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  • Attentat Charlie Hebdo - Réactions du Vatican et en Belgique

    En milieu d'après-midi, Tommy Scholtès, le responsable de presse et de communication de la Conférence épiscopale belge, a réagi sur son compte personnel de Facebook :

    "Qui d'entre nous ne plaide pas pour la démocratie ? Qui ne se sent profondément blessé par les événements parisiens ? Qui ne plaide pas pour le dialogue entre les peuples, et pour la liberté de la presse ?
    Qui osera évaluer les types de relations que les pays d'occident entretiennent depuis quelques années avec les pays à grande majorité musulmane ? Et les évolutions politiques qui s'en suivent. Ne faut-il pas arriver à un grand examen de conscience et à une évaluation... Jusqu'à nouvel ordre , nos pays sont des terres d'accueil pour des milliers de réfugiés, et c'est bien, mais comment se fait l'intégration dans nos cultures et s'établit le dialogue avec ces communautés d'origine étrangère ? Les extrêmes sont toujours excessifs, et la violence ne peut être acceptée. Indignons-nous, comme disait Hessler, mais avec examen de conscience. Soyons tolérants et accueillants et solidaires devant la misère extrême de réfugiés, en particulier des Chrétiens d'Orient obligés de fuir ou de se réinstaller solidement dans leur pays. Mais si le respect des peuples est menacé, de quelque religion qu'ils soient, les instances nationales et supra-nationales doivent prendre des initiatives fermes. En même temps, je crains que les provocations, intellectuelles, littéraires ou de conférenciers ne sont pas le vrai chemin de la paix et du dialogue. Il y a des limites à la liberté d'expression même si je me battrai pour que chacun ait accès à la parole, et j'ajouterai "dans le respect de l'autre". "Plus il y a de tensions, plus il faut dialoguer", comme disait récemment le cardinal Tauran. Il en va de notre vivre ensemble.
    Aujourd'hui, nous sommes indignés et en colère. Essayons aussi de trouver un moment pour le recueillement pour ces personnes blessées et tuées. Ce sont des conjoints, des parents, des enfants... quelle tristesse."

    Réaction du Vatican

    Le Vatican, par son porte-parole, le vice-directeur de la Salle de Presse, le Père Cirio Benedettini, s'est également indigné en exprimant son exécration face à cette action "doublement condamnable, parce qu’il s’agit d’une attaque terroriste et contre la liberté d’expression."

    Source : InfoCatho.be
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  • Attentat Charlie-Hebdo - Communiqué de la Conférence des Évêques de France

    L’Église en France condamne et rappelle l’exigence de la fraternité

    La Conférence des Évêques de France tient à exprimer sa profonde émotion et l’horreur que provoque l’attentat perpétré au siège du journal Charlie Hebdo.
    A l’heure actuelle, ce sont 12 personnes qui ont été assassinées lors d’une attaque organisée tandis que plusieurs autres sont encore entre la vie et la mort.
    L’Église en France adresse d’abord ses pensées aux familles et aux proches des victimes qui se trouvent face à l’horreur et à l’incompréhension. Elle assure aussi la rédaction et l’équipe de Charlie Hebdo de sa grande tristesse.
    Une telle terreur est évidemment inqualifiable.
    Rien ne peut justifier une telle violence.
    Elle touche de plus la liberté d’expression, élément fondamental de notre société.
    Cette société, constituée de diversités de toutes sortes, doit travailler sans cesse à la construction de la paix et de la fraternité. La barbarie ainsi exprimée dans cet assassinat nous blesse tous.
    Dans cette situation où la colère peut nous envahir, nous devons plus que jamais redoubler d’attention à la fraternité fragilisée et à la paix toujours à consolider.

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas
    Secrétaire général de la Conférence des Évêques de France, Porte-parole.

    NB : Le bilan est de 12 morts, dont 2 policiers, et 11 blessés, dont 4 "en situation d'urgence absolue". Parmi les victimes figurent les dessinateurs Charb (également directeur de la publication), Cabu, Tignous et Wolinski. L'économiste Bernard Maris, qui signait des chroniques sous le pseudonyme d'Oncle Bernard dans Charlie Hebdo, et chroniqueur sur France Inter, est également mort dans l'attentat.

  • Audience générale de ce mercredi 7 janvier 2015

    Durant la première audience générale de l'année, tenue Salle Paul VI, le Pape est revenu sur la fête de Sainte Marie Mère de Dieu et sur l'Epiphanie, reprenant le récit de l'adoration des Mages selon Mathieu. Tout être humain "doit la vie à une mère, qui marque souvent aussi le reste de son existence par l'éducation et la formation religieuse. Quoique souvent chantée, la vision poétique ou symbolique de la mère n'est généralement pas suivie par une reconnaissance pratique. Si son rôle central est peu considéré, elle est souvent exploitée comme pour économiser sur les frais sociaux". Il en va de même dans l’Église, alors que la mère de Jésus y occupe une place centrale. "Il conviendrait de mieux percevoir les efforts que les mères déploient en famille et les attentes légitimes de leur émancipation... Elles sont la meilleure antidote à l'individualisme et à l'égoïsme. Si individu signifie ce qu'on ne peut diviser, les mères se dédoublent dès qu'elles mettent au jour un enfant et le font grandir... Ce sont elles qui détestent le plus les guerres qui tuent leurs fils, et qui témoignent le mieux de la beauté de la vie. Oscar Arnulfo Romero parlait du martyre maternel. Lors des funérailles d'un prêtre assassiné par les Escadrons de la Mort, il se fit l'écho de Vatican II en rappelant que nous devons tous être prêts à mourir pour la foi même si le Seigneur ne nous fait pas l'honneur de nous y soumettre. Offrir sa vie ne signifie pas obligatoirement mourir. Avoir l'esprit du martyre signifie servir dans le silence et la prière, accomplir son devoir avec honnêteté... Comme une mère, qui vit petit à petit et sans crainte le martyre maternel...il s'agit d'un choix de vie. Une société sans mères serait inhumaine. Les mères sont présentes y compris dans les pires moments. Pleines d'attentions, elles sont une force morale qui transmet souvent aussi aux enfants le sens profond de la religion et de sa pratique... Il s'agit d'un message que les mères croyantes savent transmettre sans explications. Si celles-ci viendront après, elles font grandir le germe de la foi sans lequel il n'y aurait pas de nouvelles générations de fidèles. Sans les mères...la foi perdrait bonne part de sa chaleur et de sa profondeur... Or l’Église est notre Mère. Nous avons une Mère et ne sommes pas orphelins. Nous sommes fils de Marie et fils de l’Église. Merci à vous les mères pour ce que vous êtes au sein de la famille, pour ce que vous offrez à l’Église et au monde. Merci à toi, Église, d'être notre Mère, et à Marie d'être la Mère de Dieu qui nous présente Jésus".

    Après la catéchèse, le Pape a notamment salué les artistes du Golden Circus ayant exécutés des numéros en sa présence, les qualifiant de créateurs de beauté : "Et la beauté fait du bien à l'âme !" La vie quotidienne est faite, a-t-il dit, d'automatismes, de gestes qu'il faut faire, mais aussi de pensée. Nous sommes des animaux pensants (*), même si nous ne pensons pas comme les animaux. La pensée, le langage de l'esprit, est important. Nous sommes des personnes et avons la capacité d'aimer, qui est le langage du cœur. Ces trois langages créent l'harmonie de la personne, la beauté comme celle que nous venons de voir exprimée à l'occasion de ce spectacle. Dieu est vérité et bonté, et plus encore beauté. Trop souvent nous oublions la beauté de Dieu, de la beauté du monde. L'humanité a un grand besoin de beauté. Souvenons-nous de cela et remercions ces artistes d'être des créateurs de beauté.

    N.R. : Dans le texte original : "Noi siamo animali che pensano."
    Je m'élève en faux contre cette affirmation erronée, dans la droite ligne de la pensée d'Aristote et de Darwin.
    Rappel CEC (n° 1703) : « Dotée d’une âme "spirituelle et immortelle" (GS 14), la personne humaine est "la seule créature sur la terre que Dieu a voulue pour elle-même" (GS 24, § 3). Dès sa conception, elle est destinée à la béatitude éternelle. »

    Le Pape François a également salué des imans français engagés dans le dialogue islamo-chrétien, ainsi qu'un groupe de polonais survivants d'Auschwitz, camp l'extermination libéré in y a soixante-dix ans.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.1.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous continuons la catéchèse sur la famille. Il arrive souvent que les mères de famille soient peu considérées pour leur rôle central dans la société. Même dans l’Église les mères devraient trouver davantage d’écoute, elles qui sont prêtes aux sacrifices pour leurs enfants. Les mères sont le remède le plus efficace à l’individualisme : elles accueillent leurs enfants pour les donner au monde. La maternité est une sorte de martyr. Ce sont les mères qui témoignent de la beauté de la vie, et qui haïssent le plus les guerres qui tuent leurs enfants.  Les mères sont les témoins de la tendresse, du dévouement et de la force morale. Souvent, ce sont elles qui transmettent au plus profond les germes de la foi dans la vie d’un être humain, par les premières prières et les premiers gestes, moments irremplaçables et très précieux. Merci, chères mamans, de ce que vous êtes dans vos familles, et ce que vous donnez à l’Église et au monde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier la délégation d’imams français engagés dans les relations islamo-chrétiennes, ainsi que le groupe venant de divers médias français. En ce temps de Noël, je souhaite à tous de poursuivre avec courage votre engagement au service de la paix, de la fraternité et de la vérité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Georg Philipp Telemann (1681-1767) : Concerto en ut majeur pour flûte à bec TWV 51:C1

    Arte dei Suonatori - Dan Laurin, flûte à bec - Mark Caudle, viole de gambe

  • Méditation : adorer à genoux

    « Toutes les postures physiques de notre corps font partie de notre manière de prier. De même que l'écoute recueillie de la Parole de Dieu requiert la position assise, et que la disponibilité (cf. comme Israël qui mange debout l’agneau pascal) ou le mouvement de la Résurrection (cf. Ac 7, 56) réclament la station debout, la grandeur de Dieu et de son Nom s’expriment par l’agenouillement. Jésus a été adoré dès sa naissance (cf. Mt 2, 2). D’après le récit de St Luc, Jésus-Christ lui-même a prié à genoux durant les dernières heures avant sa passion, sur le mont des Oliviers (cf. Lc 22,41). Etienne tomba à genoux lorsque, avant son martyre, il vit le Ciel ouvert et le Christ debout (cf Ac. 7, 60). Devant celui qui est debout, il se met à genoux. Pierre a prié à genoux pour demander à Dieu la résurrection de Tabitha (cf. Ac 9, 40). Après son grand discours d’adieu devant les anciens d’Ephèse (avant son départ pour Jérusalem où l’attend la captivité), Paul a prié avec eux à genoux (cf. Ac 20, 36). L’hymne au Christ de la lettre aux Philippiens (cf. Ph 2, 6-11) applique à Jésus-Christ la promesse d’Isaïe annonçant la prosternation à genoux de toute la terre devant le Dieu d’Israël : « au nom de Jésus », tout « s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers » (Ph 2, 10). Dans son adresse aux Philippiens, l'apôtre des Gentils présente ainsi la liturgie de l’Église comme un agenouillement : l’Église plie les genoux devant le Seigneur.

    Cette position à genoux est l’expression corporelle de notre adhésion à la présence réelle de Jésus-Christ, qui, comme Dieu et homme, avec son corps et son âme, avec sa chair et son sang, se rend présent parmi nous. Notre foi au Verbe incarné qui est allé jusqu’à donner sa vie, son corps, sa mort pour le salut du monde, nous conduit, comme les bergers et les mages, à exprimer nous aussi par notre corps notre émerveillement et notre adoration. »

    Mgr Rey, De l'adoration à l'évangélisation (ch. IV), Édition des Béatitudes, 2013.
    Cf. également : "Adoration et Evangélisation", et en téléchargement sur ICI.

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  • Angélus de ce mardi 6 janvier 2015 - Epiphanie

    Après la Messe de la Solennité de l’Epiphanie présidée dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a salué les plus de 50.000 fidèles massés sur la place encadrée par les colonnes de Bernin pour la prière de l’Angélus. Dans la foule, de nombreux costumes médiévaux, des masques hauts en couleurs, des trompettes, des tambours et des drapeaux, frappés des blasons de Segni, Artena, Carpineto Romano, Gorga et Montelanico, cinq villes de la province du Latium qui étaient cette année à l’honneur pour le traditionnel défilé de l’Epiphanie. Dans la matinée, avec musique folklorique et au son des caisses claires, plusieurs centaines de personnes avaient remonté la Via della Conciliazione, du Château Saint-Ange jusqu’à la place Saint-Pierre, à cheval ou à pied. Le Pape François n’a d’ailleurs pas manqué de leur adresser un salut spécial après l’Angélus.

    Auparavant, dans sa catéchèse, le Pape a insisté sur la nécessité pour un chrétien de se mettre en chemin, à l’image des Mages. Venus d’Orient, ils « témoignent que Jésus est venu sur Terre pour sauver, non pas un seul peuple, mais tout le monde ».  L’amour de Dieu, « passionné, fidèle et humble » n’est pas « réservé à certains privilégiés », mais est offert à tous. Le Pape conseille ainsi de nourrir toujours plus une grande confiance et une grande espérance dans les rapports avec chacun.

    Pour François, le voyage des Mages est « un voyage de l’âme, un chemin vers la rencontre avec le Christ ». Comme les Mages, tout chrétien doit être attentif aux signes de la présence de Dieu, infatigable devant les difficultés de la recherche et courageux face aux conséquences de la rencontre avec le Seigneur dans sa vie.

    Une telle recherche ne peut se passer de la Parole de Dieu, « l’étoile qui guide chaque homme jusqu’à Jésus ». Le Pape a donc conseillé d’avoir toujours cette Parole de Dieu à proximité, dans la poche, pour « la lire et la méditer chaque jour », jusqu’à ce qu’elle devienne une « flamme que nous portons en nous pour se risquer à avancer » et qu’elle irradie également ceux qui cheminent à côté de nous.

    Cette lumière de Dieu concerne également les enfants, le Pape a d’ailleurs rappelé qu’est célébrée aujourd’hui la Journée mondiale de l’Enfance missionnaire. « J’encourage les éducateurs à cultiver chez les petits un esprit missionnaire, pour qu’ils deviennent des témoins de la tendresse de Dieu et des annonciateurs de son amour » a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • 10h00 - Messe en la Solennité de l'Épiphanie du Seigneur

    présidée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

    Dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a célébré à 10h la Messe de la Solennité de l’Epiphanie. Le Saint-Père était entouré des cardinaux et évêques de la chapelle pontificale. Son homélie était consacrée à la symbolique des Mages, venus d’Orient. Les Mages représentent les hommes et les femmes à la recherche de Dieu dans les religions et dans les philosophies du monde entier : « une recherche qui n’a jamais de fin. Ils cherchaient la véritable Lumière ; ils nous indiquent la route sur laquelle marcher dans notre vie ».

    Le Pape François a retracé le chemin difficile suivi par les Mages, leurs péripéties, leurs tentations, leur égarement, leur désarroi et puis leur très grande joie. « C’est toujours la grâce de l’Esprit Saint qui les aide et qui les fait entrer dans le mystère, a expliqué le Souverain Pontife. Ils arrivent à reconnaître que les critères de Dieu sont très différents de ceux des hommes, que Dieu ne se manifeste pas dans la puissance de ce monde, mais s’adresse à nous dans l’humilité de son amour. Les Mages sont passés des calculs humains au mystère : et cela a été leur conversion ».

    Le Pape François a alors évoqué la réalité qui nous entoure : les guerres, l’exploitation des enfants, la torture, les trafics d’armes, la traite des personnes... « Dans tous ces frères et sœurs, les plus petits qui souffrent à cause de ces situations, il y a Jésus. La crèche nous présente un chemin différent de celui rêvé par la mentalité mondaine : c’est le chemin de l’abaissement de Dieu, sa gloire cachée dans la mangeoire de Bethléem, dans la croix sur le calvaire, dans le frère et dans la sœur qui souffrent ».

    Le Saint-Père a invité les fidèles à demander au Seigneur qu’il leur accorde de vivre le même chemin de conversion vécu par les Mages, qu’Il les défende et les libère des tentations et des tromperies mondaines qui cachent l’étoile. « Que nous trouvions le courage, a-t-il conclu, de nous libérer de nos illusions, de nos présomptions, de nos “lumières”, et que nous cherchions ce courage dans l’humilité de la foi ».

    Source : Radio Vatican.

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  • Juan Esquivel Barahona (v.1560-1625) : Tria sunt munera

    Ensemble Corund

    Tria sunt munera pretiosa
    quae obtulerunt Magi Domino.
  • Méditation : "Comment imiter les mages dans leur séjour à Bethléem"

    « Nous le pouvons :
    1. quand nous visitons le Saint-Sacrement ; car nous avons dans les tabernacles le même Homme-Dieu qui était dans la crèche, avec cette différence pleine d'amour que les mages n'arrivèrent à la crèche qu'à la suite d'un long voyage, tandis que les tabernacles, multipliés sur toute la terre, ne sont jamais loin de nous. Oh ! si nous portions dans ces visites la foi et la piété des mages, que de grâces nous en remporterions !

    Nous pouvons :
    2. imiter les mages quand nous communions ; car alors nous ne serrons pas seulement Notre-Seigneur dans nos bras comme le firent ces heureux voyageurs, mais nous le recevons dans notre cœur : nous nous l'incorporons, nous nous l'identifions pour ainsi dire ; bonheur que n'eurent pas les mages. Après nous l'être ainsi incorporé, nous pouvons, pendant l'action de grâces, converser avec lui, lui parler et l'écouter, prenant les mages à la crèche pour modèles d'actions de grâces après chaque communion.

    Nous pouvons :
    3. dans le cours du jour, imiter la vie sainte des mages hors de l'étable de Bethléem, par cet esprit de recueillement qui forme dans le cœur comme un sanctuaire où nous conversons avec Dieu, une aimable solitude où rien n'entre que Dieu et l'âme.

    Là, ainsi que les mages dans l'étable de Bethléem, nous jouissons de Dieu, nous pouvons le voir, lui parler, l'entendre, prendre conseil de lui dans les doutes, l'appeler à notre aide dans les difficultés ou les dangers, lui dire que nous l'aimons et lui demander de l'aimer toujours davantage, lui offrir nos actions, notre vie, nous consacrer à lui sans réserve, le remercier de ses bienfaits, éclater en adorations, en louanges, en bénédictions, en demandes et supplications.

    Là nous accueillons avec reconnaissance et amour les bonnes pensées qu'il nous envoie, les pieux sentiments qu'il nous suggère, les saintes résolutions qu'il nous met au cœur, et nous rendons toute notre vie sainte comme celle des mages. Heureuse l'âme qui comprend ces choses ! plus heureuse encore celle qui les met en pratique ! »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Vie sainte des mages à Bethléem), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Francisco de Zurbarán (1598-1664), L’adoration des mages (1639-40)
    Musée des Beaux-Arts, Grenoble

  • Jacobus Gallus (Jacob Handl, 1550-1591) : Hymne "Omnes de Saba"

    Amici Cantores

    Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes.
    Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur.
    (Texte du Graduel de la Messe de l'Epiphanie, Is. 60, 1-6)
  • Mardi 6 janvier 2015

    Epiphanie de Notre Seigneur

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu / P. Zanotti-Sorkine / 01/01/2015/ ND du Laus

    « Vierge Marie, vous la Mère de Dieu, secouez nos vies, qu'elles prennent leur envol ! »

    Jeudi 1er janvier 2015 - Octave de Noël - Marie, Mère de Dieu


    Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Lc II, 16-21

    Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception.

    La prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au format audio.

    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr
    Site de ND du Laus : www.sanctuaire-notredamedulaus.com

  • Jean-Sébastien Bach : Variations Goldberg, Aria

    Transcription pour guitare
    Kurt Rodarmer, guitare

  • Méditation - Prière : "Jésus Christ, Fils de Dieu, fais de nous tes disciples"

    « Jésus Christ, Fils de Dieu,
    toi qui as manifesté le Père des Cieux,
    fais de nous tes disciples.
    Tu as promis de donner la paix à nos âmes,
    mais tu ne veux pas de serviteurs négligents.
    Accorde-nous la force de rester vigilants, de veiller.
    Donne-nous de t’être fidèles, d’une fidélité unique.
    Apprends-nous à agir toujours devant ta face.
    Fais de nous tes enfants.
    Accorde-nous la force d’accomplir ta volonté, tes préceptes.
    Apprends-nous à faire le bien.
    Garde-nous du levain des pharisiens.
    Enseigne-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire.
    Aide-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle.
    Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse souvenir de toi.
    Que le mal qui est dans le monde nous serve d’avertissement.
    Donne-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés.
    Apprends-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,
    ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.
    Aide-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.
    Accorde-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner.
    Apprends-nous à vivre dans la prière.
    Fais de nous des membres de ton royaume.
    Apprends-nous à haïr le péché et non pas le pécheur.
    Donne-nous la force de te rendre témoignage.
    Ne permets pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux.
    Sois pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,
    et nous serons tes disciples. »

    Père Alexandre Men (1935-1990).
    Textes du père Alexandre Men.
     
    Prêtre orthodoxe russe d’origine juive, le P. Alexandre Men connu un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral. Il fut assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse.

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  • Création de 20 nouveaux Cardinaux le 14 février 2015

    Le Pape François a annoncé, après l'Angélus de ce dimanche 4 janvier, les noms des 20 nouveaux Cardinaux qu'il "créera" le 14 février prochain : 15 électeurs, et 5 non-électeurs de plus de 80 ans.

    Les nouveaux Cardinaux sont :

       1 - Mons. Dominique Mamberti, Archevêque titulaire de Sagona, Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique (Curie romaine, originaire de France).
        2 - Mons. Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Patriarche de Lisboa (Portugal).
        3 - Mons. Berhaneyesus Demerew Souraphiel, C.M., Archevêque de Addis Abeba (Éthiopie).
        4 - Mons. John Atcherley Dew, Archevêque de Wellington (Nouvelle Zélande).
        5 - Mons. Edoardo Menichelli, Archevêque de Ancona-Osimo (Italie).
        6 - Mons. Pierre Nguyên Văn Nhon, Archevêque de Hà Nôi (Vietnam).
        7 - Mons. Alberto Suárez Inda, Archevêque de Morelia (Mexique).
        8 - Mons. Charles Maung Bo, S.D.B., Archevêque de Yangon (Myanmar, Birmanie).
        9 - Mons. Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Archevêque de Bangkok (Thaïlande).
        10 - Mons. Francesco Montenegro, Archevêque de Agrigento (Italie).
        11 - Mons. Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B., Archevêque de Montevideo (Uruguay).
        12 - Mons. Ricardo Blázquez Pérez, Archevêque de Valladolid (Espagne).
        13 - Mons. José Luis Lacunza Maestrojuán, O.A.R., Évêque de David (Panamá).
        14 - Mons. Arlindo Gomes Furtado, Évêque de Santiago de Cabo Verde (Archipel du Cap Vert).
        15 - Mons. Soane Patita Paini Mafi, Évêque de Tonga (Iles Tonga).

    Se joindront également aux membres du Collège des Cardinaux cinq archevêques et évêques émérites qui se sont distingués pour leur charité pastorale au service du Saint-Siège et de l’Église. Ils représentent de nombreux évêques qui, avec le même soin que les pasteurs, ont témoigné de l'amour pour le Christ et le Peuple de Dieu dans les Églises particulières, dans la Curie romaine, ou dans le service diplomatique du Saint-Siège. Ce sont :

        1 - Mons. José de Jesús Pimiento Rodríguez, Archevêque émérite de Manizales (Colombie).
        2 - Mons. Luigi De Magistris, Archevêque titulaire de Nova, Pro-Penitentier Majeur émérite (Italie).
        3 - Mons. Karl-Joseph Rauber, Archevêque titulaire de Giubalziana, Nonce Apostolique (Tunisie, retiré en Allemagne).
        4 - Mons. Luis Héctor Villalba, Archevêque émérite de Tucumán (Argentine).
        5 - Mons. Júlio Duarte Langa, Évêque émérite de Xai-Xai (Mozambique).

    Source et notices biographiques des nouveaux Cardinaux (en italien) : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Commentaires et détails en français sur Zenit.org.

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  • Angélus de ce dimanche 4 janvier 2015

    Avant d’annoncer la création de vingt nouveaux cardinaux dont quinze électeurs, le Pape est revenu ce dimanche sur le thème de la paix, quatre jours après la Journée mondiale de la paix, célébrée tous les ans le 1er janvier. Citant saint Jean, le Pape François a placé les fidèles face à leurs contradictions : « Nous parlons tant de la paix, mais souvent nous avons recourt à la guerre ou nous choisissons le silence complice, ou bien nous ne faisons rien de concret pour construire la paix ». « Le cœur de l’homme, a-t-il poursuivi, peut refuser la lumière et préférer les ténèbres, parce que la lumière met à nu ses œuvres malveillantes. Qui fait le mal, hait la lumière ! ».

    Le Pape est ainsi revenu, avant de réciter la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de ses appartements, sur le message qu’il a écrit à l’occasion de la Journée mondiale de la paix et dont l’idée centrale est « non plus esclaves mais frères ». « Mon souhait est que l’exploitation de l’homme par l’homme soit dépassée. Cette exploitation est une plaie sociale qui mortifie les rapports interpersonnels et empêche une vie de communion marquée par le respect, la justice et la charité. Chaque homme et chaque peuple ont faim et soif de paix, c’est pourquoi il est nécessaire et urgent de construire la paix ! ».

    Mais cette paix dont le Pape parle tant, quelle est-elle ? ce n’est pas « seulement une absence de guerre, mais une condition générale dans laquelle la personne humaine est en harmonie avec elle-même, en harmonie avec la nature et en harmonie avec les autres. » Pour parvenir à cette harmonie globale, il est cependant primordial de « faire taire les armes et éteindre les foyers de guerre ». Au-delà de ces conflits militaires, le Pape fait également référence à d’autres types de guerres : les tensions qui existent au quotidien au sein des familles et des communautés nationales à cause des différences culturelles, ethniques et religieuses. Il cite même les communautés paroissiales. Malgré toutes ces occasions d’affrontement, le Pape invite tout le monde à se convaincre que « la concorde est toujours possible » car « il n’y a pas de futur sans paix ».

    La paix est aussi un don de Dieu rappelle le Pape qui doit être imploré. « Nous sommes tous appelés à rallumer dans nos cœurs la flamme de l’espoir qui doit se traduire en des œuvres de paix concrètes, chez soi ou à son travail, envers son prochain », et « spécialement envers ceux qui sont éprouvés par des tensions familiales ou par des désaccords de divers genres. Ces petits gestes ont tant de valeur : ils peuvent être des semences qui donnent de l’espoir, ils peuvent ouvrir des routes et des perspectives de paix ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral orignal en italien sur le site internet du Vatican.

  • Jesu dulcis memoria

    (Hymne attribuée à St Bernard de Clairvaux)

    Jesu dulcis memoria,
    Dans vera cordis gaudia,
    Sed super mel et omnia,
    Ejus dulcis presentia.

    Nil canitur suavius,
    Nil auditur jucundius,
    Nil cogitatur dulcius
    Quam Jesu Dei Filius.

    Jesu spes pænitentibus,
    Quam pius est petentibus!
    Quam binus te quærentibus!
    Sed quid invenientibus?

    Nec lingua valet dicere,
    Nec littera exprimere:
    Expertus potest credere,
    Quid sit Jesu diligere.

    Sis Jesu nostrum gaudium,
    Qui es futurus præmium:
    Sit nostra in Te gloria,
    Per cuncta sempre sæcula. Amen.
  • Méditation : le Saint Nom de Jésus

    « JÉSUS. Tel est le Nom très saint, le seul Nom en lequel nous puissions être sauvés (1). Chaque fois que je le prononce, avec foi, chaque fois que mon cœur le chante, que tout mon être l'adore, c'est mon Sauveur que j'appelle, c'est à l'Auteur de la vie éternelle que je crie, dirigeant vers Lui, dans cette attente, toutes les énergies de mon être.

    Jésus ! Voilà la Pierre d'angle de l'immense édifice du salut, du temple de ma sainteté.

    Jésus ! Tel est le Nom admirable et saint que j'adore, qui fait exulter le ciel, espérer la terre et trembler l'enfer. C'est le seul devant lequel ma foi s'agenouille, s'incline et se prosterne.

    Jésus ! Ô doux souvenir (2), le seul souvenir qui donne des joies véritables, Jésus ! Nom plus doux que le miel, plus suave que toutes choses quand il s'incarne, pour ainsi dire, et pénètre dans ma pensée.

    Jésus ! Nom en qui le repentir espère, qui est toute bonté pour qui t'implore, si bon pour qui te cherche, et surtout pour qui te trouve. Celui-là seul peut l'exprimer qui l'expérimente.

    Jésus ! Quand ton souvenir me visite et pénètre mon cœur, alors, c'est la Vérité qui l'inonde de lumière, c'est le monde qui lui apparaît en toute sa vanité ; c'est alors l'amour qui brûle dans mon âme devenue fournaise, une fournaise d'amour.

    Jésus ! Nom très doux, espoir de mon âme qui soupire après toi. Regarde mes larmes qui te cherchent, entends le cri poussé des profondeurs de mon être.

    Jésus ! Reste avec moi, ô Lumière ; car la nuit tombe et mon jour est sur son déclin. Délivre-moi de mes ténèbres, ô Jésus, rassure-moi dans ma cécité.

    Jésus ! Je t'ai goûté et je reste affamé. Je t'ai bu comme à la source de Dieu et j'ai toujours soif. Qui t'a goûté, qui s'est enivré de la sorte, ce cœur-là ne peut plus que te désirer.

    Jésus ! Ô Lumière, ô Nourriture, ô Remède céleste ! Je t'adore, Nom descendu du sein paternel, manifesté à Gabriel, révélé à Marie, à Joseph ! Toute sainteté ici-bas, n'est qu'un rayon lointain de ta fulgurance éternelle.

    Jésus ! ô Jésus ! et toujours Jésus !... »

    1. Épitre. - 2. Hymne des Vêpres.

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Noël, Épiphanie (Le très saint Nom de Jésus-Christ), Éditions de Maredsous, Namur, Belgique, 1955.

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  • Dimanche 4 janvier 2015

    Fête du Saint Nom de Jésus
    Au nouveau calendrier : Solennité de l'Epiphanie

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Francesco Durante (1684-1755) : Magnificat - Chœurs 5 et 6

    Petit Chœur Symphonia