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  • Premières Vêpres et Te Deum de remerciement pour l'année écoulée

    présidés par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    Adoration et Bénédiction Eucharistiques

     
     

    Le Saint-Père a présidé en la Basilique vaticane les Vêpres de la solennité de Marie Mère Dieu, rappelant à la suite de saint Pierre Favre que le temps est le messager de Dieu. L'atmosphère et et le sens de la manifestation de Dieu annoncent son amour concret : La liturgie de ce jour, a-t-il dit, citant l'apôtre Jean annonçant l'arrivée de la dernière heure, et l'apôtre Paul parlant de la plénitude du temps, nous rappellent que ce moment "a pour ainsi dire été touché par le Christ, le Fils de Dieu et de Marie. De lui, il a reçu une signification nouvelle et surprenante, devenant le temps salvifique, un temps définitif de salut et de grâce. Ceci nous engage à réfléchir à la fin du chemin, à la conclusion de notre vie... Il est un temps pour naître et un autre pour mourir. Avec une telle vérité, aussi simple et fondamentale que négligée et oubliée, l’Église nous dit comment conclure l'année et nos journées par un examen de conscience... Remercions le Seigneur pour le bien reçu et celui que nous avons pu faire, tout en reconnaissant nos manquements et nos fautes. Rendre grâce et demander pardon, c'est ce que nous faisons aujourd'hui" par le Te Deum de fin d'année. "Être dans ces dispositions nous porte à l'humilité, à reconnaître et à accepter les dons que le Seigneur nous accorde... Il a fait de nous des fils, il nous a adopté, ce qui nous remplit de gratitude et de surprise face à un don aussi immérité. Mais ne sommes-nous pas déjà ses enfants, du fait même que nous sommes hommes ? Bien sûr, Dieu est Père de toute personne venant au monde, mais ce serait oublier que le péché nous a éloigné de Lui". A cause de cette séparation, Dieu a envoyé son Fils pour nous racheter au prix de son Sang. Rachat va avec esclavage. De fils nous étions devenus esclaves du Malin. Or personne ne peut nous racheter de cet esclavage substantiel sinon Jésus, qui a prit chair de Marie et est mort en croix pour nous libérer de l'esclavage du péché et nous rendre notre condition filiale".

    La liturgie rappelle aussi qu'avant le temps il y avait le Verbe. "Le Verbe s'est incarné, ce qui est selon saint Irénée la raison pour laquelle le Fils de Dieu est Fils de l'homme, entré en communion avec le Verbe pour recevoir sa filiation divine... Ce don reçu doit être aussi occasion d'un examen de conscience, de correction de notre mode de vie. Vivons-nous en fils ou en esclaves ? En baptisés dans le Christ, en oints par l'Esprit, en personnes rachetées et libres ? Ou bien vivons-nous selon la logique mondaine corrompue, par laquelle le Diable nous montre un intérêt personnel faux... Souvent nous avons peur de la liberté en préférant paradoxalement un esclavage inconscient". Or, c'est l'esclavage qui "nous empêche de vivre pleinement et réellement un présent vidé du passé et clos face à l'avenir et à l'éternité. L'esclavage nous fait croire que nous pouvons voler !". Souvent dans nos cœurs "se maintient une certaine nostalgie de l'esclavage, plus rassurante en apparence qu'une liberté plus risquée. On se plaît à être enchaîné par tant de feux d'artifice, beaux extérieurement mais si brefs. Tel est le triomphe du moment. De notre examen de conscience dépend donc la qualité de vivre d'agir du chrétien, sa place dans la société au service du bien général, la participation aux institutions publiques et ecclésiales".

    Puis le Saint-Père a réfléchi à la signification de la vie à Rome, qui est un grand don. "Pour un chrétien, habiter la ville éternelle signifie avant tout appartenir à l’Église fondée sur le témoignage et le martyre des apôtres Pierre et Paul... Les graves affaires de corruption qui viennent d'être révélées réclament une conversion sérieuse et réfléchie, un véritable renaissance spirituelle et morale, un engagement à bâtir une ville juste et solidaire, où les pauvres et les faibles soient au cœur des préoccupations quotidiennes. Pour ce il faut affirmer jour après jour la liberté chrétienne afin de proclamer dans Rome la nécessité d'aider les pauvres, non de s'en défendre, de servir les petits, non de s'en servir !... Lorsque pauvres et petits sont défendus, impliqués dans la société, ils se révèlent être un trésor pour la communauté et pour l’Église. Lorsqu'une société les ignore ou les persécute, les criminalise ou les force à devenir mafieux, la société s'appauvrit jusqu'à la misère. Elle devient esclave de son égoïsme... Elle cesse d'être chrétienne !... Rendre grâce et demander pardon nous protège de l'esclavage" et de ses maléfices. Puisse la Sainte Vierge "nous aider à écouter le Verbe et de l'accueillir à bras ouverts afin de vivre vraiment libres, en fils de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.1.15).

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur le site internet du Vatican.
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • *** Te Deum ***

    Moines de l'Abbaye de Solesmes

    Te Deum laudamus :
    te Dominum confitemur.
    Te aeternum patrem,
    omnis terra veneratur.

    Tibi omnes angeli,
    tibi caeli et universae potestates :
    tibi cherubim et seraphim,
    incessabili voce proclamant :

    "Sanctus, Sanctus, Sanctus
    Dominus Deus Sabaoth.
    Pleni sunt caeli et terra
    maiestatis gloriae tuae."

    Te gloriosus Apostolorum chorus,
    te prophetarum laudabilis numerus,
    te martyrum candidatus laudat exercitus.

    Te per orbem terrarum
    sancta confitetur Ecclesia,
    Patrem immensae maiestatis ;
    venerandum tuum verum et unicum Filium ;
    Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.

    Tu rex gloriae, Christe.
    Tu Patris sempiternus es Filius.
    Tu, ad liberandum suscepturus hominem,
    non horruisti Virginis uterum.

    Tu, devicto mortis aculeo,
    aperuisti credentibus regna caelorum.
    Tu ad dexteram Dei sedes,
    in gloria Patris.

    Iudex crederis esse venturus.

    Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni,
    quos pretioso sanguine redemisti.
    Aeterna fac
    cum sanctis tuis in gloria numerari.

    Salvum fac populum tuum, Domine,
    et benedic hereditati tuae.
    Et rege eos,
    et extolle illos usque in aeternum.

    Per singulos dies benedicimus te ;
    et laudamus nomen tuum in saeculum,
    et in saeculum saeculi.

    Dignare, Domine, die isto
    sine peccato nos custodire.
    Miserere nostri, Domine,
    miserere nostri.

    Fiat misericordia tua, Domine, super nos,
    quemadmodum speravimus in te.
    In te, Domine, speravi :
    non confundar in aeternum.
    Nous vous louons, ô Dieu !
    Nous vous bénissons, Seigneur.
    Toute la terre vous adore,
    ô Père éternel !

    Tous les Anges,
    les Cieux et toutes les Puissances.
    Les Chérubins et les Séraphins
    s'écrient sans cesse devant vous :

    "Saint, Saint, Saint est le Seigneur,
    le Dieu des armées.
    Les cieux et la terre,
    sont plein de la majesté de votre gloire."

    L'illustre chœur des Apôtres,
    La vénérable multitude des Prophètes,
    L'éclatante armée des Martyrs célèbrent vos louanges.

    L'Église sainte publie vos grandeurs,
    dans toute l'étendue de l'univers,
    Ô Père dont la majesté est infinie !
    Elle adore également votre Fils unique et véritable ;
    Et le Saint-Esprit consolateur.

    Ô Christ ! Vous êtes le Roi de gloire.
    Vous êtes le Fils éternel du Père.
    Pour sauver les hommes et revêtir notre nature,
    vous n'avez pas dédaigné le sein d'une Vierge.

    Vous avez brisé l'aiguillon de la mort,
    vous avez ouvert aux fidèles le royaume des cieux.
    Vous êtes assis à la droite de Dieu
    dans la gloire du Père.

    Nous croyons que vous viendrez juger le monde.

    Nous vous supplions donc de secourir vos serviteurs,
    rachetés de votre Sang précieux.
    Mettez-nous au nombre de vos Saints,
    pour jouir avec eux de la gloire éternelle.

    Sauvez votre peuple, Seigneur,
    et versez vos bénédictions sur votre héritage.
    Conduisez vos enfants
    et élevez-les jusque dans l'éternité bienheureuse.

    Chaque jour nous vous bénissons ;
    Nous louons votre nom à jamais,
    et nous le louerons dans les siècles des siècles.

    Daignez, Seigneur, en ce jour,
    nous préserver du péché.
    Ayez pitié de nous, Seigneur,
    ayez pitié de nous.

    Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous,
    selon l'espérance que nous avons mise en vous.
    C'est en vous, Seigneur, que j'ai espéré,
    je ne serai pas confondu à jamais.
    Traduction française du Te Deum approuvée par le cardinal Ratzinger
    (Imprimatur 10 novembre 1990, Rome).

    Traduction liturgique sur CathoWeb.org.
  • 26 opérateurs pastoraux tués de par le monde en 2014

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2014, 26 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde soit 3 de plus qu’au cours de l’année précédente. Pour la sixième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. Au cours de ces dix dernières années (2004-2013), ce sont 230 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 3 Evêques.

    En 2014, sont morts de manière violente 17 prêtres, 1 religieux, 6 religieuses, 1 séminariste et 1 laïc. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 14 opérateurs pastoraux – 12 prêtres, 1 religieux et 1 séminariste ; en Afrique, ont été tués 7 opérateurs pastoraux – 2 prêtres et 5 religieuses ; en Asie, ce sont 2 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre et une religieuse ; en Océanie, le bilan est de 2 opérateurs pastoraux tués – un prêtre et un laïc alors qu’en Europe, il est d’un prêtre tué.

    Nous ne pouvons pas ne pas faire mémoire par ailleurs de ceux qui ont été tués non de la main d’un malfaiteur mais par le virus Ebola, qui fait actuellement des milliers de victimes en Afrique occidentale, où les structures catholiques, pas seulement de nature sanitaire, se sont mobilisées depuis le tout début de l’épidémie. La Famille religieuse de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu a perdu au Liberia et en Sierra Leone quatre confrères, une religieuse et treize collaborateurs des hôpitaux de Monrovia et de Lunsar, qui ont contracté le virus dans le cadre de leur généreux engagement d’assistance des malades. « Nos confrères ont donné leur vie pour les autres, comme le Christ, jusqu’à mourir contaminés par cette épidémie » a écrit le Frère Jesús Etayo, Prieur général. Un sort analogue est échu aux six missionnaires italiennes des Sœurs des Pauvres de Bergame, mortes au Congo en 1995 après avoir contracté le virus Ebola pour ne pas laisser la population sans assistance médicale. Pour elles, a été ouvert en 2013 un procès de béatification.

    Comme cela est déjà le cas depuis longtemps, les chiffres publiés par Fides ne concernent pas seulement les missionnaires ad gentes stricto sensu mais l’ensemble des opérateurs pastoraux morts de manière violente. Le terme de « martyrs » n’est pas employé de manière voulue, si ce n’est dans son sens étymologique de « témoins » afin de ne pas entrer dans le mérite en ce qui concerne le jugement que l’Eglise pourra éventuellement donner sur certains d’entre eux ainsi qu’à cause de la quantité limitée de nouvelles qu’il est possible de recueillir sur leur vie et les circonstances de leur mort.

    Source et suite : Agence Fides.

  • Francesco Cavalli (1602-1676) : Motet "Laetatus sum"

    Ensemble La Pifarescha, Coro Claudio Monterverdi - Dir. Bruno Gini

    Laetatus sum in his quae dicta sunt mihi:
    in domum Domini ibimus.
    Stantes erant pedes nostri:
    in atriis tuis Ierusalem.
    Ierusalem, quae aedificatur ut civitas:
    cuius partecipatio eius in id ipsum.
    Illuc enim ascenderunt tribus, tribus Domini:
    testimonium Israel
    ad confitendum nomini Domini.
    Quia illic sederunt sedes in iudicio:
    sedes super domum David.
    Rogate quae ad pacem sunt Ierusalem:
    et abundantia diligentibus te.
    Fiat pax in virtute tua:
    et abundantia in turribus tuis.
    Propter fratres meos et proximos meos:
    loquebar pacem de te.
    Propter domum Domini Dei nostri:
    quaesivi bona tibi.

    Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto,
    Sicut erat in principio, et nunc, et semper,
    et in saecula saeculorum. Amen.

    Cf. la composition de Tomás Luis de Victoria (1548-1611) du Laetatus sum (Ps 121) au 30 mars 2014.
  • Méditation : "pour que votre joie soit complète"

    « Si vous gardez mes commandements,
    vous demeurerez en mon amour,
    comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père
    et je demeure en son amour.
    Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous
    et que votre joie soit complète. »
    Jean 15, 10-11.
     
    « Le Bon Dieu est dans votre cœur, c'est votre trésor, la joie de votre vie. Que tout soit pour Lui. Le mot trésor éveille l'idée de quelque chose de précieux que l'on tient caché, enfoui dans la terre. Gardez votre trésor caché au fond de la terre de votre âme. Vous êtes pauvre, Il est votre richesse puisqu'Il est votre Trésor, et la seule, la vraie richesse que l'on puisse nommer ainsi.
    Que j'aime cette comparaison du trésor de saint Jean de la Croix... Votre Bien-Aimé est un trésor caché. Si vous ne Le trouvez pas, c'est que vous ne creusez pas assez profondément pour vous cacher avec Lui. Cherchez-Le dans l'humilité et la foi. Il veut que nous L'aimions dans la foi sans Le connaître. Il veut de même que nous Le cherchions dans le recueillement et la foi sans avoir conscience de sa présence. C'est par le cœur spirituel (volonté) que se fait l'union. Si un seul rayon de la divine Bonté pénétrait dans votre âme, c'en serait fait, je crois, pour toujours.
    Dites-Lui souvent « ô mon Dieu, que Vous êtes bon ». Cela Lui fait plaisir.
    Je ne puis dire combien je souhaite que vous cherchiez Jésus avec un cœur tout de feu. Laissez là tout ce qui vous gêne encore ; laissez-vous vous-même tout à fait ; puis cherchez votre Seigneur, votre Dieu et votre Tout. Vous Le trouverez. Il vous appellera par votre nom, ce nom que Lui seul connaît et qui vous dit tout entier. Vous Lui répondrez : « Maître, oui, bon Maître », car vous serez tout à Lui.
    Il vous aura tout appris, Lui, la Sagesse ; Il vous aura tout donné, Lui, la richesse ; Il vous aura tout sacrifié, Lui, le bonheur ; Il vous aura transformé tout entier, Lui, l'Amour. Amen... Amen... Amen...
    Puissent mes paroles tomber sur votre âme comme des charbons ardents et l'embraser d'un feu qui ne s'éteigne plus jamais. »

    Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), in "Vous… Mes Amis", P. Lethielleux, 1952.

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  • Mercredi 31 décembre 2014

    St Sylvestre, pape et confesseur

     St Sylvestre,pape,confesseur,Calendrier liturgique,sanctoral

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Message du Saint-Père pour la XXIIIe Journée mondiale du Malade, 11 février 2015

    Sapientia cordis
    “J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux” (Jb 29,15)

    Chers frères et sœurs,

    À l’occasion de la XXIIIème Journée mondiale du Malade, instaurée par saint Jean-Paul II, je m’adresse à vous tous qui supportez le fardeau de la maladie et êtes unis, de diverses manières, à la chair du Christ souffrant, et à vous également, professionnels et bénévoles de la santé.

    Le thème de cette année nous invite à réfléchir sur une phrase du Livre de Job : « J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux » (29,15). Je voudrais le faire dans la perspective de la « sapientia cordis », la sagesse du cœur.

    Lire la suite

  • Livres - Une grande joie à partager !

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    Père Pedro - Au service des pauvres de Madagascar
    Laurent de Gebhardt
     
    Madagascar, l’île rouge, au carrefour des continents asiatique et africain, a connu ces cinq dernières années une crise politique qui l’a privé des aides internationales et lui a fait gagner le triste record de pays le plus pauvre du monde. Depuis plus de quarante ans, un missionnaire de Saint Vincent de Paul, le Père Pedro Opeka, vit sur cette île, porte parole des gens qui vivent « avec un euro par jour ». Pour eux, pour ces milliers de familles abandonnées sur une décharge d'ordure et dans les rues d'Antananarivo, il a fondé il y a vingt-cinq ans l'association Akamasoa, au coeur de la capitale. "En vingt-cinq ans, plus de cinq cent mille personnes y sont venues demander du secours ; vingt-cinq mille y sont logées dans de vraies maisons, elles sont soignées et travaillent ; douze mille enfants sont scolarisés"...

    Auteur de la préface de ce remarquable et bouleversant livre de photographies (plus de 80 photos en couleurs), le Père Pedro écrit au lecteur : "Je désire que ce livre éveille ton cœur et ton intelligence pour que tu parviennes à sentir charnellement toutes ces vies cabossées et aussi toutes ces tendresses enfouies. Puisses-tu voir les lumières ténues, fragiles, infiniment légères et vacillantes dans la nuit de l'extrême pauvreté !"
    Tous les dimanches, il célèbre l'Eucharistie devant sept mille enfants, adolescents, parents et vieillards réunis pour entendre la Parole et louer l'amour de Dieu...

    Enrichi d'exemples, de témoignages, de brèves et profondes méditations et de nombreuses paroles du Père Pedro, ce recueil vous emmène en un voyage poignant, qui ne peut laisser personne indifférent. On y entre sur la pointe des pieds, et on n'en ressort jamais tout à fait, tant ces visages rencontrés au fil des pages laissent une empreinte indélébile sur le cœur, regards de souffrance où le Père Pedro, à force d'amour et de combats contre un système déshumanisant et un gouvernement qui fuit ses responsabilités, a fait renaître des étincelles d'espérance et de joie. "Quand on fait un bien - écrit-il - il faut s'excuser de le faire, par humilité, sans se prendre pour un héros. C'est le respect et l'amour que tu mets dans ton geste qui permettra à celui que tu aides de t'excuser."

    Laurent de Gebhardt, auteur des photographies et des textes qui les accompagnent, a mis tout son talent au service du peuple d'Akamasoa.
    La moitié des droits d'auteur de ce livre est reversée à l'Association Akamasoa.
    "Jésus nous a laissé un seul commandement : "Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés." Qu'est-ce qu'on veut de plus clair, de plus libre, de plus beau, de plus heureux que cela ?"

    Un livre formidable à lire, à relire, à méditer, à faire circuler, à offrir !
  • Henry Purcell (1659-1695) : Rejoice in the Lord alway 'The bell anthem' Z49

    Choir of St. John's College, Cambridge - Andrew Nethsingha

    Rejoice in the Lord alway, and again I say rejoice.
    Let your moderation be known unto all men; the Lord is at hand.
    Be careful for nothing, but in ev'ry thing by pray'r
    and supplication with thanksgiving let your requests be made known unto God;
    and the peace of God which passeth all understanding shall keep your hearts and minds through Jesus Christ our Lord.
    Rejoice in the Lord alway, and again I say rejoice.

    Philippians 4: 4-7
    (Source)
  • Méditation : les joies et la joie

    « Au plus profond de nos cœurs, il doit toujours y avoir cette joie d'être un enfant de Dieu. »
    Charles Journet.
     
    « Il ne faut pas confondre la joie avec ses différentes expressions à tous les niveaux : il y a le plaisir, le confort, la joie intellectuelle et artistique, la joie du travail bien fait ou de l'entreprise réussie ; il y a surtout les innombrables joies des relations humaines y compris la joie de l'amour qui doit accompagner l'homme pendant toute sa vie. Et cependant, toutes ces expériences ne sont que des formes extérieures de la joie. Plus ces formes sont importantes, plus leurs racines sont profondes. La joie véritable est située à une grande profondeur, et nous devrions creuser profondément en nous pour lui permettre de jaillir. C'est sans doute là le sens de l'expression que nous employons spontanément pour exprimer un grand bonheur : Je suis profondément heureux. C'est pourquoi tout grand bonheur est aussi silencieux. il ne peut être exprimé. Il est indicible. Il affleure rarement à la surface, et nous serions incapables d'en faire étalage. C'est à la racine même de notre être que nous sommes habités par notre joie. »

    Dom André Louf (1929-2010), Au gré de sa grâce - Propos sur la prière, Desclée de Brouwer, Paris, 1989.

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    « Revêts-toi donc de la joie, lieu des complaisances divines, fais-en tes délices. Car tout homme joyeux agit bien, pense juste, et foule aux pieds la tristesse. L'homme triste, au contraire, agit toujours mal. »

    Hermas, Le Pasteur, 42, 1-2.
  • Antonio Vivaldi : Concerto pour basson, cordes et B.C. en do majeur RV 474

    Ensemble Zefiro

  • Méditation : épreuves, souffrances, et... joie

    « Celui qui va son chemin avec des larmes intérieures selon Dieu, il ne cesse pas d'être en fête. »
    Saint Jean Climaque, l'Echelle sainte, 7e degré, 38 (41)
     
    « Certes, la terre restera toujours la vallée des larmes, le lieu du combat. La joie, même celle qui vient de l'amour de Dieu, n'y est jamais parfaite et sans mélange. D'ailleurs Jésus n'a pas condamné les larmes (1).
    Mais ne l'oublie pas, mon frère, la souffrance elle même n'est pas exempte de joie ; la joie de l'espérance peut demeurer au milieu des larmes et de la douleur.
    Sache supporter avec endurance les difficultés, et tu obtiendras la victoire dans la paix.
    Le détachement de ceux en qui règne sans conteste la charité qui fait posséder Dieu leur permet de vivre dans la joie au milieu de toutes les dérélictions, de toutes les épreuves. La souffrance devient une occasion d'aimer davantage.
    Le monde extérieur n'accable que celui qui n'a pas la vraie vie intérieure.
    Cependant il est nécessaire de lutter contre la tristesse ; celle ci s'insinue parfois traîtreusement dans le cœur et revêt tant de formes variées.
    Si tu t'y abandonnes, tu deviens incapable de supporter avec vaillance les difficultés de la vie. Sois convaincu que la tristesse est une mauvaise passion qu'il faut bannir coûte que coûte. La joie est nécessaire à la santé morale, elle est un facteur de vie, une exigence de la vie.
    Tâche de prévenir les pensées et les impressions tristes.
    Si parfois la colère, la crainte, la tristesse te surprennent à l'improviste, que le trouble ne dure guère ! Que la lumière du cœur t'oriente vers Dieu, détaché de toi même !
    Dans la souffrance, prie l'Homme des douleurs qui a vaincu la mort et introduit la joie dans le monde par la croix. Ne seras tu pas heureux de Lui ressembler un peu et d'achever en ton âme ce qui manque à ses souffrances pour que sa rédemption te soit pleinement appliquée ? Aie recours à la mère de Jésus, la Vierge bénie, ta mère qui dans le froid et les ténèbres veille sur toi. Dans la nuit noire on croit difficilement que, hors des espaces obscurs, il puisse régner en ce moment une clarté radieuse. Et, cependant, il en est ainsi ; en pleine nuit, le soleil darde dans le ciel, là où tu ne vois rien, des rayons qui vivifient d'autres parties de la terre. Ainsi, pendant que ton âme se trouve dans la nuit obscure, d'autres âmes sont plongées dans un océan de lumière. Patience ; tu auras ton tour, tu ne seras pas toujours dans l'ombre ni le demi jour. Sache attendre et profiter de l'obscurité qui t'entoure pour purifier tes intentions, vivre dans l'espérance de la clarté et de la chaleur du jour, et te concentrer davantage en Dieu, source de la vraie lumière et de la vraie joie.
    […]
    Je le dis et le redis encore : Sers Dieu non dans la dépression, l'abattement, l'âpreté ou le scrupule ; mais dans la joie et l'épanouissement de l'âme (2).
    Si tu t'habitues à écouter toutes les voix joyeuses, à voir tout ce qui t'invite à la joie, tu ne tarderas pas à être joyeux du matin à ton réveil au soir à ton coucher. Alors tu auras trouvé l'atmosphère qui convient à ton âme, l'atmosphère sereine dans laquelle doit s'étendre toute ton existence.
    Heureux l'homme qui se complaît dans la vie intérieure, dans ce monde de pensées élevées, de sentiments généreux et nobles, de vouloirs énergiques !
    Ces réalités transfigurent sa conduite, resplendissent dans sa vie courante.
    Heureux surtout l'homme qui se délecte dans les pensées de foi, trouve sa joie dans l'amour de son Dieu, du Christ, dans la charité, et conforme sa conduite à la loi de Dieu, aux préceptes de l’Église !
    Oh ! Bienheureux est il s'il est prêt à sacrifier toute chose pour cet idéal qui dépasse infiniment tout autre idéal ! »

    (1) : « Mieux vaut au cœur humain pleurer et se consoler que de cesser en ne pleurant pas, d'être un vrai cœur humain », dit saint Augustin. (Sermon 179).
    (2) : « Ce n'est pas bien faire que de faire le bien à contrecœur. » (Saint Augustin, Confessions, L, I, c. 12.)

    Dom Idesbald Van Houtryve, o.s.b., Dans l'Esprit du Christ (Introduction à "La Vie dans la Paix"), Abbaye du Mont César – Louvain, L’Édition Universelle, S.A., Bruxelles, 1939.

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  • Thème des méditations de cette semaine

    Thème des méditations de cette semaine :

    la joie


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  • Lundi 29 décembre 2014

    St Thomas Becket, évêque et martyr

     St Thomas Becket,évêque,martyr

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditations de l'Avent 2014 en téléchargement

    Les méditations des quatre semaines de l'Avent 2014 sont disponibles ci-dessous en téléchargement :

    1. 1ère semaine : douceur
    2. 2ème semaine : humilité
    3. 3ème semaine : recueillement
    4. 4ème semaine : silence

    Réunies en quatre fichiers au format pdf (à lire avec Acrobat Reader), elles sont ainsi prêtes à être imprimées. Ceci répondra je l'espère à votre attente.
    (si vous téléchargez le logiciel "Acrobat Reader" par le lien ci-dessus, décochez l'option gratuite proposée en 2ème colonne
    sur cette page de téléchargement).

    Merci de conserver le lien vers ce blog en cas de reproduction et/ou de diffusion autour de vous !

  • Angélus du dimanche 28 décembre 2014, Fête de la Sainte Famille de Nazareth

    Lors de l’Angélus de ce dimanche matin, le Pape François a souligné que « la Famille de Nazareth est sainte » car « elle est centrée sur Jésus » : « Quand les parents et les enfants respirent ensemble ce climat de foi, ils possèdent une énergie qui leur permet d’affronter même les épreuves difficiles », a-t-il affirmé.

    « Comme la présence des grands-parents est importante », s’est-il ensuite exclamé. « Et comme le bon rapport entre les jeunes et les personnes âgées est déterminant pour la vie de la communauté civile et ecclésiale ». Et le Pape d’inviter alors toutes les personnes présentes Place Saint-Pierre à applaudir tous les grands-parents du monde, évoquant comme nous le raconte l’Évangile du jour, Anne et Siméon, connues pour la sagesse de leur grand âge, qui rencontrent la Sainte Famille au Temple.

    Mais la catéchèse du Pape s’est aussi faite plus grave lorsqu’il a évoqué toutes les familles qui vivent actuellement des situations plus difficiles, à cause des maladies, le manque de travail, la nécessité d’émigrer. Ou encore des problèmes de désunion. Le Pape a demandé de prier pour elles en silence.

    Enfin, il a appelé à une solidarité concrète « à l’égard des familles qui vivent des situations plus difficiles à cause de maladies, de manque de travail, de discriminations, de la nécessité d’émigrer… ».

    Au terme de l’Angélus, le Pape a fait part de son inquiétude au sujet de la disparition, cette nuit, d’un avion de la compagnie malaisienne AirAsia, avec 162 passagers à son bord. « Ma pensée va, en ce moment, aux passagers de l’avion malaisien disparu entre l’Indonésie et Singapour », a-t-il déclaré. Les recherches entreprises pour retrouver cet avion ont été suspendues pour la nuit, et reprendront lundi matin.

    Autre sujet de préoccupation pour le Pape, l’incendie d’un ferry italien au large de la Grèce, avec 478 passagers à son bord.  « Mes pensées vont aussi aux passagers du navire en transit ces dernières heures en mer Adriatique ». Les opérations de sauvetage se déroulent encore à l’heure actuelle, dans des conditions « particulièrement difficiles et compliquées », avec des vents violents, des pluies torrentielles et de la grêle.

    « Je suis proche par l’affection et la prière aux familles et à tous ceux qui vivent avec appréhension et souffrance ces situations difficiles et à tous ceux impliqués dans les opérations de secours », a encore déclaré Le Pape.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François à l'Association nationale italienne des familles nombreuses

    En ce dimanche de la Sainte Famille, le Pape François a reçu au Vatican, en la Salle des audiences générales, des centaines de familles nombreuses italiennes, à l’occasion du dixième anniversaire de leur association, mais aussi des représentants d’associations similaires venues de l’étranger. D’emblée le Pape a déclaré qu’il n’y avait qu’à les regarder pour comprendre qu’ils aimaient la famille et la vie. « Vous êtes venus ici avec les fruits les plus beaux de votre amour. Maternité et paternité sont un don de Dieu, mais accueillir ce don, s’étonner de sa beauté et le faire resplendir dans la société, voilà votre mission. Chacun de vos enfants est une créature unique qui ne se répétera jamais plus dans l’histoire de l’humanité. Lorsque l’on comprend cela, c’est-à-dire que chacun d’entre nous a été voulu par Dieu, on reste ébahi de ce grand miracle que représente un enfant ! »

    Le Pape s’adressait alors directement aux enfants pour leur dire que chacun d’entre eux était le fruit unique de l’amour, qu’ils provenaient de l’amour et qu’ils grandissaient dans l’amour. « Vous êtes uniques, mais vous n’êtes pas seuls. Le fait d’avoir des frères et des sœurs vous fait du bien : les enfants d’une famille nombreuse sont en effet plus portés à la communion fraternelle depuis la plus tendre enfance. Dans un monde marqué par l’égoïsme, la famille nombreuse est une école de solidarité et de partage ; et ces aptitudes sont tout bénéfice pour la société toute entière. »

    Le Pape, comme il l’a souvent souligné, devait mettre en avant le rôle essentiel des grands-parents, surtout au niveau de l’éducation. « Les grands-parents portent en eux les valeurs d’un peuple, d’une famille, et aident les parents à les transmettre aux enfants. »

    S’adressant à ces familles nombreuses, le Pape François les félicitait pour l’exemple qu’elles donnent de l’amour de la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle, malgré toutes les difficultés de la vie et le manque de soutien souvent des institutions publiques. Et de citer alors l’article 31 de la Constitution italienne, qui évoque l’aide due aux familles nombreuses, mais qui dans les faits a peu d’applications. Le Pape s’adressait alors directement aux responsables politiques et à l’administration publique pour, dans un contexte de faible natalité en Italie, soutenir davantage les familles nombreuses, comme le prévoit la Constitution. « Chaque famille est une cellule de la société, mais la famille nombreuse est une cellule plus riche, plus vitale, et l’État aurait tout intérêt à investir sur celle-ci ».

    Le Pape s’est félicité de l’existence des associations de familles nombreuses, pour leur capacité à être présentes et visibles dans la société et en politique. Il citait alors Saint Jean-Paul II qui écrivait : « Les familles doivent grandir dans la conscience d’être protagonistes de la politique familiale de la société et doivent assumer la responsabilité de transformer la société : sinon les familles seront les victimes de ces maux qu’elles se sont contenté d’observer avec indifférence » (Exhortation apostolique Familiaris consortio, 44). Les associations de familles se doivent de promouvoir dans la société et les lois de l’État, les valeurs et les besoins de la famille.

    Le Pape François se félicitait aussi de la présence active des familles nombreuses au sein de nombreux mouvements ecclésiaux. Et pour terminer, il priait pour toutes les familles frappées par la crise économique, celles où le père ou la mère ont perdu leur travail, où les jeunes ne réussissent pas à trouver un emploi ; les familles éprouvées dans leurs affects les plus chers, et celles tentées de céder à la solitude et à la division.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Introitus: Deus in loco sancto suo

    Introitus: Deus in loco sancto suo
    Gregoriana - Graduale Project

    Deus in loco sancto suo : Deus qui inhabitáre facit unánimes in domo : ipse dabit virtútem et fortitúdinem plebi suæ.
    Dieu est dans son lieu saint, Dieu qui fait habiter dans sa maison des hommes d’une seule âme : il donnera la vertu et la force à son peuple.

    Ps. 67, 6-7 et 36. Ps. ibid., 2.
    Ps. Exsúrgat Deus, et dissipéntur inimíci eius : et fúgiant, qui odérunt eum, a fácie eius.
    Ps. Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dissipés, et que ceux qui le haïssent fuient de devant sa face.

    V/.Glória Patri.

    Le Psaume 67, latin/français.
  • Méditation : la Sainte Famille, modèle de tout foyer

    « Regardez la Sainte Famille, le modèle de tout foyer : Saint Joseph en est bel et bien le chef et nul doute que la Sainte Vierge en est le cœur. L’époux à l’image de Saint Joseph à le devoir de guider et de protéger son foyer des attaques qui peuvent se présenter. Et nous savons que ces attaques sont nombreuses de nos jours. Le mari doit être à l’image du roc sur lequel et contre lequel les membres de son foyer pourront s’appuyer. Guide de sa famille, il doit être l’ennemi des compromissions et des lâchetés. L’épouse, elle, sera le cœur. Ayant porté ses enfants en elle pendant neuf mois et les ayant mis au monde, elle conservera avec chacun d’entre eux un lien privilégié. Si le père est le chef et le guide de la famille, la mère devra en être la source de vie, à la fois spirituelle et naturelle, en en étant à chaque instant l’âme, le cœur. C’est elle qui bien souvent fera faire leur premier pas vers l’amour de Dieu aux enfants tout en leurs faisant également faire leurs premiers pas dans l’ordre naturel. Par sa sensibilité, elle imprimera le désir de Dieu dans son foyer. Si l’homme est le rempart extérieur du foyer, la femme en est le rempart intérieur, elle est l’attrait du foyer, car elle en est le cœur et la joie. Les deux sont indispensables car les deux sont complémentaires. »

    Abbé Jean-Marie Robinne du diocèse de Sens, FSSP, extrait de "Petites réflexions sur le mariage" - IHS News.

    Sainte_Famille_Murillo_1650-ca.jpg

    Sagrada Familla 'del Pajarito', Bartolomé Murillo (1617-1682)
    Analyse du tableau (espagnol)

  • Dimanche 28 décembre 2014

    Dimanche dans l'octave de la Nativité

    Au nouveau calendrier : Fête de la Sainte Famille

     Calendrier liturgique et sanctoral