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Actualité - Page 13

  • Empêchons l’euthanasie des personnes handicapées

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    La proposition de loi sur la fin de vie (des députés Jean Leonetti (LR) et Alain Claeys (PS)) revient en 2ème lecture au Sénat : le 21 octobre en commission et le 29 octobre en séance. Lors du passage du texte à l’Assemblée, début octobre, près de 5 500 soutiens ont alerté leur député, via cette même mobilisation.

    A une semaine de la dernière étape de la navette parlementaire, la Fondation Jérôme Lejeune appelle à déployer encore plus d’énergie pour mobiliser les sénateurs et protéger ainsi la vie de tous les Vincent Lambert. Pour cela, la Fondation Jérôme Lejeune relance aujourd’hui, et jusqu’à la date limite de dépôt des amendements (26 octobre), une mobilisation virale « En plein scandale Vincent Lambert, empêchons l’euthanasie des personnes handicapées ». Elle appelle les citoyens à interpeller leur sénateur via une page mobilisation dédiée pour introduire dans la proposition de loi des amendements de nature à :

    Préciser qu’une personne handicapée, parmi lesquelles les personnes cérébrolésées, ne peut pas faire l’objet d’un arrêt de traitements par le seul fait qu’elle est handicapée.
    Modifier la procédure collégiale, actuellement appliquée dans le cas d’un arrêt de traitement d’une personne inconsciente, en disant que la décision d’arrêt de traitement ne relève pas d’un seul médecin, qu’elle doit être prise après consensus avec la famille, et qu’à défaut de consensus, une médiation doit nécessairement être proposée par l’établissement médical ou médico-social.
    Définir ce qui relève des traitements et ce qui relève des soins, de manière à ce que l’administration des soins dus à tout patient, quel que soit son niveau de conscience, ne puisse plus être interprétée comme relevant de l’acharnement thérapeutique.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, s’émeut : « La loi Leonetti de 2005 est souvent présentée comme un juste équilibre mais c’est pourtant cette loi qui a permis l’affaire Vincent Lambert. Lequel demain, pourrait être euthanasié par privation d’eau et d’alimentation.A la source, réside l’amalgame permanent et entretenu entre handicap et fin de vie. Non seulement il faut agir pour protéger d’urgence tous les Vincent, mais plus largement, il est nécessaire de créer un cadre légal de protection et de soin des personnes handicapées ».

    Fondation Jérôme Lejeune.

    3 étapes en moins de 3 min pour écrire avant
    lundi soir 26 octobre !

    Le lundi 26 octobre au soir est la date butoir pour que les sénateurs déposent des amendements.

     

  • Selon l’AED, les chrétiens pourraient avoir disparu d’Irak dans cinq ans

    AED-rapport-2015.jpgIl semblerait que la foi chrétienne disparaisse de certaines parties centrales du Proche-Orient, comme il ressort d’un rapport consacré à la spirale des persécutions croissantes, publié le mardi 13 octobre 2015.

    « Persécutés et oubliés ? Un rapport sur les chrétiens opprimés en raison de leur foi, 2013-2015 ». Tel est l’intitulé d’un rapport élaboré par l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse » (AED). Ce rapport en arrive à la conclusion que tous les chrétiens croyants pourraient avoir disparu dans cinq ans si l’exode des fidèles d'Irak se poursuit à son niveau actuel.

    En Syrie, le taux d’émigration augmente encore plus rapidement. Selon plusieurs rapports, le nombre de croyants, qui se chiffraient à 1,25 million avant le début de la guerre en 2011, a chuté aujourd’hui pour n’atteindre plus que quelques 500.000 personnes.

    Basé sur des reportages de témoins et des témoignages, le rapport « Persécutés et oubliés ? » considère les pays d’intérêt central du Proche-Orient ainsi que d’autres pays tels que la Chine, l’Égypte, l’Érythrée, le Nigéria, la Corée du Nord, le Pakistan, le Soudan et le Vietnam. Le rapport en conclut que la situation des chrétiens s’est détériorée depuis 2013 dans 15 des 19 pays d’intérêt central observés.

    La persécution est classée comme étant « extrême » dans dix pays – plus de la moitié des pays observés – c’est-à-dire quatre pays de plus que durant la période de la dernière édition du rapport qui couvrait les années 2011-2013.

    Génocide culturel des chrétiens

    Tandis que l’islamisme est considéré comme la menace majeure, le rapport de l’année 2015 fait également état de problèmes croissants causés par d’autres groupes religieux extrémistes – des formes militantes d’hindouisme, de judaïsme et de bouddhisme-,  sachant que le nombre d’agressions et leur cruauté augmentent.

    Selon le rapport de l’AED, ce sont surtout les régimes totalitaires qui exercent une pression croissante sur les Églises. Les chrétiens d’Érythrée et du Vietnam sont confrontés à des menaces sérieuses.

    En outre, le rapport constate que dans de nombreux cas, les chrétiens sont moins persécutés en raison de leur croyance qu’à cause des relations qu’ils sont censés entretenir avec l’Occident et d’un état d’esprit hostile de leur environnement qui établit une liaison entre les fidèles et le colonialisme.

    Selon John Pontifex, directeur du service d’information de l’AED en Grande-Bretagne et auteur du rapport « un génocide culturel des chrétiens effacerait largement la présence des fidèles au Proche-Orient, berceau originel de l’Église. » Et d’ajouter: « Le rapport est très loin de chercher toute la faute auprès de l’islam extrémiste. Il révèle plutôt que la racine de nombreux problèmes se situe dans des groupes religieux extrémistes, non musulmans et nationalistes ainsi que dans le contexte historique de régimes communistes totalitaires. »

    Selon le rapport, la perte de la population chrétienne du Proche-Orient et en d’autres lieux représenterait un véritable coup de poing pour la collectivité, car les fidèles agissent comme autant de bâtisseurs de ponts dans des sociétés de plus en plus fragmentées.

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    Soutien du Pape François

    Le Pape a apporté son soutien au rapport de l’AED (*), précisant qu’il apprécie « profondément les efforts de ceux qui ont contribué au rapport d’Aide à l’Eglise en détresse ». Dans un message envoyé par le Cardinal secrétaire d’Etat du Vatican, Mgr Pietro Parolin, le Saint-Père salue « ceux qui montrent au monde la plaie de la persécution et de la souffrance des chrétiens ».

    Le secrétaire d’État du Saint-Siège affirme également que le Pape prie pour que ceux qui ont l’autorité de le faire, « luttent diligemment pour éradiquer les persécutions et discriminations religieuses dans leur nation, mais qu’ils trouvent également des méthodes plus  efficaces pour promouvoir la coopération internationale pour défaire ces offenses à la dignité  humaine et la liberté religieuse ».

    J.J.D. (avec AED)

    (*) : Basé sur des reportages et des témoignages, le rapport considère les pays d’intérêt central du Proche-Orient ainsi que d’autres pays tels que la Chine, l’Égypte, l’Érythrée, le Nigéria, la Corée du Nord, le Pakistan, le Soudan et le Vietnam. Le rapport en conclut que la situation des chrétiens s’est détériorée depuis 2013 dans 15 des 19 pays d’intérêt central observés.

    Pour avoir accès au rapport Persecuted and Forgotten? (en anglais), cliquez ici

    Sources : CathoBel - AED - Radio Vatican.

  • Irak : L'appel à l'aide de Mgr Petros Mouché, archevêque syriaque catholique de Mossoul

    Mgr_Mouche.jpgAlors que le Synode dédié à la famille est en cours au Vatican, l’archevêque syriaque catholique de Mossoul espère que ce dernier servira à attirer l’attention aussi sur les déplacés irakien, « à redonner à nos familles leur dignité ».

    Mgr Petros Mouché vient d’effectuer une tournée en Italie et en France pour sensibiliser les Européens à la situation des familles chrétiennes d’Irak, déplacées au Kurdistan irakien et qui s'apprêtent à passer leur deuxième hiver loin de leur domicile. « Une vie dans des préfabriqués ou dans une caravane, cela n’aide pas les familles et crée des problèmes. La cohabitation dans des espaces aussi petits est difficile. La famille qui n’a pas de maison n’est pas tranquille, tout comme ces parents qui ont les poches vides et rien pour acheter des médicaments à un enfant malade.»

    Un accueil massif pour éviter la dissolution d'une communauté

    Mgr Mouché est un réfugié parmi d’autres. Il a quitté la deuxième ville d’Irak lors qu’elle est tombée aux mains de Daech en juin 2014. Aujourd’hui, il appelle l'Occident à accueillir plusieurs centaines de familles chrétiennes ensemble au lieu de délivrer des visas au compte-goutte. Avec les départs successifs, il redoute une dissolution de sa communauté. « Mon diocèse compte aujourd'hui 12.000 familles, soit environ 50.000 personnes. C'est quasiment un tiers de tous les syriaques catholiques. Donc si on continue à se disperser, c'est notre peuple qui va disparaître, » explique l’archevêque lors de son passage en France.

    Il aimerait que les pays européens ou nord-américains accueillent dans leurs villages vides 400 ou 500 familles en même temps. « Regroupés, ils seront plus forts, leurs enfants seront scolarisés ensemble, ils pourront continuer à parler leur langue et vivre leur foi ». Le Figaro qui se fait écho de cette tournée de Mgr Petros Mouché, explique que « cette solution sonne comme un revirement », alors que l'évêque de Mossoul et de Qaraqosh plaidait jusqu'ici uniquement pour le maintien de ses fidèles en Irak, en y créant les conditions favorables. Mais l'objectif reste le même, estime le quotidien français : permettre, à terme, le retour des familles dans leurs villages, actuellement sous le contrôle de Daech. « Une fois leurs villages libérés, ils voudront rentrer chez eux », assure Mgr Mouché.

    En France, le président de l'Oeuvre d'Orient se montre réservé sur l'opportunité d'une telle initiative. Mais Mgr Pascal Gollnish reconnaît qu'il est « essentiel que les réfugiés syriaques accueillis à l'étranger restent en lien avec leurs coreligionnaires ». La prise de Palmyre en Syrie, suivie par la chute de Ramadi a instillé un vrai « sentiment de désespérance chez les déplacés », rappelle Mgr Gollnish. « Mais il est toujours envisageable de reprendre la plaine de Ninive et sécuriser Qaraqosh, ainsi que tous les villages chrétiens aux alentours. C'est la seule et unique solution, si on veut éviter que les derniers chrétiens fuient l'Irak. »

    Sources : Radio Vatican - Le Figaro.

  • Le Pape François appelle le Synode à la prière pour le Moyen-Orient

    A l’ouverture des travaux ce vendredi en salle du Synode, le Pape a invité les participants de l’Assemblée synodale dédiée la famille à prier pour la réconciliation et la paix au Moyen-Orient. Au nom de tous, le Pape a exprimé sa « douleur » et « sa profonde préoccupation » au regard des événements en cours en Syrie, en Irak, à Jérusalem et en Cisjordanie « où nous assistons à une escalade de violence qui implique une fois de plus des civils, des innocents, et continue d’alimenter une crise humanitaire d’une ampleur énorme ».

    « La guerre conduit à la destruction ; elle décuple la souffrance des populations. L’espérance et le progrès ne sont engendrés que par des choix de paix » a rappelé le Saint-Père qui a ainsi invité à une prière « intense et confiante » : « Unissons nous pour prier le Seigneur et exprimer notre solidarité avec les prélats présents au Synode qui viennent de ce régions, et à travers eux aux populations locales touchées ».

    Le Pape a également souhaité que cette prière soit dédiée aux zones d’Afrique qui subissent des conflits analogues. Il se rendra sur le continent africain au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique du 25 au 30 novembre prochain.

    Ce vendredi, les premiers travaux effectués au sein des treize groupes linguistiques sont présentés par les rapporteurs de chacun des cercles mineurs, lors de cette quatrième Congrégation générale dans la salle du Synode.

    Source : Vatican Information Service - Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Trois des chrétiens de la vallée du Khabur retenus en otage par Daesh ont été exécutés par leurs ravisseurs

    Trois des chrétiens de la vallée du Khabur retenus en otage par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont été exécutés par leurs ravisseurs. C’est ce dont témoigne la vidéo de l’exécution diffusée au cours de ces dernières heures par les sites djihadistes. Dans la vidéo, tournée selon les rituels suivis également dans d’autres cas analogues par la propagande djihadiste, les trois chrétiens assyriens apparaissent à genoux, vêtus des habituelles combinaisons oranges dans une zone désertique et sont tués d’une balle dans la nuque para des bourreaux cagoulés. Chacun des trois assyriens, avant d’être exécuté, s’identifie, en répétant son nom et son village de provenance. Il s’agit de Audisho Enwiya et Assur Abraham – provenant du village de Tel Jazira – et de Basam Michael, du village de Tel Shamiram. Après leur exécution, la vidéo se conclut en montrant trois autres assyriens à genoux et en combinaison orange devant les cadavres des trois précédents. Eux aussi révèlent leur nom et leur village de provenance, et l’un d’eux ajoute en arabe, en indiquant les corps des trois assyriens déjà tués : « notre sort sera le même que le leur si les procédures correctes en vue de notre libération ne sont pas suivies ».

    L’exécution – avertissent les auteurs de la vidéo macabre – a eu lieu au matin du 23 septembre, jour de la commémoration de la fête du sacrifice de la part des musulmans. Les trois hommes ont par ailleurs été identifiés.

    Les trois hommes assassinés, tout comme les trois coptes apparaissant encore vivants dans la vidéo, faisaient partie du groupe de quelques 230 chrétiens assyriens que les djihadistes du prétendu « Etat islamique » retiennent en otage depuis fin février lorsque l’offensive djihadiste a atteint les villages chrétiens de la vallée du Khabur. Le lieu de leur détention se trouve encore, selon toute probabilité, dans la zone d’al-Shaddadi, place forte du prétendu « Etat islamique » sise à 60 Km d’Hassaké. Le message véhiculé par la vidéo est clair et féroce : la rançon demandée pour la libération des chrétiens encore prisonniers n’a pas été payée et les exécutions se poursuivront tant que la somme demandée ne leur sera pas versée.

    Au cours des phases ayant suivi l’enlèvement collectif, les djihadistes avaient demandé 100.000 USD en échange de la libération de chacun des otages. Face aux réponses de ceux qui faisaient état de l’impossibilité de collecter une telle somme exorbitante, les négociations avaient été interrompues. Voici environ un mois, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, avait indiqué à l’Agence Fides que des spirales visant à trouver un accord sur une rançon pro capite beaucoup moins élevée avaient été rouvertes. La vidéo de l’exécution des trois assyriens brise les espoirs et la préoccupation recommence à croître autour du sort des chrétiens – y compris des femmes et des enfants – encore entre les mains des djihadistes. (GV)

    Source : Agence Fides (08/10/2015).

  • Pakistan : Jeunes filles chrétiennes violées et enlevées par des musulmans

    Lahore - Deux jeunes sœurs chrétiennes ont été enlevées et violées par un groupe de musulmans. Deux des malfaiteurs ont été arrêtés alors que trois sont encore en liberté dans la ville de Jaranwala, au Pendjab. Le cas est arrivé devant le tribunal et voit la participation d’avocats chrétiens qui ont fait état de divers épisodes à Fides. Un autre cas concerne une jeune chrétienne de 13 ans, elle aussi enlevée et violée. Le troisième cas signalé à Fides concerne quant à lui deux jeunes filles enlevées et violées par un groupe de trafiquants d’êtres humains qui les ont contraintes à se prostituer toujours au Pendjab.

    Le phénomène de jeunes filles appartenant aux minorités religieuses – chrétiennes et hindoues – enlevées, violées et dans certains cas contraintes à un mariage islamique est endémique au Pakistan et, selon les sources de Fides, il concerne environ 1.000 jeunes filles chaque année. Il s’insère dans le cadre de la condition de subalternité de la femme au sein de la société pakistanaise, en particulier dans les zones rurales mais les femmes membres des minorités religieuses sont doublement vulnérables, remarque une source de Fides, attendu que les musulmans pensent pouvoir bénéficier de l’impunité dans le cadre de tels abus et trouvent souvent le soutien de la police et de la magistrature. Maître Sardar Mushtaq Gill, avocat chrétien et défenseur bien connu des droits fondamentaux, qui a défendu de nombreux cas de ce genre devant les tribunaux, vit aujourd’hui dans des conditions d’extrême insécurité, ayant reçu des menaces et des intimidations pour lui faire abandonner la défense des victimes et garantir l’impunité aux coupables. (PA)

    Source : Agence Fides (05/10/2015).

  • A l'Angelus de ce dimanche, le Pape François a demandé que l'on prie pour eux

    Guatemala : 131 morts et plus de 300 disparus

    Il y a peu d’espoir de trouver encore quelqu’un de vivant sous la montagne de boue qui a submergé depuis des jours maintenant Santa Caterina Pinula, au Guatemala. Le nombre total des victimes est désormais de 131 mais jusqu’ici seuls 90 corps ont été récupérés et identifiés. Parmi les victimes, se trouvent au moins 26 mineurs. Les disparus sont au nombre de 300 environ. En réalité, il s’est agi d’une série d’énormes glissements de terrain qui ont submergé des centaines d’habitations dans cette localité sise à la périphérie de la capitale. Hier, à l’Angelus, le Saint-Père François a demandé de prier pour les victimes du glissement de terrain et invité à une solidarité concrète.

    Selon les informations parvenues à Fides de sources missionnaires se trouvant dans la capitale guatémaltèque, les opérations de secours ont été interrompues à plusieurs reprises à cause des fortes pluies qui continuent à s’abattre sur le lieu de la catastrophe depuis la nuit du 1er octobre, lorsqu’une pluie torrentielle, la boue et les détritus ont ravagé le village d’El Cambray II, dans la municipalité de Santa Catarina Pinula.

    Les sources de Fides signalent qu’environ 900 secouristes sont à l’œuvre pour tenter de retrouver quelques survivants et récupérer les corps des victimes. Il faut également souligner la situation des survivants qui souffrent à cause d’un traumatisme très fort dû non seulement au deuil mais aussi à l’absence d’un corps à enterrer. Cette population vit en effet fortement au contact physique des personnes, parents et amis, au sein d’un même village.

    La catastrophe en question est la plus grave jamais enregistrée au Guatemala depuis les deux séismes de 2012 et 2014 dans le sud-est du pays. En 2005, des centaines de personnes furent tuées par les glissements de terrain provoqués par les pluies torrentielles qui ensevelirent complètement le village de Panabaj. De nombreux corps n’ont jamais été récupérés dans ce cas. (CE)

    Source : Agence Fides (05/10/2015).

  • Réfugiés et paludisme au Soudan du Sud : 4.000 cas par semaine et 3 enfants morts par jour

    On ne vous en parlera pas dans les media...

    Bentiu (Agence Fides) – « L’épidémie de paludisme dans le camp de Bentiu est d’une portée sans précédent et a coûté la vie à trop d’enfants » a déclaré le Coordinateur médical de Médecins sans frontières à Bentiu, dans un communiqué parvenu à l’Agence Fides. Le Centre pour la Protection des Civils (PoC) des Nations unies à Bentiu, accueille actuellement 110.000 personnes ayant fui les affrontements et les violences. L’hôpital de MSF au sein du PoC de la ville est le seul disponible pour la population du camp. Il comprend un service d’urgences 24 heures/24, une thérapie intensive pour les enfants malnutris, fournit des soins médicaux pédiatriques et pour les adultes ainsi que des services de chirurgie et de maternité. Au cours des mois d’août et de septembre derniers, les équipes de MSF ont assisté chaque semaine jusqu’à 4.000 patients affectés de paludisme. Avec cette augmentation vertigineuse des cas, aggravée par un accès limité aux soins médicaux de base et par le manque d’accès aux examens diagnostiques et aux traitements contre le paludisme, de nombreux enfants sont arrivés à l’hôpital gravement malades, peut-on encore lire dans le communiqué. Au cours de ces dernières semaines, trois enfants par jour sont morts de paludisme, après être arrivés à l’hôpital en conditions critiques. Pour répondre à l’urgence, MSF, en collaboration avec l’UNICEF, a conduit une imposante campagne porte-à-porte qui a surveillé 30.000 cas suspects et traité plus de 16.000 enfants de 6 mois à 5 ans. (AP)

    Source : Agence Fides (02/10/2015).

  • Strasbourg : les Chrétiens d’Orient à l’honneur du 4 au 18 octobre 2015

    Exposition La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient, accompagnée d'une messe pour la Paix, ainsi que d'une conférence.

    Strasbourg,Exposition,Grande Aventure,Chrétiens d'Orient,messe pour la Paix,conférenceL’exposition « La Grande Aventure des Chrétiens d’Orient » sera visible à Strasbourg, du 4 au 18 octobre 2015 à l’église Sainte Madeleine.

    Exposition « La grande aventure des Chrétiens d’Orient » :

    L’Œuvre d’Orient présente un parcours didactique et largement illustré pour découvrir la richesse et la diversité des Églises et des Chrétiens d’Orient: 

    - Histoire : de la naissance de l’Église à Jérusalem aux séparations et réconciliations avec l’Église de Rome.

    - Traditions et  rites : maronite, chaldéen, copte, melkite, syriaque, arménien, gréco-catholique, malabar…

    Une invitation à mieux connaître l’Œuvre d’Orient et ses missions aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses, du Moyen-Orient jusqu’en Inde, d’Ukraine en Éthiopie.


    MESSE : messe pour la Paix au Proche et Moyen-Orient, le 7 octobre 2015 à 18h, présidée par le Chanoine R. Vigneron, délégué épiscopal pour la pastorale des relations culturelles et délégué diocésain de l’Œuvre d’Orient.


    CONFÉRENCE : Le Père Vigneron, délégué de l’Œuvre d’Orient, donnera une conférence sur la situation actuelle des Chrétiens d’Orient le 7 octobre à 19h.


    Lieu : église Sainte Madeleine de Strasbourg, place Sainte Madeleine, 67000 Strasbourg

    Date : du 4 au 18 octobre 2015

    Source : Œuvre d'Orient.

  • Communiqué de la C.E.F. : "L’avortement ne constitue pas la réponse à la nécessité d’éduquer"

    Alors que le gouvernement lance une nouvelle campagne en faveur de l’avortement, la Conférence des évêques de France (CEF) tient à rappeler son opposition à l’interruption volontaire de grossesse.

    « IVG : mon corps, mon choix, mon droit » le slogan de cette campagne souligne l’approche individualiste du drame de l’avortement. Le droit absolu accordé à la mère sur son corps justifierait ainsi celui de supprimer la vie naissante.

    La campagne insiste sur la liberté basée sur l’information ; la CEF déplore que cette information fasse l’impasse sur la vie que porte une grossesse.

    Le site internet qui accompagne la campagne prétend que « le droit à l’IVG est unanimement soutenu par les français » : c’est une contre-vérité qui bafoue la liberté de très nombreuses personnes de penser différemment.

    La CEF redit l’impérieuse nécessité de ne pas considérer l’avortement comme une anecdote de la vie mais comme un acte grave qui engage et marque bien souvent profondément et durablement les personnes qui le vivent : les femmes mais aussi les hommes et les familles. A cet égard, la CEF tient à rappeler l’attention toute particulière que l’Église porte aux femmes concernées par l’avortement. Elle rappelle notamment l’existence de nombreux organismes dédiés à l’information, l’accueil et l’accompagnement des personnes qui se posent la question de l’avortement comme de celles qui l’ont vécu.

    Elle encourage toutes les initiatives qui favorisent l’éducation affective, relationnelle et sexuelle des jeunes. Elle réaffirme et soutient la responsabilité des parents à cet égard.

    Cette campagne gouvernementale en faveur de l’avortement intervient alors même que les débats de la Loi Santé reprennent et que des mesures inquiétantes vont être proposées (et notamment : l’assouplissement de la délivrance de la contraception d’urgence aux élèves mineures, l’intégration du nombre d’IVG dans les contrats d’objectifs des ARS, l’autorisation pour les centres de santé à pratiquer des IVG, la fin du délai obligatoire d’une semaine entre la consultation médicale et l’IVG).
    Dans son encyclique Laudato Si’, saluée par de nombreux dirigeants politiques, le Pape François rappelle : « Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés » (n°120).

    En cette époque où la fragilité et la pauvreté humaine ébranlent nos sociétés, la protection de l’enfant à naître comme l’accueil des situations de détresse s’inscrivent dans cette écologie intégrale qui respecte tout homme et tout l’homme.

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas
    Secrétaire Général et Porte-parole
    de la Conférence des évêques de France

    Source : Conférence des Evêques de France.

  • Le samedi 3 octobre 2015 : Mobilisation devant les Préfectures des nouvelles régions

    Journée nationale d’alerte sur la fin de vie et de mobilisation pour les soins palliatifs

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    Lundi 5 octobre 2015, la proposition de loi sur la fin de vie sera examinée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Alliance VITA s’est associée à l’appel du mouvement « Soulager mais pas tuer » qui invite à se mobiliser le samedi 3 octobre à 11 h dans les 13 villes préfectures des nouvelles régions de France, pour mettre les pouvoirs publics face à leurs responsabilités, après le report incessant du plan de développement des soins palliatifs depuis 2012.

    « Ne touchez donc pas aux intouchables »

        « Je soutiens ‘Soulager mais pas tuer’, le mouvement qui plaide pour que les personnes malades, dépendantes ou âgées en fin de vie ne subissent en France ni euthanasie, ni suicide assisté, mais soient accompagnées et respectées, avec ‘considération’.
        Cette attention bienveillante aux plus fragiles en fin de vie est source de richesses et de réconciliation. Ne touchez donc pas aux intouchables. Soulagez-nous, mais ne nous tuez pas.
        Quelle violence faite aux humiliés, à la vie aux extrémités ! »

    Philippe Pozzo di Borgo

    Retrouvez tous les lieux de mobilisation en cliquant ici

  • Le vendredi 2 octobre à 19h30 : RDV place Vendôme avec les Sentinelles

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    2 octobre 2014 - 2 octobre 2015
    1 an après, Manuel Valls n'a pas tenu promesse
    contre la GPA, bien au contraire !

    Le 2 octobre 2015 marquera, jour pour jour, l'anniversaire de l'engagement public pris par Manuel Valls de lutter contre la gestation pour autrui (relire son interview du 2 octobre 2014) :

       
    La GPA est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. »

    « En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. »

    « Il faut rappeler la responsabilité de tous les États dans la lutte contre la commercialisation des êtres humains. La France entend promouvoir une initiative internationale (...) À la demande du président de la République, Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères, prendra dans les semaines qui viennent des initiatives pour trouver le cadre approprié. »

    Hélas, un an plus tard, pas une action effective du gouvernement contre la GPA n'a été constatée, bien au contraire : non seulement nos concitoyens sont de plus en plus nombreux à recourir à la GPA avec la complicité des autorités et des médias, mais en plus, la transcription des actes de naissance d'enfants nés de GPA à l'étranger deviennent automatiques.

    La Manif Pour Tous invite donc tous les Franciliens à se joindre aux Sentinelles, vendredi 2 octobre place Vendôme, devant le ministère de la Justice.

    Cet événement sera bien-sûr aussi l'occasion de célébrer d'ores et déjà la 2e Journée internationale de lutte pour l'abolition de la GPA, prévue le 5 octobre 2015.

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  • Syrie : « les riches partent et les pauvres deviennent misérables »

    syrie,Mgr Audo,eveque,alep,exode,syriensMgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep, confie à l’AED la dramatique situation que vivent actuellement les chrétiens à Alep, et s’inquiète de leur exode massif vers l’Europe.

    Lors d’une conférence organisée en Italie ce 17 septembre par l’AED avec l’Association Stampa Estera, Mgr Audo, évêque chaldéen d’Alep, a décrit l’exode massif et dramatique des Syriens, en particulier suite à la grande hospitalité dont ont fait preuve les pays européens. « Ceux qui pouvaient partir sont déjà partis, les autres tentent de quitter le pays. Il s’agit surtout de nos jeunes qui craignent le service militaire et ne veulent pas prendre part à une guerre dénuée de sens et qui n’apporte que la destruction. » Ils prennent la route de la Turquie, où ils embarquent ensuite pour la Grèce ou l’Italie. « Et nombreux sont ceux qui ont péri en mer. »

    Alep privée d’eau et d’électricité depuis deux mois

    L’émigration n’a pas épargné la communauté chrétienne d’Alep, qui fut un temps l’un des endroits où la minorité religieuse était la plus présente. « Avant la crise, les chrétiens de la ville étaient de 150.000, aujourd’hui je pense qu’ils ne sont même plus 50.000.La peur que notre communauté puisse disparaître est grande ».

    syrie,Mgr Audo,eveque,alep,exode,syriensAprès quatre ans et demi de guerre, la situation est intenable. « Les riches sont partis, la classe moyenne est devenue pauvre, et les pauvres sont devenus misérables. Plus de 80% de la population est au chômage ». Par ailleurs, la ville est également privée d’eau et d’électricité depuis plus de deux mois. « Notre église a un puits, et nous tentons de distribuer de l’eau à la population quand nous le pouvons. Il y a dans toutes les rues des enfants et des adolescents avec des bouteilles vides à la recherche d’eau ».

    Pendant ce temps, les bombes continuent de tomber chaque jour. « Une partie de la ville est contrôlée par le gouvernement, tandis que le reste est aux mains de groupes fondamentalistes qui attaquent sans cesse la zone contrôlée par l’armée, où réside la majorité des chrétiens. La situation à Alep est l’une des plus dramatiques qui soit, parce que nous nous trouvons à seulement 40 kilomètres de la frontière avec la Turquie, qui continue d’armer et d’accueillir les fondamentalistes. »

    Responsabilité internationale

    Mgr Audo estime que derrière la poursuite du conflit en Syrie, il y a une volonté internationale : « Cela fait des années que nous attendons une solution politique, un peu d’espoir que la guerre puisse se terminer. Mais au niveau international, il semble qu’il y ait la volonté de faire continuer la guerre, comme cela est arrivé en Irak et en Libye. Une détermination liée aux intérêts stratégiques au Proche-Orient et, comme l’a maintes fois rappelé le Pape François, aux intérêts liés au commerce des armes ».

    Depuis le début de la crise en Syrie, en 2011, l’Aide à l’Église en Détresse a offert plus de 8 millions d’euros pour des projets destinés à soutenir la population syrienne.

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse), 22.09.2015.

  • Automne

    L’automne

    Voici venu le froid radieux de septembre :
    Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
    Mais la maison a l’air sévère, ce matin,
    Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.

    Comme toutes les voix de l’été se sont tues !
    Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
    Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
    Que la bise grelotte et que l’eau même a froid.

    Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
    Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent,
    Mais le vent les reprend et barre leur chemin
    Elles iront mourir sur les étangs demain.

    Le silence est léger et calme ; par minute
    Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
    Et puis tout redevient encor silencieux,
    Et l’Amour qui jouait sous la bonté des cieux

    S’en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
    Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
    Et la vieille maison qu’il va transfigurer
    Tressaille et s’attendrit de le sentir entrer.

    Comtesse Anna-Élisabeth de Noailles (1876-1933), Le coeur innombrable

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    Autumn in the Catskills
    Sanford Robinson Gifford (1823-1880)

  • Voyage du Pape : l'autre visage de Cuba (2)

    Les « Damas de blanco » (Femmes en blanc) : « Ils nous ont empêchées de saluer le pape »

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    « Nous avons été bloquées par les autorités et nous n’avons pas pu nous approcher du pape François ». Une brève rencontre aurait pu avoir lieu avec l’accord tacite du gouvernement, mais samedi 19 et dimanche 20, par deux fois les autorités ont stoppé pendant quelques heures des représentantes des « Damas de blanco ». Ce sont les mères et épouses de détenus politiques qui s’habillent en blanc et se réunissent chaque semaine en procession vers une église pour attirer l’attention sur le sort réservé à leurs êtres chers. C’est ce qu’explique à Vatican Insider Berta Soler, lauréate du prix Sakharov pour les droits de l’homme du Parlement Européen et leader du groupe.

    Durant les visites des précédents papes, Jean-Paul II en 1998 et Benoit XVI en 2012, aucun contact n’avait été possible avec les dissidents à l’intérieur du pays. La diplomatie du Vatican travaillait depuis plusieurs jours pour qu’il soit possible, cette fois, d’effectuer une brève rencontre. Le pape François avait déjà reçu en audience au Vatican la veuve du dissident Oswaldo Payá, mort dans un accident de voiture suspect en juillet 2012.

    Samedi 19 septembre, Berta Soler accompagnée de l’économiste Marta Beatriz Roque et de la journaliste Miriam Leiva, allaient se rendre devant la Nonciature apostolique pour saluer le pape François qui arrivait de l’aéroport, lorsqu’elles ont été arrêtées pendant quelques heures par les autorités. Une seconde possibilité avait été prévue pour  le dimanche 20 septembre après-midi, place de la cathédrale. Cette fois, seules devaient se présenter Roque et Leiva, mais elles n’ont pas atteint la place. « Elles m’ont dit – raconte Berta Soler – qu’il s’est passé aujourd’hui la même chose qu’hier ».

    Un contact rapproché et fortuit avec un autre dissident a eu lieu dimanche matin Plaza de la Revolución avant la messe, lorsqu’un homme a réussi à s’approcher de la papamobile et a échangé quelques mots avec le pape François qui l’a béni en lui posant les mains sur la tête. L’homme est resté agrippé à la voiture du pape en hurlant et a été éloigné par les hommes de la sécurité.

    Source : Aleteia.

  • Voyage du Pape : l'autre visage de Cuba (1)

    À Cuba, la censure et le mensonge d’État règnent toujours en maîtres

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    « L’autre Cuba » n’a décidément pas son mot à dire dans le paysage politique cubain, et ce même dans le contexte de la visite du pape François. Les événements ayant précédé la célébration eucharistique du 20 septembre, organisée place de la Révolution, en sont l’illustration éclatante. Ils s’inscrivent dans la stratégie sécuritaire à l’encontre de l’opposition, visant à censurer les médias lors du séjour du Saint-Père sur l’île.

    Une politique de « nettoyage social, politique et religieux »

    Avant la messe, plusieurs militants se donnent rendez-vous rue 20 de Mayo, où sont postées diverses patrouilles de police. Les cris de« libertad, libertad » commencent à retentir, et les militants distribuent des tracts pour revendiquer leurs droits civils, ainsi qu’une « véritable ouverture démocratique de Cuba ». Ils sont alors battus et arrêtés par la police, comme cela est relaté dans le Diario de Cuba, un journal dissident. Or quelques heures auparavant, les autorités avaient bloqué les réseaux mobiles, empêchant ainsi tout échange au sein de l’opposition. Mais d’autres incidents ont précédé la visite papale…

    Différents journalistes indépendants ont fait part d’une politique de « nettoyage social, politique et religieux ». Il s’agissait de débarrasser les rues des sans-abris, le pape François étant connu pour son empathie envers les plus nécessiteux.

    « Les visites d’établissements pénitentiaires seraient également proscrites ; et quiconque assisterait à la messe serait strictement contrôlé par les fidèles, chargés de transmettre leurs données personnelles ensuite », ont déclaré plusieurs journalistes à la chaîne CNN en Español.

    Si le régime a annoncé la libération de 3 522 détenus au cours du weekend, il a aussi arrêté et menacé 17 « Femmes en blanc » dans plusieurs villes. Berta Soler, qui dirige ce mouvement, a elle-même été visée : « Ils m’ont arrêtée aux côtés de Moya, le DES (Département de la sécurité d’État) nous empêche d’assister à la Nonciature apostolique » a-t-elle déclarée sur son compte Twitter @bertasoler. Elle dénonce ces détentions visant à « éviter » que les opposants assistent aux messes prévues avec le Saint-Père. Antonio Rodriles, directeur du groupe d’opposition Estado de SATS, lui a fait écho, ajoutant que Leticia Ramos avait informé sa famille qu’elle était « enfermée dans une pièce pleine de cafards ».

    Comme Mme Soler, M. Rodriles a souligné que ces arrestations ont pour but « d’intimider les défenseurs des droits de l’homme à la veille de la visite ».

    Source et suite de l'article sur Aleteia.

  • Trois évêques belges en mission de solidarité dans le nord de l’Irak, du 17 septembre au 21 septembre

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    Trois évêques belges séjournent du 17 septembre au 21 septembre dans le nord de l’Irak pour une mission de solidarité. Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, Mgr Jozef De Kesel, évêque de Bruges et Mgr Leon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Vicariat du Brabant flamand et Malines, seront les hôtes de l’Église Catholique-Chaldéenne, entre autres responsable de l’accueil de milliers de réfugiés à Erbil et à Dohuk.

    “Nous ne pouvons pas abandonner les chrétiens du Proche-Orient à leur sort”, disent les évêques. La présence de communautés chrétiennes y date du début de notre ère chrétienne. Durant plusieurs siècles, ces communautés ont pu professer leur religion en toute liberté mais ce modèle social semble à présent sérieusement en péril. C’est la raison pour laquelle la Conférence épiscopale de Belgique a accepté l’invitation émanant du Patriarche des Chaldéens à Bagdad, Sa Sainteté Louis Raphaël I Sako, et de l’archevêque chaldéen d’Erbil, Mgr Bashar Matti Warda, à venir encourager sur place les chrétiens dans le nord de l’Irak, ainsi que les nombreux réfugiés (chrétiens et autres), dont le sort les inquiète depuis des mois.

    Les évêques belges informeront personnellement à Erbil le Patriarche de l’Église Catholique-Chaldéenne de la solidarité matérielle concrète supplémentaire que l’Église belge veut proposer aux Églises sœurs au Moyen-Orient. Mais la solidarité chrétienne continue à se matérialiser par le biais de la rencontre et de la prière conjointe.

    La communauté catholique est particulièrement active dans la région, entre autres par l’intermédiaire de la Fondation catholique de Droit Pontifical Kerk in Nood (Aide à l’Eglise en Détresse) – qui a collaboré à l’organisation de ce voyage – et des organisations non-gouvernementales Caritas International et Jesuit Refugee Service. Les évêques visiteront, entre autres, des projets de ces trois organisations caritatives.

    La visite des évêques veut attirer l’attention des chrétiens, et plus largement de toute l’opinion publique, sur la pression importante exercée actuellement sur la diversité religieuse en Irak, en Syrie et dans d’autres pays de la région. “La perte de la diversité religieuse au Moyen-Orient ne serait pas seulement dramatique pour les chrétiens mais pour toute l’humanité” rappellent les évêques locaux.

    Au retour de leur mission de solidarité, les évêques partageront leur expérience dans le nord de l’Irak avec les fidèles, et en particulier avec les différentes communautés de chrétiens d’Orient en Belgique.

    Source : InfoCatho.be.
    © Photo: Benoit Lannoo

    A lire : L’émigration et l'exode vus par Mgr Sako, Patriarche Chaldéen de Bagdad.

  • RD Congo : 23.000 personnes contaminées par une épidémie irrésistible de rougeole

    Lubumbashi – Plus de 23.000 personnes, en grande partie des enfants, ont été contaminées par la rougeole dans la région du Katanga, en République démocratique du Congo. Plus de 400 sont mortes. C’est ce qu’indique l’ONG Médecins Sans Frontières. Dans un village de 500 habitants, plus de 30 enfants de moins de 5 ans sont morts en deux mois, soit un tiers des enfants de cette tranche d’âge. L’épidémie a commencé à se répandre en février mais, jusqu’au début du mois, le gouvernement central de Kinshasa n’avait pas reconnu son existence et les morts n’étaient pas officiellement enregistrées. Les équipes de MSF ont vacciné plus de 300.000 enfants au prix de grandes difficultés. En effet, le vaccin doit être tenu au froid et, pour une couverture complète, deux doses doivent être administrées à des semaines de distance. Le transport du vaccin aux cliniques rurales a été contrarié par les mauvaises conditions du réseau routier et ferroviaire. Certains villages ne peuvent être atteints qu’à pieds, en moto ou en canoé. De nombreux enfants de la région sont par ailleurs affaiblis par le paludisme et la malnutrition. Le Katanga est la région la plus au sud du pays qui, bien que riche en mines de cuivre et de cobalt, est pauvre et sous-développée. (AP)

    Source : Agence Fides (17/09/2015).

    Vous avez bien lu : en R.D. du Congo, 23.000 personnes, en grande partie des enfants, sont contaminées par une épidémie.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    En R.D. du Congo, 23.000 personnes sont en danger de mort.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 23.000 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Nigeria : 60% des enfants victimes d’abus et de violences en tout genre

    Abuja – Six enfants nigérians sur dix subissent des violences en tout genre et un quart des fillettes sont violées. L’alarme a été lancée par l’étude intitulée Violence contre les enfants réalisée par la Commission pour la population du Nigeria. Il s’agit d’une première du genre au Nigeria et en Afrique. Selon le document, un parent ou un membre adulte de la famille est habituellement l’auteur le plus fréquent de violences physiques et sexuelles telles que coups de poing, coups de pied, brûlures volontaires, étouffement ou tentatives de noyade. En outre, un enfant sur dix est victime de violence sexuelle, souvent de la part de camarades de classe ou de voisins. Plus de 70% des victimes de ces violences les ont subi à plusieurs reprises. L’étude recommande au gouvernement de s’engager afin de modifier le concept répandu selon lequel la violence est socialement acceptable. Environ la moitié des personnes interrogées considère en effet que les femmes devraient faire l’objet de violence pour conserver l’unité de la famille. Le document recommande en outre que les enfants dénoncent les épisodes et que les services de protection soient renforcés. Moins de la moitié des personnes interrogées avaient raconté à quelqu’un d’avoir été victimes d’abus physiques, principalement parce qu’elles considéraient que cela n’était pas un problème. Moins de 5% des personnes interrogées ont reçu de l’aide. Pour la réalisation de l’étude, la Commission a entendu plus de 4.000 personnes d’âge compris entre 13 et 24 ans. (AP)

    Source : Agence Fides (17/09/2015)

    Vous avez bien lu : au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    Au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 6 enfants sur 10 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Le Pape François aux participants à la Rencontre sur la crise humanitaire irakienne et syrienne

    Discours aux participants à cette Rencontre promue par le Conseil Pontifical Cor Unum
    « Personne ne pourra dire 'Je ne savais pas !' »

    Le Saint-Père s'est adressé aux participants à la Rencontre sur la crise humanitaire en Irak et Syrie, organisé par la Conseil Pontifical Cor Unum pour les organismes caritatifs et les Eglises locales : Je vous suis reconnaissant, a-t-il dit à ses hôtes, "de l’aide que vous apportez aux victimes de la crise dans ces pays comme dans les pays voisins, et du réconfort que votre présence et votre travail offre à tous ceux qui souffrent... Les terribles conséquences, sur les populations civiles de même que sur le patrimoine culturel causées par les conflits de Syrie et d'Irak, constitue un des drames humanitaires les plus terribles depuis ces dernières décennies. Des millions de personnes se trouvent dans une situation préoccupante de nécessité urgente et sont contraintes de quitter leur pays d’origine. Le Liban, la Jordanie et la Turquie, font face actuellement aux millions de réfugiés qu’ils ont généreusement accueillis. Face à un tel scénario et face à ces conflits qui se propagent et menacent de façon inquiétante les équilibres internes et régionaux, la communauté internationale ne semble pas capable de trouver des solutions adéquates alors que les trafiquants d’armes continuent leurs affaires. Pourtant...les médias diffusent, aujourd’hui, en temps réel les atrocités et les violations inouïes des droits de l’homme engendrés par ces conflits. Elles sont ainsi devant les yeux du monde entier. Personne ne peut plus prétendre ignorer ! Tous sont conscients que cette guerre pèse de façon de plus en plus insupportable sur les épaules des pauvres gens. Il s’agit de trouver une solution mais qui ne soit jamais violente, car la violence ne fait qu’engendrer de nouvelles blessures".

    "En cet océan de souffrances je vous encourage à porter une attention particulière aux besoins matériels et spirituels des plus faibles et sans défense. Je pense en particulier aux familles, aux personnes âgées, aux malades et aux enfants. Les enfants et les jeunes qui représentent un espoir pour l'avenir, sont privés de leurs droits fondamentaux, de grandir dans une vie familiale sereine, être pris en charge et être soigné, jouer, étudier. Des millions d’enfants, à cause de cette guerre qui se prolonge, sont privés de leur droit à l’instruction et voient s’obscurcir ainsi leur avenir. N’épargnez pas votre engagement en ce domaine si essentiel. Les victimes de ce conflit sont nombreuses...et je prie pour toutes celles-ci. Mais je ne peux pas passer sous silence le dommage important qui est infligé aux communautés chrétiennes de Syrie et d’Irak où de nombreux frères et sœurs en raison de leur foi, sont l’objet de vexations, chassés de leurs propres terres, enfermés, ou même tués. Pendant des siècles les communautés chrétiennes et musulmanes ont cohabité sur ces terres, sur la base d’un respect réciproque. A présent, la légitimité-même de la présence des chrétiens et d’autres minorités religieuses est niée au nom d’un fondamentalisme violent qui revendique une origine religieuse. Pourtant l’Eglise, face aux nombreuses agressions et persécutions qu’elle subit aujourd’hui dans ces pays, répond en témoignant du Christ avec courage, dans une attitude humble et fervente, à travers un dialogue sincère et un service généreux à l’égard de toute personne qui souffre ou qui est dans le besoin, et ceci sans aucune distinction. En Syrie et en Irak, le mal détruit les bâtiments et les infrastructures, mais il détruit surtout la conscience de l’homme. L’Eglise se sent appelée, au nom de Jésus venu au monde pour guérir les blessures de l’humanité, à répondre au mal par le bien, en promouvant un développement humain intégral, en prenant soin de tout homme et de tout l’homme. Pour répondre à cet appel difficile, il est nécessaire que les chrétiens renforcent la collaboration intra-ecclésiale et les liens de communion avec les autres communautés chrétiennes, en cherchant à coopérer également avec les institutions humanitaires internationales et avec tous les hommes de bonne volonté. Je vous encourage donc à poursuivre ce chemin de collaboration et de partage en travaillant ensemble et en synergie. S’il vous plaît, n’abandonnez pas les victimes de cette crise, même si l’attention mondiale venait à diminuer ! Je vous demande, à vous tous, de transmettre le message de ma proximité profonde et solidaire à tous ceux qui sont dans l’épreuve et subissent les conséquences tragiques de cette crise. En communion avec vous et avec vos communautés, je prie sans cesse pour la paix et pour la fin des tourments et des injustices qui blessent vos bien-aimés pays".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.9.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.