Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Méditation : Abandon en la paix de Dieu

    « Ce que je vous désire plus que tout le reste est un profond oubli de vous-même. On veut voir Dieu en soi, et il faut ne se voir qu'en Dieu. Il faudrait ne s'aimer que pour Dieu, au lieu qu'on tend toujours, sans y prendre garde, à n'aimer Dieu que pour soi. Les inquiétudes n'ont jamais d'autre source que l'amour-propre : au contraire, l'amour de Dieu est la source de toute paix. Quand on ne se voit qu'en Dieu, on ne s'y voit plus que dans la foule, et que des yeux de la charité, qui ne trouble point le cœur.

    Il n'y a jamais que l'amour-propre qui s'inquiète et qui se trouble. L'amour de Dieu fait tout ce qu'il faut d'une manière simple et efficace, sans hésiter ; mais il n'est ni empressé, ni inquiet, ni troublé. L'esprit de Dieu est toujours dans une action paisible. Retranchez donc tout ce qui irait plus loin, et qui vous donnerait quelque agitation. « Le parfait amour chasse la crainte (1) ». Calmez votre esprit en Dieu ; et que l'esprit calmé prenne soin de rétablir le corps. Retirez-vous en Celui qui tranquillise tout, et qui est la paix même. Enfoncez-vous en lui jusqu'à vous y perdre et à ne plus vous trouver.

    C'est dans l'oubli du moi qu'habite la paix. Partout où le moi rentre, il met le cœur en convulsion, et il n'y a point de bon antidote contre ce venin subtil. Heureux qui se livre à Dieu sans réserve, sans retour, sans songer qu'il se livre.

    Je prie Dieu qu'il parle lui-même à votre cœur, et que vous suiviez fidèlement ce qu'il vous dira. Écouter et suivre sa parole intérieure de grâce, c'est tout : mais pour écouter, il faut se taire ; et pour suivre, il faut céder.

    Je vous souhaite la paix du cœur et la joie du Saint-Esprit. Toute pratique de vertu, et toute recherche de sûreté, qui ne s'accorde point avec cette paix humble et recueillie, ne vient point de Notre-Seigneur. »

    1. I Jn IV, 8.

    Fénelon (1651-1715), extrait de la Lettre à la Comtesse de Montreron, 24 mars 1712, in "Œuvres choisies de Fénelon" Tome Quatrième (Lettres spirituelles), Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1867.

    enfant_priere_43.jpeg

  • Réactions du Vicaire apostolique pour l’Arabie méridionale à l’appel du Pape en faveur de la libération du P. Uzhunnalil

    pray-for-fr-tom.jpg

    Aden – « Nous ne disposons encore pas de nouvelles à propos de l’enlèvement du Père Thomas Uzhunnalil. Mais le fait d’écouter l’appel en faveur de sa libération lancé hier par le Pape François depuis la Place Saint-Pierre nous a réconforté. Nous espérions cet appel et maintenant nous espérons qu’il parvienne également à ceux qui le détiennent en otage et à leurs consciences. C’est cela qui compte maintenant ».
    Telle est la réaction que S.Exc. Mgr Paul Hinder, OFM Cap, Vicaire apostolique pour l’Arabie méridionale, transmet à l’Agence Fides, rapportant les sentiments ravivés parmi les communautés catholiques présentes dans la péninsule arabique suite aux paroles prononcées hier par le Pape François à propos de l’enlèvement du Père Thomas Uzhunnalil. Le prêtre salésien indien a été enlevé par un commando terroriste de type djihadiste le 4 mars dernier, dans une clinique d’Aden gérée par les Missionnaires de la Charité, après que le commando en question ait perpétré une attaque dans le cadre de laquelle ont été massacrées quatre religieuses qui soignaient les hôtes du centre, ainsi que 12 autres personnes (voir Fides 04/03/2016).
    « Dans l’espérance que nous a donné le Christ ressuscité – a déclaré hier le Souverain Pontife après la récitation du Regina Caeli – je renouvelle mon appel en faveur de la libération de toutes les personnes enlevées dans des zones de conflit armé. Je désire rappeler en particulier le Père Thomas Uzhunnalil, prêtre salésien, enlevé à Aden, au Yémen, le 4 mars dernier ».
    Dimanche 3 avril, une délégation de la Conférence épiscopale d’Inde avait rencontré le Ministre indien des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, qui avait confirmé que le gouvernement indien agit lui aussi pour favoriser la libération du Père Thomas Uzhunnalil.

    Source : Agence Fides (GV) 11/04/2016.

  • Alessandro Marcello (1684-1750) : Concerto pour hautbois en ré mineur - 2. Adagio

    Royal Philharmonic Orchestra - Dir. Elgar Howarth
    Derek Wickens, hautbois

  • Méditation : de la vertu de tempérance

    « Ne nous laissons pas envahir par les choses temporelles qui ne sont qu'apparence, et que les biens de la terre ne détournent pas de ceux du ciel vers eux, notre contemplation. Tenons pour dépassé ce qui n'est déjà presque plus rien, et que l'esprit, attaché à ce qui doit demeurer, fixe son désir là où ce qu'on lui offre est éternel. Bien qu'en effet, nous ne soyons sauvés qu'en espérance (1) et que nous portions encore une chair corruptible et mortelle, on peut dire pourtant avec raison que nous ne sommes pas dans la chair si les passions charnelles ne dominent pas sur nous ; et c'est à bon droit que nous ne portons plus le nom de ce dont nous ne suivons pas les désirs. Aussi, lorsque l'Apôtre dit : « Ne vous souciez pas de la chair pour en satisfaire les convoitises (2) », nous n'entendons pas qu'il nous interdise l'usage des choses qui conviennent au salut et que nécessite la faiblesse humaine. Mais, comme il ne faut pas se plier à toutes les convoitises ni satisfaire à tout ce que désire la chair, nous comprenons qu'il nous avertit d'adopter une certaine mesure de tempérance : à ce corps, qui doit être gouverné par l'âme, n'accordons pas de superflu, ne refusons pas le nécessaire. Aussi le même Apôtre dit-il ailleurs : « Nul n'a jamais haï sa propre chair ; on la nourrit au contraire et on en prend bien soin (3). » Il faut, en effet, la nourrir et en prendre soin non pour favoriser les vices ni la luxure, mais pour le service qu'elle doit fournir : ainsi notre nature rénovée se tiendra dans l'ordre, ses parties inférieures ne prévaudront pas criminellement et honteusement sur les supérieures, ni les supérieures ne se laisseront vaincre par les inférieures, tellement que, les vices triomphant de l'âme, on ne trouverait plus qu'esclavage là où devait régner l'autorité. »

    1. Cf. Rom. VIII, 24. - 2. Ibid. XIII, 14. - 3. Eph. V, 29.

    St Léon le Grand (406-461), fêté ce jour, Sermon I sur la Résurrection (5), in "Sermons" Tome III, SC n°74, Éditions du Cerf, Paris, 1961.

    St Léon le Grand,vertu,tempérance,espérance,contemplation,convoitises,esclavage,superflu,nécessaire,désirs,passions

    Gustave Doré, Le repas de Gargantua

  • Lundi 11 avril 2016

    St Léon le Grand, pape et docteur de l’Église

    St Léon le Grand,pape,docteur de l'Eglise
    Francisco de Herrera el Mozo (1622-1685), Saint Léon-le-Grand
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

  • Regina Caeli de ce dimanche 10 avril 2016

    « Nous devons communiquer le message de la résurrection à ceux que nous rencontrons ». Lors de la prière du Regina Caeli, devant les fidèles rassemblés ce dimanche 10 avril sur la place Saint-Pierre, le Pape a appelé les fidèles à partager cet enthousiasme de la foi de Pâques, en particulier avec les plus délaissés. S’appuyant sur le récit de la pêche miraculeuse après la Résurrection, le Saint-Père rappelle que Jésus est toujours présent.

    Dans l’Évangile du jour, la description de la pêche miraculeuse, « les disciples sont retournés à leur terre et à leur travail de pêcheurs, après les jours bouleversant de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur » raconte le Pape place Saint-Pierre. Les disciples sont « fatigués et déçus » parce que, « oui, ils ont vu le Ressuscité, mais il est parti, et il les a laissés, tout ça n’était qu’un rêve ! » pensent les disciples.

    « Alors que tout semblait fini » poursuit le Pape « voilà qu’à l’aube, Jésus se présente sur la rive du lac de Galilée » car « Jésus est toujours là, à chercher ses disciples » affirme le Saint-Père. Jetant leurs filets sur les conseils de cet homme qu’ils ne reconnaissent pas, les pêcheurs remontent des filets remplis de poissons. C’est là que Jean et Pierre reconnaissent Jésus. « C’est le Seigneur ! » Une exclamation qui illustre bien que « la présence de Jésus ressuscité transforme tout » explique le Saint-Père : « l'obscurité est vaincue par la lumière, le travail inutile redevient fructueux et prometteur, le sentiment de fatigue et de négligence laisse place à un nouvel élan et à la certitude que le Seigneur est avec nous. »

    Voilà « le grand message de la foi de Pâques, de la Résurrection, qui remplit les cœurs des croyants d'une joie profonde et d’une espérance invincible. » Et nous tous chrétiens, « communauté du Ressuscité, nous sommes appelés à communiquer ce message », insiste le Pape, « en particulier à ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui se trouvent dans des conditions précaires, aux malades, aux réfugiés, aux marginalisés. À tous, faisons en sorte qu’ils obtiennent un rayon de la lumière du Christ ressuscité, un signe de sa puissance miséricordieuse. »

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    regina caeli,pape,françois,dimanche 10 avril 2016

    Après la prière du Regina Caeli, le Pape François a de nouveau appelé à la libération du prêtre salésien enlevé au Yémen :

    « Dans l'espoir que nous donne le Christ ressuscité, je renouvelle mon appel pour la libération de tous les otages dans les zones de conflit armé ; en particulier, je voudrais rappeler le prêtre salésien Tom Uzhunnalil, enlevé à Aden au Yémen le 4 mars. »

    Originaire du Kerala, dans le sud de l'Inde, le Père Ushunnalil, âgé de 56 ans, a été enlevé lors de l'attaque visant un hospice géré par les religieuses de Mère Teresa. Le 4 mars 2016, un groupe d’hommes armés s’était infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées. Au total, l'attentat a fait 16 morts dont quatre religieuses, restées sur place malgré la guerre en cours depuis septembre 2014 au Yémen.
    Au lendemain, le Pape François se disait choqué et profondément attristé par la nouvelle. Il priait pour les victimes et exprimait « sa proximité spirituelle avec leurs familles et toutes les personnes affectées par cet acte de violence insensé et diabolique ». Le Pape François souhaitait alors que « ce carnage inutile réveille les consciences, conduise à une conversion des cœurs et pousse les parties concernées par ce conflit à renoncer à la violence ».

    Source : Radio Vatican.
    Photo : Un mois après le rapt du père Uzhunnalil, les fidèles se sont réunis pour une veillée de prière dans la Cathédrale Saint-François-Xavier à Bangalore. - AP

  • Josef Rheinberger (1839-1901) : Cantus Missae en mi b majeur pour deux chœurs a cappella

    Ensemble Stuttgart, Kammerchor Stuttgart - Dir. Frieder Bernius

  • Méditation : « Il est à moi ; je suis à Lui »

    « Dilectus meus mihi. (1) - Dans tous les autres mystères, par toutes ses grâces, Jésus nous donne quelque chose : sa grâce, ses mérites, ses exemples. Dans la sainte Communion, il se donne tout entier. Il se donne avec ses deux natures, avec la grâce et le mérite de tous les états par où il est passé. Quel don ! « Totum tibi dedit qui nihil sibi reliquit : Celui-là donne tout qui ne retient rien pour lui » ; n'est-ce pas le don eucharistique ? D'où a pu venir à Notre-Seigneur la pensée de se donner ainsi, sinon de son Cœur embrasé pour l'homme d'un amour sans bornes ? Ô Cœur de Jésus, Cœur infiniment libéral, soyez loué et béni à jamais !

    Jésus, nous aimant chacun en particulier, se donne à chacun. L'amour général touche peu. Mais l'amour qu'on nous témoigne personnellement, nous n'y résistons pas. Que Dieu ait aimé le monde, c'est bien beau ; mais qu'il m'aime, moi, qu'il me le dise, et que pour m'en convaincre il se donne à moi : voilà le triomphe de son amour. Car Jésus vient pour moi ; je pourrais dire qu'il vient pour moi seul. Je suis la fin de ce mystère de puissance et d'amour infinis qui s'opère au saint autel ; car il se termine à moi, se consomme en moi ! Ô amour, que vous rendrai-je ? Moi, pauvre créature, occuper ainsi la pensée de Jésus-Christ ; moi, devenir la fin de son amour ! Oh ! vivez et régnez en moi, ô mon Dieu : je ne veux pas que vous m'ayez aimé en vain ! »

    1. Dilectus meus mihi, et ego illi, qui pascitur inter illa. (Ct 2, 16) : Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui, qui mène paître ses brebis parmi les lis.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion, Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

    Bon-Pasteur_vitrail_5a.jpg

    (Crédit photo)

  • Introït : Misericórdia Dómini

    Dominica Secunda post Pascha

    Ant. ad Introitum. Ps. 32, 5-6.
    Misericórdia Dómini plena est terra, allelúia : verbo Dómini cæli firmáti sunt, allelúia, allelúia.
    La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia ; les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, alléluia, alléluia.

    Ps. ibid., 1.
    Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.
    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux hommes droits que sied la louange.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.
  • Dimanche 10 avril 2016

    2ème Dimanche après Pâques
    (Dimanche du Bon Pasteur)
     
     
    (3ème Dimanche de Pâques)

  • Le Pape François se rendra dans le Caucase en juin et septembre 2016

    pape-francois-armenie-2015.jpg

    C’est désormais officiel : le Pape François se rendra en Arménie en juin prochain, puis, lors d’un autre voyage en septembre, en Géorgie et en Azerbaïdjan. La nouvelle a été rendue publique par la Salle de presse du Saint-Siège ce samedi 8 avril 2016. Le Pape ira d’abord en Arménie du 24 au 26 juin prochain, puis en Géorgie et en Azerbaïdjan du 30 septembre au 2 octobre 2016.

    Le communiqué précise que le Pape François a répondu favorablement aux invitations de Karekin II, Suprême patriarche et Catholicos de tous les Arméniens, des autorités civiles et de l’Église catholique. Il a également accueilli positivement les invitations de Sa Béatitude Élie II, Catholicos et patriarche de toute la Géorgie et des autorités civiles et religieuses de Géorgie et d’Azerbaïdjan.

    Le Pape visitera donc les trois principaux pays du Caucase, une des régions les plus périphériques d’Europe, aux confins avec l’Asie.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Photo : Le Pape entouré par les responsables des Églises d'Arménie, lors d'une Messe à la Basilique Saint-Pierre le 12 avril 2015. - AP

  • Audience jubilaire de ce samedi 9 avril 2016

    (Pas d'enregistrement vidéo)

    Miséricorde et aumône : c’est le thème de l’Audience générale jubilaire présidée par le Pape François ce samedi 8 avril 2016 place Saint-Pierre. Dans sa catéchèse, il est donc revenu sur « un aspect essentiel de la miséricorde : l’aumône », un geste qui veut dire beaucoup. Venant du grec, le Pape a rappelé que ce mot signifiait « miséricorde » et devait donc, comme tel, « porter avec lui toute la richesse de la miséricorde », qui se mesure aux « mille voies, mille modalités » qu’elle emprunte pour « soulager ceux qui sont dans le besoin ».

    « Le devoir de l’aumône est aussi vieux que la Bible », explique le Pape. C’est l’un des deux devoirs, avec le sacrifice, que devaient respecter une personne religieuse. Dieu, à de nombreuses reprises dans le Livre saint, « exige une attention particulière aux pauvres », qui sont tour à tour « étrangers », « orphelins », ou « veuves ». Il précise que la « charité requiert, avant tout, une attitude de joie intérieure ».

    C’est pourquoi la miséricorde « ne peut pas être un poids ou un ennui dont on doit vite se libérer ». Le Pape François rappelle ainsi les paroles de Tobith à son fils Tobie : « Ne détourne ton visage d’aucun pauvre, et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi ».

    Jésus, évidemment a laissé un vaste enseignement sur la question, nous demandant, explique le Pape, « de ne pas faire l’aumône pour être loués ou admirés par les hommes pour notre générosité. Ce n’est pas l’apparence qui compte, mais la capacité de s’arrêter pour regarder en face la personne qui demande de l’aide ».

    De là une distinction très nette à faire : l’aumône, ce n’est pas « la simple pièce offerte rapidement, sans regarder la personne, et sans s’arrêter à parler pour comprendre de quoi elle a besoin ». De la même manière, « il faut distinguer les vrais des faux mendiants, ces derniers causant du tort aux vrais pauvres », dénonce le Saint-Père.

    L’aumône, c’est donc, résume le Pape, « un geste d’attention sincère à qui s’approche de nous et qui demande notre aide, fait dans le secret où seul Dieu voit et comprend la valeur de l’acte accompli ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, l’aumône est un aspect essentiel de la miséricorde ; elle en est, d’ailleurs, un synonyme et devrait en porter toute la richesse. Dans l’Ancien Testament, Dieu exige une attention particulière pour les pauvres, à qui l’on doit donner généreusement, et dans une attitude de joie intérieure. Jésus nous a laissé un enseignement irremplaçable sur l’aumône : elle n’est pas un motif de louange ni d’admiration, mais elle doit être faite dans le secret du cœur, où seul Dieu voit et sait la valeur du geste accompli. L’aumône ne s’identifie pas à la seule pièce de monnaie donnée à la hâte, sans s’arrêter un moment, sans regarder la personne dans le besoin. Elle est un geste d’amour et d’attention sincère à la personne qui a besoin de nous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    En cette Année jubilaire, demandons la grâce de porter un regard d’amour plus attentif aux personnes que nous aidons, de nous arrêter davantage auprès d’elles ; et découvrons ainsi qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Agostino Steffani (1654-1728) : "Beatus Vir"

    Coro de la Radio y Televisión Svizzera, I Barrocchisti - Dir. Diego Fasolis

  • Méditation : Les Heures de la Vierge

    A la Sainte Vierge

    « Veuillez vous souvenir, ô Vierge secourable,
    Qu’il ne fut jamais dit qu’un pécheur misérable
    Ait en vain réclamé votre divin support,
    Et qu’on a toujours vu que, dans les grands orages,
                Vos célestes suffrages
    Sont le phare assuré qui le conduit au port.

    Poussé de cet espoir qui console nos âmes,
    Ô Mère glorieuse entre toutes les femmes,
    Tout en pleurs à vos pieds je me viens adresser.
    Ô du Père éternel l’auguste et sacré temple !
                Ô Vierge sans exemple !
    Écoutez ma prière et daignez l’exaucer.

    Embrassez cet Enfant dont ma longue malice
    Avec tant d’insolence irrite la justice
    Qu’il ne s’adoucira que pour l’amour de vous ;
    Apaisez-le de sorte en le priant sans cesse,
                Ô céleste Princesse
    Que j’éprouve sa grâce au lieu de son courroux.

    Obligez-le, en faveur de vos privilèges,
    De rompre mes liens et me tirer des pièges,
    Où me surprit le monde avec ses faux appâts ;
    Et pour dernière grâce, ô Mère que j’implore,
                Ô Vierge que j’honore,
    À l’heure de ma mort ne m’abandonnez pas. »

    Tristan L'Hermite (1601-1655), in "Le poète religieux. Anthologie du XIIIe siècle à nos jours",
    Choix, Préface et Notes par Léon Larmand, Société des Éditions, Louis-Michaud, Paris, s.d. [1912].
    Recueil disponible en libre téléchargement ici.

    Vierge_a_l_Enfant-48a.jpg

  • Exhortation Apostolique post-synodale "Amoris Laetitia" du Pape François

    La Conférence de Presse de présentation de l’Exhortation apostolique post-synodale sur la famille, Amoris Laetitia ("La Joie de l'Amour") a eu lieu ce vendredi 8 avril 2016 à 11h30 en Salle de presse du Saint-Siège, en présence de quatre intervenants, deux cardinaux et un couple :
    - Le Cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques
    - Le Cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne (Autriche)
    - Francesco Miano, professeur de philosophie morale à l’Université romaine Tor Vergata, et son épouse Giuseppina de Simone in Miano, professeur de philosophie auprès de la Faculté théologique de l’Italie méridionale, à Naples.

    Rédigé par le Pape François suite aux deux Synodes de 2014 et 2015, ce texte fixe les orientations de la pastorale familiale pour l'Église catholique en ce début de XXIe siècle.

    Présentation par le Cardinal Lorenzo Baldisseri et par le Cardinal Christoph Schönborn, accompagnés de M. et Mme Miano.

    Texte intégral de l'Exhortation en français en ligne ICI.

    Texte intégral à télécharger (pdf).

    Commentaire du Cardinal Schönborn, archevêque de Vienne (Autriche), à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Synthèse fournie par la Salle de Presse du Saint-Siège ci-dessous.

    « La joie de l’Amour » Amoris Lætitia sur l’amour dans la famille

    Editions Salvator - 272 pages
    « La joie de l’Amour » Amoris Lætitia sur l’amour dans la famille

    Editions Artège - 280 pages
    6,90 €

    Lire la suite

  • Alexandre Gretchaninov (1864-1956) : Dobrynya Nikitich, Op. 22 - Ouverture

    Russian National Orchestra of V. Andreev - Dir. Georgy Donyakh

  • Méditation : les degrés de la miséricorde

    « Parlons maintenant de la hauteur de la miséricorde de Dieu : elle se tire de la cause qui porte Dieu à la compassion ; elle est très élevée et exaltée au-dessus de tous les cieux, selon le Prophète : Seigneur, dit-il, votre miséricorde est dans les cieux ; la miséricorde (de Dieu) s'élèvera comme un édifice éternel dans les cieux (Ps.33. Ps. 88,3). Car il y a des hommes qui ont pitié d'autres hommes, parce qu'ils ont besoin de leur travail, et c'est ici le dernier degré de la miséricorde, qui ne va pas au-delà de l'utilité personnelle ; c'est ainsi qu'on a compassion d'un cheval, d'un chien ou d'un autre animal de service. D'autres ont des sentiments de compassion à raison de la consanguinité ou de l'amitié ; ce sont des enfants, des frères, des voisins ou des amis, qui excitent les sentiments, et ce degré est un peu plus élevé, on y voit un commencement de vertu. Enfin il en est qui ont compassion des autres, parce que ce sont leurs semblables, comme eux créés de Dieu et formés du même limon : ainsi ils n'examinent pas s'ils sont amis ou ennemis, s'ils sont bons ou mauvais, parents ou étrangers ; mais ils ont compassion de tous ceux qui ont été créés à l'image de Dieu ; et c'est là le plus haut degré où puissent atteindre les mortels. Quant à Dieu, il a compassion, il est vrai, de tout, parce que tous les êtres sont ses créatures, et spécialement des hommes, parce qu'ils sont créés à son image, plus spécialement encore des justes, parce qu'ils sont ses enfants, les héritiers de son royaume, et les cohéritiers de son Fils unique. Mais si vous examinez pourquoi Dieu a créé le monde, pourquoi il a fait l'homme à son image, pourquoi il a justifié les impies et les a adoptés pour ses enfants et établis les héritiers de son royaume, vous ne découvrirez autre chose que sa volonté. Et pourquoi l'a-t-il voulu ? parce qu'il est bon, car sa bonté se répand et se communique volontiers. C'est donc dans le ciel que s'élève sa miséricorde, et de cette demeure élevée qui est le coeur du Père éternel, elle est descendue sur la terre et l'a remplie de ses bienfaits. Misericordia Domini plena est terra (Ps. 32,5). Ainsi Dieu trouve en lui la source de sa miséricorde envers nous, et il a trouvé en nous la source des châtiments que méritent nos prévarications. Élevez donc vos yeux ô mon âme, vers cette source élevée de la miséricorde ; contemplez cette souveraine pureté qui agit sans aucun intérêt personnel, et lorsque vous entendrez le premier maître vous exhorter et vous dire : Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux (Lc 6,36), faites vos efforts pour avoir compassion non seulement de ceux qui tiennent le même rang que vous, mais encore avec ce désintéressement dont votre Père céleste a compassion de vous. »

    St Robert Bellarmin (1542-1621), Échelle du ciel, ou Moyens efficaces de parvenir au vrai bonheur en considérant, selon Dieu, les œuvres de la création (*), Quatorzième Degré (3), Opuscule traduit de Bellarmin par M. Candèze, Grand-Vicaire du diocèse de Saint-Flour, ancien curé du faubourg de cette ville. Lyon, chez Perisse Frères, Libraires, rue Mercière, 33. Paris, au dépôt de Librairie de Perisse Frères, rue du Pot-de-Fer St-Sulpice, 8. 1836.
    (*) : également édité avec le titre La montée de l'âme vers Dieu.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît.

    St Robert Bellarmin,miséricorde,miséricordieux,compassion,Dieu,pitié,degré,vertu,utilité,intérêt,désintéressement,effort

  • Louis Glass (1864-1936) : Symphonie No.3 en ré majeur, Op.30 "Forest symphony"

    BBC Philharmonic - Edward Downes

  • Méditation : tentation et paix intérieure

    « Pourquoi dans la tentation es-tu triste, ô mon âme, et pourquoi me troubles-tu ? (1) Examinons devant Dieu s'il y a raison de perdre la paix dans ces circonstances. Serait-ce que nous croirions que la tentation en elle-même est un péché ? Mais Jésus-Christ, mais tous les saints ont été tentés ; mais aucune pensée mauvaise, aucune imagination, même la plus hideuse, n'est en soi un péché ; toutes ces pensées et imaginations sont sans cesse sous le regard de Dieu, qui voit tout, et elles ne souillent en rien sa pureté infinie.
    Serait-ce que nous craindrions d'avoir consenti à la tentation ? Mais quand même nous y aurions consenti, il ne faudrait pas nous en troubler, [car] même après ses chutes il faut garder la paix, et que la perdre serait une faute ajoutée à une autre faute. Puis, si la tentation nous a déplu, molestés, contristés ; si elle nous a inspiré de l'horreur, si nous ne l'avons subie que malgré nous et contre notre volonté, nous avons eu en cela même la preuve que nous n'avons pas consenti. On ne pèche que par la volonté ; ce qui est contre la volonté ne peut être imputable.
    Serait-ce que nous craindrions de consentir plus tard ? Mais pourquoi perdre la confiance en Dieu et ne pas espérer qu'il nous soutiendra, si nous le prions bien, si nous nous défions de nous-mêmes, si nous évitons les occasions et ne présumons pas de nos propres forces ?
    Serait-ce enfin que cette vie de combats et de luttes nous ennuie ? Mais 1° nous pouvons amoindrir ces combats et ces luttes en méprisant le tentateur jusqu'à ne pas daigner penser à lui pour lui répondre, jusqu'à lui tourner le dos au lieu de nous battre avec lui, [...] laissons le démon aboyer au dehors sans en tenir aucun compte, et continuons en paix ce que nous avons à faire. 2° Nous pouvons diminuer nos tentations en n'y réfléchissant pas, quand elles sont passées, pour voir si nous y avons consenti, parce qu'y réfléchir, ce serait un moyen de les faire revivre ; nous ne devons nous les rappeler qu'en gros, pour réveiller en nous la vigilance, l'esprit de prière, et nous abîmer devant Dieu, d'une part dans le sentiment de notre misère, comme sainte Thérèse, qui disait : « O Dieu ! que je ne vaux rien ! Voilà bien ce que mon mauvais fonds peut produire, voilà bien de l'herbe de mon jardin » ; d'autre part, dans l'admiration et l'amour de la bonté divine : « O Dieu ! que vous êtes bon d'abaisser votre amour jusqu'à moi ! »
    Est-ce ainsi que nous nous conduisons dans les tentations ? »

    1. Ps XLI 6, 12.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Jeudi de Quasimodo, Premier Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

    Abbé Hamon,tentation,trouble,péché,pensée,imagination,volonté,consentement,combat,tentateur,prière,paix intérieure

  • Audience générale de ce mercredi 6 avril 2016

    Le Pape François a tenu ce mercredi matin, 6 avril 2016, sa traditionnelle audience générale Place Saint-Pierre, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées sous un soleil presque estival.

    Après avoir exploré, dans ses précédentes catéchèses, le thème de la miséricorde dans l’Ancien Testament, le Pape François a débuté une nouvelle série d’enseignements pour expliquer comme Jésus a porté cette miséricorde de Dieu « vers son plein accomplissement ». Pour cette première étape, il s’est appuyé sur l’Évangile de Matthieu, versets 13 à 17.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, Jésus est la miséricorde de Dieu faite chair ; une miséricorde qu’il a exprimée, réalisée et communiquée à chaque instant de sa vie terrestre. Jésus rend visible l’amour du Père. Par son baptême dans le Jourdain, il a donné une orientation décisive à toute sa mission : il se mêle aux pécheurs, et se charge de la condition humaine, inaugurant ainsi le temps de la miséricorde pour toute l’humanité. Sur la croix, Jésus présente à la miséricorde du Père le péché du monde entier et tous nos péchés personnels. Rien ni personne n’est exclu de cette prière sacrificielle de Jésus, si bien que nous ne devons jamais craindre de nous en remettre à Lui, de nous reconnaître pécheurs, de confesser nos péchés, surtout dans le sacrement de la Réconciliation : nous sommes certains d’être pardonnés car la puissance d’amour du Crucifié est sans limite. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venus de Belgique, du Canada, du Togo et de France, en particulier le diocèse de Saint-Brieuc avec Monseigneur Denis Moutel, le diocèse d’Aix-en-Provence avec Monseigneur Christophe Dufour, et les nombreux jeunes présents ce matin.
    En cette Année jubilaire, demandons à Dieu la grâce de faire l’expérience de la puissance de l’Évangile : Évangile de la miséricorde qui nous transforme, nous rend capables de pardonner, et nous fait entrer dans le Cœur de Dieu.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.