(Ouverture de la Grande Pâque Russe)
Israel Philharmonic Orchestra - Dir. Zubin Mehta
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(Ouverture de la Grande Pâque Russe)
Israel Philharmonic Orchestra - Dir. Zubin Mehta
(suite de la méditation d'hier)
« "Joseph d'Arimathie ayant descendu de la croix le corps de Jésus, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis." (1)
S. Paul disait que le Christ devait nous être « semblable en toutes choses » (2) ; jusque dans sa sépulture, Jésus est l'un des nôtres : « on l'ensevelit, dit S. Jean, à la manière des Juifs, avec des linges et des aromates » (3). Mais le corps de Jésus, uni au Verbe, « ne devait pas souffrir la corruption ». Il restera à peine trois jours dans le tombeau ; par sa propre vertu, Jésus en sortira triomphant de la mort, resplendissant de vie et de gloire, et « la mort n'aura plus d'empire sur lui » (4).
L'Apôtre nous dit encore que « par notre baptême nous avons été ensevelis avec le Christ pour mourir au péché » : Consepulti enim sumus cum illo per baptismum in mortem (5). Les eaux du baptême sont comme un sépulcre où nous devons laisser le péché, et d'où nous sortons, animés d'une nouvelle vie, la vie de la grâce. La vertu sacramentelle de notre baptême dure toujours. En nous unissant par la foi et l'amour au Christ déposé dans le tombeau, nous renouvelons cette grâce de « mourir au péché, afin de ne vivre que pour Dieu » (6).
Seigneur Jésus, que j'ensevelisse dans votre tombeau tous mes péchés, toutes mes fautes, toutes mes infidélités ; par la vertu de votre mort et de votre sépulture, donnez-moi de renoncer de plus en plus à tout ce qui m'éloigne de vous, à Satan, aux maximes du monde, à mes amours-propres ; par la vertu de votre résurrection, faites que, comme vous, je ne vive plus que pour la gloire de votre Père ! »
1. Luc. XXIII, 53. - 2. Hebr. II, 17. - 3. Joan. XIX, 40. - 4. Rom. VI, 9. - 5. Ibid. 4. - 6. Cf. Rom. VI, 11.
Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIV, XIV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.
Abbaye de Solesmnes
Ecce, * quomodo moritur iustus, et nemo percipit corde ; et viri iusti tolluntur, et nemo considerat : a facie iniquitatis sublatus est iustus : * Et erit in pace memoria eius. V/. Tamquam agnus coram tondente se obmutuit, et non aperuit os suum : de angustia et de judicio sublatus est. * Et erit in pace memoria eius R./ Ecce...
Voici comment meurt le juste, et personne n'y pense en son coeur ; les hommes justes sont enlevés, et nul n'y fait attention. A cause de l'iniquité, le juste a été enlevé ; * et sa mémoire sera en paix. V/. Il s'est tu comme un agneau devant celui qui le tond, et n'a pas ouvert la bouche ; après des angoisses et un jugement, il a été enlevé. * Et sa mémoire sera en paix R/. Voici comment...
Abbaye de Solesmnes
Ierusalem, surge, et exue te vestibus iucunditatis : induere te cinere et cilicio, * Quia in te occisus est Salvator Israel. V/. Deduc quasi torrentem lacrimas per diem et noctem, et non taceat pupilla oculi tui. Quia in te occisus est Salvator Israel.
Jérusalem, lève-toi et enlève tes vêtements de joie ; couvre-toi de cendre et du cilice, * Car chez toi le Sauveur d'Israël a été mis à mort. V/. Verse des torrents de larmes, jour et nuit, et que la prunelle de tes yeux ne se repose pas. * Car chez toi le Sauveur d'Israël a été mis à mort.
Samedi Saint
Méditation du Pape Benoît XVI sur le Samedi Saint
à l'occasion de l'ostension du Suaire de Turin en mai 2010
« Le Samedi Saint est le jour où Dieu est caché, comme on le lit dans une ancienne Homélie : "Que se passe-t-il ? Aujourd'hui, un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort... Dieu s'est endormi dans la chair, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers" (Homélie pour le Samedi Saint, PG 43, 439). Dans le Credo, nous professons que Jésus Christ "a été crucifié sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts" » ...
Suite ci-dessous.
Texte intégral de la méditation du Pape François "Ô Croix du Christ" ci-dessous.
NB : Plusieurs Chemins de Croix sont à méditer sur notre site, ICI.
(Texte Orthodoxe chanté le Vendredi Saint)
The Choir of Winchester Cathedral - Dir. David Hill
Solveig Kringelborn, soprano
Il Terzo Suono (Pennicchi, Gall, Lepore), Accademia Montis Regalis - Dir. Gian Paolo Fagotto
(suite de la méditation d'hier)
« Je suis convaincu qu'en dehors des sacrements et des actes de la liturgie, il n'y a pas de pratique plus utile pour nos âmes que le chemin de croix fait avec dévotion. Son efficacité surnaturelle est souveraine. Pourquoi cela ?
D'abord parce que la passion de Jésus est son œuvre par excellence ; presque tous les détails en ont été prédits ; il n'y a pas de mystère de Jésus dont les circonstances aient été annoncées avec tant de soin par le psalmiste et les prophètes. Et quand on lit, dans l’Évangile, le récit de la passion, on est frappé de l'attention qu'apporte le Christ Jésus à « réaliser » ce qui a été annoncé de lui. [...]
Nous devons encore aimer à méditer la passion parce que c'est là aussi que le Christ fait éclater ses vertus. Il possède toutes les vertus en son âme, mais l'occasion de les manifester se produit surtout dans sa passion. Son amour immense pour son Père, sa charité pour les hommes, la haine du péché, le pardon des injures, la patience, la douceur, la force, l'obéissance à l'autorité légitime, la compassion, toutes ces vertus éclatent d'une façon héroïque dans ces jours de douleurs.
Lorsque nous contemplons Jésus dans sa passion, nous voyons l'exemplaire de notre vie, le modèle - admirable et accessible tout à la fois, - de ces vertus de componction, d'abnégation, de patience, de résignation, d'abandon, de charité, de douceur, que nous devons pratiquer pour devenir semblables à notre divin chef : Si quis vult post me venire, abneget semetipsum, et tollat crucem suam, et sequatur me (1).
Il y a un troisième aspect que nous oublions trop souvent et dont l'importance est pourtant extrême. Lorsque nous contemplons les souffrances de Jésus, il nous donne, d'après la mesure de notre foi, la grâce de pratiquer les vertus qu'il a révélées durant ces heures saintes. Comment cela ?
Quand le Christ vivait sur terre, « une force toute-puissante émanait de sa personne divine, qui guérissait les corps », éclairait les esprits et vivifiait les âmes : Virtus de illo exibat, et sanabat omnes (2).
Il se passe quelque chose d'analogue lorsque nous nous mettons en contact avec Jésus par la foi. A ceux qui, avec amour, le suivaient sur le chemin du Golgotha ou assistaient à son immolation, le Christ a sûrement octroyé des grâces spéciales. Ce pouvoir, il le conserve encore à présent ; et, quand en esprit de foi, pour compatir à ses souffrances, et l'imiter, nous le suivons du prétoire au calvaire et nous nous tenons au pied de sa croix, il nous donne ces mêmes grâces, il nous fait part des mêmes faveurs. N'oubliez jamais que le Christ Jésus n'est pas un modèle mort et inerte ; mais, toujours vivant, il produit surnaturellement en ceux qui s'approchent de lui dans les dispositions voulues, la perfection qu'ils contemplent en sa personne. »
1. Matth. XVI, 24 ; cf. Marc. VIII, 3-4 ; Luc. IX, 23 ; XIV, 27. - 2. Luc. VI, 19.
(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)
Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIV, I), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.
James Tissot (1836–1902), La mort de Jésus
Brooklyn Museum, NY (USA)
L'intégralité de cette Neuvaine se trouve sur notre site Chemin d'Amour vers le Père
Abbaye de Solesmes
Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14.
Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.
Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
Ps. 66, 2.
Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri.
Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.
Célébration de la Messe chrismale ce jeudi 24 mars 2016 en la Basilique Saint-Pierre. Les prêtres du diocèse de Rome, évêques et cardinaux, ont renouvelé les promesses faites lors de leur ordination. L’huile des malades, des catéchumènes et le Saint-Chrême ont été bénis. Dans son homélie, le Pape François a développé une réflexion sur la miséricorde de Dieu, invitant les pasteurs à ne pas avoir peur « d’exagérer en miséricorde ». Il les a également appelés à un examen de conscience.
Résumé de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
Mandatum novum (plain chant)
Escolania del Escorial - Dir. Jafet R. Ortega
(Jeudi Saint, 27 mars 2002)
Texte intégral des Antiennes et des Psaumes ci-dessous.
Luke Mayernik : Mandatum Novum
Antienne pour le Jeudi Saint
(suite de la méditation d'hier)
« Durant sa sainte passion, le Christ a subi des abaissements inouïs, il s'est plongé dans des ignominies sans nom.
Mais, nous dit S. Paul, parce que le Christ s'est anéanti, qu'il est descendu dans de tels abaissements, le Père l'a exalté, il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse devant lui, et que toute langue proclame que le Christ, Fils de Dieu, règne à jamais dans la gloire de son Père.
Entrons dans cette pensée du Père éternel, que nous découvre l'Apôtre. Plus le Christ s'est abaissé et anéanti, plus nous devons, comme le Père, l'exalter dans ce sacrement qui nous rappelle sa passion ; plus nous devons lui prodiguer nos hommages. La justice l'exige autant que l'amour.
Puis, n'est-ce pas « pour nous » qu'il s'est ainsi livré ? Propter nos et propter nostram salutem (1). S'il a souffert, c'est pour moi ; si son âme toute sainte a été plongée dans la tristesse, l'ennui et la peur, c'est pour moi ; s'il a supporté tant d'injures de la part d'une grossière soldatesque, c'est pour moi ; s'il a été flagellé et couronné d'épines, s'il est mort dans d'indicibles tourments, c'est pour moi, pour m'attirer à lui : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me (2). N'oublions jamais que chacun des épisodes douloureux de la passion a été préordonné par la Sagesse et accepté par l'Amour pour notre salut.
O Christ Jésus, réellement présent sur l'autel, je me prosterne à vos pieds ; que toute adoration vous soit rendue dans le sacrement que vous avez voulu nous laisser la veille de votre passion, comme témoignage de l'excès de votre amour ! »
1. Credo de la messe. - 2. Gal. II, 20.
(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)
Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XVIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.
Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929), La dernière Cène
(Crédit photo)
Depuis 1993, à l’initiative du Mouvement juvénile missionnaire des Œuvres pontificales missionnaires en Italie, le 24 mars de chaque année est célébrée la Journée de prière et de jeûne en mémoire des Missionnaires martyrs. Le 24 mars 1980 fut assassiné le Bienheureux Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador, béatifié le 23 mai 2015 et, en cette Journée annuelle de prière et de jeûne, il est fait mémoire de ceux qui, de par le monde, ont versé leur sang pour l’Évangile. Cette année, la Journée coïncide avec le Jeudi Saint, ce qui fait que les communautés pourront la célébrer également à une autre date considérée comme plus opportune. La Journée est désormais célébrée dans différents pays du monde, promue par des Diocèses, des Instituts religieux et des réalités missionnaires.
Dans le cadre du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde que nous vivons actuellement, la Journée 2016 a pour thème « femmes et hommes de miséricorde ». Ainsi que l’écrit le Père Michele Antuoro, Directeur de Missio Italia, « ce sont eux qui ont su vivre la richesse de la mission de Jésus qui résonne dans les mots du Prophète : porter une parole et un geste de consolation aux pauvres, annoncer la libération à ceux qui sont prisonniers des nouveaux esclavages de la société moderne, restituer la vue à ceux qui ne parviennent plus à voir parce que courbés sur eux-mêmes et restituer à ceux qui en ont été privés » (Misericordiae Vultus). Jésus est le Visage de la Miséricorde du Père. En Lui, les visages du Père Andrea Santoro, du Bienheureux Mgr Oscar Romero, du Bienheureux Père Sandro Dordi… et de tant d’autres qui, comme les pièces d’une mosaïque, composent et nous révèlent l’icône d’un Père riche de miséricorde ».
Le matériel préparé pour l’animation de la Journée, téléchargeable à partir du site Internet de Missio Italia, comprend une réflexion théologique sur le thème de la Journée, les profils de quatre missionnaires assassinés, la liste des missionnaires tués en 2015 et un certain nombre d’esquisses de prière pour un Chemin de Croix, une liturgie pénitentielle, la Lectio, une Veillée de prière et une Adoration eucharistique.
- page téléchargement
- opérateurs pastoraux assassinés en 2015, et statistiques : fichier pdf / doc
- diaporama des 22 missionnaires martyrs
Source : Agence Fides (SL) (23/03/2016).
L’ostension de la Sainte Tunique du Christ commencera le Vendredi Saint 25 mars dans la basilique Saint-Denys d'Argenteuil (95), à l'issue du Chemin de Croix (vers 16h30), et sera ouverte tous les jours de 10h à 22h à partir du 26 mars, jusqu'aux vêpres du dimanche 10 avril (17h00).
La confession sera possible en permanence. L’ostension ne s’interrompra que durant les messes.
Durant l'ostension, la messe sera célébrée tous les jours dans la basilique d’Argenteuil :
- à 19h en semaine
- à 12h le lundi de Pâques et les samedis 2 et 9 avril
- à 11h les dimanches 27 mars, 3 et 10 avril
Ostension 2016 - Site officiel
Photo Club-PFA Argenteuil
En direct depuis la Basilique Saint-Denys d'Argenteuil, la rédaction de KTO vous fait découvrir la Sainte Tunique du Christ. Conservée en Orient et vénérée par les premiers chrétiens, elle aurait été offerte au début du IXème siècle à Charlemagne qui la confia au monastère d'Argenteuil. Cette relique précieuse de la Passion du Christ est présentée exceptionnellement à la vénération des fidèles à partir du Vendredi Saint, le 25 mars, et jusqu'au 10 avril 2016 dans le cadre de l'Année de la Miséricorde et du Jubilé des 50 ans du diocèse de Pontoise. Dans cette "Édition spéciale" du 20 mars 2016 : histoire, dévotion à travers les siècles et intérêt pastoral de la Sainte Tunique du Christ.