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  • Introït de la Messe "in Cena Domini"

    Abbaye de Solesmes

    Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14.
    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.
    Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.

    Ps. 66, 2.    
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri.
    Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.

  • Messe Chrismale célébrée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

    Livret de la célébration

    Célébration de la Messe chrismale ce jeudi 24 mars 2016 en la Basilique Saint-Pierre. Les prêtres du diocèse de Rome, évêques et cardinaux, ont renouvelé les promesses faites lors de leur ordination. L’huile des malades, des catéchumènes et le Saint-Chrême ont été bénis. Dans son homélie, le Pape François a développé une réflexion sur la miséricorde de Dieu, invitant les pasteurs à ne pas avoir peur « d’exagérer en miséricorde ». Il les a également appelés à un examen de conscience.

    Résumé de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • De lotione pedum - Le lavement des pieds : "Mandatum Novum" (1)

    Mandatum novum (plain chant)
    Escolania del Escorial - Dir. Jafet R. Ortega
    (Jeudi Saint, 27 mars 2002)

    Texte intégral des Antiennes et des Psaumes ci-dessous.

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  • De lotione pedum - Le lavement des pieds : "Mandatum Novum" (1)

    Luke Mayernik : Mandatum Novum
    Antienne pour le Jeudi Saint

  • Méditations de la Semaine Sainte - Jeudi

    (suite de la méditation d'hier)

    « Durant sa sainte passion, le Christ a subi des abaissements inouïs, il s'est plongé dans des ignominies sans nom.
    Mais, nous dit S. Paul, parce que le Christ s'est anéanti, qu'il est descendu dans de tels abaissements, le Père l'a exalté, il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse devant lui, et que toute langue proclame que le Christ, Fils de Dieu, règne à jamais dans la gloire de son Père.
    Entrons dans cette pensée du Père éternel, que nous découvre l'Apôtre. Plus le Christ s'est abaissé et anéanti, plus nous devons, comme le Père, l'exalter dans ce sacrement qui nous rappelle sa passion ; plus nous devons lui prodiguer nos hommages. La justice l'exige autant que l'amour.
    Puis, n'est-ce pas « pour nous » qu'il s'est ainsi livré ? Propter nos et propter nostram salutem (1). S'il a souffert, c'est pour moi ; si son âme toute sainte a été plongée dans la tristesse, l'ennui et la peur, c'est pour moi ; s'il a supporté tant d'injures de la part d'une grossière soldatesque, c'est pour moi ; s'il a été flagellé et couronné d'épines, s'il est mort dans d'indicibles tourments, c'est pour moi, pour m'attirer à lui : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me (2). N'oublions jamais que chacun des épisodes douloureux de la passion a été préordonné par la Sagesse et accepté par l'Amour pour notre salut.
    O Christ Jésus, réellement présent sur l'autel, je me prosterne à vos pieds ; que toute adoration vous soit rendue dans le sacrement que vous avez voulu nous laisser la veille de votre passion, comme témoignage de l'excès de votre amour ! »

    1. Credo de la messe. - 2. Gal. II, 20.

    (méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XVIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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    Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929), La dernière Cène
    (Crédit photo)

  • 24 mars, Journée des Missionnaires martyrs, « femmes et hommes de miséricorde »

    manifesto-martiri-2016_600.jpg

    Depuis 1993, à l’initiative du Mouvement juvénile missionnaire des Œuvres pontificales missionnaires en Italie, le 24 mars de chaque année est célébrée la Journée de prière et de jeûne en mémoire des Missionnaires martyrs. Le 24 mars 1980 fut assassiné le Bienheureux Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador, béatifié le 23 mai 2015 et, en cette Journée annuelle de prière et de jeûne, il est fait mémoire de ceux qui, de par le monde, ont versé leur sang pour l’Évangile. Cette année, la Journée coïncide avec le Jeudi Saint, ce qui fait que les communautés pourront la célébrer également à une autre date considérée comme plus opportune. La Journée est désormais célébrée dans différents pays du monde, promue par des Diocèses, des Instituts religieux et des réalités missionnaires.

    Dans le cadre du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde que nous vivons actuellement, la Journée 2016 a pour thème « femmes et hommes de miséricorde ». Ainsi que l’écrit le Père Michele Antuoro, Directeur de Missio Italia, « ce sont eux qui ont su vivre la richesse de la mission de Jésus qui résonne dans les mots du Prophète : porter une parole et un geste de consolation aux pauvres, annoncer la libération à ceux qui sont prisonniers des nouveaux esclavages de la société moderne, restituer la vue à ceux qui ne parviennent plus à voir parce que courbés sur eux-mêmes et restituer à ceux qui en ont été privés » (Misericordiae Vultus). Jésus est le Visage de la Miséricorde du Père. En Lui, les visages du Père Andrea Santoro, du Bienheureux Mgr Oscar Romero, du Bienheureux Père Sandro Dordi… et de tant d’autres qui, comme les pièces d’une mosaïque, composent et nous révèlent l’icône d’un Père riche de miséricorde ».

    Le matériel préparé pour l’animation de la Journée, téléchargeable à partir du site Internet de Missio Italia, comprend une réflexion théologique sur le thème de la Journée, les profils de quatre missionnaires assassinés, la liste des missionnaires tués en 2015 et un certain nombre d’esquisses de prière pour un Chemin de Croix, une liturgie pénitentielle, la Lectio, une Veillée de prière et une Adoration eucharistique.

    - page téléchargement
    - opérateurs pastoraux assassinés en 2015, et statistiques : fichier pdf / doc
    - diaporama des 22 missionnaires martyrs

    Source : Agence Fides (SL) (23/03/2016).

  • Rappel : Ostension de la Sainte Tunique d'Argenteuil du Vendredi Saint (25 mars) au Dimanche 10 avril 2016

    ostension-tunique-argenteuil_1a.jpg

    L’ostension de la Sainte Tunique du Christ commencera le Vendredi Saint 25 mars dans la basilique Saint-Denys d'Argenteuil (95), à l'issue du Chemin de Croix (vers 16h30), et sera ouverte tous les jours de 10h à 22h à partir du 26 mars, jusqu'aux vêpres du dimanche 10 avril (17h00).
    La confession sera possible en permanence. L’ostension ne s’interrompra que durant les messes.

    Durant l'ostension, la messe sera célébrée tous les jours dans la basilique d’Argenteuil :
    - à 19h en semaine
    - à 12h le lundi de Pâques et les samedis 2 et 9 avril
    - à 11h les dimanches 27 mars, 3 et 10 avril

    Ostension 2016 - Site officiel
    Photo Club-PFA Argenteuil

    En direct depuis la Basilique Saint-Denys d'Argenteuil, la rédaction de KTO vous fait découvrir la Sainte Tunique du Christ. Conservée en Orient et vénérée par les premiers chrétiens, elle aurait été offerte au début du IXème siècle à Charlemagne qui la confia au monastère d'Argenteuil. Cette relique précieuse de la Passion du Christ est présentée exceptionnellement à la vénération des fidèles à partir du Vendredi Saint, le 25 mars, et jusqu'au 10 avril 2016 dans le cadre de l'Année de la Miséricorde et du Jubilé des 50 ans du diocèse de Pontoise. Dans cette "Édition spéciale" du 20 mars 2016 : histoire, dévotion à travers les siècles et intérêt pastoral de la Sainte Tunique du Christ.

  • Audience générale de ce mercredi 23 mars 2016

    Le Pape François a consacré son audience générale de ce mercredi 23 mars 2016, place Saint-Pierre, à la miséricorde et au Triduum pascal qui commence ce jeudi, un Triduum qui « rend visible jusqu’où peut aller l’amour de Dieu ». « L’amour de Dieu n’a pas de limite », a-t-il expliqué, en développant l’idée que le Triduum pascal « est un mémorial d’un drame d’amour qui nous donne la certitude que nous ne serons jamais abandonnés dans les épreuves de la vie ».

    Le commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Au lendemain des attentats qui ont fait une trentaine de morts et plus de 200 blessés ce mardi 22 mars 2016 à Bruxelles, le Pape a exprimé sa compassion au terme de l'audience générale, devant la foule rassemblée Place Saint-Pierre.

    « Avec un cœur douloureux, j’ai suivi les tristes nouvelles des attentats terroristes qui sont survenus hier à Bruxelles, qui ont provoqué de nombreuses victimes et blessés, a affirmé le Saint-Père, dans une prise de parole spontanée. J’assure de ma prière et de ma proximité la chère population belge, à tous les proches des victimes et à tous les blessés. Je renouvelle un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour s’unir dans la condamnation unanime de ces abominations cruelles, qui sont en train de causer seulement la mort, la terreur et l’horreur. À tous, je demande de persévérer dans la prière et dans la demande au Seigneur, dans cette Semaine Sainte, de réconforter les cœurs affligés et de convertir les cœurs de ces personnes aveuglées par le fondamentalisme cruel. »

    Le Saint-Père ensuite demandé à la foule de réciter un Ave Maria, puis de prier en silence, « pour les morts, les blessés, leurs proches, et pour tout le peuple belge ».

    « Je confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie  #Bruxelles », avait-il lancé mardi soir dans un tweet, diffusé à 21h dans les différences langues de son compte Twitter, Pontifex.

    Dès la fin de matinée de mardi, il avait envoyé un message de condoléances à l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Jozef de Kesel.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, notre réflexion sur la miséricorde de Dieu nous introduit aujourd’hui au Triduum pascal. En ces trois jours, tout nous parle de miséricorde et nous montre que l’amour de Dieu n’a pas de limites. Le Jeudi-Saint, Jésus institue l’Eucharistie ; c’est l’amour qui se fait service. Jésus se donne à nous et nous demande de demeurer en Lui pour faire la même chose. Le Vendredi-Saint est le sommet de l’amour. La mort de Jésus sur la croix exprime l’amour donné jusqu’au bout, sans fin, un amour qui n’exclut personne. Si Dieu nous a aimés jusque-là, nous pouvons et nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres. Enfin, le Samedi-Saint est le jour du silence de Dieu, un silence qui exprime l’amour comme solidarité avec les abandonnés de toujours. Dieu se tait par amour dans l’attente de la résurrection. Tout cela est un grand mystère d’amour et de miséricorde. Et nos paroles sont bien pauvres pour l’exprimer. Laissons-nous envelopper par la miséricorde de Dieu qui vient à notre rencontre et accueillons dans notre cœur la grandeur de cet amour dans l’attente de la Résurrection.

    Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins de langue française. En ces jours qui nous conduisent vers Pâques, je vous invite à ouvrir grand votre cœur pour accueillir la miséricorde sans limites que Dieu nous offre dans la mort et la résurrection de son Fils ! Bonnes fêtes de Pâques ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Pour la nuit du Mercredi Saint au Jeudi Saint

    François Couperin (1668-1733) : Troisième Leçon de Ténèbres à 2 voix
    Le Concert des Nations - Dir. Jordi Savall
    Montserrat Figueras et Maria Cristina Kiehr, soprani
     
    François Couperin composa neufs "Leçons de Ténèbres" entre 1713 et 1717 (pour le Mercredi, le Jeudi et le Vendredi Saint) destinées aux religieuses de l’Abbaye royale de Longchamp (aujourd’hui hippodrome...), qui étaient alors connues comme talentueuses musiciennes. Malheureusement, seules les trois Leçons du Mercredi Saint sont parvenues jusqu’à nous. Elles reprennent le texte des Lamentations de Jérémie de l’Ancien Testament, où le prophète déplore la destruction de Jérusalem par les Babyloniens. À l’origine elles devaient être chantées juste après minuit, à la première heure des jeudi, vendredi et samedi saints (aux Matines). La troisième Leçon, écrite pour deux voix de dessus, est regardée par les musicologues comme l'un des sommets de l'art vocal de l'époque baroque. Chaque verset en latin est précédé de la lettre hébraïque qui le commençait dans le texte hébreu.
     
    Yod. Manum suam misit hostis ad omnia desiderabilia ejus: quia vidit gentes ingressas sanctuarium suum, de quibus praeceperas ne intrarent in ecclesiam tuam.
    L’ennemi s’est emparé de tout ce qu’elle avait de plus précieux ; parce qu’elle avait laissé entrer dans son sanctuaire des nations au sujet desquelles vous aviez ordonné qu’elles n’entreraient même pas dans votre assemblée.
    Kaph. Omnis populus ejus gemens, et quaerens panem: dederunt pretiosa quaeque pro cibo ad refocillandam animam. Vide Domine et considera, quoniam facta sum vilis.
    Tout son peuple gémit et cherche du pain : ils ont donné tout ce qu’ils avaient de plus précieux pour avoir de quoi vivre. Voyez, Seigneur, et considérez l’avilissement où je suis réduite.
    Lamed. O vos omnes qui transitis per viam, attendite, et videte si est dolor sicut dolor meus: quoniam vindemiavit me, ut locutus est Dominus in die irae furoris sui.
    O vous qui passez par ce chemin, considérez, et voyez s’il est douleur pareille à la mienne : mon ennemi m’a dépouillée, comme une vigne que l’on vendange, ainsi que le Seigneur m’en avait menacée, au jour de sa colère.
    Mem. De excelso misit ignem in ossibus meis et erudivit me: expandit rete pedibus meis, convertit me retrorsum; posuit me desolatam, tota die maerore confectam.
    Du haut des cieux, il a envoyé le feu dans mes os, et il m’a châtiée ; il a tendu un filet à mes pieds, et m’a fait tomber en arrière : il m’a jetée dans la désolation : je suis accablée de douleur pendant tout le jour.
    Noun. Vigilavit jugum iniquitatum mearum: in manu ejus convolutae sunt, et impositae collo meo: infirmata est virtus mea: dedit me Dominus in manu, de qua non potero surgere.
    Le joug de mes iniquités est venu fondre sur moi : la main du Seigneur en a fait une chaîne, qu’il m’a mise au cou ; ma force est anéantie. Le Seigneur m’a livrée à une puissance dont je ne pourrai me défendre.
    (Livre des lamentations de Jérémie, Chapitre 1, versets 10 à 14)
    Jerusalem, Jerusalem, convertere ad Dominum Deum tuum.
    Jérusalem, Jérusalem, convertissez-vous au Seigneur votre Dieu.
  • Antonio Salieri (1750-1825) : La Passione di Gesù Cristo (1776)

    Cologne Musicus Choir, Das neue Orchester - Dir. Christoph Spering
     
    (cf. la note d'hier : "La passione di Gesù Cristo" est un livret pour oratorio en deux parties de Pietro Metastasio (1698-1782). Il a été mis en musique par près de 70 compositeurs.)
  • Méditations de la Semaine Sainte - Mercredi

    (suite de la méditation d'hier)

    « Enfin nous pouvons encore nous associer à ce mystère en supportant, par amour pour le Christ, les souffrances et les adversités que, dans les desseins de sa providence, il nous donne à subir. [...] Notre-Seigneur nous dit : « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il prenne sa croix, et me suive. » (1).

    Dans cette acceptation généreuse de notre croix, nous trouverons l'union avec le Christ. Car remarquez bien qu'en portant notre croix, nous prenons vraiment notre part de celle de Jésus. Considérez ce qui est raconté dans l’Évangile. Les Juifs, voyant faiblir leur victime, et craignant qu'elle n'arrive pas jusqu'au Calvaire, arrêtent, chemin faisant, Simon le Cyrénéen et le forcent à aider le Sauveur (2). Le Christ aurait pu, s'il l'avait voulu, puiser en sa divinité la force nécessaire ; mais il a consenti à être secouru. Il veut nous montrer par là que chacun de nous doit l'aider à porter sa croix. Notre-Seigneur nous dit : « Agréez cette part que, dans ma prescience divine, au jour de ma passion, je vous ai réservée de mes souffrances ». Comment refuserions-nous d'accepter, des mains du Christ, cette douleur, cette épreuve, cette contradiction, cette adversité ? de boire quelques gouttes à ce calice qu'il nous présente lui-même et auquel il a bu le premier ? Disons-lui donc : « Oui, divin Maître, j'accepte cette part, de tout cœur, parce qu'elle vient de vous ». Prenons-la donc, comme le Christ prit sa croix, par amour pour lui et en union avec lui. Nous sentirons parfois, sous le fardeau, fléchir nos épaules ; S. Paul nous fait l'aveu que certaines heures de son existence étaient si pleines d'ennui et de contrariétés que « la vie même lui était à charge » : Ut taederet nos etiam vivere (3). Mais, comme le grand Apôtre, regardons celui qui nous a aimés jusqu'à se livrer pour nous ; à ces heures où le corps est torturé, où l'âme est broyée, où l'esprit vit dans les ténèbres, où se fait sentir l'action profonde de l'Esprit en ses opérations purificatrices, unissons-nous au Christ avec plus d'amour encore. Alors la vertu et l'onction de sa croix se communiqueront à nous, et nous y trouverons, avec la force, la paix et cette joie intérieure qui sait sourire au milieu de la souffrance : Superabundo gaudio in omni tribulatione nostra (4). »

    1. Matth. XVI, 24 ; Marc. VIII, 34 ; Luc. IX, 23. - 2. Matth. XXVII, 32 ; Marc. XV, 21. - 3. II Cor. I, 8. - 4. Ibid. VII, 4.

    (méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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    Icône de la Passion (détail), fresque de Théophane le Crétois (XVIe siècle)
    Monastère de Stavronikita, Mont Athos

    (Crédit photo)

  • Communiqué de la Conférence épiscopale belge

    Les attentats perpétrés à l’aéroport de Bruxelles National et dans le métro ont fait réagir très rapidement les évêques de Belgique. Dans un communiqué, ils disent leur consternation et appellent à prier pour les victimes et leurs familles.

    « Les évêques de Belgique sont consternés d’apprendre l’attentat perpétré à l’aéroport de Zaventem et au centre de Bruxelles. Ils partagent l’angoisse de milliers de voyageurs et de leurs familles, des professionnels de l’aviation et des équipes de secours une nouvelle fois sur la brèche. Ils confient les victimes à la prière de tous dans cette nouvelle situation dramatique. Les aumôniers de l’aéroport sont quotidiennement au service de tous et apporteront le soutien spirituel nécessaire. Que l’ensemble du pays puisse vivre ces jours en grande responsabilité citoyenne. »

    Source : CathoBel.

  • Le Pape adresse ses condoléances à la Belgique suite au double attentat dans la capitale

    Le Saint-Père, au travers du Secrétaire d'Etat, le Cardinal Pietro Parolin, a envoyé un message de condoléances à Mgr Jozef De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), suite aux attentats terroristes de ce matin dans la capitale belge qui ont causé plus d'une trentaine de victimes et plus d'une centaine de blessés :

    « Apprenant les attentats survenus à Bruxelles, touchant de nombreuses personnes - dit le texte -, Sa Sainteté le Pape François confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie et s’associe par la prière à la peine de leurs proches. Il exprime sa profonde sympathie aux blessés et à leurs familles, ainsi qu’à toutes les personnes qui contribuent aux secours, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation dans l’épreuve. Le Saint-Père condamne à nouveau la violence aveugle qui engendre tant de souffrances, et implorant de Dieu le don de la paix, il invoque sur les familles éprouvées et sur les Belges le bienfait des bénédictions divines. »

    Source : VIS (Vatican Information Service).

  • Prière ce Jeudi Saint pour la paix et pour le prêtre salésien indien enlevé au Yémen

    Prière,Jeudi Saint,paix,prêtre,salésien,indien,enlevé,Yémen,Tom Uzhunnalil,ANS,Ángel Fernández Artime

    Un appel à la prière pour la paix, avec une intention particulière pour le Père Tom Uzhunnalil, prêtre salésien indien enlevé au Yémen, a été lancé à toute la Famille salésienne par son Recteur majeur, le Père Ángel Fernández Artime, à l’occasion du Jeudi Saint, selon les nouvelles diffusées par l’ANS.

    Considérant la douleur existant dans de nombreuses parties du monde, le Père Fernández Artime invite tout un chacun à « vivre un moment très intense de prière le soir du Jeudi Saint, lorsque nous accompagnerons Jésus dans la douleur et la solitude du Gethsémani ». Dans une vidéo diffusée par les réseaux sociaux, le Recteur majeur exprime sa proximité et sa solidarité à la famille du Père Uzhunnalil, implorant du Seigneur « une paix profonde afin qu’elle puisse vivre ce moment en faisant confiance au Seigneur Jésus ».

    Le Père Mathew Valarkot, porte-parole de l’Inspectorat salésien d’Inde-Bangalore, auquel appartient le prêtre enlevé, a diffusé la communication suivante : « Nous avons pris connaissance de certaines nouvelles non vérifiables et non confirmées circulant ces jours-ci, en particulier dans les moyens de communication électroniques, à propos de l’état et de la condition actuelle du Père Tom Uzhunnalil, enlevé le 4 mars à Aden, au Yémen, par des hommes armés non identifiés. Nous, salésiens, ne répondons pas de leur contenu ni de leur authenticité. Dans un tel contexte, nous réaffirmons que, jusqu’ici, aucune information de sources crédibles et autorisées, ne nous est parvenue en ce qui concerne la localisation ou les conditions actuelles du Père Uzhunnalil. C’est pourquoi nous lançons un appel sincère à tous les intéressés afin qu’ils cessent de diffuser de tels messages non demandés, trompeurs et porteurs de fausses indiscrétions. Entre temps, nous continuons à prier pour le Père Uzhunnalil afin que le Seigneur le protège de toute douleur et le libère des griffes des forces du mal aussi vite que possible ».

    Sources : Agence Fides (SL) (22/03/2016) - ANS.

  • Mort de 4.000 enfants par jour suite au manque d’eau potable

    enfants,morts,eau potable,sécheresse,Plan InternationalA l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, commémorée ce 22 mars, l’ONG de coopération au développement et à l’aide humanitaire Plan International a dénoncé le fait que plus de 4.000 enfants meurent chaque jour à cause du manque d’eau potable. Bien qu’il s’agisse d’un droit et d’un service de base, environ 663 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau. En outre, à ce qu’indique Plan International dans la note parvenue à l’Agence Fides, les femmes et les fillettes sont doublement pénalisées en ce que ce sont elles qui doivent s’occuper de l’approvisionnement en eau pour l’ensemble des besoins familiaux quotidiens, ce qui les exclut de l’instruction et de l’activité économique. Dans certaines zones d’Afrique et d’Asie, elles sont contraintes à parcourir à pied des kilomètres en portant des jerrycans d’eau pesant plus de 20 kg, sachant qu’il est estimé qu’au niveau mondial, elles passent chaque jour 125 millions d’heures à recueillir et à transporter de l’eau.

    La situation est encore aggravée par l’impact d’El Nino qui a provoqué une forte sécheresse dans la Corne de l’Afrique. En Ethiopie, le manque de pluie a placé en situation d’urgence près de 6 millions de personnes. Parmi les conséquences de la sécheresse se trouve l’augmentation du taux d’abandon scolaire. Pour aider les familles, les enfants sont en effet contraints à déserter l’école au moins trois fois par semaine. Dans le village de Kamuli, en Ouganda, les femmes et les enfants sont contraints à marcher pendant 40 mn pour parvenir à la première source disponible où ils font la queue pendant 90 mn supplémentaires avant de pouvoir se ravitailler. Parmi les initiatives menées, Plan International España, avec la contribution de Ferrovial, a lancé un projet duquel bénéficieront 13.000 personnes appartenant à 15 communautés rurales du district de Buyende, en Ouganda.

    Source : Agence Fides (AP) (22/03/2016)

  • Chemin de Croix au Colisée : Méditations du Cardinal Bassetti

    via-crucis-colisee-2016.jpg

    Texte intégral en ligne sur le site internet du Vatican.

  • Josef Myslivecek (1737-1781) - La Passione di Nostro Signore Gesu Cristo

    (cf. la note d'hier : "La passione di Gesù Cristo" ou "La Passione di Nostro Signore Gesù Cristo" est un livret pour oratorio en deux parties de Pietro Metastasio (1698-1782). Il a été mis en musique par près de 70 compositeurs.)

  • Méditations de la Semaine Sainte - Mardi

    (suite de la méditation d'hier)

    « La passion de Jésus tient une telle place dans sa vie, elle est tellement son œuvre, il y a attaché un tel prix qu'il a voulu que le souvenir en fût rappelé parmi nous, non seulement une fois par an, durant les solennités de la semaine sainte, mais chaque jour ; il a institué lui-même un sacrifice pour perpétuer à travers les siècles la mémoire et les fruits de son oblation du calvaire ; c'est le sacrifice de la messe : Hoc facite in meam commemorationem (1).
    Assister à ce saint sacrifice ou l'offrir avec le Christ constitue une participation intime et très efficace à la passion de Jésus.
    Sur l'autel, en effet, vous le savez, se reproduit le même sacrifice qu'au calvaire ; c'est le même pontife, Jésus-Christ, qui s'offre à son Père par les mains du prêtre ; c'est la même victime ; seule diffère la manière de l'offrir. Nous disons parfois : « Oh ! si j'avais pu me trouver au Golgotha avec la Vierge, S. Jean, Madeleine » ! Mais la foi nous met devant Jésus s'immolant sur l'autel ; il y renouvelle, d'une façon mystique, son sacrifice, pour nous donner part à ses mérites et à ses satisfactions. Nous ne le voyons pas des yeux du corps ; mais la foi nous dit qu'il est là, aux mêmes fins pour lesquelles il s'offrait sur la croix. Si nous avons une foi vive, elle nous fera nous prosterner aux pieds de Jésus qui s'immole ; elle nous unira à lui, à ses sentiments d'amour envers son Père et envers les hommes, à ses sentiments de haine contre le péché ; elle nous fera dire avec lui : « Père, me voici, pour faire votre volonté » : Ecce venio, ut faciam, Deus, voluntatem tuam (2). »

    1. Luc. CCII, 19 ; 2. I Cor. XI, 24.

    (méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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  • "Dieu est miséricorde", thème des méditations du Chemin de Croix du Colisée

    « Dieu est miséricorde » : c’est le titre général des méditations du Chemin de Croix écrites cette année par le Cardinal Gualtiero Bassetti, Archevêque de Pérouse, en Italie. La cérémonie sera présidée vendredi 25 mars par le Pape François au Colisée à Rome. Le texte sera publié ce mardi par la LEV (Libreria Editrice Vaticana).

    Dans ces méditations qui accompagneront toutes les stations de la Via Crucis, le Cardinal Bassetti montre que la miséricorde est le canal par lequel la grâce de Dieu parvient à chaque homme qui expérimente la peur, la douleur, la persécution et la violence.

    Au cours des quatorze stations, l’Archevêque de Pérouse montre que « la justice de Dieu transforme la souffrance la plus atroce dans la lumière de la résurrection ». Mais, de même que Pilate, il y a ceux qui ont peur de perdre leur propre sécurité et ne choisisse pas la vérité de Dieu et ceux qui craignent l’étranger, le migrant et n’aperçoivent pas le visage du Christ.

    Le prélat aborde la souffrance, souvent vécue comme absurde et adresse des prières pour « les juifs morts dans les camps d’extermination, pour les chrétiens tués en haine de la foi, pour les victimes de toute persécution ».

    Parmi les divers thèmes abordés, la famille, « cellule inaliénable de la vie commune », et « pilier inchangeable des relations humaines ». Le Cardinal Bassetti évoque ainsi les souffrances des familles éclatées, de ceux qui n’ont plus de travail, des jeunes précaires, et adresse une supplique à Dieu pour ceux qui « sont à terre » à cause de l’échec de leur mariage, de drames ou de l’angoisse du futur. La question des « enfants profanés dans leur intimité » n’a pas été oubliée.

    Évoquant les deux larrons qui entourent le Christ sur la croix, le Cardinal italien montre que le premier, qui propose de s’échapper et d’éliminer la souffrance, représente « la logique de la culture du déchet », tandis que le second, qui accepte la volonté de Dieu, se voue à la « culture de l’amour et du pardon ».

    Au terme de ce Chemin de croix, le Cardinal Bassetti rend hommage aux « vrais apôtres du monde contemporain », comme Maximilien Kolbe et Edith Stein. Il montre également le contraste entre les obsèques simples et sobres du Christ par Joseph d’Arimathie, et celles des « puissants de ce monde » marquées par « l’ostentation, la banalisation et le faste ».

    Source : Radio Vatican (XS).

  • Accord Union Européenne – Turquie : l’inquiétude de l’Œuvre d’Orient

    Mgr_Gollnisch_1.jpgEntrée de la Turquie dans l’Europe, dispense de visa, 6 milliards d'euros, ... dans une interview à Radio Vatican, Mgr Gollnisch fait part de son scepticisme suite aux contreparties de l'accord.

    En contrepartie d’une solution supposée de ces réfugiés, il a été envisagé :

        - de relancer les pour parlers pour l’entrée de la Turquie en Europe,
        - de dispenser les ressortissants de la Turquie de l’obtention d’un visa,
        - de donner 6 milliards d’euros à la Turquie,
       - et d’inscrire la Turquie sur la liste des pays sûrs : l’asile politique ne sera plus donné à des ressortissants de la Turquie; ce qui est assez problématique notamment par rapport à la situation de l’importante communauté kurde, …

    « La question des réfugiés doit être traitée pour elle-même et ne pas être mise sur une sorte de traité quasiment commercial ».

    Or cet accord ne va pas être très efficace car les réfugiés ont montré leur détermination à venir vers l’Europe et vont trouver d’autres chemins. Le nombre de réfugiés qui se lanceront dans la folle aventure de la traversée de la Méditerranée va s’accentuer.

    Jusqu’à présent l’Europe avait des traditions d’asile politique.

    Il faut faire un discernement : il y a parmi ces réfugiés des gens qui ont vraiment besoin d’un asile politique et nous craignons qu’ils soient considérés comme des réfugiés sans titre et soient, purement et simplement, renvoyés en Turquie. Et dans quelles conditions de camps, dans quelle situation juridique, chrétiens et yézidis, vont-ils être renvoyés en Turquie ?

    La culpabilité de l’Europe, une approche restrictive

    Il eût fallu traiter cela davantage au niveau des Nations Unies, du Conseil de Sécurité et au niveau du Haut-Commissariat aux Réfugiés.

    Le fait que l’Europe se sente seule responsable, déjà coupable, et doive supplier la Turquie de bloquer les réfugiés, est une approche extrêmement restrictive du problème.

    La nécessité d’un plan de secours pour l’Irak et la Syrie

    Nous demandons qu’il y ait un vrai plan de secours plus intense à l’Irak et à la Syrie pour que les gens n’aient pas à partir.

    La vraie question : que faisons-nous pour que ces gens aient d’autres ressources que de quitter leur pays. Cela suppose la Paix en Syrie, la neutralisation du DAECH et d’Al Qaeda. Si nous mettions les moyens voulus cela serait déjà fait depuis longtemps.

    Tous ces réfugiés veulent rentrer en Europe. Avant d’être une marque de faiblesse, cela veut dire que l’Europe attire, qu nous avons un modèle social que les gens souhaitent rejoindre. Ils ne cherchent pas aller en Russie, ils ne cherchent pas à aller chez M. Poutine.

    Même si sur la situation des migrants, l’Europe a sans doute manqué de cohérence et manqué de clarté.

    Il y aura sans doute une mise en cause de la légalité de cet accord et sur le plan politique et diplomatique, il faut se poser un certain nombre de question sur l’évolution de la Turquie. Et tout le monde sait que les rebelles au départ ont été soutenus par la Turquie. Donc la Turquie a bien une responsabilité importante dans l’évolution du conflit syrien.

    Source : L'Œuvre d'Orient (21/03/2016).