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  • Gregorio Allegri : Miserere Mei Deus

    Choeur du Trinity College, Cambridge & Richard Marlow

    Miserere Mei Deus
    Secundum magnam misericordiam tuam.
    Et secundum multitudinem miserationum tuarum, dele iniquitatem meam.
    Amplius lava me ab iniquitate mea: et peccato meo munda me.
    Ne projicias me a facie tua: et spiritum sanctum tuum ne auferas a me.
    Redde mihi laetitiam salutaris tui: et spiritu principali confirma me.
    Docebo iniquos vias tuas: et impii ad te convertentur.
    Libera me de sanguinibus, Deus, Deus salutis meae: et
    exsultabit lingua mea justitiam tuam.
    Domine, labia mea aperies: et os meum annuntiabit laudem tuam.
    Quoniam si voluisses sacrificium, dedissem utique: holocaustis
    non delectaberis.
    Sacrificium Deo spiritus contribulatus: cor contritum,
    et humiliatum, Deus, non despicies.
    Benigne fac, Domine, in bona voluntate tua Sion:
    ut aedificentur muri Jerusalem.
    Tunc acceptabis sacrificium justitiae, oblationes,
    et holocausta: tunc imponent super altare tuum vitulos.

  • Méditation sur la confiance en Dieu

    « Vous me demandez si une âme, ayant le sentiment de sa misère, peut aller à Dieu avec une grande confiance ?
    Or, je réponds, que non seulement l'âme qui a la connaissance de sa misère, peut avoir une grande confiance en Dieu, mais qu'elle ne peut avoir une vraie confiance, qu'elle n'ait la connaissance de sa misère ; car cette connaissance et cet aveu de notre misère nous introduit devant Dieu.
    Ainsi tous les grands saints, comme Job, David, et les autres, commençaient toutes leurs prières par la confession de leur misère ; de sorte que c'est une très bonne chose de se reconnaître pauvre, vil, abject, indigne de paraître devant Dieu.
    Ce mot si célèbre parmi les anciens, "Connais-toi toi-même", encore qu'il s'entende de la grandeur et excellence de l'âme, pour ne la point avilir et profaner en des choses indignes de sa noblesse, il s'entend aussi de la connaissance de notre indignité, imperfection et misère ; d'autant que plus nous nous connaîtrons misérables, plus nous nous confierons en la bonté et miséricorde de Dieu : car entre la miséricorde et la misère il y a une liaison si grande, que l'une ne se peut exercer sans l'autre. Si Dieu n'eût point créé l'homme, il eût été vraiment tout bon, mais il n'eût point été actuellement miséricordieux, puisque la miséricorde ne s'exerce qu'envers les misérables.
    Vous voyez donc que plus nous nous connaissons misérables, plus nous avons occasion de nous confier en Dieu, puisque nous n'avons rien sur quoi nous puissions nous appuyer pour nous confier en nous-mêmes. »

    Saint François de Sales, La vraie et solide piété, II Par. ch. III § 7 (II. 5.), recueillie de ses lettres et de ses entretiens par Collot, disposés dans un ordre plus méthodique par un Supérieur de Séminaire, 2e édition, Lille, L. Lefort, 1852.

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  • Jeudi 6 décembre 2012

    Calendrier liturgique

    St Nicolas

  • Audience générale de ce mercredi 5 décembre 2012

    Benoît XVI : "L'obéissance de la foi n'est pas contrainte mais abandon"

    Saint Paul et son Epître aux Ephésiens ont inspiré la catéchèse de Benoît XVI, mercredi matin, pour l’audience générale qui s’est déroulée Salle Paul VI. Le Pape s’est surtout interrogé sur ce qu’est l’acte de la foi, et ensuite l’obéissance de la foi qui "n’est pas une contrainte, mais bien un abandon pour se laisser saisir par la Vérité de Dieu, une Vérité qui est Amour".

    Saint Paul reconnaît "l'action de Dieu dans l'histoire du salut, dont le sommet est constitué par l'incarnation, la mort et la résurrection de Jésus. Il admire que Dieu nous ait choisi en son Fils dès avant la création du monde pour être ses enfants adoptifs... La bienveillance divine, le dessein d'amour de Dieu comme l'appelle Paul, constitue le mystère de la volonté divine caché puis manifesté par le Christ et son œuvre. Cette initiative de Dieu, qui précède toute réponse humaine, est un don gratuit de l'amour dont il nous entoure et par lequel il nous transforme". Mais quel est la finalité d'un tel dessein, a demandé Benoît XVI ? "Dans le grand projet de la création et de l'histoire, le Christ se dresse au coeur du monde. Il en est l'axe et attire tout à lui pour...conduire le monde à la plénitude voulue par Dieu". Ce dessein divin "n'est pas resté dans le silence des cieux car il l'a révélé en entrant en relation avec l'homme, en se révélant lui même. Il n'a pas simplement communiqué un ensemble de vérités mais s'est totalement offert à nous en s'incarnant... Cette communion dans le Christ par l'action de l'Esprit, offerte par le Père à tous les hommes au moyen de la Révélation, ne se superpose pas à notre humanité mais est l'accomplissement de nos aspirations, de notre désir d'infini et de plénitude. Présente au plus profond de notre être, elle nous ouvre à un bonheur éternel et non fugace... La foi est ainsi la réponse de l'homme à la révélation divine, du Dieu qui révèle son dessein bienveillant envers une humanité...qui se laisse conquérir par la vérité qu'est Dieu, une vérité qui est l'amour... Ceci porte l'homme à un changement total de perception de la réalité, car il s'agit d'une...véritable conversion, d'un changement de mentalité. En se révélant dans le Christ, Dieu nous a fait connaître un projet qui nous attire à lui, qui soutient le sens de notre existence. Il est le rocher qui offre la stabilité". L'Avent, a conclu le Pape, "nous place devant le mystère lumineux de la venue dans le monde du Fils de Dieu, nous montre le dessein bienveillant par lequel Dieu veut nous attirer à lui afin de vivre ensemble en pleine communion, dans la joie et la paix... Il nous demande de devenir, nous aussi, des signes de son action dans le monde. Par notre foi, notre espérance et notre charité, Dieu veut sans cesse faire resplendir sa lumière dans la nuit".

    Message du Saint Père aux fidèles francophones :

    « Chers frères et sœurs, l’Apôtre Paul débute sa lettre aux Éphésiens par une prière de bénédiction adressée à Dieu, le Père de Jésus Christ. Il observe son action dans l’histoire du salut qui culmine dans l’incarnation, la mort et la résurrection de son Fils, Jésus. Paul contemple Dieu qui nous a choisis avant la création du monde pour être ses fils adoptifs, dans son Fils Unique, Jésus Christ. L’homme et la femme ne sont pas le fruit du hasard, mais du “dessein de bienveillance” de Dieu, du “mystère” de sa volonté. Le but du dessein divin est de réunir toute chose sous un seul chef, le Christ, qui seul conduit vers la plénitude voulue par son Père. Dieu révèle son amour en parlant aux hommes comme à des amis, en vivant parmi eux et en les introduisant dans sa communion. Celle-ci est l’œuvre de l’Esprit Saint et elle est offerte dans le Christ à tous les hommes. Elle est aussi l’accomplissement des désirs d’infini présents dans l’être humain. En ce sens, la foi est la réponse de l’homme à la Révélation de Dieu. C’est un acte par lequel on se laisse saisir par la Vérité : Dieu est Amour ! L’homme est appelé à "l’obéissance de la foi", à une véritable conversion. Chers amis, le temps de l’Avent nous met en face du "grand dessein de bienveillance" par lequel Dieu nous attire à lui pour nous faire vivre en pleine communion de joie et de paix avec lui. Par notre foi, notre espérance et notre charité, Dieu veut faire toujours resplendir sa lumière.

    Je salue avec joie les pèlerins francophones, particulièrement le groupe du “Jour du Seigneur” ! L’Avent nous invite à renouveler notre certitude que Dieu est toujours présent dans nos vies. N’ayez pas peur de vous laisser guider par sa Parole et par les Sacrements ! Dieu est le roc qui nous donne la stabilité nécessaire pour rester toujours debout. Bon pèlerinage à tous ! »

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 5.12.12)

  • 5 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Multiplication des pains (Mt 15, 29-37)

    « Au désert, notre Seigneur a multiplié le pain, et à Cana il a changé l'eau en vin. Il a habitué ainsi la bouche de ses disciples à son pain et à son vin, jusqu'au temps où il leur donnerait son corps et son sang. Il leur a fait goûter un pain et un vin transitoires pour exciter en eux le désir de son corps et de son sang vivifiants. Il leur a donné ces petites choses généreusement, pour qu'ils sachent que son don suprême serait gratuit. Il les leur a données gratuitement, bien qu'ils auraient pu les lui acheter, afin qu'ils sachent qu'on ne leur demanderait pas de payer une chose inestimable : car, s'ils pouvaient payer le prix du pain et du vin, ils ne pourraient pas payer son corps et son sang.
    Non seulement il nous a comblés gratuitement de ses dons, mais encore il nous a traités avec affection. Car il nous a donné ces petites choses gratuitement pour nous attirer, afin que nous venions à lui et recevions gratuitement ce bien si grand qu'est l'eucharistie. Ces petites portions de pain et de vin qu'il a données étaient douces à la bouche, mais le don de son corps et de son sang est utile à l'esprit. Il nous a attirés par ces aliments agréables au palais afin de nous entraîner vers ce qui donne la vie à nos âmes...
    L'œuvre du Seigneur atteint tout : en un clin d'œil, il a multiplié un peu de pain. Ce que les hommes font et transforment en dix mois de travail, ses dix doigts l'ont fait en un instant... D'une petite quantité de pain est née une multitude de pains ; il en a été comme lors de la première bénédiction : "Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre" (Gn 1,28). »

    Saint Ephrem (v.306-373), Commentaire de l'Évangile concordant, 12, 1-4 ; SC 121 (Trad SC rev.).

  • Rorate Caeli

    L'hymne du « Rorate Cæli desuper » est par excellence le chant grégorien du Temps de l'Avent. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe (45, 8) : « Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut ».

    R. Roráte caeli désuper, et nubes pluant iustum.
           R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le Juste.

    1. Ne irascáris, Dómine, ne ultra memíneris iniquitátis:
           1. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice.
    ecce cívitas Sancti tui facta est desérta:
           Voici, la cité sainte est devenue déserte,
    Sion desérta facta est : Ierúsalem desoláta est:
           Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation,
    domus sanctificatiónis tuae et glóriae tuae, ubi laudáverunt te patres nostri
           la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.

    2. Peccávimus, et facti sumus tamquam immúndus omnes nos,
           2. Nous avons péché et sommes devenus impurs.
    et cecídimus quasi fólium univérsi
           Nous sommes tombés comme des feuilles mortes
    et iniquitátes nostrae quasi ventus abstúlerunt nos :
           et nos iniquités nous ont balayés comme le vent.
    abscondísti fáciem tuam a nobis, et allilísti nos in manu iniquitátis nostrae.
           Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.

    3. Vide Dómine, afflictiónem pópuli tui
           3. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple,
    et mitte quem missúrus es :
           et envoie celui que tu dois envoyer :
    emítte agnum dominatórem terrae, de petra desérti, ad montem fíliae Sion :
           envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion,
    ut áuferat ipse jugum captivitátis nostrae
           afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

    4. Consolámini, consolámini, pópulevmeus, cito véniet salus tua.
           4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut,
    Quare mærore consúmeris, quare innovávit te dolor ?
           Pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ?
    Salvábo te, noli timore; Ego enim sum Dóminus Deus tuus,
           Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu,
    Sanctus Israël Redémptor tuus.
           Le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    Source : Notre-Dame des Neiges.

  • Méditation : la source d'eau vive

    « Si nous avons soif, ce n'est pas dans les livres que nous devons chercher à nous rassasier ; mais il nous faut aller droit à notre tout adorable fontaine, y coller notre âme et l'y plonger suavement. Cette bien-aimée source nous remplira bientôt, et nous fera tellement surabonder, que des fleuves sortiront de notre âme pour inonder et remplir encore une foule innombrable d'autres âmes, que le divin Maître nous fera arroser et remplir de la même abondance. ce n'est pas nous qui les arroserons et les remplirons, mais celui-là même qui nous aura remplis et qui vivra en nous avec plénitude. Non, ce n'est pas nous qui remplirons ces âmes ; nous n'aurons, en effet, plus rien en nous de nous, puisque l'Esprit de Jésus nous remplira, au point qu'il débordera en nous et qu'il en sortira par fleuves, c'est-à-dire avec surabondance, force, gravité, suavité et sans désordre, mais en entraînant tout.
    Voyez donc, très cher frère, quelle richesse et quelle surabondance dans une âme qui est toute en Jésus, qui met son tout en Jésus, qui est nulle en elle-même et en toutes choses, et qui se retire de toutes choses pour ne vivre que de Jésus et en Jésus ! Laissez-vous donc aller à lui en tout abandon. Délaissez-vous vous-même et toute créature, abandonnez-vous pleinement à Jésus et en Jésus, et il vivra pleinement en vous. »

    Vénérable François Libermann (1802-1852), Lettres spirituelles du vénérable Libermann Tome I, (Lettre LXX à un séminariste, 1er décembre 1837), Paris, Librairie Poussielgue Frères, s.d.

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  • Mercredi 5 décembre 2012

    Calendrier liturgique

  • 4 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "... ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits." (Lc 10, 21-24)

    « "Leurs petits enfants, dit l'Ecriture, seront portés sur les épaules et consolés sur les genoux. Comme un enfant que sa mère console, moi aussi je vous consolerai" (Is 66,12-13). La mère attire à elle ses petits enfants et nous, nous cherchons notre mère, l'Eglise. Tout être faible et tendre, dont la faiblesse a besoin de secours, est gracieux, doux, charmant ; Dieu ne refuse pas son secours à un être si jeune. Les parents vouent une tendresse particulière à leurs petits... De même, le Père de toute la création accueille ceux qui se réfugient auprès de lui, les régénère par l'Esprit et les adopte pour ses fils ; il connaît leur douceur et c'est eux seuls qu'il aime, secourt, défend ; c'est pourquoi il les nomme ses petits enfants (cf Jn 13,33)...
    Le Saint Esprit, parlant par la bouche d'Isaïe, applique au Seigneur lui-même le terme de petit enfant : "Voici qu'un petit enfant nous est né, un fils nous a été donné..." (Is 9,5). Quel est donc ce petit enfant, ce nouveau-né, à l'image de qui nous sommes de petits enfants ? Par le même prophète, l'Esprit nous décrit sa grandeur : "Conseiller admirable, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix" (v.6).
    O le grand Dieu ! O l'enfant parfait ! Le Fils est dans le Père et le Père est dans le Fils. Pourrait-elle n'être pas parfaite, l'éducation que donne ce petit enfant ? Elle nous englobe tous pour nous guider, nous, ses petits enfants. Il a étendu sur nous les mains, et nous avons mis en elles toute notre foi. A ce petit enfant, Jean Baptiste rend témoignage lui aussi : "Voici, dit-il, l'agneau de Dieu" (Jn 1,29). Puisque l'Écriture nomme agneaux les tout petits enfants, il a appelé "agneau de Dieu" le Verbe Dieu qui pour nous s'est fait homme et a voulu être en tout semblable à nous, lui, le Fils de Dieu, le petit enfant du Père. »

    St Clément d'Alexandrie (150-v.215), Le Pédagogue, I, 21-24, coll. "Les Pères dans la foi", Migne, Paris, 1991.

  • Schubert : Impromptu n°3 en si bémol majeur "Rosamunde" - Vladimir Horowitz

  • Méditation sur la foi

    « Il y a trois actes, mes frères, trois actes en lesquels la foi se tient, la piété consiste, la vertu se maintient : la prière, le jeûne, la miséricorde. La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne, les trois ne font qu'un et se donnent mutuellement la vie.
    En effet, le jeûne est l'âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Que personne ne les divise : les trois ne peuvent se séparer. Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n'a rien. Donc, celui qui prie doit jeûner ; celui qui jeûne doit avoir pitié ; qu'il écoute l'homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté ; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d'entendre lorqu'on le supplie.
    Celui qui pratique le jeûne doit comprendre le jeûne : il doit sympathiser avec l'homme qui a faim, s'il veut que Dieu sympathise avec sa propre faim ; il doit faire miséricorde, celui qui espère obtenir miséricorde ; celui qui veut bénéficier de la bonté doit la pratiquer ; celui qui veut qu'on lui donne doit donner. C'est être un solliciteur insolent, que demander pour soi-même ce qu'on refuse à autrui. »

    Saint Pierre Chrysologue († 450), Homélie sur la prière, le jeûne et l'aumône, 43.

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  • Mardi 4 décembre 2012

    Calendrier liturgique

  • NON à l’autorisation de recherche sur l’embryon : à vous d’agir !

    Communiqué de l'Alliance VITA

    Nous vous proposons une action URGENTE auprès des sénateurs, pour que la recherche sur l’embryon reste interdite dans son principe en France.

    Demain 4 décembre 2012 à 22h, au lieu du 13 décembre, le Sénat doit se prononcer sur une proposition de loi initiée par le groupe radical de gauche. Ce texte supprime la règle actuelle - interdiction de recherche sur l’embryon, sauf dérogations très limitées - pour faire basculer la France dans un régime d’autorisation très large.

    Le calendrier législatif a été accéléré et ne permet aucun espace de débat dans la société : c’est en complète contradiction avec la loi bioéthique du 7 juillet 2011, qui prévoit des états généraux avant toute nouvelle loi sur un sujet de bioéthique.

    Merci d’écrire avant demain soir, pour tous ceux qui le peuvent, aux sénateurs de votre département :
    - pour vous indigner que ce sujet essentiel soit examiné trop rapidement et sans vrai débat ;
    - pour rappeler l’obligation d’états généraux avant tout vote sur cette question ;
    - pour demander à vos sénateurs de s’opposer à ce projet.


    Nous comptons sur vous !
    Bien cordialement,
    L’équipe d’Alliance VITA

  • Messe quotidienne retransmise en direct de Bethléem

    Chaque matin, Sainte Messe de Bethléem, lieu où est né le Fils de Dieu

    À partir d'aujourd'hui 3 décembre, comme l'année dernière, le FRANCISCAN MEDIA CENTER débute la période de l'Avent par l'émission quotidienne en direct de la Sainte Messe depuis la Grotte du Lait à Bethléem. Selon une ancienne tradition, Marie et Joseph vécurent en ce lieu peu de temps après la naissance de l'Enfant Jésus.

    Du 3 décembre 2012 au 5 janvier 2013 à 9:30 (heure locale)
    Sainte Messe en direct depuis le Sanctuaire de la Grotte du lait à Bethléem
    hormis le dimanche

    Emission en direct pour TV2000 et, en Live Streaming, sur le site : www.fmc-terrasanta.org

    Source : Custodia Terrae Sanctae.

  • 3 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit..." (Mt 8, 5-11)

    « ... Je vous prie d’examiner avec soin les paroles de cet homme, et de ne pas oublier qu’il était centenier, c’est-à-dire qu’il commandait cent hommes de guerre, pour juger de là quelle était sa foi. Car l’orgueil est grand dans les charges publiques, et il ne cède pas même à l’affliction. Aussi l’officier dont il est question dans saint Jean (Jn IV, 35), entraîne plutôt Jésus-Christ chez lui, qu’il ne l’invite à y descendre : "Seigneur", dit-il, "descendez avant que mon fils ne meure". Ce n’est pas là l’humble prière de notre centenier, et sa foi est même beaucoup plus grande que celle de ceux qui découvraient le toit d’une maison pour descendre le paralytique, et le présenter devant le Sauveur. Car il ne croit point que la présence extérieure de Jésus-Christ fût nécessaire, et il ne se met point en peine de lui présenter le malade. Il rejette toutes ces pensées comme trop disproportionnées à ce Médecin céleste. Mais se formant une idée du Fils de Dieu digne véritablement de sa grandeur, il ne lui demande autre chose, sinon qu’il dise une seule parole, et qu’il commande à la maladie de s’en aller.

    Il ne commence pas même par là ; mais il représente d’abord son affliction. Car son extrême humilité l’empêchait de croire que Jésus-Christ se rendît si tôt à sa prière, et qu’il s’offrît même de venir chez lui. C’est pourquoi, surpris de cette parole : "J’irai et je le guérirai", il s’écrie aussitôt : "Je n’en suis pas digne, Seigneur ; dites seulement une parole". L’affliction où il était ne lui ôte point la liberté de son jugement, et il montre une haute sagesse dans sa douleur. Il n’était point tellement préoccupé de sauver son serviteur malade, qu’il n’appréhendât en même temps de rien faire d’irrespectueux pour le Sauveur. Et quoique Jésus-Christ s’offrît de lui-même à aller chez lui sans qu’il l’y eût engagé, il ne laissait pas de craindre cette visite comme une grâce dont il était trop indigne, et comme un honneur qui l’accablait.

    ... Si vous me demandez pourquoi Jésus-Christ n’alla point chez lui, et ne l’honora pas de sa visite, je vous réponds qu’il l’honora d’une manière bien plus excellente. Premièrement en faisant voir sa foi et son humilité, qui parurent surtout en ce qu’il ne souhaita point que Jésus-Christ vînt en sa maison. Secondement en protestant devant tout le monde qu’il aurait place dans le royaume de Dieu... Car c’est pour ne s’être pas cru digne de recevoir Jésus-Christ chez lui, qu’il mérita d’être appelé au royaume du ciel, et d’avoir part aux biens ineffables dont Dieu a récompensé la foi d’Abraham. »

    Saint Jean Chrysostome, Homélie XXVI sur Saint Matthieu (3), in "Oeuvres complètes" Tome VII, traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

  • Rachmaninov : Concerto pour piano n°3 - Horowitz / Zubin Mehta

    Avery Fisher Hall, New York, 1978

  • Prière

    « O mon très doux Sauveur, vous venez à ma rencontre avec un amour infini, avec l'abondance de votre grâce ; vous voulez envahir mon âme avec des torrents de miséricorde et de charité afin de l'attirer à vous. Venez, ô Seigneur, venez ! Moi aussi je veux courir avec amour à votre rencontre mais, malheureusement, mon amour est si limité, si faible, si imparfait ; rendez-le fort et généreux, rendez-moi capable de me surmonter moi-même pour me donner totalement à vous. Oui, mon amour peut devenir fort parce qu'il "a pour fondement la certitude si intime d'être payé de retour par un autre amour dont on ne peut plus douter. Ce dernier, en effet, ne s'est-il pas manifesté dans un incomparable éclat... comme preuve qui ne laise subsister aucun doute...? Voici donc qu'appuyé sur le vôtre, mon faible amour devient fort de votre force. Ce sera pour nous un bienfait ineffable à l'heure de la mort, de considérer que nous allons être jugées par Celui que nous aurons aimé au-dessus de tout. Assurées que nos dettes sont payées, nous nous présenterons pleines de confiance à son tribunal (TJ. Ch. XLII).
    Accordez-moi, ô Seigneur, un tel amour ! Je le désire ardemment, non seulement pour échapper, un jour, à votre regard sévère de juge, mais aussi et surtout pour payer de retour, en quelque manière, votre charité infinie...
    Déployez, Seigneur, votre puissance et venez ! Venez, sans plus tarder ! »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année : 1er Dimanche de l'Avent, 5ème éd. T.I, 1963 (1ère éd. 1955).

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  • 3 décembre : Journée internationale des personnes handicapées

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  • Lundi 3 décembre 2012

    Calendrier liturgique

    St François-Xavier

  • Angélus de ce 1er dimanche de l'Avent

    Une nouvelle année liturgique commence ce dimanche 2 décembre. Quatre semaines avant Noël, l’Eglise entre dans le temps de l’Avent (du latin adventus qui signifie « venue ou présence »), une période pendant laquelle les fidèles se préparent à célébrer la venue de Dieu, que Benoît XVI qualifie ce dimanche de « mystère qui enveloppe entièrement le cosmos et l’histoire », avec deux point culminants : L’incarnation, la venue de Jésus Christ à Bethléem il y a deux mille ans, et son Avènement dans la gloire à la fin des temps.

    Une ligne de conduite à suivre pour être prêt à Sa Venue

    L'Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël. Un temps d’attente partagé par toute l’Eglise. A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a affirmé que « l’Eglise, comme la fiancée, l’épouse promise de l’Agneau de Dieu crucifié et ressuscité, vit dans la mémoire de son Seigneur et dans l’attente de son retour. Une attente faite d’espérance vigilante et besogneuse ».

    Ce dimanche, poursuit le Pape, la Parole de Dieu trace une ligne de conduite à suivre pour être prêt quand le Seigneur viendra. Se référant à l’Evangile de Luc, le Pape affirme que la sobriété et la prière sont essentielles. Citant ensuite Saint Paul, Benoît XVI invite les fidèles à « croître et surabonder dans l’amour » entre nous et à l'égard de tous les hommes, pour établir fermement nos cœurs dans une sainteté sans reproche. (1 Th 3, 12–13)

    Prière, sobriété et amour du prochain

    « Au milieu des bouleversements du monde, et des déserts de l’indifférence ou du matérialisme, les chrétiens accueillent le salut et le témoignage de Dieu avec un autre mode de vie, comme un ville postée au sommet d’une montagne », a affirmé le Pape pour qui « la Vierge Marie incarne parfaitement l’esprit de l’Avent, fait de l’écoute de Dieu, du désir profond d’accomplir sa volonté, de joie au service du prochain ». « Laissons-nous être conduits par elle afin que Dieu quand Il viendra ne nous trouve pas fermés et distraits », conclut le Pape.

    Une page glorieuse du christianisme indien

    Le Pape a par ailleurs mentionné deux événements importants pour l’Eglise. D’abord à Kottar en Inde, Devasahayam Pillai, un fidèle laïc mort en martyr au XVIIIe siècle, a été proclamé bienheureux ce dimanche. « Nous nous unissons à la joie de l’Eglise en Inde et prions pour que le nouveau bienheureux soutienne la foi des chrétiens de ce grand et noble pays. »

    Devasahayam Pillai, père de famille, officier au palais, apprécié par le roi, est fusillé en 1752, dans l’Etat indien du Tamil Nadu. Il n’a que 40 ans. Pendant trois ans, il a été incarcéré et torturé y compris en public. Son seul tort : s’être converti de l’hindouïsme au catholicisme. Il avait été baptisé sept ans plus tôt par un missionnaire jésuite. Son exemple créait des émules. Sa dépouille, jetée dans la forêt, sera retrouvée par les chrétiens et inhumée devant l’autel de l’église Saint-François-Xavier.

    Le Pape appelle à accueillir et défendre les personnes porteuses de handicaps

    Le Pape a enfin évoqué la Journée Internationale des droits des personnes porteuses de handicaps qui se tiendra ce lundi. « Chaque personne, avec ses limites physiques et psychologiques, même graves, est toujours une valeur inestimable, et doit être considérée comme telle. J’encourage, a poursuivi le Pape, les communautés ecclésiales à être attentives et accueillantes envers ces frères et sœurs. J’exhorte les législateurs et les gouvernements à protéger les personnes porteuses de handicap et à promouvoir leur pleine participation à la vie de la société. »

    Message aux pèlerins francophones

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones. Nous entrons aujourd'hui dans l'Avent, le temps liturgique de l'attente et de l'espérance du Christ, qui cette année se situe dans le contexte de l'Année de la foi. Je vous invite donc à découvrir le lien profond entre les vérités sur l'Incarnation du Christ, que nous professons dans le Credo, et notre existence quotidienne. Dieu veut nous sauver en son Fils Jésus, Il s'est fait l'un de nous. Approfondissons de dimanche en dimanche le salut qui nous est offert pour le recevoir avec foi. Notre vie en sera transformée. Bon Avent à tous ! »

    Sources : Radio Vatican 1 & 2.