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  • Le Pape François rencontre les personnes âgées et les grands-parents du monde

    Pape,François,rencontre,personnes âgées,grands-parents,monde,bénédiction,longue vie,messe,homélie,28 septembre

    Programme de la journée :

    07h30 : ouverture de la place
    08h30 : réflexions et témoignages
    09h30 : rencontre et dialogue avec le Pape François
    10h30 : Sainte Messe présidée par le Saint-Père
    12h00 : Angélus

    L’intégralité de cet événement est retransmise en mondovision, en direct radio-tv et en streaming.

    Conseil Pontifical pour la Famille.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Rencontre du Pape avec des enfants de centres caritatifs albanais

    Rencontre du Pape François avec les enfants du Centre Béthanie et d'autres centres caritatifs albanais.

    La visite pastorale du Pape François s’est achevée par une rencontre avec les plus petits dans un centre social situé à une vingtaine de kilomètres de Tirana, le Centre Béthanie créé par une laïque catholique italienne en 1999 pour venir en aide aux enfants nécessiteux : orphelins, pauvres, en situation de détresse ou confrontés à des situations familiales difficiles.

    Dans l’église saint Antoine du Centre, le Saint-Père a reçu un accueil joyeux de la part des éducateurs et bénévoles et des représentants d’autres centres caritatifs. Dans des lieux comme celui-ci, a-t-il dit, « nous sommes tous confirmés dans la foi, tous aidés à croire, parce que nous voyons la foi se faire charité concrète. Cette foi qui opère dans la charité déplace les montagnes de l’indifférence, de l’incrédulité et de l’apathie, et ouvre les cœurs et les mains pour accomplir le bien et pour le répandre. »

    « Chaque communauté religieuse s’exprime par l’amour et non par la violence, elle n’a pas honte de la bonté ! Jusque dans les offenses subies, la bonté n’est pas faiblesse, mais vraie force capable de renoncer à la vengeance. Une grande partie de notre monde cherche fébrilement dans les richesses terrestres, dans la possession et dans le divertissement la clé de sa propre existence, trouvant au contraire aliénation et étourdissement. Le secret d’une existence réussie est au contraire d’aimer et de se donner par amour. » Le Pape François a souhaité que « les cœurs et les esprits de tous s’ouvrent au bien, à la charité agissante, source de joie vraie et authentique. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction française sur Zenit.org

    Au terme d'une journée intense en Albanie marquée par de nombreuses interventions consacrées au dialogue interreligieux, le Pape François est reparti pour Rome. Son avion a décollé vers 19h50, pour un atterrissage prévu à l'aéroport de Rome Ciampino vers 21h30.

    La traditionnelle cérémonie de congés, comme souvent avec le Saint-Père, a dépassé le seul échange protocolaire. Le Premier ministre albanais Edi Rama a en effet eu l'occasion de présenter au Pape son épouse et leur enfant, né il y a quelques jours.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Rencontre du Pape François avec les responsables des autres religions

    À l’Université catholique Notre-Dame du Bon Conseil à Tirana, le Pape François s’est adressé en fin d'après-midi aux leaders des différentes confessions et religions présentes en Albanie : juifs, orthodoxes, musulmans, évangéliques et bektashis, une confraternité islamique d’origine soufie. Les évêques albanais étaient également présents.

    L’occasion pour le Saint-Père de fustiger les atteintes à la liberté de conscience et religieuse mais aussi et surtout l’intolérance à l’égard des autres religions, « un ennemi particulièrement insidieux, qui malheureusement se manifeste aujourd’hui en différentes régions du monde. » Le Pape François exhorte les croyants à être particulièrement vigilants pour que leur religiosité et leur éthique s’exprime toujours par des attitudes dignes du mystère qu’ils entendent honorer et à refuser tout usage déformé de la religion. « La religion authentique est source de paix et non de violence ! a-t-il martelé. Personne ne peut utiliser le nom de Dieu pour commettre de la violence ! Tuer au nom de Dieu est un grand sacrilège ! Discriminer au nom de Dieu est inhumain. »

    Pour le Souverain Pontife, « la liberté religieuse ne peut pas être garantie uniquement par le système législatif en vigueur ; c’est un espace commun, une atmosphère de respect et de collaboration, qui doit être construit avec la participation de tous. Celui qui est assuré de ses convictions propres n’a pas besoin de s’imposer, d’exercer des pressions sur l’autre », a-t-il relevé. Le Pape François a par ailleurs souligné que « la liberté religieuse n’est pas seulement un espace d’autonomie légitimement revendiquée, mais une potentialité qui enrichit la famille humaine. Les croyants peuvent offrir une contribution importante, même irremplaçable dans plusieurs domaines d’action : la lutte contre la pauvreté, la justice sociale, le développement économique inclusif. »

    « Combien l’âme humaine a besoin de ne pas perdre de vue le sens profond des expériences de la vie et de récupérer l’espérance ! » a affirmé le Saint-Père. C’est là aussi un terrain particulièrement fécond pour le dialogue interreligieux. Et le Pape François a exhorté les responsables religieux albanais à « continuer d’être un signe, pour leur pays et pas seulement, de la possibilité de relations cordiales et de collaboration féconde entre des hommes de religions différentes. »

    Sortant de son texte, le Pape François a affirmé qu’il n’ignorait pas le danger du relativisme. « Pour dialoguer, il faut partir de sa propre identité. Sans identité, on ne peut pas dialoguer. Chacun a sa propre identité et cela ne sert à rien de faire semblant d’en avoir une autre. Ce qui compte c’est de cheminer ensemble sans trahir sa propre identité, sans masque et sans hypocrisie. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Discours du Pape et du Président albanais devant la presse

    Rencontre du Pape François avec les autorités d'Albanie, dans la salle de réception du Palais présidentiel.

    Dans son discours, le président Nishani a salué la bonne coexistence religieuse et la tradition de dialogue entre catholiques, orthodoxes, musulmans sunnites et bektashis (chiites de tradition soufie). « Aucune discrimination, aucune intolérance, aucun extrémisme » n'existe en Albanie, a affirmé le président,  en saluant la « résistance héroïque » des catholiques face à « la tyrannie et aux persécutions de l'époque communiste ». Il a tenu à souligner le chemin parcouru : « L'Albanie a 24 années de liberté. Du pays le plus isolé d'Europe, d'un pays athée, nous sommes devenus le pays des libertés religieuses. »

    Il a remercié très chaleureusement le Pape François pour sa visite.  « Vos paroles sont une grande réflexion spirituelle et éthique sur le respect que mérite chaque être humain, sur la foi et le droit de conserver la foi, s'est exclamé le président albanais. Ce sont des leçons de foi et de culture, ce sont des sources d'inspiration pour la démocratie de l'Albanie mais aussi de toute l'humanité. C'est important de continuer les rapports avec le Saint-Siège, qui sont stratégiques, pas seulement pour la communauté catholique mais pour toute la nation. Je conclus en vous disant merci au nom de ma nation pour l'honneur que vous nous faites d'être avec nous aujourd'hui. »

    Fait inhabituel lors d'un discours de chef d’État, le président a été vivement applaudi par la délégation vaticane plusieurs fois au cours de son discours, qui s'est même levée pour saluer des paroles allant bien au-delà du simple respect protocolaire habituel.

    Source : Radio Vatican.

    Discours du Pape François - texte intégral

    « Monsieur le Président,
    Monsieur le Premier Ministre,
    Honorables Membres du Corps Diplomatique,
    Excellences, Mesdames, Messieurs,

    Je suis très heureux d’être avec vous, sur la noble terre d’Albanie, terre des héros qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance du pays, et terre des martyrs qui ont témoigné de leur foi aux temps difficiles de la persécution. Je vous remercie de votre invitation à visiter votre patrie, appelée « terre des aigles », et pour votre accueil festif.

    Près d’un quart de siècle s’est écoulé depuis que l’Albanie a retrouvé le chemin, rude mais passionnant, de la liberté. Celle-ci a permis à la société albanaise d’entreprendre un parcours de reconstruction matérielle et spirituelle, de susciter beaucoup d’énergies et d’initiatives, de s’ouvrir à la collaboration et aux échanges avec les pays voisins des Balkans et de la Méditerranée, de l’Europe et du monde entier. La liberté retrouvée vous a permis de regarder vers l’avenir avec confiance et espérance, de lancer des projets et de tisser à nouveau des relations d’amitié avec les nations voisines et lointaines.

    Le respect des droits humains – respect est un mot essentiel entre vous –, parmi lesquels se distingue la liberté religieuse et d’expression de la pensée, est, en effet, une condition préalable au développement même du pays qu’il soit social ou économique. Quand la dignité de l’homme est respectée et que ses droits sont reconnus et garantis, fleurissent aussi la créativité et l’esprit d’initiative, et la personnalité humaine peut déployer ses multiples initiatives en faveur du bien commun.

    Je me réjouis particulièrement d’une heureuse caractéristique de l’Albanie, qui est préservée avec beaucoup de soin et d’attention : je fais référence à la cohabitation pacifique et à la collaboration entre ceux qui appartiennent à différentes religions. Le climat de respect et de confiance réciproque entre catholiques, orthodoxes et musulmans est un bien précieux pour le pays, et acquiert une importance spéciale à notre époque où le sens religieux authentique est travesti par des groupes extrémistes, et où les différences entre les diverses confessions sont déformées et instrumentalisées, en en faisant un dangereux facteur d’affrontement et de violence ; cela au lieu d’en faire une occasion de dialogue ouvert et respectueux, et de réflexion commune sur ce que signifie croire en Dieu et suivre sa loi.

    Que personne ne pense pouvoir se faire de Dieu un bouclier lorsqu’il projette et accomplit des actes de violence et de mépris ! Que personne ne prenne prétexte de la religion pour accomplir ses propres actions contraires à la dignité de l’homme et à ses droits fondamentaux, en premier lieu celui à la vie et à la liberté religieuse de tous !

    Ce qui se passe en Albanie démontre, au contraire, que la cohabitation pacifique et fructueuse entre personnes et communautés appartenant à des religions différentes est, non seulement souhaitable, mais concrètement possible et réalisable. En effet, la cohabitation pacifique entre les différentes communautés religieuses est un bien inestimable pour la paix et pour le développement harmonieux d’un peuple. C’est une valeur qui est gardée et qui s’accroît chaque jour par l’éducation au respect des différences et des identités spécifiques, ouvertes au dialogue et à la collaboration pour le bien de tous, et par l’exercice de la connaissance et de l’estime les uns des autres. C’est un don qui est toujours demandé au Seigneur dans la prière. Puisse l’Albanie continuer toujours sur cette route, devenant pour beaucoup de pays un exemple dont on s’inspire !

    Monsieur le Président, après l’hiver de l’isolement et des persécutions, est venu enfin le printemps de la liberté. À travers des élections libres et de nouvelles formes institutionnelles, le pluralisme démocratique s’est consolidé et cela a favorisé la reprise des activités économiques. Beaucoup de personnes, surtout au début, poussées par la recherche d’un travail et de meilleures conditions de vie, ont pris le chemin de l’émigration et participent à leur manière au progrès de la société albanaise. Beaucoup d’autres ont redécouvert les raisons de rester dans le pays et de le construire de l’intérieur. Les peines et les sacrifices de tous ont contribué à l’amélioration des conditions générales.

    L’Église Catholique, de son côté, a pu reprendre une existence normale, reconstituant sa hiérarchie et renouant le fil d’une longue tradition. Des lieux de culte ont été construits ou reconstruits, parmi lesquels se distingue le sanctuaire de Notre Dame du Bon Conseil, à Scutari ; des écoles ont été fondées ainsi que d’importants centres éducatifs et d’assistance, à la disposition de tous les citoyens. La présence de l’Église et son action sont dès lors perçues à juste titre non seulement comme un service à la communauté catholique, mais aussi à la nation tout entière.

    La bienheureuse Mère Teresa, avec les martyrs qui ont héroïquement témoigné de leur foi – à eux va notre plus haute reconnaissance et notre prière – se réjouissent certainement au ciel de l’engagement des hommes et des femmes de bonne volonté pour faire refleurir la société et l’Église en Albanie.

    Mais maintenant de nouveaux défis se présentent auxquels il faut répondre. Dans un monde qui tend à la mondialisation économique et culturelle, il convient de faire tous les efforts pour que la croissance et le développement soient mis à la disposition de tous, et pas seulement d’une partie de la population. De plus, un tel développement ne sera pas authentique s’il n’est aussi durable et équitable, c’est à dire s’il ne se souvient pas des droits des pauvres et ne respecte pas l’environnement. À la mondialisation des marchés il est nécessaire que corresponde une mondialisation de la solidarité ; la croissance économique doit s’accompagner d’un plus grand respect de la création ; en même temps que les droits individuels, ceux des réalités intermédiaires entre l’individu et l’État doivent être protégés, et la première de toutes ces réalités c’est la famille. L’Albanie aujourd’hui peut affronter ces défis dans un cadre de liberté et de stabilité, qui sont consolidées et qui font bien espérer pour l’avenir.

    Je remercie cordialement chacun de vous pour l’accueil délicat et, comme le fit saint Jean Paul II en avril 1993, j’invoque sur l’Albanie la protection de Marie, Mère du Bon Conseil, lui confiant les espérances de tout le peuple albanais. Que Dieu répande sur l’Albanie sa grâce et sa bénédiction. »

    Sources : Vatican Information Service & Site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Visite du Pape François au Président de la République d'Albanie

    Cérémonie de bienvenue et visite de courtoisie du Pape François au Président de la République d'Albanie Bujar Nishani, dans le bureau vert du Palais présidentiel.

    Sur son chemin de l'aéroport jusqu'au centre de Tirana, le Pape François a été acclamé par une foule en liesse. Cette joie mêlant toutes les générations était particulièrement émouvante sur le boulevard des vétérans de la nation, où les visages de 40 martyrs des persécutions de la dictature communiste (1946-1991) apparaissent sur des affiches. Dans la foule se détachaient les robes blanches à liseré bleu des Missionnaires de la Charité, les sœurs de Mère Teresa, native du pays, et qui avait accompagné Jean-Paul II lors de son voyage d'avril 1993 à Tirana.

    Le Pape François a ensuite été reçu au Palais présidentiel par le Président albanais Bujar Nishani, et a reçu les honneurs militaires, conformément à son rang de chef d'État. Il a signé le livre d'or du Palais et conversé d'une façon très détendue avec le Président albanais, avant de lui présenter les différents prélats participant au voyage, notamment le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège.

    Le Saint-Père et le Président albanais ont ensuite eu un entretien d'une vingtaine de minutes en privé.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Accueil du Pape François à l'aéroport de Tirana

    Cérémonie d'accueil du Pape François par le Premier Ministre albanais Edi Rama, à l'aéroport "Mère Teresa" de Tirana.

    Le Pape François est arrivé en Albanie, le « pays des aigles » autrefois officiellement athée, qui a vécu sous une dictature communiste particulièrement répressive dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ce pays est majoritairement musulman, avec des minorités catholique et orthodoxe bien intégrées dans la société. Son avion s’est posé à 9h00 sur le tarmac de l’aéroport international Mère Teresa de Tirana, où il a été accueilli par le Premier ministre albanais Edi Rama. Il s’est immédiatement rendu au palais présidentiel pour la cérémonie officielle de bienvenue.

    Il s’agit de son premier voyage apostolique en Europe, à l'exception de ses déplacements en Italie.

    Le Saint-Père ne passera qu’une journée en Albanie mais son programme est chargé. Le Souverain Pontife rencontrera à l’université catholique de Tirana les dirigeants de six groupes religieux albanais. Il célèbrera la Messe dominicale en plein air sur la place qui porte elle aussi le nom de Mère Teresa, qui était albanaise d'origine. Et puisque l’Albanie est l’un des pays les plus pauvres du continent européen, il achèvera sa journée par une rencontre avec des orphelins et handicapés et des responsables des organisations caritatives avant de regagner Rome dans la soirée.

    Cette visite du Pape François a lieu plus de 20 ans après celle de Jean-Paul II, qui avait lui aussi passé une journée en Albanie, le 25 avril 1993, alors que le pays était à peine sorti du communisme.

    Le Saint-Père veut confirmer dans la foi l’Église en ce pays et témoigner de son encouragement pour un pays qui a longtemps souffert des conséquences des idéologies du passé. Aujourd’hui, en Albanie, les communautés catholique, orthodoxe et musulmane cohabitent sans heurts. C’est l’une des raisons invoquées par le Pape François pour expliquer ce déplacement d’une seule journée qui sera donc axé sur la mémoire des persécutés et sur la concorde interreligieuse actuelle, un message pour le reste du monde.

    Source : Radio Vatican.

  • Religion et sport contre la discrimination

    Lundi midi, le Saint-Père a reçu une cinquantaine de joueurs de football célèbres, regroupés sous le nom d'équipe du Pape pour la paix, qui ont joué le soir au stade de Rome. Cette partie était organisée par la fondation argentine PUPI qui, par le biais de la technologie, de l'art et du sport soutient l'intégration sociale de jeunes marginaux.

    Dans son discours, il a affirmé que, au delà de son soutien à des projets de solidarité, ce match amical servait à rappeler les valeurs universelles que le sport induit, comme la loyauté, le partage ou la confiance en soi, et ce, quelles que soient les origines, la culture ou la religion. Ce match, a-t-il dit, "est un geste hautement symbolique qui montre qu'il est possible de bâtir un monde de paix et une culture du dialogue, dans lesquels croyants de religions diverses, tout en conservant leur identité, ne s'isolent pas des autres et partagent harmonie et respect". Tout sport d'équipe "favorise la paix entre peuples et personnes d'origine, de langue ou de religions différentes. Toute discrimination étant un mépris d'autrui, vous lui direz non ce soir", a déclaré le Pape à ses hôtes, joueurs et dirigeants. "Quant aux religions, elles sont appelées à être des véhicules de paix et non de haine. Au nom de Dieu, elles ne peuvent qu'être porteuses de paix. Bien compris, sport et religion doivent collaborer afin d'offrir à la société des signaux d'une ère dans laquelle les peuples ne se dresseront plus les uns contre les autres".

    Par ailleurs, avant le match, a été diffusé au stade un message en espagnol, dans lequel le Saint-Père souligne l'unité des joueurs que partage le public présent, celle d'une communauté humaine qui désire la paix. Puis il rappelle que la compétition, qui n'est pas la guerre, constitue une semence de la paix dont l'olivier est le symbole. Saluant les membres du réseau Scholas qui planteront un arbre, il a invité le public à s'unir à ce geste symbolique.

    Source : Vatican Information Service.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

    Message-vidéo intégral en espagnol.

  • Le curé de Gaza a rencontré le Pape François

    Le Pape François a reçu le curé de Gaza, le père Jorge Hernandez, en audience hier vendredi à la résidence Sainte-Marthe.

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    http://fr.lpj.org/2014/07/15/lettre-du-cure-paroisse-gaza/

    Le Saint-Père, qui avait lancé plusieurs appels durant l'été pour l'arrêt du conflit à Gaza, appelant personnellement au téléphone les présidents israélien et palestinien, a voulu faire un geste de solidarité avec la petite communauté catholique présente sur place.

    Missionnaire argentin de l’Institut du Verbe incarné, le père Hernandez est à la tête de l'unique paroisse catholique de l'enclave palestinienne, l'église de la Sainte Famille. Pendant l'offensive israélienne, des enfants handicapés et des femmes âgées, dont s'occupaient des sœurs de Mère Teresa, y avaient trouvé refuge. Au cours d’un entretien intense avec le Pape François, le père Hernandez a retracé les moments dramatiques de ces dernières semaines. Il a livré son témoignage à Christelle Pire, de Radio Vatican.

    A Gaza, les chrétiens sont une minorité : 1300, sur plus de deux millions de personnes. Les catholiques sont encore moins nombreux. La paroisse du père Hernandez compte 136 membres. 136 personnes qui ont été particulièrement émues par le soutien du Pape.
    « Le Pape François a toujours été proche, explique le curé de Gaza. Il nous avait envoyé un e-mail que nous avons traduit en arabe, et toute la communauté chrétienne l’a reçu : nous étions très reconnaissants ! Vous savez, recevoir un tel message dans un moment comme celui-là, c’est très réconfortant, c’est un soulagement. Et maintenant nous avons pu le rencontrer personnellement, pour nous faire comprendre, pour sentir la proximité du Pape, sa parole, son encouragement à être - et cela résume le message - à être le sel de la terre à Gaza. »

    Un sacrifice au nom de Jésus Christ
    Lors de cette rencontre, le Pape François a insisté sur l’importance du témoignage chrétien. Le père Hernandez a été particulièrement sensible à cet appel : «  Il a dit : « L’Évangile exige des sacrifices, que Jésus Christ demande à chacun d’entre nous, dans des lieux différents. Vous êtes touchés dans cette terre qui a vu souffrir Jésus Christ, qui l’a vu mourir, mais qui l’a aussi vu ressusciter. Alors, avec force et courage, en avant ! » Ce sont les paroles du Pape François qui nous ont vraiment touchés. »
    Le Saint-Père s’est personnellement engagé pour la paix au Proche-Orient. Tout d’abord par son voyage en Terre Sainte en mai, puis par l’invocation pour la paix en juin, lorsque le président palestinien Mahmoud Abbas et son homologue israélien Shimon Peres, se sont retrouvés dans les jardins du Vatican pour un moment de prière historique. Tous ces gestes ont touché les populations de Terre-Sainte, qu’elles soient chrétiennes ou non.

    Personne ne peut gagner une guerre
    « C'est un engagement à vie, décrit le père Hernandez, un engagement concret et existentiel, de dire que la paix est possible, que nous tous et ces deux peuples, nous pouvons vivre en paix, en témoignant par-dessus tout l’amour de Jésus Christ, le Prince de la paix. Les fruits du pèlerinage du Pape François nous les voyons déjà, et nous allons les voir plus tard : il a conquis le cœur des gens, il a adressé un message bienveillant à tous ainsi qu’aux deux États, ça a été pour nous une immense grâce. »
    Le père Hernandez espère que le cessez-le-feu, négocié mardi soir entre Israël et la Palestine, sera de longue durée. Face aux souffrances subies par toutes les populations, il appelle à une paix durable : « Une guerre, personne ne peut la gagner. Personne. Chaque partie devra en payer les conséquences, certains d'une manière, certains d’une autre. Mais, fondamentalement, personne ne peut sortir gagnant d’une guerre, nous sommes tous perdants. Nous espérons que Dieu nous bénisse et nous donne la force de tout recommencer. »

    Source : Aleteia.

  • Rencontre avec les chefs religieux au Palais de l'ancienne curie de l'archidiocèse de Séoul

    Texte intégral du discours du Pape François en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé :

    « Je veux vous remercier pour la gentillesse et l’affection que vous avez montrées en venant ici me rencontrer. La vie est un chemin, un chemin long, mais un chemin que l’on ne peut parcourir seul. Il faut marcher avec les frères en présence de Dieu. C’est pourquoi je vous remercie de ce geste de marcher ensemble en présence de Dieu : c’est ce que Dieu a demandé à Abraham. Nous sommes frères, reconnaissons-nous comme frères et marchons ensemble. Que le Seigneur nous bénisse. Et, s’il vous plait, je vous demande de prier pour moi. Merci beaucoup ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les évêques d'Asie au sanctuaire de Haemi

    Le voyage du Pape François en Corée du Sud n’est pas uniquement centré sur l’Église en Corée. Il a pour origine l’invitation faite au Pape de participer aux Journées asiatiques de la jeunesse. C’est cette dimension asiatique qui a été à l’honneur ce dimanche matin lors de la rencontre entre le Saint-Père et soixante-dix évêques d’Asie au sanctuaire de Haemi.

    Le Pape a exprimé le souhait que « les pays avec lesquels le Saint-Siège n’a pas encore une relation pleine n’hésiteront pas à promouvoir un dialogue au bénéfice de tous ». Il a lancé ainsi un appel assez clair à l’instauration de relations diplomatiques avec les pays comme la Chine, le Vietnam, le Bouthan, la Birmanie, Brunei, le Laos et la Corée du Nord sans toutefois les nommer. « Je ne parle pas ici seulement de dialogue politique, mais de dialogue fraternel », a ajouté le Pape en quittant son texte des yeux. Et d’ajouter : « ces chrétiens ne viennent pas comme des conquérants, ils ne viennent pas nous enlever notre identité, ils nous amènent la leur mais ils veulent marcher avec nous ».

    Dans son discours, le Pape a reconnu que « l’Église est appelée à être diversifiée et créative dans son témoignage rendu à l’Évangile, grâce au dialogue et à l’ouverture envers tous ». Mais il ne peut y avoir de dialogue que si l’on sait parfaitement qui l’on est. Il faut « être conscient de notre identité, notre identité de chrétiens » a ainsi affirmé le Pape qui a ajouté à cela une condition : être « capables d’ouvrir notre esprit et notre cœur, avec empathie et accueil sincère de ceux avec qui nous parlons. »

    Cette identité, « c’est la foi vivante dans le Christ » a poursuivi le Pape qui a ensuite demandé aux évêques si cette identité se manifestait « clairement » dans leurs « programmes de catéchèse et de pastorale des jeunes », dans leur « service des pauvres et de ceux qui languissent aux marges de nos sociétés riches » et dans leurs « efforts pour promouvoir les vocations au sacerdoce et à la vie religieuse ».

    Mais affirmer cette identité n’est pas chose facile. Plusieurs obstacles se dressent sur cette route, car « nous serons toujours tentés par l’esprit du monde ». Parmi ces obstacles figure « la méprise trompeuse du relativisme qui obscurcit la splendeur de la vérité ». Et le Pape a précisé qu’il parlait du « relativisme pratique, quotidien, qui, de manière presqu’imperceptible, affaiblit toute identité ».

    Autre danger : la « superficialité », autrement dit « la tendance à jouer avec les choses à la mode, les gadgets et les distractions, plutôt que de nous consacrer aux choses qui comptent réellement. » « Cette superficialité peut aussi se manifester dans le fait d’être fasciné par les programmes pastoraux et par les théories, au détriment de la rencontre directe et fructueuse avec nos fidèles, spécialement les jeunes, qui ont plutôt besoin d’une solide catéchèse et d’une orientation spirituelle sûre. »

    Une dernière tentation guette chaque chrétien : « la sécurité apparente qui se cache derrière des réponses faciles, des phrases toutes faites, des lois et des règlements. » Or le témoignage de notre foi, a expliqué le Pape, passe par la « mission ». Ce qui en soi, n’est pas un problème car « la foi nous rend capables d’être en même temps courageux et humbles dans notre témoignage d’espérance et d’amour ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les responsables de l'Apostolat des laïcs au Centre de spiritualité de Kkottongnae

    Dernier temps fort de cette journée du Pape François samedi, sa rencontre avec les responsables de l’Apostolat des laïcs au Centre de spiritualité de Kkottongnae. 150 laïcs étaient rassemblés dans la chapelle du lieu, qui représentent, leur a dit François « les multiples expressions du florissant apostolat des laïcs en Corée ». « C'est une fleur qui demeure ! ».

    L’Église en Corée est héritière de la foi de générations de laïcs a expliqué le Saint-Père, rendant hommage aux œuvres de foi, de charité et de service de cet apostolat. Aujourd’hui comme toujours, l’Église a besoin d’un témoignage crédible des laïcs rendu à la vérité salvifique de l’Évangile, à son pouvoir de purifier et de transformer le cœur humain, et à sa fécondité pour édifier la famille humaine dans l’unité, la justice et la paix.

    Le Pape a ainsi salué les nombreuses associations directement impliquées dans la rencontre des pauvres et des personnes qui sont dans le besoin, en expliquant que l’un des fruits de cet apostolat était de porter la présence consolante du Seigneur à ceux qui vivent aux périphéries de notre société.

    Hommage particulier aux femmes

    Cette activité n’est pas épuisée par l’assistance caritative, a poursuivi le Saint-Père, mais elle doit s’étendre aussi à un engagement pour la croissance humaine. Mais si assister les pauvres est une chose bonne et nécessaire, elle est néanmoins insuffisante a précisé le Pape, encourageant ainsi les laïcs à multiplier leurs efforts dans le domaine de la promotion humaine, de sorte que tout homme et toute femme puisse connaitre la joie qui vient de la dignité de gagner le pain quotidien.

    Il a également rendu un hommage particulier aux femmes catholiques coréennes qui sont engagées dans la vie et la mission de l’Église, qu’elles soient mères de famille, catéchistes ou enseignantes, et a tenu à souligner l’importance du témoignage donné par les familles chrétiennes. Le Pape a enfin demandé aux laïcs de continuer à promouvoir dans leurs communautés une formation plus complète des fidèles laïcs, par une catéchèse permanente et par la direction spirituelle. « Votre contribution est essentielle, puisque l’avenir de l’Église en Corée, comme dans toute l’Asie, dépend, en grande partie, du développement d’une vision ecclésiologique fondée sur une spiritualité de communion, de participation et de partage des dons ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les communautés religieuses au Training Center « School of Love » à Kkottongnae

    « L’hypocrisie, la mondanité » des religieux, une nouvelle fois condamnées par le Pape François, cette fois depuis la Corée. Il a rencontré samedi la communauté religieuse de la péninsule coréenne. Une rencontre qui a eu lieu dans l’auditorium de la « School of love » - « l’école de l’amour » où chaque année près de 200.000 jeunes suivent des cours de spiritualité active. Face au Souverain Pontife, quelque 5.000 religieuses et religieux.

    Après avoir salué les deux présidents des associations des supérieurs majeurs de Corée, il a pris la parole devant ces hommes et femmes qui, par la « grande variété des charismes et des activités apostoliques » qu’elles représentent, « enrichissent la vie de l’Église » du pays. Ces religieuses et religieux sont pour le Saint-Père le « signe tangible de la présence du Royaume de Dieu, l’anticipation de la joie éternelle du ciel ».

    Mais les styles de vie de certains religieux mondains ont été une nouvelle fois condamnés : « L’hypocrisie de ces hommes et femmes consacrés qui font le vœu de pauvreté et cependant vivent comme des riches, blesse les âmes des fidèles et abime l’Église. Pensez aussi combien est dangereuse la tentation d’adopter une mentalité purement fonctionnelle et mondaine, qui conduit à mettre notre espérance seulement dans les moyens humains et détruit le témoignage de la pauvreté que Notre Seigneur Jésus Christ a vécue et nous a enseignée ».

    Au contraire, « par le conseil évangélique de la pauvreté, vous serez capables de reconnaître la miséricorde de Dieu non seulement comme source de force, mais aussi comme un trésor, a affirmé le Saint-Père. Notre besoin fondamental d’être pardonnés et guéris est, en soi, une forme de pauvreté que nous ne devrions jamais oublier, malgré tous les progrès que nous ferons dans les vertus ».

    « Chasteté, pauvreté, obéissance » : le Pape a néanmoins rappelé l’importance de leur témoignage « joyeux de l’amour de Dieu dans la mesure où vous resterez solides sur le roc de sa miséricorde », et cela implique une « obéissance religieuse ». Et de compléter : « Dieu désire nos cœurs complètement, et cela signifie que nous devons nous "détacher" et "sortir de nous-mêmes" toujours davantage ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les jeunes du continent asiatique près du sanctuaire de Solmoe

    Chants et danses traditionnels de la jeunesse d’un continent varié mais uni par une même foi ; recueillement dans un sanctuaire symbole du martyr des premiers chrétiens en Corée. Ce sont les deux images que tout oppose qui marquent la visite du Pape François au sanctuaire de Solmoe. Le souvenir d’un passé douloureux auquel puise une jeunesse porteuse d’espoir pour l’avenir. Et un Pape surprenant qui improvise en anglais et n’hésite pas à s’adresser spontanément aux jeunes. C’est ce que l’on peut retenir de cette rencontre forte en émotion.

    A son arrivée, le Pape s’est recueilli quelques instants en silence, portant avec lui sa désormais célèbre mallette de cuir noir, devant la maison reconstruite de saint André Kim Dae-jeong, le premier prêtre coréen, martyrisé au nom de sa foi en 1846. Il a ensuite béni trente mille chapelets disposés à côté de la maison avant de se diriger en papamobile sous la tente où l’attendaient six mille jeunes venus de toute l’Asie pour participer aux Journées asiatiques de la jeunesse organisées dans le diocèse de Daejeon.

    Témoignages des jeunes

    C’est dans une ambiance surchauffée que le Pape, qui arborait le ruban jaune des victimes du Sewol, a fait son entrée au son d’une chanson composée en son honneur. Chaleureusement accueilli par tous les jeunes, le Pape a assisté à une représentation de danse indonésienne avant le témoignage de trois jeunes représentants diverses réalités de la richesse de l'Asie : une coréenne, un chinois résidant à Hong Kong et une Cambodgienne.

    Cette dernière a fait part de sa recherche de vocation, expliquant qu'elle était tiraillée entre la vocation religieuse et la nécessité de poursuivre ses études pour aider sa famille et les plus pauvres. Elle est également revenue sur l'histoire tragique du Cambodge et des Khmers Rouges, évoquant les martyrs de l’Église et invitant le Pape à venir en terre cambodgienne pour célébrer ces témoins du Christ et renforcer ainsi l'activité missionnaire de l’Église locale.

    Le deuxième témoignage était celui de Giovanni, un Chinois de 24 ans vivant à Hong Kong. "Le lien est très fort entre la Chine continentale et Hong Kong a t-il souligné, nos Églises sont comme des sœurs" déplorant le contrôle et l'oppression des autorités chinoises sur les catholiques du continent, qui malgré tout parvienne à garder la foi. Giovanni a aussi exposé au Pape la volonté de très nombreux jeunes à Hong Kong d'organiser des Journées Mondiales de la Jeunesse dans la ville.

    Marina Park Giseon, jeune Coréenne, a enfin pris la parole pour évoquer elle aussi les délicates questions de politique régionale, revenant sur la division entre les deux Corée. "Si nous avons vécu 60 ans de haine réciproque avec le Nord, je pense que la faute n'est pas d'un seul côté" a t-elle martelé. Elle a également pointé le capitalisme et le matérialisme de la société coréenne qui conduit parfois à la perte des valeurs. "Il semble que le capitalisme en Corée ne donne pas beaucoup d'importance à la sécurité et à la félicité de l'homme" a t-elle souligné.

    Le Pape a écouté attentivement les trois jeunes, prenant des notes, puis les a remercié chaleureusement pour leur témoignage.

    Discours du Pape

    Visiblement heureux de l’enthousiasme et de la chaleur de cette jeunesse d’Asie qu’il souhaitait rencontrer, François a ensuite pris la parole pour leur rappeler l’espoir qu’ils représentent pour l’avenir et pour leur donner trois grands conseils pour être « d’authentiques et joyeux témoins de l’Évangile ».

    Le Pape François a vu dans cette jeunesse « quelque chose de ce que l’Église, elle-même, est appelée à être dans l’éternel projet de Dieu ». Ces jeunes, a rappelé le Pape, veulent « aider à construire un monde où nous vivrons tous ensemble dans la paix et dans l’amitié, dépassant les barrières, réparant les divisions, rejetant la violence et les préjugés ». Ce qui correspond parfaitement au dessein de Dieu : « l’Église est appelée à être semence d’unité pour la famille humaine tout entière. Dans le Christ, toutes les nations et tous les peuples sont appelés à une unité qui ne détruit pas la diversité mais qui la reconnaît, la réconcilie et l’enrichit. »

    Si le Pape a décrit une vision si angélique c’est pour mieux rappeler la dure réalité, et confier ses préoccupations et notamment « l’inégalité croissante dans nos sociétés entre riches et pauvres ». Le Pape a dénoncé une nouvelle fois, après l’avoir fait avec les évêques coréens et lors de la messe de l’Assomption, « les signes de l’idolâtrie de la richesse, du pouvoir et du plaisir qui s’obtiennent à un prix très élevé dans la vie des hommes ». Et d’évoquer, comme il l’avait fait un peu plus tôt dans la journée dans le stade de Daejeon, le sort de ces jeunes, qui, « même s’ils vivent dans un monde d’une grande prospérité matérielle, souffrent de pauvreté spirituelle, de solitude et de désespoir silencieux. »

    Et de constater que « Dieu semble absent du tableau. C’est presque comme si un désert spirituel commençait à s’étendre à travers notre monde. Cela affecte les jeunes aussi, leur volant l’espérance et même, dans trop de cas, la vie elle-même ».

    C’est là que les jeunes ont un rôle essentiel à jouer car « l’Esprit de Jésus peut apporter une vie nouvelle à chaque cœur humain et peut transformer chaque situation, même apparemment les plus désespérées. » Le Pape a donc appelé les jeunes réunis à Solmoe à se faire missionnaires, « à témoigner de l’Évangile de l’espérance », « à l’école, dans les lieux de travail, dans les familles, à l’université et dans les communautés ».

    Réponses aux 3 témoignages et conseils aux jeunes

    Puis le Pape a abandonné son texte lu en anglais pour répondre d’abord en anglais, puis en italien, reconnaissant avec le sourire, « qu’il avait un pauvre anglais ». Il n’a pas hésité, mélangeant anglais et italien, à affronter les questions difficiles que lui avaient posé les jeunes auparavant. Répondant à Smey, une jeune Cambodgienne, sur sa vocation, il lui a conseillé de suivre la route que Dieu a choisi pour elle et non de choisir entre une vie consacrée et une vie passée au sein de sa communauté villageoise. Il lui a également assuré qu’il se chargerait, à son retour à Rome, de lancer des recherches sur des dossiers de canonisation de son pays, qui ne compte pas encore de bienheureux et de saints reconnus par l’Église.

    Le Pape a ensuite demandé aux jeunes de prier pour leurs « frères du Nord », ceux de Corée du Nord car « nous sommes une seule famille ». Il répondait ainsi à Marina, une jeune Sud-Coréenne qui se demandait que pouvaient faire les jeunes catholiques coréens pour la Corée du Nord alors que les deux peuples ont passé soixante ans dans la haine réciproque. La prière reste ainsi la meilleure arme pour réconcilier les deux peuples frères. « Vous parlez la même langue, pensez à vos frères du Nord, et quand en famille on parle la même langue il y a aussi une espérance humaine ». 

    Revenant ensuite à son texte, le Pape a voulu donner aux jeunes trois suggestions pour être « d’authentiques et joyeux témoins de l’Évangile ». Tout d’abord ne jamais perdre l’espérance dans la vérité de la parole de Dieu et le pouvoir de sa grâce. Ensuite, prier quotidiennement et puiser joie et force dans l’eucharistie, tout en prenant une « part active et généreuse à la vie de vos paroisses », sans oublier de s’impliquer dans les œuvres de charité. Enfin se laisser guider par « la sagesse de la parole du Christ et par le pouvoir de sa vérité ».

    Sources : Radio Vatican 1 & 2.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre du Pape François avec les autorités de Corée

    Rencontre du Pape avec les autorités de Corée, dans le salon Chungmu de la Maison Bleue de Séoul.

    La cérémonie de bienvenue du Pape en Corée s'est tenue à la Blue House, le palais présidentiel sud-coréen. Après un accueil dans ce qui est aussi la résidence privée de la présidente sud-coréenne, François et Park Geun-hye se sont entretenus en privé dans le Salon d’honneur. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le nonce apostolique, ainsi que deux ministres sud-coréens étaient également présents.

    « C’est une grande joie pour moi de venir en Corée, “la terre du matin calme” », a ensuite affirmé le Souverain Pontife lors de la rencontre avec les autorités qui a suivi, dans un salon qui peut accueillir près de 200 personnes.

    La paix et l’importance accordée aux nouvelles générations étaient au cœur de son intervention face aux politiques et aux diplomates. « La Corée est une terre qui a souffert du manque de paix », a-t-il affirmé. Il a encouragé les autorités dans leurs efforts faits en faveur de la réconciliation et de la stabilité de la péninsule. C’est pour lui « l’unique chemin pour une paix durable ». Et la quête de cette paix « concerne la stabilité de toute la région et du monde entier fatigué de la guerre ».

    Le Pape en est conscient, cette « quête de paix est un perpétuel défi » pour tous, car il faut « abattre les murs de la méfiance et de la haine, en promouvant une culture de réconciliation et de solidarité ». Et cela doit passer, pour le Saint-Père, par « l’écoute et le dialogue sereins ». « La paix n’est pas simplement l’absence de guerre, mais “l’œuvre de la justice” ». La paix enfin, « demande que nous n’oubliions pas les injustices du passé, mais que nous les surpassions par le pardon, la tolérance et la coopération ».

    La paix pour les générations suivantes

    Chérir aussi ses jeunes, c’est l’invitation du Souverain Pontife aux autorités coréennes. Il faut chercher « à leur transmettre l’héritage du passé et à les confronter aux défis du présent ». Il les aussi invités à se demander si « nous transmettons bien nos valeurs à la génération suivante », à qui il faut faire « le don de la paix ».

    Au Souverain Pontife alors de lancer : « combien il est important que la voix de chaque membre de la société soit entendue, et qu’un esprit de communication ouverte, de dialogue et de coopération soit encouragé ». Car, en plus de la jeunesse, l’attention doit aussi être portée « aux pauvres, aux personnes vulnérables et aux sans-voix, en satisfaisant leurs besoins immédiats mais aussi en les assistant dans leurs progrès humains et culturels ».

    Le Pape a ensuite interpellé directement les autorités politiques : « J’ai espoir que la démocratie coréenne continuera à être renforcée, et que cette nation sera un leader aussi dans la mondialisation de la solidarité qui est si nécessaire aujourd’hui : un leader qui recherche le développement intégral de chaque membre de notre famille humaine ».

    La Corée du Sud est confrontée à d’importantes questions sociales, a-t-il commenté, « à des divisions politiques, à des inégalités économiques et à des préoccupations concernant la gestion responsable de l’environnement naturel ». Ce tableau parfois sombre a été complété de touches d’espoir par le Pape. Malgré les épreuves - l’héritage du pays ayant été éprouvé au long des années « par la violence, la persécution et la guerre » -, « la chaleur du jour et l’obscurité de la nuit ont toujours fait place au calme du matin, c’est-à-dire à une ferme espérance de justice, de paix et d’unité ».

    Référence faite pour conclure à St Jean-Paul II qui, il y a 25 ans sur la péninsule coréenne, affirmait sa « conviction que “l’avenir de la Corée dépendra de la présence au sein de son peuple de beaucoup d’hommes et de femmes sages, vertueux et profondément spirituels” ». Le Pape François s’en est fait l’écho : « l’Église souhaite contribuer à l’éducation de la jeunesse, à la promotion d’un esprit de solidarité avec les personnes pauvres et désavantagées et à la formation de nouvelles générations de citoyens prêts à apporter la sagesse et la vision héritées de leurs ancêtres et nées de leur foi, face aux grandes questions politiques et sociales auxquelles la nation est confrontée ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Foi, engagement, soutien aux chrétiens d'Irak... : rencontre avec l'Abbé Pierre-Hervé Grosjean

    Abbé Pierre-Hervé Grosjean, co-fondateur du Padre Blog

  • 50.000 enfants de chœur sur la place Saint Pierre ce mardi soir

    Climat de fête, mais sans exubérance, mardi soir sur la place Saint-Pierre. Le Pape François a rencontré quelque 50.000 enfants de chœur, âgés de 13 à 27 ans, venus principalement d’Allemagne (*), mais aussi d’Autriche et de Lettonie. Sur le parvis, les chants invitaient au recueillement tandis que le Saint-Père parcourait la place au milieu de la foule joyeuse et disciplinée, brandissant des drapeaux et des casquettes colorées. Le Pape François les a bénis avec enthousiasme. Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de la Conférence épiscopale, lui a offert un maillot noir et rouge de l’équipe de football allemande, avec le numéro un dans le dos et son nom floqué en allemand Franziskus.

    Libres, parce qu’il est licite de faire le bien : c’est la devise de ce pèlerinage annuel qui se poursuivra jusqu’au 8 août. L’évêque de Rome a présidé la célébration des Vêpres, avant de répondre aux questions des jeunes servants de messe. Et c’est sur la liberté que le Pape François a insisté dans une brève homélie prononcée pour la première fois en allemand. Dieu veut des personnes humaines libres, qui se sentent toujours protégées par un bon Père. Pour accomplir son dessein, l’incarnation, il a eu besoin d’une femme, d’une mère. La Vierge Marie fut totalement libre. C’est dans sa liberté qu’elle a dit oui. Le Pape François a exhorté les jeunes à suivre l’exemple de Marie qui a toujours fait le bien au service de Dieu et de l’humanité. L’homélie a été suivie du Magnificat en latin et en allemand.

    Faire un bon usage de la liberté

    Et lorsqu’après les Vêpres, il a répondu aux questions des jeunes, le Souverain Pontife leur a tout d’abord confié une mission : parler de Jésus aux jeunes de leur âge, surtout en dehors de leur communauté paroissiale et de leur association. Avec votre courage, votre enthousiasme, votre spontanéité, vous pouvez atteindre facilement ceux qui se sont éloignés de Dieu, leur a-t-il dit, en soulignant que tant de jeunes ont besoin que quelqu’un leur dise par sa vie que Jésus les connaît, qu’Il les aime, qu’Il leur pardonne, qu’Il partage leurs problèmes et les soutient de sa grâce.

    Mais pour parler de Jésus, il faut le connaître et l’aimer. Le Pape François donne alors un conseil à ses interlocuteurs : relire personnellement, en silence, l’Évangile qu’ils ont entendu pendant la liturgie et l’appliquer à leur vie, grâce à l’amour du Christ, reçu dans l’Eucharistie. Autre conseil du Saint-Père en réponse à une autre question : le temps est un don de Dieu, il faut savoir s’en servir et donc éviter de perdre du temps dans des activités futiles, comme chatter sur internet, jouer avec son portable, voir des séries télévisées. Les produits du progrès technologique, qui devraient simplifier et améliorer la qualité de la vie, avertit le Pape François, détournent parfois notre attention de ce qui est réellement important.

    Enfin, dernière recommandation : faire un bon usage de la liberté, faute de quoi elle peut se transformer en esclavage, l’esclavage du péché. Des orientations, des indications et même des règles sont nécessaires, dans la société comme dans l’Église. Et l’évêque de Rome a exhorté les jeunes à ne pas gaspiller, par un usage erroné de la liberté, la grande dignité de fils de Dieu qui leur a été donnée.

    Source : Radio Vatican.

    (*) : L’Allemagne compte plus de 430.000 servants de messe, enfants, adolescents et jeunes adultes. Ils représentent une catégorie importante dans le domaine de la pastorale des jeunes. L’année prochaine, du 3 au 5 août 2015, la capitale italienne accueillera un pèlerinage international organisé tous les 5 ans par l'association mondiale des servants de messe.

    Vidéo et texte intégral (allemand et italien) sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François répond aux prêtres de Caserte

    Le Pape a quitté le Vatican en hélicoptère vers 15h00 en direction de l'héliport militaire de Caserta où il a été accueilli par l’Évêque local Mgr Giovanni d'Alise et par d'autres autorités locales. Il s'est ensuite rendu en voiture à la chapelle de l'ancien palais royal, où l'attendaient les prêtres du diocèse.

    Le Saint-Père a laissé de côté son discours pour avoir une conversation plus directe avec les prêtres, en répondant à quatre questions que ceux-ci lui ont posé.

    Il a parlé de l'exemple que doivent donner les évêques de l'unité que Jésus demande au Père pour l’Église : "On ne peut pas aller de l'avant en parlant mal les uns des autres... Dans l'unité de l’Église, l'unité entre les évêques est importante", soulignant que dans les conflits, c'est le diable qui l'emporte. Les évêques doivent être d'accord dans l'unité non dans l'uniformité. Chacun a son charisme, chacun à son mode de penser, de voir les choses ; cette diversité est parfois source d'erreurs, mais souvent, elle est le fruit de l'Esprit... une unité dans la diversité de chacun, sans que personne ne perde sa personnalité".

    Un conseil a été ensuite demandé au Pape pour que la pastorale, sans mortifier la piété pastorale, puisse relancer la primauté de l’Évangile. Le Saint-Père a répondu en évoquant le "gnosticisme qui est entré dans l’Église dans ces groupes de piété intimiste... qui ne fait pas de bien, qui est une hérésie", et a rappelé que la véritable piété populaire "naît de ce Sensus Fidei dont parle l'encyclique Lumen Gentium et guide dans la dévotion des saints, de la Vierge Marie, avec des expressions folkloriques aussi au sens bon du mot. La piété populaire est fondamentalement inculturée, ne peut être une piété populaire de laboratoire, aseptisée, mais elle naît toujours de notre vie".

    Une autre question posée au Pape concernait l'identité du prêtre du troisième millénaire. Comment dépasser la crise existentielle qui naît de la révolution linguistique, culturelle, de témoignage évangélique ? "Avec créativité", a répondu le Saint-Père. C'est le commandement que Dieu a donné à Adam...et que Jésus donne à ses disciples. La créativité se trouve dans la prière. Un évêque qui ne prie pas, un prêtre qui ne prie pas a fermé la porte à la créativité".

    La dernière question a concerné la spiritualité du prêtre diocésain. Le Pape François a parlé de la double capacité de contemplation du prêtre envers Dieu et envers les hommes. "C'est un homme qui regarde, qui remplit ses yeux et son cœur de cette contemplation, avec l’Évangile devant Dieu et avec les problèmes humains devant les hommes. En ce sens, il doit être un contemplatif. Il ne faut pas faire de confusion : le moine, c'est autre chose". Le Pape a aussi souligné que le centre de la responsabilité du prêtre diocésain réside dans la diocésanité. "Avoir un rapport avec l'évêque et un rapport avec les autres prêtres... c'est simple, mais ce n'est pas facile... L'ennemi le plus grand de ces relations sont les commérages... Le Diable...empêche ce rapport évangélique et spirituel et fécond avec l'évêque et avec les prêtres". Il a souligné que le mieux était de dire les choses clairement et ne pas donner satisfaction au Diable qui de cette façon "attaque le centre de la spiritualité du clergé diocésain".

    Avant de conclure, il a évoqué le caractère amer de certains prêtres, image d'une Église des mécontents. "On peut se fâcher, c'est bien de se fâcher une fois. Mais la colère ne vient pas du Seigneur et conduit à la tristesse et la désunion".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.7.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite Pastorale du Pape François à Caserte ce 26 juillet 2014

    Rappel du programme de la journée :

    15h00 - Départ en hélicoptère du Vatican

    15h45 - Atterrissage à l’héliport de l'École des sous-officiers de l'Armée de l'air italienne, proche du palais royal de Caserte

    16h00 - Rencontre avec les prêtres du diocèse au Cercle des officiers de l'Armée de l'air italienne au palais royal de Caserte

    18h00 - Messe sur la place située devant le palais royal de Caserte (retransmission KTO 17h45)
        Homélie du Saint-Père

    19h30 - Départ en hélicoptère de l’héliport de l'École des sous-officiers de l'Armée de l'air italienne, proche du palais royal de Caserte

    20h15 - Arrivée à l’héliport du Vatican

    Transmissions vidéo en direct du CTV
    (Centre Télévisé du Vatican)

    « Ayez le courage de dire non à la corruption et l'illégalité ! »

    C’est un message plein d’espoir que le Pape a voulu délivrer aux habitants de Caserte, cette terre gangrénée par la mafia et la pollution due au recyclage illégal de déchets toxiques. A l'occasion de la fête liturgique de Sainte Anne, la sainte patronne de la ville, François a célébré la Messe devant la Reggia, le palais du Roi de Naples et n'a pas hésité à délivrer un message au sens particulier dans cette région au quotidien parfois difficile.

    « Comment faire pour posséder le règne de Dieu ? L’enthousiasme et la joie ne suffisent pas, il faut mettre Dieu au premier plan dans notre vie, a dit le Pape, cela veut dire avoir le courage de dire non au mal, non à la violence, non aux abus, pour vivre une vie de service aux autres et en faveur de la légalité et du bien commun ». Dans cette province de Caserte où la Camorra est très puissante, cette « belle terre qui demande d’être soignée et préservée », le Pape n’a pas hésité à marteler sous les applaudissements qu’il faut « avoir le courage de dire non à n’importe quelle forme de corruption et d’illégalité. Nous savons tous les noms de ces formes de corruption et d’illégalité ».

    Conscient des souffrances de la région, le Saint-Père a estimé qu’il ne pouvait pas donner lui-même l’espérance à ses habitants : « mais je peux vous dire que là où est Jésus, l’espérance est là, on aime ses frères et on s’engage à sauvegarder sa vie, sa santé, en respectant l’environnement et la nature. Et cette espérance, celle de Jésus, ne déçoit jamais » a-t-il ajouté, dans une allusion au problème de la Terre des Feux, quand la mafia brûle des déchets, le plus souvent toxiques, enterrés illégalement ou jetés à même la terre. « Ne vous laissez pas voler l’espérance ! » a redit le Pape François, comme il aime à le répéter.

    Partant de l’Evangile du jour et des paraboles du trésor caché dans le champ et de la perle de grande valeur qui représentent la découverte du Royaume des Cieux, le Pape a également expliqué que « c’est d’abord Dieu qui vient à notre rencontre, car c’est Lui qui veut en premier nous rencontrer. Et Il se fait trouver aussi par ceux qui ne Le cherchent pas ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • La jeune chrétienne soudanaise Meriam reçue au Vatican après sa libération

    Le Pape François a remercié personnellement ce jeudi Meriam Yahia Ibrahim Ishag, la jeune soudanaise chrétienne qui pour ne pas avoir renié sa foi a été condamnée à mort pour apostasie. Libérée après une forte mobilisation internationale, elle est arrivée en Italie et l’un de ses premiers rendez-vous était à la Maison Sainte Marthe au Vatican.

    La rencontre avec le Pape a duré environ une demi-heure, dans une atmosphère qualifiée par le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, de « très sereine et affectueuse ». « Le Pape, a jouté le Père Lombardi, a été très tendre avec elle, ses deux enfants et son mari, qui était en fauteuil roulant, et il l’a remerciée pour son témoignage ». Pour le Père Lombardi il s’agissait « d’un geste de proximité et de solidarité envers ceux qui souffrent pour leur foi. Et cela, a –t-il ajouté, va au-delà de cette rencontre si belle et pleine d’attention ».

    Source : Radio Vatican.

  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec les malades dans la cathédrale d'Isernia