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  • Audience générale de ce mercredi 14 septembre 2016

    « Venez à moi », « prenez mon joug » et « mettez-vous à mon école » : ce sont ces trois invitations adressées par Jésus à ses disciples que le Pape François a développées lors de l’audience générale ce mercredi 14 septembre 2016 place Saint-Pierre. Dans sa catéchèse, le Pape a expliqué que « l’invitation du Seigneur est surprenante : il appelle à le suivre des personnes simples et marquées par une vie difficile ».

    Si les fidèles en cette année jubilaire passent la porte de la miséricorde c’est « pour trouver Jésus, pour trouver l’amitié de Jésus, pour trouver le repos que seul Jésus donne ». Le Pape rappelle ainsi qu’en disant « venez à moi », Jésus s’adresse d’abord et avant tout à ceux qui sont fatigués et opprimés, aux pauvres et aux petits, à ceux « qui ne peuvent pas compter sur leurs propres moyens ni sur des amitiés importantes ». De même les fidèles d’aujourd’hui qui entreprennent de passer la porte sainte, expriment par ce chemin « la conversion de chaque disciple qui se met à la suite de Jésus », et « la conversion consiste toujours à découvrir la miséricorde du Seigneur, infinie et inépuisable ».

    « Prenez mon joug » reprend une image déjà utilisée dans la Bible. Jésus, cette fois, précise le Pape François, veut apprendre à ses disciples qu’ils découvriront la volonté de Dieu via sa personne et non au travers de lois et de « prescriptions froides ». « Lui, il est au centre de leur relation avec Dieu, il est au cœur des relations entre les disciples et se pose comme le cœur de la vie de chacun ».

    De là, vient le troisième enseignement : « mettez-vous à mon école ». Loin d’imposer avec sévérité un poids qu’il ne porte pas, il propose un chemin de connaissance et d’imitation. « Il comprend les pauvres et les souffrants parce que lui-même est pauvre et marqué par la douleur ». Cette capacité d’enseigner, Jésus l’a eue car il « s’est fait tout à tous, proche de tous, aux plus pauvres ! C’était un pasteur parmi les gens, parmi les pauvres : il travaillait avec eux toute la journée ». Le Pape fustige alors de nouveau certaines dérives de l’Église. « Jésus n’était pas un prince. Ce n’est pas bien pour l’Église quand les pasteurs deviennent des princes, loin des gens, loin des pauvres : ce n’est pas l’esprit de Jésus ».

    Enfin, le Pape François a encouragé les fidèles présents à ne pas se laisser submerger par la fatigue et la désillusion. Souvent, cela vient d’avoir fait confiance dans des choses qui ne sont pas essentielles et qui nous éloignent de ce qui vaut réellement dans la vie. « Nous sommes appelés à apprendre » du Seigneur « ce que signifie vivre de miséricorde pour être des instruments de miséricorde ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, dans le passage de l’Évangile que nous avons entendu, de façon surprenante, Jésus invite à le suivre des personnes simples et qui ont une vie difficile. En devenant ses disciples, elles reçoivent la promesse de trouver le réconfort pour toute leur vie. En recevant « le fardeau de Jésus », chaque disciple entre en communion avec lui et participe au mystère de sa croix et de son destin de salut. Jésus n’est pas un maître qui impose aux autres des poids que lui-même ne porte pas. Il s’adresse aux humbles et aux petits parce que lui-même s’est fait petit et humble. Le fardeau que les pauvres et les opprimés portent est le même que Jésus a porté avant eux, c’est pour cela qu’il est léger. Il a chargé sur ses épaules les souffrances et les péchés de toute l’humanité. En lui la miséricorde de Dieu s’est chargée de la pauvreté des hommes, donnant ainsi à tous la possibilité du salut. Le Seigneur nous enseigne à ne pas avoir peur de le suivre et à apprendre de lui ce que signifie vivre de miséricorde pour être à notre tour des instruments de miséricorde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les fidèles de l’archidiocèse de Rouen, avec Mgr Dominique Lebrun, les séminaristes de Lille avec Mgr Laurent Ulrich, la Fédération française des anciens élèves des Jésuites, ainsi que les pèlerins de Suisse et de Belgique.
    Dans les difficultés de la vie, prenons courageusement la route avec Jésus et nous ne serons pas seuls. Ne nous laissons pas enlever la joie d’être disciples du Seigneur ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Dmitro Bortnianski (1751-1825) : "Seigneur, fais-moi connaître ma fin" (Ps 38, 5)

    (Notum fac mihi Domine finem meum)
    Chœur d'hommes de la Laure de la Trinité Saint-Serge à Moscou
    Dir. Vladimir Gorbik (Grande Salle du Conservatoire de Moscou, 27 février 2008)

  • Méditation - Porter sa croix

    « Voici la parole de l’Évangile qui semble la plus dure au commun des chrétiens : Si quelqu'un, dit Jésus-Christ, veut venir à ma suite, qu'il porte sa croix tous les jours, et qu'il me suive (1).
    L’Évangéliste remarque qu'il adressait cette parole à tous.

    Ainsi il n'est aucun de ceux qui font profession du Christianisme, qui ne doive la prendre pour soi. Il est dans l'ordre que le disciple suive le maître, et qu'il marche sur ses traces. Jésus-Christ ne nous propose la croix qu'après avoir porté lui-même la sienne tous les jours, depuis sa naissance jusqu'à son dernier soupir. Il l'a portée, l'ayant acceptée librement des mains de son Père ; et, quelque affreuse qu'elle fût pour la nature, dont elle exigeait l'entière immolation, il l'a acceptée et portée avec amour et avec joie, content de réparer la gloire de Dieu, et de racheter le genre humain par le sacrifice de son âme et de son corps.

    Le chrétien doit donc à son exemple recevoir la croix que Dieu lui envoie, la porter volontiers tous les jours, et s'estimer heureux de remplir par là les desseins éternels de Dieu sur lui. Ceci est la condition essentielle pour appartenir à Jésus-Christ ; et quiconque ne s'y soumet pas est rejeté du nombre de ses disciples. [...]

    Voilà ce que vous dites souvent : Si c'était toute autre croix, je l'endurerais volontiers. Vous vous faites illusion. La croix que vous portez est toujours celle qui vous pèse, et vous déplaît. Vous en diriez autant de toute autre, si vous veniez à en être chargé, et vous la trouveriez peut-être plus pesante. Le mal absent nous paraît toujours moindre que le mal présent, et si nous le désirons, c'est uniquement par impatience. Si les croix étaient laissées à votre choix, vous n'en prendriez aucune ; ou vous la choisiriez mal, et vous vous en repentiriez. Dieu sait mieux que vous ce qui vous est expédient ; il vous aime plus que vous ne vous aimez : il choisit mieux pour vous, que vous ne choisiriez vous-même, et s'il vous frappe dans un endroit sensible, c'est que le mal est là, et qu'il veut y appliquer le remède. »

    1. Luc IX, 23.

    P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L’École de Jésus-Christ Tome premier (Vingt-troisième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).

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    (Crédit photo)

  • Mercredi 14 septembre 2016

    Exaltation de la Sainte Croix

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    (La Croix Glorieuse)
     
    « C'est aujourd'hui le jour de la sainte Croix : ô Dieu ! qu'elle est belle, et qu'elle est aimable ! On donne des batailles pour en avoir le bois, et on l'exalte sur le mont du Calvaire. Ma très chère fille, hélas ! que bienheureux sont ceux qui l'aiment et qui la portent ! Elle sera plantée au ciel quand notre Seigneur viendra juger les vivants et les morts, pour nous apprendre que le ciel est l'autel des crucifiés. Aimons donc bien les croix que nous rencontrerons en notre chemin. »

    St François de Sales, extrait de la Lettre 360 à Ste Jeanne de Chantal, 14 septembre 1611, in "Œuvres complètes de Saint François de Sales - Tome III Lettres", Paris, Béthune, 1833.
  • Zygmunt Noskowski (1846-1909) : Variations en mi mineur sur un thème original

    (Wariacje e-moll na temat wlasny na orkiestre, 1883)
    Polska Orkiestra Radiowa, Warsaw - Dir. Lukasz Borowicz

  • Méditation - « Vous êtes lumière dans le Seigneur » (Ep V, 8)

    « Qu'est-ce qu'un chrétien ? C'est une lumière (1). « Vous êtes lumière, nous crie saint Paul, lumière dans le Seigneur. La lumière créatrice a commencé de poindre dans vos âmes. (2) » Dieu est en vous à l'état d'aurore ; votre état de grâce, c'est son matin. Qu'est-ce encore qu'un chrétien ? C'est une fleur : un Dieu en fleur, disent souvent les Pères. Le Verbe est la fleur du Père, il en exhale toute la senteur (3). Ce Verbe vient à nous, entre en nous, s'unit à nous, si bien qu'il vit en nous plus que nous-mêmes. Comme il est Fils, il nous fait fils ; comme le Père le dit, il nous dit ; l'onction qui le sacre, nous sacre ; nous devenons un baume vivant, nous exhalons la vie, l'odeur vivifiante de la vie, dit saint Paul, le parfum de notre chef, la divine odeur de Jésus (4). Qu'est-ce enfin qu'un chrétien ? c'est une force. La nature nous donne des puissances ; la grâce crée en nous des vertus, et ces vertus, qui sont des forces, se résument toutes en une seule que saint Paul nomme « la force ou la vertu du Christ. (5) » Elle est sans doute en nous plus ou moins abondante, mais elle est en nous tous.

    Or, qui ne sait que, naturellement, toute force étend son action, tout parfum se fait sentir au loin, toute lumière rayonne ? C'est pourquoi, rien qu'en existant, rien qu'en apparaissant, nous tous qui avons la foi, nous pouvons et devons édifier, avancer l’œuvre divine, élever le temple, augmenter Jésus. Croyez d'abord très fermement à ce principe actif de sainteté qui est en vous par la grâce. Cette foi entretenue et sans cesse avivée, est la pratique fondamentale de l'édification chrétienne. Je puis toujours et partout faire Jésus en laissant rayonner Jésus ; et toujours et partout je puis laisser rayonner Jésus, parce que mon fond de grâce, ma vie intérieure et mon être principal, c'est Jésus lui-même. L'âme qui, sachant ces choses, s'en pénètre comme il convient, et se les dit souvent, est, comme nécessairement, un trésor d'édification à ses frères. »

    1. Saint Jean Chrysostome (fêté ce jour au nouveau calendrier) disait : « Il est plus facile au soleil de ne point rayonner qu'au chrétien de ne point resplendir. La lumière qui est dans le chrétien ne peut rester latente : on ne dérobe pas l'éclat d'une telle lampe. » In Act. Apost. homil. XX. 4. - 2. Ephes. V, 8. - 3. Totam genitoris naturae fragantiam exerit in semetipso. S. Cyrill. Alexand. Dialog. 3 de Trinit. - 4. II Cor. II, 15, 16. - 5. II Cor. XII, 9.

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De la vie et des vertus chrétiennes considérées dans l'état religieux, Tome III (chap. XVI, II), H. Oudin Frères, Poitiers - Paris, Huitième édition, 1878.

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  • Programme du voyage du Pape en Géorgie et Azerbaïdjan

    Le programme du voyage apostolique du Pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan a été rendu public ce lundi 11 juillet 2016. Il se déroulera du 30 septembre au 2 octobre. Le Saint-Père passera donc trois jours dans le Caucase pour ce second déplacement dans cette région du monde, après sa visite fin juin en Arménie. Ce nouveau voyage sera placé sous le signe de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux.

    Deux jours complets en Géorgie, une seule journée en Azerbaïdjan. Le Pape commencera ce voyage par Tbilissi, où il rencontrera le Président et les autorités, avant de s’entretenir avec Sa Béatitude Ilia II, Catholicos et Patriarche de toute la Géorgie et de rencontrer la communauté assyro-chaldéenne.

    Le samedi 1er octobre, il célébrera la Messe dans le stade Meskhi avant de rencontrer les prêtres, religieux et religieuses, ainsi que les personnes travaillant au sein des œuvres de charité de l’Église. Le soir, il visitera la cathédrale patriarcale.

    Le Pape François passera son dernier jour dans le Caucase en Azerbaïdjan. Après l’accueil officiel à l’aéroport de Bakou, il célébrera la Messe dans l’église de l’Immaculée du Centre salésien de la capitale azerbaïdjanaise. Il aura ensuite une série de rencontres tout au long de la journée, à commencer avec le Président de la République, puis avec les autorités. Suivront des entretiens avec le cheikh des musulmans du Caucase, l’évêque orthodoxe de Bakou et le représentant de la communauté juive.

    Source : Radio Vatican (XS-MA).

  • Semi-marathon de Paris pour les Chrétiens d'Orient le 5 mars 2017

    semi-marathon-paris_600.jpgLe 6 mars dernier 1300 coureurs, 600 supporters et des centaines d’entreprises se sont mobilisés au profit des chrétiens d’Orient à l’occasion du semi-marathon de Paris.

    Deux nouvelles associations : L’Ordre de Malte et l’Aide à l’Eglise en Détresse ont rejoint SOS Chrétiens d’Orient pour cet évènement unique. Le prochain semi-marathon de Paris est donc une nouvelle occasion de défendre cette noble cause !

    Plus que jamais, il est urgent de sensibiliser notre société à la cause des chrétiens d’Orient, et d’aider matériellement ces populations persécutées pour leur Foi.

     

    COUREZ LES 21 KMS AUX COULEURS DES CHRÉTIENS D’ORIENT !
    TOUS ENSEMBLE LE 5 MARS 2017, DONNEZ UN SENS A VOTRE COURSE !

    Retrouvez toutes les informations de l’évènement sur www.semiparischdo.com

    A vous de jouer ! Si chacun d’entre vous mobilise un ami, une collègue, un cousin, une sœur, nous pourrions être encore plus nombreux à participer pour cette deuxième édition !

    INSCRIVEZ-VOUS VITE, TARIF RÉDUIT AVANT LE 20 SEPTEMBRE 2016

    Inscription individuelle en ligne sur le site : http://www.fitbitsemideparis.com/fr/participer/s-inscrire

    #SemiParis #ChretiensdOrient #Onrechausselesbaskets

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    AED : Rénovation de la Cathédrale de Homs
    Découvrir le projet
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    ordre-de-malte_150.gifOrdre de Malte : Aide à l’hôpital Saint-Louis d'Alep
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    sos-chretiens-d-orient_150.gifSOS Chrétiens d'Orient : Reconstruction d'une école à Bagdad
    Découvrir le projet
    Faire un don en ligne

     

    Ils ont besoin de nous, nous courons pour eux, nous comptons sur vous !

  • J.-S. Bach : Cantate "Es ist das Heil uns kommen her" BWV 9 (Choeur d'entrée)

    "Le salut nous est venu de la grâce et de la bonté"
    Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Ton Koopman

  • Méditation - Tout avec Marie

    « Marie est votre Mère. Faites toutes vos actions par sa grâce, dans son aimable compagnie et sous sa douce influence. Pensez-y au commencement et renoncez à vos manières de voir et de vouloir pour adopter les siennes. Essayez. Persévérez. Priez Marie de vous donner Jésus et de vous donner à Jésus.
    [...]
    Il y a tout à gagner à développer sa dévotion envers Marie. Quel beau modèle et quelle bonne Mère ! Elle ne tient à rien en ce monde. Elle est toute transformé en Jésus et par Jésus qui lui communique ses vertus et sa vie.
    Et cette vie est une vie toute cachée en Dieu. Elle ne voit que Lui, ne veut que Lui. Son âme l'aspire et le respire à chaque instant. Elle ne fait au fond qu'un avec Lui. Qui adhaeret Domino, unus spiritus est (Celui qui est uni au Seigneur ne fait qu'un esprit avec Lui. I Cor VI, 17). Dieu vit en elle. Elle vit en Lui. Tout cela est vrai. Tout cela est caché. »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], "La vie cachée en Dieu", Coll. "La vigne du Carmel", Ed. du Seuil, 1947.

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  • Lundi 12 septembre 2016

    Le Saint Nom de Marie

    Saint Nom de Marie

    La fête du Saint Nom de Marie, disparue aujourd'hui du calendrier liturgique, venait de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513, sous le rite double. Un temps abrogée par saint Pie V (1570), la fête du Saint Nom de Marie fut rétablie par Sixte V (1585-1590) et assignée au 17 septembre. Réservée à Cuenca, au diocèse de Tolède, puis à toute l'Espagne, la fête du Saint Nom de Marie fut ensuite permise par Clément X au royaume de Naples (1671) ; le diocèse de Milan la célébra le 11 septembre et d'autres le 22 septembre. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683).

    Tandis que la Hongrie se révoltait contre les Habsbourgs, les trois cent mille hommes des armées turques conduites par le grand vizir de Mehmed IV, Kara Mustapha Pacha, et guidées par le comte hongrois et protestant Tököly, bloquaient Vienne depuis le 14 juillet 1683. L'empereur Léopold Ier (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine, avaient déserté la ville où treize mille hommes attendaient sous le commandement du comte de Sarhenberg. Innocent XI qui eût voulu former une ligue catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III Sobieski (1624-1696), roi de Pologne depuis 1674, que l'on joignit lors d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août. Le dimanche 12 septembre 1683, Jean Sobieski servit la messe, communia, arma son fils chevalier et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ; « Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière ! » Puis, il se mit à la tête des coalisés et chargea en criant : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! » Les Ottomans furent battus à Kahlenberg et, dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum ; ce jour-là, on avait fait à Rome une grande procession suivie, malgré sa goutte, par le Pape ; le 24 septembre, le Cardinal-vicaire prescrit des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces et, le 25 novembre, un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge.

    Innocent XIII étendit la fête du Saint Nom de Marie à l’Église universelle en 1721. La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain [1]. La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), mais lui a laissé une messe votive ce qu'a ratifié Jean-Paul II dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.

    [1] Pie X : Constitution apostolique « Divino afflatu », 1er novembre 1911.

    Source : missel.free.fr

  • Angelus de ce dimanche 11 septembre 2016

    Lors de la prière de l’Angelus, place Saint-Pierre, ce dimanche 11 septembre, le Pape François a commenté le chapitre 15 de l'Évangile de Luc, un chapitre considéré comme celui de la « miséricorde » dans lequel Jésus raconte trois paraboles pour répondre aux critiques des pharisiens et des scribes. À travers ces récits, explique le Pape, les fidèles sont invités à partager la joie de la miséricorde, spécialement en cette année jubilaire.

    Ce sont trois histoires, qui doivent nous « faire comprendre que Dieu le Père est le premier à avoir une attitude accueillante et miséricordieuse envers les pécheurs » explique d’abord le Pape. La première parabole racontée par Jésus est celle du berger qui quitte son troupeau de 99 brebis pour partir à la recherche de celle qui est perdue. La deuxième est celle de cette femme qui a égaré une seule pièce de monnaie, et qui la cherche sans relâche jusqu’à la retrouver. Dans la troisième histoire, Dieu est présenté comme un père qui accueille à bras ouverts son fils qui s’était éloigné de lui.

    Trois récits, souligne le Pape, qui ont comme élément commun « la joie », car dans chacun, des verbes de réjouissance sont utilisés. Il est écrit que le berger se réjouit d’avoir retrouvé sa brebis égarée, que la femme fait la fête après avoir retrouvé sa pièce, et le père célèbre le retour de son fils perdu. « Une joie si écrasante », poursuit le Saint-Père, que dans les deux premières histoires, « elle est partagée avec les voisins et amis », dans la troisième, la joie « qui vient du cœur du père » s’étend dans toute sa maison. Une invitation à la fête pour tous ceux qui « reviennent à Dieu dans la repentance », et qui fait écho au terme même de « jubilé » de cette Année sainte, lance le Pape.

    Avec ces trois paraboles, commente le Saint-Père, Jésus nous présente un « Dieu aux bras ouverts, qui traite les pécheurs avec tendresse et compassion, comme le père embrasse son fils retrouvé ». Un fils qui a choisi de façon décisive « le chemin du retour, qui est le chemin de l'espoir, le chemin d’une nouvelle vie ». Et même quand nous nous perdons, rappelle le Pape, « Dieu nous attend patiemment » pour nous sauver et nous accueillir à notre retour « avec joie et fête ». « Avez-vous jamais pensé que quand vous allez au confessionnal, il y a joie et fête au ciel ? », lance le Pape aux fidèles. « Le pardon de Dieu efface nos péchés, c'est sa faiblesse, il perd la mémoire », mais nous, « n’oublions pas ce pardon de Dieu » insiste le Pape François, car « il n’y aucun de nos péchés dont nous pouvons nous relever avec la grâce de Dieu », « personne n’est irrécupérable ».

    Source : Radio Vatican (BH).

    Au terme de l’Angelus ce dimanche 11 septembre, le Pape François a appelé les fidèles à prier pour le Gabon exhortant au dialogue. « Je voudrais inviter à une prière spéciale pour le Gabon, qui traverse actuellement une période de grave crise politique » a déclaré le Saint-Père confiant au Seigneur « les victimes des affrontements et leurs proches ». « Je m’associe aux évêques de ce cher pays africain, a-t-il poursuivi, pour inviter les différentes parties à rejeter toute forme de violences et à avoir toujours comme objectif le bien commun ». Le Pape François a encouragé tous les acteurs de la société « en particulier les catholiques à être des bâtisseurs de paix dans le respect de la légalité, du dialogue et dans la fraternité ».

    Message complet du Secrétariat de la Conférence des évêques du Gabon.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Cristóbal de Morales (v.1500-1553) : Missa de Beata Virgine - Agnus Dei

    Ensemble Jachet de Mantoue

  • Méditation - « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle »

    « Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
    Moi, je suis le pain de la vie.
    Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
    mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
    Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde...
    Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
    En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
    Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »

    « À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. »

    Jean VI 47-56 & 66

    « On n'admire pas assez les discours de Notre-Seigneur. Ils se déploient avec une telle plénitude qu'on ne la remarque pas ; il en est de sa parole comme de sa vie ; la simplicité en masque la perfection et la beauté. « Cherchez, a-t-il dit à ses auditeurs, un aliment qui demeure et donne de vivre à jamais. Demandez-moi cela, et non un pain matériel qui refasse vos corps chaque jour et qui vous laisse dans la vie périssable de la matière. Ce pain, vous l'avez. Le Père vous l'a donné ; je suis ce pain ; si vous entrez en moi par la foi, vous l'y trouvez et vous êtes à l'abri de l'usure ; vous n'aurez plus ni faim ni soif ; vous ne mourrez plus, et même vos corps participeront au dernier jour à cette vie qui demeure. Mais il faut me manger. Comment cela ? En prenant ma chair, en vous unissant à moi dans la chair, comme je me suis uni à vous quand je l'ai prise. Je suis descendu, il faut que vous remontiez ; je suis descendu par elle ; vous devez remonter par elle. Entrez dans ma chair et vous trouverez le Père, le principe de vie qui me la communique, vous accueillerez le souffle de sa vie par lequel il m'engendre, et vous vivrez de cette vie. »
    « Vous ferez ce que je fais, vous vous donnerez comme je me donne. Vous donnerez votre esprit en croyant ; vous donnerez votre volonté en aimant ; vous donnerez votre sensibilité en réalisant votre foi et votre amour. Vous vous donnerez parce que l'Esprit d'amour qui m'unit au Père sera en vous, et vous unira à moi comme je m'unis à lui. Vous ferez ce que je fais comme je fais ce que fait le Père. Nous ne ferons plus tous que nous donner mutuellement : et c'est la vie éternelle. » »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Au seuil de l'abîme de Dieu. Élévations sur l’Évangile de saint Jean (VI), Benedettine di Priscilla, Roma, 1961.

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    Semen Zhivago (1807–1863), "La dernière Cène", détail (1879-87)
    Cathédrale Saint Isaac, Saint-Pétersbourg (Russie)

    (Crédit photo)

  • Dimanche 11 septembre 2016

    Dix-septième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (24e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Audience jubilaire de ce samedi 10 septembre 2016

    Une nouvelle audience jubilaire s'est tenue ce samedi 10 septembre 2016, place Saint-Pierre, dans le cadre de l’année Sainte, la première après la longue pause estivale. Le Pape François a proposé une nouvelle réflexion sur le thème de la miséricorde mettant l’accent sur le terme 'rédemption'. Le Saint-Père a clairement précisé quel était le sens de la liberté pour l’homme mettant en garde contre « de nouvelles formes d’esclavages » qui donnent à l’homme l’illusion d’être libre.

    Le mot « rédemption » est peu utilisé et pourtant, il est fondamental, car il désigne la libération la plus radicale que Dieu a accomplie pour nous. Le Pape François a ainsi rappelé que seul Dieu peut nous sauver, nous libérer : « Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin que nous puissions recevoir une nouvelle vie faite de pardon, d’amour et de joie. » Or, a déploré le Saint-Père « il semble que l’homme d’aujourd’hui n’aime plus penser être libéré et sauvé par l’intervention de Dieu. »

    « L’homme d’aujourd’hui s’illusionne sur sa propre liberté, imaginant qu’elle est une force pour tout obtenir. Il s’en vante, même », a-t-il ajouté, en sortant de son texte. « Combien d’illusions sont vendues sous prétexte de la liberté, et combien de nouvelles formes d’esclavages se créent de nos jours au nom d’une fausse liberté ! » Le Pape a alors pris en exemple les personnes qui se droguent affirmant que c’est leur choix, que cela leur plaît et qu’elles sont libres. « En réalité, ce sont des esclaves au nom de la liberté (…) qui à terme finissent par terre », a-t-il déclaré, rappelant que « nous avons tous besoin que Dieu nous libère de toute forme d’indifférence, d’égoïsme et d’autosuffisance ».

    Le Saint-Père reconnaît que « la vie nous met à l’épreuve », qu’elle est parfois synonyme de souffrance. Mais c’est précisément dans ces moments, a-t-il indiqué, que « nous devons fixer du regard Jésus crucifié qui souffre pour nous et avec nous, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas ».
    N’oublions jamais, a insisté le Pape, qu’au milieu même des angoisses, des persécutions et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes toujours libérés par la main miséricordieuse de Dieu qui nous conduit à une vie nouvelle. Dieu dont l’amour est « immense » et qui éprouve une « grande tendresse pour les plus petits, les plus faibles, les personnes rejetées par la société ».

    Au terme de cette audience jubilaire, le Pape François s’est également adressé aux membres du Service national italien de la protection civile, qui ont été contraints d’annuler leur présence ce samedi matin place Saint-Pierre pour poursuivre « leur précieuse œuvre de secours et d’assistance aux populations victimes du séisme aux victimes du séisme, le 24 août dernier dans le centre de l’Italie ». Le Pape les a remerciés « pour leur dévouement et l’aide généreuse offerte ces derniers jours ».

    Source : Radio Vatican (HD-SB).

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le terme « rédemption » désigne la libération la plus radicale que Dieu, dans sa miséricorde, a accomplie pour nous par le sang de son Fils Jésus. L’homme d’aujourd’hui s’illusionne souvent sur sa propre liberté, et il s’imagine pouvoir se sauver seul, alors que nous avons besoin du secours de Dieu. Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin de nous libérer de la domination du péché et de la mort, et nous donner une vie nouvelle faite de pardon, d’amour et de joie. Certes, notre vie est souvent traversée par la souffrance et nous met à l’épreuve. Mais nous devons alors fixer du regard Jésus crucifié, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas. Au milieu même des angoisses et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes libérés par la main de Dieu qui nous conduit. Plus nous sommes dans le besoin, plus il éprouve de compassion et plus son regard se remplit de miséricorde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus, en particulier, de la République Démocratique du Congo et de France.
    En cette Année jubilaire de la Miséricorde, je vous invite à vous approcher sans crainte de Jésus. Accueillons sa grâce pour qu’il guérisse nos blessures, nous réconcilie avec nos frères et renouvelle nos vies dans la paix et dans la joie des enfants de Dieu. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Marcelo Uzcategui : Adagio pour guitare et cordes (1986)

  • Méditation - « Mater admirabilis, ora pro nobis - Mère admirable, priez pour nous ! »

    « Quelle plus intime alliance que celle de la très sainte Vierge avec les trois divines Personnes ! Elle est tout ensemble la fille, la mère et l'épouse d'un Dieu... Le Seigneur avait arrêté dans ses conseils éternels que le monde serait sauvé par l'incarnation de son Verbe, et que cet ineffable mystère s'accomplirait dans le sein d'une vierge, par l'opération du Saint-Esprit. Dès lors il fut de la gloire de l'adorable Trinité que rien ne manquât à la perfection d'une créature appelée à une dignité aussi sublime que celle de mère du Rédempteur. Le Père adopta d'une manière toute spéciale pour sa fille celle qui devait être la mère de son Fils unique ; dès le sein maternel, il la prévint d'une effusion de grâces sans exemple et sans mesure. Le Fils, la Sagesse éternelle, fait ses délices d'habiter dans le cœur qu'il a choisi comme sa demeure : Deliciae meae esse cum filiis hominum, dit-il dans les Livres saints (Prov. VIII, 31). Mais quels attraits particuliers ne devait-il pas trouver dans le cœur de celle qu'il appelait sa mère ! C'est encore dans le cœur virginal de Marie que se célébreront les noces ineffables de l'Esprit-Saint. Or, si le divin Esprit se plaît à enrichir de ses dons le cœur des hommes, avec quel amour ne dut-il pas se reposer sur celui de Marie son épouse !... Pourrons-nous jamais admirer assez tout ce que les relations intimes de la très sainte Vierge avec les Personnes divines ont dû produire de vertus et de perfections dans son Coeur immaculé ? Puissions-nous mériter du moins de contempler dans le ciel ce que nous ne pouvons pas même soupçonner sur la terre !... »

    M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (IIIe Série, XXXI), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.

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    Mater Admirabilis, fresque originale, Trinité des Monts, Rome
    (Crédit photo)
     
    La “Mater Admirabilis” représente la Vierge à quinze ans. Elle est l’œuvre d’une élève de l’école française de la Trinité des Monts, Pauline Perdrot, devenue ensuite religieuse chez les Dames du Sacré-Cœur. Son histoire est fort bien relatée ICI.
    Sa fête est célébrée le 20 octobre.
    A noter que le 26 mars 2003, Jean-Paul II bénissait une copie de cette fresque dont l'original est conservé en l’église romaine de la Trinité-des-Monts. Cette copie fut ensuite placée en l’église Sainte-Catherine à Varsovie, en Pologne.
  • Samedi 10 septembre 2016

    St Nicolas de Tolentino, religieux (augustin)

    Saint_Nicolas_de_Tolentino_5b.jpg

  • Programme du voyage apostolique du Pape François en Suède - 31 octobre/1er novembre

    Le Pape François se rendra en Suède à la fin du mois d’octobre. Le programme de la visite de deux jours a été rendu public ce vendredi. Le Saint Père participera à la commémoration commune, luthérienne et catholique, de la Réforme protestante amorcée par Martin Luther en 1517 (*).

    Le Pape sera reçu à son arrivée le 31 octobre par la famille royale en fin de matinée, avant une prière œcuménique dans la Cathédrale luthérienne de Lund, et une rencontre œcuménique dans un stade à Malmö, ville située à une vingtaine de kilomètres.

    Le 1er novembre à 9h30, le Saint Père célèbrera la Messe de la Toussaint à Malmö, avec la communauté catholique locale, avant de reprendre l’avion pour Rome, où il sera de retour vers 15h30.

    La Suède est peuplée d’environ 9 millions d’habitants. Les catholiques sont à peine plus de 110 000, soit environ de 3% de la population totale et beaucoup d’entre eux sont issus de l’immigration, notamment de pays du Moyen-Orient.

    Le Pape François sera le deuxième Souverain Pontife à se rendre en Suède, après Jean-Paul II qui était venu en 1989, dans le cadre d'une tournée en Scandinavie.

    Source : Radio Vatican (CV-JCP).

    (*) : on lira avec grand profit au sujet de cette "Réforme protestante amorcée par Martin Luther en 1517" le remarquable travail de Vincent Beurtheret : Frères réformés, si vous saviez... Éphéméride des guerres de religion, A.M.D.G. Éditions, Avril 2006. (NDR)

    Voir le programme détaillé de ce voyage ci-dessous.

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