Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Méditation : la joie parfaite

    « Ta misère, elle regarde le Seigneur, les autres, ils attendent ta joie. »
    St François d'Assise
     
    « - Frère Brebis de Dieu, prends ta plume, je vais te dicter quelque chose, dit François.
    - Je suis prêt, mon Père.
    - Tu vas écrire ce qu'est la joie parfaite.
    - Volontiers, mon Père !
    - Eh bien ! je suppose qu'un courrier vienne nous annoncer que tous les docteurs de Paris sont entrés dans l'ordre : écris qu'il n'y aurait pas là de quoi nous donner la joie parfaite. Je suppose que ce même courrier nous apprenne que tous les évêques, archevêques et prélats du monde entier, ainsi que les rois de France et d'Angleterre, sont devenus frères mineurs, ce ne serait pas encore une raison d'avoir la joie parfaite. Je suppose que mes frères soient allés chez les infidèles et les aient tous convertis jusqu'au dernier...
    - Alors, mon Père ?
    - Même alors, frère Léon, ce ne serait pas encore, pour moi, la joie parfaite. Quand les frères mineurs, petite Brebis de Dieu, auraient le don des miracles, qu'ils redresseraient les contrefaits, rendraient la lumière aux aveugles, l'ouïe aux sourds, la parole aux muets, la vie à des morts de quatre jours ; quand ils parleraient toutes les langues des hommes et des anges, liraient dans les consciences et dans l'avenir, sauraient par cœur tout ce qui fut écrit du commencement du monde à nos jours, connaîtraient la vertu des simples, le cours des étoiles, la place des trésors enfouis dans la terre, les propriétés des oiseaux, des poissons, des arbres, des pierres et de toutes les créatures, mets toi dans la tête et écris sur ton papier, frère Léon, que ce ne serait pas encore la joie parfaite.
    - Pour l'amour de Dieu, mon Père, apprends moi donc, je t'en prie, en quoi consiste la joie parfaite.
    - Je vais te le dire. Suppose que, l'hiver, rentrant de Pérouse, j'arrive, par nuit noire, à la Portioncule. Les glaçons collent à ma tunique et mettent mes jambes en sang. Couvert de boue et de neige, mourant de faim et de froid, longtemps je frappe et j'appelle : « Qui est là ? demande le portier qui a fini par venir. C'est moi, le frère François. » Mais il ne reconnaît pas ma voix : « Va ton chemin, espèce de farceur ! répondit il. Ce n'est pas une heure pour venir plaisanter. » J'insiste, mais lui ne veut rien savoir : « Vas tu t'en aller, crie-t-il, espèce de malotru ? Nous sommes assez nombreux sans toi ; et il est inutile que tu te représentes ici ; les gens comme nous n'ont que faire d'un crétin de ton espèce. Va plutôt tenter ta chance chez les lépreux, à l'hospice des Croisiers, si le cœur t'en dit ! » De nouveau, je le prie de ne pas me laisser dehors par une nuit pareille, je le conjure de m'ouvrir. Il ouvre, en effet : « Attends, effronté, que je t'apprenne à vivre ! » Et saisissant un bâton noueux, il se précipite sur moi, m'attrape par le capuchon, me traîne dans la neige, me frappant et me blessant de tous les nœuds de son gourdin... Eh bien ! frère Léon, si je suis capable de supporter tout cela, pour l'amour de Dieu, non seulement avec patience, mais encore avec bonheur, convaincu que je ne mérite pas d'être autrement traité, alors, sache, retiens, note et écris sur ton papier, petite Brebis de Dieu, que j'ai enfin trouvé la joie parfaite. »

    St François d'Assise, La joie parfaite, in O. Englebert, Vie de St François d'Assise, A. Michel, 1972.

    Saint_Francois_d_Assise_11a.jpg

    St François recevant les stigmates, Giotto di Bonduone (1267-1327), église San Francesco, Assise

    « Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux : c'est bien ainsi qu'on a persécuté les prophètes, vos devanciers. »
    Matthieu 5, 11-12
  • Samedi 3 janvier 2015

    Ste Geneviève, vierge

     Ste Geneviève,vierge,Paris,Calendrier liturgique,sanctoral

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (8ème semaine)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    8e semaine - Méditation du cardinal Jean-Pierre Ricard

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Bach-Vivaldi Concerto en la mineur - 1er mouvement

    Renaud Vergnet à l'orgue Danion-Dargassies de l'église Saint-Pierre du gros caillou, Paris

  • Méditation : la tristesse et la joie

    « Il faut vivre joyeux et allègres, ainsi qu'il convient aux vrais amoureux de Dieu ; d'autant que Dieu est à soi-même tout son bien, et que tout notre plaisir en notre infini amour est que Dieu soit ce qu'il est, qu'il ait ce qu'il a, et qu'il se bienheure présentement soi-même en sa présente éternité. Voilà ce qui réjouit les anges en la gloire, et les hommes en la voie, en quelque condition prospère ou adverse qui se puisse rencontrer ; et c'est ainsi que le bonheur de Dieu et sa félicité dans les hommes est leur félicité en la terre, et que le Paradis de Dieu est en eux.

    A la vérité, comme l'homme est composé de deux parties, il se peut faire qu'il puisse pleurer, en demeurant joyeux au dedans ; mais encore ne voit-on point de sujet raisonnable de pleurer. Car quiconque désire d'un ardent amour la honte, la calomnie, l'opprobre et tout mépris, les maladies, les pertes, la pauvreté, la croix et la douleur, quand il y est, il a ce qu'il désire, et partant il a sujet de se réjouir, si en effet les maux et les oppressions ne le violentent pas trop en la partie sensitive, car alors il peut pleurer et en même temps se réjouir en son homme supérieur, qui est la raison. Cela même est souvent inconnu, d'autant que tout l'homme semble être occupé de la tristesse, et quand cela serait qu'on ne fût aucunement joyeux au-dedans, à cause de la cuisante et profonde tribulation, n'importe, la profonde résignation d'esprit et du sens tiennent en quelque façon le lieu de la joie. Pleurer donc de tristesse et de douleur, et se réjouir en même temps, c'est chose rare ; mais cela peut être, et on l'a vu et le voit-on encore aux excellents saints, qui vivent d'une terrible manière dans les présents et éternels exercices de Notre-Seigneur. Enfin la résignation contente et joyeuse est ici nécessaire et suffisante. C'est ainsi que la vie des hommes est laborieuse et joyeuse, heureuse et malheureuse, et il est vrai que tant moins l'homme aura de soulagement, de joie et de repos, tant plus excellemment et de plus près il imitera Notre Sauveur. »

    Jean de Saint-Samson (1571-1636), in R.P. Jérôme de la Mère de Dieu O.C.D., "La doctrine du vénérable Frère Jean de Saint-Samson", Édition de la Vie Spirituelle, Saint-Maximin, 1925.

    enfant_fleurs_1a.jpg

    « Au fidèle serviteur, persuadé de son inutilité, le Seigneur déclare tout à coup : « Bon serviteur, entre dans la Joie de ton Maître. » Il nous fait entrer dans sa Joie, parce que nous ne pouvons pas la faire entrer en nous : elle est trop vaste pour se limiter aux dimensions d'un cœur humain, pour se laisser mesurer à l'aune du sentir ou du comprendre. Ici encore, la joie émane d'une possession, mais on ne possède pas, on est possédé. On entre dans la Joie de Dieu jusqu'à y perdre pied, comme dans l'océan même de la Divinité. On est emporté par elle comme par une lame d'éternité. »

    Fr. François de Sainte-Marie, o. c. d., De la Joie chrétienne, in "Ma joie terrestre où donc es-tu ?", Études Carmélitaines, DDB, 1947.
  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Père éternel,
    Par les divins Cœurs de Jésus et de Marie et par votre Esprit d'Amour,
    Je vous offre les plaies sacrées de Jésus mon Sauveur,
    Son sang précieux, sa face adorable, son cœur sacerdotal et eucharistique, …
    En union avec Marie,
    Et en particulier pour les âmes consacrées et pour vos prêtres…
    Je vous offre Jésus, la Sagesse Eternelle et le Souverain Bien…
    Dans ces abîmes sans fond de miséricorde, de pardon et d'amour du Cœur de Jésus,
    Je noie l'iniquité, la haine et l'impiété.
    Dans son sang rédempteur, sanctificateur et divin,
    Je plonge les âmes coupables, ingrates et aveugles.
    Je cache les âmes craintives, timides et défiantes dans ses plaies sacrées.
    Je submerge les cœurs froids, endurcis et rebelles dans l'océan infini de sa tendresse.
    J'emporte les prêtres, tous les prêtres dans ces demeures réservées à eux seuls.
    J'enfonce le monde universel dans son Cœur brûlant d'amour pour tous.
    Enfin dans ce brasier purificateur, pacificateur et sanctificateur,
    Je jette, ô mon Père des Cieux,
    Toutes vos créatures susceptibles de régénération, de perfection et d'amour,
    Tous les égarés, les indécis, les infidèles,
    Tous les pauvres pécheurs,
    Et Vous supplie de les recevoir, de les garder, de les transformer,
    De les consumer tous dans votre immense amour.
    O Justice éternelle de la Sainteté Souveraine et Infinie de mon Dieu, voici Jésus.
    Soyez satisfaite par ses mérites surabondants qu'il a bien voulu déposer en moi.
    Payez-vous à l'infini, dédommagez-vous de la gloire que vous a ravie Lucifer
    Et toute sa légion orgueilleuse
    Et après lui toutes les âmes coupables et indélicates.
    O Amour inexprimable et incompréhensible,
    O Charité suprême et infinie,
    Soyez emportés dans les âmes par les flammes toutes puissantes de son divin Cœur…
    Recevez éternellement…
    Sans jamais d'interruption, de ralentissement, de fléchissement et d'oubli,
    Votre Christ Jésus, l'Eternel Infini
    En qui je m'anéantis sans cesse sous la conduite du St-Esprit et avec Marie ma Mère,
    Pour le parfait accomplissement de tous vos desseins d'amour
    Dans l'Eglise et dans le monde.
    Mon Dieu, le silence répond mieux
    Que les multiples ardeurs de mon amour pour Vous.
    Prenez Jésus, tout Jésus,
    Et daignez lire vous-même en sa pensée divine qui est la vôtre,
    Les intraduisibles caractères de feu
    Que votre Esprit de charité a si profondément imprimés en mon âme et dans tout mon être,
    A tout jamais anéantis au cœur de votre unité.

    Marthe Robin, Prière dictée le 4 juin 1937, en la Fête du Sacré-Cœur.
    In Raymond Peyret, "Marthe Robin, La Croix et la Joie",
    Valence, Société d'Edition Peuple Libre, 1981.

  • Angélus de ce 1er janvier 2015

    Les guerres nous rendent esclaves, mais la paix est toujours possible. Le Pape François l’a martelé à l’Angélus de ce 1er janvier 2015, 48e Journée mondiale de la paix. Le Saint-Père a invité les fidèles massés sur la place Saint-Pierre, à prier pour la paix, à éduquer à la paix. « Nous sommes tous appelés à combattre toute forme d’esclavage et à bâtir la fraternité, chacun selon ses responsabilités », a-t-il lancé sous les ovations, dans une allusion au thème de cette journée « Non plus esclaves, mais frères ».

    Une liaison avait été établie entre la place Saint-Pierre de Rome et le monument aux morts de la ville italienne de Rovereto, qui a subi de lourdes pertes pendant la Grande Guerre. Sur une colline de la ville se trouve une cloche, appelée Maria Dolens, conçue et voulue par un prêtre italien au lendemain de la Grande Guerre comme le symbole impérissable de la condamnation des conflits et de la pacification des consciences. Le son de cette cloche a retenti sur la place Saint-Pierre à la fin de l’Angélus. Le Pape François a souhaité qu’il n’y ait plus jamais de guerres, mais toujours la volonté de paix et de fraternité entre les peuples.

    Cet Angélus était également placé sous le signe de Marie Mère de Dieu que l’Église catholique romaine célèbre le premier janvier. Le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à répéter trois fois avec lui : « Sainte-Marie Mère de Dieu ». Car le Christ « est né d’une femme », il a assumé la condition humaine pour la libérer de « l’insupportable mentalité légaliste ». En effet, a précisé le Pape François, la loi privée de la grâce, devient un joug insupportable. Elle nous fait du mal, au lieu de nous faire du bien. Dieu a envoyé son Fils sur la terre pour libérer et régénérer. Et puisque c’est dans le baptême que nous sommes régénérés, le Saint-Père a exhorté une fois encore les fidèles à se souvenir de la date de leur baptême.

    Et quand il a salué des groupes venus participer à l’Angélus, le Pape François s’est adressé chaleureusement à des enfants allemands, membres de l’Association des chanteurs de l’étoile, qui effectuent chaque année une collecte au profit des enfants nécessiteux dans le monde. Le Pontife argentin qui s’exprime rarement dans une langue étrangère, leur a même présenté ses vœux en allemand.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe en la solennité de Marie Sainte Mère de Dieu

    présidée par le Pape François
    en la Basilique du Vatican

    XLVIIIe Journée mondiale de la paix
    « Non plus esclaves, mais frères »

     Livret de la célébration

     
     
    Comme le Pape Paul VI en avait instauré la tradition au Vatican, le Pape François a présidé ce jeudi matin une messe pour la Paix, à l'occasion de la Solennité de Marie, Mère de Dieu. Cette messe en présence de l'ensemble des cardinaux de la Curie marque aussi non pas le début de l'année liturgique, qui commence le premier dimanche de l'Avent, mais le lancement de l'année civile.

    Dans son homélie, le Pape François s'est appuyé sur les paroles d’Élisabeth à Marie. "Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le fruit de ton sein !" (Lc 1, 14). Il a rappelé que cette séquence de l’Évangile de Luc se pose « en continuité avec la bénédiction sacerdotale que Dieu avait suggéré à Moïse pour qu'il la transmette à Aaron et à tout le peuple. « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 24-26)

    L'Histoire du Salut s'accomplit donc en Marie, a rappelé François, très attaché à la dévotion mariale. « En célébrant la solennité de Marie Mère de Dieu, l’Église nous rappelle que Marie est la première destinataire de cette bénédiction. En elle se trouve tout accomplissement : en effet, aucune autre créature n'a vu briller sur elle-même le regard de Dieu comme Marie, qui a donné un visage humain au Verbe éternel, de façon à ce que tous nous puissions le contempler. »

    Pour le Pape, « Marie, choisie pour être la Mère du Rédempteur, en a partagé intimement toute la mission en restant auprès de son fils, jusqu’à la fin, sur le calvaire. Marie est ainsi unie à Jésus parce qu’elle a reçu de Lui la connaissance du cœur, la connaissance de la foi, nourrie de l’expérience maternelle et du lien intime avec son Fils. »

    « On ne peut comprendre Jésus sans sa mère, et tout aussi inséparables sont le Christ et l'Église », a rappelé le Pape, qui a insisté sur la « dimension maternelle » de l'Église et sur l'importance de la médiation de « l'Église hiérarchique » dans la transmission de la Parole de Dieu. Citant Paul VI, le Pape François a répété que « séparer Jésus de l'Église serait vouloir introduire une dichotomie absurde. C'est véritablement l’Église, la grande famille de Dieu, qui nous apporte le Christ. Notre foi n'est pas une doctrine abstraite ou une philosophie, mais une relation vitale et pleine avec une personne : Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous sauver et vivant au milieu de nous. Sans l’Église, Jésus-Christ finit par se réduire à une morale, une idée, un sentiment. Sans l'Église, notre rapport avec le Christ serait soumis à notre imagination, à nos interprétations, à nos humeurs. »

    En dépassant leurs propres intuitions, leur propre subjectivité, les chrétiens sont donc appelés à vivre fraternellement avec leurs frères et à donner un témoignage de paix dans toutes les dimensions de leur vie. « En cette journée mondiale de la Paix, invoquons l'intercession de Marie pour que le Seigneur donne la paix à notre temps : paix dans les cœurs, paix dans les familles, paix entre les nations. Cette année, en particulier, le message pour la Journée de la Paix est "Non plus esclaves, mais frères". Tous nous sommes appelés à être libres, à être fils, et chacun selon ses propres responsabilités, à lutter contre les formes modernes d'esclavage. De tout peuple, culture et religion, unissons nos forces. Que nous guide Celui qui, pour nous rendre tous frères, s'est fait notre serviteur. »

    Sortant de son texte, le Pape a alors invité l'assemblée à se lever et à invoquer par trois fois à haute voix la Sainte Mère de Dieu, « comme le courageux peuple d'Ephèse qui, devant les évêques, invoquait la Sainte Mère de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

    Lire la suite

  • Francisco Guerrero (1528-1599) : Motet "Beata Dei genitrix"

    La Grande Chapelle, Albert Recasens, Herman Stinders

    Beata Dei genitrix Maria,
    Virgo perpetua, templum Domini,
    sacrarium spiritus sancti,
    sola sine exemplo
    placuisti Domino Jesu Christo:
    ora pro populo,
    interveni pro clero,
    intercede pro devoto femineo sexu.
    Alleluia.
  • Méditations - Prières à la Bienheureuse Vierge Marie

    « Nous vous saluons, ô Marie, Mère de Dieu, véritable trésor de tout l'univers, flambeau qui ne se peut jamais éteindre, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe, temple incorruptible, lieu de celui qui n'a pas de lieu, par laquelle nous a été donné celui qui est appelé Béni par excellence, et qui est venu au nom du Seigneur. C'est par vous que la Trinité est glorifiée ; que la croix est célébrée et adorée par toute la terre ; c'est par vous que les cieux tressaillent de joie, que les anges sont réjouis, que les démons sont mis en fuite, que le démon tentateur est tombé du ciel, que la créature tombée est mise en sa place. »
    [...]
    « Adorons la très sainte Trinité, en célébrant par nos hymnes Marie toujours Vierge et son Fils, l'Epoux de l’Église, Jésus-Christ notre Seigneur, à qui appartient tout honneur et gloire aux siècles des siècles. »

    Bossuet, Catéchisme des prières ecclésiastiques. Explication des litanies de la Très Sainte Vierge.

    Vierge_a_l-Enfant_Fra-Angelico_1a.jpg

    « Ô Marie, que les chrétiens appellent leur avocate et leur assistance, protégez-nous, notre espoir est en vous ! Étoile radieuse du matin, étoile de la mer, qui brillez dans les hauteurs des cieux, conduisez jusqu'à la fin la barque de Pierre, l’Église de Jésus-Christ votre divin Fils. Que par votre puissante protection elle arrive, à la fin des siècles, victorieuse de toutes les attaques de l'enfer, de tous les mensonges et de toutes les erreurs de ses ennemis. Couvrez de votre égide le faible pontife qui la gouverne ; armez de votre force les saints pasteurs de toutes les églises, les successeurs des apôtres, ces anges que le Christ a commis à la garde de ses brebis et de ses agneaux.

    Marie, brillante étoile de la mer, guidez-nous tous, à travers notre course parmi les nombreux dangers du monde. Soyez l'appui de la veuve et des orphelins ; défendez-les contre les entreprises des méchants. Soyez propice à tous ceux qui vous invoquent dans le malheur ; allégez les peines et les afflictions de ceux qui souffrent. Étoile bienfaisante, venez en aide à ce pauvre peuple qui arrose de ses sueurs une terre ingrate et souvent stérile. Ne permettez pas que ses travaux restent sans récompense. Marie, qui aimez l'innocence, défendez-la, protégez-la. Protégez-nous tous contre la tentation ; rendez vaines toutes les ruses du démon. Ecoutez-nous, exaucez-nous lorsque nous invoquerons votre saint nom.

    Ainsi soit-il. »

    Abbé A. Martin, prière du Sermon pour la fête du Saint Nom de Marie, in "Le Livre de Marie", Taillard-Jaunet, Tourteron, 1857.

  • Jeudi 1er janvier 2015

    Octave de la Nativité de Notre Seigneur

    Ste Marie, Mère de Dieu
     
    « Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre. En effet, avant la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l'année était célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance - comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu - et le dimanche suivant était célébrée la fête du Nom de Jésus. Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d'être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l'Enfant fut circoncis et qu'il lui fut donné le nom de Jésus, "nom indiqué par l'ange avant sa conception" (Lc 2, 21). La fête d'aujourd'hui, par conséquent, est non seulement une fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Messe en la Solennité de la Très Sainte Mère de Dieu et de la XLIe Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Nouvel An

    montre-neige_1a.jpg

    Je renouvelle mes vœux de l'an dernier :
    Qu'en cette année 2015, Notre Seigneur, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie notre tendre Mère, nous accorde toutes les grâces qui nous seront nécessaires pour bien accomplir nos devoirs d'état, et pour que nous soyons chaque jour mieux ajustés, en toute circonstance, à Sa divine volonté. Ainsi, oui, je vous souhaite de tout cœur une belle, heureuse, et fervente année !