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  • 2 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Notre Seigneur et Rédempteur désirant nous trouver prêts, dénonce les maux qui vont arriver à un monde vieillissant, pour nous retenir de l'amour de ce monde.
    "Les hommes verront alors le Fils de l'homme venant sur les nuées, avec grande puissance et majesté." Ce qui veut dire en clair : "Ils verront en puissance et majesté celui qu'ils n'ont pas voulu écouter en son humilité, de sorte qu'ils sentiront alors d'autant plus rigoureusement sa force, qu'ils n'inclinent pas la nuque de leur coeur au temps de sa patience."
    Mais parce que ces paroles sont adressées aux réprouvés, elles laissent bien vite place à la consolation des élus : "Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche !" Que votre coeur soit en joie, car tandis que finit un monde dont vous n'êtes pas amis, la rédemption que vous cherchez approche. Ceux qui ont choisi Dieu sont invités à la joie et au rire devant la fin du monde, car ils vont bientôt trouver celui qu'ils aiment, tandis que passe ce qu'ils n'ont pas aimé.
    Que tout fidèle qui désire voir Dieu se garde bien de pleurer sur les secousses qui ébranlent le monde, puisqu'il n'ignore point que ces secousses mêmes sont sa fin. »

    Saint Grégoire le Grand, Homélie I pour l'Avent.

  • Introitus Dominica Prima Adventus : "Ad te levávi"

    Ant. ad Introitum. Ps. 24, 1–3.
    Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur.
    Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.

    Ps. ibid., 4
    Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me.
    Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
  • Méditation sur l'Avent

    « L'Avent nous oriente vers l'avenir. Ancrés dans la venue passée du Christ, enracinés dans la grâce qu'il ne cesse de nous proposer, nous regardons vers l'avenir. Dieu en qui nous croyons est Dieu qui est, qui était et qui vient. "Que ton règne vienne", supplions-nous. Et encore : "Viens, Seigneur Jésus". Pour nous chrétiens, le présent n'est pas meilleur que pour les autres. Nous vivons dans la même histoire, faite des mêmes événements dramatiques ou mesquins. Les catastrophes dont parle l'Evangile du premier dimanche, ce sont celles qui ébranlent notre monde. L'époque à laquelle Jean-Baptiste se manifeste n'était pas heureuse pour tous. Et quand Marie chante son Magnificat, elle sait de quoi elle parle. Dans ce présent qui est celui de tous, l'Avent nous appelle à attendre, à désirer, à demander la venue du Christ pour qu'il remette sur ses pieds ce monde trop souvent sens dessus dessous. Nous ne savons pas comment se fera cette venue du Seigneur. Les écrits apocalyptiques n'ont pas pour but de nous donner une description des derniers temps. Ils veulent renouveler notre foi se traduisant en espérance.
    [...] La venue du Christ ne dépend pas de nous. Mais il faut nous y préparer en accueillant chaque jour le Christ qui vient dans la prière, dans l'Eucharistie où sont célébrées la mort et la résurrection du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne, dans la conversion, dans l'action au service d'une société plus conforme au dessein de Dieu sur elle. Le temps de l'Avent est le temps de l'Eglise entre la première et la dernière venue du Christ. Durant ce temps, la tâche essentielle de l'Eglise est la mission. Comme la Vierge de la Visitation partant en hâte porter le Christ à Jean-Baptiste présent dans le sein d'Elisabeth, l'Eglise est pressée d'annoncer au monde Celui qui est venu pour lui et qui doit venir pour soumettre toutes choses "à Celui qui lui a tout soumis afin que Dieu soit tout en tous" (1 Co 15, 28). La mission de l'Eglise est d'annoncer et d'offrir au monde son avenir définitif. »

    Mgr Raymond Bouchex, Il a habité parmi nous, Parole et Silence, 2006.

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  • 2 décembre : 1er dimanche de l'Avent

    calendrier liturgique

    1er dimanche de l'Avent

     1er dimanche de l’Avent,nouvelle année liturgique

    Saint temps de l'Avent à chacune et chacun d'entre vous !
    Belle et sainte nouvelle année liturgique !

  • « Le service de la charité » : Motu Proprio de Benoît XVI

    Normes juridiques pour les associations caritatives catholiques

    ROME, samedi 1er décembre 2012 (Zenit.org) – « Un organisme caritatif ne peut utiliser la dénomination "catholique" qu’avec le consentement écrit de l’autorité compétente », déclare Benoît XVI qui établit les normes juridiques pour les associations et fondations caritatives catholiques, dans sa lettre en forme de « motu proprio » intitulée : « Le service de la charité », publiée, ce samedi 1er décembre 2012.

    « Je désire donner un cadre juridique organique, par le présent Motu Proprio, qui soit plus apte à ordonner, dans leurs lignes générales, les différentes formes ecclésiales organisées du service de la charité, qui sont étroitement liées à la nature diaconale de l’Église et du ministère épiscopal », explique le pape, qui renforce l'autorité des évêques diocésains dans ce domaine.

    Extrait du Préambule :

    « La nature profonde de l’Église s’exprime dans une triple tâche: l’annonce de la Parole de Dieu (kerygma-martyria), la célébration des Sacrements (leitourgia), le service de la charité (diakonia). Ce sont trois tâches qui s’appellent l’une l’autre et qui ne peuvent être séparées l’une de l’autre » (Lett. enc. Deus caritas est, n. 25).

    Le service de la charité est, lui aussi, une dimension constitutive de la mission de l’Église et il constitue une expression de son essence-même, à laquelle elle ne peut renoncer (cf ibidem) ; tous les fidèles ont le droit et le devoir de s’engager personnellement pour vivre du commandement nouveau que le Christ nous a laissé (cf Jn 15,12), en n’offrant pas à l’homme d’aujourd’hui uniquement une aide matérielle, mais également réconfort et soin de l’âme (cf. Lett. enc. Deus caritas est, n. 28). L’Église est appelée, également dans sa dimension communautaire,  à l’exercice de la diakonia de la charité: depuis les communautés locales jusqu’aux Eglises particulières et à l’Église universelle; pour cela il faut également avoir une « organisation comme présupposé pour un service communautaire ordonné » (cf ibidem n. 20), une organisation qui soit articulée aussi par des expressions institutionnelles.

    Concernant cette diakonia de la charité, je faisais remarquer, dans la lettre encyclique Deus caritas est, qu’« il découle (...) de la structure épiscopale de l’Église que, dans les Églises particulières, les Évêques, en qualité de successeurs des Apôtres, portent la responsabilité première de la mise en œuvre » de la charité (n . 32) et j’observais que « le Code de Droit canonique,dans les canons concernant le ministère épiscopal, ne traite pas expressément de la charité comme d’un domaine spécifique de l’activité épiscopale » (ibidem).  Même si « le Directoire pour le ministère  pastoral des Evêques a approfondi de manière plus concrète le devoir de la charité comme tâche intrinsèque de l’Église entière et de l’Évêque dans son diocèse » (ibidem), il restait toutefois la nécessité de combler cette lacune juridique de façon à pouvoir exprimer de manière adéquate, dans l’ordonnancement canonique, ce qui appartient à l’essence du service de la charité dans l’Église et de son rapport constitutif avec le ministère épiscopal, en mettant en évidence les profils juridiques, qu’un tel service requiert dans l’Église, surtout s’il est exercé de manière organisée et avec le soutien explicite des Pasteurs.

    Dans cette optique, je désire donner un cadre juridique organique, par le présent Motu Proprio, qui soit plus apte à ordonner, dans leurs lignes générales, les différentes formes ecclésiales organisées du service de la charité, qui sont étroitement liées à la nature diaconale de l’Église et du ministère épiscopal.

    Source et texte intégral de ce Motu Proprio sur le site internet du Vatican.

  • 1er décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Tenez-vous sur vos gardes... Veillez donc et priez en tout temps..." (Lc 21, 34-36)

    « Le Seigneur a fait à ses disciples de grandes recommandations pour que leur esprit secoue comme une poussière tout ce qui est terrestre dans la nature et s'élève ainsi au désir des réalités surnaturelles ; selon l'une de ces recommandations, ceux qui se tournent vers la vie d'en haut doivent être plus forts que le sommeil et garder toujours leur esprit vigilant... Je parle de cet assoupissement suscité chez ceux qui sont enfoncés dans le mensonge de la vie par ces rêves illusoires que sont les honneurs, les richesses, le pouvoir, le faste, la fascination des plaisirs, l'ambition, la soif de jouissance, la vanité et tout ce que l'imagination entraîne les hommes superficiels à poursuivre follement. Toutes ces choses s'écoulent avec la nature éphémère du temps ; elles sont du domaine du paraître... ; à peine ont-elles paru exister, elles disparaissent à la façon de vagues sur la mer...
    C'est pour que notre esprit soit dégagé de ces illusions que le Verbe nous invite à secouer des yeux de nos âmes ce sommeil profond, afin que nous ne glissions pas loin des réalités véritables en nous attachant à ce qui n'a pas de consistance. C'est pourquoi il nous propose la vigilance, en nous disant : "Tenez vos reins ceints et vos lampes allumées" (Lc 12,35). Car la lumière, en brillant devant les yeux, chasse le sommeil, et les reins serrés par la ceinture empêchent le corps d'y succomber... Celui qui est ceint par la tempérance vit dans la lumière d'une conscience pure ; la confiance filiale illumine sa vie comme une lampe... Si nous vivons comme cela, nous entrerons dans une vie semblable à celle des anges. »

    Saint Grégoire de Nysse (v.335-395), Homélie 11 sur le Cantique des cantiques, in "La colombe et la ténèbre", textes choisis des "Homélies sur le Cantique des cantiques", choix, introd. et notes de Jean Daniélou, trad. de Mariette Canévet, Paris, Editions du Cerf, 1992.

  • Plainchant : "Salve Sancta Parens" - Ensemble Organum

  • Le sens du temps de l'Avent par Benoit XVI

    « La signification de l'expression "avent" comprend donc également celle de visitatio, qui veut dire simplement et précisément "visite" ; dans ce cas, il s'agit d'une visite de Dieu : Il entre dans ma vie et veut s'adresser à moi. Nous faisons tous l'expérience, dans notre existence quotidienne, d'avoir peu de temps pour le Seigneur et peu de temps également pour nous. On finit par être absorbé par ce qu'il faut "faire". N'est-il pas vrai que souvent, c'est précisément l'activité qui s'empare de nous, la société et ses multiples intérêts qui monopolisent notre attention ? N'est-il pas vrai que l'on consacre beaucoup de temps au divertissement et aux distractions en tout genre ? Parfois, les choses nous "submergent". L'Avent, ce temps liturgique fort que nous commençons, nous invite à nous arrêter en silence pour comprendre une présence. C'est une invitation à comprendre que chaque événement de la journée est un signe que Dieu nous adresse, un signe de l'attention qu'il a pour chacun de nous. Combien de fois Dieu nous fait percevoir un signe de son amour! Tenir, en quelque sorte, un "journal intérieur" de cet amour serait un devoir beau et salutaire pour notre vie ! L'Avent nous invite et nous encourage à contempler le Seigneur présent. La certitude de sa présence ne devrait-elle pas nous aider à voir le monde avec des yeux différents ? Ne devrait-elle pas nous aider à considérer toute notre existence comme une "visite", comme une façon dont Il peut venir à nous et devenir proche de nous, en toute situation ?

    Un autre élément fondamental de l'Avent est l'attente, une attente qui est dans le même temps espérance. L'Avent nous pousse à comprendre le sens du temps et de l'histoire comme "kairós", comme occasion favorable pour notre salut. Jésus a illustré cette réalité mystérieuse dans de nombreuses paraboles : dans le récit des serviteurs invités à attendre le retour du maître ; dans la parabole des vierges qui attendent l'époux ; ou dans celle de la semence et de la moisson. L'homme, au cours de sa vie, est en attente permanente : quand il est enfant, il veut grandir ; adulte, il tend à la réalisation et au succès; en avançant en âge, il aspire à un repos mérité. Mais arrive le temps où il découvre qu'il a trop peu espéré, au-delà de la profession ou de la position sociale, il ne lui reste rien d'autre à espérer. L'espérance marque le chemin de l'humanité, mais pour les chrétiens, elle est animée par une certitude : le Seigneur est présent tout au long de notre vie, il nous accompagne et un jour, il essuiera aussi nos larmes. Un jour, bientôt, tout trouvera son accomplissement dans le Royaume de Dieu, Royaume de justice et de paix.

    Mais il y a des manières très différentes d'attendre. Si le temps n'est pas rempli par un présent doté de sens, l'attente risque de devenir insupportable ; si on attend quelque chose, mais que pour le moment il n'y a rien, c'est-à-dire que si le présent reste vide, chaque instant qui passe apparaît exagérément long, et l'attente se transforme en un poids trop lourd, parce que l'avenir reste tout à fait incertain. Lorsqu'en revanche, le temps prend du sens, et en tout instant nous percevons quelque chose de spécifique et de valable, alors la joie de l'attente rend le présent plus précieux. Chers frères et sœurs, vivons intensément le présent où nous arrivent déjà les dons du Seigneur, vivons-le projetés vers l'avenir, un avenir chargé d'espérance. L'Avent chrétien devient de cette manière une occasion pour réveiller en nous le sens véritable de l'attente, en revenant au cœur de notre foi qui est le mystère du Christ, le Messie attendu pendant de longs siècles et né dans la pauvreté de Bethléem. En venant parmi nous, il nous a rendu et continue de nous offrir le don de son amour et de son salut. Présent parmi nous, il nous parle de différentes manières : dans l'Ecriture Sainte, dans l'année liturgique, dans les saints, dans les événements de la vie quotidienne, dans toute la création, qui change d'aspect selon que derrière elle Il est présent ou qu'elle est embrumée par le brouillard d'une origine incertaine et d'un avenir incertain. A notre tour, nous pouvons lui adresser la parole, lui présenter les souffrances qui nous affligent, l'impatience, les questions qui jaillissent de notre cœur. Soyons certains qu'il nous écoute toujours ! Et si Jésus est présent, il n'existe plus aucun temps vide et privé de sens. Si Il est présent, nous pouvons continuer à espérer même lorsque les autres ne peuvent plus nous assurer aucun soutien, même lorsque le présent devient difficile.

    Chers amis, l'Avent est le temps de la présence et de l'attente de l'éternité. Précisément pour cette raison, c'est, de manière particulière, le temps de la joie, d'une joie intériorisée, qu'aucune souffrance ne peut effacer. La joie du fait que Dieu s'est fait enfant. Cette joie, présente en nous de manière invisible, nous encourage à aller de l'avant avec confiance. La Vierge Marie est le modèle et le soutien de cette joie intime, au moyen de laquelle nous a été donné l'Enfant Jésus. Puisse-t-elle nous obtenir, fidèle disciple de son Fils, la grâce de vivre ce temps liturgique vigilants et actifs dans l'attente. Amen ! »

    Benoit XVI, extrait de l'homélie de la célébration des premières vêpres de l'Avent, 28 novembre 2009.
    © Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

    Source et texte intégral : Site internet du Vatican.

  • Méditation & Prière

    « Elle est par sa pureté immaculée la Reine élue par Dieu lui-même, la Reine aimée des Anges qui des hauteurs des Cieux règne sur tout l'univers des âmes et des mondes. Par son titre de « Mère de Dieu », elle est la Reine des docteurs. Par sa force d'âme, elle est la Reine des martyrs. Par sa justice et son amour, elle est la Reine de tous les saints et de tous les prédestinés. Envahie dès le premier instant par les radieuses et vivifiantes clartés du Verbe, toute éveillée en sa foi ardente, son âme vierge aimante et pure entre en un regard infiniment plus profond et plus divin que celui des Chérubins et des Séraphins dans le mystère insondable du Christ dont elle sera la Mère vierge et sans tache. Elle est l'âme la plus aimante et la plus aimée du Père après Jésus - et par conséquent la plus magnifiquement comblée des faveurs divines. Auprès d'elle, tous les Anges et tous les Saints réunis sont comme s'ils n'étaient pas, car sa souveraine présence remplit le ciel et la terre. »

    Marthe Robin (1902-1981).
    Source : P. Raymond Peyret, "Prends ma vie Seigneur" : La longue Messe de Marthe Robin, Desclée De Brouwer, Paris, 1985.


    « Ô Marie ! Ô ma sainte et bonne Mère ! Donnez-moi, donnez à tous de comprendre la grande valeur du silence dans lequel on entend Dieu. Apprenez-moi à me taire pour écouter la Sagesse éternelle. Apprenez-moi à tirer du silence tout ce qu’il renferme de grand, de saint, de surnaturel, de divin ; aidez-moi à en faire une prière parfaite, une prière toute de foi, de confiance et d’amour. Une prière vibrante, agissante, féconde, capable de glorifier Dieu et de sauver les âmes. Ma vie vaudra ce que vaudra mon oraison. »

    Marthe Robin, le 12 janvier 1930.
    (Source)

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    La Vierge Marie, par le Maitre de Moulins
    Partie centrale d'un tryptique, sa dernière oeuvre connue
    visible en la Cathédrale Notre-Dame de Moulins

  • Samedi 1er décembre 2012

    Calendrier liturgique

    1er samedi du mois