Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Message du Pape François pour la Journée Mondiale des Missions 2019

    « Baptisés et envoyés :
    l’Église du Christ en mission dans le monde »

    Le thème de ce texte, dévoilé en ce dimanche de Pentecôte pour préparer cette année, s’inscrit dans la préparation du mois missionnaire organisé en octobre 2019, à l’occasion du centenaire de la Lettre apostolique de Benoît XV, “Maximum illud”.

    Commentaire à lire sur Vatican News.

    Texte intégral du Message (version française) sur le site du Vatican.

  • Regina Caeli de ce dimanche 9 juin 2019

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • 10h00, Place St-Pierre : Messe célébrée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Pas de direct sur KTO, qui retransmet à 10h la Messe de la Grande Armada de Rouen

    Dans son homélie prononcée lors de la Messe de la Pentecôte célébrée place Saint-Pierre ce 9 juin, le Pape François a loué la jeunesse de l’Esprit-Saint, qui apporte l’harmonie dans la vie des hommes.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du Pape (version française) sur le site du Vatican.


  • Veni, Sancte Spíritus

    (Séquence de la Messe du jour de la Pentecôte)
    Abbaye de Solesmes
     
    1. Veni, Sancte Spíritus, et emítte cælitus lucis tuæ rádium.
    1. Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.

    2. Veni, pater páuperum, veni, dator múnerum, veni, lumen córdium.
    2. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.

    3. Consolátor óptime, dulcis hospes ánimæ, dulce refrigérium.
    3. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes adoucissante fraîcheur.

    4. In labóre réquies, in æstu tempéries, in fletu solácium.
    4. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort.

    5. O lux beatíssima, reple cordis íntima tuórum fidélium.
    5. O lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles.

    6. Sine tuo númine, nihil est in hómine nihil est innóxium.
    6. Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.

    7. Lava quod est sórdidum, riga quod est áridum, sana quod est sáucium.
    7. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.

    8. Flecte quod est rígidum, fove quod est frígidum, rege quod est dévium.
    8. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.

    9. Da tuis fidélibus, in te confidéntibus, sacrum septenárium.
    9. A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés.

    10. Da virtútis méritum, da salútis éxitum, da perénne gáudium. Amen. (Alleluia).
    10. Donne mérite et vertu, donne le salut final donne la joie éternelle. Amen. (Alleluia).
  • Méditation - « Viens ! »

    « Tu peux dessiner les traits du Père et du Fils, mais l’Esprit n’a pas de visage ni même de nom susceptible d’évoquer une figure humaine. Tu ne peux pas imaginer l’Esprit ni mettre la main sur lui. Tu entends sa voix au plus intime de ta conscience, tu reconnais son passage à des signes souvent éclatants, mais tu ne peux pas savoir ni d’où il vient ni où il va (Jn 3, 8).
    Et cependant lui seul peut te faire prier : il est au commencement, au milieu et au terme de toute prière, comme de toute décision spirituelle. Tu dois donc le demander comme le don par excellence, qui contient tous les autres dons. La sainteté, c’est l’Esprit Saint comblant l’Église et le cœur de tous les croyants. Tu ne peux que l’appeler et le supplier de venir. Il est à la source des ministères, des sacrements et de la prière.
    Ne pense pas à l’appeler sur toi, ou sur les autres, ou même sur l’Église, d’une manière particulière, mais appelle-le purement et simplement dans une longue supplication : Viens ! Si tu passais toutes tes oraisons à redire ce petit mot, à prendre conscience de sa présence en toi, à l’adorer et à lui rendre grâce pour tous ses dons, tu serais en pleine prière trinitaire, et tu n’aurais pas perdu ton temps.
    Car tu n’as pas seulement à l’appeler de l’extérieur : l’Esprit du Christ ressuscité habite en toi, il vit au plus profond de ton cœur. Prier, c’est prendre conscience de sa présence, en ranimant le feu qui brûle sous la cendre. Son action part toujours de l’intérieur, et c’est de l’intérieur que tu le connaîtras : Vous le connaissez parce qu’il demeure en vous (Jn 14, 17). Reconnais donc sa présence en toi, supplie-le de déployer toute la force de son dynamisme. [...]
    Quand tu appelles l'Esprit, sois comme celui qui meurt de soif au désert. [...] Sans le savoir, tu es assoiffé de l’Esprit Saint. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret, Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

    Pentecôte,Jean Lafrance,Esprit,sainteté,sacrements,prière,viens,présence,Esprit Saint

  • 18h00 : Vigile de la Pentecôte, Messe vespérale célébrée par le Pape François


    Le Pape François a présidé ce samedi soir une Messe de la Vigile de Pentecôte, devant environ 50 000 personnes rassemblées sur la Place Saint-Pierre à l’initiative du diocèse de Rome.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

  • Josquin Desprez (v.1440-1521) : Motet "Tu solus, qui facis mirabilia"

    University of Illinois Chamber Choir - Dir. George Hunter (1962)
     
    Tu solus qui facis mirabilia,
    Tu solus Creator, qui creasti nos,
    Tu solus Redemptor, qui redemisti nos
    sanguine tuo pretiosissimo.

    Ad te solum confugimus,
    in te solum confidimus
    nec alium adoramus,
    Jesu Christe.

    Ad te preces effundimus
    exaudi quod supplicamus,
    et concede quod petimus,
    Rex benigne.

    D'ung aultre amer,
    Nobis esset fallacia:
    Magna esset stultitia
    et peccatum.

    Audi nostra suspiria,
    Replenos tua gratia,
    O rex regum,
    Ut ad tua servitia
    Sistamus cum laetitia
    in aeternum.
    Toi seul qui fait des miracles
    Toi seul Créateur, qui nous a créés,
    Toi seul Rédempteur, qui nous a rachetés
    Par ton très précieux sang.

    En toi seul nous trouvons refuge,
    En toi seul nous avons confiance,
    Nul autre nous n'adorons,
    Christ Jésus.

    À toi nous présentons nos prières,
    Entends nos supplications,
    Et accorde-nous ce que nous demandons,
    Roi bienveillant.

    D'en aimer un autre
    Serait tromperie de notre part :
    Grandes seraient la bêtise
    Et la faute.

    Entends nos lamentations,
    Comble-nous de ta bienveillance,
    Ô roi des rois,
    Afin qu'à ton seul service
    Nous nous attachions avec joie
    Pour l'éternité.


    (Source traduction)
  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez à mon Père, il vous le donnera en mon nom. » (Jean 16,23). Par ces mots, Jésus révèle les pensées intimes de son Cœur, les besoins qui le pressent à nous faire du bien. En effet, ses grâces sont infinies, Il nous invite à y puiser abondamment, et, quand nous nous décidons à lui formuler une requête, Il souffre que nous ne lui demandions pas davantage. Jésus met à notre disposition un trésor inépuisable où nous pouvons prendre à volonté tout ce qui nous manque. Ce trésor, c’est son Cœur ! Il renferme tous les mérites de sa vie, toutes les grâces qu’Il nous a acquises par ses œuvres et par ses souffrances, toutes les vertus qu’Il a pratiquées à un degré infiniment élevé, tous les dons du Saint-Esprit dont Il a été comblé. Et cet immense trésor appartient à nous tous, à chacune des âmes qui peuplent le monde. Tout vit, tout respire et prospère en Lui.
    S’Il est vivant, c’est avec son Cœur, siège et organe de ses affections, symbole de l’infinie charité qu’Il a pour nous de toute éternité. S’il intercède auprès de Dieu le Père, si son sang répandu sur la Croix crie sans cesse pitié, pardon et miséricorde, c’est du Cœur que proviennent tous ses actes d’amour, avec leurs mérites infinis.
    Aussi grandes soient nos misères, nous trouverons toujours auprès de Lui un remède à tous nos maux. « Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » (Jean 16,24)
    Approchons-nous de ce trône de grâces et prions le Sacré Cœur avec une ferveur nouvelle. Durant tout ce mois, redoublons de prières au Sacré cœur de Jésus afin qu’elles attirent sur nous, et sur tous les pécheurs qui nous sont chers, les effusions de sa divine Miséricorde ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial.
    (Heure de Présence au Cœur de Jésus)

    sacred-heart-tutzinger-schwestern_1a.jpg

  • Un peu de votre grand-mère en poudre pour faire pousser vos salades ?

    Jay-Inslee.jpg

    Avec 3,6 millions de décès par an en 2037, « soit 1 million de plus qu’en 2015 », les Etats-Unis s’inquiètent de la place disponible dans les cimetières. Et pour la première fois, un état, celui de Washington, a voté une loi pour autoriser le compostage humain. Le gouverneur, Jay Inslee l’a signée le mercredi 22 mai dernier ; elle prendra effet en mai l’année prochaine. Le projet de loi décrit le processus comme une « conversion confinée et accélérée des restes humains en sol ».

    La démarche s’inscrit dans une perspective écologique : les 22 000 cimetières américains déversent « annuellement dans le sol 16 millions de litres de produits chimiques, en majorité du formaldéhyde, considéré comme cancérogène, 1,6 million de tonnes de béton, 47 millions de mètres cubes de planches et des dizaines de milliers de tonnes de cuivre, de bronze »… Côté crémation, les émissions de CO2 et de mercure sont tout aussi polluantes, la consommation en énergie serait « l’équivalent d’un trajet en voiture Paris-Marseille ». On compte 1,5 millions d’incinérations par an.

    Katrina Spade, PDG de l'entreprise de compostage humain Recompose, explique le processus : « Le corps est recouvert de matériaux naturels, comme de la paille ou des copeaux de bois. L'activité bactérienne conduit à sa décomposition en terre au bout de trois à sept semaines ». (1)

    Pour Philip Olson, professeur à Virginia Tech et spécialiste des pratiques funéraires, « la nouveauté c’est de considérer le corps comme un produit écologique, un nutriment, une ressource. On le composte, on le transforme en quelque chose, il est utilisé pour la préservation de la nature. C’est une sorte de résurrection non religieuse ».

    De son côté l’Eglise catholique a critiqué une loi qui, « ne montre pas assez de respect pour le défunt ».

    Sources : Gènéthique.org - Le Point, Hélène Vissière (06/06/2019) - Ecolos même après la mort - CNN, Faith Karimi et Amir Vera (22/05/2019) - Washington becomes the first state to legalize composting of humans

    (1) : Après 30 jours de processus, l’équivalent d’un mètre cube de terreau (soit l’équivalent de deux brouettes), à un coût prévisionnel d’environ 5500 dollars, est rendu aux familles.

    Photo : Le gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee, est candidat à l’élection présidentielle de 2020 sur un programme misant beaucoup sur l’écologie. Ted S. Warren / AP

  • L'illusion d'un christianisme sans croix

    primopiano_8098.JPGKara (Agence Fides) – « L’une des grandes orientations existentielles de notre monde d’aujourd’hui est de vouloir tout anesthésier. Nombreux sont ces adeptes de la foi qui rêvent d’une vie chrétienne paisible, débridée de toutes souffrances, de tous sacrifices. On rêve fortement, en effet, d’un christianisme anesthésié » explique le Père Donald Zagore, théologien ivoirien de la Société des Mission africaines. « On rêve d’une vie humaine sans douleur, sans peine, sans souffrance. Cette approche existentielle de la vie humaine purifiée de toutes angoisses, de toutes pénitences prend de plus en plus forme et racine dans le vécu de l’expérience religieuse. Et pourtant – continue le prêtre - parler de Christianisme anesthésié renvoie tout simplement l’individu à devenir prisonnier d’une réalité religieuse illusoire. Un véritable mirage spirituel. Il faut le dire avec force, il ne peut pas avoir de christianisme authentique et vrai sans la force et la puissance de la croix, symbole à la fois du sacrifice, du sang et de la rédemption ». Le missionnaire poursuit : « Toute l’activité missionnaire du Christ comme le souligne les évangiles, de laquelle découle l’activité missionnaire de l’Église, avec ces pionniers les apôtres comme rapporté dans le livre des Actes des Apôtres, est une activité missionnaire qui embrasse en son cœur la croix. C’est dans la souffrance, la douleur, les larmes, les déceptions, les incompréhensions, les contradictions que la puissance de l’évangile se déploie. Telle est la réalité existentielle de la foi et de l’activité missionnaire à laquelle tout chrétien, missionnaire par le principe fondamental de son baptême, ne peut se dérober. Autan, il n’y a pas d’activité missionnaire sans croix, il n’y a pas de Christianisme sans croix ».

    Le Père Zagore conclut : « Le Christianisme Le Christianisme anesthésié qui est vendu comme des petits pains à tout point de rue et qui attire des masses ne vient pas de Jésus Christ, mais plutôt d’entreprise purement humaine construite dans une dynamique essentiellement économique qui se veut être un produit de marché pour satisfaire la demande des consommateurs. Pour cela, le Christianisme anesthésié ne peut en aucun cas conduire à une foi et à une activité missionnaire authentique et prophétique ».

    Source : Agence Fides, 04/06/2019 (DZ/AP).

  • Audience générale de ce mercredi 5 juin 2019

    Le Pape François a consacré l’essentiel de l’audience générale de ce mercredi 5 juin 2019 à son récent voyage en Roumanie, accompli de vendredi à dimanche dernier.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, en fin de semaine dernière j’ai accompli un voyage apostolique en Roumanie. A travers les diverses rencontres, j’ai développé le thème de ce voyage, « marcher ensemble ». En Roumanie, la plus grande partie des fidèles appartient à l’Église orthodoxe ; la communauté catholique quant à elle est vivante et active. L’union entre tous les chrétiens, encore incomplète, est fondée sur l’unique Baptême : elle est aussi scellée dans le sang et la souffrance subie ensemble dans les temps obscurs de la persécution. Avec le Patriarche Daniel et le Saint Synode de l’Église Orthodoxe, nous avons eu une rencontre très cordiale, où j’ai répété la volonté de l’Église catholique de marcher ensemble vers la pleine unité. L’importante dimension œcuménique du voyage a culminé dans la prière du Notre Père, patrimoine commun de tous les baptisés. Comme Communauté catholique, nous avons célébré trois Liturgies eucharistiques, à Bucarest, au sanctuaire de Sumuleu Ciuc, et à Blaj. Dans ce centre de l’Église Greco-Catholique en Roumanie, j’ai eu la joie de béatifier sept évêques martyrs, témoins de la liberté et de la miséricorde qui viennent de l’Évangile. La rencontre avec les jeunes et les familles, à Iasi, a été particulièrement intense et festive. La dernière étape du voyage a été la visite à la Communauté Rom de Blaj, où j’ai renouvelé l’appel contre toute discrimination et pour le respect des personnes de toute ethnie, langue et religion. Chers Frères et Sœurs, remercions Dieu pour ce voyage et demandons-lui, par l’intercession de la Vierge Marie, qu’il porte des fruits abondants pour la Roumanie et pour l’Église dans ce pays. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venant de France, en particulier les jeunes de Colmar, Paris, Vabre, les diocésains de Besançon et les membres de la pastorale des personnes handicapées du diocèse de Vannes. A quelques jours de la fête de la Pentecôte, je vous invite, vous aussi, à marcher ensemble sur les routes de la foi, et à accueillir la venue de l’Esprit Saint afin qu’il vous aide à être des témoins authentiques de l’amour du Seigneur pour tous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Veni Creator Spiritus

    Abbaye bénédictine Saint-Martin de Ligugé
     
    Veni, creator, Spiritus,
    Mentes tuorum visita,
    Imple superna gratia
    Quae tu creasti pectora.

    Qui diceris Paraclitus,
    Altissimi donum Dei.
    Fons vivus, ignis, caritas
    Et spiritalis unctio.

    Tu septiformis munere,
    Digitus paternae dexterae.
    Tu rite promissum Patris,
    Sermone ditans guttura.

    Accende lumen sensibus
    Infunde amorem cordibus,
    Infirma nostri corporis
    Virtute firmans perpeti.

    Hostem repellas longius
    Pacemque dones protinius;
    Ductore sic te praevio
    Vitemus omne noxium.

    Per te sciamus da Patrem,
    Noscamus atque Filium;
    Teque utriusque Spiritum
    Credamus omni tempore.

    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio, qui a mortuis
    Surrexit, ac Paraclito
    In saeculorum saecula.

    Amen.
    Viens, Esprit Créateur nous visiter,
    Viens éclairer l’âme de tes fils,
    Emplis nos cœurs de grâce et de lumière,
    Toi qui créas toute chose avec amour,

    Toi le Don, l’envoyé du Dieu Très Haut,
    Tu t’es fait pour nous le Défenseur,
    Tu es l’Amour, le Feu, la source vive,
    Force et douceur de la grâce du Seigneur,

    Donne-nous les sept dons de ton amour,
    Toi le doigt qui œuvres au Nom du Père,
    Toi dont il nous promit le règne et la venue,
    Toi qui inspires nos langues pour chanter,

    Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
    En nos cœurs répands l’amour du Père,
    Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
    Et donne-nous ta vigueur éternelle,

    Chasse au loin l’ennemi qui nous menace,
    Hâte-toi de nous donner la paix,
    Afin que nous marchions sous ta conduite,
    Et que nos vies soient lavées de tout péché,

    Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
    Et révèle-nous celui du Fils,
    Et toi, l’Esprit commun qui les rassemble,
    Viens en nos cœurs, qu’à jamais nous croyions en toi,

    Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
    Gloire au Fils qui monte des enfers,
    Gloire à l’Esprit de Force et de Sagesse,
    Dans tous les siècles des siècles.

    Amen.
  • Prions avec Charles de Foucauld

    « Avoir vraiment la foi, la foi qui inspire toutes les actions, cette foi au surnaturel qui fait qu'on ne voit que Lui partout, qui dépouille le monde de son masque et montre Dieu en toutes choses, qui fait disparaître toute impossibilité, qui fait que ces mots d'inquiétude, de péril, de crainte, n'ont plus de sens, qui fait marcher dans la vie avec un calme, une paix, une joie profonde, comme un enfant à la main de sa mère, qui établit l'âme dans un détachement si absolu de toutes les choses sensibles dont elle voit clairement le néant et la puérilité, qui donne une telle confiance dans la prière, la confiance de l'enfant demandant une chose juste à son père, cette foi qui nous montre que « hors faire ce qui est agréable à Dieu, tout est mensonge », cette foi qui fait voir tout sous un autre jour - les hommes comme des images de Dieu, qu'il faut aimer et vénérer comme les portraits de notre Bien-Aimé et à qui il faut faire tout le bien possible, cette foi qui, faisant entrevoir la grandeur de Dieu, nous fait voir notre petitesse, qui fait entreprendre sans hésiter, sans rougir, sans craindre, sans reculer jamais, tout ce qui est agréable à Dieu. Oh ! que cette foi est rare ! Mon Dieu ! donnez-la moi ! Mon Dieu, je crois, mais augmentez ma foi ! Mon Dieu, faites que je crois et que j'aime, je vous le demande au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Amen. »

    Bx Charles de Foucauld, Méditations sur l’Évangile (Mat 9.22) - in René Pottier, Charles de Foucauld et Marie de Magdala (Chap. VII), Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1950 et Charles de Foucauld. Contemplation. Textes inédits, Beauchesne, Paris, 1969.

    prière,charles de foucauld,foi,calme,paix,détachement,joie,confiance,enfant

  • Mercredi 5 juin 2019

    St Boniface, évêque et martyr

    Saint_Boniface_Cornelis_Bloemaert_1b.jpg

    Saint Boniface, gravure de Cornelis Bloemaert (1603-1692)
    (crédit photo)