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Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à l'université de Paris-Sud - Paris-Saclay, sort aujourd'hui son nouveau livre « La mort par sédation - une nouvelle éthique du bien mourir ». Acteur fidèle de la concertation nationale sur la fin de vie (1), Emmanuel Hirsch développe une lecture critique de la loi Claeys-Leonetti et repense le « mourir en société ». Son ouvrage n'est autre que la « promesse de ne pas déserter » la personne malade ou en fin de vie.
Selon un sondage IFOP réalisé en France pour l’Association des Familles Homoparentales (ADFH), « 59% des personnes interrogées[1] se disent favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes », « 57% sont favorables à la GPA pour les couples hétérosexuels » et « 56% sont hostiles à la GPA pour les couples homosexuels ». Enfin « 64% des sondés pensent que les enfants nés par GPA à l’étranger devraient être inscrits à l’état civil ».
Pour Bertrand Vergely, philosophe et essayiste français, ce sondage est « un chef d’œuvre de manipulation idéologique et mentale ». Il dénonce « la façon dont les questions du sondage ont été posées ». Ici, il n’est plus question de la famille, mais « de l’égalité, du progrès et de l’humain ». Le fond du débat est occulté : on n’a pas demandé aux français s’ils étaient « d’accord pour que demain on ne passe plus par un homme et une femme pour faire un enfant et par un père et une mère pour l’élever. On s’est gardé de parler de la vérité à savoir une rupture sans précédent dans l’histoire de l’humanité à propos de la naissance, de la famille et de l’éducation ».
Le philosophe interroge, mettant en évidence les paradoxes des positions exposées « triomphalement » dans ce sondage : « Comment peut-on se dire humain et progressiste et priver un enfant de sa mère ou de son père ? Comment, alors que le monde devient de plus en plus impersonnel et inhumain (…) peut on accepter de faire de l’enfant ce que l’on va fabriquer de façon totalement impersonnelle et inhumaine ? Comment, alors que l’humanité subit la violence d’un libéralisme qui entend pouvoir avoir droit a tout, faire de l’enfant un droit et ce que l’on s’approprie en fonction de ce droit ? »
Le contexte n’est pas étranger à de telles positions : « La culture contemporaine est dominée par l’idée que tout étant social tout peut s’inventer et se créer. Il suffit pour cela de prendre le pouvoir politique et d’édicter ses lois ». Mais si « la loi Taubira est passée dans un courant d’air, le combat idéologique lui n’est pas fini » conclut Bertrand Vergely.
Le 6 mars dernier 1300 coureurs, 600 supporters et des centaines d’entreprises se sont mobilisés au profit des chrétiens d’Orient à l’occasion du semi-marathon de Paris.
Deux nouvelles associations : L’Ordre de Malte et l’Aide à l’Eglise en Détresse ont rejoint SOS Chrétiens d’Orient pour cet évènement unique. Le prochain semi-marathon de Paris est donc une nouvelle occasion de défendre cette noble cause !
Plus que jamais, il est urgent de sensibiliser notre société à la cause des chrétiens d’Orient, et d’aider matériellement ces populations persécutées pour leur Foi.
COUREZ LES 21 KMS AUX COULEURS DES CHRÉTIENS D’ORIENT ! TOUS ENSEMBLE LE 5 MARS 2017, DONNEZ UN SENS A VOTRE COURSE !
A vous de jouer ! Si chacun d’entre vous mobilise un ami, une collègue, un cousin, une sœur, nous pourrions être encore plus nombreux à participer pour cette deuxième édition !
INSCRIVEZ-VOUS VITE, TARIF RÉDUIT AVANT LE 20 SEPTEMBRE 2016
Après la prière de l’Angélus ce dimanche 4 septembre 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a remercié toutes les personnes qui ont pris part à la Messe de canonisation de Mère Teresa. Un salut adressé en premier lieu aux Missionnaires de la Charité, « la famille spirituelle de Mère Teresa ». « Que votre sainte fondatrice veille toujours sur vote chemin et vous obtienne d’être toujours fidèles à Dieu, à l’Église et aux pauvres », a demandé le Saint-Père.
Le courage des sœurs missionnaires
« J'aimerais rendre hommage à ceux qui se donnent au service des frères dans des contextes difficiles et risqués », a aussi déclaré le Pape François, citant les religieuses « qui donnent leur vie sans ménagement ». « Je pense particulièrement à la sœur missionnaire espagnole, Sœur Isabelle, qui a été assassiné il y a deux jours dans la capitale d’Haïti, un pays tellement éprouvé », a souligné le Pape. Il a souhaité « que cesse de tels actes de violence et qu’il y ait plus de sécurité » dans le pays avant de poursuivre : « Rappelons-nous ces autres sœurs qui, récemment, ont subi des violences dans d'autres pays. »
Les volontaires confiés à la protection de la nouvelle sainte
Le Saint-Père a également exprimé sa gratitude aux autorités, aux délégations officielles et aux pèlerinages venus des pays liés à Mère Teresa pour sa canonisation, appelant la bénédiction de Dieu sur ces nations. Enfin il a salué les volontaires et opérateurs de Miséricorde, réunis durant le week-end à Rome pour leur Jubilé. « Je vous confie à la protection de Mère Teresa : qu’elle vous apprenne à contempler et à adorer tous les jours Jésus Crucifié pour le reconnaître et le servir dans les frères nécessiteux. Demandons cette grâce aussi pour tous ceux qui sont unis à nous à travers les médias, dans chaque partie du monde ».
C’est sur l’évangile de ce dimanche que s’est longuement arrêté le Pape François, citant en exemple deux comportements diamétralement opposés que peuvent être l’opportunisme d’un côté, et l’humilité de l’autre. L'Evangéliste Luc raconte comment Jésus, dans la demeure d’un chef des pharisiens, observe les invités se battre pour s’accaparer les premières places au banquet. Jésus intervient alors pour leur dire que lorsque l’on est invité, c’est la dernière place qu’il convient de choisir et attendre que le maitre des lieux vous invite à vous avancer. « Une leçon sur la valeur de l’humilité », dit le Saint-Père ajoutant que l’orgueil, l’arrivisme, la vanité et l’ostentation sont les causes de bien des malheurs. C’est Jésus qui nous fait comprendre la nécessité de choisir la dernière place. Lui, qui indique aussi le comportement désintéressé, toujours chez le pharisien. Jésus demande de ne pas inviter au banquet les amis ou les riches voisins, tous ceux qui pourraient l'inviter en retour, mais d’inviter plutôt les pauvres, les exclus, les réfugiés, tous ceux qui n’ont rien à offrir en retour.
« Ainsi, servir gratuitement son prochain est un témoignage d’amour, qui rend crédible et visible l’amour du Christ. »
En évoquant le service aux autres, le Saint Père oriente sa pensée vers les bénévoles qui apportent leur aide dans les cantines pour les plus démunis ; puis une nouvelle fois vers les victimes du séisme de mercredi dernier dans le centre de l’Italie :
« Je désire renouveler ma proximité spirituelle aux habitants du Latium, des Marches et de l'Ombrie, durement touchées par le tremblement de terre de ces derniers jours. Je pense en particulier aux habitants de Amatrice, Accumoli, Arquata del Tronto, et Norcia. Encore une fois, je dis à ces chères populations que l'Église partage leurs souffrances et leurs inquiétudes. Elle prie pour les morts et les rescapés. L’attention avec laquelle travaillent les autorités, la police, la sécurité civile et les bénévoles, montre l'importance de la solidarité pour surmonter ces épreuves douloureuses. Chers frères et sœurs, j'espère moi aussi venir vous voir, le plus tôt possible, pour vous apporter en personne, le réconfort de la foi et le soutien de l'espérance chrétienne. »
Place Saint-Pierre, au Vatican, le Pape François a changé le programme de la matinée à cause du séisme qui a frappé le centre de l’Italie dans la nuit. Un tremblement de terre de magnitude 6,2 qui a détruit des villages entier du cœur du pays, dans les régions du Latium, de la Marque et en Ombrie.
Le Saint-Père a décidé de reporter à la semaine prochaine la catéchèse qui était prévue pour ce mercredi sur le thème de la proximité de Jésus, dans le cadre de l’année de la miséricorde. En lieu et place, il a récité avec les fidèles présents une partie du chapelet pour les « frères et sœurs » victimes du tremblement de terre.
Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.
Le Pape François a également lancé un appel pour l’Ukraine. Relayant la préoccupation des observateurs internationaux, ces dernières semaines, pour la détérioration de la situation dans l’est du pays, le Saint-Père a fait part de ses prières pour « cette chère nation qui célèbre aujourd’hui sa fête nationale, qui coïncide avec le 25è anniversaire de son indépendance ».
Il a assuré à l’Ukraine de ses prières pour la paix et renouvelé son appel à « toutes les parties impliquées ainsi qu’aux instances internationales afin qu’elles renforcent les initiatives pour résoudre le conflit, relâcher les otages et répondre à l’urgence humanitaire ».
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a de nouveau condamné la France ce 21 juillet « pour avoir refusé de transcrire à l’état civil les actes de naissances d’enfants nés à l’étranger par GPA ». La CEDH se prononçait sur les affaires Foulon et Bouvet, dans lesquelles « des hommes ont eu recours à des mères porteuses en Inde ». Elle estime que « le refus de transcription constitue une violation du droit au respect de la vie privée des enfants garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme ». Ces deux arrêts confirment ceux rendus en juin 2014 dans les affaires Menneson et Labassée, pour des enfants nés de mères porteuses aux Etats Unis (cf. CEDH - affaire Mennesson et Labessee : une porte ouverte à la GPA , La CEDH condamne la France : vers la légalisation de fait de la GPA). « La filiation n’est pas une question biologique », a commenté Caroline Mécary, avocate de MM. Foulon et Bouvet.
L’Etat français est condamné à « verser 5000 euros à chacun des enfants pour ‘dommage moral’ et 15000 euros à chaque famille au titre des frais de procédure ».
Ce nouvel arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme marque une étape supplémentaire de la libéralisation de la GPA et de « l’achat d'enfant ». Alors que par les affaires Mennesson et Labassée, la Cour avait donné droit à des couples hétérosexuels mariés ayant obtenu des enfants aux Etats-Unis, par l’arrêt Foulon et Bouvet elle donne à présent raison à des hommes célibataires ou homosexuels, ayant « loué une femme » pour obtenir des enfants en Inde. Certes, il est de l’intérêt de ces enfants de voir établie leur filiation avec leurs parents biologiques, et donc a fortiori avec leur père, mais à aucun moment la Cour ne met en cause la moralité de la pratique de la GPA qui est pourtant contraire aux droits fondamentaux des enfants et des femmes. La Cour ne daigne pas davantage accorder la moindre attention aux circonstances de la naissance des enfants, à la honteuse et inhumaine exploitation de leurs mères.
Ce faisant, la Cour européenne, avec toute son autorité, entérine la « GPA low-cost » et la « GPA GAY » ; elle encourage de fait le recours aux mères porteuses pour toutes les personnes en mal d’enfant, et ouvre, qu’elle le veuille ou non, un « droit à l’enfant pour tous ».
Le plus triste est qu’à aucun moment la Cour ne s’interroge sur les faits en cause, sur la situation des mères porteuses, sur leur exploitation, et ce qu’il faut bien appeler le commerce des enfants. Elle ne s’interroge pas davantage sur les conséquences pour ces enfants d’avoir été commandés, payés, abandonnés par leurs mères, élevés par un homme seul ou en couple avec un autre homme. A moitié indiens, ils ne pourront pas oublier leur origine. Un jour, ces enfants se révolteront, et ils auront raison. L’aveuglement moral de la Cour, prisonnière de son idéologie libertaire, est pathétique.
La France est condamnée à payer 45.000 euros de dommages, frais et dépens.
Le Pape François, lors de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, insiste sur l’importance de l’accueil, sur la qualité de l’hospitalité qui doit avant tout être « fraternelle », entièrement tournée vers l’hôte, à l’écoute. Le Saint-Père, prenant appui sur l’Évangile de saint Luc qui relate l’entrée dans un village de Jésus, accueilli dans la maison de deux sœurs Marthe et Marie, met en exergue deux manières différentes d’accueillir. « Marie s’était assise aux pieds du Seigneur, et écoutait sa parole » alors que « Marthe était accaparée par les multiples occupations du service ».
A un moment donné elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider ». Le Seigneur lui répondit alors : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée ».
En s’occupant de la préparation, Marthe, souligne le Pape François « est susceptible d'oublier la chose la plus importante, qui est la présence de l'hôte, de Jésus ». L’hôte, poursuit-il « ne doit pas simplement être servi, nourri, soigné de toutes les manières ». Il faut surtout, indique le Saint-Père « qu’il soit écouté, accepté comme une personne, avec son histoire, son cœur plein de sentiments et de pensées, de sorte qu'il puisse se sentir vraiment en famille ». « Écouter est la parole clef » insiste le Pape qui exhorte à « écouter Jésus », à laisser le Seigneur « parler à notre cœur ». « Nous ne devons pas oublier que la parole de Jésus nous illumine, nous soutient ».
Autre point important : « il ne faut pas oublier que même dans la maison de Marthe et Marie, Jésus, avant d'être Seigneur et Maître, est un pèlerin, Il est l’hôte ». Et, observe le Pape, « pour l'accueillir peu de choses sont nécessaires, une seule chose est nécessaire : l'écouter, témoigner d’une attitude fraternelle, de façon à ce qu’il se sente en famille, et non pas dans un abri temporaire ».
Dans ce cas, « l'hospitalité, qui est une œuvre de miséricorde, apparait vraiment comme une vertu humaine et chrétienne » mais, déplore le Saint-Père, « une vertu qui, dans le monde d'aujourd'hui est susceptible d'être négligée ». Et le Pape de constater une multiplication des maisons de soins, des maisons de retraites, « des lieus où ne se pratique pas toujours une véritable hospitalité ».
On assiste aujourd’hui, note le Pape, à la naissance de plusieurs institutions « qui interviennent face à de nombreuses formes de maladie, de solitude, de marginalisation, mais qui réduisent les chances pour celui qui est étranger, marginalisé, exclu de trouver quelqu'un disposé à l’écouter. Parce qu'il est étranger, réfugié, migrant. Écouter cette douloureuse histoire ». « Même au sein de la maison, parmi les membres d’une même famille, il peut arriver de trouver plus facilement services et traitements divers qu’écoute et accueil ».
Le Saint-Père conclut en interpellant chacun de nous : prenez-vous le temps d’écouter votre mari, votre femme, vos enfants, vos grands-parents, interroge-t-il. Les personnes âgées « ont besoin d’être écoutées » déclare le Pape en demandant d’apprendre à les écouter à leur consacrer du temps. Et il conclut en rappelant que dans « la capacité d’écoute il y a la racine de la paix ».
Au terme de la prière de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a exprimé une nouvelle fois sa proximité « au peuple français » qu’il a souhaité étreindre fraternellement, après le tragique attentat de Nice :
« La douleur est vive dans nos cœurs, suite au massacre qui, jeudi dans la soirée, à Nice, a fauché tant de vies innocentes, y compris tant d’enfants. Je suis proche de chaque famille et de toute la nation française en deuil. Que Dieu, bon Père, accueille toutes les victimes dans sa paix, soutienne les blessés et console les proches ; qu’Il disperse tout projet de terreur et de mort, pour qu’aucun homme n’ose plus verser le sang de son frère. Une étreinte paternelle et fraternelle à tous les habitants de Nice et toute la nation française. Et maintenant, tous ensemble, prions en pensant à ce massacre, aux victimes, aux familles. Prions tout d'abord en silence... Ave Maria... »
« La paix est possible en Syrie », voilà ce que le Pape François martèle dans un message vidéo rendu public ce mardi 5 juillet en appui à la campagne de Caritas. L’organisation humanitaire catholique veut sensibiliser l’opinion publique avec un triple objectif : faire en sorte que toutes les parties du conflit se réunissent pour trouver une solution pacifique, soutenir les millions de personnes affectées par la guerre, et redonner dignité et espoir aux Syriens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Les conséquences humanitaires de la guerre en Syrie constituent l’enjeu de la plus vaste opération de secours de Caritas actuellement. Au total, depuis cinq ans, 1,3 million de Syriens ont bénéficié de ses services. Le Pape François, qui est intervenu régulièrement sur le sujet depuis son élection en 2013, a donc décidé d’apporter son appui à cette campagne de sensibilisation.
Commentaire de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.
Une promesse « irresponsable », juge Guillaume Goubert, journaliste. Il compare la situation à « un gouvernement qui aurait promis de baisser les impôts mais faute de l’avoir fait encouragerait les contribuables à l’évasion fiscale ». Si l’ « idée est mauvaise, il n’y a pas lieu de faciliter la tâche à ceux qui veulent contourner l’interdiction actuelle ». Ce « petit arrangement » pourrait être « lourd de conséquences, notamment en affaiblissant la lutte que le gouvernement prétend mener contre le recours à la GPA au-delà des frontières ».
Pour Jean Yves Nau, la ministre « fait une lecture personnelle de la loi de bioéthique », en estimant qu’en France « seule la GPA est effectivement et dans tous les cas interdite ». Plus profondément, « elle feint d’ignorer les fondements de la loi de bioéthique qui de manière explicite inscrit les actes de PMA dans le champ de la thérapeutique d’une pathologie ». Il y a encore peu de temps, les dons d’ovocytes rémunérés à l’étranger « inquiétaient », « alarmaient » la DGS [1], mais aussi l’ABM [2]. « La fin de la menace qui pesait sur les médecins conduira-t-elle à la reprise des activités hier tenues pour à risque – ou contraires à la loi et à l’éthique ? », s’interroge Jean Yves Nau.
Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif Pour Tous, se scandalise de « l’hypocrisie » du gouvernement : « Sans remettre en cause l’interdiction de la PMA pour les couples de femmes et les femmes célibataires, le gouvernement entend commencer à faciliter le contournement de cette interdiction, c'est-à-dire à faciliter le non respect de la loi ». Cette mesure « reviendrait à mettre le doigt dans un engrenage qui risquerait de mener à la PMA ‘sans père’ puis à la GPA ».
Pour les juristes, « cette décision est contraire à la Constitution ». Jean Hauser, professeur émérite de droit privé à l'Université de Bordeaux, rappelle que « le texte qui fondait la circulaire demeure puisque c’est une loi ». Une abrogation de cette circulaire « se situe donc dans une stratégie des pouvoirs publics de ne pas avaliser ces pratiques mais de multiplier les aménagements périphériques en préparant une future abrogation ». Pour Adeline Le Gouvello, avocate à la Cour, la déclaration de Laurence Rossignol est « surprenante de la part d’un ministre », car elle « méconnait le principe fondamental de la légalité des délits et tendrait à faire croire que la loi pénale n’aurait pas vocation à s’appliquer à l’égard d’une certaine catégorie de population ».
Le délit punissant des gynécologues de cinq ans de prison « lorsqu’il orienterait des patients vers des cliniques étrangères », est inscrit dans la loi du 29 juillet 1994. « Ce que la loi a fait, seule une autre loi peut le défaire », rappelle Adeline Le Gouvello, « et non pas une décision de la ministre ». En outre, « si le législateur a pris soin de restreindre l’accès à la PMA, c’est pour garantir à l’enfant le respect de sa filiation ».
[1] Direction Générale de la Santé. [2] Agence de Biomédecine.
Sources: Gènéthique.org, 05 Juillet 2016 - Le Figaro (4/07/2016); Atlantico (5/07/2016); Jean Yves Nau (4/07/2016); La Croix (4/07/2016); LMPT (4/07/2016)
Lilongwe – « Nos hôpitaux enregistrent une forte augmentation du nombre de cas de malnutrition et l’on craint que la situation n’empire alors que nous nous approchons de ce que nous appelons la période maigre » avertissent les Evêques du Malawi dans une déclaration au travers de laquelle ils lancent un appel aux organes locaux et internationaux afin qu’ils viennent en aide aux plus de six millions d’habitants du pays touchés par une grave carence de nourriture. Dans le texte parvenu à Fides, la Conférence épiscopale estime à 305,5 millions d’USD la somme nécessaire pour faire face à l’urgence alimentaire. En avril dernier, le Président, Peter Mutharika, avait proclamé l’état de catastrophe nationale suite à la carence de nourriture attribuée aux conditions climatiques et en particulier à la forte sécheresse qui a compromis les récoltes. Les Evêques dénoncent cependant les carences de la politique, en particulier l’absence d’application du « plan national de résilience, visant à briser le cycle de l’insécurité alimentaire ». « Nous souhaitons aller au-delà de l’annonce de beaux plans desquels nos hommes politiques se remplissent la bouche mais qui ne sont ensuite traduits par rien de concret » affirment les Evêques, qui proposent de « prendre en considération la réforme du programme d’aides aux agriculteurs afin d’assurer un soutien aux paysans ». Les Evêques font également état du fait qu’il est nécessaire que le gouvernement restaure les infrastructures agricoles en ruine, accordant la priorité aux structures liées à l’irrigation.
Suite à l’entrée en vigueur de la loi encadrant l’aide médicale à mourir au Canada (cf. Aide Médicale à mourir : Au Canada, la loi C-14 est entrée en vigueur vendredi), les évêques catholiques ont déclaré : « Le meurtre a été légalisé au Canada ». Ils craignent « des abus, des dérapages, et des risques d’élargissement de la loi comme cela s’est produit dans d’autres pays ayant légalisé l’euthanasie ». Monseigneur Simard redoute notamment que « le droit à l’euthanasie devienne un devoir, et mette beaucoup de pressions sur les personnes âgées et les plus vulnérables ».
Le Cardinal Thomas Collins a pour sa part « invité la société canadienne à s’interroger sur la différence fondamentale qui existe entre mourir et être tué ». Il rappelle que « la dignité de la personne ne peut-être réduite à son autonomie, à sa capacité à fonctionner selon des standards de prestation ».
Mgr Alain Planet, évêque de Carcassonne et Narbonne, a adressé un courrier à l'ensemble de ces confrères dans l'épiscopat, afin de les mettre en garde contre le démarchage en cours de l'association Femmes internationales - murs brisés (FIMB - www.fimb-asso.org/fimb/) au sein de nombreux réseaux de l'Enseignement catholique.
Dans cette lettre, il est précisé que cette association « démarche localement les chefs d'établissement », utilisant « des photos du pape et de plusieurs évêques pour se présenter et se prévaut de hautes protections ecclésiastiques. » Mais elle a été signalée à la Cellule pour les dérives sectaires dont est responsable Mgr Planet. Dans la note jointe à cette lettre, l'évêque explicite les raisons de sa mise en garde, notamment pour « le caractère objectivement non-chrétien de FIMB » et pour ses nombreuses accointances ésotériques.
Texte intégral de la note jointe à ce courrier
L’association des FEMMES INTERNATIONALES MURS BRISES (FIMB) a été créée en 1990 à Perpignan par Evelyne Mesquida, ancien professeur de l’enseignement catholique reconvertie dans le domaine de la médecine douce. L’objectif est de constituer un « réseau d’entraide pour la paix dans le monde » investi dans l’humanitaire, l’éducatif, l’environnemental et l’interreligieux par le biais de partenariats. FIMB organise ainsi des manifestations typiquement religieuses comme « l’action du 20 heures » avec sainte Philomène pour marraine spirituelle. Engagement est pris pour deux minutes de recueillement tous les soirs à 20 heures en faveur des enfants de toutes les nations et de tous ceux qui souffrent. Noms et photographies des évêques et prêtres signataires de ce protocole sont publiés dans la liste des soutiens. Il est aussi question d’ « Eveil à la foi » dont le responsable est un magnétiseur. Pour le domaine éducatif, l’association a introduit dans plusieurs établissements scolaires sa méthode du Chindaï présentée comme un art martial pour éduquer à la non-violence. Un certain nombre de questions se posent :
– L’alliance avec divers mouvements sectaires
Parmi les partenaires de FIMB, il convient de souligner la présence d’un certain nombre de groupes bien connus pour leurs dérives sectaires, tels : IVI (Invitation à la Vie Intense) – des satellites de FBU (Fraternité Blanche Universelle) – Lucis Trust (originellement appelée Lucifer Trust) et Bonne Volonté Mondiale (mouvements ésotériques) – divers médecins en froid avec leur Ordre dont le docteur Sabbah condamné pénalement pour sa pratique du « décodage biologique », etc. Evelyne Mesquida a par ailleurs été présidente du parti politique « Politique de vie » fondé par un certain Christian Cotten très en lien avec les mouvements sectaires.
– L’aspect économique
La recherche de mécènes est très organisée. Les prestations sont payantes, y compris pour les bénévoles qui les assument. Le bras droit de la présidente, Alexandre Homé (qui a inventé le Chindaï) a monté la société Thams.Co, une entreprise d’équipements électriques, de matériels électroniques et optiques. Parmi les produits ainsi vendus figurent des compléments alimentaires et cosmétiques (le Ki agricole), un appareil de santé (le chromassonic) vendu 10 000 euros l’unité, sans compter les 8 livres et 124 Cd. FIMB touche 20 % des bénéfices. Aucun rapport financier n’est publié ni donné aux membres lors des assemblées générales. Quels sont les financements réels de projet humanitaire ? Plusieurs membres de la famille d’Evelyne Mesquida figurent en bonne place dans l’organigramme.
– L’aspect sanitaire
Des soins sont fournis grâce au chromassonic système en vue d’une « harmonisation énergétique », c’est-à-dire un travail sur le corps subtil (sic).
– L’aspect doctrinal
Le credo du groupe prône notamment la croyance en la réincarnation, en l’existence de plusieurs Christ (Jésus habiterait actuellement en Syrie, cf. le Livre 6 d’A. Homé), à la communication avec les entités extra-terrestres. Le Chindaï permettrait aux pratiquants d’être « adombrés », l’individu prêtant son corps qui devient instrument de forces spirituelles supérieures ; mais un petit nombre seulement devrait être emporté sur d’autres planètes. La fin du monde est annoncée d’ici dix ans. Il est question d’un grand Monarque et d’un saint pape après François. En fait, la doctrine de FIMB relève de l’ésotérisme, d’où sa complicité avec Alice Bailey et son mouvement Lucy Trust. Ces croyances sont accompagnées de pratiques correspondantes (exercices de visualisations et voyages astraux, magnétisme…).
– Le signalement de dérives
Plusieurs témoignages ont dénoncé l’ambiance entretenue dans le groupe : l’interdiction de tout questionnement, la délation, la culpabilisation voire l’exclusion, la propagande noire déclenchée contre toute personne critiquant l’association, le double discours vis-à-vis de l’extérieur ou des membres, des ruptures familiales induites.
Vendredi dernier, à l’occasion du 2e congrès du SFMPP, la presse a relayé un appel pour l’introduction du nouveau test de dépistage prénatal de la trisomie 21, en dressant les louanges de ce nouveau test. La Fondation Jérôme Lejeune fait entendre un autre discours sur le sujet.
Le professeur Israël Nisand prend la parole ce matin dans Le Parisien pour demander l’insertion d’un nouveau test de détection prénatale de la trisomie 21 (à partir du sang de la mère) dans le dispositif de suivi de grossesse français. Le journal annonce aussi l’officialisation de cette même demande par un collectif de médecins réunis par la Société française de médecine prédictive et personnalisée depuis hier en congrès à Montpellier.
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune a révélé récemment les intérêts financiers qui conduisent la promotion de ces tests, dans un livre Les premières victimes du transhumanisme (Février 2016 Éditions Pierre-Guillaume de Roux). Il répond au Pr. Israël Nisand :
« En s’appuyant sur l’argument selon lequel le nouveau test va diminuer le nombre d’amniocentèses, le Professeur Nisand sert un argument marketing, de nature à faire vendre, mais stigmatisant pour les personnes atteintes de trisomie 21.
Il justifie sa demande en invoquant une baisse des amniocentèses qui provoquent l’élimination d’enfants sains. Il utilise un raisonnement eugéniste, qui tend à discriminer les « fœtus trisomiques » des « fœtus sains ». Comment un médecin ose-t-il valoriser la vie d’un enfant sain (épargné grâce au test non invasif) plus que la vie d’un enfant trisomique (inévitablement éliminé) ? A-t-il conscience de la violence du rejet que son message délivre aux 60 000 personnes atteintes de trisomie en France et à leur famille ?
Je dénonce ces propos chargés de discrimination qui vont conduire à aggraver l’élimination en masse, déjà en cours, des enfants trisomiques avant leur naissance. Israël Nisand connait bien la situation de la France, pays leader en matière d’eugénisme. Il l’a souvent exposée. Ainsi dans un documentaire diffusé sur France 5 :
‘‘Le dépistage de la trisomie 21 est sûrement le moins légitime et le plus discutable de ce qu’on fait en médecine fœtale. Comment faut-il que les médecins que nous sommes, mandatés par l’État, réagissent par rapport à ce que l’on est obligé d’appeler un projet eugénique, c’est-à-dire un projet de tri des enfants à naître dans notre pays. C’est tellement entré dans les mœurs, c’est tellement normal qu’on fasse la chasse au handicap et aux handicapés qu’il n’y a plus personne qui se pose de questions là-dessus’’. (« Naître ou ne pas naître » –23 mars 2010).
Ce scandale exige un réveil des consciences de la société et de ses responsables politiques, mais aussi des médecins. Ce scandale exige qu’ils gardent la tête froide et prennent du recul face à l’arrivée de cette nouvelle méthode de dépistage prénatal.
L’urgence n’est pas dans l’insertion du nouveau test mais de repenser collectivement le bien-fondé d’une offre de soins qui conduit à rendre mortelle une pathologie – la trisomie 21 – qui ne l’est pas ».
La cour administrative d’appel de Nancy a ordonné ce jeudi 16 juin, au CHU de Reims, la reprise de « la procédure collégiale en vue d’un éventuel arrêt des traitements de Vincent Lambert », infirmant une décision de première instance datant d'octobre 2015 (cf. Vincent Lambert : Le Tribunal administratif rejette la demande d'arrêt des traitements).
Déconcertés, les avocats des parents de Vincent Lambert ont annoncé leur intention de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État, jugeant la décision de la cour d’appel « non seulement absurde mais inhumaine. »
Me Jean Paillot rappelle d’ailleurs que « cet arrêt ne tient pas compte d’une autre procédure judiciaire toujours pendante devant les tribunaux, qui concerne la désignation d’un tuteur pour Vincent Lambert ». Raison pour laquelle, il est fort probable que les parents de Vincent Lambert attendront le 8 juillet pour déposer leur recours. La cour d’appel de Reims annoncera en effet à cette date « sa décision concernant la tutelle de Vincent Lambert, accordée en première instance à sa femme Rachel pour une période de dix ans ». Aussi, Me Jean Paillot « demande très officiellement au CHU de Reims de suspendre à nouveau la procédure collégiale, cette fois pour une duré déterminée, le temps que le tuteur soit officiellement nommé ».
Les parents de Vincent Lambert espèrent que la nomination d’une autre cette tutelle permettra de « transférer Vincent Lambert dans un autre établissement qui lui procurera les soins dont il besoin ». « Il faut sortir Vincent des griffes de cette équipe médicale », a déclaré Me Jean Paillot.
La fondation Jérôme Lejeune qui s’est exprimée hier dans un communiqué de presse « dénonce le fondement de cette décision », et y voit une « mise à mort » du tétraplégique. La fondation ajoute que cette décision est fondée sur « la culture du déchet qui veut éliminer les êtres humains quand ils ne sont plus jugés utiles ou dont la vie est décrétée indigne d’être vécue ».
« Chers amis français, vos frères syriaques catholiques d’Irak souhaitent éduquer leurs enfants dans la foi chrétienne ! Avec la grande soirée de La Nuit aux Invalides, le 23 Juin, vous aidez les chrétiens d’Orient à reconstruire une école dans laquelle des enfants grandiront dignement et librement. Votre mobilisation nous touche. Merci pour votre générosité, merci à l’Aide à l’Eglise en Détresse et à SOS Chrétiens d’Orient. »
Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques
Une soirée est organisée au profit des chrétiens d’Orient lors de la Nuit aux Invalides du jeudi 23 juin 2016 à Paris. Le spectacle répond à l’appel de la fondation Aide à l’Église en Détresse et de l’association SOS Chrétiens d’Orient.
L’ensemble des fonds récoltés lors de cette soirée sera destiné à la reconstruction de l’école syriaque catholique de la cathédrale de Bagdad. Cette école permettrait à environ 700 enfants, aujourd’hui privés d’éducation, certains fuyant l’organisation terroriste État Islamique, de retourner sur les bancs de l’école, dans la foi.
Cette soirée unique aura lieu sous le haut patronage du patriarche Ignace Joseph III Younan pour les syriaques catholiques et de Jean d’Ormesson, de l'Académie française. Elle débutera à 20h30 par une exposition dans la cathédrale Saint-Louis, des œuvres de la photographe Katharine Cooper et du travail accompli par les deux associations. Parallèlement, 15 auteurs dont Philippe de Villiers, Jean Sévillia et Charles Beigbeder, viendront dédicacer leurs ouvrages.
La soirée se terminera par le show grand format “la Nuit aux Invalides” à 22h30. Un spectacle de sons et lumières qui met en images 2000 ans d’Histoire de la France qui défileront sur les 250 mètres de façade de la cour d’honneur de ce monument parisien.
Cette soirée spécialement dédiée aux chrétiens d’Orient permettra de les soutenir et d’agir pour cette communauté qui subit toujours des violences et des discriminations en Syrie, en Irak, en Egypte et dans bien d’autres pays.
Le Cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales est attendu cette semaine à Istanbul, du vendredi 10 au dimanche 12 juin. Il présidera la consécration épiscopale du nouveau Vicaire apostolique, Mgr Ruben Tierrablanca Gonzalez. Ce franciscain mexicain, qui succède à un assomptionniste français, Mgr Louis Pelâtre, aura également la charge d’administrateur apostolique de l’exarchat pour les fidèles de rite byzantin. Agé de 64 ans, Mgr Tierrablanca a été entre autres recteur de l’Université pontificale Antonianum de Rome, et responsable de la Fraternité internationale pour le Dialogue œcuménique et interreligieux en Turquie.
Pendant son séjour à Istanbul, le Cardinal Sandri pourra rencontrer tous les évêques catholiques de Turquie. L’Archevêque d’Izmir et le Vicaire apostoliques d’Anatolie seront à ses côtés lors de la Messe d’ordination. A l’invitation du Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée 1er, le Cardinal Sandri participera également à une Divine Liturgie le 11 juin au Phanar.
Au programme de sa visite figure aussi une Messe à la Résidence "Ma Maison", une structure d’accueil pour personnes âgées, gérée par les Petites Sœurs des pauvres. Un groupe de jeunes réfugiés syriens et irakiens pris en charge par les Salésiens, a été invité à assister à la célébration. Le Cardinal Sandri logera au siège de la Nonciature apostolique qui fut la résidence du futur Jean XXIII lorsqu’il était délégué apostolique en Turquie.
L'Agence I.Media rappelle que l’Église catholique n’a toujours pas de statut juridique reconnu en Turquie. Elle réclame, depuis des décennies, la reconnaissance de la personnalité juridique pour ses communautés dans le pays, afin qu’elles puissent acquérir des droits sûrs quant à leurs propriétés. C’est aussi la raison pour laquelle ses responsables n’ont pas le titre d’évêque, mais celui de vicaire apostolique. La nonciature apostolique à Ankara est la seule instance juridique reconnue, car le nonce est un ambassadeur accrédité représentant l’État du Vatican.
Les patriarches de Syrie lancent un appel à vos enfants :
« La journée internationale de l’enfant est célébrée le 1er juin, afin de promouvoir la dignité et des droits de l’enfant. La dignité spéciale des enfants est au cœur du message chrétien. Jésus a béni les enfants, les a serrés contre son cœur, et a promis le Royaume des cieux aux personnes qui leur ressemblent. Le Sauveur lui-même est venu au monde comme un enfant sans défense qui a dû subir la pauvreté, la persécution et l’exil.
Dans notre patrie, la Syrie, les enfants sont les petits frères et petites sœurs de l’enfant Jésus souffrant. Cela fait plus de 5 ans qu’ils sont blessés, traumatisés, tués par une guerre cruelle. Beaucoup ont perdu leurs parents et tout ce qui leur était cher. Tant d’enfants sont nés pendant la guerre et n’ont jamais connu la paix. Leurs larmes et leurs souffrances crient vers le ciel.
C’est pourquoi les enfants chrétiens de nombreuses villes de Syrie veulent s’unir le 1er juin dans la prière à cette « journée internationale de l’enfant » et prier ensemble pour que la paix s’installe enfin. Nous, Patriarches chrétiens de Syrie, voudrions vous inviter à tous participer à cette prière. »
Partagez cette initiative de prière auprès des enfants de votre entourage et de votre paroisse ! Si vous pouvez participer, cliquez sur le bouton jaune ci-dessous : ce sera un vrai réconfort pour les enfants de Syrie de savoir que d'autres enfants auront prié avec eux.
Le 1er juin à midi, s'il vous plaît, priez en communion avec les enfants de Syrie :
Ô Christ, roi de l’univers, Nous te demandons de bénir les enfants de Syrie.
Toi qui es le seul à pouvoir nous apporter la paix, nous t’implorons :
Protège et sauve les enfants de ce pays ! Exauce maintenant nos prières ! Ne tarde pas plus longtemps à offrir la paix à notre pays !
Regarde les larmes des enfants, sèche celles de leurs mères, fais enfin cesser les cris de douleur.
Ce vendredi 27 mai à partir de 19h00 vous êtes invités à une grande soirée de prière pour la France au Sacré-Cœur de Montmartre. A cette occasion le Sacré-Cœur sera illuminé à la bougie en signe d'espérance pour notre pays. Chacun sera invité à passer la Porte Sainte illuminée de la basilique afin de plonger la France dans la miséricorde de Dieu. Vous trouverez les informations complètes de la soirée sur unepriere.fr
Prière pour la France de Jésus à Marcel Van :
Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen !
Depuis quelques mois, se développe de manière vertigineuse la technique du CRISPR-Cas9* qui permet d’intervenir directement sur l’ADN (le génome) de n’importe quelle cellule. Plus d'infos : http://www.stopbebeogm.fr/
Cette technique ouvre des perspectives thérapeutiques encourageantes, si elle peut être utilisée sur des personnes malades pour les soulager ou les guérir. Mais elle constitue dans le même temps une grave menace pour l’humanité si elle conduit à bricoler l’embryon humain pour fabriquer, de toutes pièces, des humains génétiquement modifiés : des "bébés OGM".
Pour éviter cette transgression, il est urgent de poser des règles éthiques universelles avant qu’il ne soit trop tard.
En signant cet appel, je demande à mon pays de s’engager de toute urgence pour obtenir un moratoire international – c’est-à-dire un arrêt immédiat – de la modification génétique des embryons humains, en particulier par la technique du CRISPR-Cas9.