Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Instruction "Ad resurgendum cum Christo" sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération

    Dans quelles conditions un chrétien peut-il conserver les cendres d’un défunt ? C’est la question à laquelle répond la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ce mardi 25 octobre dans un nouveau texte. Cette instruction se nomme « Ad resurgendum cum Christo » sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération. Si l’Église réaffirme sa préférence pour l’inhumation des corps, elle encadre les modalités de conservation des cendres et des urnes, n’autorisant ni la dispersion, ni la conservation à domicile, sauf dans des cas exceptionnels et en attendant qu’un lieu sacré puisse accueillir les restes du défunt. Il n’existait jusqu’à présent aucune règle canonique sur le sujet.

    Les précisions de Jean-Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'Instruction (traduction française) ci-dessous.

    Lire la suite

  • Antonio Vivaldi : Concerto en ré majeur pour luth, 2 violons et basse continue RV 93

    Arrangement pour mandoline
    Caterina Lichtenberg, mandoline

  • Méditation - La guerre contre le vieil homme : I. Refuser les compromis

    « Le peuple apprend qu'aux frontières règne un roi merveilleux doté d'une armée puissante. Dans son désespoir, il lance un appel au roi, qui franchit la frontière avec son armée. A peine a-t-il paru que les brigands vont se cacher au plus profond des forêts et des grottes. Le pays respire, la vie reprend, le roi occupe ses bonnes villes : c'est le fruit de notre don absolu à Jésus-Christ... notre cœur se remet à vivre, nos qualités s'épanouissent, nous connaissons la joie et la paix.
    En réalité nous sommes loin de compte, et notre idéal est bien médiocre. Ce que nous appelons la paix c'est plutôt un compromis, un dosage entre le bien et le mal (nommé « équilibre » !). Nous rêvons de « coexistence pacifique » entre le vieil homme et le nouveau, notre cœur de pierre et notre cœur de chair, l'orgueil et l'esprit d'enfance : « Ce n'est pas brillant, mais enfin on s'entend encore à peu près. Il ne faut pas trop en demander ! »
    Mais le Christ n'est pas venu pour cela : « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne... » Le monde la donne par mode de compromis : le Christ veut nous la donner par l'extinction de tout ce qui menace la circulation de l'Amour.
    Alors le roi dit un jour : « Quand je suis venu, il y avait des brigands dans ce pays. Que sont-ils devenus ? - Seigneur, ils se cachent, ils dorment, ils sont neutralisés... - Point du tout : il faut en finir. Je vais les poursuivre et les exterminer. - Oh ! Mais vous allez les réveiller ! ce sera encore la guerre... - Je ne suis pas venu vous apporter la paix (selon votre idée), mais une guerre d'extermination contre tout ce qui menace ma Paix. Toute créature doit être salée par le feu, et je suis venu jeter ce feu sur la terre. »
    C'est donc le roi lui-même qui déchaîne les brigands que sa présence avait endormis. Il ne faut pas s'étonner si d'étranges tentations se soulèvent dans nos cœurs et dans nos corps après de longues années passées au service du Christ : réveil de fièvres endormies, ou même éclosion de fièvres inconnues. C'est le Saint-Esprit qui provoque ces fièvres lorsque notre heure est venue. Il faut savoir cela, il faut comprendre que c'est normal, car nous portons en nous des choses dangereuses. »

    (à suivre demain)

    P. M.-D. Molinié o.p. (1918-2002), Le courage d'avoir peur (Septième Variation : Le monastère des purifications), Les Éditions du Cerf, Paris, 1975.

    Molinié,guerre,paix,bien,mal,compromis,équilibre,tentations,fièvre,âme,coeur,saint-esprit

    Annibale Carracci (1560-1609), La tentation de St Antoine Abbé
    National Gallery, Londres (GB)

    (Crédit photo)

  • Mardi 25 octobre 2016

    de la férie
     
    Mémoire des Sts Chrysanthe et Darie, martyrs

    Sts_Chrysanthe-Darie_1b.jpg

  • Ludvig Schytte (1848-1909) : Concerto pour piano Op. 28 - II. Intermezzo

    Aalborg Symphony Orchestra - Dir. Matthias Aeschlbacher
    Oleg Marshev, piano

  • Méditation - La prière du pauvre

    « Gerson fait mention d'un serviteur de Dieu qui avait coutume de dire que, depuis quarante ans qu'il s'adonnait à l'oraison avec tout le soin qui lui était possible, il n'avait point trouvé de méthode plus courte et plus facile pour faire une bonne oraison, que de se présenter devant Dieu comme un enfant ou comme un homme accablé de misère, aveugle, nu, dépourvu de toutes choses et abandonné de tout le monde. Le Prophète royal se servait si fréquemment de cette sorte d'oraison, que les Psaumes ne sont remplis que d'endroits où il s'appelle tantôt malade, tantôt orphelin, tantôt aveugle et tantôt pauvre et mendiant ; et plusieurs, en pratiquant la même méthode, sont parvenus à exceller dans l'oraison. Pratiquez-la donc, et Dieu vous fera la grâce d'obtenir par là ce que vous souhaitez. C'est une manière de prier fort efficace, dit Gerson (1), que celle dont se sert le pauvre : regardez avec quelle utilité et avec quelle patience il demande et attend l'aumône à la porte du riche, et avec quel soin il va aux lieux où il sait qu'on la donne. Nous devons en user de cette sorte à l'égard de Dieu ; et de même que, quand le pauvre se présente devant le riche, il lui remontre sa misère avec soumission, et en attend le soulagement dans une contenance respectueuse, aussi lorsque nous nous présentons devant Dieu dans l'oraison, nous devons lui remontrer nos besoins et notre misère avec une profonde humilité, et en attendre avec respect le remède de sa libéralité et de sa bonté. Comme les yeux de la servante sont continuellement attachés sur les mains de sa maîtresse, lorsqu'elle en attend quelque récompense, ainsi nos yeux doivent être continuellement attachés sur le Seigneur notre Dieu et notre maître, jusqu'à ce qu'il ait pitié de nous (2). »

    1. Gerson, de mont. contempl.. - 2. Ps. 122, 2.

    R.P. Alphonse (Alonso) Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la perfection chrétienne, Tome I (Première Partie, Traité V, Ch. XIX), Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Poitiers, Henri Oudin, 1866.

    Alphonse,Alonso,Rodriguez,oraison,prière,méthode,enfant,misère,malade,orphelin,aveugle,pauvre,mendiant,Psaumes,humilité,soulagement,bonté,Dieu

    Eugène Burnand (1850-1921), L'homme riche et Lazare (3)
    (Crédit photo)

  • Angelus de ce dimanche 23 octobre 2016

    « Aujourd’hui est le temps du courage ! » C’est ce qu’a lancé avec force le Pape François, lors de la prière de l’Angélus ce dimanche Place St Pierre, devant plus de 50 000 fidèles réunis sous les fenêtres du palais apostolique.

    Le Pape a auparavant centré sa courte catéchèse sur la seconde lettre de St Paul à Timothée, que propose la liturgie en ce dimanche. Arrivé au terme de son pèlerinage terrestre, « l’apôtre des gentils » écrit donc à Timothée, son « fils bien-aimé », et parcourt son existence totalement dévouée à la mission, en trois temps : le passé, le présent et l’avenir. Le présent est évoqué avec la métaphore du sacrifice ; le passé est vu à travers l’image de la « bonne bataille », de la « course d’un homme qui a été cohérent avec ses propres engagements et ses responsabilités ». S’agissant du futur, St Paul se confie au Seigneur, « le juste juge ». Car la mission de St Paul, a rappelé le Pape, s’est avérée efficace, juste et fidèle, « seulement grâce à la proximité et à la puissance du Seigneur, qui a fait de lui un annonciateur de l’Évangile à tous les peuples »

    L’Église se reflète dans ce récit autobiographique, a affirmé le Pape, surtout en cette journée missionnaire mondiale, dont le thème est « Église missionnaire, témoin de miséricorde ». « En St Paul, la communauté chrétienne trouve son modèle, dans la conviction que c’est la présence du Seigneur qui rend efficace le travail apostolique et l’œuvre évangélisatrice. L’expérience de l’apôtre des gentils nous rappelle que nous devons nous engager dans les activités pastorales et missionnaires, d’une part comme si le résultat dépendait de nos propres forces, avec l’esprit de sacrifice de l’athlète qui ne s’arrête pas devant les échecs ; et d’autre part, sachant que le vrai succès de notre mission est un don de la Grâce. C’est l’Esprit-Saint qui rend efficace la mission de l’Église dans le monde », a insisté le Souverain Pontife avant de répéter à plusieurs reprises : « Aujourd’hui est le temps de la mission et le temps du courage ! » (…) C’est le temps du courage, même si avoir du courage ne signifie pas avoir des garanties de succès. On nous demande du courage pour lutter, pas nécessairement pour vaincre, pour annoncer, pas nécessairement pour convertir. On nous demande d’avoir du courage pour proposer une alternative au monde, sans jamais devenir polémiques ou agressifs. On nous demande du courage pour nous ouvrir à tous, sans jamais diminuer l’unicité du Christ, unique Sauveur de tous. On nous demande du courage pour résister à l’incrédulité, sans devenir arrogants. On nous demande également le courage du publicain de l’Évangile, qui avec humilité n’ose même pas lever les yeux vers le Ciel, mais se frappe la poitrine en disant « Dieu, aie pitié de moi, pécheur ».

    « Que la Vierge Marie, modèle d’une Église en sortie et docile à l’Esprit-Saint nous aide tous à être des disciples missionnaires pour porter le message du salut à toute la famille humaine », a enfin conclu le Pape.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    A l’issue de l’Angélus, le Souverain Pontife a appelé les fidèles à s’unir à sa prière pour l'Irak « durement touché », alors que la bataille pour la reprise de Mossoul fait rage.

    « En ces heures dramatiques, a-t-il déclaré, je suis proche de toute la population d’Irak, en particulier de celle de la ville de Mossoul. Nos âmes sont bouleversées par les actes de violences féroces qui sont commis depuis trop longtemps contre des citoyens innocents, qu’ils soient musulmans, chrétiens, ou qu'ils appartiennent à d'autres ethnies et religions. Je suis profondément meurtri par les informations sur ces meurtres de sang-froid de nombreux fils de cette terre aimée, parmi lesquels tellement d'enfants. Cette cruauté nous fait pleurer, et nous laisse sans parole. Aux paroles de solidarité s’adjoint l’assurance de mon souvenir dans la prière, afin que l’Irak, durement touché, soit fort et solide dans l’espoir d’avancer vers un futur de sécurité, de réconciliation et de paix. Pour cela, je demande à tous de vous unir ma prière ».

    Et le Pape d'inviter la foule - près de 50 000 personnes selon la gendarmerie vaticane - à se recueillir en silence, avant de réciter un "Ave Maria".

    Source : Radio Vatican.

  • Dimanche 23 octobre, 90ème Journée Missionnaire Mondiale

    Dieu, notre Père,
    Tu nous as révélé ton amour
    et ta miséricorde
    en ton Fils Jésus-Christ.

    Nous te prions pour tous nos frères
    et soeurs de ce monde :
    donne à chacun de faire l'expérience
    de ta miséricorde
    et de trouver en Toi
    la source de l'espérance.

    Dieu de miséricorde,
    tourne vers nous ton regard de tendresse ;
    pardonne-nous nos péchés,
    guéris-nous de nos égoïsmes
    et donne-nous la force d'aimer
    comme Tu nous aimes !

    Dieu d'amour,
    envoie sur nous ton Esprit :
    qu'il nous donne de témoigner
    de ta miséricorde
    et de l'annoncer au monde entier.
    Amen !

    Œuvres Pontificales Missionnaires
    12 rue Sala - 69287 Lyon cedex 02

    Rappel : Message pour la Journée missionnaire mondiale 2016
    "Église missionnaire, témoin de miséricorde"

  • Franz Schubert : Messe No. 3 en si bémol majeur, D.324 - II. Gloria

    Virtuosi di Praga, Prague Chamber Orchestra - Dir. Jack Martin Händler (1996)
    Ludmila Vernerova, soprano ; Lenka Smidova, mezzo-soprano
    Rodrigo Orrego, ténor ; Jiri Sulzenko, basse

  • Méditation - De la vie des sens à la vie surnaturelle

    « Il y a trois vies au choix de l'homme : la vie des sens, qui est la vie animale ; - la vie de la raison, dont la fin est l'honneur et la sagesse de la terre ; - la vie de foi, qui est la vie surnaturelle, la vie du juste : Justus autem ex fide vivit (1).
    [...]
    La perfection de la vie surnaturelle, c'est de vivre en Dieu.
    Il faut à l'homme un centre de vie dans lequel il se repose, se fortifie, se réjouisse, s'anime à de plus grandes choses.
    L'homme des sens vit de sensations ; l'homme naturel vit dans les biens naturels ; mais le juste vit en Dieu.
    Jésus-Christ a dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et je demeure en lui. » (2)
    Saint Paul a dit : « Celui qui est uni à Dieu ne fait avec lui qu'un esprit. » (3)
    On reconnaît que Dieu est le centre d'une âme, quand la vérité de Dieu fait sa joie ; quand la volonté de Dieu fait son bonheur ; quand l'amour de Dieu est l'inspirateur, le grand moteur, la grande vertu de sa vie. - Alors Dieu règne en cette âme. « Anima justi est Dei, dit saint Grégoire ; l'âme du juste est la demeure de Dieu. »
    Où sont les pensées, les désirs, les plaisirs de mon coeur, là est mon trésor... »

    1. Rom. I, 17 & Heb. X, 38 : "Celui qui est juste par la foi, vivra". - 2. Jn. VI, 57. - 3. I Cor. VI, 17.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Troisième Série, Retraites aux pieds de Jésus-Eucharistie (Troisième Retraite, Deuxième jour, IIe méditation), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (treizième édition).

    Carl_Heinrich_Bloch_Consolator_1a.jpg

    Carl Heinrich Bloch (1834-1890), Le Consolateur

  • Dimanche 23 octobre 2016

    Vingt-troisième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (30e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Audience jubilaire de ce samedi 22 octobre

    Plus de 100 000 personnes étaient présentes ce samedi 22 octobre au matin Place Saint-Pierre, sous un splendide soleil automnal pour une nouvelle audience jubilaire du Pape dans le cadre de l’année sainte. Partant de l’Évangile de la Samaritaine en Saint-Jean, il a développé sa catéchèse sur la miséricorde et le dialogue.

    Le compte rendu de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé en français :

    Frères et sœurs, le dialogue est un aspect important de la miséricorde puisqu’il permet aux personnes de se connaître et de se comprendre. Mais il est avant tout un signe de respect envers l’autre que nous percevons comme un don de Dieu qui se rend présent dans la personne du prochain. La charité s’exprime dans le dialogue qui contribue à la recherche du bien commun ; les rapports deviennent plus humains et les incompréhensions peuvent être dépassées. Que de difficultés seraient résolues au sein de nos familles si les personnes savaient se parler et s’écouter ; il en est de même à tous les niveaux de nos sociétés. L’Église, elle aussi, s’efforce, par le dialogue, de comprendre ce qui habite le cœur de toute personne ; il est une exigence de l’amour et de la bonté de Dieu qui va à la rencontre de chacun.

    Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les pèlerinages du diocèse aux Armées françaises, de Malines-Bruxelles, de  Sion, de Créteil et de Sées, accompagnés de leurs évêques, ainsi que l’Enseignement Catholique de Soissons et la Pastorale scolaire de Lyon.
    Frères et sœurs, ayons toujours le souci d’abattre les murs d’incompréhension qui existent entre nous afin de faire grandir dans le monde les signes de la miséricorde de Dieu.

    Que Dieu vous bénisse !

    Source : site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Prélude en si mineur BWV 855a

    Arrangement pour piano Alexandre Ziloti (1863-1945)
    Emil Gilels (1916–1985), piano
    (enregistrement public à Moscou)

  • Méditation - « Âmes découragées, relevez-vous ! »

    « Quel que soit le passé de votre âme, son avenir peut être délivré du mal. Ne dites pas que vous êtes engagé dans la plus stérile des luttes, et que, depuis un quart de siècle, peut-être un demi-siècle, votre vie est semblable à la vie de la terre, où le jour succède à la nuit, la nuit au jour ; que de même en votre âme, les retours de la grâce ont beau succéder au péché, le péché à son tour surmonte la grâce, et, comme par une vicissitude fatale, vous tient sous une chaîne invisible qui se relâche parfois, mais qui, ce semble, ne se brise pas. Ne dites pas que vous mourrez nécessairement ainsi, en essayant en vain de remplir le vase qui se vide, ou d'élever sur le saint édifice la pierre qui retombe toujours au moment où elle allait atteindre sa hauteur. Ne dites pas que toutes les autres grâces vous sont données, mais que la persévérance seule vous est refusée, et par suite le progrès dans le bien, et la croissance en Dieu, et l'espoir de la vie éternelle. O âme découragée par de continuelles défaites, relevez-vous ; la Vierge puissante peut tout. Elle qui répond parfaitement à la grâce, qui n'a jamais manqué à aucune grâce, peut changer toute l'issue d'un combat où vous paraissez reculer depuis longtemps. Encore un généreux effort pour vous attacher à la Mère du salut, pour devenir vous-même mère de votre salut et pour le mériter, car il le faut ; encore un généreux effort, et certainement vous allez vaincre ! Vous viviez dans la honte habituelle de plaies invétérées, de chutes toujours renouvelées ; vous allez vivre dans la gloire du triomphe. »

    Alphonse Gratry (1805-1872), Le Mois de Marie de l'Immaculée Conception (XVIIIe méditation), Paris, Charles Douniol / Jacques Lecoffre et Cie, 1866.

    Vierge_a_l_Enfant_Monserday-Vidal_2a.jpg

    Enric Monserday Vidal (1850-1926), Vierge à l'Enfant
    (Crédit photo)

  • John Field (1782-1837) : Nocturne No.13 en ré mineur - Lento

    John O'Conor, piano

  • Méditation - En quoi consiste l'aumône

    « Si l'aumône consistait seulement à faire part de ses biens à celui qui en est dépourvu, le moyen de la faire serait restreint au petit nombre des riches. L'aumône est une loi générale, tous peuvent donc l'accomplir. Par le don matériel, on soulage le corps, par le don spirituel, on s'adresse à l'âme du pauvre. Ce don est aussi supérieur à l'autre que l'âme l'est au corps ; il est incontestablement le plus parfait, le plus facile et le plus nécessaire. Aucune position ne le rend impossible ; car, à quelque degré de la hiérarchie sociale que l'on soit placé, on rencontre des âmes affligées, éprouvées ou pécheresses. Ces infirmités morales sont plus douloureuses et plus terribles dans leurs conséquences que les maux physiques ; c'est pourquoi, dire une parole pieuse, consolante, un mot de foi et d'espérance, c'est faire une aumône plus précieuse que de donner un secours matériel. Il ne faut négliger ni l'une ni l'autre. »

    Avis spirituels aux femmes chrétiennes qui vivent dans le monde, Tome deuxième (Les bonnes œuvres, ch. CLX), Paris, Ancienne Maison Charles Douniol, P. Téqui, 1908 (Quatorzième édition).

    deux-mains_9a.jpg

  • Vendredi 21 octobre 2016

    de la férie
     
    Mémoire de St Hilarion, abbé (de Gaza)

    Saint_Hilarion_5b.jpg

    Mémoire de Ste Ursule et ses comp., vierges martyres

    Sainte_Ursule_7b.jpg

  • Georges Bizet (1838-1875) : "Jeux d'enfants" - II. Berceuse

    Orquestra Filarmonica de Mexico - Dir. Enrique Batiz

  • Méditation - « Restez avec nous, Seigneur... »

    « Mane nobiscum, Domine, quoniam advesperascit (Lc XXIV, 29). Demeurez dans ce pauvre monde où le soir descend et sur lequel les ténèbres se font par l'envahissement de la tristesse et l'absence d'espérance, dans cette nuit où l'on entend des voix d'autant plus effrayantes qu'on ne sait d'où elles viennent, car elles n'ont plus rien d'humain. Seigneur, voyez, il ne suffit pas que vous passiez, demeurez au milieu de nous ! Oh ! venez dans ma pauvre âme qui s'est tue si longtemps, d'où rien de bon n'est sorti depuis des années, où rien de céleste ne s'éveille plus, et qui n'a pas su parler de vous, ni répondre quand vous parliez. Oh ! venez et faites sentir votre puissance. Que mon âme dise quelque chose, qu'elle se souvienne, qu'elle aime quelque chose qui l'élève et qui l'agrandisse ! Me voici, Seigneur, dans la personne de ce pauvre muet ; faites-moi parler, je vous en prie, faites-moi un cœur reconnaissant qui réponde à vos bienfaits, un cœur soumis qui réponde à l'épreuve, un cœur et une âme qui rendent le son que vous voulez entendre. O Seigneur, passez, mais restez ! »

    Abbé Henri Huvelin (1838-1910, in "L'Amour de Notre-Seigneur" Tome 1 - L’Évangile, Lecoffre - Gabalda, 1920.

    soleil_couchant_15a.jpg

    (Crédit photo)