Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Voyage apostolique - Rencontre avec la Communauté Assyro-Chaldéenne de Géorgie

    Le Pape François qui, pour des raisons de sécurité, ne peut pas se rendre personnellement en Irak, a profité de ce déplacement en Géorgie, pour rencontrer des membres de l'Église assyro-chaldéenne. Il a participé à une prière pour la paix, devant environ 300 chrétiens essentiellement originaires d'Irak, dans une église chaldéenne de la capitale géorgienne.

    Le Pape a été accueilli par le Patriarche chaldéen, Sa Béatitude Louis Sako, prenant le temps, sous les applaudissements, de saluer chacun des évêques chaldéens présents, et de nombreux fidèles. Il a prononcé uune prière, confiant à la Croix du Seigneur « les souffrances de tant de victimes innocentes : les enfants, les personnes âgées, les chrétiens persécutés ; les personnes dont on a abusé, les personnes privées de liberté et de dignité, les exilés, les réfugiés, ceux qui ont perdu le goût de la vie ». Il a demandé au Seigneur d’apprendre aux peuples en guerre « la voie de la réconciliation, du dialogue et du pardon ».

    Un moment de réconfort important pour cette Église en communion avec Rome, et qui a subi des moments terribles ces dernières années, dans le contexte des offensives djihadistes. À la sortie, il a béni des fidèles et lâché une colombe en signe de paix.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Prière du Pape François pour la paix traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage apostolique - Rencontre avec le Patriarche Ilia II

    La dimension œcuménique du voyage du Pape s’est manifestée ce vendredi après-midi dans la rencontre du Pape avec le Catholicos Ilia II, Patriarche orthodoxe de toute la Géorgie, au siège du patriarcat à Tbilissi. Une rencontre qui s’est déroulée en présence des métropolites, archevêques et évêques membres du Saint Synode de l’Église géorgienne. Les deux chefs spirituels ont échangé un baiser de paix.

    « Nous sommes convaincus que grâce à votre visite les rapports entre nos deux Églises seront renforcés» a dit Ilia II au chef de l’Église catholique. Le Pape a fait part de sa grande joie d’être reçus par l’Église orthodoxe géorgienne.

    « Les liens significatifs qui existent entre nous depuis les premiers siècles du christianisme ont pu ainsi se renforcer. Ils se sont développés, et ils se maintiennent respectueux et cordiaux » a souligné le Souverain Pontife dans son discours de remerciement, qui a précisé qu’il était « venu sur cette terre bénie en tant que pèlerin et ami alors que, pour les catholiques, l’Année jubilaire de la Miséricorde atteint son apogée ». Le Pape François a rappelé que Saint Jean-Paul II était lui venu au seuil de l’année jubilaire 2000 et était déjà venu pour renforcer des liens profonds et forts avec le siège de Rome.

    « La Providence divine nous fait nous rencontrer de nouveau et, face à un monde assoiffé de miséricorde, d’unité et de paix, a expliqué le Pape, elle nous demande que ces liens entre nous reçoivent un nouvel élan, connaissent une ferveur renouvelée. L’Église orthodoxe de Géorgie, à la suite de la figure de l’Apôtre André, et l’Église de Rome, fondée sur le martyre de l’Apôtre Pierre, ont ainsi la grâce de renouveler aujourd’hui, au nom du Christ et à sa gloire, la beauté de la fraternité apostolique », a-t-il souligné, demandant au Seigneur d’être toujours des annonciateurs de sa présence. Ces Apôtres ont été transformés par l’amour du Seigneur, un amour qui soutient. Ainsi, a-t-il dit, « l’amour permet de nous élever au-dessus des incompréhensions du passé, des calculs du présent et des craintes de l’avenir ».

    Le Pape a ainsi rappelé que « le peuple géorgien a témoigné au cours des siècles de la grandeur de cet amour. Il y a trouvé la force de se relever après d’innombrables épreuves », il a rendu hommage à Sainte Nino, l’Évangélisatrice du pays qui a diffusé la foi avec le signe particulier de la croix faite en bois de vigne.

    « Pour que l’Évangile porte du fruit encore aujourd’hui, il nous est demandé, cher Frère, de rester encore plus fermes dans le Seigneur et uni entre nous » a encore dit le Pape au Patriarche Ilia II, rappelant que « les difficultés ne sont pas des empêchements mais des stimulants à mieux nous connaître, à partager la sève vitale de la foi, à intensifier la prière les uns pour les autres et à collaborer avec charité apostolique dans le témoignage commun ».

    Le Saint-Père a fait part de son désir « d’être un ami sincère de cette terre et de cette chère population ». Avec la paix et le pardon nous sommes appelés à vaincre nos vrais ennemis, qui ne sont pas de chair ni de sang, mais qui sont les esprits du mal, en nous et en dehors de nous, a conclu le Pape, qui a rendu hommage aux nombreux saints et martyrs que cette terre a donnés, souhaitant que leur intercession renforce le désir d’être unis pour annoncer l’Évangile.

    Source : Radio Vatican (CV-OB).

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Manuel bioéthique : la Fondation Lejeune attaque en diffamation

    manuel-bioethique_1a.jpg

    Mme Danièle Gaudry, membre du Planning familial, a prétendu sur France Info que le manuel bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune comporte des « contre vérités scientifiques », et l’a qualifié de « manuel de manipulation de la jeunesse ».

    Par ailleurs Mme Laurence Rossignol, ministre des familles de l’enfance et du droit des femmes, a dénoncé dans Libération ce « document de propagande ».

    Face à ces déclarations injustes, relevant de la diffamation, la Fondation Jérôme Lejeune décide d’aller devant la justice.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune précise :

    « Ce manuel a été élaboré avec des experts français et internationaux : médecin, chercheur, juriste, bioéthicien, philosophe. Il vise à présenter les différents enjeux bioéthiques de notre époque, par exemple la recherche sur l’embryon, l’euthanasie, le don d’organe. Dans cette perspective, le manuel vise à présenter la réalité de l’avortement, pour éclairer les consciences, sans juger les personnes.

    Publié il y a dix ans, plusieurs fois réactualisé pour prendre en compte les évolutions législatives et les changements sociétaux, il n’a jamais fait l’objet de contestations.

    Depuis l’origine il a remporté un grand succès (environ 500 000 exemplaires), et a été traduit en plusieurs langues. La Fondation Jérôme Lejeune se félicite qu’il puisse être distribué dans des établissements scolaires qui partagent comme valeur la défense de la vie. »

    Pour le commander, cliquez ici.

    Source : Fondation Lejeune.

  • Voyage apostolique - Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique

    Premier temps fort de sa visite en Géorgie, le Pape s’est rendu au palais présidentiel pour une visite de courtoisie au Président géorgien. Le Saint-Père a prononcé son premier discours devant les autorités civiles et le corps diplomatique, remerciant la Géorgie de l’accueil qui lui a été réservé.

    « Je remercie le Dieu Tout-Puissant de m’avoir offert l’opportunité de visiter cette terre bénie, lieu de rencontre et d’échange vital entre cultures et civilisations », a dit le Pape à ses hôtes qui a d’emblée cité son prédécesseur Saint-Jean-Paul II lors de sa venue dans le pays en 1999 : « Le christianisme est devenu le germe de la floraison successive de la culture géorgienne ». Le Pape François a rappelé les bonnes relations entre la Géorgie et le Saint-Siège et fait mémoire de l’histoire pluriséculaire du pays. Un pays qui par son enracinement dans les valeurs exprimées par sa culture, sa langue et ses traditions, s’insère de plein droit et de manière féconde dans la civilisation européenne, mais qui par sa position géographique en fait un pont naturel entre l’Europe et l’Asie.

    Vingt-cinq ans sont passés depuis la proclamation de l’indépendance de la Géorgie, a poursuivi le Pape, une période durant laquelle, en retrouvant sa pleine liberté, le pays a construit et consolidé ses institutions démocratiques et a cherché les voies pour garantir un développement le plus inclusif et authentique possible. « Je souhaite que le chemin de la paix et du développement se poursuive avec l’engagement solidaire de toutes les composantes de la société, a souligné le Saint-Père, de façon à créer les conditions de stabilité, d’équité et du respect de la légalité à même de favoriser la croissance et d’accroître les opportunités pour tous. »

    « Mais ce progrès authentique et durable a pour condition préliminaire indispensable la coexistence pacifique entre tous les peuples et les États de la région », a-t-il expliqué. Afin d’ouvrir des voies qui portent à une paix durable et à une vraie collaboration, il faut être conscient que les principes importants pour une relation juste et stable entre les États sont au service de la cohabitation concrète, ordonnée et pacifique entre les nations. Le Pape a en effet déploré « qu’en trop d’endroits de la Terre semble l’emporter une logique qui rend difficile le maintien des différences dans un environnement de débat et de dialogue civil où prévalent la raison, la modération et la responsabilité ».

    Pourtant, a-t-il précisé, ces qualités sont plus que nécessaires aujourd’hui à l’heure où « des extrémismes violents manipulent et déforment des principes de nature civile et religieuse pour les asservir à des projets obscurs de domination et de mort ».

    Loin de transformer les divergences, « toute distinction de caractère ethnique, linguistique, politique ou religieux peut et doit être pour tous une source d’enrichissement réciproque en faveur du bien commun ». Sans nommer les provinces d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie qui ont proclamé leur indépendance en 2008, le Pape a souhaité « la possibilité de vivre en paix sur sa terre ou d’y retourner librement si, pour quelque motif, il a été contraint de l’abandonner », et invité les responsables politiques à ne pas oublier les personnes déplacées.

    « L’Église catholique, a conclu le Saint-Père, partage les joies et les inquiétudes du peuple géorgien et entend offrir sa contribution au bien-être et à la paix de la nation géorgienne », grâce à son engagement auprès des plus démunis et de son dialogue toujours renouvelé avec l’Église orthodoxe locale.

    Source : Radio Vatican (CV-OB).

    Allocution du Président géorgien Margvelachvili (traduction complète) sur Zenit.org.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage apostolique - Rencontre avec Guiorgui Margvelachvili, Président de la République de Géorgie

  • Voyage apostolique - Le Pape François est arrivé en Géorgie

    Le Pape François est arrivé sur le sol géorgien vers 15h heure locale, 13h heure de Rome, après un vol d'une durée de quatre heures depuis Rome. Il a été accueilli à l'aéroport international de Tbilissi par le président de la République, Guiorgui Margvelachvili, et le patriarche orthodoxe Ilia II.

    Le Pape a reçu les honneurs militaires, conformément au protocole prévu pour les visites de chefs d'État. Le Saint-Père doit ensuite se rendre au Palais présidentiel pour un entretien avec le chef de l'État, avant une intervention devant les autorités civiles et le Corps diplomatique.

    Il se rendra ensuite au Patriarcat pour une rencontre avec le Patriarche de Géorgie Ilia II, qui se conclura par des discours conjoints des deux responsables religieux. Cette rencontre revêt une forte valeur œcuménique, alors que les relations de l'Église orthodoxe de Géorgie avec les autres Églises restent délicates.

    Enfin, le troisième et dernier temps fort de cette journée d'arrivée sera consacré à la communauté assyro-chaldéen. Accueilli par le patriarche chaldéen, Sa Béatitude Louis Sako, le Pape présidera une prière pour la paix en l'église Mar Shimoun (saint Simon) Bar Sabba’e, devant environ 300 réfugiés syriens et irakiens.

    Source : Radio Vatican (CV).

  • Voyage apostolique - Le Pape François a quitté Rome, début de son voyage dans le Caucase

    Le Pape François vient d’entamer son 16e voyage apostolique en Géorgie et en Azerbaïdjan. Son avion a décollé ce vendredi 30 septembre 2016 à 9h25 de l’aéroport de Rome Fiumicino. Dans quatre heures, il atteindra Tbilissi, capitale de la Géorgie et première étape de son périple dans le Caucase. Il survolera successivement l’Italie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, la Bulgarie, la Turquie et enfin la Géorgie.

    L’arrivée est prévue à 15h heure locale. Le Pape sera accueilli par le Président géorgien, Guiorgui Margvelachvili, le Catholicos patriarche de toute la Géorgie, Sa Béatitude Ilia II ainsi que par deux enfants, en habits traditionnels, qui lui offriront une coupe de raisin. Le Pape sera accompagné notamment par les deux ordinaires catholiques de la Géorgie : Mgr Giuseppe Pasotto, administrateur apostolique du Caucase des Latins et Mgr Raphaël Minassian, archevêque ordinaire pour les Arméniens catholiques de l’Europe orientale.

    Le Pape François se rendra ensuite au palais présidentiel pour la traditionnelle visite de courtoisie au chef de l’État. Il rencontrera dans la cour du palais les autorités du pays, les représentants de la société civile ainsi que les membres du corps diplomatique à qui il s’adressera. Suivra la rencontre avec Ilia II. Le Pape prononcera son second discours de la journée. Troisième rendez-vous de ce premier jour en Géorgie, la rencontre avec la communauté assyro-chaldéenne dans l’église de Saint-Simon Bar Sabbae, à Tbilissi. Il y sera accueilli par le patriarche de Babylone des Chaldéens, Mgr Louis Sako et par le curé de l’église. Le Pape récitera une prière pour la paix.

    Source : Radio Vatican (XS).

  • Voyage apostolique du Pape François en Géorgie et Azerbaijan (30 septembre - 2 octobre 2016)

    voyage,apostolique,Pape,François,Géorgie,Azerbaijan

     
    Programme du vendredi 30 septembre (heure française)

    Le Pape commence ce voyage par Tbilissi, en Géorgie, où il doit rencontrer le Président et les autorités, avant de s’entretenir avec Sa Béatitude Ilia II, Catholicos et Patriarche de toute la Géorgie, ainsi que la communauté assyro-chaldéenne.

    13h00 : Arrivée du Pape François en Géorgie
    13h30 : Rencontre avec le Président de la République de Géorgie
    14h00 : Rencontre avec les autorités de Géorgie
    14h40 : Rencontre avec le Patriarche SS Ilia II
    16h00 : Rencontre avec la communauté assyro-chaldéenne de Géorgie
     
    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles
  • Edvard Grieg (1843-1907) : Concerto pour piano en la mineur, Op. 16 - I. Adagio

    Arthur Rubinstein, piano

  • Prière des moines du Mont Athos

    « Jésus, extase de bonté, ô excès de splendeur, gloire à toi qui fais concorder ta volonté et ta puissance !

    Jésus, amour fou en tout désirable, gloire à toi qui soutiens les mondes infinis par ta puissance !

    Jésus, toi la Voie, la Vérité, la Vie, je te rends grâce de m'avoir conduit à la vérité de tes paroles divines et vivifiantes !

    Jésus, objet suprême de la contemplation des bienheureux, je te rends grâce d'avoir jugé notre indigne nature digne de ta gloire !

    Jésus, ô Lumière au-dessus de toute lumière, je te confesse que je marche enténébré dans la ténèbre du péché !

    Jésus, toi le juge sans appel, je te confesse que jamais je n'ai été touché comme il se doit de ton amour !

    Jésus, chaleur très douce et vivifiante, réchauffe ma froideur !

    Jésus, vêtement de lumière des étoiles, habille ma nudité !

    Jésus, toi mon principe, mon milieu et ma fin, purifie mon cœur afin que je puisse te voir !

    Jésus, toi qui es en tout et par-dessus tout mon Dieu, fais-moi apparaître ta face et je serai sauvé !

    Jésus, ô l'Un au-dessus de l'intellect (*), montre-moi moi-même unifié par le retour de l'intellect et de la prière unifiée !

    Jésus, ô mystère au-dessus de l'ignorance, mets-moi au-dessus de toute réalité sensible et intelligible !

    Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi ! »

    (*) : Ce terme désigne généralement la partie la plus spirituelle de l'intelligence, la « fine pointe » de l'âme, le lieu de la conscience et de la lucidité spirituelles. Dans certains contextes, il devient presque synonyme de cœur, au sens biblique (et pascalien) de ce mot. Ne pas confondre avec l'intelligence discursive et rationnelle.

    Hiérothée Vlachos, Entretiens avec un ermite de la sainte Montagne sur la prière du cœur (Minuit dans le désert de la sainte Montagne), Points Sagesse Sa78, Éditions du Seuil, 1988.

    prière,moines,Mont Athos,Jésus,voie,vérité,vie,lumière,mystère

    (Crédit photo)

  • Vendredi 30 septembre 2016

    St Jérôme, prêtre et docteur de l’Église

    Saint_Jerome_Caravaggio_2a.jpg

    Le Caravage, Saint Jérôme écrivant
    Galerie Borghèse, Rome

    (Crédit photo)

  • Franz Schubert (1797-1828) : Nocturne D 897 (Op. post. 148) - Adagio

    Eggner Trio

  • Méditation - Saint Michel et la France

    « A chaque nation, comme à chaque individu, Dieu a donné un Ange tutélaire, un Ange pour la guider, l'éclairer dans sa marche à travers les siècles ; la soutenir, la protéger dans ses luttes avec les autres peuples, tant qu'elle reste fidèle à sa mission providentielle. Tel est l'enseignement des Pères de l’Église et de la Sainte Écriture.

    Quel est donc l'Ange gardien de la France ? C'est Saint Michel, prince des phalanges célestes et glorieux vainqueur de Lucifer.

    Comme Dieu avait autrefois choisi les Hébreux parmi les nations païennes, pour conserver et défendre, sous l'égide de Saint Michel, la gloire de son nom ; ainsi a-t-il élu le peuple Franc pour être, parmi les nations chrétiennes et sous les auspices du grand Archange, le bouclier et l'épée de son Église.

    Cet honneur, ce privilège divin semble tout d'abord réservé à Constantin, qui tire l'épouse du Christ des catacombes ; mais ses successeurs ne comprennent pas leur mission ; ils ne répondent pas à l'appel divin, et ils disparaissent devant les invasions barbares. Alors Saint Michel, apparaissant au mont Gargan, cherche un nouveau peuple pour défendre l’Église de Dieu que l'arianisme essayait d'étouffer de toutes parts.

    Ce nouveau peuple de Dieu est trouvé ; c'est le peuple Franc violemment implanté sur le sol gaulois, peuple ignorant de la foi chrétienne, mais de pur de toute hérésie. Son chef, tout païen qu'il est, a même pleuré au récit de la passion du Sauveur.

    Pour mieux signaler et cimenter son alliance avec le peuple Franc, Dieu lui envoie son Archange, l'Ange des combats et des triomphes. Après la bataille de Tolbiac, où Clovis entrevit Saint Michel, disent certains auteurs, combattant avec lui et lui procurant merveilleusement la victoire, le roi Franc se fait baptiser à Reims, et son baptême devient celui de son peuple.

    A dater de ce jour, la France marche à la tête des nations. Toujours sûre de son angélique allié, elle porte partout la lumière avec les libertés sacrées de la foi chrétienne. Partout où elle passe, les chaînes tombent, la tyrannie disparaît, la barbarie recule épouvantée. Ainsi se réalisent, avec une étonnante célérité, les paroles du pape Anastase à Clovis et à Sainte Clotilde qui avaient mis la France sous la protection spéciale du glorieux Prince de la milice céleste. "Daigne le Seigneur, leur écrivait le pontife, accorder à vous et à votre royaume sa divine protection ; qu'il ordonne à Saint Michel, qui est votre Prince et est établi pour les enfants de votre peuple, de vous garder dans toutes vos voies, et de vous donner la victoire sur tous vos ennemis."

    Avec le secours de l'Archange Saint Michel, la France grandit et prospère ; elle mérite le nom glorieux de Fille aînée de l’Église.

    Une des marques éclatantes de la suzeraineté de Saint Michel sur la France, c'est sa prise de possession du sol de notre pays. Qui ne connaît, au moins de nom, le mont Saint-Michel ? Qui n'a maintes fois entendu parler de ce rocher de granit qui se dresse entre la Normandie et la Bretagne, sur le littoral de la Manche ? C'est sur ce rocher que Saint Michel veut un sanctuaire. En 708, il apparaît trois fois à saint Aubert, évêque d'Avranches, et lui demande une chapelle sur la cime de ce mont, auquel de fréquents naufrages avaient valu le nom sinistre de Tombe au péril de la mer. Aujourd'hui, ce sanctuaire de Saint Michel, transformé par le génie des siècles, par la foi et la renaissance de nos pères, est ce qu'on nomme la merveille de l'Occident et l'un des plus célèbres pèlerinages.

    Ainsi le mont Tombe, jadis abri du démon et collège de druidesses, est devenu le siège d'honneur et le trône de Saint Michel qui, une fois de plus, triomphait de Satan à la place même où celui-ci avait dominé avant le règne de la croix.

    C'est du rocher du mont Saint-Michel qu'a jailli, comme un torrent, cette foi chevaleresque qui a converti et civilisé l'Europe entière. C'est là que Charlemagne et Saint Louis vinrent tour à tour s'agenouiller ; que les Normands, avec Rollon, leur chef, furent adoucis et christianisés, et que Charles VII, remonté sur le trône, se rendit en action de grâces. Plus tard, les sectes hérétiques ont beau inonder la France d'erreurs et de sang, le mont Saint-Michel demeure toujours une forteresse inaccessible à leurs atteintes. Emblème et rempart de la foi, il reste debout au milieu des tempêtes de l'océan, sans en être ébranlé, parce que l'Archange n'a jamais cessé de le couvrir de ses ailes et avec lui toute la France.

    Voilà pourquoi le peuple Franc, malgré tant d'égarements, reste dans le monde ce qu'il a toujours été, l'ouvrier des grandes choses de Dieu. Même dans notre siècle, où l'on dirait parfois qu'elle a échangé l'étendard de l'Archange contre celui de Satan, n'est-ce pas la France qui, de son sein généreux, a fait sortir et épanouir sur le globe les œuvres de la Propagation de la Foi et de la Sainte-Enfance, œuvres magnifiques qui ont donné tant d'accroissement à l’Église, tant d'âmes à Dieu, surtout dans les pays où Satan règne encore par les ténèbres du paganisme ?

    O Saint Michel, pitié pour notre chère France ! Daignez l'abriter encore sous vos ailes, malgré son ingratitude et ses fautes ; daignez la couvrir de votre bouclier, surtout en ce moment où l'Enfer la dispute au Ciel avec un acharnement effroyable ! Par votre puissant concours, ô divin Protecteur, puisse notre patrie échapper aux étreintes de l'impiété et de la démoralisation qui l'avilissent ; puisse-t-elle redevenir le foyer de la vraie civilisation, la digne Fille aînée de l’Église, le héraut et le champion de Dieu parmi les nations modernes ! »

    Extrait de "L'Ange Gardien" n°5, Septembre 1895, pp.147-150.

    Saint_Michel_statue-Emmanuel-Fremiet_3a.jpg

    Saint Michel terrassant le dragon, statue d'Emmanuel Fremiet (1824-1910)
    Mont Saint-Michel, France

  • Prière à Saint Michel Archange

    Le Pape Jean-Paul II insista, lors du Regina Caeli du 24 avril 1994, pour que les fidèles catholiques récitent chaque jour cette prière extraite de l'exorcisme de Léon XIII :
    « Saint Michel Archange
    défendez-nous dans le combat ;
    soyez notre secours contre la malice
    et les embûches du démon.
    Que Dieu exerce sur lui Son empire,
    nous le demandons en suppliant ;
    et vous, Prince de la milice céleste,
    refoulez en enfer, par la Vertu divine,
    Satan et les autres esprits malins
    qui errent dans le monde
    pour la perte des âmes.
    Amen. »

    Saint_Michel_statue-2a.jpg

    L'Archange Saint Michel
    Saint Michel Mont Mercure, Vendée

    (Crédit photo)

  • Jeudi 29 septembre 2016

    Dédicace de Saint Michel, archange

    Saint_Michel_12b.jpg

    NB : La réforme du calendrier de 1969 a supprimé et renommé la « Dédicace de Saint Michel » en « Saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges ».

  • Pour une politique de prévention de l’avortement

    Le gouvernement veut célébrer chaque 28 septembre une « Journée mondiale pour le droit à l’avortement », comme si la légalisation de l’avortement était l’un des grands progrès de l’humanité, telle l’abolition de l’esclavage. C’est là un déni de réalité qui n’amoindrit en rien les souffrances que causera toujours l’avortement. Même doté d’une « journée mondiale », l’avortement sera toujours un « mal toléré », une dérogation au droit à la vie.

    Devant l’Assemblée nationale, Simone Veil disait de sa loi « que si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement ». C’est aussi l’approche du droit international. Lors de la Conférence mondiale du Caire de 1994, les gouvernements se sont engagés à « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement » et à « réduire le recours à l’avortement ». Cette approche, orientée vers la prévention, était aussi celle de Simone Veil qui déclarait que si sa loi « admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme ».
    Pour Simone Veil, l’avortement est « toujours un drame et restera toujours un drame » qu’il faut « éviter à tout prix ». Avec le recul de 40 années de pratique légale, les conséquences de l’avortement sur les femmes apparaissent. Selon un sondage réalisé par l’IFOP en 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ». Facteur de risque pour la santé physique et psychologique des femmes, l’avortement accroît considérablement les troubles psychologiques et les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue. L’avortement a aussi des conséquences sociales, démographiques et économiques considérables : les 8 millions d’avortements pratiqués en France depuis 1975 ont bouleversé les grands équilibres.

    L’avortement augmente en France. Lorsque la loi Veil a été adoptée, les députés croyaient que le recours à l’avortement disparaîtrait progressivement, sauf cas extrêmes, grâce à la contraception et à l’éducation. Or, non seulement son usage n’a pas diminué, mais il augmente même sensiblement, de 4,7 % entre 2012 et 2013, alors même qu’il diminue dans de nombreux pays européens. C’est là un échec qui exige une remise en question de notre politique.
    Le recours à l’avortement n’est pas une fatalité, il dépend de choix politiques. De nombreux pays européens sont parvenus à le réduire en faisant le choix politique, non pas de la promotion de la contraception, mais de l’éducation à la responsabilité affective et sexuelle. A l’inverse, les pays, comme la France et le Royaume-Uni, qui ont les plus forts taux de contraception et une éducation sexuelle obligatoire dès le plus jeune âge, ont aussi le plus fort taux d’avortement. Cela s’explique par le fait que la contraception donne une fausse sécurité et accroît les comportements à risque, si bien que plus l’usage de la contraception est répandu, plus il y a de comportements à risques, plus il y a d’échecs de la contraception,  et plus il y a d’avortements. 72 % des femmes qui avortent en France sont sous contraception. À l’inverse, en Italie, le taux d’avortements a été réduit de 56 % entre 1982 et 2013 alors que le taux de contraception y est aussi l’un des plus faibles d’Europe  et que les cours d’éducation sexuelle n’y sont pas obligatoires.

    L’augmentation en France du recours à l’avortement est préoccupante en particulier chez les jeunes. La dernière enquête de la Smerep révèle qu’une lycéenne sur 10 a déjà avorté ! Pourtant, les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans sont exposées à un risque élevé de troubles psychologiques : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires. 50 % des jeunes filles mineures ayant avorté ont des idées suicidaires ! La Smerep a récemment donné l’alerte sur ce problème, avec raison.
    Ici encore, les choix éducatifs sont fondamentaux. La France pourrait aussi prendre exemple sur les Etats-Unis qui sont parvenus à réduire les grossesses adolescentes de 51 % entre 1990 à 2010 grâce à une campagne d’éducation sexuelle centrée sur la responsabilité et sur l’abstinence. Résultat : entre 1991 et 2005, le taux d’élèves de terminale déclarant ne pas avoir eu de relations sexuelles est passé de 33 % à 66 %.

    Finalement, l’avortement est bien un problème de santé publique qui exige une politique de prévention. Il est irresponsable de le promouvoir comme s’il s’agissait d’une forme de liberté. L’avortement a des causes bien identifiées sur lesquelles il est possible d’agir. 60 % des Françaises disent que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    Grégor Puppinck, ECLJ.

    ECLJ_1.png

    Copyright © 2016 European Centre for Law and Justice, All rights reserved.

    Our mailing address is :

    European Centre for Law and Justice
    4, Quai Koch
    Strasbourg 67000
    France
  • Avortement / IVG : parlons vrai

    « Être hostile à l'IVG est une opinion que chacun peut exprimer librement et par tout moyen dans notre pays. » « En revanche, attirer les femmes sur des sites présentés comme des sites d'information, qui affichent un vocabulaire, une posture jeune, moderne, pour donner des informations fausses, biaisées, dans le but de dissuader des femmes de recourir à l'IVG, de les culpabiliser, ça n'est pas acceptable. C'est de la manipulation. »
    Laurence Rossignol

    Et mentir par omission, Madame la ministre, sur les possibilités offertes aux femmes de garder leur enfant, et sur les conséquences psychologiques et physiologiques de l'avortement sur les femmes, les hommes et les enfants survivants, ne serait-ce pas de la manipulation ?

    Voici donc deux informations vraies, vérifiables, et non « biaisées ».

    La première, en forme de rappel : selon le sondage Ifop (Réf. JF N° 1-18386) dont les résultats détaillés ont été mis en ligne le 24 février 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et 60 % d’entre elles que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    83 % ... Mais alors, on se demande bien pourquoi ces conséquences psychologiques ne sont pas mentionnées sur le site internet du gouvernement ? 60 % ... Mais alors pourquoi, ainsi que le relève Claire de La Hougue, docteur en droit et avocate au barreau de Strasbourg, « ni le site Internet officiel ni la brochure d’information donnée aux femmes qui envisagent d’avorter ne disent un mot sur la possibilité de garder son enfant ni sur les aides existantes »...
    Si l'on ajoute que selon l’institut de recherche du Planning familial américain, 75 % des femmes qui ont avorté l’ont fait sous la pression de circonstances sociales ou financières mais auraient préféré faire un autre choix, interrogeons-nous, interrogeons-nous...

    La seconde, prise dans l'actualité : le 22 septembre 2016, à Mouscron, un homme de 33 ans s'est suicidé après que sa copine ait avorté de leur enfant.

    « Ma copine m’a quitté et j’ai appris qu’elle avait avorté sans me prévenir... Je ne supporterai pas de savoir que mon enfant a été tué. Surtout qu’il s’agit d’un enfant que nous avons voulu ensemble. Je suis prêt à donner ma vie pour faire changer les choses. Pour moi, c’est clairement un meurtre ! » avait-il déclaré quelques semaines auparavant à Nord Eclair.

    Grégor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice, analyse (sur Boulevard Voltaire) :

    « L’avortement ne pourra jamais être « banalisé ». Il constitue un facteur de risque pour la santé de la femme, en particulier chez les mineures. Selon les études statistiques, l’avortement augmente de 80 % le risque de décès, toutes causes confondues, par rapport aux femmes ayant accouché. Il aggrave les troubles psychologiques existants et accélère les pensées suicidaires : le taux d’idées suicidaires est de 30 à 55 %, et celui de tentatives de suicide de 7 à 30 % suite à un avortement. Quant au taux de suicides, il est multiplié par 6,5 chez les femmes ayant avorté par rapport à une femme ayant accouché.

    Le taux de tentatives de suicides liées à l’avortement s’élève dangereusement, chez les 20-24 ans, à 20,9 tentatives sur 1.000 femmes. Chez les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans, le risque de troubles psychologiques est considérable : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires suite à un avortement. Parmi les femmes mineures, le taux d’idées suicidaires post-avortement concerne la moitié d’entre elles. Enfin, l’avortement accroît aussi considérablement les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue.

    Ces statistiques sont autant effrayantes que méconnues. Elles devraient nous conduire à considérer l’avortement comme un problème majeur de santé publique qui exige une véritable politique de prévention, en particulier auprès des jeunes. »

    A lire, l'entretien de Grégor Puppinck avec Gènéthique.org :  L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté ».

    Ainsi que « Les femmes ont aussi le droit de ne pas avorter », synthèse de presse bioéthique de Gènéthique.org.

    Mise à jour du 29 septembre 2016 :
    Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement
    , par Raphaëlle Lespinas.

  • Audience générale de ce mercredi 28 septembre 2016

    « Le Salut de Dieu est pour tous, personne n’est exclu », le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi 28 septembre 2016, a poursuivi son cycle de catéchèses sur la miséricorde rappelant que « face au mystère de la mort (…) seul Dieu peut être la réponse libératrice ». Le Saint-Père, a invité les fidèles, à l’image du bon larron « qui est un merveilleux exemple de repentir », à invoquer le Christ miséricordieux.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, Jésus meurt sur la croix entouré de deux malfaiteurs qui s’adressent à Lui de manières opposées. Le premier l’insulte poussé par un désespoir qui témoigne de l’angoisse de l’homme devant la mort. Alors que cela semble impensable, Jésus nous sauve en restant sur la croix où Il se donne par amour et s’offre à nous comme Sauveur. Puisqu’Il meurt, innocent, entre deux criminels, le salut peut atteindre tout homme, quelle que soit sa condition, même la plus négative et douloureuse. Au contraire, le bon larron est un merveilleux modèle de repentir qui a pour point de départ la crainte de Dieu – et non pas la peur –, et qui ouvre à la confiance en Dieu infiniment bon et tout-puissant. Il déclare Jésus innocent, confesse sa propre faute et lui demande avec tendresse de le sauver. Ses yeux contemplent dans le Crucifié l’amour de Dieu pour lui, pauvre pécheur. Du début à la fin de sa vie Jésus s’est révélé Miséricorde, incarnation définitive de l’amour du Père. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le pèlerinage du diocèse de Belfort - Montbéliard, avec Monseigneur Dominique Blanchet, la délégation de parlementaires de l’Assemblée Nationale française, le Séminaire Français de Rome, le Pèlerinage interdiocésain d’Algérie, ainsi que des pèlerins venant de Suisse et d’Autriche.
    En cette Année Jubilaire de la Miséricorde je vous invite à vous approcher du Seigneur Jésus mort sur la croix pour chacun de nous. Demandons-Lui pardon pour nos fautes et la force de repartir habités d’une vie nouvelle.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Antonín Dvorák (1841-1904) : Danse slave Op. 72 No. 2 en mi mineur

    Royal Philharmonic Orchestra - Dir. Vladimir Ashkenazy

  • Méditation - malgré les chutes, demeurer fidèle

    « C'est l'Esprit Saint qui nous donne le courage de persévérer dans notre combat lorsqu'à la suite de plusieurs chutes nous sommes terriblement tentés d'abandonner la lutte. C'est lui qui nous donne de récidiver dans nos résolutions quand nous avons récidivé dans le péché.
    « Dieu seul a des fidélités sans faille, écrit Pierre Guilbert ; toi, comme tout homme, tu n'as que les fidélités de tes recommencements, sois fidèle ainsi (1). »
    Rappelons-nous la parole intérieure qu'avait reçue du Seigneur le starets Silouane : « Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas ! »
    C'est en effet lorsque nous avons la terrible impression d'être bien pauvres aux yeux du Seigneur, qu'il nous faut redoubler de confiance. Nous devons alors persévérer dans notre prière de pauvre, alors que nous avons la sensation qu'elle ne sert strictement à rien. C'est le moment de redire comme une véritable litanie : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur ! » Sans nous en rendre compte, le Seigneur ranime alors dans notre cœur la vertu d'espérance.
    Cette espérance, nous devons également la développer quand le Seigneur semble faire la sourde oreille à l'une de nos supplications en faveur d'un pécheur dont nous souhaitons la conversion. Il est en effet capable de transfigurer les cœurs les plus endurcis, de transmuter de l'ordure en or pur ! »

    1. Pierre Guilbert, La prière retrouvée, Nouvelle Cité, 1981, p.63.

    Pierre Descouvemont, Gagner le combat spirituel (II, 8, 5), Éditions de l'Emmanuel, Paris, 2006.

    priere_3b.jpg