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homelie - Page 6

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe à Santa Cruz

    Jeudi 9 juillet 2015 - Bolivie

    10h00 - Messe place du Christ Rédempteur de Santa Cruz (16h00 heure française)


    Des dizaines de milliers de Boliviens avaient bravé le froid pour assister ce jeudi matin, sur la Place du Christ-Rédempteur, à Santa Cruz, à la Messe d’ouverture du Ve Congrès Eucharistique National. La célébration a été présidée par le Pape François, arrivé moins de 24 heures plus tôt dans le pays. Une Messe multilingue : on y a prié et chanté en espagnol, certes, mais également en guarani, quechua et aymara, les trois principales langues indigènes d’Amérique du Sud. Dans son homélie, le Saint-Père a appelé le peuple bolivien à prendre soin de sa mémoire, à aller à contre-courant d’une logique de rejet, pour promouvoir une culture de communion et d’inclusion.

    A lire : le compte-rendu de Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du jeudi 9 juillet

    Jeudi 9 juillet 2015 - Bolivie

    10h00 Messe place du Christ Rédempteur de Santa Cruz (16h00 heure française)
    [Homélie]
    16h00 Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes à l'école Don Bosco (22h00 heure française)
    [Discours]
    17h30 Participation à la IIe Rencontre mondiale des Mouvements populaires au parc des expositions Expo Feria (23h30 heure française)
    [Discours]

    Fuseau horaire
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François : Messe au Parc du Bicentenaire

    Mardi 7 juillet 2015 - Équateur

    0h30 -Messe au Parc du Bicentenaire de Quito (17h30 heure française)


    Le Pape François a célébré ce mardi la Messe au Parc du bicentenaire de Quito, surnommé le poumon de la capitale Equatorienne. Aménagé sur l’emplacement de l’ancien aéroport et inauguré il y a deux ans, ce vaste espace vert accueille les grands rassemblements comme les festivals de musique et les rencontres sportives. Mais la ville avait fini par entourer complètement l’ancien aéroport, qui a donc été fermé et converti en parc. Plus d’un million d’arbres ont été plantés. Les bâtiments ont été transformés en centre de conventions, tandis que l’ancienne piste d’atterrissage est devenue un lieu de détente.

    C’est ce lieu qui a été choisi pour accueillir les 700.000 fidèles venus assister à la deuxième Messe du voyage du Pape François en Amérique du Sud, après celle dédiée à la famille lundi à Guayaquil. Nombreux sont ceux qui avaient passé la nuit sur place, bravant le froid et l'humidité. Le Saint-Père n’a pas oublié ce cadre au moment de prononcer son homélie : le Parc du bicentenaire fait référence aux deux cents ans de l’indépendance de l’Equateur vis-à-vis de l’Espagne. Cette volonté d’indépendance, a-t-il dit, était « un cri, né de la conscience de manque de libertés, la conscience d’être objet d’oppression et de pillages, "sujets aux convenances contingentes des puissants du moment" (Evangelii gaudium, n. 213) ». Comparant ce cri au « susurrement de Jésus lors de la dernière Cène », le Pape a souhaité que ces deux cris convergent vers le « beau défi de l’évangélisation », à laquelle la messe de ce mardi était dédiée et qui est le thème de son voyage en Amérique Latine. « Nous autres, ici réunis, tous ensemble autour de la table avec Jésus, nous sommes un cri, une clameur née de la conviction que sa présence nous incite à l’unité », une unité à vivre « pour que le monde croie » a-t-il répété à plusieurs moments de son homélie.

    Extraits de l'homélie :

    « A ce cri de liberté lancé il y a un peu plus de 200 ans, il n’a manqué ni conviction ni force, a constaté le Pape, revenant sur l’indépendance équatorienne, mais l’histoire nous relate qu’il a été indiscutable seulement quand il a laissé de côté les individualismes, la volonté de leadership uniques, le manque de compréhension d’autres processus de libération ayant des caractéristiques différentes mais pas pour autant antagoniques. Et l’évangélisation peut être le véhicule d’unité des aspirations, des sensibilités, des espoirs et même de certaines utopies » pour le Saint-Père, applaudi à de nombreuses reprises.

    L'unité est un devoir pour les croyants

    Dans ce monde « lacéré par les guerres et la violence », la division et la haine « sont la manifestation de cet “individualisme diffus” qui nous sépare et nous oppose (cf. Evangelii gaudium, n. 99), de la blessure du péché dans le cœur des personnes, dont la société et la création entière souffrent les conséquences. Précisément, à ce monde rebelle, avec ses égoïsmes, Jésus nous envoie, et notre réponse n’est pas de faire les distraits, d’arguer que nous n’avons pas les moyens ou que la réalité nous dépasse. Notre réponse répète le cri de Jésus et accepte la grâce ainsi que la tâche de l’unité » a insisté le Pape François.

    « Le désir d’unité suppose la douce et réconfortante joie d’évangéliser, la conviction d’avoir un bien immense à communiquer et qu’en le communiquant, il s’enracine, a poursuivi le Souverain Pontife. D’où la nécessité de lutter pour l’inclusion à tous les niveaux, en évitant des égoïsmes, en promouvant la communication et le dialogue, en encourageant la collaboration. Il faut ouvrir le cœur au compagnon de route sans craintes, sans méfiances » et ne pas oublier que « la paix est artisanale » (Evangelii gaudium, n. 244).

    Unité ne veut pas dire uniformité

    Mais attention à ne pas verser pour autant dans le prosélytisme, qui est « une caricature de l’évangélisation ». Il faut plutôt « attirer à travers notre témoignage ceux qui sont éloignés, à s’approcher humblement de ceux qui se sentent loin de Dieu et de l’Eglise, de ceux qui sont craintifs ou de ceux qui sont indifférents pour leur dire : "Le Seigneur t’appelle toi aussi à faire partie de son peuple et il le fait avec grand respect et amour" (Evangelii gaudium, n.113) » le même respect qu’il nous porte, jusque dans nos péchés. L’évangélisation doit également tenir compte de toutes nos différences, le désir d’unité ne veut pas dire uniformité. Annoncer la nouvelle de l’Evangile avec joie nous fera « faire partie d’un "nous", qui deviendra un "nous" divin ».

    « Qu’il serait beau que tous puissent admirer comment nous prenons soin les uns des autres, a souhaité le Saint-Père. Comment mutuellement nous nous encourageons et comment nous nous accompagnons. (...) Soyez des témoins d’une communion fraternelle qui devient resplendissante ! » a lancé le Pape aux fidèles, rappelant la dynamique nécessaire du don de soi dans cette action missionnaire. En se donnant soi-même, l’homme retrouve sa véritable identité de fils de Dieu, a rappelé François : « c’est cela évangéliser, c’est cela notre révolution – parce que notre foi est toujours révolutionnaire » a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du mardi 7 juillet

    Mardi 7 juillet 2015 - Equateur

    09h00 Rencontre avec les évêques de l’Équateur au Palais des congrès du parc du Bicentenaire
    10h30 Messe au parc du Bicentenaire (17h30 heure française)
    [Homélie]
    16h30 Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur (23h30 heure française)
    [Discours]
    18h00 Rencontre avec la Société civile dans l'église de saint Francisco (01h00 heure française)
    [Discours]
    19h15 Visite privée à la « Iglesia de la Compania »

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe célébrée au Parc Samanes de Guayaquil

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    12h15 - Messe dans le Parc de Los Samanes (19h15 heure française)

    La célébration a été retardée d'environ une heure, le Pape s'étant arrêté visiter et prier au Sanctuaire de la Divine Miséricorde de Guayaquil, où devait primitivement être célébrée la Messe de ce jour. Par manque de place et pour des raisons de sécurité, elle avait du être déplacée au Parc Samanes.

    À quelques mois du second synode sur la famille, c’est une homélie centrée sur la Vierge Marie et la famille que le Pape François a donné depuis Guayaquil. Un million de fidèles a assisté sous le soleil à la Messe célébrée dans cet immense parc de Los Samanes (379 hectares). Après l’Évangile des noces de Cana, le Pape a tout d'abord invité dans son homélie en espagnol à « donner à Marie une place » : « Faisons avec elle l’itinéraire de Cana. »

    Extraits de l'homélie du Saint-Père :

    « Marie est attentive à ces noces déjà commencées, elle est sensible aux besoins des fiancés... Marie n’est pas une mère "qui réclame", elle n’est pas une belle-mère qui surveille pour s’amuser de nos incapacités, de nos erreurs ou manques d’attention » - « Marie recourt à Jésus avec confiance, Marie prie... elle a déjà remis le problème entre les mains de Dieu » et elle « enseigne à remettre nos familles entre les mains de Dieu ; à prier, en allumant l’espérance qui nous indique que nos préoccupations sont aussi celles de Dieu. » - « Les paroles "Tout ce qu’il vous dira, faites-le" (v. 5), adressées à ceux qui servaient, sont une invitation à nous aussi, invitation à nous mettre à la disposition de Jésus, qui est venu servir et non pour être servi. Le service est le critère du vrai amour. »

    « La famille est l’hôpital le plus proche, la première école des enfants, le groupe de référence indispensable des jeunes, la meilleure maison de retraite pour les personnes âgées. Elle constitue la grande "richesse sociale" que d’autres institutions ne peuvent pas remplacer, qui doit être aidée et renforcée, pour ne jamais perdre le sens juste des services que la société prête aux citoyens. En effet, ces services [...] ne sont pas une aumône, mais une vraie "dette sociale" à l’endroit de l’institution familiale, qui apporte tant au bien commun de tous. » - « La famille est aussi une petite Église, une "église domestique" qui, avec la vie, achemine la tendresse et la miséricorde divine. Dans la famille, la foi se mélange au lait maternel, en expérimentant l’amour des parents, on sent proche l’amour de Dieu. »

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

    Bénédiction du Pallium des nouveaux Archevêques métropolitains

     Livret de la célébration

    « Malgré les tempêtes et ses nombreux péchés, l’Eglise reste inexplicablement solide, parce qu’elle n’est pas l’Eglise des Papes, des évêques, des prêtres ou des fidèles ; elle n’appartient qu’au Christ » : le Pape François l’a affirmé ce lundi matin au cours d’une messe solennelle, dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion de la fête des saints Pierre et Paul, Patrons de l’Eglise de Rome. Le Saint-Père a béni le pallium qui sera ensuite remis à 46 nouveaux archevêques du monde entier, nommés au cours des douze derniers mois. La plupart de ces nouveaux archevêques étaient présents à Rome ce lundi. Comme chaque année à la même date, une délégation du Patriarcat Œcuménique de Constantinople, emmenée par le métropolite de Pergame et grand théologien orthodoxe Jean Zizioulas, a également assisté à la célébration. Dans son homélie, le Pape François a lancé un appel à la prière, à la foi et au témoignage.

    « Au cours de l’histoire, tant de forces, de l’intérieur comme de l’extérieur, ont cherché et cherchent à anéantir l’Eglise, mais celle-ci reste vivante et féconde ». Car il n’existe pas de « force capable de vaincre celui qui détient la force de la foi ». La foi, le témoignage, la prière, telles sont les recommandations livrées par le Souverain Pontife aux nouveaux archevêques et à l’Eglise tout entière. « La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne, a-t-il dit, qu’une Eglise en prière est une Eglise debout, solide, en chemin. Aucune communauté chrétienne ne peut aller de l’avant sans le soutien de la prière persévérante ! Un chrétien qui prie est un chrétien protégé et surtout il n’est pas seul. Dieu exauce nos prières en nous envoyant au moment opportun un ange qui, à l’improviste, vient nous sauver des esclavages et des chaînes mondaines, nous tirer des situations difficiles, nous arracher aux mains de la mort et du Malin, rallumer en nous la flamme de l’espérance ; consoler notre cœur accablé ; nous réveiller du sommeil existentiel ou simplement pour nous dire : "Tu n’es pas seul". Dieu met des anges sur notre chemin, mais pris par la peur, l’incrédulité ou l’euphorie, nous les laissons à la porte. Dieu n’enlève pas ses enfants du monde ou du mal mais il leur donne la force pour les vaincre ».

    Mais, avertit le Pape François, une Eglise ou un chrétien sans témoignage est stérile, « un mort qui pense être vivant ». Or, il n’y a pas de témoignage sans une vie cohérente. « Aujourd’hui, a insisté le Saint-Père, le monde a besoin, non pas tant de maîtres, mais plutôt de témoins courageux, qui n’ont pas honte du Nom du Christ et de sa Croix, ni devant les lions rugissants, ni devant les puissances de ce monde ». En cette fête des saints Pierre et Paul, le Pape François a rendu hommage au courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne, qui ont continué l’œuvre d’évangélisation malgré les persécutions. Enfin, cette célébration lui a également donné l’occasion d’évoquer une fois encore les chrétiens qui, dans plusieurs parties du monde, sont encore victimes aujourd’hui de persécutions atroces, inhumaines et inexplicables, sous les yeux de tous mais souvent dans le silence général.

    Avant la messe, le Souverain Pontife a béni les palliums mais contrairement au passé, il ne les a pas imposés lui-même sur les épaules des nouveaux archevêques. Cette tâche est désormais confiée aux nonces apostoliques respectifs pour favoriser la participation des Eglises locales à cette étape importante de la vie de l’Eglise. Le pallium est une étole de laine blanche marquée de croix de soie noire qui symbolise notamment la brebis que le Bon Pasteur porte sur ses épaules.

    Après la messe, le Pape François s’est rendu avec le métropolite Jean Zizioulas sur le tombeau de saint Pierre sous l’autel de la Confession. Ils ont prié ensemble avant de s’entretenir brièvement.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous : un appel à la prière, à la foi, et au témoignage.

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  • Le Pape François à Turin - Messe et Angélus Piazza Vittorio

    « l'amour de Dieu est un roc qui nous rend fort »

    Après sa rencontre avec le monde du travail, le Pape François s'est rendu dans la cathédrale de Turin, le Duomo, où il s'est recueilli quelques minutes devant le Saint-Suaire exposé dans l'obscurité, avant de se rendre en papamobile sur la place Vittorio pour célébrer la Messe en plein-air. Devant une place noire de monde, le Saint-Père a présidé la célébration eucharistique, concélébrée par Mgr Cesare Nosiglia, archevêque de Turin et le cardinal Severino Poletto, l'archevêque émérite de la ville.

    Au cours de son homélie, le Pape est revenu sur l'amour fidèle de Dieu évoqué dans les lectures du jour. « Jésus nous aime pour toujours, sans limite et sans mesure. La fidélité de Jésus ne faiblit jamais devant notre infidélité » a dit le Souverain Pontife. « L'amour de Dieu recrée tout, a-t-il poursuivi en développant une deuxième caractéristique de cet amour, il fait toute chose nouvelle. » « Reconnaitre nos propres faiblesses et limites ouvre la porte au pardon de Jésus. » L'amour de Dieu est stable et sûr a enfin souligné le Pape, Jésus le manifeste dans le miracle de l’Évangile de Matthieu, où il calme la tempête et rassure ses disciples.

    Ne pas se laisser paralyser par la peur

    « Chers Piémontais, nos ancêtres savaient bien ce que veut dire le roc et la solidité ! » a poursuivi le Saint-Père en faisant allusion à ses racines piémontaises, avant de citer des vers de Nino Costa, un célèbre poète local. Ce poème, en dialecte piémontais était dédié aux travailleurs italiens de la région partis trouver du travail à l'étranger, et revient sur le courage de ces hommes et femmes qui n'ont pas épargné leurs efforts.

    Aujourd'hui a expliqué le Saint-Père, nous pouvons nous demander si nous reposons sur ce roc qu'est l'amour de Dieu. Il y a toujours ce risque d'oublier l'amour que Dieu nous a montré. « Nous aussi, chrétiens, a t-il lancé, nous courons le risque de nous laisser paralyser par nos peurs de l'avenir, de chercher des sécurités dans des choses qui passent, dans un modèle de société fermé qui tend à exclure plutôt qu'à inclure ». Nous aussi pouvons, comme tant de Saints, vivre et partager la joie de l’Évangile avec miséricorde, spécialement les plus fragiles et ceux qui sont marqués par la crise économique. Le Pape a ainsi fait une nouvelle allusion aux familles : « les familles ont besoin de sentir la caresse maternelle de l’Église » pour aller de l'avant.

    Appel à la générosité

    Si nous sommes conscient de cet amour, il nous rend fort, prêts à affronter les difficultés et regarder l'avenir avec courage. « L'amour de Dieu est comme une barrière sûre contre les ondes de l'orgueil et des fausses nouveautés » a expliqué le Pape François, invitant ainsi les Italiens à ne pas se fermer devant les difficultés. Reprenant les paroles de l'Évangile, il a expliqué que « comme le lac de Galilée, Jésus est Celui qui vainc les forces du mal et les menaces de désespoir sur la mer de notre existence ». « La paix que Jésus nous donne est pour tous, et aussi pour nos frères et sœurs qui fuient les guerres et persécutions à la recherche de la paix et de la liberté » a t-il poursuivi dans une allusion claire à l'actualité.

    Le Saint-Père a achevé son homélie en demandant de se confier à la Vierge. C'est elle qui nous aide à suivre le Seigneur pour demeurer fidèles, pour se laisser renouveler chaque jour et demeurer dans son amour.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'Angélus en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe célébrée par le Pape au stade olympique de Sarajevo

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Homélie de la Fête-Dieu par Benoît XVI

    « ...Avant tout, une réflexion sur la valeur du culte eucharistique, en particulier de l’adoration du Très Saint Sacrement. C’est l’expérience que nous vivrons aussi ce soir, après la messe, avant la procession, pendant son déroulement et à son terme. Une interprétation unilatérale du concile Vatican II avait pénalisé cette dimension en réduisant en pratique l’Eucharistie au moment de la célébration. En effet, il a été très important de reconnaître le caractère central de la célébration, à travers laquelle le Seigneur convoque son peuple, le rassemble autour de la double table de la Parole et du Pain de vie, le nourrit et l’unit à lui dans l’offrande du Sacrifice. Cette mise en valeur de l’assemblée liturgique dans laquelle le Seigneur agit et réalise son mystère de communion, demeure naturellement valable, mais elle doit être replacée dans un juste équilibre. En effet – comme c’est souvent le cas – pour souligner un aspect, on finit par en sacrifier un autre. Ici, l’accent mis sur la célébration de l’Eucharistie s’est fait aux dépens de l’adoration, en tant qu’acte de foi et de prière adressée au Seigneur Jésus, réellement présent dans le Sacrement de l’autel. Ce déséquilibre a aussi eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles. En effet, si l’on concentre tout le rapport avec Jésus Eucharistie dans le seul moment de la Sainte Messe, on risque de vider de sa présence le reste du temps et de l’espace existentiels. Et ainsi l’on perçoit moins le sens de la présence constante de Jésus au milieu de nous et avec nous, une présence concrète, proche, au milieu de nos maisons, comme cœur battant de la ville, du pays, du territoire avec ses différentes expressions et activités. Le Sacrement de la Charité du Christ doit pénétrer toute la vie quotidienne... »

    Benoît XVI, Jeudi 7 juin 2012.
    Texte intégral.

    A lire également cette autre homélie de la Fête-Dieu, prononcée six ans plus tôt par Benoît XVI, le jeudi 15 juin 2006.

  • Béatification du Père Cestac

    La Béatification du Père Louis-Edouard Cestac (1801-1868), prêtre du Diocèse de Bayonne et fondateur de la Communauté des Servantes de Marie et des Bernardines a eu lieu le dimanche 31 mai 2015 à 16h, en la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne. 2000 fidèles ont assistés à cette célébration dans un climat joyeux et fervent pour rendre hommage au "Bon Père Cestac" et saluer l'oeuvre de cet homme d'Eglise, préoccupé tant par la condition sociale de ses contemporains, que par les questions économiques et environnementales de son temps.

    A lire sur le site internet du Diocèse de Bayonne :
    Notre diocèse resplendit dans l'Eglise par la sainteté de ces prêtres : homélie du cardinal Amato
    Inauguration de l'Avenue Cestac à Anglet : allocution du cardinal Angelo Amato

  • Dimanche 31 mai 2015

    Fête de la Très Sainte Trinité
     
    Homélie de la Fête de la Très Sainte Trinité par Benoît XVI

    Deutéronome 4, 32-34.39-40
    Romains 8, 14-17
    Matthieu 28, 16-20


    « … La solennité liturgique de la Sainte Trinité, que nous célébrons aujourd’hui, nous invite à contempler ce mystère, mais elle nous pousse aussi à nous engager à vivre la communion avec Dieu et entre nous sur le modèle de la communion trinitaire. Nous sommes appelés à accueillir et à transmettre d’un commun accord les vérités de la foi ; à vivre l’amour réciproque et envers tous, en partageant joies et souffrances, en apprenant à demander et à accorder le pardon, en valorisant les différents charismes sous la conduite des pasteurs. En un mot, nous est confiée la tâche d’édifier des communautés ecclésiales qui soient toujours plus des familles, capables de refléter la beauté de la Trinité et d’évangéliser non seulement par la parole mais, je dirais même, par "irradiation", par la force de l’amour vécu. Ce n’est pas seulement l’Église qui est appelée à être image du Dieu unique en trois personnes, mais aussi la famille, fondée sur le mariage entre l’homme et la femme. Au commencement, en effet, "Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : 'Soyez féconds, et multipliez-vous'". Dieu a créé l’être humain mâle et femelle, avec une même dignité, mais aussi avec des caractéristiques propres et complémentaires, pour que les deux soient un don l’un pour l’autre, se mettent en valeur réciproquement et réalisent une communauté d’amour et de vie. L’amour est ce qui fait de la personne humaine l’image authentique de la Trinité, image de Dieu... »

    Benoît XVI, 3 juin 2012.
    Texte intégral.

  • Visite Pastorale du Pape François à Turin (21-22 juin 2015) - Programme

    Le programme détaillé de ce prochain voyage du Saint-Père à Turin a été rendu public ce matin par la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Ce déplacement aura lieu dans le cadre de l'Ostension du Saint-Suaire (19 avril-24 juin 2015) et du bicentenaire de la naissance de Saint Jean Bosco (1815-1888). Le programme est dense. Le Saint-Père ira à la rencontre des jeunes, des religieux, des prisonniers et des malades.

    A découvrir ci-dessous.

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  • Homélie de la Pentecôte par Benoît XVI - 31 mai 2009

    Actes 2, 1-11
    Galates 5, 16-25
    Jean 15, 26-27 ; 16, 12-15

    Extraits : « ... L'Écriture Sainte nous révèle que l'énergie capable de mettre le monde en mouvement n'est pas une force anonyme et aveugle, mais l'action de "l'Esprit de Dieu qui planait sur les eaux" au début de la création. Et Jésus-Christ a "apporté sur la terre" non pas la force vitale qui l'habitait déjà, mais l'Esprit Saint, c'est-à-dire l'amour de Dieu qui "renouvelle la face de la terre" en la purifiant du mal et en la libérant de la domination de la mort. Ce "feu" pur, essentiel et personnel, le feu de l'amour est descendu sur les apôtres, réunis dans la prière avec Marie au Cénacle, pour faire de l'Église le prolongement de l'œuvre rénovatrice du Christ...
    Oui, chers frères et sœurs, l'Esprit de Dieu, là où il entre, chasse la peur ; il nous fait savoir et sentir que nous sommes entre les mains d'une Toute-Puissance d'amour : quoi qu'il arrive, son amour infini ne nous abandonne pas. C'est ce que montrent le témoignage des martyrs, le courage des confesseurs de la foi, l'élan intrépide des missionnaires, la franchise des prédicateurs, l'exemple de tous les saints, certains même adolescents et enfants. C'est ce que révèle l'existence même de l'Église, qui, en dépit des limites et des fautes des hommes, continue de traverser l'océan de l'histoire, poussée par le souffle de Dieu et animée par son feu purificateur... » Texte intégral

    Voir également cette autre homélie de la Pentecôte, prononcée trois ans plus tard et correspondant, elle aussi, à l'année B du lectionnaire liturgique : Homélie de la Pentecôte par Benoît XVI - 27 mai 2012

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François pour l'ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis

    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé en personne ce mardi en fin d'après-midi la Messe d'ouverture de l'Assemblée générale de Caritas Internationalis.

    S'exprimant devant les quelques centaines de délégués rassemblés pour cette 20ème Assemblée générale, le Pape François a livré dans son homélie un commentaire des textes de la liturgie de ce mardi 12 mai, avec notamment l'extrait des Actes des apôtres (16, 22-34) qui évoque la conversion du geôlier de Paul et Silas dans la prison de Philippes, après un incident avec la foule. Il prend peur à la suite d'un tremblement de terre et de l'ouverture des portes de la prison, mais « Paul le rassure et lui, tremblant et émerveillé, supplie à genoux d’être sauvé ». « Le récit nous dit que cet homme a accompli tout de suite les étapes essentielles du chemin de foi et de salut : il écoute avec toute sa famille la parole du Seigneur ; il lave les plaies de Paul et Silas ; il reçoit le baptême avec tous les siens ; et enfin il accueille Paul et Silas chez lui, il dresse la table et leur offre, tout joyeux, à manger ». C'est donc sur la symbolique de la table ouverte que le Pape a axé son homélie, rejoignant ainsi le thème de la solidarité cher à Caritas. « L’évangile annoncé et cru incite à laver les pieds et les plaies de ceux qui souffrent, et à leur dresser une table (...). Dans ce geste nous pouvons voir toute la vocation de Caritas. »

    Caritas ne doit pas se déraciner de sa vocation

    Le Pape a insisté sur cette dimension spirituelle de Caritas, qui doit éviter l'écueil de ne devenir qu'une simple ONG bureaucratique. « Caritas est désormais une grande Confédération, amplement reconnue aussi dans le monde pour tout ce qu’elle réalise. La Caritas est une réalité de l’Église implantée dans de très nombreuses parties du monde, et elle doit chercher à se déployer encore plus largement, également dans les diverses paroisses et communautés, pour renouveler ce qui s’est passé aux premiers temps de l’Église. En effet la racine de tout votre service consiste vraiment en l’accueil simple et obéissant de Dieu et du prochain » a insisté le Saint-Père.  « Sans cette racine, Caritas meurt ! » a-t-il improvisé, avec une certaine gravité.

    « Il n'y pas de petites Caritas ou de grandes Caritas, toutes sont égales, a-t-il insisté. Demandons au Seigneur la grâce de comprendre la vraie dimension de la Caritas, la grâce de ne pas tomber dans l'illusion de croire qu'un centralisme bien organisé soit la bonne voie, la grâce de comprendre que Caritas est toujours en périphérie, dans chaque Église particulière, et la grâce de croire que le siège central de Caritas est seulement une aide, un service, une expérience de communion, et non pas le chef de toutes les Caritas. »

    « Celui qui vit la mission de Caritas n’est pas un simple opérateur, mais au contraire il est un témoin du Christ, a-t-il insisté. Une personne qui cherche le Christ et se laisse chercher par le Christ ; une personne qui aime avec l’esprit du Christ, l’esprit de gratuité, de don. Toutes nos stratégies et planifications restent vides si nous ne sommes pas porteurs de cet amour. Non pas notre amour, mais le sien. Ou mieux encore, notre amour purifié et renforcé par le sien. »

    Respecter la Création pour que Dieu se manifeste

    Faisant allusion à la campagne de Caritas, "une seule famille humaine, de la nourriture pour tous", le Pape a rappelé que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais il semble qu’il manque la volonté de partager avec tous. Dresser la table pour tous, et demander qu’il y ait une table pour tous. Faire ce que nous pouvons pour que tous aient de quoi manger, mais aussi rappeler aux puissants de la terre qu’un jour Dieu les jugera et qu’il se manifestera s’ils auront vraiment essayé de Le nourrir en chaque personne (Mt 25,35), et s’ils auront œuvré pour que l’environnement ne soit pas détruit. »

    Le Pape a aussi évoqué, sans citer aucun pays en particulier, le drame des chrétiens persécutés en Afrique et au Moyen-Orient. « Nous ne pouvons pas oublier nos frères chrétiens qui ont été privés avec violence autant de la nourriture pour le corps que celle pour l’âme : ils ont été chassés de leurs maisons et de leurs églises, parfois détruites. Je renouvelle l’appel à ne pas oublier ces personnes et ces injustices intolérables » a-t-il insisté, sachant que certains des délégués présents viennent de pays en guerre.

    « Avec tant d’autres organismes caritatifs de l’Église, Caritas manifeste donc la force de l’amour chrétien et le désir de l’Église d’aller à la rencontre de Jésus qui est en toute personne, surtout lorsqu’elle est pauvre et souffrante. C’est le chemin qui nous attend et c’est dans cette perspective que je souhaite que vos travaux puissent se dérouler ces jours-ci. Nous les confions à la Vierge Marie dont toute sa vie a eu pour critère fondamental l’accueil de Dieu et du prochain (...). Avec une aide aussi puissante nous n’avons pas peur de poursuivre notre mission », a-t-il conclu.

    Cette Eucharistie a notamment été concélébrée à l'autel par le cardinal Oscar Andrès Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président sortant de cette Confédération catholique qui compte 165 antennes nationales, comme en France sous le nom de "Secours catholique".

    Parmi les autres cardinaux présents figurait le cardinal français Roger Etchegaray, vice-doyen du Sacré-Collège, le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le cardinal italien Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants. Caritas est l'une des organisations les plus actives pour le secours aux personnes migrantes dans de nombreux pays du monde.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • XXe Assemblée Générale de Caritas Internationalis

    « One Human Family, Caring for Creation »
    « Une seule famille humaine, prendre soin de la création »
    (Rome, 12-17 mai 2015)

    11h30 : Conférence de Presse de présentation de la XXe Assemblée Générale

    Intervenants :
    - Card. Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga, S.D.B., Président de Caritas Internationalis ;
    - Michel Roy, Secrétaire Général de Caritas Internationalis ;
    - Fr. Gustavo Gutiérrez, O.P., Théologien ;
    - Haridas Varikottil, Expert en Agriculture de Caritas India.

     17h30 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     Discours - Vidéo - Homélie, à voir plus haut

  • Messe célébrée par le Pape François avec ordinations presbytérales

    Livret de la célébration

    A l'occasion de la LIIe Journée mondiale de prière pour les vocations, le Pape François a conféré l'ordination sacerdotale à 19 diacres en la Basilique vaticane. Treize provenaient des séminaires diocésains romains (Séminaire Majeur Romain Pontifical, Collège diocésain Redemptoris Mater, Séminaire de la Vierge du Divino Amore) et six autres collèges. Ont concélébré la messe avec le Saint-Père le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire général pour le diocèse de Rome, Mgr Filippo Iannone, Vice-régent du même diocèse, les Evêques auxiliaires et les supérieurs des séminaires de provenance. Au cours de la liturgie d'ordination, le Pape a prononcé l'homélie prévue pour ce rite, improvisant toutefois quelques mots :

    Ces fils, a-t-il dit, "ont été appelés au presbytérat. Nous ferions bien de réfléchir un peu sur le ministère auquel ils seront élevés dans l’Église. Comme vous le savez bien, le Seigneur Jésus est le seul Souverain Prêtre du Nouveau Testament, mais en lui tout le peuple saint de Dieu est aussi constitué peuple sacerdotal. Nous tous ! Néanmoins, parmi tous ses disciples, le Seigneur Jésus veut en choisir quelques uns en particulier, pour qu'en exerçant publiquement dans l’Église en son nom l'office sacerdotal en faveur de tous les hommes, ils continuent sa mission personnel de maître, prêtre et pasteur... Ils ont réfléchi sur cette vocation et viennent maintenant pour recevoir l'ordre des prêtres. Et l'évêque se risque, risque!, et les choisit, comme le Père s'est risqué pour chacun de nous".

    "Quant à vous qui êtes sur le point de devenir prêtres, considérez qu'en exerçant le ministère de la doctrine Sacrée, vous serez participants de la mission du Christ, unique Maître. Dispensez à tous cette parole de Dieu que vous avez reçue avec joie. Lisez et méditez assidûment la Parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, enseigner ce que vous avez appris dans la foi, et vivre ce que vous avez enseigné. Que ce soit la nourriture du Peuple de Dieu. Que vos homélies ne soient pas ennuyeuses. Que vos homélies touchent le cœur des gens parce qu'elles sortent de votre cœur, parce que ce que vous leur dîtes est ce que vous avez dans le cœur. C'est ainsi que se donne la Parole de Dieu et ainsi votre doctrine sera joie et soutien aux fidèles du Christ. Le parfum de votre vie sera le témoignage parce que l'exemple édifie, mais les paroles sans exemple sont des paroles vides, ce sont des idées qui n'arrivent jamais au cœur et font mal même ; elles ne font pas de bien".

    "Quand vous célébrerez la messe, reconnaissez donc ce que vous faites. Ne le faites pas rapidement ! Imitez ce que vous célébrez, ce n'est pas un rite artificiel... Par le baptême vous amènerez de nouveaux fidèles au Peuple de Dieu. Ne refusez jamais le baptême à qui le demande ! Par le sacrement de la pénitence vous remettrez les péchés au nom du Christ et de l’Église. Et moi, au nom de Jésus Christ, le Seigneur, et de son Épouse, la Sainte Église, je vous demande de ne pas vous lasser d'être miséricordieux. Vous serez dans le confessionnal pour pardonner non pour condamner ! Imitez le Père qui ne se lasse jamais de pardonner. Avec l'huile sainte vous apporterez du soulagement aux malades. En célébrant les rites sacrés et en élevant aux diverses heures de la journée la prière de louange et de supplication, vous serez la voix du Peuple de Dieu et de l'humanité entière. Conscients d'avoir été choisis parmi les hommes et constitués en leur faveur pour s'occuper des choses de Dieu, exercez dans la joie et la charité sincère l'œuvre sacerdotale du Christ, en vue du seul plaisir de Dieu et non du vôtre. C'est laid, un prêtre qui vit pour son propre plaisir, qui se pavane! Enfin, participant à la mission du Christ, Chef et pasteur, en communion filiale avec votre évêque, engagez-vous à unir les fidèles en une unique famille, soyez les ministres de l'unité dans l’Église, de la famille, pour les conduire à Dieu le Père par le Christ dans l'Esprit Saint. Ayez toujours sous les yeux l'exemple du Bon pasteur qui n'est pas venu pour être servi mais pour servir, non pour rester dans son confort, mais pour sortir et chercher et sauver ce qui était perdu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.4.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

     Message du Pape François pour la 52ème Journée mondiale de prière pour les vocations

    Thème : L’exode, expérience fondamentale de la vocation
  • Célébration des premières Vêpres du IIe Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde

    Homélie du Pape François - Texte intégral en français

    « Le salut de Jésus ressuscité à ses disciples, le soir de Pâques, résonne encore en nous tous : « Paix à vous ! » (Jn 20, 19). La paix, surtout durant ces semaines, demeure comme le désir de nombreuses populations qui subissent la violence inouïe de la discrimination et de la mort, seulement parce qu’elles portent le nom de chrétiens. Notre prière se fait encore plus intense et devient un appel à l’aide au Père riche en miséricorde, afin qu’il soutienne la foi de tant de frères et sœurs qui sont dans la douleur, alors que nous demandons de convertir nos cœurs pour passer de l’indifférence à la compassion.

    Saint Paul nous a rappelé que nous avons été sauvés dans le mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus. Il est le Réconciliateur, qui est vivant au milieu de nous pour offrir le chemin de la réconciliation avec Dieu et entre les frères. L’Apôtre rappelle que, malgré les difficultés et les souffrances de la vie, grandit pourtant l’espérance dans le salut que l’amour du Christ a semé dans nos cœurs. La miséricorde de Dieu s’est répandue en nous, nous rendant justes, nous donnant la paix.

    Une question est présente dans le cœur de beaucoup : pourquoi, aujourd’hui, un Jubilé de la Miséricorde ? Simplement parce que l’Église, en ce moment de grands changements d’époque, est appelée à offrir plus fortement les signes de la présence et de la proximité de Dieu. Ce n’est pas le temps pour la distraction, mais au contraire pour rester vigilants et réveiller en nous la capacité de regarder l’essentiel. C’est le temps pour l’Église de retrouver le sens de la mission que le Seigneur lui a confiée le jour de Pâques : être signe et instrument de la miséricorde du Père (cf. Jn 20, 21-23). C’est pour cela que l’Année Sainte devra maintenir vivant le désir de savoir accueillir les nombreux signes de la tendresse que Dieu offre au monde entier et surtout à tous ceux qui sont dans la souffrance, qui sont seuls et abandonnés, et aussi sans espérance d’être pardonnés et de se sentir aimés du Père. Une Année Sainte pour éprouver fortement en nous la joie d’avoir été retrouvés par Jésus, qui comme Bon Pasteur est venu nous chercher parce que nous nous étions perdus. Un Jubilé pour percevoir la chaleur de son amour quand il nous charge sur ses épaules pour nous ramener à la maison du Père. Une Année pour être touchés par le Seigneur Jésus et transformés par sa miséricorde, pour devenir nous aussi témoins de miséricorde. Voilà le motif du Jubilé : parce que c’est le temps de la miséricorde. C’est le temps favorable pour soigner les blessures, pour ne pas nous lasser de rencontrer tous ceux qui attendent de voir et de toucher de la main les signes de la proximité de Dieu, pour offrir à tous, à tous, le chemin du pardon et de la réconciliation.

    Que la Mère de la Divine Miséricorde ouvre nos yeux, afin que nous comprenions l’engagement auquel nous sommes appelés ; et qu’elle nous obtienne la grâce de vivre ce Jubilé de la Miséricorde par un témoignage fidèle et fécond. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Veillée Pascale

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    La résurrection, James Tissot (1836-1902)

    Homélie de Benoît XVI pour la Veillée Pascale, 11 avril 2009 (Basilique Vaticane)
  • Célébrations du Vendredi Saint à Rome

    17h00 : Basilique Vaticane - Célébration de la Passion du Seigneur

    Livret de la célébration


    C'est dans un silence total dans une basilique Saint-Pierre pourtant noire de monde, que le Pape est entré, tout de rouge vêtu cet après-midi, pour la célébration de la Passion. Comme le veut la tradition, François s'est ensuite prosterné, allongé à terre pendant plusieurs minutes, pour se recueillir et symboliser le don de soi.

    Dans cette célébration du Vendredi Saint qui se déroule en trois temps - liturgie de la Parole, adoration de la Croix puis communion - ce n'est pas le Pape qui a prononcé l’homélie, mais le prédicateur de la Maison Pontificale, le père Raniero Cantalamessa.

    « ne devenons pas des Ponce Pilate » pour les chrétiens persécutés

    « Les vrais martyrs ne meurent pas les poings fermés, mais les mains jointes », comme ces 21 chrétiens coptes tués par les djihadistes de l’Etat islamique en Libye, à qui « Dieu a donné la force de mourir sous les coups, murmurant le nom de Jésus ». Ou encore les victimes de l’attaque du campus universitaire de Garissa, au Kenya, tués par « la furie djihadiste des extrémistes somaliens ». Dans sa méditation, le Père Raniero Cantalamessa a rappelé ces mots de Jésus à ses disciples, rapportés dans l’Evangile de Jean : « L’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu » (Jn, 16, 2). « Jamais ces paroles n’ont probablement été si vraies qu’en ce moment de l’histoire » a estimé le prédicateur de la Maison pontificale.

    Dans un contexte où les violences contre les chrétiens ne faiblissent pas, où certains sont persécutés au seul motif de leur croyance en Jésus, le Père Cantalamessa a voulu réfléchir sur la violence dont l’homme est capable envers son semblable. Plutôt que de penser à des fléaux collectifs comme la faim ou la pauvreté, « pensons aux souffrances des individus, a-t-il conseillé, celles de personnes avec un nom et une identité précise ; aux tortures décidées froidement et infligées volontairement, en ce moment même, par des êtres humains à d’autres êtres humains, voire à des enfants. Que de Ecce homo dans le monde ! s’est-il exclamé, que de prisonniers se trouvant dans les mêmes conditions que Jésus dans le prétoire de Ponce Pilate : seuls, menottés, torturés, à la merci de grossiers militaires pleins de haine se laissant aller à toute sorte de cruauté physique et psychologique, s’amusant à les voir souffrir ».

    « Jésus vainc la violence car il en est victime et lui oppose le pardon »

    Face à ce mal, le Père capucin appelle chacun à se mobiliser : « il ne faut pas dormir ! (…) Nous risquons tous – institutions et individus du monde occidental – de devenir des Ponce Pilate qui se lavent les mains » a-t-il averti, dénonçant au passage « l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique face à tout cela ».

    Pour parvenir à lutter contre tous ces « Ecce homo », le Père Cantalamessa préconise de suivre l’exemple du Christ, qui « a vaincu la violence, non en lui opposant une violence plus grande, mais en la subissant et mettant à nu tout l’injustice et l’inutilité qui la caractérise ». Selon la définition de Saint Augustin, Jésus est « vainqueur parce que victime ». « Au Calvaire il prononce un « Non ! » définitif à la violence, a souligné le prédicateur de la Maison pontificale, opposant à celle-ci, non seulement la non-violence, mais plus encore, le pardon, la douceur et l’amour. Et s’il devait encore y avoir de la violence, celle-ci ne pourrait plus, même à distance, recourir à Dieu et se couvrir de son autorité. Le faire serait faire reculer l’idée de Dieu à des stades primitifs et grossiers, dépassés par la conscience religieuse et civile de l’humanité ».

    Sur la Croix, Jésus-Christ a fait preuve « d’une générosité infinie » et d’un grand pardon a relevé le Père Cantalamessa : « au lieu d’accuser ses adversaires, ou de pardonner en confiant au Père céleste le soin de le venger, il les défend ». Le pardon que nous sommes tous appelés à mettre en œuvre « doit s’inspirer d’une charité qui excuse le prochain, sans fermer pour cela les yeux devant la vérité, mais en cherchant au contraire à stopper les méchants afin qu’ils ne fassent plus de mal aux autres et à eux-mêmes » a exhorté le Père franciscain. Comme Jésus crucifié qui a crié juste avant de mourir « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34), le prédicateur de la Maison pontificale a invoqué l’aide de Dieu « pour vaincre le mal par le bien, sur la grande scène du monde, mais aussi dans la vie quotidienne, entre nos murs domestiques ».

    Source : Radio Vatican.

  • Jeudi 2 avril 2015

    Jeudi Saint

     le-dernier-repas-judas_1a.jpg

    Jacques (James) Tissot (1836-1902), La Cène, Judas met la main dans le plat

    Homélie de Benoît XVI pour la Messe Chrismale, 1er avril 2010 (Basilique vaticane)

    Homélie de Benoît XVI pour la Messe in Cena Domini, 9 avril 2009 (Saint-Jean-de-Latran)