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Actualité - Page 7

  • Angelus de ce dimanche 30 octobre 2016

    « Il n’existe pas une personne qui n’a pas en elle quelque chose de bon. C’est ce que regarde Jésus pour sortir cette personne du mal ». Lors de la catéchèse de ce dimanche 30 octobre 2016, le Pape invite à se comporter comme Jésus qui interpelle Zachée pour qu'il l'invite en sa demeure, c'est-à-dire à « montrer sa valeur à qui se trompe, cette valeur que Dieu continue à voir malgré toutes les erreurs commises ». Cela peut provoquer une surprise positive qui attendrit le cœur et pousse la personne à donner le meilleur d’elle-même assure le Saint-Père. « C’est en ayant confiance en l’autre que celui-ci croît et change ».

    Le Pape commente l’Évangile de Luc, lorsque Jésus est accueilli par la foule en entrant à Jéricho. Curieux, Zachée, le chef des publicains qui collectaient les impôts pour le compte des Romains, se hisse sur un arbre pour apercevoir Jésus. Quelle n’est pas sa surprise quand Jésus s’arrête au pied de l’arbre et lui demande de descendre pour pouvoir l’accueillir chez lui. La foule murmure. Peut-être aurait-elle aimé entendre Jésus « régler des comptes » avec ce « traître du peuple ». Mais ce n’est pas le comportement de Jésus, dont le « devoir suprême est d’accomplir le dessein du Père pour toute l’humanité, la condamnation à mort, la crucifixion, et le troisième jour la résurrection ». Dans le dessein de salut du Père miséricordieux, il y a également le salut de Zachée.

    Jésus, guidé par la miséricorde, cherchait Zachée. Le Pape encourage chacun à faire comme Jésus, à avoir un regard qui va « au-delà des péchés et des préjugés ». Il regarde les personnes avec les yeux de Dieu. « Il ne voit pas le mal passé, mais entrevoit le bien futur ». Jésus ne se résigne pas aux fermetures, mais il ouvre toujours de nouveaux espaces de vie ; il ne s’arrête pas aux apparences, mais regarde les cœurs blessés par le péché et s’y arrête, assure le Pape.
    « Parfois, nous cherchons à corriger ou à convertir les pécheurs pour les réprimander, en leur renvoyant leurs erreurs et leurs comportements injustes au visage », mais le comportement de Jésus montre un autre chemin, explique le Pape François. Il demande l’intercession de la Vierge pour qu’elle nous aide à voir la bonté des personnes que nous rencontrons tous les jours pour que tous soient encouragés à faire émerger l’image de Dieu imprimée dans leur cœur.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    « J’exprime ma proximité avec les populations d’Italie centrale frappées par le tremblement de terre. Il y a eu ce matin encore une forte secousse », a dit le Pape François après la prière de l'Angélus. « Je prie pour les blessés et pour les familles qui ont subi des dommages et pour le personnel engagés dans les opérations de secours et d’assistance. Que le Seigneur ressuscité leur donne la force et que la Sainte Vierge les garde. » Quelques mots qui vont droit au cœur des personnes touchées, et auxquelles la foule, extrêmement nombreuse place Saint Pierre, s’est associée en les saluant par des applaudissements nourris.

    Source : Radio Vatican.

    Enfin, hier à Madrid ont été proclamés bienheureux un bénédictin espagnol, José Antón Gómez, et ses 3 compagnons, Antolín Pablos Villanueva, Juan Rafael Mariano Alcocer Martínez et Luis Vidaurrázaga Gonzáles, prêtres et moines espagnols, tués en 1936 pendant la persécution anticatholique qui s’est développée sous couvert de la Guerre civile espagnole. « Louons le Seigneur, et confions à leur intercession nos frères et sœurs qui, malheureusement encore aujourd'hui, dans diverses parties du monde, sont persécutés à cause de leur foi dans le Christ. »

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  • Israël : profanation de l'église de la Transfiguration du Mont Thabor

    eglise-mont-thabor-10.2016.jpgIncursion nocturne dans l'église de la Transfiguration du Mont Thabor, la porte et des fenêtres ont été forcées. Les frères du sanctuaire se sont rendu compte de ce qui était arrivé vers 7 heures du matin le 24 octobre, au moment de l'ouverture de l'église. Tout de suite mis au courant, le vicaire de la Custodie de Terre Sainte Frère Dobromir Jasztal s'est rendu sur place pour exprimer sa solidarité et apporter son aide.

    Dans l'église, le tabernacle de l’autel du Saint-Sacrement a été forcé et les hosties consacrées éparpillées au sol. Le ciboire contenant le Saint Sacrement a été volé. Une statue de la Vierge, posée au-dessus du tabernacle, a été déplacée et ensuite retrouvée dans l'espace entre l'église et la sacristie. Une autre statue de la Vierge, celle qui se trouvait sur une étagère de la sacristie, a été jetée à terre. Elle n'est pas endommagée. Les enregistrements des caméras de surveillance ont disparu et les troncs des offrandes fracturés.

    « Les dommages les plus graves sont ceux à l'autel du Saint Sacrement - explique Frère Dobromir -, car les Saintes Espèces ont été jetées et la porte du Tabernacle détruite. Il n'y a pas eu d'autres dommages à l'église et aux images ». Immédiatement informée, la police s'est rendue sur place et a ouvert une enquête. Pour le moment, on ne connait ni les responsables ni les raisons qui ont poussé à ce geste.

    Source : Custodie de Terre Sainte (Béatrice Guarrera).

  • Angelus de ce dimanche 23 octobre 2016

    « Aujourd’hui est le temps du courage ! » C’est ce qu’a lancé avec force le Pape François, lors de la prière de l’Angélus ce dimanche Place St Pierre, devant plus de 50 000 fidèles réunis sous les fenêtres du palais apostolique.

    Le Pape a auparavant centré sa courte catéchèse sur la seconde lettre de St Paul à Timothée, que propose la liturgie en ce dimanche. Arrivé au terme de son pèlerinage terrestre, « l’apôtre des gentils » écrit donc à Timothée, son « fils bien-aimé », et parcourt son existence totalement dévouée à la mission, en trois temps : le passé, le présent et l’avenir. Le présent est évoqué avec la métaphore du sacrifice ; le passé est vu à travers l’image de la « bonne bataille », de la « course d’un homme qui a été cohérent avec ses propres engagements et ses responsabilités ». S’agissant du futur, St Paul se confie au Seigneur, « le juste juge ». Car la mission de St Paul, a rappelé le Pape, s’est avérée efficace, juste et fidèle, « seulement grâce à la proximité et à la puissance du Seigneur, qui a fait de lui un annonciateur de l’Évangile à tous les peuples »

    L’Église se reflète dans ce récit autobiographique, a affirmé le Pape, surtout en cette journée missionnaire mondiale, dont le thème est « Église missionnaire, témoin de miséricorde ». « En St Paul, la communauté chrétienne trouve son modèle, dans la conviction que c’est la présence du Seigneur qui rend efficace le travail apostolique et l’œuvre évangélisatrice. L’expérience de l’apôtre des gentils nous rappelle que nous devons nous engager dans les activités pastorales et missionnaires, d’une part comme si le résultat dépendait de nos propres forces, avec l’esprit de sacrifice de l’athlète qui ne s’arrête pas devant les échecs ; et d’autre part, sachant que le vrai succès de notre mission est un don de la Grâce. C’est l’Esprit-Saint qui rend efficace la mission de l’Église dans le monde », a insisté le Souverain Pontife avant de répéter à plusieurs reprises : « Aujourd’hui est le temps de la mission et le temps du courage ! » (…) C’est le temps du courage, même si avoir du courage ne signifie pas avoir des garanties de succès. On nous demande du courage pour lutter, pas nécessairement pour vaincre, pour annoncer, pas nécessairement pour convertir. On nous demande d’avoir du courage pour proposer une alternative au monde, sans jamais devenir polémiques ou agressifs. On nous demande du courage pour nous ouvrir à tous, sans jamais diminuer l’unicité du Christ, unique Sauveur de tous. On nous demande du courage pour résister à l’incrédulité, sans devenir arrogants. On nous demande également le courage du publicain de l’Évangile, qui avec humilité n’ose même pas lever les yeux vers le Ciel, mais se frappe la poitrine en disant « Dieu, aie pitié de moi, pécheur ».

    « Que la Vierge Marie, modèle d’une Église en sortie et docile à l’Esprit-Saint nous aide tous à être des disciples missionnaires pour porter le message du salut à toute la famille humaine », a enfin conclu le Pape.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    A l’issue de l’Angélus, le Souverain Pontife a appelé les fidèles à s’unir à sa prière pour l'Irak « durement touché », alors que la bataille pour la reprise de Mossoul fait rage.

    « En ces heures dramatiques, a-t-il déclaré, je suis proche de toute la population d’Irak, en particulier de celle de la ville de Mossoul. Nos âmes sont bouleversées par les actes de violences féroces qui sont commis depuis trop longtemps contre des citoyens innocents, qu’ils soient musulmans, chrétiens, ou qu'ils appartiennent à d'autres ethnies et religions. Je suis profondément meurtri par les informations sur ces meurtres de sang-froid de nombreux fils de cette terre aimée, parmi lesquels tellement d'enfants. Cette cruauté nous fait pleurer, et nous laisse sans parole. Aux paroles de solidarité s’adjoint l’assurance de mon souvenir dans la prière, afin que l’Irak, durement touché, soit fort et solide dans l’espoir d’avancer vers un futur de sécurité, de réconciliation et de paix. Pour cela, je demande à tous de vous unir ma prière ».

    Et le Pape d'inviter la foule - près de 50 000 personnes selon la gendarmerie vaticane - à se recueillir en silence, avant de réciter un "Ave Maria".

    Source : Radio Vatican.

  • Irak : la ville chrétienne de Qaraqosh libérée

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    irak-263x292.jpgDeux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville de Qaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

    de l’Archimandrite Emanuel Youkhana

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Syrie - Alep : « Nous n’en pouvons plus ! »

    Chaque jour, Alep, assoiffée et sans électricité, continue de recevoir son lot de bombardements, multipliant les victimes, à l’est comme à l’ouest de la ville. Les religieuses du Carmel d’Alep nous envoient cette lettre, témoignage de ce que les populations vivent au quotidien.

    AED-Alep_2a.jpg« Comme vous le savez par les informations données en Occident, les bombardements sur Alep-est sont nombreux. Mais la situation à Alep-ouest n’est guère plus brillante, bien que les médias n’en parlent pas. Cette partialité des informations nous fait vraiment de la peine, car nous sommes tous les jours témoins directement ou indirectement par les nouvelles que nous recevons de prêtres ou de personnes proches et connues, de toutes les détresses vécues dans de nombreux quartiers ouest de la ville : obus, missiles et armes de plus en plus sophistiquées, sans parler du manque total d’eau et d’électricité (coupées par les groupes armés opposants) qui font de plus en plus de victimes ; les morts et blessés se comptent là aussi par dizaines tous les jours.

    « Depuis une semaine, ce prêtre ne cesse d’enterrer des victimes civils »

    L’autre jour, un prêtre qui  nous dit la messe une fois par semaine est arrivé en pleurs : il habite Midan, un quartier populaire qui est sans cesse, depuis trois ans, la proie d’attentats. Ce prêtre, depuis une semaine, ne cessait d’enterrer des victimes civiles. Dans un autre quartier très populaire à quasi-totalité musulmane, près de l’hôpital St Louis tenu par les sœurs de St Joseph de l’Apparition, des obus ont fait il y a quelques jours une dizaine de morts et plus de 70 blessés.

    AED-Alep_3a.jpgNOUS N’EN POUVONS PLUS et demandons INCESSAMMENT LA FIN DES COMBATS, PARTOUT dans la ville, ainsi qu’un peu plus d’OBJECTIVITÉ dans les informations, par simple respect pour tous ces pauvres qui souffrent (car il ne s’agit pratiquement que de familles très modestes, sinon pauvres et même misérables…)

    Contemplatives au cœur de la violence

    Ceci dit, voulons garder confiance et croire qu’un jour la vérité triomphera ; et que le mal, le mensonge et la corruption, de quelque côté qu’ils se trouvent, seront vaincus par la vérité, la réconciliation et de vrais projets de paix, bref par notre conversion au Seigneur. Nous sommes les premières à reconnaître ce besoin de conversion en notre propre cœur !

    (…) Merci de prier pour que tout ce que nous vivons dans l’obscurité de notre vie cachée ou dans notre pauvre témoignage de contemplatives en plein cœur de la violence et de la guerre soit vécu dans l’humilité, la paix et la vérité.

    En ce mois du Rosaire, je vous confie tous et toutes à la protection maternelle toute de tendresse et de miséricorde de la sainte Mère de Dieu, notre Mère : ‘qu’elle nous entraîne par son exemple et nous obtienne d’aimer avec son propre Cœur‘. »

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse, 11 octobre 2016).

    Entretien

    Olivier Bonnel a recueilli pour Radio Vatican le témoignage de Sœur Anne-Françoise, l’une des religieuses carmélites, qui revient sur les dures conditions de vie des civils et sur leur fatigue des combats.

    A écouter sur Radio Vatican (15 octobre 2016).

  • IVG : Les députés socialistes déposent leur PPL pour pénaliser des sites Internet

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    Comme annoncé la semaine dernière, les députés socialistes ont déposé le 13 octobre leur proposition de loi pour « élargir le délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse aux sites internet diffusant de ‘fausses informations’ sur l’avortement » (cf. IVG et délit d’entrave numérique : le PS annonce une proposition de loi). Ils estiment que ces sites relèvent du pénal, car pour eux, « les leurs pratiques se situent sur un tout autre terrain que les libertés d’expression et d’opinion ». Ils s’inquiètent de leur « multiplication » et considèrent qu’ils « entravent l’action des pouvoirs publiques qui tente de prodiguer une information claire et accessible quant aux conditions d’accès à l’IVG ».

    L’unique article du texte « propose l’extension du délit d’entrave à la diffusion ou transmission par tout moyen, notamment par des moyens de communication au public par voie électronique ou de communication au public en ligne, des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif sur l'IVG ou à exercer des pressions psychologiques sur les femmes s'informant sur une IVG, voire leur entourage ».

    Catherine Coutelle, présidente PS de la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée a déclaré : « Nous avons jusqu’à fin février pour adopter [cette proposition de loi] pendant cette session. Quand on veut, on peut et je ne doute pas que nous pourrons ». Laurence Rossignol, ministre des familles a assuré les auteurs du texte de son soutien, et souhaite également que « le débat ait lieu rapidement ».

    Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens Commun dénonce cette « rétention d’information » qui « loin de libérer les femmes, les dépossèdent progressivement de toute liberté de choix ».  Elle refuse la qualification de « sites anti-IVG » car parmi ceux visés, « aucun ne condamne ni ne conteste le recours à l’avortement ». En fournissant une information « que le site officiel du gouvernement se refuse obstinément à apporter sur les conséquences d’une IVG et les alternatives à l’avortement », ces sites permettent de « poser un choix libre » estime-t-elle ; les supprimer reviendrait à supprimer la liberté et le droit à l’information des intéressées, à les considérer comme des « êtres mineurs, incapables de réfléchir par elles-mêmes, de se forger leur propre opinion ».

    « Le gouvernement s’active avec une persévérance proche du fanatisme contre des entraves qui n’en sont pas », déclare Madeleine de Jessey ; « à force d’avoir voulu ériger l’avortement en un droit fondamental et sacrosaint, les ayatollahs de l’IVG, loin d’avoir libéré la femme, l’ont soumise à des pressions et à une rétention d’information qui la dépossèdent progressivement de toute liberté de choix ».

    Note Gènéthique :

     
    Sources : Gènéthique.org - AFP (13/10/2016); Le Figaro, Madeleine Bazin de Jessey (14/10/2016)
  • Angelus de ce dimanche 9 octobre 2016

    Les pensées du Pape François vont vers Haïti. Lors de l’Angélus prononcé place Saint-Pierre à l’issue de la Messe célébrant le Jubilé marial, le Saint-Père a confié sa « douleur » concernant les « graves conséquences causées par l’ouragan qui a touché ces derniers jours les Caraïbes, et en particulier Haïti, provoquant de nombreuses victimes et personnes déplacées, au-delà des dommages matériels considérables ».

    Le Pape a exprimé sa proximité et sa confiance « dans le sens de la solidarité de la communauté internationale, des institutions catholiques et des personnes de bonne volonté ».

    Bx_Fueyo-Castanon_2.jpg

    Le Saint-Père a également loué le Seigneur pour la béatification, la veille à Oviedo en Espagne, du Père Gennaro Fueyo Castañón et de trois de ses compagnons laïcs, martyrs de la guerre civile espagnole (1936). Il les a qualifié de « témoins héroïques de la foi, rattachés à la lignée des martyrs qui ont offert leur vie au nom de Christ ».

    Enfin, le Pape François a salué les pèlerins qui ont participé au Jubilé marial. Il a souhaité redire avec eux les paroles prononcées par Saint Jean-Paul II le 8 octobre 2000 : « Ô Mère, nous voulons te confier le futur qui nous attend. L’humanité… elle peut faire de ce monde un jardin, ou le réduire à un amas de cendres. » Ainsi, que la Vierge nous aide « à choisir la vie, en accueillant et en pratiquant l’Evangile du Christ Sauveur ».

    Source : Radio Vatican (XS-SB).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    A l’issue de l’Angélus, le Pape François a annoncé la convocation d’un consistoire pour la création de 17 nouveaux cardinaux. Il aura lieu le 19 novembre 2016. Treize nouveaux cardinaux venant de onze nations différentes représenteront les cinq continents et l’universalité de l’Église. Il a également décidé de créer cardinaux deux archevêques et un évêque émérites qui se sont distingués dans leur service pastoral ainsi qu’un prêtre qui a rendu un clair témoignage chrétien.

    Le dimanche 20 novembre, le Pape concélébrera en la solennité du Christ Roi, à la fin de l’Année de la Miséricorde, la Messe avec les nouveaux cardinaux et l’ensemble du collège cardinalice.

    Voici la liste des nouveaux cardinaux :
    1- Mons. Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie
    2- Mons. Dieudonné Nzapalainga, C.S.Sp., archevêque de Bangui (RCA)
    3- Mons. Carlos Osoro Sierra, archevêque de Madrid (Espagne)
    4- Mons. Sérgio da Rocha, archevêque de Brasilia (Brésil)
    5- Mons. Blase J. Cupich, archevêque Chicago (États-Unis)
    6- Mons. Patrick D’Rozario, C.S.C., archevêque de Dacca (Bangladesh)
    7- Mons. Baltazar Enrique Porras Cardozo, archevêque de Merida (Venezuela)
    8- Mons. Jozef De Kesel, archevêque de Bruxelles (Bruxelles)
    9- Mons. Maurice Piat, évêque de Port-Louis (Maurice)
    10- Mons. Kevin Joseph Farrell, préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie
    11- Mons. Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla (Mexique)
    12- Mons. John Ribat, M.S.C., archevêque de Port Moresby (Papouasie-Nouvelle Guinée)
    13- Mons. Joseph William Tobin, C.SS.R., archevêque d’Indianapolis (États-Unis)

    Évêque et archevêques émérites :
    1- Mons. Anthony Soter Fernandez, archevêque émérite de Kuala Lumpur (Malaisie)
    2- Mons. Renato Corti, archevêque émérite de Novara (Italie)
    3- Mons. Sebastian Koto Khoarai, O.M.I,  évêque émérite de Mohale’s Hoek (Lesotho)
    4- Père Ernest Simoni, prêtre de l’archidiocèse de Shkodrë-Pult (Scutari – Albanie).

    Source : Radio Vatican ((XS).

    Les choix opérés par le Pape reflète son intérêt pour les périphéries, son souci de représenter l’universalité de l’Église. Il jette aussi la lumière sur deux situations politiques qui le préoccupent beaucoup : la Syrie et la République centrafricaine.

    Analyse de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Alep : propagande médiatique et réalité des faits (suite)

    Témoignage de l’Evêque chaldéen d’Alep à propos de la situation dans la ville et de l’information occidentale manipulée

    syrie,alep,guerre,propagande,rebelles,jihadistes,terroristesAlep (Agence Fides) – Plusieurs centaines d’enfants et de jeunes d’Alep, chrétiens et musulmans, se sont rassemblées au cours de la journée d’hier, 6 octobre, afin de demander, par la prière et par le chant, le retour de la paix dans toute la Syrie. Le rassemblement s’est déroulé dans le vaste espace situé devant l’édifice de l’ancienne école franciscaine de Terre Sainte. Des manifestations analogues auront lieu aujourd’hui dans les écoles de Damas, Homs Yabroud, et Tartous. Au cours des rencontres, les enfants signeront une pétition destinée à l’Union européenne et à l’ONU. L’appel en faveur de la paix avec toutes les signatures des enfants et des jeunes sera remis dans les prochains jours aux représentants de l’UE et de l’ONU à Bruxelles et à Genève par trois Patriarches orientaux portant le titre d’Antioche : S.B. Grégoire III Lahham, Patriarche d’Antioche des grecs melkites, Yohanna X, Patriarche grec orthodoxe, Ignace Ephrem II, Patriarche syro-orthodoxe.

    A Alep, y compris durant la journée de l’initiative des enfants en faveur de la paix, des tirs d’artillerie sont tombés en abondance y compris sur les quartiers contrôlés par l’armée syrienne, provoquant des morts et des blessés. « Depuis des semaines – indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antoine Audo SJ, Evêque chaldéen d’Alep – nous sommes de nouveau dans une situation de terreur généralisée même si l’on cherche à maintenir ouvertes les institutions publiques telles que l’université. Des quartiers contrôlés par les rebelles arrivent chaque jour des tirs d’artillerie effectués à l’aide d’armes sophistiquées, qui sèment la mort, même si les rebelles n’ont pas d’avions. Parmi les seuls chrétiens, on a compté plus de vingt morts au cours de deux dernières semaines. A nous qui sommes ici, tout le système médiatique global semble manœuvré par des intérêts géopolitiques qui manipulent l’information. Tout devient un prétexte de propagande et l’on continue à cacher le rôle et les opérations menées par des pays tels que la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite ».

    Source : Agence Fides (GV) 07/10/2016.

  • Alep : propagande médiatique et réalité des faits

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    ALEP : DÉLUGE DE PROPAGANDE…

    Depuis plusieurs semaines, radios, télévisions et journaux parisiens se déchaînent pour tenter de sauver Alep de l’horreur : une reconquête par l’armée gouvernementale syrienne. Quotidiennement, un déluge de propagande pilonne nos oreilles, nos yeux et notre intelligence collective. La première figure de cette orwellisation collective consiste à inverser la situation militaire opérationnelle : Alep n’est pas occupée par des groupes salafo-jihadistes (les mêmes qui commanditent les attentats à Paris et ailleurs), mais est assiégée par les forces nationales du « régime de Bachar Al-Assad » ! Deuxième torsion du réel : la rébellion « modérée », voire « laïque » et « démocratique » – à savoir les égorgeurs de al Qaïda en Syrie – résiste vaillamment à Gengis Khan, ses Tartares syriens, russes, iraniens et hezbollahiz. Enfin, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants meurent, tous les jours, sous les tapis de bombes… Bigre, voilà qui est effectivement préoccupant !

    Dans ce concert de propagande et de désinformation, une fois de plus Le Monde tient la corde1. Depuis les beaux quartiers de Beyrouth, son correspondant Benjamin Barthe témoigne : « Déluge de feu russo-syrien pour briser Alep – Très meurtriers, les bombardements visent à anéantir la rébellion et à décourager la population ». Chapeau : « Bombarder, encercler, affamer. Pendant des mois, des années, sans discontinuer. Jusqu’à ce que l’ennemi, à bout de forces, décide de baisser les armes et d’évacuer la zone qu’il défendait ».

    Première « information » du Monde : les mêmes groupes terroristes, qui égorgent Chrétiens, Alaouites, Kurdes, Druzes, Sunnites loyalistes et autres en Syrie depuis plus de quatre ans, « défendent » Alep. C’est une nouvelle ! Remarquons au passage, que si chasseurs et drones de la Coalition américaine mènent des « frappes », le plus souvent « chirurgicales » et « ciblées », comme ce fût le cas dernièrement sur l’aéroport de Deir ez-Zor, tuant plus de 90 soldats syriens quelques heures seulement après la signature du cessez-le-feu, les avions russes et syriens – quant à eux – bombardent avec une cruauté sadique indifférenciée et sans limite, comme l’aviation alliée le fît sur les villes et villages de Normandie en 1944, puis sur Dresde et d’autres villes allemandes dénuées de tout intérêt stratégique…

    Deuxième affirmation du Monde : « le régime syrien mène (…) une guerre d’étouffement, lente et cruelle, qui convient bien à l’armée loyaliste, patchwork de milices et d’unités régulières, aux capacités offensives limitées ». Benjamin Barthe connaît-il des guerres qui soient rapides, non cruelles, sinon douces et généreuses ? Sait-il seulement ce qu’est vraiment une guerre civile, civilo-régionale, civilo-internationale ? Quant aux « capacités offensives limitées », il devrait aller plus souvent sur le terrain pour constater la reconfiguration technique des trois corps de l’armée nationale syrienne, équipée des matériels russes et chinois les plus modernes. Du reste, quelques paragraphes plus bas, Benjamin Barthe cite des « armes sophistiquées »… Faudrait savoir !

    Effectivement, l’armée syrienne a des alliés qui ont décidé de l’aider – quelle horreur ! – à reconquérir la totalité de son territoire nationale. Quant aux mercenaires tchétchènes, chinois, maghrébins, européens et particulièrement français : pas un mot. Silence absolu aussi sur l’acheminement d’armes et de mercenaires financés par l’Arabie saoudite et d’autres ploutocraties du Golfe avec l’aide de plusieurs services-actions occidentaux !

    Troisième appréciation du Monde, très symptomatique du niveau culturel de la corporation des « journalistes » modernes : « la technique aux relents moyenâgeux… » Ignorance ou précipitation, notre envoyé spécial permanent à Beyrouth emploi – ici – le qualificatif scabreux de… « moyenâgeux » pour mieux nous persuader que la guerre de libération menée par l’armée syrienne et ses alliés nous fait régresser vers l’une des périodes les plus obscures de l’humanité ! Période de mille ans qui s’étend du Vème au XVème siècle, le Moyen-âge porte certainement mal son nom, mais un honnête homme un tant soit peu cultivé devrait savoir que cette époque charnière connût plusieurs révolutions techniques et intellectuelles essentielles à l’histoire du monde. Les médiévistes Jacques Le Goff et Johan Huizinga ont écrit là-dessus quelques livres définitifs que Benjamin Barthe ferait bien de se procurer…

    Enfin, la fiction la plus malhonnête du Monde : « Alep-Est, le fief des insurgés (…) peuplé de 250 000 habitants ». Les experts militaires occidentaux les plus sérieux estiment le nombre des « insurgés » des quartiers Est de la ville à environ… 15 000. Les mêmes sources confirment que les civils sur place n’excèdent pas le nombre de 20 000 et se composent de deux catégories : ceux qui se sont ralliés aux jihadistes et ceux qui sont retenus contre leur volonté afin de servir de boucliers humains aux vaillants « insurgés ». Lorsque 49 d’entre eux ont voulu dernièrement emprunter les couloirs humanitaires ouverts par l’armée syrienne, ces derniers ont été froidement exécutés par les mêmes « insurgés ». Pour nombre de ces « civils », affirme un officier supérieur d’un service européen de renseignement, « il serait plus juste de parler d’otages… » C’est tout dire.

    Alors pourquoi tant d’énergie à vouloir nous vendre cette imposture d’une bataille de « Stalingrad à l’envers », pour reprendre les termes d’un ambassadeur de France ? Ce dernier commence à douter – mieux vaut tard que jamais – des bienfaits des orientations de la politique étrangère de François Hollande, dont « tout le monde dans la région, se soucie comme d’une guigne… », ajoute-t-il dubitatif. Vu dernièrement dans les étranges lucarnes, notre ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault répondant à l’équipe d’une chaine audiovisuelle de service public : « il faut que cesse cette tuerie dont les images vues à la télévision sont insupportables ! » Depuis quand un ministre de la République fonde-t-il ses propos sur « des images vues à la télévision ». S’il restait à s’en convaincre, on atteint le fond…

    Trois raisons fondamentales peuvent expliquer cette propagande panique, bête et méchante. Alep, cette bataille de Stalingrad remise sur ses pieds, où l’armée syrienne poursuit courageusement la reconquête de son territoire national, anticipe une double défaite : celle des mal nommées « révolutions arabes » à travers lesquelles Washington espérait mettre au pouvoir les Frères musulmans dans plusieurs capitales arabes ; celle de l’axe OTAN, Israël et pays du Golfe cherchant à faire de la Syrie ce qu’il a fait de l’Irak et de la Libye notamment, en fragmentant les Etats-nations de la régions en autant de micro-Etats purifiés ethniquement et religieusement. C’est tout le « Grand-Moyen-Orient » de Condoleezza Rice, l’ancienne secrétaire d’Etat de George W. Bush – repris par les administrations Obama successives – qui se retrouve par terre.

    Au bout du compte, le bilan s’avère particulièrement désastreux pour les pays occidentaux, à commencer pour les Etats-Unis. Le néo-sultan Recep Erdogan se détache progressivement de l’OTAN et lorgne en direction du Groupe de Shanghai ; la Méditerranée n’est plus une mer occidentale (prochetmoyen-orient.ch du 12 septembre). Comme elle vient de la faire à Djibouti, la marine de guerre chinoise s’installe durablement à Tartous ; enfin, Vladimir Poutine impose son agenda et un « Yalta régional » au monde entier sans que personne ne soit en mesure de faire quoi que ce soit. Last but not least, l’Iran peut se targuer d’être redevenue la grande puissance régionale aux Proche et Moyen-Orient.

    Encore bravo Messieurs Obama, Cameron, Juppé, Fabius et Hollande ! Quant au Monde, on comprend qu’il perde quotidiennement annonceurs, abonnés et lecteurs. Hubert Beuve-Méry, André Fontaine, Jacques Fauvet, réveillez-vous, ils sont devenus fous ! Tout cela est proprement pathétique, ouvrant des boulevards à d’autres Brexit, Trump et compagnie… Pour ne pas sombrer dans un complet désenchantement, on ne saurait que trop conseiller de lire et relire Jacques Le Goff, les autres grands médiévistes et les Pères de l’Eglise, de même que l’une des dernières livraisons de l’éditeur Pierre-Guillaume de Roux : De l’influence des intellectuels sur les talons aiguilles, du merveilleux Roland Jaccard. Bonne lecture et à la semaine prochaine…

    Richard Labévière
    3 octobre 2016

    1 Le Monde du 29 septembre 2016.

    Source : Proche & Moyen-Orient.ch.

    A lire : Un chef djihadiste confirme l’aide des USA.

  • IVG et délit d’entrave numérique : le PS revient à la charge

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    Bruno Le Roux, président des députés socialistes, a signalé que son groupe allait déposer « très rapidement » une proposition de loi « afin d’élargir le délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse aux sites internet de ‘désinformation’ sur l’avortement ». Il recommande « un examen de la future proposition de loi en procédure accélérée ».

    Cette annonce fait suite au refus par la commission du Sénat d’un amendement du gouvernement visant le même objectif (cf. Le rejet du délit d'entrave numérique à l'IVG justifié par la loi Veil ?). Il ne sera pas possible au gouvernement de réintroduire cette disposition lors d’une prochaine lecture du texte égalité citoyenneté à l’Assemblée, c’est pourquoi les députés PS passent par une proposition de loi distincte.

    Sources : Gènéthique.org - AFP (4/10/2016).

  • Manuel bioéthique : la Fondation Lejeune attaque en diffamation

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    Mme Danièle Gaudry, membre du Planning familial, a prétendu sur France Info que le manuel bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune comporte des « contre vérités scientifiques », et l’a qualifié de « manuel de manipulation de la jeunesse ».

    Par ailleurs Mme Laurence Rossignol, ministre des familles de l’enfance et du droit des femmes, a dénoncé dans Libération ce « document de propagande ».

    Face à ces déclarations injustes, relevant de la diffamation, la Fondation Jérôme Lejeune décide d’aller devant la justice.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune précise :

    « Ce manuel a été élaboré avec des experts français et internationaux : médecin, chercheur, juriste, bioéthicien, philosophe. Il vise à présenter les différents enjeux bioéthiques de notre époque, par exemple la recherche sur l’embryon, l’euthanasie, le don d’organe. Dans cette perspective, le manuel vise à présenter la réalité de l’avortement, pour éclairer les consciences, sans juger les personnes.

    Publié il y a dix ans, plusieurs fois réactualisé pour prendre en compte les évolutions législatives et les changements sociétaux, il n’a jamais fait l’objet de contestations.

    Depuis l’origine il a remporté un grand succès (environ 500 000 exemplaires), et a été traduit en plusieurs langues. La Fondation Jérôme Lejeune se félicite qu’il puisse être distribué dans des établissements scolaires qui partagent comme valeur la défense de la vie. »

    Pour le commander, cliquez ici.

    Source : Fondation Lejeune.

  • Pour une politique de prévention de l’avortement

    Le gouvernement veut célébrer chaque 28 septembre une « Journée mondiale pour le droit à l’avortement », comme si la légalisation de l’avortement était l’un des grands progrès de l’humanité, telle l’abolition de l’esclavage. C’est là un déni de réalité qui n’amoindrit en rien les souffrances que causera toujours l’avortement. Même doté d’une « journée mondiale », l’avortement sera toujours un « mal toléré », une dérogation au droit à la vie.

    Devant l’Assemblée nationale, Simone Veil disait de sa loi « que si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement ». C’est aussi l’approche du droit international. Lors de la Conférence mondiale du Caire de 1994, les gouvernements se sont engagés à « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement » et à « réduire le recours à l’avortement ». Cette approche, orientée vers la prévention, était aussi celle de Simone Veil qui déclarait que si sa loi « admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme ».
    Pour Simone Veil, l’avortement est « toujours un drame et restera toujours un drame » qu’il faut « éviter à tout prix ». Avec le recul de 40 années de pratique légale, les conséquences de l’avortement sur les femmes apparaissent. Selon un sondage réalisé par l’IFOP en 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ». Facteur de risque pour la santé physique et psychologique des femmes, l’avortement accroît considérablement les troubles psychologiques et les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue. L’avortement a aussi des conséquences sociales, démographiques et économiques considérables : les 8 millions d’avortements pratiqués en France depuis 1975 ont bouleversé les grands équilibres.

    L’avortement augmente en France. Lorsque la loi Veil a été adoptée, les députés croyaient que le recours à l’avortement disparaîtrait progressivement, sauf cas extrêmes, grâce à la contraception et à l’éducation. Or, non seulement son usage n’a pas diminué, mais il augmente même sensiblement, de 4,7 % entre 2012 et 2013, alors même qu’il diminue dans de nombreux pays européens. C’est là un échec qui exige une remise en question de notre politique.
    Le recours à l’avortement n’est pas une fatalité, il dépend de choix politiques. De nombreux pays européens sont parvenus à le réduire en faisant le choix politique, non pas de la promotion de la contraception, mais de l’éducation à la responsabilité affective et sexuelle. A l’inverse, les pays, comme la France et le Royaume-Uni, qui ont les plus forts taux de contraception et une éducation sexuelle obligatoire dès le plus jeune âge, ont aussi le plus fort taux d’avortement. Cela s’explique par le fait que la contraception donne une fausse sécurité et accroît les comportements à risque, si bien que plus l’usage de la contraception est répandu, plus il y a de comportements à risques, plus il y a d’échecs de la contraception,  et plus il y a d’avortements. 72 % des femmes qui avortent en France sont sous contraception. À l’inverse, en Italie, le taux d’avortements a été réduit de 56 % entre 1982 et 2013 alors que le taux de contraception y est aussi l’un des plus faibles d’Europe  et que les cours d’éducation sexuelle n’y sont pas obligatoires.

    L’augmentation en France du recours à l’avortement est préoccupante en particulier chez les jeunes. La dernière enquête de la Smerep révèle qu’une lycéenne sur 10 a déjà avorté ! Pourtant, les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans sont exposées à un risque élevé de troubles psychologiques : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires. 50 % des jeunes filles mineures ayant avorté ont des idées suicidaires ! La Smerep a récemment donné l’alerte sur ce problème, avec raison.
    Ici encore, les choix éducatifs sont fondamentaux. La France pourrait aussi prendre exemple sur les Etats-Unis qui sont parvenus à réduire les grossesses adolescentes de 51 % entre 1990 à 2010 grâce à une campagne d’éducation sexuelle centrée sur la responsabilité et sur l’abstinence. Résultat : entre 1991 et 2005, le taux d’élèves de terminale déclarant ne pas avoir eu de relations sexuelles est passé de 33 % à 66 %.

    Finalement, l’avortement est bien un problème de santé publique qui exige une politique de prévention. Il est irresponsable de le promouvoir comme s’il s’agissait d’une forme de liberté. L’avortement a des causes bien identifiées sur lesquelles il est possible d’agir. 60 % des Françaises disent que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    Grégor Puppinck, ECLJ.

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  • Avortement / IVG : parlons vrai

    « Être hostile à l'IVG est une opinion que chacun peut exprimer librement et par tout moyen dans notre pays. » « En revanche, attirer les femmes sur des sites présentés comme des sites d'information, qui affichent un vocabulaire, une posture jeune, moderne, pour donner des informations fausses, biaisées, dans le but de dissuader des femmes de recourir à l'IVG, de les culpabiliser, ça n'est pas acceptable. C'est de la manipulation. »
    Laurence Rossignol

    Et mentir par omission, Madame la ministre, sur les possibilités offertes aux femmes de garder leur enfant, et sur les conséquences psychologiques et physiologiques de l'avortement sur les femmes, les hommes et les enfants survivants, ne serait-ce pas de la manipulation ?

    Voici donc deux informations vraies, vérifiables, et non « biaisées ».

    La première, en forme de rappel : selon le sondage Ifop (Réf. JF N° 1-18386) dont les résultats détaillés ont été mis en ligne le 24 février 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et 60 % d’entre elles que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    83 % ... Mais alors, on se demande bien pourquoi ces conséquences psychologiques ne sont pas mentionnées sur le site internet du gouvernement ? 60 % ... Mais alors pourquoi, ainsi que le relève Claire de La Hougue, docteur en droit et avocate au barreau de Strasbourg, « ni le site Internet officiel ni la brochure d’information donnée aux femmes qui envisagent d’avorter ne disent un mot sur la possibilité de garder son enfant ni sur les aides existantes »...
    Si l'on ajoute que selon l’institut de recherche du Planning familial américain, 75 % des femmes qui ont avorté l’ont fait sous la pression de circonstances sociales ou financières mais auraient préféré faire un autre choix, interrogeons-nous, interrogeons-nous...

    La seconde, prise dans l'actualité : le 22 septembre 2016, à Mouscron, un homme de 33 ans s'est suicidé après que sa copine ait avorté de leur enfant.

    « Ma copine m’a quitté et j’ai appris qu’elle avait avorté sans me prévenir... Je ne supporterai pas de savoir que mon enfant a été tué. Surtout qu’il s’agit d’un enfant que nous avons voulu ensemble. Je suis prêt à donner ma vie pour faire changer les choses. Pour moi, c’est clairement un meurtre ! » avait-il déclaré quelques semaines auparavant à Nord Eclair.

    Grégor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice, analyse (sur Boulevard Voltaire) :

    « L’avortement ne pourra jamais être « banalisé ». Il constitue un facteur de risque pour la santé de la femme, en particulier chez les mineures. Selon les études statistiques, l’avortement augmente de 80 % le risque de décès, toutes causes confondues, par rapport aux femmes ayant accouché. Il aggrave les troubles psychologiques existants et accélère les pensées suicidaires : le taux d’idées suicidaires est de 30 à 55 %, et celui de tentatives de suicide de 7 à 30 % suite à un avortement. Quant au taux de suicides, il est multiplié par 6,5 chez les femmes ayant avorté par rapport à une femme ayant accouché.

    Le taux de tentatives de suicides liées à l’avortement s’élève dangereusement, chez les 20-24 ans, à 20,9 tentatives sur 1.000 femmes. Chez les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans, le risque de troubles psychologiques est considérable : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires suite à un avortement. Parmi les femmes mineures, le taux d’idées suicidaires post-avortement concerne la moitié d’entre elles. Enfin, l’avortement accroît aussi considérablement les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue.

    Ces statistiques sont autant effrayantes que méconnues. Elles devraient nous conduire à considérer l’avortement comme un problème majeur de santé publique qui exige une véritable politique de prévention, en particulier auprès des jeunes. »

    A lire, l'entretien de Grégor Puppinck avec Gènéthique.org :  L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté ».

    Ainsi que « Les femmes ont aussi le droit de ne pas avorter », synthèse de presse bioéthique de Gènéthique.org.

    Mise à jour du 29 septembre 2016 :
    Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement
    , par Raphaëlle Lespinas.

  • IVG : Le "délit d'entrave numérique n'est que l'expression d'une radicalisation idéologique"

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    La ministre des droits des femmes, Laurence Rossignol annonce à l’AFP ce jour que « Le gouvernement va introduire un amendement au projet de loi égalité et citoyenneté, afin d'élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) aux sites internet qui véhiculent des informations "biaisées" sur l'avortement ».

    Cette annonce n’était attendue que demain (cf. IVG : Laurence Rossignol souhaite créer un « délit d’entrave numérique) pour la journée internationale sur le droit à l’avortement. Mais sans surprise, comme à son habitude, le gouvernement communique et explique qu’il forcera le débat parlementaire sur ce sujet, dans un texte déjà en cours de discussion.

    Le projet de loi égalité et citoyenneté a déjà été discuté à l’Assemblée nationale fin juin, début juillet (voir le dossier législatif), et le Sénat le discutera en séance dans une semaine, le mardi 4 octobre. Le texte est fleuve, 41 articles, et une fois encore, comme dans la loi santé, le gouvernement présentera un amendement in extremis en séance, un amendement qui sera noyé dans un flot de sujets divers et variés.

    Pour l’heure, il faut espérer que quelques sénateurs se préparent à contrer cet amendement Mardi en séance.

    Cette annonce de Laurence Rossignol d’instaurer un délit d’entrave numérique à l’IVG (cf. Le délit d’entrave à l’IVG va être introduit dans le projet de loi égalité et citoyenneté, "Délit d'entrave numérique" : seule réponse possible aux femmes qui souffrent après une IVG ? et IVG : Laurence Rossignol souhaite créer un « délit d’entrave numérique ») suscite la réaction de Dominique Reynié, Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique.

    Face aux accusations portées par la Ministre, Dominique Reynié s’interroge sur les opinions véhiculées par les sites incriminés : « Il suffit de se rendre sur les sites pointés par le journaliste et la ministre pour voir qu'ils ne constituent pas un «leurre» ni ne cherchent à prendre les apparences d'un site officiel. Ils ne dissimulent pas que l'IVG est un droit. Ils alertent, parce qu'ils pensent devoir le faire, à tort ou à raison, contre les décisions précipitées, contre les pressions qu'exerceraient dans certains cas les hommes sur les femmes (sosgrossesse.org) ; ils abordent aussi la souffrance et la détresse que peuvent éprouver les femmes après un avortement (sosbebe.org). Fournir des raisons de ne pas avorter est donc en train de devenir un délit ». A bien y regarder, il ajoute que « les questions soulevées par ces sites alternatifs sont pourtant recevables », estimant que leur appréciation de l’IVG « relève de leur liberté ».

    Du côté du site du gouvernement, il note que le site mis en place « ne permet aucune hésitation: il décourage la recherche d'informations alternatives » et s’il pointe « l'absence de neutralité des sites dénoncés, il s'en exonère lui-même totalement ». De plus, « la possibilité de conséquences négatives de l'IVG est expédiée par un gynécologue avec une légèreté choquante ». Et il s’étonne que « la ministre ne voit pas que c'est précisément un tel dogmatisme qui justifie les sites alternatifs ».

    Enfin, face à la censure que le gouvernement s’apprête à exercer, Dominique Reynié conclut sur un constat : « En ce qui concerne l'IVG, l'appel à la réflexion constitue désormais une opinion que ce gouvernement juge urgent de réduire au silence. Loin des précieux enjeux de santé, loin du légitime droit des femmes, le projet de créer un délit d'entrave numérique n'est que l'expression d'une radicalisation idéologique. C'est une nouvelle menace pour la liberté de penser ».

    Sources : Gènéthique.org - Le Figaro (27/09/2016) - IVG Laurence Rossignol veut transformer l’appel à la réflexion en délit.

    Voir aussi :
    Nouveau tour de force du gouvernement pour imposer un délit d’entrave numérique à l’IVG.

  • Le Mexique endeuillé par des assassinats de prêtres

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    Après l’enlèvement et l’assassinat de deux prêtres de Veracruz, le 19 septembre dernier, l’Église du Mexique est à nouveau endeuillée. Le père José Alfredo Lopez Guillen, prêtre du diocèse de Morelia, dans l’État du Michoacan, a subi le même sort que ses deux confrères. Rien que depuis le début du mandat du président actuel Enrique Peña Nieto, en décembre 2012, 14 prêtres et deux agents pastoraux laïcs ont été assassinés, et deux autres prêtres sont toujours portés disparus depuis plusieurs années.

    La multiplication de ces attaques inquiète le Pape François, qui avait exprimé dimanche, lors de la prière de l’Angélus, sa compassion pour l’Église mexicaine et pour tout le peuple mexicain frappé par la violence.

    Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Crédit photo : La famille du Père Jose Alfredo Suarez de la Cruz lors de ses funérailles, le 23 septembre 2016. - AP

  • Après la Belgique, les Pays-Bas : ouverture d’un centre pour l’euthanasie des enfants

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    D’ici l’année prochaine, un « centre pour l’euthanasie des enfants » devrait ouvrir aux Pays-Bas a annoncé le professeur Eduard Verhagen. La loi néerlandaise actuelle autorise l’euthanasie des nourrissons jusqu’à 1 an et celle des enfants de plus de 12 ans, pour des « souffrances insupportables ». Des médecins plaident pour que la loi s’étende aussi aux enfants âgés de 1 à 12 ans, qui « sont en mesure de prendre une telle décision » selon eux. Ils invoquent l’exemple de la Belgique qui n’a pas de limite d’âge pour l’euthanasie.

    Sources : Gènéthique - NL Times, Janene Pieters (19/09/2016).

    Prions, inlassablement, et avec ferveur, prions !

  • Euthanasie sur un mineur : la Belgique s'enfonce dans l'horreur

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    « La Belgique a pratiqué une euthanasie sur un mineur ». La Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a rendu publique l’information samedi. Le médecin « ayant pratiqué l’acte a déposé sa déclaration la semaine passée, et un rapport sera fait d’ici peu ‘conformément à la loi’ ». Alors que cette « première mondiale » a fait la une des journaux du monde entier, le collectif belge Euthanasie Stop a réagit : « Comment peut-on croire que donner la mort à un enfant malade est un progrès ? La Belgique s’enfonce dans l’horreur ».

    En 2014, la Belgique a adopté une modification controversée de sa loi de 2002 sur l’euthanasie, « étendant le droit à l’euthanasie aux mineurs atteints d’une maladie incurable et dont les souffrances sont insupportables ». Cette extension ne prévoit aucune limite d’âge, mais parle de la « capacité de discernement » de l’enfant ; il « doit se trouver dans une  situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance », « être confronté à une souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable ». La demande est « à l’initiative de l’enfant » avec « le consentement des parents ». Elle est « étudiée par une équipe médicale et un psychiatre ou psychologue indépendant ».

    Le président de la commission fédérale a tenu à « souligner que ce cas de figure demeurait exceptionnel et réservé aux cas désespérés : « Il n’y a heureusement que très peu d’enfants qui entrent en considération, mais cela ne signifie pas que nous devrions leur refuser le droit à une mort digne ». Le collectif Stop Euthanasie s’inquiète pourtant du « phénomène de pente glissante » et des « balises repoussées toujours plus loin ». Entre 2003 et 2013, près de 9000 personnes ont été euthanasiées, dont « un nombre croissant ne serait pas des patients en fin de vie ». En 2015, plus de 2000 déclarations d’euthanasie ont été enregistrées, soit 5 euthanasies par jour.

    Sources : Gènéthique.org. - La Croix, Raphaëlle d'Yvoire (19/09/2016) ; Pourquoi Docteur, Anne-Laure Lebrun (16/09/2016).

  • Prochaines conférences du P. Matthieu Dauchez à Paris et à Lyon

    De passage en Europe à l’automne, le Père Matthieu Dauchez donnera une nouvelle conférence sur le thème du Mal : « Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? ».

    - A Paris le jeudi 29 septembre à 20h30, à l’église Saint Jean Baptiste de Grenelle (15ème).
    Contact : Grégory Tertrais iledefrance@anak-tnk.org – Téléchargez le flyer.

    - A Lyon le mercredi 12 Octobre à 20h, à l’église Sainte Croix (27 rue de Condé – 69002 Lyon).
    Contact : Arnaud du Mesnil est@anak-tnk.org  – Téléchargez le flyer.

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    Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? C’est une question qui touche tout le monde sans exception. Que se soit le mal, la souffrance ou la mort, tout homme est confronté à cette question sans réponse. Et lorsqu’il s’agit d’enfants la réflexion prend une dimension terrible et fait ressortir le scandale du Mal de manière bien plus violente. Insupportable. Nombreux sont ceux qui se sont penchés sur cette question, excusant un Dieu de bonté ou condamnant sans appel au contraire un Dieu cruel. Tous se sont confrontés à un mystère insondable.
    Et si les enfants, victimes les plus innocentes, nous donnaient eux-mêmes quelques-unes de ses clés ?

    (Conférence déconseillée au moins de 12 ans).

    Plus d'infos sur : www.anak-tnk.org.

  • Semaine Thérésienne 2016 : du 27 septembre au 2 octobre 2016 à Paris

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    SANCTUAIRE SAINTE-THÉRÈSE (PARIS 16)

    Entrée libre

    En présence des reliques de
    saintes Thérèse, Faustine et Marguerite-Marie, apôtres de la Miséricorde

    Chaque année depuis maintenant plus de 10 ans, à l’approche de la fête de Thérèse le 1er octobre, le sanctuaire Sainte-Thérèse organise un grand événement, la « Semaine Thérésienne ». Il est actuellement le rendez-vous incontournable des amis parisiens de la Petite Thérèse. En 2015, près de 10 000 pèlerins y ont participé.

    Cette nouvelle édition de la semaine Thérésienne 2016 s’annonce riche.

    Voir le programme - Télécharger le programme

    Avec la participation de

    Mgr Gosselin, Mgr Jachiet, P. Descouvemont, P. Jacques Philippe,
    P. Antoine d'Augustin, P. Benoit Guedas, Jean-Guilhem Xerri,
    Edouard Montier et de nombreux artistes.

    sanctuairesaintetherese-paris.org

  • Anniversaire de Vincent Lambert : envoyez-lui une carte d'anniversaire !

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    Mardi 20 septembre prochain, Vincent aura 40 ans.

    A cette occasion, Viviane et Pierre, les parents de Vincent, ont rencontré le Dr Daniela SIMON hier pour lui demander que Vincent puisse être entouré par ses neveux et nièces, les enfants de son frère David. Le Dr Daniela SIMON leur a opposé un refus méprisant.

    Les avocats de Vincent Lambert ont saisi le juge des tutelles le 19 août pour que soit levée la liste de proscription qui empêche les visites de Vincent.

    Ce 20 septembre, nous pouvons nous aussi entourer Vincent Lambert.

    Nous, proches, amis et soutiens de Vincent, nous pouvons lui adresser une carte d’anniversaire, et lui dire qu'on pense à lui !

    Deux moyens sont possibles :

    - Ecrire une carte postale ou d'anniversaire
    - Utiliser une application de carte postale en ligne : vous prenez une photo de votre choix et elle est imprimée puis postée par le dispositif de l'application.
    (exemples : Fizzer.fr ou popcart.com)

    Dans tous les cas, il est important de délivrer un message courtois.

    A envoyer à l’adresse :

    Vincent Lambert
    CHU de Reims - Hôpital Sébastopol
    48 Rue de Sébastopol,
    51100 Reims

    Nous comptons sur vous !