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Actualité - Page 11

  • PMA - GPA ? C'est définitivement NON !

    « Adopter n'est pas fabriquer »
    Une vidéo à découvrir et relayer !

    Trop nombreux sont ceux qui n'ont pas encore compris les conséquences de la loi Taubira... y compris parmi les politiques ! Autour de nous, beaucoup ignorent que les couples homosexuels peuvent désormais adopter des enfants. L'Agence Européenne des Adoptés a donc réalisé, avec le soutien de La Manif Pour Tous, une vidéo pédagogique pour comprendre le détournement de l'adoption et dénoncer la PMA « sans père » et la GPA (Gestation Par Autrui) : l'essentiel en quelques minutes, illustré et commenté !

    Cette vidéo s'adresse à tous : envoyez-là à vos proches, vos amis, vos voisins... Nous sommes tous concernés. La première des actions, c'est d'informer, donc de relayer l'information !

    Interpeller les candidats aux futures échéances électorales
     

    Lorsqu'une échéance électorale est en vue, c'est le bon moment pour se faire entendre des politiques : La Manif Pour Tous invite donc tous ses sympathisants à profiter des nombreuses signatures organisées en ce moment dans les librairies pour interpeller les candidats.

    N'hésitez pas à leur dire que la famille et l'enfant sont essentiels pour vous et que votre vote dépendra de leurs positions et engagements...

    Soyez ferme, et toujours aimable bien sûr - autrement, ce serait contre-productif ;-)

    Alerte !
    Le Conseil de l'Europe vote sur la GPA !
    Contre le trafic d'enfants et l'exploitation des femmes :

    Le vote du rapport sur la GPA par la commission sociale du Conseil de l'Européen aura lieu le 15 mars à Paris. Ce texte s'annonce très favorable à la GPA, ce qui n'est pas étonnant puisque le Dr Petra De Sutter, rapporteur du texte, dirige elle-même à Bruxelles un service hospitalier qui pratique la GPA !

    C'est inacceptable.

    Si ce texte est voté, cela constituerait une très dangereuse avancée vers la reconnaissance de la GPA au niveau européen (47 pays font partie du Conseil de l'Europe !). C'est pourquoi La Manif Pour Tous vous invite à participer à la manifestation organisée par No Maternity Traffic :

    Manif le mardi 15 mars
    de 8h30 à 9h30
    devant le Conseil de l'Europe
    55 avenue Kléber, Paris 16e
    (métro Boissière)

    C'est là que les membres de la Commission voteront oui ou non au texte !

    Le danger est désormais imminent, mais nous pouvons aussi peser en signant dès maintenant la pétition No Maternity Traffic.

    Faites-la signer par vos proches, vos amis, vos voisins. Nous avons à ce jour 110 000 signataires : il en faut beaucoup plus ! Vous avez jusqu'au 8 mars, jour de sa remise au Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe pour nous aider à démultiplier le nombre de signatures !


    Signer la pétition
  • L'Eglise persécutée dans le monde : les chrétiens du Nigeria

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    Abuja – De 9.000 à 11.500 chrétiens tués – selon une estimation prudente – alors que, depuis 2000, au moins 1,3 millions d’autres ont dû évacuer leurs domiciles, sachant que 13.000 églises ont été détruites ou contraintes à fermer leurs portes. Par ailleurs, des milliers d’activités économiques, de propriétés et de maisons appartenant à des chrétiens ont été détruites. Tel est le bilan des violences desquelles sont victimes les chrétiens dans le nord du Nigeria et dans ce qu’il est convenu d’appeler la Middle Belt, selon le rapport de l’ONG Open Doors intitulé « Crushed but not Defeated » parvenu à l’Agence Fides.

    A cause des violences, affirme le rapport, dans certaines zones du nord du Nigeria, « la présence chrétienne a été virtuellement effacée ou diminuée de manière notable, alors que dans d’autres zones, le nombre de fidèles dans les églises s’est accru suite au flux de chrétiens fuyant les violences, renforcé par la conversion au Christianisme d’un certain nombre de musulmans ».

    « En sus, la cohésion sociale entre musulmans et chrétiens a été mise en danger. La confiance réciproque a substantiellement disparu. Chrétiens et musulmans sont devenus des groupes toujours plus séparés et distincts, regroupés dans des périphéries, des quartiers ou des zones rurales spécifiques » indique le rapport.

    Le document montre que, si l’ethnie, le conflit politique et la lutte pour l’exploitation des ressources constituent des sources connues de violence au nord du Nigeria, les causes de la violence envers les chrétiens dans cette zone semblent en revanche multiples. Peuvent en faire partie des motivations religieuses, économiques et sociales mêlées. Les éléments de la violence ciblée contre les chrétiens au nord du Nigeria sont liés par un dénominateur religieux commun : la nécessité de défendre les intérêts des musulmans du nord, leur identité et la position de l’islam.

    « Non seulement l’islam radical, dont Boko Haram constitue l’exemple le plus connu, mais aussi des éleveurs musulmans d’ethnie Hausa-Fulani et l’élite musulmane politique et religieuse du nord du pays sont les acteurs principaux de la violence visant à frapper la minorité chrétienne » souligne encore le rapport.

    Malgré cela, il existe encore une vaste présence chrétienne dans le nord du Nigeria, qui dispose d’un potentiel d’unité et de résistance. Cependant, l’Église de cette région devra chercher à ne pas s’enfermer sur elle-même et à ne pas se désengager de la société. Elle devrait même faire l’inverse, stimulée par son élan chrétien à s’impliquer dans la société et à œuvrer pour la justice, la paix et la réconciliation en partageant ses propres ressources pour le bien de tous.

    Pour ce faire, l’aide de la communauté internationale sera nécessaire afin que l’Église puisse travailler au renouvellement et à la transformation de la communauté chrétienne et de la société nigériane du nord du pays en général.

    Source : Agence Fides (L.M. - 24/02/2016).
    Crédit photo : Parents d’enfants nigérians victimes d’enlèvement (Wikipedia/domaine public).

  • L'Eglise persécutée dans le monde : les chrétiens du Bangladesh

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    Un peu plus de trois mois après l’attentat contre le père Piero Parolari, la tension reste forte au Bangladesh et affecte la mission de l’Église catholique. Contraints d’adopter des mesures sécuritaires, les missionnaires catholiques ont du mal à exercer leur ministère. De nombreux prêtres et pasteurs sont sous protection militaire. La police les suit et les accompagne dans leurs mouvements et leur déconseille parfois de se déplacer.

    Dans une note parvenue à l’Agence Fides, l’Institut pontifical des Missions étrangères précise que la situation est moins préoccupante à Dacca et ses environs, même si la police a découvert dans un quartier de la capitale un repaire de fondamentalistes prêts à mener des attaques contre des églises.

    La mission au Bangladesh est l’une des plus anciennes de l’Institut pontifical des Missions étrangères, qui arriva dans le sous-continent indien en 1855. Aujourd’hui, cet Institut compte 29 missionnaires au Bangladesh, engagés dans la pastorale des paroisses et au sein d’œuvres éducatives et sociales telles que les écoles, les dispensaires et les hôpitaux. Si les restrictions devaient continuer voire augmenter, les missionnaires envisagent avec regret de revoir leur présence dans leur pays.

    Un islamiste a reconnu avoir été l’instigateur et le principal auteur de l’attentat terroriste du 18 novembre contre le médecin et missionnaire italien Piero Parolari, blessé par balles dans une embuscade. Celui-ci travaillait dans un hôpital catholique du Bangladesh depuis 1985. Après une longue convalescence, il reprend actuellement une vie normale. Mais les intimidations à l’égard de la toute petite minorité chrétienne sont en hausse : des pasteurs ont reçu des menaces de mort. Une lettre anonyme affirme que ceux qui prêchent le christianisme au Bangladesh devront quitter ce monde un par un.

    Plus généralement, les minorités se sentent prises pour cibles. Le meurtre d’un religieux hindou dimanche, revendiqué par un groupe se réclamant de l’État islamique, a relancé l’inquiétude face à la montée du fondamentalisme musulman. Trois attaques armées ont par ailleurs été perpétrées récemment contre des temples hindous, des statues et des symboles religieux ont été profanés.

    Source : Radio Vatican (CV-RF avec Fides). Crédit photo : Une messe au Bangladesh. - RV.

  • Mercredi des Cendres : Et vous, allez-vous porter la croix avec eux ?

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    « Priez pour que nous puissions rester dans notre pays bien-aimé »
    A la demande des patriarches de Syrie et d'Irak, l'AED lance une journée mondiale de prière auprès de 600 000 bienfaiteurs dans 21 pays

    Dans un appel poignant adressé à "tous ceux qui nous aident à travers l'AED", le patriarche melkite Grégoire III (Syrie), et Mgr Sako, patriarche chaldéen (Irak), demandent une journée de prière et de carême afin que Dieu "accorde enfin à notre pays la paix tant espérée."

    Dans deux lettres, les deux chefs des Églises de Syrie et d'Irak invitent les amis de l'AED à s'associer le mercredi des Cendres à la prière et au jeûne pour les chrétiens en Syrie et en Irak. Ils vous remercient pour votre aide, sans laquelle « beaucoup d'entre nous seraient morts, morts de faim, morts de froid ou se seraient déjà enfuis ».

    IRAK : l'appel de Mgr Sako

    Mgr SakoMgr Sako nous écrit : "Nous sommes tous reconnaissants de cette aide. Mais ce dont nous avons le plus besoin, c'est de miséricorde. Au début de cette période de Carême et particulièrement pour le mercredi des Cendres, je vous demande donc : priez et faites carême pour la paix dans notre pays !

    Priez et faites carême pour que Dieu prenne pitié de nous ! Priez et faites carême pour que nous puissions rester dans notre pays, pour que les réfugiés puissent retourner dans leurs villages et leurs villes." Selon lui, la guerre en Irak et en Syrie "a pris une ampleur d'apocalypse; L'humanité est confrontée à la plus grande catastrophe humanitaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des villes jadis florissantes comme Mossoul et les villages de la plaine de Ninive ne sont plus que des champs de ruine. Tous ceux qui ont trouvé les moyens de s'enfuir sont partis. Dans les camps de réfugiés, des millions d'enfants attendent leur pain quotidien, mais ils ont aussi soif d'avenir, ils veulent des écoles et un foyer. Eux, leurs parents et leurs proches veulent retourner dans leur patrie.

    L'AED est comme une mère pour nous. Je sais que vous faites tout cela également par amour du Christ. Je vous implore donc de prier et de faire carême pour que nous puissions rester dans notre pays bien-aimé. Pour qu'il y ait pour nous aussi une résurrection des ruines, une fête de Pâques sur les terres d'Abraham."

    SYRIE : l'appel du patriarche Grégoire III

    Syrie Patriarche Gregoire III Lahham credit AEDLe patriarche Grégoire insiste sur la situation dramatique en Syrie, le berceau de la chrétienté. "Jour pour jour, notre foi est mise à l'épreuve. Nous voyons la souffrance des enfants, la douleur des parents, nous sommes entourés de haine et de mort. Nous aimerions à nouveau vivre en paix dans notre patrie bien-aimée. Cela fait cinq ans que nous traversons maintenant le désert. Votre continuel secours est pour nous comme la manne que le Seigneur a envoyée aux Israélites pour les sauver de mourir de faim. En Syrie, les chrétiens sont inébranlables dans leur foi. Toutefois, le Seigneur lui-même avait également à ses côtés des consolateurs et des soutiens sur son chemin vers le Golgotha : Simon de Cyrène L'a aidé à porter Sa croix, Sainte Véronique lui a tendu son voile pour qu'Il puisse S'essuyer le front, Sa très Sainte mère et l'apôtre Saint Jean se tenaient sous la croix." Les chrétiens de Syrie espèrent "recevoir la consolation et le soutien de nos frères et sœurs" et nous invitent donc cordialement "à nous joindre le mercredi des Cendres à une journée de jeûne et de prière durant laquelle nous implorerons ensemble Dieu pour qu'Il accorde enfin la paix tant espérée à notre pays. Vos prières, votre encouragement et votre soutien nous aident à supporter ce calvaire. C'est pourquoi j'aimerais répéter une fois encore mon invitation : Je vous en prie, faites carême et priez avec nous ! Il est impossible que le Seigneur n'exauce pas les prières conjointes et les sacrifices de Ses enfants. Merci de tout cœur pour tout ce que vous faites !"

    L'AED demande aux chrétiens du monde entier de jeûner et de prier avec ferveur le mercredi des Cendres (10 février 2016). C'est ainsi qu'ils pourront s'unir spirituellement aux souffrances dramatiques de leurs frères et sœurs en Irak et Syrie.

    La campagne sera affichée sur les réseaux sociaux avec les hashtags #JeûneEtPrière, #PorteLaCroix, #MercrediDesCendres, #Careme2016.

    Merci de votre participation !

    Depuis mars 2011, l'AED envoyé en Syrie et en Irak 27,67 millions € pour porter assistance à tous ceux qui souffrent. En janvier 2016, 19 programmes d'aide ont été validés, et 20 autres programmes d'aide d'urgence vont suivre dans les prochains mois.

  • L'honneur de sept évêques

    Article rédigé par Liberté politique, le 05 février 2016

    Il est en France des sujets interdits, sur lesquels s'exprimer aboutit mécaniquement à une condamnation définitive et sans circonstances atténuantes par le système médiatico-politique. Parmi ceux-ci, l'avortement tient une place de choix, probablement la première place.

    FbdL_medium.jpgMgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, bien connu pour sa grande liberté de parole et son souci constant de rechercher et de dire la vérité, a osé, une nouvelle fois, braver l'interdit en prenant publiquement une position claire sur le drame que constitue l'interruption volontaire de grossesse.

    Il n'est pas bon, dans la France d'aujourd'hui, de faire preuve d'une telle liberté. Le canon, comme à Valmy, s'est mis de ce pas à tonner. Les premiers salves ont été tirées par une obscure féministe du sud-ouest, député de son état, bientôt relayée par Madame le Ministre de la famille en personne, indiquant à l'Assemblée nationale, au cours d'une intervention convenue, que de telles positions réactionnaires ramenaient notre pays aux heures les plus sombres de notre histoire. A bien l’écouter, cependant, son petit discours, passablement mensonger et caricatural, ne pouvait que conforter ce que tant de Français pensent désormais : la liberté d’expression, violemment et publiquement attaquée au sein même de l’Assemblée nationale par des autorités publiques, est plus que jamais menacée.

    Tout au long de son pontificat, le pape Jean-Paul II ne cessa de marteler que l'avortement constituait le drame le plus grave auquel était confronté le monde. La position de Mgr Aillet s'inscrit naturellement dans le prolongement de ce que disait le saint pape.

    Le déchaînement contre l'évêque de Bayonne a pris des proportions telles que plusieurs évêques lui ont publiquement manifesté leur soutien, en signant en sa compagnie une déclaration commune. Sans doute aurait-il fallu que cette tribune, qui s'inscrit dans la continuité de l'enseignement constant de l’Église sur le sujet fondamental de la vie, soit signée par l’ensemble des évêques de France, dans un beau mouvement de solidarité et d’union épiscopale concernant un constat sur lequel ils ne peuvent être en désaccord.

    Quoi qu'il en soit, sept évêques se sont publiquement dévoilés, au risque de subir une nouvelle fois les foudres du système. Cela est leur honneur. 

    Source : Liberté Politique.

    Cf. plus bas nos articles des :

    - 29 janvier : Merci Mgr Aillet

    - 30 janvier : Communiqué de Mgr Aillet : "Avortement, le débat est-il permis ?"

    - 1er février : les évêques qui appellent au « droit à la vie pour tous »

  • Profanation de l’église de Bruyères-le-Châtel (Essonne)

    Une intention de prière parmi tant d'autres...

    eglise_Saint-Didier_Bruyeres-le-Chatel_1a.jpg

    Des larmes de tristesse à l’heure de la messe. Ce dimanche matin, les fidèles de l’église Saint-Didier de Bruyères-le-Châtel n’ont pas pu assister à l’office religieux. Celui-ci a été annulé après la découverte du saccage de l’intérieur de l’édifice. « Cela a dû se passer entre samedi soir et ce matin », témoigne Anne, une jeune paroissienne choquée.

    « Je n’ai pas eu la force de rentrer à l’intérieur », précise sa mère, Hélène.

    Si les dégâts ne sont pas en rien comparables à ceux de l’incendie qui a ravagé il y a trois semaines l’église de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le préjudice est conséquent.

    « C’est un vrai saccage. Un vitrail a été cassé. Le tabernacle a été retourné, le ciboire dérobé, la sacristie retournée », déplore Mgr Dubost, l’évêque d’Evry. D’autres objets ont été volés mais pas un ostensoir en métal précieux ».

    Ce dimanche après-midi, après la venue des gendarmes, l’édifice classé aux Monuments historiques est resté fermé au public. Impossible de voir depuis l’extérieur comment les malfaiteurs ont pu procéder.

    « Ce n’est malheureusement pas la première fois, souligne Anne. Déjà, l’an passé, des graffitis avaient été tagués sur le panneau d’illustration ». « Là, c’est beaucoup plus grave. Des hosties consacrées ont été emportées. Pour quelqu’un de non croyant, ça ne représente sans doute pas grand-chose. Pour nous, c’est le plus grave. C’est le Corps du Christ. C’est Jésus qu’on attaque », explique Anne.

    Du matériel pour lire la messe a également été dérobé, laissant les paroissiens dubitatifs sur l’intérêt d’un tel acte. Pour l’évêque d’Evry, « c’est une vraie attaque contre l’église catholique. C’est le symbole du sacré qui est touché. Il y a une volonté de nuire ».

    En attendant les premiers éléments de l’enquête, confiée à la gendarmerie d’Egly, les paroissiens affirmaient ce dimanche qu’ils allaient prier. « A défaut de messe, nous avons fait ce matin une chaîne de prières pour ceux qui ont fait ça », raconte Hélène.

    Source : Le Parisien, 31.01.2016.

    On rappellera à Mgr Dubost qui semble l'avoir oublié, que des hosties consacrées ayant été dérobées, ce n'est pas le "symbole du sacré" qui a été touché, mais la personne même du Christ, comme l'expliquait fort justement la paroissienne mentionnée plus haut.

    On ne s'étonnera pas, par ailleurs, du silence des media et du gouvernement (M. Bernard Cazeneuve en particulier) : les catholiques ont compris depuis longtemps que le saccage et la profanation de leurs lieux de culte n'avaient aux yeux de ces messieurs strictement aucune importance.

  • Les évêques qui appellent « au droit à la vie pour tous »

    Suite à la promulgation du projet de loi santé, sept évêques français [1] ont publié une tribune dans le Figaro et Famille Chrétienne, dénonçant une « fuite en avant » et la « pression » supplémentaire qu’apporte la suppression du délai de réflexion.

    « Pour la loi, l’avortement est un droit. Dans les faits, c’est surtout un drame » écrivent-ils. Un drame pour les « femmes qui vivent un traumatisme », pour les enfants qui sont « éliminés avant de naitre » mais aussi pour les pères qui sont déresponsabilisés. Un « drame existentiel et moral », un drame « social » pour notre pays où « il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente ».

    Plus de 40 ans après la loi Veil, « le bilan est dramatique » : « le nombre d’avortement reste élevé et constant ». Le « malaise social » est particulièrement visible à travers la diminution des médecins qui « acceptent de commettre des avortements », la fermeture des plannings familiaux « par manque de militants », et le « fort succès » des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement.

    Face à ce drame, les évêques appellent « au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis ».

    [1] Mgr David Macaire, Mgr Dominique Rey, Mgr Marc Aillet, Mgr Nicolas Brouwet, Mgr Olivier de Germay, Mgr Jean Pierre Cattenoz, Mgr Bernard Ginoux.

    Sources : Gènéthique et Le Figaro (31/01/2016).

  • Communiqué de Mgr Aillet : "Avortement : le débat est-il permis ?"

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    « Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et sœurs privés de dignité, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l'aide. Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu'ils sentent la chaleur de notre présence, de l'amitié et de la fraternité. Que leur cri devienne le nôtre et qu'ensemble, nous puissions briser la barrière d'indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l'égoïsme. » (Pape François, extrait de la Bulle d’indiction de l’Année Sainte de la Miséricorde)


    Alors que le gouvernement amorce de nouvelles mesures pour faciliter l’accès à l’avortement, nous appelons de nos vœux que ce débat, trop longtemps ostracisé, caricaturé, voire interdit, soit ouvert à nouveau. Parce qu’il engage l’avenir de notre pays dans une logique que le pape François appelle la « culture du déchet », ce combat assumé et mené par la classe politique doit être interrogé honnêtement, sans devenir un tabou social dont même les dérives ne peuvent être soumises à la critique.

    Il est en effet surprenant de constater la vigueur avec laquelle le gouvernement engage de nombreux moyens pour faire taire –non seulement le délai de réflexion légal pour les femmes- mais la réflexion autour de l’avortement elle-même, à grand renfort de campagnes médiatiques et aux frais du contribuable.

    Nous regrettons que dans ce débat les premiers acteurs de l’acte d’avortement, les femmes, soient souvent trop peu écoutées, au profit d’un « combat pour les droits des femmes » fréquemment instrumentalisé. Il est tout autant regrettable de constater que la violence des propos dont on accuse régulièrement les défenseurs de la vie n’est que la pâle expression de la violence –occultée mais bien réelle et physique- vécue par les enfants à naître et leur mère à l’occasion d’un acte d’avortement. Violence létale pour les premiers, et conséquences souvent dramatiques pour les secondes dont les issues psychologiques voire physiques ne sont malheureusement pas assez prises en considération.

    « Le droit à disposer de son corps », dont la ministre de la santé madame Marisol Touraine a fait état à l’occasion de ses vœux du 25 janvier dernier, ne suffit plus pour justifier cette politique mortifère. Il est acquis pour la science et le bon sens que l’enfant dans le ventre de sa mère est l’hôte de ce corps dont il ne partage pas le code génétique, dès ses premiers instants de vie. A ce titre, ce même droit à disposer de son corps doit pouvoir lui être accordé avec d’autant plus de rigueur qu’il est le plus faible et le plus petit d’entre nous. A l’heure où le monde et notre pays sont marqués par des drames terribles, quelle société peut prétendre faire l’impasse sur la défense des plus faibles et des plus fragiles d’entre les siens ?

    Nous disons notre refus d’opposer dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants. A la suite du pape François qui disait à l’occasion de ses vœux au Corps diplomatique en 2014 : « la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur », nous appelons au droit à la vie pour tous, de la conception à la mort naturelle. Et au droit à l’avis.

    + Marc Aillet
    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    « Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? […] Car l'enfant est le plus beau présent de Dieu à une famille, à un pays et au monde entier. Dieu vous bénisse !» (Mère Teresa, Discours à Oslo lors de la remise de son Prix Nobel)


    Avortement : Mgr Aillet explique son tweet du... par Diocese64

    Source : Diocèse Bayonne, Lescar, Oléron.

    NB : les "tweets" de Mgr Aillet relatifs à l'avortement ont été reproduits sur ce blog ici.

  • Merci Mgr Aillet

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  • Le Conseil Constitutionnel valide le naufrage bioéthique de la loi santé

    Le Conseil constitutionnel a rendu hier, jeudi 21 janvier 2016, sa décision concernant le recours en constitutionnalité de la loi de modernisation de notre système de santé, votée le 17 décembre dernier après plus d’un an de navette parlementaire (cf. Les députés votent définitivement le projet de loi santé).

    Le deux recours déposés par les parlementaires de chacune des chambres (cf. Projet de loi santé : les sénateurs ont saisi le Conseil constitutionnel et Après les sénateurs, les députés saisissent le Conseil Constitutionnel) portaient notamment sur les enjeux bioéthiques relatifs à la suppression du délai de réflexion avant l’IVG et la recherche sur l’embryon. Dans les deux cas, le Conseil constitutionnel a jugé les articles conformes à la constitution.

    La suppression du délai de réflexion avalisée

    Le Conseil constitutionnel a considéré que la demande d'IVG et la confirmation de l'IVG ne pouvant avoir lieu le même jour la suppression du délai de réflexion n'était pas contraire à « l'équilibre » de la loi Veil. Par ailleurs, répondant à ceux qui estimaient que tout achat ou a fortiori les actes médicaux pouvaient donner lieu à un délai de rétractation, il a mentionné qu'aucune disposition constitutionnelle n'imposant « de façon générale » de délai de réflexion avant un acte chirurgical, la suppression du délai de réflexion est conformé à la constitution.

    La recherche sur l’embryon est autorisée

    Dans son communiqué de presse, le Conseil constitutionnel a estimé que « le paragraphe III de l'article 155 qui permet, dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation et avec le consentement des membres du couple, la réalisation de recherches biomédicales sur des gamètes destinés à constituer un embryon ou sur un embryon in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation » était conforme à la constitution.

    Le Conseil constitutionnel a considéré que cet article n'était pas un cavalier législatif comme les députés l'avaient soulevé dans leur saisine : ils estimaient qu’il n’avait pas sa place dans le projet de loi santé parce qu’il relevait de la loi de bioéthique. Le Conseil constitutionnel a justifié sa décision estimant qu’il présentait « un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».

    Sur le fond, les arguments énoncés par le Conseil constitutionnel ont de quoi effrayer : les essais cliniques incriminées « destinés à améliorer l’efficacité des méthodes de PMA ou à prévenir ou soigner des pathologies chez l’embryon » « sont menées au bénéfice de l’embryon » et « ne conduisent pas à exposer l’embryon a un risque sans proportion avec le bénéfice attendu »… On est cependant en droit de se demander quel est le « bénéfice » que l’embryon, qui va être détruit, pourra tirer de ces recherches ?

    Par ailleurs, les autorisations de recherche ne seront plus attribuées par l’Agence de biomédecine mais par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ce qui banalise ces recherches désormais soumises aux règles de l’industrie de la santé. Pourtant, le Conseil Constitutionnel parle bien de personne en parlant de l’embryon puisqu’il évoque « le principe de primauté de la personne qui se prête à la recherche ». Faudra-t-il parler d’incohérence ?

    Certains autres articles de la loi ont été retoqués par le Conseil constitutionnel. Ils n’empêcheront pas la mise en œuvre de ceux-ci dès promulgation du décret d’application.

    Source : Gènéthique.

  • Communiqué de La Marche pour la Vie

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    État d’urgence : la Marche pour la Vie est annulée
    mais la vie de l’enfant à naître reste menacée !

    Mobilisez-vous autour d’une vaste campagne de sensibilisation contre l’avortement.

    Alors que l’état d’urgence et le risque majeur d’interdiction de manifester ont contraint les organisateurs à renoncer à la Marche pour la Vie fixée le 24 janvier 2016, la vie de l’enfant à naître reste plus que jamais menacée, notamment à travers les dispositions de la loi santé qui vient d’être votée à l’Assemblée Nationale.

    Parmi celles-ci, relevons l’autorisation de la pratique de l’IVG médicamenteuse par les sages-femmes, l’instauration de quotas obligatoires d’avortements au sein des établissements de santé, l’autorisation de la recherche sur l’embryon, l’autorisation de la délivrance de la pilule du lendemain par les infirmières scolaires…

    L’ensemble de ces mesures participent d’un véritable acharnement politique et idéologique à promouvoir l’avortement qu’il nous faut plus que jamais continuer à dénoncer.

    600 enfants continuent d’être supprimés, chaque jour, par l’avortement ! Il y a « état d’urgence » autour de l’enfant à naître !

    C’est la raison pour laquelle, Choisir la Vie invite à faire du 24 janvier 2016 la Journée Internationale de l’enfant à naître et à se mobiliser autour d’une vaste campagne de sensibilisation au respect de la vie, contre l’avortement qui prendra la forme d’affichages, de tractages, de distribution d’autocollants.

    Envahissons nos rues, nos quartiers de ces affiches et autocollants !

    Collons, tractons, twittons, likons... bref, RÉSISTONS !

    Commandez vos affiches, tracts, autocollants auprès de Choisir la Vie : info@choisirlavie.fr

    Ne lâchons rien !

    Cécile EDEL, Présidente de « Choisir la Vie », association organisatrice de la Marche pour la Vie

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  • Ce samedi 16 janvier 2016 à Paris : « L’Orient et vous, Journée du Patrimoine Oriental »

    Parcours-découverte des richesse historiques, culturelles et spirituelles des 9 églises catholiques orientales de Paris et pèlerinage dans les rues de Paris.

    Le samedi 16 janvier, de 10h à 17h, l’Œuvre d’Orient, avec son réseau de jeunes Antiokia, mettra le patrimoine chrétien oriental à l’honneur : journée portes ouvertes dans les 9 églises orientales catholiques de Paris, et pèlerinage pour mieux faire connaître les richesses d’un patrimoine ancestral mais toujours bien vivant.

    Des objets et vêtements liturgiques seront exposés et un prêtre, un diacre ou un laïc, sera à même de présenter l’Église et de répondre aux questions des visiteurs.

    samedi 16 janvier,Paris,L’Orient et vous,Journée,Patrimoine Oriental

    télécharger le programme de la journée du Patrimoine chrétien oriental

    Au cours de cette journée, Antiokia, les jeunes de l’Œuvre d’Orient propose à tous ceux qui le souhaitent un parcours-pèlerinage à travers les rues de Paris à la rencontre des chrétiens d’Orient. Ce parcours comporte 3 étapes pour découvrir 3 églises orientales. Un déjeuner sera partagé avec ce que chacun aura apporté.

    - 12h : Rdv à ND de Chaldée (13-15 rue Pajol 75018 Paris) pour assister à la répétition de chants de la chorale des jeunes, puis rencontre avec les jeunes et le nouveau curé et déjeuner tous ensemble (chacun apporte quelque chose à partager)

    - 14h30 : départ pour ND d’Egypte (15 rue Philippe Girard 75010 Paris) pour rencontrer le diacre Mr Pierre Boutros qui nous fera visiter l’église et découvrir la spiritualité copte

    - 15h45 : départ pour Saint Julien le Pauvre (ligne 4 direct, 1 rue Saint Julien le Pauvre 75005 Paris) et rencontre de Mgr Charbel Maalouf pour visite de l’église. Rencontre des jeunes et prière finale tous ensemble, puis verre de l’amitié.

    Source : L'Œuvre d'Orient.

  • Lettre du Cardinal Robert Sarah aux paroissiens de Fontainebleau

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    Une église a été incendiée à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, dans le diocèse de Meaux, dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 janvier. Trois foyers d'incendie ont été allumés dans l'église, provoquant des dégâts matériels. Un autel du XVIIe siècle, qui appartenait autrefois au château de Fontainebleau, a été détruit par le feu, et une Vierge à l'Enfant polychrome du XIVe siècle, dite de Notre-Dame-de-Flanchard, a disparu, brûlée ou volée. Les hosties consacrées ont été jetées sur le sol et un ciboire a été volé.
    Mardi 12 janvier, le parquet a annoncé l'internement en psychiatrie d'un marginal de 48 ans soupçonné d'être l'auteur des profanations et des départs de feu.

    Comme il ne s'agit pas d'un simple acte de vandalisme mais bien d'une profanation, Mgr Jean-Yves Nahmias, l'évêque de Meaux, présidera une Messe de réparation en l'église Saint-Louis ce dimanche 24 janvier à 10h30.

    Depuis Rome, dans une lettre datée du 12 janvier, le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, s’associe à la douleur des paroissiens de Fontainebleau, auxquels il avait rendu visite l'an dernier, et les invite au jeûne et à la prière.

    Texte intégral de la lettre du Cardinal Sarah ci-dessous.

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  • En 2015, 7.100 chrétiens ont été tués pour leur foi

    Les faits de violence contre les chrétiens ont doublé et l’extrémisme islamique, première source de persécution, s’enracine chaque année. L’année qui vient de s’écouler est l’année des débordements.

    L’Index mondial de Persécution des chrétiens a rendu sa synthèse pour les faits enregistrés en 2015. En tête de ce recensement, on trouve (pour la 14e année consécutive) la Corée du Nord, suivie respectivement de l’Irak et de l’Érythrée. L’Index mondial relève que trois pays ont fait « une poussée de fièvre antichrétienne » en 2015 : l’Erythrée, le Pakistan et la Libye. Le Pakistan figure en 6e place, son plus haut rang jamais atteint.

    Une progression constante de la persécution

    La violence meurtrière et exterminatrice contre les chrétiens et leurs églises a augmenté avec l’enregistrement de 7.100 cas de chrétiens tués en 2015 pour des raisons liées à leur foi, soit une augmentation de 63% par rapport à l’année dernière où on en comptait 4.344.  Plus de 2.406 églises ont été ciblées par des procédures de fermeture arbitraire, des attaques et des destructions en 2015, soit plus du double par rapport à 2014 (1062).

    L’Inde : violences en toute impunité contre les chrétiens

    En Inde, l’arrivée au pouvoir des nationalistes hindous a exacerbé les tensions contre les chrétiens. Les exactions contre la minorité chrétienne ont augmenté, et ce, en toute impunité. Rajeshwar Singh, dirigeant influent proche du pouvoir, a annoncé un plan politique d’élimination totale des minorités religieuses au profit de l’hindouisme d’ici le 21 décembre 2021.

    L’extrémisme islamique, première source de persécution

    D’année en année, cette tendance ne fait que se renforcer et a des répercussions partout dans le monde. Dans 35 pays sur les 50 que comptent l’index, l’extrémisme islamique est le principal mécanisme de persécution, que ce soit dans des pays du Moyen-Orient, d’Afrique Subsaharienne ou d’Asie (Centrale et du Sud-Est).

    Pour accéder à l’ensemble des tendances, découvrez la synthèse des résultats de l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2016.

    Index Mondial,persécution,chrétiensc2016

    Source : CathoBel.be.

  • L'Éthiopie confrontée au risque d'une nouvelle famine

    Face à une nouvelle menace de famine imminente due notamment au réchauffement climatique, l’Église éthiopienne exhorte les associations à se mobiliser pour sauver des vies.

    AED-Ethiopie_1a.jpgEn Éthiopie, plus de 10 millions de personnes sont menacées par la famine, en raison d’une grave sècheresse, comparable à celle de 1984. Les pluies ont été quasi inexistantes et les récoltes n'ont presque rien donné. La Conférence épiscopale tire, à son tour, la sonnette d’alarme, dans une note rendue publique au terme de son assemblée plénière à Addis-Abeba.

    Les évêques exhortent les ONG et en particulier les associations catholiques à se mobiliser pour sauver des vies. Selon eux, cette sècheresse est la conséquence des changement climatiques et de la détérioration de l’environnement. Plus de 820 000 personnes ont été contraintes de se déplacer à la recherche de nourriture. Les familles pauvres sont particulièrement touchées et les jeunes essayent d’émigrer à l’étranger, le plus souvent par des moyens illégaux, abandonnant leurs épouses et leurs enfants. Cette crise a également des conséquences sociales : les viols et les abus ont augmenté, de nombreux enfants ne vont plus à l’école, et les déplacements des populations provoquent des conflits locaux.

    En raison de la malnutrition, certaines personnes n’ont même plus la force d’assister aux célébrations religieuses, indiquent les évêques. 1,4 milliards de dollars seraient nécessaires pour faire face à cette crise alimentaire. L’Église est appelée à venir en aide aux couches les plus fragiles de la population.

    À Rome, Caritas internationalis a lancé un appel de fonds en faveur de l’Éthiopie. La fondation Aide à l’Église en détresse a déjà débloqué 460 000 euros. Cette somme devrait permettre d’aider plus de 1400 familles pendant toute l’année 2016. Mais la situation s’aggrave de jour en jour, indique le sous-secrétaire de la Conférence épiscopale éthiopienne, le Père Meleku. La population a besoin de tout : de nourriture, mais aussi de soins médicaux et de bétail.

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    L’histoire de l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d'Afrique derrière le Nigeria, est ponctuée de famines. L’économie de ce pays, fondée sur une agriculture vivrière, est sensible aux variations climatiques. L'agriculture emploie plus des trois quarts de ses 90 millions d'habitants. De plus, la déforestation a généré une érosion des sols. Le gouvernement éthiopien est beaucoup mieux préparé qu’il y a 30 ans, mais il a besoin de l’aide internationale pour éviter le pire.

    Sources : Radio Vatican (CV-RF) - AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • La Nuit des Témoins : 5 soirées pour les chrétiens persécutés (du 29 janvier au 4 février)

    nuit-des-temoins-2016.jpgDu vendredi 29 janvier au jeudi 4 février 2016, l’Aide à l’Église en Détresse  organise 5 événements à Paris, Nancy, Orléans, Rennes et Toulon pour rendre hommage aux chrétiens morts à cause de leur foi, en présence de témoins exceptionnels.

    > Soirées dédiées

    Pour la 8ème année consécutive depuis 2009, l’AED leur consacre une soirée toute particulière : la Nuit des Témoins. Une appellation qui évoque notamment les « nuits » de solitude que traversent les victimes de l’oppression. Égrenés durant la soirée, les noms des chrétiens tués dans l’année en Syrie, Vénézuela, Brésil, Mexique, Colombie… ponctueront les temps de prière silencieuse, chants, témoignages et méditations sur les fruits du martyre.

    > Intervenants au cœur de l’actualité

    Pour comprendre les difficultés que vivent des milliers de chrétiens dans le monde, l’AED fait appel à des personnalités remarquables.

      • Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep en Syrie
      • Mgr Coutts, archevêque de Karachi, président de la Conférence des évêques du Pakistan
      • Sœur Lika, religieuse dominicaine, réfugiée à Erbil en Irak
      • Père Fernandez, prêtre Trinitaire, vice-président de l’Aide aux Missionnaires du Soudan

    (Pour en savoir plus sur nos témoins, cliquez ici)

    > Tournée dans toute la France

    « Tant de chrétiens continuent à être persécutés aujourd’hui dans le silence complice de nombreuses puissances » déclare le Pape François, le 7 septembre 2015. Pour leur rendre hommage, l’AED parcourt 5 villes de France.

    • Paris : vendredi 29 janvier, 18h30 messe, 20h veillée, Cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Chauvet
    • Nancy : dimanche 31 janvier, 18h Basilique Saint-Epvre avec Mgr Papin
    • Orléans : lundi 1er février, 19h30 Eglise Saint-Paterne avec Mgr Blaquart
    • Rennes : mercredi 3 février, 20h30 Cathédrale Saint-Pierre avec Mgr d’Ornellas
    • Toulon : jeudi 4 février à 20h Eglise Saint-Louis avec Mgr Rey

    « Prier et soutenir matériellement nos frères, c’est indispensable. Venir les entourer est aussi essentiel » exhorte Marc Fromager, directeur de l’AED France, présent tout au long de la tournée.

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Syrie : C’est dans les larmes que les chrétiens de Kamichli ont accueilli 2016

    Syrie,Kamichli,attentats,chrétiens,morts,blessés,victimes,terroristes,DaeshL’Œuvre d’Orient est horrifiée par l’attentat perpétré dans la ville de Kamichli où près de vingt chrétiens ont trouvé la mort et de nombreux autres blessés, de manière ciblée, dans deux restaurants.

    Il est plus que jamais nécessaire de prendre les moyens pour arrêter les violences en Syrie et en Irak.

    Message du Patriarche syriaque catholique, SB Younan

    A peine le Pape François venait de lancer son message de paix pour le nouvel an, « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! », que la communauté chrétienne de Kamichli, l’une des deux villes importantes du Nord-Est de la Syrie, jusqu’ici relativement épargnée, a été le cible d’un massacre terroriste inouï.

    La nuit du mercredi 30 décembre, une vingtaine de personnes ont été tués et plus de quarante blessés, dont plusieurs dans un état très grave gisant toujours aux hôpitaux.

    La plupart des victimes étaient des jeunes voulant fêter le nouvel An dans l’espérance et la joie. Ce fut un message très lugubre que des terroristes ont voulu adresser aux chrétiens de cette ville, en semant la mort et les larmes. Un message d’horreur à la communauté chrétienne de ce pays meurtri depuis cinq ans !

    Les funérailles des victimes eurent lieu dans un rite œcuménique auquel ont présidé deux archevêques de l’Église Syriaque Catholique, Mgr. Elias Tabé et Mgr. Behnan Hindo, un évêque de l’Église Syriaque Orthodoxe ainsi que des membres de clergé Arménien Catholique et Orthodoxe.

    Un témoignage de communion que les Chrétiens du Proche-Orient ne cessent de donner, en célébrant « l’œcuménisme du sang », comme l’a souvent répété le pape François.

    Opprimés avec le psalmiste, notre peuple crie vers le Seigneur Dieu, « Seigneur, pourquoi te tiens-tu éloigné ? », et appelé à revivre son espérance contre tout espoir humain, ne cesse de l’implorer : « … ne garde pas le silence… Mon Dieu lève-toi pour me rendre justice… » (psaumes 10 et 35)

    S.B. Ignace Youssef III Younan


    Joint par téléphone Mgr Hindo a témoigné de sa colère :

    « C’est insupportable, l’année 2015 a commencé par le massacre des assyriens dans les 35 villages du Khabour et les 300 personnes kidnappés.
    Puis en juin, DAESH nous a attaqués et 40 jours ont été nécessaires pour les éloigner.
    Enfin l’année se termine par ce massacre.
    C’est insupportable ».

    Source : L'Œuvre d'Orient.

  • Vatican - Les Opérateurs Pastoraux tués durant l’année 2015

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2015, 22 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde. Pour la septième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. De 2000 à 2015, ce sont 396 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 5 Évêques.

    En 2015, sont morts de manière violente 13 prêtres, 4 religieuses et 5 laïcs. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 8 opérateurs pastoraux – 7 prêtres et 1 religieuse ; en Afrique, ont été tués 5 opérateurs pastoraux – 3 prêtres, 1 religieuse et une laïque ; en Asie, ce sont 7 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre, 2 religieuses et 4 laïcs alors qu’en Europe, ont été tués deux prêtres.

    Aux listes provisoires établies annuellement par l'Agence Fides, doit toujours s'ajouter la longue liste de ceux dont nous n'aurons jamais connaissance ou dont on ne connaîtra pas même le nom qui, dans tous les coins du monde, souffrent et paient de leur vie leur foi en Jésus Christ.

    Un document très complet établi par l'Agence Fides, comprenant les statistiques détaillées par continent, les fiches biographiques et les circonstances de chaque mort, un tableau récapitulatif de l'année 2015 ainsi que des Opérateurs Pastoraux tués de 1980 à 2013, est disponible en lecture et/ou en téléchargement ici (format .doc).

    Source : Agence Fides (SL) 30/12/2015.

  • Syrie : Lettre de Mgr Jeanbart, archevêque d'Alep, reçue par l'AED

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    Chers amis,

    Voici une lettre que nous avons reçue ce week-end de Mgr Jeanbart, l'archevêque d'Alep, qui nous a beaucoup émus.

    « En cette nuit de Noël, je suis triste. Je sens un grand besoin d'écrire, de vous écrire, vous les plus proches de mes amis, ces quelques lignes pour vous prier d'accepter de partager avec moi une part de mes préoccupations et de ma souffrance. je suis triste et j'ai besoin de vous sentir tout près de moi pour soutenir ma résistance, m'encourager et prier le Nouveau-né de remplir mon cœur sombre et endolori de la chaleur de sa rayonnante présence, source de toute espérance et de toute libération !

    Je suis triste de voir un grand nombre de chrétiens quitter ce pays qui leur appartient depuis la naissance de l’Église et partir vers l'étranger en exil, loin des leurs et de tout ce qui leur permettait de vivre sereins dans une société chaleureuse et paisible qui les rendait heureux, autant si ce n'est plus que n'importe où ailleurs.

    Je suis triste de voir cette guerre injuste et sauvage continuer à semer partout terreur et insécurité sous les regards indifférents des grandes nations qui balancent toute initiative de pacification par leurs tergiversations douteuses et incompréhensibles.

    Je suis triste d'apprendre que près de 300.000 personnes humaines ont perdu leur droit sacré à la vie exécutées au nom du Créateur lui-même. Que d'orphelins de veuves et de handicapés cette guerre folle a généré pour le grand malheur de notre société et que de larmes ont coulé des yeux des innombrables femmes innocentes qui ont tout perdu dans ce monde violent et inhumain.

    Je suis triste de voir notre pays en pleine destruction après avoir vu un développement remarquable et bien méritoire. Des milliers d'écoles hors d'usage, des maisons innombrables détruites, des hôpitaux en grand nombre démolis, des centrales électriques mises hors d'usage et des usines ravagées par milliers. Que de sites archéologiques témoins d'une longue histoire et d'une civilisation incomparable annihilés et que d'églises chrétiennes mises hors d'usage !

    Je suis triste de voir notre peuple vivre dans la disette, sans ressources, sans eau ni électricité faisant la file pour recevoir une aide alimentaire modeste, après avoir été lui-même un peuple laborieux et connu pour sa grande générosité envers les besogneux.
    Je suis triste parce que je ne sais plus comment dire des mots d'encouragement à mes fidèles qui sont à bout de souffle et qui perdent de jour en jour ce qui reste de l'espoir qu'ils avaient su garder jusqu'aujourd'hui malgré tout ce qui leur arrivait.

    Je suis triste sans le dire aux miens. Mais je le dirai quand même au Seigneur de toutes les grâces cette nuit à la Messe, pour lui demander de venir à notre secours. Je Lui demanderai pour ce Noël un cadeau qui puisse redonner le sourire à notre peuple chéri, je lui demanderai de tout mon cœur qu'Il fasse naitre avec sa naissance la tendresse dans les cœurs endurcis, l'amitié entre les hommes et la Paix dans notre pays.

    Je suis triste chers amis, ne me laissez pas seul, accompagnez moi de vos prières et de votre affection amicale. Et que ce Noël soit pour moi source de consolation et pour vous source de joie et de bonheur !

    Sincèrement vôtre,

    Alep le 24 Décembre 2015 »

    Aussi je vous invite à prier pour Mgr Jeanbart, à venir l'écouter à la Nuit des Témoins le mois prochain, et à soutenir maintenant nos frères en Syrie, en faisant un don avant la fin de cette année 2015 (plus que 3 jours).

    Même le don le plus modeste est infiniment précieux pour eux. Merci !

    Marc Fromager
    Directeur de l'AED

  • 25 décembre 2015 : Message de Noël et bénédiction Urbi et Orbi

    Texte intégral du Message Urbi et Orbi traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite