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  • Angelus de ce dimanche 14 janvier 2018

    Le Pape François avant la prière de l'Angélus de ce 14 janvier 2018 a invité de façon quotidienne à « une rencontre personnelle avec le Christ » pour trouver « un véritable sens à notre vie et rendre féconds nos projets et nos initiatives ».

    Le compte rendu d'Hélène Destombes est à lire sur Vatican.News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Giovanni Gabrieli (1557-1612) : Jubilate Deo à 8

    Transcription: Andrea Francesco Scalia
    The Cambridge Singers & La Nuova Musica - Dir. John Rutter

  • Méditation - En l'Eucharistie, Jésus nous parle : Ecoutons-Le !

    « Combien de catholiques qui ne savent plus ce qu'est l'Eucharistie ! J'ai quelquefois peur d'entendre la plainte du Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie :
    « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et à se consommer pour leur témoigner son Amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu'ils ont pour moi, dans ce Sacrement d'Amour. »
    Mais, non, Jésus-Christ n'est pas un souvenir, l'Eucharistie n'est pas un symbole. C'est ce Corps de Jésus moulé dans le sein de la Vierge Marie, son corps, sa chair pure qui vient purifier ma chair de misère, son Cœur de feu qui vient brûler mon pauvre cœur de pierre. Le Pain Vivant !
    Il y a un homme qu'on appelle le prêtre. Ah ! chers Retraitants, n'acceptez jamais qu'on vous dise que le prêtre est un homme comme les autres. C'est le dernier outrage qu'on puisse faire au Seigneur. Le prêtre, c'est avant tout un consécrateur d'hostie, c'est un « mis à part ». Il est fait pour consacrer le Pain, et vous allez me dire que c'est un homme comme les autres ?
    Cet homme, il est là, il va vous donner le Pain qui fait les forts, le Vin qui va vous rendre capables d'être purs dans vos corps, dans vos cœurs et dans vos âmes.
    Peut-être ce Pain fera-t-il de vous des saints ? des martyrs ? Je ne sais pas, mais... c'est un Pain Vivant. S'il est Vivant, il parle. Alors, s'il parle, écoutez-le.
    Je vous laisse en finale, un mot qui sort de la bouche de Marie, cette femme, la plus belle de toutes, le modèle de toutes les femmes, la pleine de grâce, qui dit à ceux qui l'entourent à Cana :
     
    « FAITES TOUT CE QU'IL VOUS DIRA ! »
     
    Ah ! la belle leçon ! Tendez bien l'oreille.
    Vous êtes cinquante, il y a cinquante cœurs auxquels le Seigneur désire parler, alors, chers Retraitants, faites bien tout ce qu'il vous dira. Amen. »

    P. Armand Roustand (1902-1973), Les Cinq Jours de Paray (Conférences de Retraites données en 1959), Tome II, L'Enfant prodigue, Imprimerie Micolon, Paray-le-Monial, s.d.

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    Eucharistie célébrée par le St Padre Pio

  • Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018

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    10h00, Basilique Saint-Pierre : Messe célébrée par le Pape François
     
    Message du Pape en vue de cette journée, publié le 21 août 2017 :
    « Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés »
    Texte intégral (version française) sur le site internet du Vatican.
     
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
  • Dimanche 14 janvier 2018

    Deuxième Dimanche après l’Épiphanie

    Au nouveau calendrier :
    2ème dimanche du Temps Ordinaire

  • Voeux 2018

    Le 1er janvier revient chaque année avec une régularité absolument désarmante... Vous l'avez remarqué, vous aussi ? Exactement une fois par an, dès le 31 décembre au douze coups de minuit achevé, revoilà ce 1er janvier, toujours aussi fringant, qui réveille en chacun le désir irrépressible de formuler des vœux alentour, et de souhaiter unanimement trois cent soixante-cinq jours de soleil et de réussites en tout genre.

    Difficile de résister à cet impérieux besoin de partage si généreux, où transparaît toujours une vraie bienveillance, car si les mots manquent souvent pour détailler ce que sont ces meilleurs vœux ainsi offerts, la sincérité de celui qui les formule ne peut que rarement être mise en doute.

    Je commence donc par remercier de tout cœur pour tous ces bons vœux qui m'ont été adressés. Soyez-en bénis, proches ou lointains, sachez qu'ils m'ont réellement touché.

    Une courte remarque ensuite, sur une constante qui m'a frappé, sans doute parce qu'elle revient semblablement chaque année, sans que rien ne semble pouvoir ébranler son évidente nécessité. Sûrement vous l'avez observée vous aussi. La majorité de ces vœux de début d'année s'achève immanquablement par ces mots, appuyés de façon pressante comme pour conjurer un mauvais sort : "et surtout la santé !". Ah, la santé ! Cette santé physique - car je n'imagine pas qu'il puisse être question de santé psychique ou spirituelle... - cette santé si précieuse aux yeux de tous, qui la souhaitent la meilleure possible à ceux qui les entourent... Dites-moi, honnêtement, ce vœu insistant ne serait-il pas ainsi exprimé parce qu'il serait in fine celui que nous formons d'abord pour nous-mêmes ? "Pourvu que cette année je reste en bonne santé, et que je ne souffre pas d'atteinte douloureuse ou handicapante, de quelque sorte que ce soit...". Cela ne diminue en rien la valeur de ce cadeau, mais explique la régularité de son retour en ces vœux de début d'année, tant il vrai que nous souhaitons souvent aux autres ce que nous aimerions qu'il nous advienne à nous-mêmes...

    Enfin, me revoilà donc au point de départ, partagé entre la nécessité de ne pas trop tarder (le 31 janvier il sera trop tard, ainsi le veut la coutume), et la volonté d'offrir ce qui est à mes yeux le plus fondamental, sachant que tout le reste vous sera donné par surcroît (Mt 6,33).

    En 2004, j'avais tenté d'offrir des "non-vœux". J'osais ainsi : Je ne vous souhaite pas une bonne santé... Je ne vous souhaite pas beaucoup d'argent... Je ne vous souhaite pas la paix... Enfin, je ne vous souhaite pas le bonheur.... Celles et ceux qui m'ont lu ou écouté ont fait preuve d'indulgence, et ils m'ont remercié. Je leur en sais gré. L'année suivante, j'avais opté pour l'humour, ou du moins pour une formulation qui s'en voulait empreinte : Je fais le vœu que nous apprenions à ne plus dire "je veux". De nouveau, lecteurs et auditeurs ont montré patience et compréhension, réitérant leurs remerciements. Je me confonds en reconnaissance, mon amour-propre ayant été comblé au-delà de toute espérance. Mais au nouvel an des années qui ont suivi, je suis resté silencieux. Rien. Pas une ligne. Ou peut-être un "je vous souhaite le meilleur" sincère mais très évasif, lentement effacé de ma mémoire... Etais-je en manque d'inspiration (mais en ai-je véritablement jamais eu ?), ai-je manqué de courage, ou ai-je plus objectivement fait preuve de cette paresse qui n'est pas le moindre de mes défauts ? Sans doute un navrant mélange de tout cela, mâtiné de ce quelque chose d'indéfinissable qui se loge au fond de chaque personnalité, et qui ne se montre, Dieu merci, que rarement au grand jour...

    Voilà donc 2018 déjà bien entamé. Je reviens près de vous. Les années ont passé, ainsi qu'en témoigne une chevelure qui a pris les teintes de l'hiver. Est-ce ce constat qui me presse à viser plus fréquemment l'essentiel, et à revenir à ce qui aurait du demeurer toujours primordial en toute chose ? Sans doute. Vous le savez, depuis bientôt vingt ans, l’Évangile est mon unique boussole, et si je m'égare trop souvent, ce n'est que faute de relire suffisamment les paroles essentielles qui y ont été déposées, aussi vivantes aujourd'hui qu'elles l'étaient lorsqu'elles ont été prononcées il y a deux mille ans. Le vœu que je forme en ce début d'année (oui, nous y voilà enfin !), y a puisé ses racines. "Demeurez en mon amour" a dit le Christ Jésus (Jn 15,9). Cette ardente invitation, Il la murmure encore au cœur de chacun de nous. L'entendons-nous ? Est-ce bien de Son Amour que nous vivons ? "Aime et fais ce que tu veux" avait écrit saint Augustin, le sage évêque d'Hippone. Car de la racine de l'amour, il ne peut rien sortir de mauvais. Mais si nous ne puisons pas cet amour à la Source, il restera petit, étriqué, frileux, craintif et en fin de compte stérile. Le Christ Jésus nous ouvre grand les bras. Il a laissé transpercer son Cœur pour chacun de nous, et c'est à profusion qu'Il répand Son Amour dans les cœurs qui s'ouvrent à Lui. Nous sommes encombrés de tant de babioles inutiles... Un grand ménage s'impose en ce début d'année. Plus nous Lui ferons place nette, et plus Il déversera en nous les flots de cet immense, éternel et insondable Amour. Alors nous serons en mesure de répondre à Son invitation. Oui, c'est le vœu que je forme pour chacun de nous, pour chacun des jours qu'il nous sera donné de vivre en cette année 2018 :

    Demeurons en Son Amour !

     

    « Je fléchis les genoux devant le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute paternité dans le ciel et sur la terre tire son nom, afin qu’Il vous donne, selon les richesses de Sa gloire, d’être fortifiés dans l’homme intérieur par Son Esprit, et qu’Il fasse habiter le Christ par la foi dans vos cœurs ; de sorte que, enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, et aussi connaître l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »
    (Eph 3, 14-20)


    Jean-Claude Prieto

  • Esprit Antoine Blanchard (1696-1770) : Grand Motet "Magnificat anima mea"

    Esprit Antoine Blanchard (1696-1770) : Grand Motet "Magnificat anima mea"
    Les Éléments, Orchestre Les Passions - Dir. Jean-Marc Andrieu
    Anne Magouët, soprano - François-Nicolas Geslot, ténor
    Bruno Boterf, haute-contre - Alain Buet, baryton

  • L’index mondial 2018 de persécution des chrétiens vient de paraître

    Basé sur une étude de terrain, l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens apporte une analyse objective de la situation vécue par 215 millions de chrétiens dans les pays où la persécution est forte à extrême. Portes Ouvertes se tient à leurs côtés.

    Extrait du rapport

    Aujourd’hui, 215 millions (soit 1 chrétien sur 12) subissent un degré de persécution fort à extrême. Découvrez les tendances de la persécution contre les chrétiens.

    Cliquez sur l'image ci-dessous :

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  • Mgr Rey soutient la Marche pour la Vie du 21 janvier

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  • Programme du Voyage apostolique au Chili et au Pérou [15-22 janvier 2018]

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    Le programme du prochain voyage du Pape en Amérique latine, ce mois de janvier 2018, avait été publié le lundi 13 novembre dernier. Le Pape François visitera le Chili et le Pérou.

    Lundi 15 janvier : Départ de Rome - Chili
    (horaires du voyage indiqués en heure locale - horaires KTO en heure française)

    08h00 : Départ de l’aéroport de Rome Fiumicino
    20h10 : Arrivée à l’aéroport de Santiago-du-Chili
        Cérémonie de bienvenue sur le tarmac
        - Retransmission en direct sur KTO mardi 16 à 00h10
    Transfert vers la nonciature apostolique

    Mardi 16 janvier : Chili

    08h20 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Moneda
        Premier discours du voyage
        - Retransmission en direct sur KTO à 12h20
    09h00 : Entretien avec la présidente Michelle Bachelet
    10h30 : Messe au Parc O’Higgins, grand parc de la capitale chilienne
        Homélie
        - Retransmission en direct sur KTO à 14h30

    16h00 : Visite dans une prison pour femmes
    17h15 : Rencontre avec les prêtres, religieux, consacrés et séminaristes
        Discours
        - Retransmission en direct sur KTO à 21h05
    18h15 : Rencontre avec les évêques dans la sacristie de la cathédrale
        - Retransmission en direct sur KTO à 22h15
    19h10 : Visite privée au sanctuaire de St Alberto Hurtado (pionnier du syndicalisme chrétien, canonisé par Benoît XVI en 2005)
        Dialogue informel avec les jésuites du Chili
        - Retransmission en direct sur KTO à 23h10

    Mercredi 17 janvier : Chili

    Déplacement en avion à Temuco, à 700 kilomètres au sud de Santiago
    10h30 : Messe à l’aéroport de Maquehue
        Homélie
        - Retransmission en direct sur KTO à 14h30
    12h45 : Déjeuner avec des habitants de la région dans un centre géré par l’Église locale, la maison "Madre de la Santa Cruz" ("Mère de la Sainte-Croix")
    Retour à Santiago
    17h30 : Rencontre avec les jeunes au sanctuaire de Maipu
        Discours
        - Retransmission en direct sur KTO à 21h30
    19h00 : Visite de l’Université pontificale catholique du Chili
        Discours

    Jeudi 18 janvier : Chili - Pérou

    Déplacement en avion à Iquique, le grand port du nord du Chili
    11h30 : Messe au Campus Lobito
        Homélie
        - Retransmission en direct sur KTO à 15h30
    14h00 : Déjeuner dans une maison de retraite tenue par les pères oblats, au sanctuaire Notre-Dame de Lourdes
    16h45 : Cérémonie de congé au Chili
    Transfert en avion vers le Pérou
    17h20 : Cérémonie de bienvenue à l'aéroport de Lima
        - Retransmission en direct sur KTO à 23h20

    Vendredi 19 janvier : Pérou

    08h30 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais du gouvernement
    09h00 : Entretien avec le président Pedro Pablo Kuczynski
    Transfert en avion à Puerto Maldonado, en pleine jungle
    12h00 : Rencontre avec les peuples de l’Amazonie dans un centre des congrès
        Discours (jalons du parcours vers le Synode sur l’Amazonie prévu à Rome en octobre 2019)
        - Retransmission en direct sur KTO à 16h30
    13h00 : Salut à la population de Puerto Maldonado
        - Retransmission en direct sur KTO à 17h30
    Déjeuner avec des représentants des peuples de l’Amazonie
    15h45 : Visite du Hogar Principito, foyer pour enfants en difficulté
        - Retransmission en direct sur KTO à 18h15
    Retour en avion à Lima
    19h00 : Rencontre privée avec les jésuites du Pérou en l’église de San Pedro
    20h15 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique
        - Retransmission en direct sur KTO à 22h45

    Samedi 20 janvier : Pérou

    Déplacement en avion à Trujillo, sur la côte pacifique
    10h00 : Messe sur l’esplanade côtière de Huanchaco
        Homélie
        - Retransmission en direct sur KTO à 16h00
    Circuit en papamobile dans le quartier portant le nom de Buenos Aires, comme sa ville argentine natale
    15h00 : Brève visite à la cathédrale de Trujillo
        - Retransmission en direct sur KTO à 21h00
    15h30 : Rencontre avec les prêtres, religieux et séminaristes du nord du Pérou au séminaire local
        Discours
        - Retransmission en direct sur KTO à 21h30
    16h45 : Prière mariale (Virgen de la Puerta) sur la Place d’Armes de la ville de Trujillo
        Discours
        - Retransmission en direct sur KTO à 22h45
    Retour en avion à Lima

    Dimanche 21 janvier : Pérou - Retour à Rome

    09h15 : Office des heures avec des religieuses contemplatives au sanctuaire du Seigneur des miracles
        Homélie
        - Retransmission en direct sur KTO à 15h15
    10h30 : Prière devant les reliques des saints péruviens à la cathédrale de Lima
        - Retransmission en direct sur KTO à 16h15
    10h50 : Rencontre avec les évêques du Pérou au Palais archiépiscopal
        Discours
        - Retransmission en direct sur KTO à 16h50
    12h00 : Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place d’Armes
        - Retransmission en direct sur KTO à 17h55
    Déjeuner à la nonciature et temps de repos
    16h15 : Messe sur la base militaire de Las Palmas
        Homélie
    18h30 : Cérémonie d'adieu à l'aéroport
    18h45 : Envol pour Rome - Retour prévu le lendemain, vers 14h15 heure locale à l’aéroport de Rome Ciampino

    Ce voyage apostolique sera le 22e de son pontificat, et le 6e en Amérique latine, après ceux effectués au Brésil en juillet 2013, en Équateur, en Bolivie et au Paraguay en juillet 2015, à Cuba en septembre 2015, au Mexique en février 2016 et en Colombie en septembre 2017. Il ne s'est toutefois pas encore rendu en Argentine, son pays d'origine.

    D'après Vatican.News.

  • Audience générale du mercredi 10 janvier 2018

    Ce mercredi 10 janvier 2018, lors de l’audience générale, le Pape François a évoqué le chant du « Gloire à Dieu », « joyeuse annonce de l’étreinte entre ciel et terre » qui reprend les paroles des Anges à la Nativité. Mais il a surtout insisté sur le rôle de la « collecte », cette oraison qui suit le Gloria. Il a demandé aux fidèles de profiter de ce temps de recueillement silencieux pour rassembler leurs prières.

    Le commentaire de Samuel Bleynie est à lire sur Vatican.News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, de la rencontre entre la misère humaine et la miséricorde divine dans l’acte pénitentiel, naît la reconnaissance exprimée avec le « Gloria ». Cette hymne très ancienne reprend le chant des anges à la naissance de Jésus, la joyeuse annonce de l’étreinte du ciel et de la terre. Chant de louange à Dieu le Père et à son Fils Jésus-Christ, l’Agneau qui enlève les péchés du monde, le « Gloria » est aussi une supplication confiante de la bienveillance divine qui se conclut avec la doxologie trinitaire, caractéristique de toute la célébration eucharistique. Après le « Gloria », ou après l’acte pénitentiel en fonction du temps liturgique, au moyen de l’invitation « prions », le prêtre exhorte le peuple à s’unir à lui dans un moment de silence qui ouvre à l’oraison dénommée « collecte ». Le silence, dont le caractère dépend du moment où il intervient au cours de la Messe, permet, juste avant la collecte, de nous disposer à écouter la voix de notre cœur et surtout celle de l’Esprit Saint et de présenter au Seigneur nos intentions personnelles. Après ce bref moment de silence, le prêtre, dans l’attitude de l’orant, les bras étendus pour imiter le Christ sur la Croix, exprime à Dieu, au nom de tous, la prière commune qui conclut les rites d’introduction, et dont le contenu va de la louange à la supplication. Aussi, méditer ces textes, en dehors de la Messe, peut nous apprendre à mieux nous tourner vers Dieu. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les collégiens et lycéens de Paris, ainsi que les membres de l’association franco-péruvienne. Que la liturgie devienne pour nous, avec l’aide de l’Esprit Saint, une véritable école de prière. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Giovanni Gabrieli (1557-1612) : Motet "O Domine Jesu Christe"


    Westminster Abbey Choir - Martin Neary
     
    O Domine Jesu Christe,
    adoro te in cruce vulneratum
    felle et aceto potatum:
    deprecor te ut tua vulnera
    sint remedium animae meae.
    O Seigneur Jésus-Christ,
    je vous adore blessé sur la croix
    abreuvé de fiel et de vinaigre :
    je vous prie pour que vos blessures
    soient un remède pour mon âme.
  • Méditation - Faisons place nette en nous

    « Vous avez accumulé un certain nombre d'erreurs et de sottises, qu'est-ce que ça fait ? Au moins, elles sont bien à vous et de vous : vous ne pouvez pas vous y tromper. Que cela ne vous donne aucune amertume. Vous y pourriez trouver au contraire une source de joie. Car, si vous regardez attentivement, vous vous apercevez que le bien que vous faites n'est pas de vous : cela se sent à une certaine qualité particulière de la joie qu'on en éprouve. Alors, il n'y a pas moyen d'être tristes de nos insuffisances et de nos fautes, ou plutôt, si nous nous en attristons parce qu'elles déplaisent à Dieu (ce qui est la seule tristesse féconde), nous pouvons toujours tourner cette tristesse en joie, parce qu'il est toujours excellent de savoir qu'on n'est rien par soi-même, qu'on est absolument pauvre et dénué, tant qu'on n'a pas fait la place nette pour que Dieu s'y installe. On n'a jamais rien à offrir à Dieu que ce que Lui-même nous a donné. Quand on a mesuré son propre néant, on commence alors d'apercevoir dans une lumière éclatante ce qui est en dehors de nous, c'est-à-dire ce devoir quotidien, simple et familier, par quoi se manifeste la volonté de Dieu sur nous. Quand on a aperçu cela, comme il devient beau et agréable !

    [...] N'attendez pas d'être au déclin de votre vie, qui opérera malgré vous ce dépouillement nécessaire, pour comprendre qu'on n'est véritablement soi-même que lorsqu'on s'est fait docile à la Grâce. Voyez-vous donc dans votre pauvreté, sans crainte et sans amertume, et faites la place nette en vous. L'humilité vous fera apercevoir l'action de la Grâce en vous, cette action qui échappe, hélas ! à la plupart des hommes, et par laquelle seule se réalise le bien dont nous contenons la possibilité. Ne redoutez pas de vous priver de quelque chose de la vie. C'est la vie au contraire que vous vous donnez. »

    André Charlier (1895-1971), Lettres au capitaines (Extrait de la Lettre d'Avril 1949), Éditions Sainte-Madeleine, 1990 (3e édition).

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  • Marche pour la Vie 2018 : le 21 janvier à Paris

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    RDV le 21 janvier 2018 à 14h30, Porte Dauphine, Paris XVIe.

    La Marche pour la Vie vous invite à venir défendre la vie des plus petits le 21 janvier 2018. Cette année, nous marcherons sur le thème « De l’ombre à la lumière » pour inviter les pouvoirs publics à lever l’obscurité qui pèse sur les parents en détresse face à une grossesse inattendue, non désirée.

    A la veille de la révision de la loi de bioéthique, nous appelons les pouvoirs publics au respect de la dignité de la vie humaine, de l’instant de sa conception, jusqu’à sa mort naturelle. Concrètement, nous réclamons une révision de la législation sur la Procréation Médicalement Assistée qui rend l’embryon humain disponible : produit en laboratoire, fabriqué avec excédents pour garantir un plus grand taux de succès, livré à la recherche scientifique qui le détruit… L’embryon, à travers la PMA n’est plus traité comme le plus petit des enfants des hommes mais comme le plus utile des produits de l’homme.

    Nous réclamons une interdiction stricte de l’euthanasie en France. Nous ne voulons pas que nos malades soient abandonnés et nos personnes âgées privées de leurs derniers moments de vie, si durs soient-ils. Cette fuite par l’injection du produit létal est le fait d’une société qui refuse la souffrance – comme si la condition humaine pouvait dissocier la personne, dans son autonomie démiurgique et le corps, matériau voué à la décomposition et à la maladie.

    Nous revendiquons la mise en place de politiques de santé publique qui fassent cesser l’avortement. Nous voulons, a minima, que soient réintroduits dans la loi la condition de détresse, le délai de réflexion et que soit supprimé le délit d’entrave à l’avortement qui punit les informations dissuasives et non les informations qui incitent à l’avortement.

    La Marche pour la Vie recherche encore 500 bénévoles ! Pour nous aider à guider le cortège, accueillir les visiteurs, participer à la logistique, distribuer nos tracts et partager notre communication, n’hésitez pas et inscrivez-vous ici. Nous vous remercions vivement !

    La Marche pour la Vie rappelle que toute vie naissante est une chance pour le monde. Que la lumière est du côté de ceux qui défendent, soutiennent et accueillent la vie à naître, quel que soit son visage, quelles que soient ses fragilités. Pour que chaque enfant conçu puisse ouvrir les yeux sur la lumière du jour, pour que l’obscurité de la culture de mort soit percée par la lumière de la défense de la vie, rejoignez-nous le 21 janvier 2018, Porte Dauphine à 14h30 et venez marcher pour la Vie.

    Sources : Marche pour la Vie - InfoCatho.

    MA(L)CHANCE - À un choix de te perdre