Moscow Symphony Orchestra - Dir. Antonio de Almeida
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Moscow Symphony Orchestra - Dir. Antonio de Almeida
« Il y a une telle libéralité divine d'assistance du Saint-Esprit, des dons et de l'amour de Dieu dans la moindre des grâces qui composent notre existence, qu'il y en aurait assez pour convertir une armée de pécheurs. Dieu vous donne un trésor si grand et si étendu parce qu'il vous aime ; son amour vous est fidèle. La grâce est gratuite. Et cependant Dieu exige le tribut de la prière. La prière est une condition posée par Dieu pour que la grâce soit continuée et pour qu'elle arrive à se développer. Car autant il est vrai que nous ne pouvons rien sans le secours de la grâce, autant il est vrai que Dieu ne consentira jamais à se servir de la grâce toute seule pour sanctifier une âme. La créature étant en possession de son intelligence et de sa liberté, il exige tout le concours de la créature. D'autre part, la créature seule ne peut pas, par ses propres forces, accomplir des actes surnaturels, il faut donc qu'elle ait recours à la prière. La prière consiste donc en même temps à publier notre impuissance, à la reconnaître, et, comme conséquence, à puiser dans la richesse de Dieu et à lui demander son assistance, sans laquelle nous ne pouvons pas correspondre à la grâce. Et comme le mouvement de la vie ne s'arrête pas, qu'il nous emporte avec une rapidité effrayante vers le terme final, le mouvement de la prière ne doit pas s'arrêter non plus ; il faut prier toujours et, quand on avance, il faut que la prière occupe, qu'elle prenne dans la vie une place plus large, qu'elle exerce sur l'âme un empire plus complet... Oportet semper orare et non deficere (1). Il faut prier toujours, parce que toujours il faut marcher, combattre, il faut toujours que la grâce descende d'en-haut pour nous assister. »
1. Il faut prier sans cesse et ne pas se décourager. (Lc. 18, 1).
Dom Romain Banquet (1840-1929), Retraite monastique (retraite prêchée aux moniales de Sainte-Scholastique de Dourgne, 1910), Éditions Sainte Madeleine, 1988.
(Transcription d'après le Concerto pour clavecin No.1 BWV 1052)
Concerto Köln - Giuliano Carmignola, violon
« Avant et après les repas. Ça a été la pratique de tous les temps. Lorsque tu auras été rassasié, est-il dit au Deutéronome, remercie ton Seigneur Dieu (1). Dans l’Évangile, les cinq pains avec lesquels Notre-Seigneur va nourrir la multitude qui l'a suivi au désert, il les bénit, avant de les multiplier (2). Au livre des Actes, nous voyons saint Paul, pendant un voyage qu'il fait par mer, bénir le repas des hommes de l'équipage, en présence de tous les passagers (3). Une des plus belles pages de Tertullien est celle précisément où il dépeint les agapes telles qu'elles se pratiquaient encore parmi les chrétiens : On n'y souffre ni bassesse ni immodestie, on ne se met à table qu'après avoir fait la prière, on converse en sachant bien que Dieu écoute, on mange modérément comme devant prier pendant la nuit qui va suivre. La prière termine le repas. Après qu'il est achevé, on chante un hymne au Seigneur. Pour tout dire en un mot, lorsqu'on sort, c'est plutôt d'une école de vertu que d'un festin (4). Heureux temps, où les mœurs avaient cette retenue !
Le nôtre s'en est affranchi ! Sans faire aucune autre considération que celle que comporte le sujet : si on excepte nos Communautés religieuses, et quelques rares familles, restées fidèles aux saintes traditions du passé, qui donc prie avant et après les repas ? Qui donc, même parmi les moins accessibles au respect humain, fait le signe de croix ? Je veux bien qu'il n'y ait pas d'obligation ; mais jusqu'à quand nous bornerons-nous à n'accomplir que les choses strictement obligatoires ? La reconnaissance ne devrait-elle pas ici suppléer au précepte ? Qui nous la donne, cette nourriture ? Qui met à nos pieds, pour parler le langage du divin psalmiste, les brebis, les bœufs, les bêtes des champs, les oiseaux du ciel, et les poissons de la mer ? Que n'ajoutons-nous avec lui, car ce serait l'action de grâces : Ô Seigneur, notre Dieu, que votre nom est donc admirable par toute la terre ! (5) »
1. Deuter. VI. - 2. Joann. VI. - 3. Act. XXVII. - 4. Cité d'après L. de Grenade. - 5. "Domine, Dominus noster, quam admirabile nomen tuum in universa terra !" Psal. VIII, 8 sq.)
Abbé Plat, Cinquante-deux prônes sur la Prière (La Prière en général, vingt-troisième prône), Paris, P. Lethielleux, 1896.
St Vincent Ferrier, religieux (dominicain), confesseur
DotCatholic (.catholic en anglais) : c’est le nom du nouveau nom de domaine internet voulu par la Secrétairerie d’État du Saint-Siège. Seuls les organismes, institutions, communautés, dicastères romains, diocèses, ordres religieux, associations, universités, ONG, hôpitaux et autres entités liées à l’Église catholique pourront choisir ce domaine. Cela permettra de partager les enseignements, le message et les valeurs de l’Église catholique avec la plus vaste communauté globale du Cyberespace. D’autres situations similaires existent déjà sur la toile. Par exemple l’extension .museum est dédiée aux sites de musée.
Ce nom de domaine international, le Saint-Siège l’avait déjà déposé fin 2013 pour donner une meilleure visibilité à l’Église sur la toile et pour octroyer comme un sceau de fiabilité à ceux qui le déclineront. Une garantie offerte surtout à l’internaute qui pourra être sûr, ainsi, de tomber sur un site catholique, un genre de label, une présence cohérente et organisée. Le Vatican dispose déjà du .va, comme le .fr pour la France. Mais cette extension est liée à un territoire ou un État et son utilisation est donc très restreinte. Un bureau spécial a été institué pour administrer le nouveau domaine. Composé essentiellement d’anciens informaticiens de Radio Vatican, il sera placé sous l’autorité du Secrétariat pour la communication.
Source : Radio Vatican (OB-RF).
Concerto Romano, Alessandro Quarta - Dir. Alessandro Quarta
« Quelle humilité d'abord en Marie ! L'Ange l'appelle pleine de grâces ; et elle ne s'estime qu'une pauvre indigente, qui n'a rien que ce qu'elle a reçu du Seigneur. L'Ange l'appelle bénie entre toutes les femmes ; et elle ne s'estime qu'une femme de rien, que Dieu a élevée par bonté pure. L'Ange lui dit : Vous avez trouvé grâce devant Dieu ; et elle répond : C'est qu'il a regardé ma bassesse. L'Ange lui dit enfin : Vous êtes mère de Dieu ; et elle répond : Je suis sa servante. Tant d'humilité lui vaut de devenir à l'instant mère de Dieu, dit saint Bernard. Oh ! qu'il est donc bien vrai que les eaux de la grâce descendent dans les âmes humbles, ainsi que les pluies du ciel dans les vallées profondes, et que, comme les métaux précieux se trouvent cachés dans les entrailles de la terre et les perles au fond de la mer, c'est dans les âmes humbles que Dieu fonde les plus hautes vertus. L'humilité plaît tant à Dieu, qu'en venant sur la terre il en fait sa vertu propre et spéciale.
Pour le comprendre, élevons-nous par delà tous les cieux, avançons-nous de hauteurs en hauteurs jusqu'à cette sublime solitude où le place l'excellence infinie de son être, à une distance incommensurable de tout être créé. Voilà le point de départ qui nous servira à mesurer l'humilité du Verbe incarné. Il descend d'abord à l'ordre brillant des séraphins ; déjà pour un Dieu la descente est immense : c'est l'infini à traverser ; il descend, il descend encore, il arrive jusqu'à notre nature. C'est dans notre boue qu'il veut sa majesté. Mais dans cette boue, il y a divers degrés. Il est de la boue qui brille sous l'éclat de l'or et de la pourpre. Faux éclat sans doute ; mais enfin cela brille : le Verbe de Dieu n'en veut pas. Il descend donc toujours : il trouve une étable d'abord, puis une chaumière d'ouvrier ; il trouve une pauvre ouvrière ignorée qui gagne son pain en travaillant : il descend encore, et il se cache dans ses entrailles ; il élit en cette obscure prison son premier domicile sur la terre. O abîme d'humilité ! Qui après cela voudra encore de l'estime et de la gloire ? qui voudra se montrer, se faire regarder, se faire applaudir ? qui n'aimera la vie cachée ? »
Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 25 mars : Fête de l'Annonciation, Second Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.
Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie
(transférée du 25 mars)
Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682), La Vierge de l'Annonciation
Musée du Prado, Madrid (Espagne)
La litanie promouvant « le tout IVG » continue obstinément : remboursement à 100% (2013), suppression de la « condition de détresse » (août 2014), élargissement du « délit d’entrave » (août 2014), affirmation d’un prétendu « droit fondamental » à l’avortement (novembre 2014), élaboration d’un « Programme national d’action » (janvier 2015), suppression du « délai de réflexion » de 7 jours (janvier 2016).
Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé prévoit désormais la prise en charge à 100%, outre de l’IVG proprement dite, du parcours IVG (consultations, examens de biologie médicale, échographies pré et post IVG…) à compter du 1er avril 2016.
Ainsi, les échographies des femmes décidant de mettre fin à leur grossesse seront mieux remboursées que celles des femmes choisissant de porter leur enfant à terme, les deux premières étant remboursées à 70% !! Quelle est la validité d'un remboursement différencié alors que dans les deux cas les femmes sont enceintes ?
La mesure paraît tellement absurde que l’on pourrait même penser, si la question n’était pas si grave, à un mauvais poisson d’avril… Ce « choix » unique de l’avortement, dicté par une politique sourde, appuyée par une communication univoque qui refuse toute interrogation, toute réserve…, pourtant propres à une société démocratique, est-il vraiment de nature à permettre un « choix », libre et éclairé, pour les femmes ? Une politique de santé peut-elle, aussi, continuer à passer sous silence, « comme quantité négligeable », le sort des 220 000 enfants à naître qui, chaque année en France, ne voient pas le jour ?
Les AFC sont convaincues qu’une autre politique de santé publique est possible :
- Rembourser aussi à 100% les femmes qui font le choix de mener à terme leur grossesse !
- Développer une véritable politique publique de prévention contre le drame de l’IVG : éducation affective et sexuelle, identification des populations à risque et développement des aides dans leur direction (aides sociales, aides au logement, aides pour l’accueil de l’enfant...)
Les AFC remarquent que d’autres pays européens parviennent à faire baisser leurs taux d’IVG (Allemagne moins de 100 000 avortements pour 80 millions d’habitants). A l’approche d’échéances électorales majeures, les AFC interpelleront les candidats sur les mesures qu’ils prévoient de prendre à ce sujet. La situation où une grossesse sur 5 aboutit à un avortement ne peut perdurer dans notre pays.
Communiqué de presse des AFC (Associations Familiales Catholiques).
Au terme de la prière du Regina Caeli, ce dimanche 3 avril 2016, le Pape François s'est dit proche « des populations qui ont soif de réconciliation et de paix », en particulier de celles qui souffrent de la violence en Ukraine et « surtout les enfants et les personnes âgées ». Le saint Père, qui dit prier pour eux, a annoncé une quête spéciale dans toutes les paroisses d’Europe dimanche 24 avril, en faveur du peuple Ukrainien.
Texte intégral des paroles du Pape traduites en français :
En ce jour, qui est comme le cœur de l’Année Sainte de la Miséricorde, mes pensées vont à toutes les populations qui ont le plus soif de réconciliation et de paix. Je pense, en particulier en Europe, au drame de ceux qui souffrent des conséquences de la violence en Ukraine : de tous ceux qui restent sur les terres bouleversées par les hostilités qui ont déjà causé plusieurs milliers de morts, et de ceux qui – plus d’un million – ont été poussés à les quitter à cause de la grave situation qui perdure. Ce sont surtout les personnes âgées et les enfants qui sont touchés. En plus de les accompagner constamment par ma pensée et ma prière, j’ai décidé de promouvoir un soutien humanitaire en leur faveur. Dans ce but, une quête spéciale aura lieu dans toutes les églises catholiques d’Europe dimanche 24 avril prochain. J’invite les fidèles à s’unir à cette initiative du Pape par une contribution généreuse. Ce geste de charité, au-delà de soulager les souffrances matérielles, veut exprimer ma proximité et ma solidarité personnelle et celle de l’Église toute entière envers l’Ukraine. Je souhaite vivement que cela puisse aider à promouvoir sans délai la paix et le respect du droit sur cette terre si éprouvée.
Le Saint-Père a par ailleurs rappelé que, ce lundi 4 avril 2016, se tiendra la Journée Mondiale de lutte contre les mines antipersonnel. « Trop de personnes continuent d’être tuées ou mutilées par ces terribles armes, a déploré le Pape, et des hommes et des femmes courageux risquent leur vie pour déminer les terrains piégés. Renouvelons l’engagement pour un monde sans mines ! »
Source : Radio Vatican (SB).
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
Aurora lucis rutilat,
caelum laudibus intonat, mundus exultans jubilat, gemens infernus ululat, Cum Rex ille fortissimus, mortis confractis viribus, pede conculcans tartara solvit a pœna miseros ! Ille, qui clausus lapide custoditur sub milite, triumphans pompa nobili victor surgit de funere. Solutis jam gemitibus et inferni doloribus, "Quia surrexit Dominus!" resplendens clamat angelus. Quæsumus, Auctor omnium, in hoc Paschali gaudio, ab omni mortis impetu tuum defende populum. Gloria tibi, Domine, qui surrexisti a mortuis, cum Patre et Sancto Spiritu, in sempiterna sæcula. Amen. L'aurore avec le jour montre son beau visage, Le ciel du Rédempteur chante les saints combats, La terre est dans la joie, et l'enfer dans la rage, Voyant son trône à bas. Ce grand roi dompte enfin par sa croix si puissante Ce tyran dont l'audace insultait à sa mort, Et, délivrant les siens après leur longue absence, L'enchaîne dans son fort. Lorsqu'on garde son corps, et qu'une vaste pierre Semble un rempart qu'un mort ne renversera pas Il sort de son sépulcre, il fait trembler la terre Et brave le trépas. Il revient des enfers, plein de pompe et de gloire, Tirant ses chers élus des ennuis qu'ils souffraient, Et l'ange sur sa tombe annonce sa victoire Aux saints qui le cherchaient. En ce bienheureux temps d'une céleste joie, Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis, Et n'abandonne pas tes fidèles en proie À leurs fiers ennemis. Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême, Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts, As rappelé ta vie, et rejoint par toi-même Ton âme avec ton corps. Trad. française d’Isaac Lemaistre de Sacy. |
« « Bienheureux les miséricordieux : ils trouveront miséricorde. » De la miséricorde, on dit qu'en Dieu elle surpasse toutes ses œuvres ; et c'est pourquoi un homme miséricordieux est un homme véritablement divin, car la miséricorde naît de la charité et de la bonté. Et c'est pour cette raison que les vrais amis de Dieu sont en vérité très miséricordieux et sont plus accueillants aux pécheurs et à ceux qui souffrent, que d'autres qui n'ont pas la charité. Et comme la miséricorde est née de la charité que nous devons avoir les uns envers les autres, d'homme à homme, si nous ne l'exerçons pas, Notre Seigneur nous en demandera un compte particulier au jour du jugement dernier, et à ceux en qui il ne trouvera pas cette vertu nécessaire, il refusera son éternelle miséricorde, ainsi qu'il l'a dit lui-même, et il ne fera état d'aucune perfection, se bornant à les blâmer de ne pas avoir été miséricordieux. Cette miséricorde ne consiste pas seulement en dons, mais elle s'exerce aussi à l'égard de toutes les souffrances qui fondent ou peuvent fondre sur ton prochain. Celui qui voit cela sans témoigner à ses frères une véritable charité et une réelle sympathie dans toutes ses souffrances, et qui ne ferme pas l’œil sur leurs fautes, dans un sentiment de miséricorde, cet homme-là a sujet de craindre que Dieu ne lui refuse sa miséricorde, car « à la mesure dont tu auras mesuré, à la même mesure on te mesurera à ton tour » (1). Aussi, que chacun se garde de juger ou de condamner son prochain s'il veut échapper à la damnation éternelle. »
1. Mt 7, 2.
Jean Tauler (v.1360-1361), extrait du Sermon pour la Toussaint, in "Sermons" (71, 7), Éditions du Cerf, Sagesses Chrétiennes, Paris, 1991.
Dimanche in albis dans l'octave de Pâques
(Dimanche de Quasimodo)
"Dimanche in Albis" dans la Tradition ("dimanche en blanc", car les nouveaux baptisés venaient rendre à leur évêque leur vêtement blanc de baptisé), ce dimanche s’appelle également "Quasimodo", des premiers mots de l’Introït : "Quasi modo géniti infantes, alleluia...", ou "Pâques closes", car c’est en ce jour que s’achève l’Octave de Pâques :
Ant. ad Introitum. 1. Petri 2, 2.
Quasi modo géniti infántes, allelúia : rationabiles, sine dolo lac concupíscite, allelúia, allelúia allelúia.
Comme des enfants nouveau-nés, alléluia ; désirez ardemment le lait spirituel, alléluia, alléluia, alléluia.
Ps. 80, 2.
Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob.
Tressaillez d’allégresse en Dieu notre protecteur ; chantez avec transport en l’honneur du Dieu de Jacob.
Ecoute de cet introit - Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.
Commentaire de l'Evangile du dimanche
Dimanche de la Miséricorde divine
à l'occasion du Jubilé de la Divine Miséricorde
Une veillée de prière pour « tous les baptisés adhérant à la spiritualité de la Divine Miséricorde » s’est tenue ce samedi 2 avril 2016, Place Saint-Pierre, en présence du Pape François, dans le cadre du Jubilé, exactement 11 ans après un évènement encore bien présent dans tous les esprits.
Le samedi 2 avril 2005 en effet, à la veille de la fête de la Divine Miséricorde, les regards du monde entier étaient tournés vers cette même Place Saint-Pierre, où se trouvaient des milliers de fidèles, rassemblés sous les fenêtres du Palais apostolique, submergés par l’émotion et la ferveur, tandis que saint Jean-Paul II vivait les dernières heures de son pèlerinage terrestre. Le Pape Polonais avait d’ailleurs lui-même institué la fête liturgique de la Divine Miséricorde, après la canonisation, en l’an 2000, de Sœur Faustine.
Au terme d’une veillée ponctuée de lectures, de méditations et de chants, le Pape François a livré une méditation centrée sur les nombreux visages de la miséricorde : « il est impossible de tous les décrire, parce que la miséricorde de Dieu est en croissance continuelle. Dieu ne se fatigue jamais de l’exprimer et nous ne devrions jamais nous habituer à la recevoir, à la rechercher et à la désirer. C’est quelque chose de toujours nouveau qui provoque étonnement et surprise en voyant la grande imagination créatrice de Dieu quand il vient à notre rencontre avec son amour ».
La miséricorde de Dieu, manifestée par la proximité, la tendresse, compassion et partage, consolation et pardon, « ne peut nous laisser tranquilles » a encore assuré le Pape. « Nous avons écouté l’Évangile. Thomas ne croyait pas, et a trouvé la Foi en touchant les mains dans les plaies de Jésus. Une foi qui n’est pas capable de toucher les plaies du Christ n’est pas la Foi ! Une Foi qui n’est pas capable d’être miséricordieuse, n’est pas la Foi ! C’est une idée, une idéologie ! Notre Foi est incarnée ! Dieu s’est fait chair pour nous, a souffert pour nous! Et si nous voulons vraiment y croire, nous devons nous approcher des plaies du Seigneur, les caresser, baisser la tête, et laisser les autres caresser nos plaies », n’a pas hésité à affirmer avec force le Souverain Pontife, revenant sur l’Évangile proclamé quelques instants auparavant (Jn 20, 19-31).
Au terme de son intervention, le Pape, évoquant une rencontre récente au Vatican, a souhaité faire part aux fidèles d’une « idée ». « Comme il serait beau, comme souvenir de cette Année jubilaire, a-t-il déclaré, que chaque diocèse dispose d’un "lieu de miséricorde", un orphelinat, un hôpital, une maison de retraite, un centre pour les personnes droguées, etc. Tant de choses peuvent être faites ! Que chaque diocèse pense au souvenir qu’elle peut laisser de cette année. Pensons-y et parlons-en avec nos évêques », a-t-il conclu sous les applaudissements.
Parmi les intentions de prières exprimées au cours de cette veillée : les chrétiens persécutés, les chrétiens prisonniers d’une mentalité mondaine, les chrétiens qui ne savent pas aimer, les personnes exploitées, les réfugiés, ou encore les exilés.
Source : Radio Vatican (CV-MA).
Texte intégral de la méditation du Pape François ci-dessous.
III. Allegro agitato
Marisa Robles, harpe
« En ton Cœur pur, Marie, Ô Vierge unique,
Je viens puiser le plus parfait amour.
Pour réjouir le Cœur Eucharistique,
Ah ! Prête-moi tes ardeurs, sans retour.
En ta sainte âme, Ô fournaise mystique,
Je viens puiser l'amour adorateur.
Pour rendre hommage au Cœur Eucharistique,
Vierge d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur.
Notre-Dame, abîme séraphique,
Je viens puiser l'amour réparateur.
Pour consoler le Cœur Eucharistique,
Mère d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur.
Auprès de toi, Souveraine angélique,
Je viens puiser l'amour imitateur.
Pour copier le Cœur Eucharistique,
Reine d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur ! »
Bse Dina Bélanger (Mère Marie Sainte-Cécile de Rome, 1897-1929)
Samedi in albis
1er Samedi du mois, dédié au Cœur Immaculé de Marie
Orchestre Symphonique de Moscou - Dir. Antonio De Almeida