Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Samedi 4 juin 2016

    Mémoire du Coeur Immaculé de Marie

    Coeur_Immacule_de_Marie-25a.jpg

    St François Caracciolo, religieux

    Saint_Francois-Caracciolo_3b.jpg

  • Messe présidée par le Pape François en la Fête du Sacré Cœur de Jésus

    Journée mondiale pour la sanctification des prêtres

    Conclusion du Jubilé romain des prêtres et des séminaristes
     

     Livret de la célébration

    C’était la dernière étape du Jubilé des prêtres : en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, le Pape François a présidé une célébration eucharistique ce vendredi 3 juin dans la matinée, place Saint-Pierre, devant 6000 prêtres venus du monde entier et une petite foule de fidèles. Ce fut une nouvelle occasion pour lui de brosser le portrait idéal du prêtre selon le Cœur de Jésus et de lancer quelques mises en garde. Avec le sens de la formule qui le caractérise, le Saint-Père a souligné que le prêtre « n’est pas un comptable de l’esprit ». « Gare aux pasteurs qui privatisent leur ministère », a-t-il lancé.

    Le Pape François brosse le portrait d’un prêtre qui, comme le Bon Pasteur, cherche la brebis perdue, sans délai, sans avoir peur de s’aventurer hors du pâturage et hors des horaires de travail. « Le cœur qui cherche ne privatise pas les temps et les espaces, il n’est pas jaloux de sa légitime tranquillité, et il n’exige jamais de ne pas être dérangé ». Le pasteur selon le Cœur de Dieu ne défend pas ses propres aises, il n’est pas préoccupé de conserver sa bonne réputation ; au contraire, sans craindre les critiques, il est disposé à risquer même d’imiter son Seigneur, d’être calomnié comme Lui. Il ne demande pas qu’on lui paie ses heures supplémentaires.

    Le Souverain Pontife met en garde contre les multiples initiatives qui remplissent le ministère sacerdotal : catéchèse, liturgie, charité, engagements pastoraux et administratifs. Il ne faudrait surtout pas que cela pousse le prêtre à perdre de vue la question fondamentale : où est fixé mon cœur, quel trésor cherche-t-il ? Le cœur du prêtre n’est pas replié sur lui-même, il est tourné vers Dieu et vers les frères. Ce n’est plus « un cœur instable », qui se laisse attirer par la suggestion du moment ou qui va çà et là en cherchant des consensus et de petites satisfactions.

    Le prêtre est un pasteur, non un inspecteur du troupeau. Il est obstiné dans le bien. Pour cela, non seulement il tient les portes ouvertes, mais il sort à la recherche de celui qui ne veut plus entrer par la porte. Le prêtre ne jette jamais l’éponge ; il trouve parce qu’il prend des risques et parce qu’il ne se laisse pas décourager par les déceptions et les difficultés.

    Reprenant des idées plusieurs fois développées, le Saint-Père a encore averti que le prêtre du Christ ne devait pas choisir ses propres projets, mais être proche des gens concrets que Dieu, par l’Église, lui a confiés. Personne n’est exclu de son cœur, de sa prière et de son sourire. Et, quand il doit corriger, c’est toujours pour approcher ; il ne méprise personne, mais il est prêt à se salir les mains pour tous. Il tend la main en premier, rejetant les bavardages, les jugements et les venins. Il écoute les problèmes avec patience et il accompagne les pas des personnes, accordant le pardon divin avec une généreuse compassion. Il ne gronde pas celui qui laisse ou qui perd la route, mais il est toujours prêt à réinsérer et à calmer les querelles.

    Enfin, la joie de Jésus Bon Pasteur n’est pas une joie pour soi, mais c’est une joie pour les autres et avec les autres, la vraie joie de l’amour. Il est transformé par la miséricorde qui donne gratuitement. La tristesse pour lui n’est pas normale, mais seulement passagère : la dureté lui est étrangère, parce qu’il est pasteur selon le Cœur doux de Dieu. Enfin, le Pape François se veut aussi rassurant : malgré leurs limites et leurs péchés, les prêtres ont la certitude d’être choisis et aimés.

    Source : Radio Vatican (XS-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704) : Rosenkranzsonaten (Sonates du Rosaire)

    Sonate X : La Crucifixion
    The Camerata Kilkenny, Maya Homburger

  • Méditation : le Sacré-Coeur de Jésus

    « Le Sacré-Cœur est l'asile de la miséricorde et du pardon : « Les pécheurs, dit Notre-Seigneur, trouveront dans mon Cœur l'océan infini de la miséricorde. » - « Que pouvez-vous craindre d'y aller, dit Marguerite-Marie, puisqu'il vous invite à y aller ? N'est-il pas le trône de la miséricorde où les misérables sont les mieux reçus, pourvu que l'amour les présente dans l'abîme de leur misère ? » - « Le Père éternel, par un excès de miséricorde, a fait de cet or précieux une monnaie inappréciable, marquée au coin de sa divinité, afin que les hommes en puissent payer leurs dettes et négocier la grande affaire de leur salut éternel. » - « Vous demeurerez dans le Sacré-Cœur de Jésus comme un criminel qui, par les regrets et la douleur de ses fautes, désire apaiser son juge en se renfermant dans cette prison d'amour. » - « Il m'a donné à connaître que son Sacré-Cœur est le Saint des Saints, qu'il voulait qu'il fût connu à présent pour être le médiateur entre Dieu et les hommes, car il est tout puissant pour faire leur paix et pour obtenir miséricorde. »

    « Choisissez le Cœur de Notre-Seigneur, nous dit Marguerite-Marie, pour votre oratoire sacré. Entrez-y pour y faire vos prières et oraisons, afin qu'elles soient agréables à Dieu. Vous y trouverez de quoi lui rendre ce que vous lui devez. » - [...] « Ce divin Cœur est une source intarissable où il y a trois canaux qui coulent sans cesse : premièrement de miséricorde pour les pécheurs d'où découle l'esprit de contrition et de pénitence ; le second, de charité pour tous les besoins, et particulièrement pour ceux qui tendent à la perfection, qui y trouveront de quoi vaincre les obstacles ; du troisième, découlent l'amour et la lumière pour ceux qu'il veut unir à lui pour leur communiquer sa science et ses lumières. Cherchons dans ce divin Cœur tout ce dont nous aurons besoin ; ayons recours à lui en tout temps et en tout lieu. C'est un trésor caché et infini qui ne demande qu'à s'ouvrir à nous. »

    Résolutions. - Le divin Cœur est donc une douce retraite, j'y veux demeurer toujours ; c'est un asile, un refuge où je trouverai le pardon de mes fautes et la protection dans tous les périls ; c'est l'oratoire sacré où je prierai pour être toujours exaucé. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (20 juin), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909)

    image_pieuse_18a.jpg

  • Hymne des Laudes "Cor, arca legem cóntinens"

    Les trois hymnes de la fête du Sacré Cœur - "Auctor beate sæculi" à Vêpres, "En, ut superba criminum" à Matines et "Cor, arca legens continens" à Laudes - furent écrites par le Père piariste Filippo Bruni (1715-1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le Pape Clément XIII en 1765.

    1. Cor, arca legem cóntinens, non servitútis véteris, sed grátiæ, sed véniæ, sed et misericórdiæ.
    1. Cœur, arche contenant la Loi, non de l’antique servitude, mais la loi de grâce, mais celle du pardon, mais celle de la miséricorde.

    2. Cor sanctuárium novi Intemerátum féderis, templum vetústo sánctius, velúmque scisso utílius.
    2. Cœur, sanctuaire inviolé de la nouvelle alliance, temple plus saint que l’ancien, voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    3. Te vulnerátum cáritas ictu paténti vóluit, amoris invisíbilis ut venerémur vúlnera.
    3. Ton amour a voulu que tu fusses blessé par un coup visible, pour que d’un amour invisible nous vénérions les blessures.

    4. Hoc sub amóris sýmbolo passus cruénta et mýstica, utrúmque sacrifícium Christus Sacérdos óbtulit.
    4. Sous ce symbole de l’amour, le Christ Prêtre, ayant souffert de façon sanglante et mystique, offrit un double sacrifice.

    5. Quis non amántem redámet ? Quis non redémptus díligat, et Corde in isto séligat ætérna tabernácula ?
    5. A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ? Quel racheté ne le chérirait pas et dans ce Cœur ne se choisirait pas une demeure éternelle ?

    6. Jesu, tibi sit glória, Qui Corde fundis grátiam, cum Patre et almo Spíritu in sempitérna s?cula. Amen.
    6. A toi soit la gloire, Jésus, qui par ton Cœur répands la grâce, ainsi qu’au Père et à l’auguste Esprit, dans les siècles éternels. Amen.

    (Source trad. (1962) : Notre-Dame des Neiges)

  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Troisième méditation à Saint-Paul-hors-les-Murs

    Le Pape François a poursuivi et conclu sa série de méditations sur la miséricorde, ce jeudi en fin d’après-midi à la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, en s’arrêtant cette fois sur les œuvres de miséricorde, qu’il a présentées comme étant très liées aux « sens spirituels ». « En priant nous demandons la grâce de "sentir" et de "goûter" l’Évangile, de telle sorte qu’il nous rende sensibles à la vie », a-t-il insisté.

    C’est notamment dans le service des pauvres que se vit une expérience sensible de ce chemin de fidélité évangélique : « Dans l’Église nous avons eu et nous avons beaucoup de choses pas très bonnes, et beaucoup de péchés, mais quant au service des pauvres à travers les œuvres de miséricorde, en tant qu’Église nous avons toujours suivi l’Esprit, et nos saints l’ont fait de manière très créative et efficace. L’amour des pauvres a été le signe, la lumière qui fait que les personnes glorifient le Père. Nos gens apprécient ceci : le prêtre qui prend soin des plus pauvres, des malades, qui pardonne aux pécheurs, qui enseigne et corrige avec patience. » À l’inverse, l’argent corrompt les prêtres et leur fait perdre « la richesse de la miséricorde », a insisté le Pape.

    Plutôt que de faire quelques efforts ponctuels, il faut « laisser Dieu nous faire miséricorde dans tous les domaines de notre vie » et « être miséricordieux envers les autres dans tout notre agir. Pour nous, prêtres et évêques, qui administrons les sacrements, baptisant, confessant, célébrant l’Eucharistie… la miséricorde est la manière de changer toute la vie du peuple de Dieu en sacrement. Être miséricordieux ce n’est pas seulement une manière d’être mais la manière d’être », a insisté le Saint-Père, s’appuyant une nouvelle fois sur l’exemple de son bienheureux compatriote, le curé Brochero.

    « Par nos œuvres, notre peuple sait que nous comprenons sa souffrance » a lancé le Pape, citant le document de l’épiscopat latino-américain signé à Aparecida en 2007.

    Se disant ému par le passage de la rencontre entre Jésus et la femme adultère, le Pape a mis en évidence les espaces que le Christ laisse à cette femme pour se reconstruire. « Le Seigneur, en lui disant "ne pèche plus", non seulement lui dégage la voie, mais aussi la met en mouvement, pour qu’elle cesse d’être "objet" du regard d’autrui, pour qu’elle soit protagoniste. »

    Mettant en évidence le fait que les prêtres doivent être à la fois « signes » et « instruments » de la miséricorde de Dieu, le Pape est aussi revenu sur l’importance du sacrement de la réconciliation, faisant remarquer que les bons confesseurs doivent être toujours disponibles, et ne doivent pas faire peur aux fidèles en leur posant des questions trop indiscrètes ou impudiques.

    Il a par ailleurs rappelé la nécessité de « faire des œuvres, d’institutionnaliser, de créer une culture de la miséricorde. En nous mettant à l’œuvre, nous sentons immédiatement que c’est l’Esprit qui suscite et fait avancer ces œuvres. La joie de nous sentir des "serviteurs inutiles", que le Seigneur bénit par la fécondité de sa grâce, et que lui-même en personne fait asseoir à sa table et à qui il sert l’Eucharistie, est une confirmation que nous travaillons à ses œuvres de miséricorde. »

    « En tant que prêtres, demandons deux grâces au Bon Pasteur, celle de savoir nous laisser guider par le sensus fidei de notre peuple fidèle, et aussi par son "sens du pauvre". Ces deux sens sont en lien avec son "sensus Christi", avec l’amour et la foi que notre peuple a pour Jésus », a-t-il insisté.

    Le Pape a conclu sa méditation en appelant à prier « l’"Âme du Christ", qui est une belle prière pour demander miséricorde au Seigneur venu dans la chair ; qu’il nous fasse miséricorde avec son Corps et son Âme mêmes. Demandons-lui de nous faire miséricorde ainsi qu’à son peuple ; à son Âme nous demandons : "sanctifie-nous" ; nous supplions son Corps : "sauve-nous" ; nous demandons à son sang : "enivre-nous" ; délivre-nous de toute autre soif qui ne soit pas de Toi. Demandons à l’eau de son côté : "lave-nous", nous implorons sa passion : "réconforte-nous" ; console ton peuple, Seigneur crucifié, dans tes plaies, nous t’en supplions : "cache-nous"… Ne permets pas, Seigneur, que ton peuple soit séparé de Toi. Que rien ni personne ne nous sépare de ta miséricorde, qui nous protège contre les pièges de l’ennemi malin. Ainsi, nous pourrons chanter les miséricordes du Seigneur avec tous tes saints quand Tu nous rappelleras à Toi. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    Lire la suite

  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Seconde méditation à Sainte-Marie-Majeure

    Ce jeudi midi, le Pape François a poursuivi sa série de méditations en sur la miséricorde, en se rendant à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a, comme il le fait régulièrement, déposé un bouquet au pied de l’icône de la Vierge "Salus Populi Romani".

    Pour cette deuxième méditation, après l'enseignement présenté deux heures plus tôt à Saint-Jean-de-Latran, le Pape s’est appuyé cette fois sur le péché comme un « réceptacle » de la Miséricorde, en insistant sur le fait que même si ce réceptacle est souvent percé, « Dieu ne se lasse pas de pardonner, même s’il voit que sa grâce semble ne pas parvenir à s’enraciner fortement dans la terre de notre cœur, qui est un chemin dur, encombré de mauvaises herbes et pierreux. Il revient semer sa miséricorde et son pardon. »

    Les pécheurs peuvent eux-mêmes devenir des transmetteurs de la miséricorde de Dieu. « Nous voyons que, parmi ceux qui travaillent à combattre la toxicodépendance, ceux qui se sont libérés sont généralement ceux qui comprennent mieux, qui aident et savent exiger des autres. Et le meilleur confesseur est d’ordinaire celui qui se confesse le mieux. Presque tous les grands saints ont été de grands pécheurs ou, comme la petite sainte Thérèse, ils étaient conscients que ne pas l’avoir été était une pure grâce prévenante. »

    Le Pape François s’est donc arrêté sur la capacité des différents saints à vivre leur condition de pécheur en se laissant toucher par la miséricorde de Dieu, évoquant les figures des apôtres Paul, Pierre et Jean, de François d’Assise et Ignace de Loyola, mais aussi les figures plus contemporaines du curé Brochero, en Argentine, et du cardinal Van Thuan, au Vietnam. Le Pape François a même évoqué un exemple tiré de la littérature française : « Dans le "Journal d’un curé de campagne", Bernanos nous relate la vie du curé d’un village, en s’inspirant de la vie du Saint Curé d’Ars », a rappelé le Pape, citant un paragraphe dans lequel ce prêtre en fin de vie réfléchit aux joies de son sacerdoce : « Au cours des dernières semaines….que Dieu me laissera, aussi longtemps que je pourrai garder la charge d’une paroisse, j’essaierai, comme jadis, d’agir avec prudence. Mais enfin j’aurai moins souci de l’avenir, je travaillerai pour le présent. Cette sorte de travail me semble à ma mesure… Car je n’ai de réussite qu’aux petites choses, et si souvent éprouvé par l’inquiétude, je dois reconnaître que je triomphe dans les petites joies. » « Un récipient de la miséricorde, tout petit, a un lien avec les petites joies de notre vie pastorale, là où nous pouvons recevoir et exercer la miséricorde infinie du Père dans de petits gestes », a commenté le Saint-Père.

    Enfin, puisqu’il se situait à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, le Pape s’est arrêté longuement sur la figure de Marie, « le vase simple et parfait, pour recevoir et distribuer la miséricorde ». « Marie observe avec attention, elle se tourne et s’implique entièrement avec celui qui est devant elle, comme une mère toute attentive à son petit enfant qui lui raconte quelque chose » :  Marie est ainsi un modèle d’attention que toute l’Église doit imiter : « Il nous revient de ne pas nous rendre imperméables à ces regards, de garder en nous chacun d’eux, de les conserver dans le cœur, de les sauvegarder. Seule une Église capable de sauvegarder le visage des hommes qui viennent frapper à sa porte est capable de leur parler de Dieu. Si nous ne déchiffrons pas leurs souffrances, si nous ne nous rendons pas compte de leurs besoins, nous ne pourrons rien leur offrir. »

    En conclusion, le Pape et tous les prêtres présents ont entonné un Salve Regina.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    Lire la suite

  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Première méditation à Saint-Jean-de-Latran.

    Le Pape François a délivré ce jeudi matin à la Basilique Saint-Jean-de-Latran la première de ses trois méditations, dans le cadre du Jubilé des prêtres. Il doit ensuite se déplacer pour deux autres enseignements, à midi à Sainte-Marie-Majeure, et à 16h à Saint-Paul-Hors-les-Murs.

    Le Saint-Père a consacré son premier enseignement à la miséricorde en partant de la complémentarité entre la forme « féminine » de la miséricorde, « l’amour maternel viscéral, qui s’émeut face à la fragilité de son nouveau-né et l’embrasse et suppléant à tout ce qui lui manque pour qu’il puisse vivre et grandir », et sa forme « masculine », « la ferme fidélité du Père qui soutient toujours, pardonne et remet ses enfants sur le chemin ».

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    Lire la suite

  • Nicolaus Bruhns (1665-1697) : Cantate "Der Herr hat seinem Stuhl im Himmel bereitet"

    Ricercar Consort

    Psaume 103 (102), 17-22 : "Le Seigneur a son trône dans les cieux : sa royauté s'étend sur l'univers. Messagers du Seigneur, bénissez-le, invincibles porteurs de ses ordres, attentifs au son de sa parole ! Bénissez-le, armées du Seigneur, serviteurs qui exécutez ses désirs ! Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le, sur toute l'étendue de son empire ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !"

  • Méditation : de la divine Providence

    « La divine Providence est universelle : tout, absolument tout est providentiel. Il faut bien nous en persuader. Nous sommes conduits par la main de Dieu, et il suffit de parcourir sa vie pour en reconnaître l'évidence. Même notre liberté n'échappe pas à la Providence : elle s'intègre dans le plan divin. Le hasard n'existe que pour nous : pour Dieu, rien n'est fortuit. Pour lui, tout est ordonné à faire des élus : Dieu suffit aux saints, et les saints suffisent à Dieu. Pratiquement, voir chacun des événements de notre vie à cette lumière.

    La Providence ne se trompe jamais. Dieu a toujours raison, en tout, même si nous n'arrivons pas à voir comment tel événement, humainement déconcertant, peut concourir à la gloire de Dieu. Même du mal, Dieu tire le bien. La souffrance, la maladie, telle situation ne sont pas des obstacles, au contraire, si l'on correspond à la volonté de Dieu.

    La divine Providence n'est ni terrible, ni despotique, mais paternelle et maternelle à la fois. Il n'y a rien à craindre de Dieu ; cela doit nous conduire au saint abandon. Il faut agir, mais il faut agir selon ce que Dieu réclame de nous. Et il faut prier. La prière fait partie du plan de Dieu. »

    Dom Placide de Roton (1908-1952), Abbé de la Pierre-qui-Vire, Paroles d'un père (Année 1951, 10 juillet), Éditions Sainte-Madeleine, 2001.

    Dom Placide de Roton,divine Providence,providentiel,plan divin,Dieu,prière,abandon,lumière,souffrance,maladie

  • Jeudi 2 juin 2016

    de la férie
     
    Mémoire des Sts Marcellin, Pierre et Erasme, martyrs

    Sts_Marcellin_Pierre_2b.jpg

     En certains endroits : St Pothin de Lyon, évêque et ses comp., martyrs

    Saint_Pothin_1b.jpg

  • Audience générale de ce mercredi 1er juin 2016

    Lors de l’audience générale Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi ce matin sa série de catéchèses sur la miséricorde dans les Évangiles. Après la parabole du juge et de la veuve la semaine dernière, il s’est cette fois arrêté sur la parabole du pharisien et du publicain, tirée du chapitre 18 de l’Évangile selon saint Luc.

    Une parabole qui nous enseigne « l’attitude juste pour prier ».

    Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans la parabole du pharisien et du publicain, Jésus nous enseigne l’attitude juste pour prier et invoquer la miséricorde du Père. Le pharisien prie Dieu, mais en réalité il est tourné vers lui-même. Il est irrépréhensible  pour son observance de la loi. Mais il néglige le commandement le plus important : l’amour pour Dieu et pour le prochain. Il ne suffit pas de nous demander combien de fois nous prions, il vaut mieux nous demander comment est notre cœur, en extirper arrogance et hypocrisie. Il faut apprendre à retrouver le chemin de notre cœur. Le pharisien est sûr de lui, mais il ne se rend pas compte qu’il a perdu la route de son cœur. Par contre le publicain se présente avec une âme humble et repentie. Ses gestes de pénitence et ses paroles brèves et simples témoignent de la conscience qu’il a de sa pauvre condition. Il est humble, sûr d’être seulement un pécheur qui a besoin de pitié. Si le pharisien ne demande rien parce qu’il a déjà tout, le publicain peut seulement mendier la miséricorde de Dieu. En se présentant « les mains vides », en se reconnaissant pécheur, le publicain nous montre la condition nécessaire pour recevoir le pardon du Seigneur. L’humilité du pauvre pécheur ouvre grandes les portes du cœur de Dieu. C’est ce que la Vierge Marie exprime dans son Magnificat. »

    « Je suis heureux de saluer les personnes de langue française, en particulier les pèlerins de Bayonne, avec l’évêque, Monseigneur Aillet, ainsi que les jeunes et les autres groupes venus de plusieurs diocèses de France. Que la Vierge Marie, dont nous avons célébré hier la Visitation à sa cousine Élisabeth, nous aide à nous tourner vers Dieu et nous apprenne à le prier avec un cœur humble. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Dmitri Chostakovitch (1906-1975) : Prélude et Fugue Op.87 No.8 en fa dièse mineur

    Vladimir Ashkenazy, piano

  • Méditation - Acceptons-nous notre faiblesse ?

    « La première chose à faire pour entrer dans la voie de l'enfance spirituelle, c'est de se faire tout-petit devant Dieu. Or, se faire tout-petit, c'est à la fois ne pas juger les autres et se voir tel que l'on est soi-même ou tel que l'on serait sans la miséricorde. Se faire tout-petit, c'est jeter les masques et les mécanismes de défense ; c'est accepter de se présenter faible, pauvre et vulnérable devant Dieu et devant les hommes.
    On peut connaître à fond sa misère et être un grand orgueilleux. La vraie humilité n'est pas dans la prise de conscience de sa misère, mais la vue aimée de sa faiblesse et de sa misère. C'est cela être tout-petit.
    Il y a peu d'âmes qui acceptent sans réserve cette petitesse d'enfant, et qui se réjouissent sincèrement quand il leur est donné d'expérimenter leur faiblesse et leur impuissance. La plupart des hommes veulent bien se reconnaître faibles, mais jusqu'à un certain point. Et souvent, trop souvent, ils veulent surtout garder conscience de leurs propres forces. Ceux-là n'ont pas compris la pauvreté du cœur et la véritable humilité. Ils n'ont pas compris que ce qui fait la force du tout-petit, c'est sa faiblesse même.
    Redevenir enfant, au sens évangélique, c'est être pénétré de notre faiblesse. Dieu ne peut rien faire en nous ; sa grâce demeurera vaine si nous n'avons pas inscrit dans notre cœur le sentiment de notre impuissance et de notre faiblesse. »

    André Daigneault, Au cœur de la misère la miséricorde (ch.5), Éditions Sciences et Culture - Éditions Le Renouveau Charlesbourg, Québec, Nouvelle édition, 1993.

    jesus_enfants_5a.jpg

  • Intentions de prière pour le mois de juin 2016

    Solidarité dans les villes
    Pour que les personnes âgées, les marginaux et les personnes seules trouvent, même dans les grandes villes, des occasions de rencontre et de solidarité.

    Formateurs des séminaristes et novices
    Pour que les séminaristes, et les novices religieux et religieuses, rencontrent des formateurs qui vivent la joie de l’Évangile et les préparent avec sagesse à leur mission.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Mois de juin : mois du Sacré-Coeur

    juin-mois-du-sacre-coeur_1a.jpg

    « Chaque personne a besoin d'un "centre" à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à laquelle puiser dans l'approche de différentes situations et dans la fatigue quotidienne. Lorsqu'on se recueille en silence, chacun de nous a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et cependant beaucoup plus réelle : la présence du Christ, cœur du monde. C'est pourquoi j'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en mettant également en valeur la prière traditionnelle d'offrande de la journée et gardant à l'esprit les intentions que je propose à toute l’Église. »
     
    Benoît XVI, extrait de l'Angélus du 1er juin 2008.
     
    « J'invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints (cf. Litanies du Sacré-Cœur). »
     
    Jean-Paul II, extrait de la Lettre adressée aux pèlerins de Paray-le-Monial et envoyée aux évêques de France, 4 juin 1999.
     

    « Comme le message qui naît de la contemplation du Cœur du Christ est nécessaire pour l'humanité contemporaine ! Où, en effet, si ce n'est à cette source, pourra-t-elle puiser les réserves de douceur et de pardon nécessaires pour guérir les âpres conflits qui l'ensanglantent ? »

    Jean-Paul II, extrait de l'Angélus du 25 juin 2002.

  • Mercredi 1er juin 2016

    Ste Angèle Merici, vierge, fondatrice des ursulines

    Ste Angèle Merici,vierge,fondatrice,ursulines

  • Le Cardinal Mamberti a présidé la Messe pour la France

    Cardinal_Mamberti.jpg

    Ce 31 mai 2016, en la fête de Sainte Pétronille, le Cardinal Dominique Mamberti - Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique - a célébré la traditionnelle Messe pour la France dans la chapelle Sainte-Pétronille de la Basilique Saint-Pierre, au Vatican, rapporte l'agence I.MEDIA.

    « Dans nos sociétés, bien sûr, nous ne faisons pas face à la persécution, mais nous devons faire face au risque de la marginalisation », a assuré le Cardinal Mamberti, pour qui les catholiques doivent rendre témoignage auprès de ceux qui cherchent un sens à leur vie, dans « un monde qui cherche à évacuer Dieu de son horizon ». « Nous devons être des signes de l’amour de Dieu pour les hommes, partout où cela est possible, sans cacher ni taire notre identité », a affirmé le haut prélat français.

    Le Cardinal Mamberti, devant une trentaine de prêtres et de nombreux membres de la communauté française à Rome, a assuré que prier pour la France, « pour la vie sociale, pour le bien commun et donc pour tous ceux qui ont une responsabilité particulière », était un devoir.

    La Messe pour la France a été célébrée devant un parterre de diplomates, et en présence du chargé d’affaires ad interim de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège, François-Xavier Tilliette, à la veille de l’arrivée à Rome du nouvel ambassadeur, Philippe Zeller. Celui-ci devrait présenter ses lettres de créance au Pape François avant la fin du mois de juin.

    Source : Radio Vatican (CV-I.MEDIA).