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  • 31 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La lampe sous le boisseau (Mc 4, 21-25 - cf Mt 10, 26 ; Lc 8, 16-17)

    « "Et on n'allume point une lampe pour la mettre sous le boisseau." Comment interpréter ces paroles ? "Mettre sous le boisseau", signifie-t-il simplement cacher une lampe, comme qui dirait : Personne n'allume une lampe pour la cacher ? ou bien ce mot de boisseau a-t-il une autre signification ? Mettre une lampe sous le boisseau signifie-t-il préférer les avantages du corps à la prédication de la vérité, en sorte qu'on cesse de l'enseigner de peur de subir quelque désagrément dans les choses corporelles et passagères ? En tout cas ce mot de boisseau est bien choisi : soit à cause de la mesure dans laquelle chacun recevra la récompense de ce qu'il aura fait, selon ce témoignage de l'Apôtre : "Afin que, là, chacun reçoive ce qui est dû à son corps" (II Co V,10) ; et suivant cet autre texte où l'idée de mesure personnelle, se retrouve encore : "Selon la mesure avec laquelle vous aurez mesuré, mesure vous sera faite" (Mt VII,2) ; soit parce que les biens passagers, qui concernent le corps, commencent et finissent dans un nombre de jours déterminé, indiqué peut-être par le boisseau ; tandis que les biens éternels et spirituels ne sont point resserrés dans de telles limités : "Car ce n'est pas avec mesure que Dieu donne son esprit" (Jn III,34). Donc quiconque obscurcit et voile la lumière de la bonne doctrine sous les avantages temporels, met la lampe sous le boisseau. "Mais sur le chandelier". Ce qui a lieu quand on assujettit son corps au service de Dieu, en sorte que la prédication de la vérité ait le dessus et l'esclavage du corps le dessous ; et que cependant ce même esclavage du corps fasse briller la doctrine, laquelle s'insinue dans l'esprit des auditeurs par la voix, par la langue, par les autres mouvements du corps qui contribuent aux bonnes oeuvres. L'Apôtre met donc la lampe sur le chandelier, quand il dit :  "Je ne combats pas comme frappant l'air ; mais je châtie mon corps et le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé". Dans ce qui suit : "Afin qu'elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison", il faut, je pense, entendre par maison, le lieu que les hommes habitent, c'est-à-dire ce monde, dans le sens où il est dit plus haut : "Vous êtes la lumière du monde" ; à moins qu'on ne veuille y voir la figure de l'Eglise : ce qui n'est point déraisonnable. »

    Saint Augustin, Commentaires sur l'Ecriture, Explication du Sermon sur la montagne, Liv. I ch. VI (17), in Oeuvres Complètes de Saint Augustin, Traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Tome Vème, Commentaires sur l'Écriture, Bar-Le-Duc, L. Guérins & Cie éditeurs, 1867.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) : Hear My Prayer (Original allemand : Hör' mein Bitten)

    Texte inspiré du Psaume 55
    Choir of New College, Oxford - Dir. Edward Higginbottom

    Deuxième partie :

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour ce mois de février

    Universelle : Les familles de migrants
    Pour que les familles de migrants, les mères en particulier, soient soutenues et accompagnées dans leurs difficultés.

    Missionnaire : La construction de la paix
    Pour que ceux qui souffrent de guerres et de conflits soient les protagonistes d'un futur de paix.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Méditation : le signe de la Croix

    « En vue du Carême, pour nous préparer à d’autres luttes plus difficiles, nous nous exercerons au maniement de cette arme très efficace dans le combat : le signe de la Croix ! Inutile d’en faire connaître la dignité ! Le signe du chrétien nous rappelle les plus augustes mystères de notre sainte religion et les grandes étapes de l’amour d’un Dieu pour sa créature. Il met en fuite l’esprit du mal, nous aide à vaincre nos passions, appelle Dieu à notre secours et nous revêt de son sceau comme d’une armure invisible. Cependant peu de chrétiens comprennent l’importance et l’efficacité de ce signe et bien peu l’emploient avec piété et gravité. C’est à la hâte, le plus souvent comme on se débarrasserait d’un insecte importun que l’on fait le signe de la Croix, l’esprit intérieur absent. Il ne peut en être vrai des Gardes d’honneur. Pendant ce mois, ils s’exerceront à faire avec une révérence toute particulière leurs multiples signes de Croix. Au nom du Père, au nom et Fils et au nom du Saint Esprit dirons-nous chaque matin au réveil, pour commencer et finir chacune de nos prières, au moment du repas, de nous mettre au travail, etc. Ainsi, notre arme ne tombera jamais des mains ! Si notre cœur bouillonne sous un accès de colère, nous le comprimerons par un signe de la Croix, si une parole amère, une critique arrivent à notre bouche, nous les scellerons par le signe de la Croix, si une tentation ou un péril viennent nous assaillir, nous nous armerons du signe sacré… nous ne craindrons point, nous couvrirons notre front du signe salutaire, il sera en tout et partout notre arme défensive et offensive avec la grâce de Dieu ! »

    Bulletin mensuel de la Garde d'Honneur, mars 1883.

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  • Jeudi 31 janvier 2013

    St Jean Bosco, confesseur

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 30 janvier 2013

    La toute-puissance de Dieu s'exprime dans le pardon

    Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale à la définition fondamentale que le Credo donne de Dieu : Père Tout Puissant. Il n'est pas toujours facile, a-t-il dit, "de parler aujourd'hui de paternité". Le rapport avec la figure paternelle peut devenir problématique, ainsi que "la perception de Dieu comme père, par défaut d'un modèle correct. Qui a connu un père trop autoritaire, indifférent, peu affectueux, voire absent, a du mal à envisager sereinement Dieu comme un père, à s'abandonner à lui et à lui faire confiance. Or la Bible nous permet déjà de dépasser la difficulté lorsqu'elle décrit un Dieu qui démontre ce qu'être père signifie. Mais c'est surtout l'Evangile qui révèle la paternité de Dieu, de ce Dieu qui aime au point d'offrir son propre Fils pour le salut de l'humanité... Dieu est notre père parce qu'il nous a bénis et choisis dès avant la création du monde. Il nous a fait ses fils véritables en Jésus, et nous accompagne comme un père au long de notre existence, nous offrant sa Parole, sa grâce et son Esprit... Il est bon au point de faire briller le soleil sur les mauvais comme sur les bons, sur les injustes comme sur les justes, de manière que nous pourrons toujours nous en remettre à son pardon paternel chaque fois que nous prenons le mauvais chemin". L'amour de Dieu est pour toujours, "et il ne fait jamais défaut, ne se fatigue jamais de nous... La foi nous donne la certitude qu'il est un rocher sûr dans la construction de notre existence. A tout moment nous pouvons faire face au danger et aux difficultés, faire l'expérience du doute et de la souffrance, mais nous serons soutenus par le fait certain que Dieu est proche et qu'il ne nous abandonne pas. Il est là pour nous conduire à la vie éternelle."

    "En Jésus Dieu montre pleinement son visage de père... En connaissant Jésus c'est le Père céleste que nous connaissons. En le voyant, nous voyons Dieu... La foi en Dieu le Père réclame de croire dans le Fils et dans l'action de l'Esprit, de reconnaître dans la Croix qui sauve la manifestation définitive de l'amour divin. En nous donnant son Fils, Dieu se fait père. Il est père lorsqu'il pardonne nos péchés et nous conduit à la joie de la vie nouvelle... Mais on pourrait se demander s'il est possible de concevoir un Dieu Tout Puissant en regardant la Croix ? Nous pourrions désirer une toute puissance divine selon nos schémas mentaux et nos attentes, un Dieu Tout Puissant...qui anéantit les puissances adverses, change le cours des choses, annule la souffrance. En réalité, face au mal et à la souffrance, croire en un Dieu Père Tout Puissant peut devenir problématique pour nous". Or la foi nous pousse vers une toute autre attitude. Notre foi dans le Père Tout Puissant nous permet "d'apprendre à connaître que les voies et pensées du Seigneur sont bien différentes des nôtres. Ainsi en est-il aussi de sa toute puissance car il ne se manifeste pas automatiquement et de manière arbitraire... En leur offrant la liberté, Dieu a forgé des créatures libres. Ainsi a-t-il renoncé à une partie de son pouvoir en faveur de la liberté humaine. Ainsi aime-t-il et respecte-t-il la libre réponse d'amour à son appel. Mais la toute puissance de Dieu ne s'exprime pas dans la violence ou la destruction mais dans l'amour, la miséricorde et le pardon, l'appel continuel à la conversion du coeur. C'est une attitude d'apparente faiblesse, faite de patience, de douceur et d'attention... Seul qui est véritablement puissant peut supporter le mal et faire preuve de compassion, en exerçant pleinement la force de l'amour. C'est à Dieu qu'appartient toute chose, car tout a été créé par lui, et c'est ainsi qu'il révèle sa force en nous aimant tous, dans l'attente patiente de la conversion des hommes qu'il veut ses fils... La toute puissance de l'amour divin est le vrai pouvoir du monde, comme don total. C'est Jésus, le Fils de Dieu, qui révèle au monde la toute puissance du Père en s'offrant pour nous les pécheurs, pour le rachat de nos péchés". Voici la parfaite "puissance divine : répondre au mal par le bien...à la haine homicide par l'amour qui donne la vie. Ainsi le mal est-il vaincu, lavé par l'amour de Dieu, la mort définitivement vaincue car transformée en don de la vie. Le Père ressuscite le Fils, et la mort, la grande ennemie, se voit balayée et privée de son venin. Tandis que, libéré du péché, l'homme peut accéder à sa réalité de fils de Dieu. Lorsque nous disons "Je crois en Dieu le Père Tout Puissant" nous exprimons notre foi en la puissance de l'amour de Dieu qui a vaincu la haine, le mal et le péché par son Fils mort et ressuscité, qui a ouvert la vie éternelle à des fils désireux de demeurer à jamais dans la Maison du Père".

    Message adressé aux pèlerins de langue française :

    « Chers frères et sœurs, les Evangiles nous montrent de manière particulière le visage de Dieu comme un Père qui aime jusqu’à donner son propre Fils pour le salut de l’humanité. C’est en connaissant Jésus que nous pouvons connaître aussi le Père ; c’est en le voyant que nous pouvons voir le Père, car Jésus est dans le Père et le Père est en lui (cf. Jn 14, 9-11). La foi en Dieu le Père requiert de croire, sous l’action de l’Esprit, en son Fils Jésus. Le visage définitif du Père se révèle avec clarté dans le Mystère pascal. Sur la Croix glorieuse, Dieu se manifeste pleinement comme un "Père tout-puissant". Sa toute-puissance s’exprime dans l’amour patient, la miséricorde, le pardon, la compassion et dans l’appel continu à la conversion du cœur. Voici la véritable et parfaite puissance de Dieu : répondre au mal par le bien, aux insultes par le pardon, à la haine meurtrière par l’amour. Quand nous disons : "Je crois en Dieu, le Père tout-puissant", nous exprimons notre foi en la puissance de l’amour de Dieu qui, dans son Fils mort et ressuscité, vainc la haine, le mal, le péché et nous ouvre à la vie éternelle, celle des enfants qui désirent être pour toujours dans la "Maison du Père".

    Je salue les pèlerins francophones, en particulier les élèves venus de France et de Belgique, et les Travailleuses Missionnaires. Notre Dieu est un Père plein d’amour. Je vous invite à vivre vos moments de difficultés et de crise, assurés qu’il ne vous laissera jamais seuls. Puissiez-vous aussi le rencontrer souvent dans le sacrement de la réconciliation où il vous accueille toujours et vous fait expérimenter sa toute-puissance ! Bon pèlerinage ! »

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.
  • 30 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Parabole du semeur (Mc 4, 1-20 - cf Mt 13, 1-23 ; Lc 8, 4-15)
    "Quand il fut à l'écart, ceux de son entourage avec les Douze l'interrogeaient sur les paraboles."

    « Nous devons ici, mes frères, admirer la retenue des apôtres qui désirant beaucoup de faire une question à Jésus-Christ, savent néanmoins prendre leur temps et attendre une occasion propre pour l’interroger. Car ils ne le font point devant tout le monde. Saint Matthieu le donne à entendre, lorsqu’il dit "Ses disciples s’approchant de lui" (Mc IV,13), et le reste. Que ce ne soit pas là une simple conjecture, saint Marc nous en donne la preuve, puisqu’il marque formellement qu’ils s’approchèrent de lui "en particulier". C’est ainsi que ses frères devaient agir, lorsqu’ils le demandaient, et non le faire sortir avec ostentation lorsqu’il était engagé à parler au peuple. Mais admirez encore la tendresse et la charité qu’ils avaient pour tout ce peuple. Ils sont plus en peine de lui que d’eux, et ils en parlent au Sauveur avant que de lui parler d’eux-mêmes. "Pourquoi", lui disent-ils, "leur parlez-vous ainsi en paraboles ?" ils ne disent pas : pourquoi nous parlez-vous en paraboles ? C’est ainsi qu’en plusieurs rencontres ils témoignent beaucoup de tendresse pour ceux qui suivaient Jésus-Christ, comme lorsqu’ils lui dirent : "Renvoyez ce peuple", etc. (Mc VI,27). "Et vous savez qu’ils se sont scandalisés de cette parole." (Mt XV,10). Que leur répond donc ici Jésus-Christ ?

    "Il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux, mais pour eux, il ne leur est pas donné" (11). Il parle de la sorte non pour nous marquer qu’il y eut quelque nécessité fatale, ou quelque discernement de personnes fait au hasard et sans choix. Il veut leur montrer seulement que ce peuple était l’unique cause de tous ses maux : que cette révélation des mystères était l’ouvrage de la grâce du Saint-Esprit, et un don d’en-haut ; mais que ce don n’ôte pas à l’homme la liberté de sa volonté, comme cela devient évident par ce qui suit. Et voyez comment, pour empêcher qu’ils ne tombent, les Juifs dans le désespoir, les disciples dans le relâchement, en se voyant les uns privés, les autres favorisés de ce don, voyez comment Jésus-Christ montre que cela dépend de nous.

    "Car quiconque a déjà, on lui donnera, et il sera comblé de biens ; mais pour celui qui n’a point, on lui ôtera même ce qu’il a" (12). Cette parole, quoiqu’extrêmement obscure, fait voir néanmoins qu’il y a en Dieu une justice ineffable. Il semble que Jésus-Christ dise :

    Si quelqu’un a de l’ardeur et du désir, Dieu lui donnera toutes choses. Mais s’il est froid et sans vigueur, et qu’il ne contribue point de son côté, Dieu non plus ne lui donnera rien :

    "On lui ôtera même", dit Jésus-Christ, "ce qu’il croit avoir" ; non que Dieu le lui ôte en effet, mais c’est qu’il le juge indigne de ses grâces et de ses faveurs.

    Nous agissons nous-mêmes tous les jours de cette façon. Lorsque nous remarquons que quelqu’un nous écoute froidement, et qu’après l’avoir conjuré de s’appliquer à ce que nous lui disons, nous ne gagnons rien sur son esprit, nous nous taisons alors ; parce qu’en continuant de lui parler, nous attirerions sur sa négligence une condamnation encore plus sévère. Lorsqu’au contraire nous voyons un homme qui nous écoute avec ardeur, nous l’encourageons encore davantage, et nous répandons avec joie dans son âme les vérités saintes. »

    Saint Jean Chrysostome, Homélie XLV sur Saint Matthieu (1), in Oeuvres complètes (tome VIII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Heinrich Schütz (1585-1672) : "Die Himmel erzählen die Ehre Gottes" (SWV 386)

    (Les cieux racontent la gloire de Dieu)
    Extrait de la "Geistliche Chormusik", 1648
    Collegium Vocale, Gent - Dir. Philippe Herreweghe

  • Méditation : la prière du matin

    « La prière du matin : combien d’entre nous l’oublient, l’omettent volontairement ou l’accomplissent avec une telle légèreté et précipitation qu’on dirait une corvée dont il faut se débarrasser au plus vite ? C’est que nous méconnaissons l’importance et l’efficacité de cette rencontre matinale avec notre Père. Au matin, tout enfant se fait un devoir naturel de saluer ses parents et inversement. Cet acte simple est l’expression touchante de leurs relations réciproques. Plus significative encore est notre première rencontre avec notre Père céleste.
    C’est par la prière du matin qu’en lui rendant tous nos devoirs, nous nous assurons de ses bénédictions. L’oubli de cet acte ou de son accomplissement irrespectueux ou mécanique, témoigne de notre ingratitude et il en résulte des préjudices pour nous-mêmes ! En effet, si nous avons besoin de nourriture pour soutenir nos corps, combien plus nos âmes ne doivent-elles s’alimenter du côté du ciel ? Quand nous avons omis notre prière du matin, il n’y a rien d’étonnant de nous voir, dès les premières heures du jour, hésitant dans l’accomplissement de nos devoirs, manquant de lumière et de discernement dans nos décisions, de force et d’énergie dans les difficultés, bronchant à chaque pas…. En effet, nous nous sommes mis en route sans frapper à la porte du Cœur de Jésus, et ce Cœur, trésor inépuisable, nous est resté fermé… notre journée s’est écoulée, vide, stérile, misérable même, sinon tristement coupable.
    Mon Dieu, je comprends et ma résolution est prise. Je n’oublierai ni n’omettrai jamais plus ma prière du matin et je la ferai avec respect et attention. J’userai de toute mon influence pour qu’elle se fasse si possible en famille, et dès l’aube matinale, nous irons vous offrir nos adorations, reconnaissance, notre amour… et vous, nous le savons bien, vous pourvoirez à tous nos besoins, vous nous couvrirez de toutes vos bénédictions ! C’est sous la protection de votre très doux Cœur que nous parcourrons saintement toute notre journée ! »

    Soeur Marie du Sacré Cœur Bernaud, fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré Coeur, 1883.
    Source : La Garde d'Honneur.

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  • Mercredi 30 janvier 2013

    Calendrier liturgique

  • Le Bon Samaritain au coeur du message du Pape pour les malades

    A l’occasion de la 21ème Journée mondiale du malade, le 11 février prochain, Benoît XVI accorde l’indulgence plénière aux conditions habituelles : confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du Souverain Pontife. C’est ce qu’annonce un décret en date du 25 janvier dernier, signé par le cardinal Manuel Monteiro de Castro, pénitencier majeur, et par Mgr Krzysztof Nykiel, régent de la Pénitence apostolique.

    « Va et toi aussi fais de même. » Cette parole du Christ qui conclut la parabole du Bon Samaritain est le thème cette 21e Journée mondiale du malade. Elle sera célébrée solennellement en Allemagne au Sanctuaire marial d’Altötting, en Bavière, en la fête de Notre Dame de Lourdes.

    Le message du Pape à cette occasion avait été publié le 8 janvier dernier. Benoît XVI propose donc cette année une méditation sur la figure emblématique du Bon Samaritain. Figure qui à la fois exprime « l’amour profond de Dieu envers chaque être humain, spécialement lorsqu’il se trouve dans la maladie et la souffrance », mais indique aussi « quelle est l’attitude que doit avoir chacun de ses disciples envers les autres, particulièrement s’ils ont besoin de soins ».

    Source : Radio Vatican.

  • 29 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère." (Mc 3, 31-35 - cf Mt 12, 46-50 ; Lc 8, 19-24)

    « Comprenons donc cette vérité, mes frères, et si nous avons des enfants qui se signalent par leur piété, ne tirons point vanité de leur gloire, si nous n’avons aussi leur vertu. Ne nous glorifions point de même de la piété de nos pères, si nous ne tâchons de leur ressembler. Il peut se faire dans le christianisme que celui qui nous aura donné la vie ne soit pas notre père, et qu’un autre le sera véritablement, quoiqu’il ne nous ait pas engendrés. C’est pourquoi lorsqu’une femme disait à Jésus-Christ dans un autre endroit de 1’Evangile : "Bienheureux le sein qui vous a porté, et lés mamelles que vous avez sucées" (Lc XI,27), il ne lui répond point : Je n’ai point été porté dans le sein d’une femme, et je n’ai point sucé ses mamelles, mais "bienheureux au contraire ceux qui font la volonté de mon Père !" Ainsi on peut remarquer partout qu’il ne désavoue pas cette liaison et cette parenté charnelle ; mais qu’il lui en préfère une autre qui est toute spirituelle et toute sainte.

    Quand le bienheureux précurseur disait aux Juifs : "Race de vipères, ne dites point : Nous avons Abraham pour père" (Mt III,17), ils ne niaient pas qu’ils descendissent en effet d’Abraham selon la chair ; mais il leur déclarait qu’il ne leur servirait de rien d’être sortis d’Abraham, si leur vie n’était semblable à la sienne. C’est ce que Jésus-Christ exprime clairement, lorsqu’il leur dit : "Si vous étiez les enfants d’Abraham vous en feriez les actions." Il ne veut pas dire qu’ils ne descendaient pas d’Abraham selon la chair, mais il les exhorte à s’unir à Abraham par un lien bien plus noble en se rendant les héritiers et les imitateurs de sa vertu. C’est encore ce qu’il veut faire entendre ici, mais d’une manière plus douce, parce qu’il s’agissait de sa mère. Il ne dit point : Ce n’est point là ma mère, ce ne sont point là mes frères, parce qu’ils ne font point ma volonté. Il ne les blâme point, il ne les accuse point ; mais il dit en général :

    "Quiconque fait la volonté de mon Père, celui-là est mon frère, ma soeur et ma mère." S’ils veulent donc être ma mère et mes frères, qu’ils marchent par cette voie. Lorsque cette femme cria : "Heureux est le sein qui vous a porté", Jésus-Christ ne répondit point que Marie n’était point sa mère ; mais il fit une réponse qui revient à ceci : Il n’y a d’heureux que celui qui fait la volonté de mon Père ; c’est celui-là qui est mon frère, ma soeur, ma mère.

    O puissance de la vertu ! ô combien grande est la gloire à laquelle elle élève ceux qui l’embrassent ! Combien de femmes, dans la suite des temps, ont admiré le bonheur de la Vierge, et béni ces chastes entrailles qui ont porté le Sauveur du monde ! Combien se sont dit qu’elles auraient tout sacrifié pour une maternité si glorieuse ! Et cependant qui les empêche d’avoir cet honneur ? Jésus-Christ nous ouvre une voie facile pour arriver à cette haute dignité, et il veut bien faire part de ce titre auguste non seulement aux femmes, mais encore aux hommes. Il nous élève même plus haut, et il nous offre encore un plus grand honneur, puisque la liaison que nous avons avec Jésus-Christ par l’Esprit de Dieu, surpasse celle que nous aurait pu donner la chair et le sang. Car on devient ainsi mère de Jésus-Christ d’une manière bien plus excellente que si on l’avait porté dans son sein. Mais ne vous contentez pas de désirer simplement un si grand honneur, et marchez avec ardeur dans la voie qui vous y conduit. »

    Saint Jean Chrysostome, Homélie XLIV sur Saint Matthieu (2), in Oeuvres complètes (tome VIII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Maurice Ravel : Pavane pour une infante défunte

    Tableau de John Frederick Kensett (1816-1872) : "Lake George", 1869

  • Méditation : L'ivresse de l'Amour

    « S'oublier non par vertu mais par ivresse, parce qu'on a goûté à la drogue de l'amour : Jésus, Marie, Marie-Madeleine, le lavement des pieds, Nazareth, les folies des saints ne font que monnayer cette ivresse. Il n'y a pas de chemin pour y parvenir : on l'a ou on ne l'a pas. Mais quand on l'a, et plus on l'a, plus on est terrifié par l'horreur d'être habité aussi par l'orgueil, la dureté de coeur et le démon, qui persécutent inlassablement cette humilité. Alors commence le combat spirituel, les stratégies, la sagesse des Anciens, les conseils de l'Eglise, les traditions monastiques, l'ascèse quotidienne, etc. Au terme de ce périple il y a un océan de larmes, qui est en même temps l'Océan de Dieu. Mais au départ il faut au moins pleurer pour la première fois, comme Zampano à la fin de La Strada. »

    P. Marie-Dominique Molinié, op, présentation de "Coupable de tout pour tous - Variations sur le mystère du Salut", La Nef, 2008.

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  • Mardi 29 janvier 2013

    Calendrier liturgique

  • Sergueï Rachmaninoff : Rhapsodie sur un thème de Paganini en la mineur Op. 43 - Variation #18

    (rendue populaire par le film "Somewhere in Time")
    Ljubljana Symphony Orchestra - Dir. Anton Nanut

  • Méditation : taille de notre vigne

    « Il me faut avertir chacun de vous à propos de sa vigne. Qui a tranché en lui-même absolument tout le superflu, au point qu'il puisse penser ne plus rien avoir à tailler ? Croyez-moi, ce qui est taillé repousse, ce qu'on a chassé revient, et on voit se rallumer ce qui était éteint et se réveiller ce qui était endormi.
    Il ne suffit donc pas de tailler une seule fois, mais il faut s'y remettre souvent, et même si possible, sans arrêt.
    Car, à moins de se faire illusion, c'est sans arrêt qu'on trouve en soi quelque chose à tailler. Aussi loin que tu progresses, tu te trompes bien si tu penses que tes mauvais penchants sont morts, ils ne sont que réprimés.
    Un seul conseil face à un si grand danger : il faut rester sur ses gardes très attentivement et dès que les pousses taillées réapparaissent, les couper aussitôt… sans pitié. »

    Saint Bernard (1090-1153), Sermon 58 sur le Cantique des cantiques.

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  • Lundi 28 janvier 2013

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 27 janvier 2013

    Le dimanche, un jour à dédier au Seigneur

    « Que signifie pour nous le dimanche, jour du Seigneur ? C’est un jour pour la famille et le repos, mais c’est d’abord un jour pour le Seigneur ». C’est l’objet d’un tweet publié dimanche 27 janvier par le Pape en dix langues : latin, arabe, anglais, allemand, portugais, polonais et français. Et c’est aussi le cœur de la catéchèse de Benoît XVI.

    Le sens chrétien du "Carpe Diem"

    "Chaque moment peut devenir un aujourd'hui propice à notre conversion. Chaque jour peut devenir l'aujourd'hui salvifique, parce que le salut est une histoire qui continue pour l'Eglise et pour chaque disciple du Christ. Voilà le sens chrétien du "Carpe Diem" : cueille l'aujourd'hui où Dieu t'appelle pour te donner le salut !". Voici les paroles adressées par le Pape aux fidèles rassemblés Place St Pierre pour l'Angélus dominical. Comme de coutume, Benoît XVI a commenté les lectures du jour, notamment l'Evangile dans lequel saint Luc évoque la présence de Jésus un samedi dans la synagogue de Nazareth. "En bon observateur, le Seigneur ne se soustrait pas au rythme liturgique hebdomadaire et s'unit à l'assemblée de ses compagnons dans la prière et à l'écoute de l'Ecriture. Le rite prévoit la lecture d'un texte de la Torah ou des prophètes, suivie d'un commentaire. Ce jour-là, Jésus se lève pour lire et trouve un passage du prophète Isaïe qui commence ainsi : 'L'esprit du Seigneur Dieu est sur moi, parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction ; il m'a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux malheureux...' La lecture finie, Jésus, dans un silence plein d'attention, dit : 'Aujourd'hui s'est accomplie cette Ecriture que vous venez d'entendre'. Saint Cyrille d'Alexandrie affirme que l'aujourd'hui, placé entre la première et la dernière venue du Christ, est lié à la capacité du croyant d'écouter et de reconnaître ses torts. Mais, dans un sens encore plus radical, c'est Jésus lui-même l'aujourd'hui du salut dans l'histoire, parce qu'il porte à son accomplissement la plénitude de la rédemption. Ce passage de l'Evangile nous interpelle encore aujourd'hui. Il nous fait penser avant tout à notre mode de vivre le dimanche : jour de repos et de la famille, mais avant tout, journée consacrée au Seigneur, participant à l'Eucharistie, dans laquelle nous nous nourrissons du Corps et du Sang du Christ et de sa Parole de vie. En deuxième lieu, dans notre temps dispersé et distrait, cet Evangile nous invite à nous questionner sur notre capacité d'écoute. Avant de pouvoir parler de Dieu et avec Dieu, encore faut-il l'écouter, et la liturgie de l'Eglise est l'école de cette écoute du Seigneur qui nous parle".

    Message de Benoît XVI aux pèlerins francophones :

    « Aujourd’hui comme hier, chers pèlerins francophones, le Seigneur nous invite à l’écouter en devenant plus familier de l’Ecriture Sainte. Puissions-nous trouver dans la Parole de Dieu la lumière pour éclairer nos choix et fortifier notre engagement à vivre en chrétien. Prenons le temps de lire et de méditer l’Evangile où Jésus parle et agit dans des situations semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui. Que son enseignement et sa manière d’être, libre et fidèle à sa mission, nous interpelle et nous encourage. Bon dimanche à tous ! »

    Lâcher de colombes avec les enfants de l'Action Catholique

    Chaque année, l’Action catholique organise une grande « caravane de la paix » dans la ville éternelle pour sensibiliser les petits Romains à être eux-mêmes des artisans de paix. Deux d’entre eux, une fillette de 12 ans et un garçon de 10 ans étaient aux cotés du Pape à la fenêtre du palais apostolique. Dans un message adressé à Benoît XVI et lu devant tous, ils ont promis d’être des protagonistes de respect, de compréhension et de justice envers les autres. Les enfants et le Pape ont ensuite, ensemble, lancé deux colombes, symbole de paix. « C’est un succès ! », a dit Benoît XVI. Aucune des deux colombes n’est en effet revenue dans l’appartement pontifical, comme c’est déjà arrivé par le passé.

    Au cours de l’Angélus, le Pape a par ailleurs évoqué la 60e Journée mondiale de lutte contre la lèpre, exprimant sa « proximité » avec les malades et encourageant « les chercheurs, les soignants et les volontaires » qui les assistent en particulier ceux de l’association des amis de Raoul Follerau. Benoît XVI a enfin invoqué comme soutien spirituel à tous, Saint Damien de Veuster et Sainte Marianne Cope, tous les deux morts de la lèpre.

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.

  • Pas d'envoi de newsletter demain lundi 28 janvier

    Afin de pouvoir reprendre l'envoi matinal de cette newsletter, qui ne peut être réalisé qu'une fois par 24 heures, il n'y aura pas d'envoi de cette newsletter demain lundi. Mais textes et illustrations sonores seront mis en ligne comme d'habitude, et vous pourrez donc venir les consulter dès le matin sur ce blog.

    Merci à chacune et chacun de votre fiélité,

    de tout coeur en union de prière en ce dimanche,

    Jean-Claude