait accompli une visite historique en Egypte, qui avait marqué un pas important dans le dépassement de contrastes passés entre les deux Eglises. Le Patriarche éthiopien avait été reçu avec tous les honneurs également par le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi.
« Il est frappant - fait remarquer S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina - que l’Eglise éthiopienne soit qualifiée d’Eglise hostile… Evidemment, ces étranges djihadistes suivent également les évolutions politiques des rencontres entre les Eglises. Mais, dans cette grande douleur, nous continuons à regarder ces événements avec le regard de la foi. La liste des martyrs n’est pas finie et elle accompagnera toute l’histoire, jusqu’à la fin. Les chrétiens ne recherchent pas le martyre, ils veulent vivre dans la paix et dans la joie. Mais si le martyr arrive, nous l’acceptons avec la même paix que celle avec laquelle l’ont accepté les coptes qui prononçaient le nom du Christ et se remettaient à Lui alors qu’ils étaient égorgés. L’Eglise ne s’est jamais plainte du martyr mais elle a toujours célébré les martyrs comme ceux en qui, lorsqu’ils sont tués, resplendit la grande et consolante victoire du Christ » (GV)
Source : Agence Fides (20/04/2015).
Temps de deuil et de prière pour l’Eglise au Pakistan : aujourd’hui, 16 mars, les fidèles catholiques célèbrent une « Journée spéciale de prière pour les vies innocentes des martyrs ». C’est ce qu’annonce, dans une note envoyée à l’Agence Fides, S.Exc. Mgr Sebastian Shaw OFM, Archevêque de Lahore, après le double attentat suicide qui a frappé hier, Dimanche 15 mars, l’église Saint Jean et le temple protestant dit église du Christ de Youhanabad, faubourg entièrement chrétien de la périphérie de Lahore, faisant 15 morts et plus de 80 blessés.
L’Archevêque annonce que les écoles et les instituts catholiques seront fermés aujourd’hui afin de commémorer les victimes innocentes et qualifie de « martyrs » ceux qui « ont donné leur vie dans l’incident pour sauver des milliers de personnes ». « Leur sang n’aura pas été versé en vain et portera la paix à tous les citoyens du Pakistan ». Condamnant les actes barbares et demandant davantage d’engagement au gouvernement en ce qui concerne la protection des chrétiens pakistanais, Mgr Shaw prie « afin que la paix et l’harmonie prévalent dans le pays » invitant tous les citoyens à « rejeter ouvertement la violence et le terrorisme ».
L’Archevêque de Karachi et Président de la Conférence épiscopale du Pakistan, S.Exc. Mgr Joseph Coutts, a lui aussi publié une note, envoyée à l’Agence Fides, dans laquelle il affirme : « L’Eglise catholique condamne fermement les brutales attaques suicides contre les églises de Lahore. Nous supplions le gouvernement du Pendjab et le gouvernement fédéral du Pakistan afin qu’ils prennent des mesures adéquates en vue de la protection des églises et des minorités religieuses au Pakistan. Nous demandons aux fidèles de ne pas réagir par la violence et de collaborer aux enquêtes menées par les forces de police. Nous prions Notre Seigneur Jésus Christ pour la guérison des blessés et pour les familles des victimes ».
« Le gouvernement, les partis politiques, les responsables religieux et tout citoyen du Pakistan – a rappelé Mgr Coutts – sont appelés à prendre position contre les forces extrémistes, aux côtés de leurs frères et sœurs chrétiens. D’atroces épisodes comme celui-ci exigent que toute la nation s’unisse contre le terrorisme. Les croyants de toutes les religions doivent promouvoir la paix et l’harmonie sociale et se protéger réciproquement contre le terrorisme. L’Eglise catholique et les minorités religieuses au Pakistan demandent au gouvernement d’adopter des mesures efficaces pour garantir la liberté de religion dans le pays ». (PA)
Source : Agence Fides 16/03/2015.
Ces veillées de prière et de témoignages rendent hommage à ceux qui ont été tués parce qu’ils étaient des disciples du Christ.
Elles permettent aussi de porter dans la prière ceux qui souffrent toujours et d’écouter leur témoignage.
Venez écouter des témoins exceptionnels d'Irak, du Nigeria, du Liban et de Colombie.
Où et quand ?
Avignon : vendredi 6 mars, 20h Eglise du Sacré-Cœur avec Mgr Cattenoz
Saint Germain en Laye : dimanche 8 mars, 20h30 Eglise Saint-Germain avec Mgr Aumônier
Dijon : mardi 10 mars, 20h30, Cathédrale Saint-Bénigne avec Mgr Minnerath
Troyes : mercredi 11 mars, 20h, Eglise Saint-Bruno avec Mgr Stenger
Toulouse : jeudi 12 mars, 20h, Cathédrale Saint-Etienne avec Mgr Le Gall
Paris : vendredi 13 mars, 20h, Cathédrale Notre-Dame de Paris
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans leur pays respectif :
Mgr Sleiman, Irak
Archevêque latin de Bagdad
Mgr Kaigama, Nigeria
Archevêque de Jos, Président de la Conférence des Evêques du Nigeria
Sœur Hanan Youssef, Liban
religieuse du Bon-Pasteur, en charge de réfugiés syriens et irakiens à Beyrouth
P. Bernardo Colmenares, Colombie
prêtre diocésain colombien
Tous renseignements sur le site de l'AED (Aide à l'Eglise en Détresse).
Profondément choqués et attristés face au drame vécu par des milliers de chrétiens en Syrie ces derniers jours, nous voulons manifester notre entière solidarité avec les Églises locales et les assurer des prières ferventes des catholiques de France.
En lien régulier avec les autorités religieuses et les acteurs humanitaires chrétiens, nous savons combien sont particulièrement inhumaines les situations subies par les chrétiens d’Orient.
En Irak, en Syrie, ces persécutions et ces exodes durent depuis de trop nombreuses années. Il est urgent que le sort de ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants martyrisés en raison de leur foi soit enfin pris en compte.
Encore une fois, nous redisons que nulle persécution ne peut être commise au nom de Dieu.
Monseigneur Georges Pontier
Archevêque de Marseille
Président de la Conférence des Évêques de France
Son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois
Archevêque de Paris
Ordinaire des catholiques de rite oriental en France
Source : Eglise catholique en France. Photo P.RAZZO/CIRIC.
Le 26 février 2015
Les chrétiens assyriens sont plus de 350 à avoir été capturés par le groupe État Islamique dans le gouvernorat de Hassake au nord-est de la Syrie. Au moins 15 d’entre eux ont été tués. Nous publions ci-dessous les dernières nouvelles envoyées à l’AED ce matin 26 février par l’Archimandrite Youkhana, en contact avec la ville de Hassake.
« Voici les dernières mises à jour que j’ai apprises ce matin de notre contact à Hasseke:
Environ 15 jeunes Assyriens ont été martyrisés. Beaucoup d’entre eux se battaient pour défendre et protéger les villages et les familles.
Les personnes capturées viennent des villages suivants:
Tel Shamiram: 51 familles (la moyenne est de 5 personnes par famille). Aucune des familles de ce village n’a réussi à s’enfuir. Il y a eu des échanges de coups de feu entre les combattants protégeant le village et le groupe terroriste EI. On pense qu’il y a des victimes et que de nombreux Assyriens ont été tués dans le village. Pas de nouvelles sur ces familles. Elles ont très probablement été capturées et transportées au mont Abdul Aziz, une région voisine contrôlée par l’EI.
Tel Jazira: 81 personnes
Tel Gouran: 21 personnes
Tel Feytha: 5 personnes
Qabir Shamiya: 3 personnes
Tel Hormizd: 12 combattants hommes et deux femmes. Il semblerait qu’une des femmes combattantes ait été décapitée et deux combattants hommes fusillés.
13 autres combattants d’autres villages ont été capturés.
Les familles déplacées enregistrées jusqu’à hier soir étaient environ 800 à Hassake et 175 à Qamishly. Les chiffres doivent être mis à jour aujourd’hui et devraient atteindre 1 200 familles.
A présent, toutes les familles assyriennes des 35 villages de Khabour ont fui vers Hasseke ou Qamishly.
Le Père Bakos de Tel Tamar était la dernière personne à quitter la ville pour Hasseke. Seuls restent les combattants qui protègent les abords de la ville aux côtés des soldats kurdes du PYD. Dans l’espoir que la région soit libérée et que les familles puissent y revenir.
Les personnes déplacées ont besoin de matelas, de couvertures, d’oreillers, de chauffage, de vêtements, de nourriture, d’hygiène, de soins de bébé et de médicaments.
Une nouvelle non confirmée d’une autre source :
Selon une source arabe du village sunnite de Bab Alfaraj, la mosquée du village a annoncé et a appelé la population à participer à un massacre des infidèles dans la montagne de Abdul Aziz le vendredi (demain).
Archimandrite E. Youkhana* – 26. Februar 2015 07:31 »
* l’Archimandrite Youkhana travaille pour soutenir les chrétiens persécutés dans la région auprès du CAPNI: Christian Aid Program Northern Iraq
Voir l’article publié le 24 février à ce sujet: Syrie : chrétiens assyriens aux prises avec l’État Islamique
Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse)
St Tite, évêque et confesseur
St Paul Miki et ses comp., martyrs au Japon
Sts Vincent et Anastase, martyrs
St Fabien, pape, et St Sébastien, martyrs
Diocèse de Paris et en certains endroits :
L’Immaculée Vierge Marie de la Médaille Miraculeuse
(Fête de la médaille miraculeuse)
St André Dung-Lac, prêtre, et comp., martyrs