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  • Voyage du Pape François en Suède : 31 octobre - 1er novembre 2016

    Programme de la journée du lundi 31 octobre

    08h20 : Départ en avion de l’aéroport romain de Fiumicino de Rome

    11h00 : Arrivée à l’aéroport international de Malmö
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    11h05 : Rencontre avec le premier ministre de Suède Stefan Lofven à l’aéroport international de Malmö
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    13h50 : Visite de courtoisie à la famille royale de Suède au Palais Royal Kungshuset à Lund, à quelque 16 km de Malmö.
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    14h30 : Prière œcuménique dans la cathédrale luthérienne de Lund. Homélie du Pape et Déclaration conjointe.
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    16h40 : Événement œcuménique au centre des expositions de Malmö, la « Malmö Arena ». Discours du Pape.
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    18h10 : Rencontre œcuménique avec les différentes délégations à Malmö Arena

  • A propos du voyage en Suède : « Une unique Église du Christ »

    « Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui. Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières. Par conséquent, l'Église du Christ est présente et agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la pleine communion avec l'Église catholique, provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon objective, possède et exerce sur toute l'Église conformément à la volonté divine.

    En revanche, les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre ; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église. Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église.

    « Aussi n'est-il pas permis aux fidèles d'imaginer que l'Église du Christ soit simplement un ensemble — divisé certes, mais conservant encore quelque unité — d'Églises et de Communautés ecclésiales ; et ils n'ont pas le droit de tenir que cette Église du Christ ne subsiste plus nulle part aujourd'hui de sorte qu'il faille la tenir seulement pour une fin à rechercher par toutes les Églises en commun ». En effet, « les éléments de cette Église déjà donnée existent, unis dans toute leur plénitude, dans l'Église catholique et, sans cette plénitude, dans les autres Communautés ». « En conséquence, ces Églises et Communautés séparées, bien que nous les croyions souffrir de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L'Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d'elles comme de moyens de salut, dont la force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique ».

    Le manque d'unité entre les chrétiens est certes une blessure pour l'Église, non pas comme privation de son unité, mais « en tant qu'obstacle pour la réalisation pleine de son universalité dans l'histoire ». »

    Benoît XVI, Déclaration "Dominus Iesus" sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Église (IV, 17), 6 août 2000.

  • Franz Schubert (1797-1828) : Quintette en ut majeur D. 956 (Op. 163)

    Isaac Stern, violon ; Alexander Schneider, violon ; Milton Katims, alto
    Pablo Casals, violoncelle ; Paul Tortelier, violoncelle
     
    N.B. : Ce Quintette a été composé deux mois avant la mort du musicien, et est considéré comme l'un des moments les plus forts et émouvants de toute l'histoire de la musique.
  • Méditation - Marchons vers la sainteté

    « Ô Dieu, dirons-nous avec l’Église, dans une de ses plus admirables prières, je crois que vous êtes tout-puissant, que votre grâce est aussi efficace pour m'élever, tout misérable que je suis, à un haut degré de sainteté ; je crois que vous êtes également la miséricorde infinie, et que, si je vous ai quitté souvent, votre amour plein de bonté ne m'abandonne jamais ; c'est de vous, ô mon Dieu, Père céleste, que descend tout don de perfection ; c'est votre grâce qui fait de nous des serviteurs fidèles qui vous sont agréables par des œuvres dignes de votre majesté et de votre louange ; faites que, détaché de moi-même et des créatures, je puisse courir sans obstacle dans cette voie de la sainteté, où votre Fils, comme un géant, nous précède ; afin que par lui et avec lui, je parvienne à la félicité que vous nous avez promise » (1) !

    Les saints vivaient de ces vérités ; c'est pourquoi ils sont parvenus au sommet où nous les contemplons aujourd'hui. La différence qui existe entre eux et nous ne naît pas de la plus grande somme de difficultés que nous avons à vaincre, mais de l'ardeur de leur foi dans la parole de Jésus-Christ et dans la vertu de sa grâce comme aussi de leur plus ardente générosité. Nous pouvons, si nous le voulons, recommencer l'expérience : le Christ demeure toujours le même, aussi puissant, aussi magnifique dans la distribution de sa grâce ; ce n'est qu'en nous-mêmes qu'il trouve des obstacles à l'effusion de ses dons.
    Âmes de peu de foi, pourquoi doutons-nous de Dieu, de notre Dieu ? »

    (1) : Oraison de la messe du XIIe dimanche après la Pentecôte.

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XX, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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    (Crédit photo)

  • Angelus de ce dimanche 30 octobre 2016

    « Il n’existe pas une personne qui n’a pas en elle quelque chose de bon. C’est ce que regarde Jésus pour sortir cette personne du mal ». Lors de la catéchèse de ce dimanche 30 octobre 2016, le Pape invite à se comporter comme Jésus qui interpelle Zachée pour qu'il l'invite en sa demeure, c'est-à-dire à « montrer sa valeur à qui se trompe, cette valeur que Dieu continue à voir malgré toutes les erreurs commises ». Cela peut provoquer une surprise positive qui attendrit le cœur et pousse la personne à donner le meilleur d’elle-même assure le Saint-Père. « C’est en ayant confiance en l’autre que celui-ci croît et change ».

    Le Pape commente l’Évangile de Luc, lorsque Jésus est accueilli par la foule en entrant à Jéricho. Curieux, Zachée, le chef des publicains qui collectaient les impôts pour le compte des Romains, se hisse sur un arbre pour apercevoir Jésus. Quelle n’est pas sa surprise quand Jésus s’arrête au pied de l’arbre et lui demande de descendre pour pouvoir l’accueillir chez lui. La foule murmure. Peut-être aurait-elle aimé entendre Jésus « régler des comptes » avec ce « traître du peuple ». Mais ce n’est pas le comportement de Jésus, dont le « devoir suprême est d’accomplir le dessein du Père pour toute l’humanité, la condamnation à mort, la crucifixion, et le troisième jour la résurrection ». Dans le dessein de salut du Père miséricordieux, il y a également le salut de Zachée.

    Jésus, guidé par la miséricorde, cherchait Zachée. Le Pape encourage chacun à faire comme Jésus, à avoir un regard qui va « au-delà des péchés et des préjugés ». Il regarde les personnes avec les yeux de Dieu. « Il ne voit pas le mal passé, mais entrevoit le bien futur ». Jésus ne se résigne pas aux fermetures, mais il ouvre toujours de nouveaux espaces de vie ; il ne s’arrête pas aux apparences, mais regarde les cœurs blessés par le péché et s’y arrête, assure le Pape.
    « Parfois, nous cherchons à corriger ou à convertir les pécheurs pour les réprimander, en leur renvoyant leurs erreurs et leurs comportements injustes au visage », mais le comportement de Jésus montre un autre chemin, explique le Pape François. Il demande l’intercession de la Vierge pour qu’elle nous aide à voir la bonté des personnes que nous rencontrons tous les jours pour que tous soient encouragés à faire émerger l’image de Dieu imprimée dans leur cœur.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    « J’exprime ma proximité avec les populations d’Italie centrale frappées par le tremblement de terre. Il y a eu ce matin encore une forte secousse », a dit le Pape François après la prière de l'Angélus. « Je prie pour les blessés et pour les familles qui ont subi des dommages et pour le personnel engagés dans les opérations de secours et d’assistance. Que le Seigneur ressuscité leur donne la force et que la Sainte Vierge les garde. » Quelques mots qui vont droit au cœur des personnes touchées, et auxquelles la foule, extrêmement nombreuse place Saint Pierre, s’est associée en les saluant par des applaudissements nourris.

    Source : Radio Vatican.

    Enfin, hier à Madrid ont été proclamés bienheureux un bénédictin espagnol, José Antón Gómez, et ses 3 compagnons, Antolín Pablos Villanueva, Juan Rafael Mariano Alcocer Martínez et Luis Vidaurrázaga Gonzáles, prêtres et moines espagnols, tués en 1936 pendant la persécution anticatholique qui s’est développée sous couvert de la Guerre civile espagnole. « Louons le Seigneur, et confions à leur intercession nos frères et sœurs qui, malheureusement encore aujourd'hui, dans diverses parties du monde, sont persécutés à cause de leur foi dans le Christ. »

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  • Allelúia de la Fête du Christ Roi


    Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (CD Christ-Roi)

    Allelúia, allelúia. V/. Potéstas eius, potéstas ætérna, quæ non auferétur : et regnum eius, quod non corrumpétur.
    Alleluia, alleluia. V/. Sa puissance, est une puissance éternelle, qui ne sera pas emportée, et son règne est un règne qui ne sera point bouleversé. Alleluia, alleluia.
    (Dan. 7, 14)

    Chaque jour les offices en direct (ou en différé)

  • Méditation - La Royauté du Christ conduit l'âme à l'abandon

    « La Royauté du Christ doit avoir pour résultat pratique de faire jaillir de mon âme ces paroles : « Ô Christ-Roi, puisque je vous appartiens totalement, je me livre à votre bon plaisir. Ordonnez tout ce qui vous plaira, je veux, avec le secours de votre sainte grâce, accomplir toutes vos volontés et rester jusqu'à mon dernier soupir complètement livré entre vos mains. »
    [...]
    « Il n'y a qu'une seule chose qui soit nécessaire, dit Bossuet. Comme Dieu est seul et que l'homme se considère comme seul devant lui, il faut trouver quelque chose en l'homme qui soit parfaitement un, un acte qui renferme tout dans son unité ; qui, d'un côté, renferme tout ce qui est dans l'homme et, d'un autre côté, réponde à tout ce qui est en Dieu. Faites-moi trouver cet acte, ô mon Dieu ! cet acte si étendu, si simple, qui vous livre tout ce que je suis, qui m'unisse à tout ce que vous êtes. Ô Jésus ! je suis à vos pieds ; faites-moi trouver ce nécessaire.
    Tu l'entends déjà, âme chrétienne ; Jésus te dit dans le cœur que cet acte c'est l'acte d'abandon ; car cet acte livre tout l'homme à Dieu, son âme, son corps en général et en particulier... Tout vous est abandonné, ô Seigneur ; faites-en ce que vous voulez. Ô mon Dieu, je vous abandonne ma vie et non seulement celle que je mène en captivité et en exil sur la terre, mais encore ma vie dans l'éternité. Je vous abandonne mon salut ; je remets ma volonté entre vos mains ; je vous remets l'empire que vous m'avez donné sur mes actions... Je vous ai tout livré ; je n'ai plus rien ; c'est là tout l'homme.
    Que si cet acte répond à tout ce qui est en l'homme, il répond aussi en même temps à tout ce qui est en Dieu. Je m'abandonne à vous, ô mon Dieu ! à votre unité pour être un avec vous ; à votre infinité et à votre immensité incompréhensible, pour m'y perdre et m'y oublier moi-même ; à votre sagesse infinie, pour être gouverné selon vos desseins, et non selon mes pensées ; à vos décrets éternels, connus et inconnus, pour m'y conformer parce qu'ils sont tous également justes ; à votre éternité, pour en faire mon bonheur ; à votre toute-puissance, pour être toujours sous votre main ; à votre bonté paternelle, afin que dans le temps que vous m'avez marqué vous receviez mon esprit entre vos bras...
    Cet acte est le plus parfait et le plus simple de tous les actes ; car ce n'est pas un effort comme d'un homme qui veut agir de lui-même, mais c'est se laisser aller pour être mû et poussé par l'Esprit de Dieu, comme dit S. Paul (Rom., VIII, 14).
    Par cet abandon on ne tombe pas dans l'inaction ; au contraire, nous sommes d'autant plus agissants que nous sommes plus poussés, plus mus, plus animés par le Saint-Esprit. Cet acte par lequel nous nous y livrons et à l'action qu'il fait en nous, nous met, pour ainsi parler, tout en action pour Dieu. » »

    La Royauté du Christ par un Frère Mineur de la Province de France (Chapitre Onzième), Desclée, Lefebvre et Cie, Rome / M. Giard, Lille, 1906.

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    Giotto di Bondone, Le jugement dernier (détail)
    Chapelle des Scrovegni à Padoue (Italie)

    (Crédit photo)

  • Dimanche 30 octobre 2016

    Fête du Christ-Roi

    « Oh ! qui dira le bonheur de l'humanité si tous, individus, familles, États, se laissaient gouverner par le Christ ! " Alors enfin - pour reprendre les paroles que Notre Prédécesseur Léon XIII adressait, il y a vingt-cinq ans, aux évêques de l'univers - il serait possible de guérir tant de blessures ; tout droit retrouverait, avec sa vigueur native, son ancienne autorité ; la paix réapparaîtrait avec tous ses bienfaits ; les glaives tomberaient et les armes glisseraient des mains, le jour où tous les hommes accepteraient de bon cœur la souveraineté du Christ, obéiraient à ses commandements, et où toute langue confesserait que "le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père" (Léon XIII, Lettre encyclique Annum sacrum, 25 mai 1899) ".

    Pour que la société chrétienne bénéficie de tous ces précieux avantages et qu'elle les conserve, il faut faire connaître le plus possible la doctrine de la dignité royale de notre Sauveur. Or, aucun moyen ne semble mieux assurer ce résultat que l'institution d'une fête propre et spéciale en l'honneur du Christ-Roi. »

    Pie XI, Lettre encyclique Quas Primas (16-17), 11 décembre 1925.

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     (31e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Bernhard Henrik Crusell (1775-1838) : Concerto pour clarinette No. 2 en fa mineur Op. 5

    Uppsala Kammarorkester - Dir. Gérard Korsten
    Per Billman, clarinette

  • Méditation - Le combat spirituel : lutte intérieure

    « Lorsque quelqu'un s'approche du Seigneur, il faut d'abord qu'il se fasse violence pour accomplir le bien, même si son coeur ne le veut pas, attendant toujours sa miséricorde avec une foi inébranlable ; qu'il se fasse violence pour aimer sans avoir d'amour, qu'il se fasse violence pour être doux sans avoir de douceur, qu'il se fasse violence pour être compatissant et avoir un coeur miséricordieux, qu'il se fasse violence pour supporter le mépris, pour rester patient quand il est méprisé, pour ne pas s'indigner quand il est tenu pour rien ou déshonoré, selon cette parole : « Ne vous faites pas justice à vous-mêmes, bien-aimés » (Rm 12, 19). Qu'il se fasse violence pour prier sans avoir la prière spirituelle. Quand Dieu verra comment il lutte et se fait violence, alors que son cœur ne le veut pas, il lui donnera la vraie prière spirituelle, il lui donnera la vraie charité, la vraie douceur, des entrailles de compassion, la vraie bonté, en un mot il le remplira des dons du Saint-Esprit. »

    St Macaire le Grand (ou d’Égypte, † 391), Homélies spirituelles, 19,3 (SO 40, p. 224-225), cité in "L'expérience de Dieu dans la vie de prière" du Père Matta El-Maskîne (245), Spiritualité Orientale n° 71, Abbaye de Bellefontaine, 1997.

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  • Tomaso Albinoni (1671-1751) : Symphonie (Sonate) en sol mineur Op. 2 No. 6

  • Méditation - « Portez les fardeaux les uns des autres : ainsi vous accomplirez la loi du Christ. » (Ga VI, 2)

    « Si tu sais prendre sur toi la douleur d'autrui, le Seigneur prendra sur Lui la tienne et la fera Sienne, c'est-à-dire ouvrière de salut.
    Si tu sais prendre sur toi la douleur d'autrui, le Seigneur prendra sur Lui cette douleur, en toi, et la fera Sienne c'est-à-dire ouvrière de salut. Il la prendra avec d'autant plus d'élan qu'Il la trouve déjà comme déracinée et transplantée en ton cœur.
    Et comme Il l'y trouve purifiée de tout égoïsme, transfigurée par la pitié, sanctifiée par l'amour chrétien, la consolation sera plus forte en autrui, la bénédiction plus vivante en toi, la joie de demain plus grande en tous deux. »

    Bx Vladimir Ghika (1873-1954), Pensées pour la suite des jours, Beauchesne, Paris, 1936.

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  • Alessandro Stradella (1639-1682) : Il Barcheggio - Sinfonia Avanti

    OCC Baroque Ensemble ; Maximilian Hein, trompette

  • Méditation - « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8, 28)

    « Si l'homme juste, résistant à la convoitise, tombe quelquefois dans le mal, du moins il a cet avantage qu'il ne s'y plaît pas ; au contraire il déplore sa servitude, il soupire ardemment après cette bienheureuse liberté du ciel. Il dit avec l'apôtre saint Paul : Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort (Rom., VI, 24) ? S'il tombe, il se relève aussitôt ; s'il a quelques péchés, il a aussi la charité qui les couvre ; La charité, dit l'apôtre saint Pierre, couvre la multitude des péchés (I Petr., IV, 8).

    Bien plus, ce grand Dieu tout-puissant fait éclater (1) la lumière même du sein des plus épaisses ténèbres ; il fait servir à la justice le péché même. Admirable économie de la grâce ! oui, les péchés mêmes, je l'oserai dire, dans lesquels la fragilité humaine fait tomber le juste, si d'un côté ils diminuent la justice, ils l'augmentent et l'accroissent de l'autre. Et comment cela ? C'est qu'ils enflamment les saints désirs de l'homme fidèle ; c'est qu'en lui faisant connaître sa servitude, ils font qu'il désire bien plus ardemment les bienheureux embrassements de son Dieu, dans lesquels il trouvera la vraie liberté ; c'est qu'ils lui font confesser sa propre faiblesse et le besoin qu'il a de la grâce, dans un état d'un profond anéantissement. Et d'autant que le plus juste c'est le plus humble, le péché même, en quelque sorte, accroît la justice, parce qu'il nous fonde de plus en plus dans l'humilité.

    Vivons ainsi, fidèles, vivons ainsi ; faisons que notre faiblesse augmente l'honneur de notre victoire, par la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Aimons cette justice divine qui fait que le péché même nous tourne à bien ; quand nous voyons croître nos iniquités, songeons à nous enrichir par les bonnes œuvres, afin de réparer notre perte (1). Le fidèle qui vit de la sorte, expiant ses péchés par les aumônes, se purifiant toute sa vie par la pénitence, par le sacrifice d'un cœur contrit, par les œuvres de miséricorde, il ne détruit pas seulement le règne du péché, [...] il détruit entièrement le péché, parce que, dit saint Augustin, comme notre vie n'est pas sans péché, aussi les remèdes pour les purger ne nous manquent pas. (Ad Hilar., ep. CLVII, C. 1, t. II). »

    Variantes : 1. Sait tirer.- 2. Plus nous devons songer à en obtenir le pardon par les bonnes œuvres.

    Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), Fragment d'un discours sur la vie chrétienne, in "Collection intégrale et universelle des orateurs sacrés du premier ordre" par M. l'Abbé Migne, Tome vingt-cinquième contenant les œuvres oratoires complètes de Bossuet (Sermons complets, deuxième partie), Chez l'auteur, 1846.
     
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  • Audience générale de ce mercredi 26 octobre 2016

    Sous la pluie mais devant une foule très nombreuse, le Pape François a proposé, lors de l’audience générale de ce mercredi, une nouvelle réflexion sur les œuvres de miséricorde dans les Évangiles, et sur la façon dont l’action de Jésus doit aider les chrétiens à reconnaître son visage dans celui des personnes qui leur demandent de l’aide. à commencer par les migrants.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui nous nous arrêtons sur la parole de Jésus : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé » (Mt 25, 35-36). La Bible nous offre de nombreux exemples de migrations. Elles appartiennent à l’histoire de l’humanité. La Sainte-Famille elle-même a dû émigrer pour échapper à la menace d’Hérode. Au cours des siècles il y a eu de nombreuses attitudes de solidarité ; mais les tensions sociales n’ont pas manqué. Aujourd’hui, la crise économique favorise les fermetures et les refus d’accueillir. L’unique voie est pourtant celle de la solidarité. L’engagement des chrétiens dans ce domaine est urgent. Tous nous sommes appelés à accueillir les frères et les sœurs qui fuient la guerre, la faim, la violence et des conditions de vie inhumaines. « Habiller celui qui est nu », cela signifie aussi redonner sa dignité à celui qui l’a perdue. Les formes de nudité sont nombreuses, ainsi l’usage du corps humain comme marchandise, les discriminations, le manque de travail ou de logement. Nous sommes appelés à y être attentifs et prêts à agir. »

    « Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones venus de France et de Suisse, en particulier le diocèse de Paris accompagné du Cardinal Vingt-Trois et de ses Auxiliaires, ainsi que les nombreux diocèses de France accompagnés de leurs Evêques. Je salue aussi les pèlerins de la Suisse Romande. Je vous invite à ne pas tomber dans le piège de nous refermer sur nous-mêmes. C’est dans la mesure où nous nous ouvrons aux autres que notre vie devient féconde, que les sociétés retrouvent la paix et les personnes leur pleine dignité. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Albert William Ketèlbey (1875-1959) : In a monastery garden

    (Dans le jardin d'un monastère)
    Ambrosian Chorus, London Promenade Orchestra - Dir. Alexander Faris

  • Méditation - La guerre contre le vieil homme : II. Désirer la sainteté

    (suite et fin de la méditation d'hier)

    « Méditez l’Épître aux Romains : « Je sens deux hommes en moi » - mais ne croyez pas que ce soit là un état définitif ! Beaucoup s'imaginent que l'idéal de la vie chrétienne, c'est d'éviter que le vieil homme fasse des siennes. Il y a beaucoup plus à espérer : c'est qu'il meure. Dans les épîtres pastorales, Paul ne dit plus la même chose, mais : « J'ai combattu le bon combat, ma course est consommée, j'attends la couronne de justice. » Tant que nous sentons deux hommes en nous, nous ne sommes pas complètement sauvés.
    Après plusieurs années de vie chrétienne ou religieuse, nous atteignons un certain plafond que nous ne pourrons jamais dépasser par nous-mêmes. Nous faisons des progrès, mais à l'intérieur de limites étroites. Nous en arrivons alors à la coexistence pacifique dont je parlais : par nous-mêmes, je le répète, nous ne pouvons rien faire de plus. Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu, et nous n'avons pas le droit d'en douter.
    Alors, si nous le croyons vraiment, nous pouvons encore faire une chose. Nous pouvons dire à Dieu : « J'accepte le traitement »... et signer notre feuille d'hospitalisation - notre entrée dans le monastère des purifications passives. Alors là, Dieu sait comment faire. Il nous donne le Sang du Christ, lequel a le pouvoir d'opérer le miracle de notre sanctification totale, de faire de nous des êtres qui, même dans leurs premiers mouvements, n'offrent aucune résistance profonde à la volonté de Dieu : ce sont les saints. Tout ce qu'Il nous demande, c'est d'y croire et de le désirer. »

    P. M.-D. Molinié o.p. (1918-2002), Le courage d'avoir peur (Septième Variation : Le monastère des purifications), Les Éditions du Cerf, Paris, 1975.

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  • Mercredi 26 octobre 2016

    de la férie
     
    Mémoire de St Evariste, pape martyr

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  • Israël : profanation de l'église de la Transfiguration du Mont Thabor

    eglise-mont-thabor-10.2016.jpgIncursion nocturne dans l'église de la Transfiguration du Mont Thabor, la porte et des fenêtres ont été forcées. Les frères du sanctuaire se sont rendu compte de ce qui était arrivé vers 7 heures du matin le 24 octobre, au moment de l'ouverture de l'église. Tout de suite mis au courant, le vicaire de la Custodie de Terre Sainte Frère Dobromir Jasztal s'est rendu sur place pour exprimer sa solidarité et apporter son aide.

    Dans l'église, le tabernacle de l’autel du Saint-Sacrement a été forcé et les hosties consacrées éparpillées au sol. Le ciboire contenant le Saint Sacrement a été volé. Une statue de la Vierge, posée au-dessus du tabernacle, a été déplacée et ensuite retrouvée dans l'espace entre l'église et la sacristie. Une autre statue de la Vierge, celle qui se trouvait sur une étagère de la sacristie, a été jetée à terre. Elle n'est pas endommagée. Les enregistrements des caméras de surveillance ont disparu et les troncs des offrandes fracturés.

    « Les dommages les plus graves sont ceux à l'autel du Saint Sacrement - explique Frère Dobromir -, car les Saintes Espèces ont été jetées et la porte du Tabernacle détruite. Il n'y a pas eu d'autres dommages à l'église et aux images ». Immédiatement informée, la police s'est rendue sur place et a ouvert une enquête. Pour le moment, on ne connait ni les responsables ni les raisons qui ont poussé à ce geste.

    Source : Custodie de Terre Sainte (Béatrice Guarrera).