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  • Programme du Voyage apostolique du Pape à Cuba, aux États-Unis d'Amérique et visite à l'ONU (septembre 2015)

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    Aujourd'hui a été publié le programme du Voyage apostolique que le Pape François effectuera à Cuba et aux Etats-Unis, ainsi que de sa visite à l'ONU, à l'occasion de sa participation à la VIIIe Rencontre mondiale des familles à Philadelphie du 19 au 28 septembre 2015.

    Le Pape partira samedi 19 septembre à 10 h de Rome pour arriver à La Havane vers 16 h (heure locale) où aura lieu la cérémonie de bienvenue. Dimanche 20, il célèbrera la messe Plaza de la Revolución à La Havane, et l'après-midi il rencontrera le président cubain. Le soir il célèbrera les vêpres avec les prêtres, les religieux et religieuses, et les séminaristes, avant de saluer les jeunes au centre culturel.

    Lundi 21 au matin, il se rendra à Holguín où il célébrera la messe Plaza de la Revolución, et bénira la ville. Il rejoindra ensuite Santiago en avion où il rencontrera les évêques au séminaire local. La journée se conclura avec une prière à la Vierge de la Charité en la basilique mineure du sanctuaire de la Vierge de la Charité du Cuivre.

    La journée de mardi 22 commencera par une messe à la basilique mineure du sanctuaire, puis le Pape rencontrera les familles dans la cathédrale de Santiago. Après la bénédiction de la ville, il gagnera par avion les Etats-Unis arrivant à Washington.

    Mercredi 23, aura lieu la cérémonie de bienvenue dans les jardins de la Maison Blanche où le Pape prononcera un discours avant de rencontrer le président des Etats-Unis. A 11 h, le Pape rencontrera les évêques américains en la cathédrale. L'après-midi, il célébrera une messe au sanctuaire national de l'Immaculée Conception pour la canonisation du bienheureux Frère Junípero Serra.

    Jeudi 24, il se rendra au Congrès des Etats-Unis où il prononcera un discours, au terme duquel il rejoindra le centre caritatif de la paroisse St.Patrick pour rencontrer des sans-abri. En fin de journée, il reprendra l'avion pour se rendre à New-York où, à 18h45, il célèbrera les vêpres avec les prêtres, les religieux et religieuses en la cathédrale.

    Vendredi 25, au matin, il prononcera un discours au siège des Nations Unies à New York, et à 11 h 30', participera à une rencontre interreligieuse au mémorial Ground Zero. Il visitera ensuite l'école ND Reine des Anges avant de rencontrer les familles d'immigrés à Harlem. La journée se terminera par une messe au Madison Square Garden.

    Samedi 26, il se rendra en avion à Philadelphie où à 10h30, il célèbrera la messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la cathédrale des Sts.Pierre et Paul. L'après-midi, il participera à une rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés au centre commercial Indépendance de Philadelphie. Il assistera ensuite à la fête des familles et à la veillée de prière au B. Franklin Parkway.

    Le dimanche 27 commencera par une rencontre avec les évêques invités à la Rencontre mondiale des familles au Séminaire St.Charles Borromée de Philadelphie, après quoi le Pape visitera les détenus du centre de détention Curran-Fromhold. Il célébrera ensuite la messe de clôture de la VIII Rencontre mondiale des familles au B.Franklin Parkway. Le soir, avant la cérémonie de départ, il saluera le comité organisateur, les bénévoles et les sponsors à l'aéroport international de Philadelphie d'où il décollera à 20 h à destination de Rome. L'avion devrait atterrir le lundi 28 vers 10 h heure de Rome.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.6.15).

    Programme détaillé au jour le jour en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Le Pape François à Turin - Visite et rencontres au temple de l'Eglise évangélique Vaudoise

    Ce matin à 9h00, le Saint-Père a visité le Temple vaudois où il a été reçu par le Pasteur Eugenio Bernardini, Modérateur de la Table Vaudoise, le Président du Consistoire de l’Église évangélique vaudoise de Turin, M. Sergio Velluto, et le Pasteur Paolo Ribet, titulaire de l’Église évangélique vaudoise de cette localité. Étaient également présents le Modérateur de l’Église vaudoise d'Uruguay, le Pasteur Oscar Oudri. L'accueil reçu par le Pape lui a rappelé "les réunions avec les amis de l’Église évangélique vaudoise de Rio de la Plata, où il a pu apprécier la spiritualité et la foi, et apprendre beaucoup de bonnes choses".

    Un des principaux fruits que le mouvement œcuménique a permis de cueillir ces dernières années, a dit le Pape, "est la redécouverte de la fraternité qui unit tous ceux qui croient en Jésus Christ et ont été baptisés en son nom. Ce lien n'est pas basé sur des critères simplement humains, mais sur le partage radical de l'expérience qui fonde la vie chrétienne : la rencontre avec l'amour de Dieu qui se révèle à nous en Jésus Christ et l'action transformante de l'Esprit Saint qui nous assiste sur le chemin de la vie. La redécouverte de cette fraternité nous permet de comprendre le lien profond qui nous unit déjà, malgré nos différences... L'unité qui est fruit de l'Esprit Saint ne signifie pas uniformité. En effet, les frères partagent une même origine mais ne sont pas identiques entre eux. Cela est très clair dans le Nouveau Testament où, bien qu'étant appelés frères tous ceux qui partagent la même foi en Jésus-Christ, on devine que les communautés chrétiennes dont ils faisaient partie, n'avaient pas toutes le même style, ni la même organisation interne... et jusque dans l'annonce de l’Évangile des différences existaient. Malheureusement, il s'est passé et continue de se passer que les frères n'ont pas accepté leurs différences et ont fini par se faire la guerre les uns aux autres. En réfléchissant sur l'histoire de nos relations, nous ne pouvons que nous attrister face aux litiges et violences commis au nom de la foi, et je demande au Seigneur de nous donner la grâce de nous reconnaître tous pécheurs et de savoir nous pardonner les uns les autres. C'est par l'initiative de Dieu qui ne se résigne jamais face au péché de l'homme, que s'ouvrent de nouvelles routes pour vivre notre fraternité et nous ne pouvons nous soustraire à cela. De la part de l’Église catholique, je vous demande pardon...pour les attitudes et comportements non chrétiens, voire inhumains que, dans l'histoire, nous avons eu contre vous. Au nom du Seigneur Jésus Christ, pardonnez-nous !".

    Le Pape a ensuite fait part de sa joie constatant que les relations entre catholiques et vaudois se basent aujourd'hui davantage sur le respect mutuel et la charité fraternelle et que n'ont pas manqué les occasions qui ont contribué à rendre ces rapports plus forts, par exemple, "la collaboration pour la publication en italien d'une traduction interconfessionnelle de la Bible, les accords pastoraux pour la célébration du mariage, et plus récemment la rédaction d'un appel conjoint contre la violence faite aux femmes". De plus, cette année pour Pâques l’Église vaudoise de Pinerolo (Italie) a offert à l’Église catholique le vin pour la célébration du Samedi Saint et l’Église catholique a offert, à son tour, aux vaudois le pain pour la sainte Cène du dimanche de Pâques. "C'est un geste entre les deux Églises qui va bien au-delà de la simple courtoisie et qui anticipe en quelque sorte l'unité de la Messe eucharistique que nous désirons tous". Encouragés par ces gestes, nous sommes appelés à continuer à cheminer ensemble. L'évangélisation est un des domaines dans lequel s'ouvrent de larges possibilités de collaboration entre vaudois et catholiques. Conscients que le Seigneur nous a précédés et nous précède toujours dans l'amour, allons ensemble vers les hommes et les femmes d'aujourd'hui qui parfois semblent si distraits et indifférents, pour leur transmettre le cœur de l’Évangile c'est-à-dire la beauté de l'amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité. Un autre domaine dans lequel nous pouvons travailler ensemble est celui du service à l'humanité qui souffre, aux pauvres, aux malades, aux migrants... Que les différences sur d'importantes questions anthropologiques et éthique qui continuent d'exister entre catholiques et vaudois, ne nous empêchent pas de trouver des formes de collaboration dans ces domaines et dans d'autres. Si nous marchons ensemble, le Seigneur nous aide à vivre cette communion qui devance toute opposition".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.6.15).

    Texte intégral des paroles du Saint-Père en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François à Turin - Rencontre du Pape avec les jeunes de Turin (Piazza Vittorio)

    L’enthousiasme et l’émotion étaient au rendez-vous, ce dimanche soir à Turin, lors de la rencontre du Pape François avec les jeunes qui lui ont posé leurs questions. Le Saint-Père est descendu de la tribune pour saluer des enfants et des handicapés qui lui ont offert des bracelets colorés et des dessins. Ils étaient quelque 90.000 sur la Piazza Vittorio, la plus grande d’Europe, où le Pape François avait déjà rencontré le monde du travail dans la matinée.

    Dans un discours improvisé, plusieurs fois interrompu par les applaudissements, il a condamné une fois encore l’hypocrisie de ceux qui parlent de paix et qui fabriquent ou vendent des armes. Citant des exemples dramatiques, il a appelé les jeunes à « vivre pleinement plutôt que de vivoter, comme ces jeunes qui vivent comme des végétaux, qui vont à la retraite à 20 ans. »

    Le Pape s'est fait le porte-voix des questions de la jeunesse sur les erreurs de leurs aînés, notamment dans certaines situations historiques. « Pourquoi les alliés n’ont-ils pas bombardé les lignes de chemin de fer qui conduisaient aux camps où on tuait les juifs, les homosexuels et les roms ? Et pourtant ils avaient des preuves. Pourquoi les grandes puissances n’ont-elles pas arrêté le massacre des arméniens, plus d’un million de personnes », s’est interrogé le Souverain Pontife en dialoguant avec les jeunes. « Et les chrétiens tués par Staline alors que les grandes puissances se partageaient l’Europe comme un gâteau ? »

    « Aujourd’hui nous vivons une guerre mondiale par morceaux, et il y a des jeunes désespérés qui sont tentés par le terrorisme », a-t-il rappelé avec tristesse. Le Saint-Père comprend la défiance et le découragement des jeunes à l’égard du monde contemporain. « Si on ne fait confiance qu’aux hommes, on a perdu d’avance. » Le Pape François a par ailleurs demandé aux jeunes de « faire l’effort de vivre de manière  chaste, même si c’est une parole impopulaire dans un monde hédoniste, où la publicité vante le plaisir. Mais l’amour est un service et il ne faut pas profiter de son partenaire. Il faut avoir le courage d’aller à contre-courant.» Le Pape ne veut pas « passer pour un moraliste mais il doit dire la vérité, que ce que l’on essaye de nous vendre est du verre et pas des diamants. » Il a enfin exhorté les jeunes à ne pas être naïfs, mais courageux et créatifs, à sortir, à ne jamais s’arrêter et à aller toujours de l’avant.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Réponses du Pape François aux journalistes dans l'avion du retour

    Question 1 : Que penser de Medjugorje ? Irez-vous en Croatie ?

     

    Question 2 : Les puissants parlent de paix et vendent des armes...

     

    Question 3 : Télévision, ordinateurs, quelles recommandations pour les jeunes ?

     

    Question 4 : Quand viendrez-vous en France ?

  • Visite Pastorale du Pape François à Turin (21-22 juin 2015) - Programme

    Le programme détaillé de ce prochain voyage du Saint-Père à Turin a été rendu public ce matin par la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Ce déplacement aura lieu dans le cadre de l'Ostension du Saint-Suaire (19 avril-24 juin 2015) et du bicentenaire de la naissance de Saint Jean Bosco (1815-1888). Le programme est dense. Le Saint-Père ira à la rencontre des jeunes, des religieux, des prisonniers et des malades.

    A découvrir ci-dessous.

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  • Le Président cubain Raul Castro reçu par le Pape François

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    Le Pape François a reçu dimanche matin au Vatican le Président de la République Cubaine Raul Castro, de passage à Rome. La rencontre, qui s’est déroulée en privé a duré plus de 50 minutes selon le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, dans le bureau du Pape attenant à la salle Paul VI. Raul Castro est arrivé vers 9h30 et a été accueilli par le Préfet de la Maison pontificale, Mgr Gansweïn, et salué par le Substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège Mgr Angelo Becciù, ainsi que par Mgr Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats. Le Président cubain était lui accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, parmi lesquelles le vice-premier ministre cubain ainsi que le ministre des affaires étrangères.

    Lors de ce tête-à tête très cordial, souligne le communiqué du Saint-Siège, Raul Castro a tenu à remercier le Pape pour son rôle actif dans l’amélioration des relations entre Cuba et les Etats-Unis, et lui a fait part de l’amitié du peuple cubain dans l’attente de son voyage sur l’île au mois de septembre prochain.

    Comme le veut la tradition, le Pape et son hôte se sont échangés des cadeaux. Le chef de l’état cubain a offert au Saint-Père une médaille commémorative de la cathédrale de La Havane ainsi qu’un tableau réalisé par un artiste cubain, représentant une grande croix formée par des bateaux devant laquelle un migrant est agenouillé en prière. Le peintre cubain, présent à la rencontre, a expliqué que l’engagement du Pape auprès des migrants et en particulier son voyage à Lampedusa avait inspiré cette œuvre. Pour sa part, le Pape a offert au Président cubain un grand médaillon représentant Saint-Martin partageant son manteau ainsi qu’un exemplaire de son encyclique La joie de l’Evangile.

    Cette rencontre avec le Pape François a visiblement marqué Raul Castro qui a donné une conférence de presse peu après sa rencontre avec le premier ministre italien Matteo Renzi. Il a ainsi précisé qu’il assisterait à toutes les Messes célébrées par le Souverain Pontife lors de voyage en septembre. « Je suis sorti de cette rencontre très marqué, vraiment, par sa sagesse, sa modestie et toutes les vertus que nous connaissons. Je lis tous les discours du Saint-Père et j'ai dit au président du Conseil que si le Pape continue à parler ainsi, un jour je recommencerai à prier et je retournerai à l'Eglise catholique. Et je ne le dis pas pour plaisanter », a affirmé le dirigeant cubain qui a rappelé qu'il avait été élevé chez les jésuites.

    « Je suis communiste, du parti communiste cubain, qui n'a jamais autorisé la mission des croyants, a poursuivi Raul Castro lors de la conférence de presse. Aujourd'hui, nous permettons cependant qu'il y ait des croyants, précisant que pour avoir une fonction importante aujourd'hui, il n'est pas besoin d'être inscrit dans le parti, il faut accepter son programme ». Le dialogue entre le régime castriste et l'Eglise s'est renforcé ces dernières années.

    A noter que cette visite du Président cubain s’inscrit dans les pas de celle, également historique, de son frère Fidel, qui avait rendu visite à Jean-Paul II en novembre 1996.

    Source : Radio Vatican (Avec AFP).

    Texte intégral du communiqué en italien par la Salle de presse du Saint-Siège.

  • Le Pape François se rendra à Fatima en 2017, pour le centenaire des apparitions

    Le Pape François a annoncé à Mgr António Augusto dos Santos Marto, évêque de Leiria-Fatima, son intention de se rendre à Fatima en 2017, pour le centenaire des apparitions mariales. C'est lors de l'audience qu'il lui a accordé le 25 avril dernier qu'il lui a fait part de cette intention : « Si Dieu me donne la vie et la santé, je souhaite être à Cova da Iria pour célébrer le centenaire ». Cette nouvelle est confirmée tant sur le site internet du diocèse que sur celui du sanctuaire portugais.

    Source : (27 avril 2015) © Innovative Media Inc.

  • Visite pastorale du Pape François à Turin en juin 2015

    Voici le programme de la visite pastorale que le Saint-Père effectuera les 21 et 22 juin prochain à Turin (Italie), où il arrivera à 8h00. Il rencontrera tout d'abord le monde du travail sur la Piazzetta Reale, avant de gagner la cathédrale dans laquelle il ira se recueillir à 9h15 devant le Saint-Suaire, devant l'autel du bienheureux Pier Giorgio Frassati. A 10h45 ensuite, le Pape célébrera la Messe Piazza Vittorio, prononcera l'homélie et récitera l'Angélus. Après le déjeuner à l'archevêché avec de jeunes détenus, des émigrés, des sans-abri et des Rom, il se rendra au sanctuaire de la Consolata. A 15h, en la basilique Sainte Marie Auxiliatrice, il rencontrera les salésiens et les sœurs de Marie Auxiliatrice, puis en l'église du Cottolengo des malades et des handicapés. Piazza Vittorio à 18h00, il s'adressera à la jeunesse, avant de regagner l'archevêché.

    Le lendemain à 9h00, il se rendra au temple de l’Église vaudoise. Puis regagnera l'archevêché à 10h15 pour rencontrer en privé des parents, pour lesquels il célébrera la Messe avant de partager leur repas. Avant de se rendre à l'aéroport pour rentrer à Rome, il saluera le comité d'organisation de l'ostension du Saint Suaire.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.3.15).

  • Visite du Pape François à Naples : Rencontre avec les jeunes

    Le Pape François a achevé samedi soir sa visite pastorale au sanctuaire marial de Pompéi et à Naples. Son hélicoptère a atterri un peu après 19h00. Avant de quitter Naples, au terme d’une journée très chargée, le Saint-Père avait rencontré des dizaines de milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes, sur le quai Caracciolo. Il avait été accueilli dans une ambiance très festive : des chants, des applaudissements et beaucoup d’émotion. « Voilà le Pape Bergolio », « Vive le Pape » a clamé la foule à son arrivée. À sa descente de papamobile, le Saint-Père a serré des mains, embrassé des enfants avant de s’assoir reconnaissant, avec le sourire, être fatigué.

    Plusieurs personnes : des jeunes, une femme âgée, une famille, lui ont ensuite posé des questions sur la vieillesse, le mariage ou encore la famille. Le Pape y a répondu simplement, dans le langage très imagé qu’on lui connait. Il a notamment, une nouvelle fois, dénoncé la culture du rejet, appelant à prendre soin des personnes âgées, parfois délaissées par leurs propres enfants. Le Saint-Père a alors invité chacun à « faire un bel examen de conscience ».

    Concernant la famille, il a reconnu qu’elle était « en crise », « l’Église en est consciente », a-t-il souligné, tout en déplorant certaines « colonisations idéologiques ». Le Pape François s’est ensuite adressé à la foule : « Je vous remercie pour votre accueil, et vos témoignages » a-t-il déclaré, invitant, à « prier pour les jeunes, en ce jour de printemps, jour de l’espérance ». Le Saint-Père a ensuite exhorté les jeunes à « ne pas perdre l’espérance » et les personnes âgées « à transmettre la sagesse de la vie ».

    « Un peuple qui ne prend pas soin des jeunes et des personnes âgées n’a pas de futur ! » a lancé avec force le Pape, avant d’ajouter « Si nous voulons que notre peuple ait un futur nous devons prendre soin des jeunes en leur transmettant des valeurs, en leur donnant un travail ». Et juste avant de prendre congé le Saint-Père a lancé, à l’adresse des napolitains « je vous souhaite le meilleur ».

    Source : Radio Vatican.

  • Visite du Pape François à Naples : Rencontre avec le clergé, les religieux et les diacres permanents

    Samedi en début d’après-midi, dans la cathédrale de Naples, le Pape François s’est incliné devant la relique de Saint Janvier, San Gennaro, le saint patron de la ville, qui fait l’objet d’une grande vénération et dont le sang se liquéfie miraculeusement plusieurs fois par an.

    Bâtie au XIVe siècle, la cathédrale de Naples est dédiée à Notre Dame de l’Assomption. Le Saint-Père s’est rendu également dans la chapelle de Sainte Restituta, l'ancienne cathédrale de la ville, incorporée à l’édifice actuel.

    Cette étape était dédiée aux membres du clergé et aux religieux parmi lesquels se trouvaient les religieuses cloitrées, autorisées spécialement par l’archevêque de Naples à sortir de leurs couvents. Malgré les exhortations répétées et amusées du cardinal Sepe, elles se sont spontanément ruées sur le Pape François pour lui exprimer leur affection.

    Visiblement amusé et très à l’aise, le Souverain Pontife a préféré ne pas lire le discours qui avait été préparé pour cette rencontre « car les discours sont ennuyeux », a-t-il dit. Citant des témoignages, racontant des anecdotes, à bâtons rompus, parfois sur le ton de la plaisanterie, il a livré quelques recommandations à ses auditeurs, revenant sur les thèmes qui lui sont chers. Sous les applaudissements, il a dénoncé « le terrorisme des commérages qui gangrènent la vie religieuse et sèment la division ». Il a mis en garde contre « l’esprit mondain et le pouvoir de l’argent ». Il a exhorté à « la miséricorde, à l’esprit de pauvreté ».

    « La jalousie, l’envie, les antipathies, les luttes intestines sont l’œuvre du diable, a-t-il averti. Les prêtres et les religieux doivent toujours mettre le Christ au centre de leur vie. Ils doivent éviter les divisions et les tensions. Ils doivent être missionnaires, toujours en chemin, et se souvenir que c’est le témoignage, la joie d’une vie pleine, épanouie, qui attirent les gens vers le Christ et suscitent des vocations. » Et quand le cardinal Sepe a annoncé triomphalement que le sang de Saint Janvier s’était à moitié liquéfié, le Pape François a plaisanté : « Cela veut dire qu’ils nous aime à moitié et que nous devons faire davantage pour nous convertir ».

    Dans le texte préparé à l’avance et distribué aux participants, le Saint-Père a mis en garde les prêtres contre « l’individualisme pastoral, contre la tentation d’agir tout seul ou avec le petit groupe de ceux qui pensent comme nous. Cela est difficile dans une société qui exalte le moi jusqu’à l’idolâtrie. Mais on n’est pas prêtre tout seul » a martelé le Pape François invitant le clergé à faire preuve de fraternité : « C’est ensemble, dans un esprit de communion et d’humilité qu’il faut chercher des formes pastorales concrètes, adaptées à la réalité du territoire. »

    Dans un contexte difficile comme celui de Naples, le Souverain Pontife a par ailleurs averti les prêtres qu’ils couraient le risque de se laisser totalement absorber par les besoins et de se comporter comme des employés. Il les a invités à trouver toujours le temps de se tenir en silence devant le Tabernacle et de faire leur examen de conscience. Quant aux consacrés, il les a mis en garde contre la tristesse et l’insatisfaction, les exhortant à « ne pas se replier sur eux-mêmes, à ne pas passer leur temps à revendiquer, à protester et à accuser les autres ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours préparé en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape François à Naples : Déjeuner à la prison napolitaine de Poggioreale

    À midi ce samedi 21 mars, le Saint-Père a déjeuné avec quelque 120 détenus dans la chapelle de la prison de Poggioreale. Cette prison surpeuplée et lugubre, qui se dresse au cœur de Naples, est tristement connue pour le nombre des suicides. C'est une ville dans la ville où s’entassent quelques 2000 détenus, beaucoup dans l’attente d’une sentence définitive. Même si des améliorations sont en cours, Poggioreale est toujours un réceptacle d’immigrés et de toxicomanes, un réservoir de conflits. Certaines cellules accueillent jusqu’à 14 personnes.

    La visite du Pape François a beaucoup touché les détenus. « Nous sommes oubliés de tous, lui a dit l’un d’eux, Claudio, du gouvernement, des institutions….. C’est vrai, nous avons commis une faute ; mais dans l’attente de la liberté, nous pouvons mieux connaitre Dieu. » Claudio a confié qu’il croyait avoir la foi, mais c’est en prison qu’il a trouvé Dieu, grâce à la catéchèse hebdomadaire, à la messe dominicale et à un livre du Souverain Pontife que sa mère lui a envoyé d’Argentine. Il se demande s’il pourra continuer à nourrir sa foi, quand il sera dehors où l’attendent des tentations et aucune aide spirituelle.

    Un autre détenu, Pasquale, un napolitain, marié, deux enfants, en prison depuis deux ans est sceptique quant à l’accueil réservé à ceux qui sortent de prison, qui sont, dit-il, « marqués pour la vie, marginalisés et exclus des parcours de réinsertion ».

    Une douzaine de détenus étaient assis à la table du Pape. Dans un bref discours, François a eu pour eux des paroles de réconfort : « quand vous vous sentez déçus, découragés, abandonnés de tous, leur a-t-il dit, souvenez-vous que Dieu est toujours à nos côtés, spécialement dans les épreuves. Le péché, s’il est suivi d’un repentir sincère peut devenir un lieu de rencontre avec Dieu. Rien, même pas les barreaux des prisons, ne peut pas nous séparer de Lui. »

    Le Souverain Pontife a mentionné les nombreuses lettres émouvantes qu’il reçoit des pénitenciers du monde entier. « Les prisonniers, a-t-il noté, vivent trop souvent dans des conditions indignes et leur réinsertion sociale est difficile. Mais il y a aussi des initiatives positives. C’est là-dessus qu’il faudra travailler et aider la communauté civile et l’Eglise à changer son attitude. La prison, lieu de marginalisation par excellence, peut devenir un lieu d’inclusion et inciter la société à devenir plus juste et attentive aux personnes. L’avenir est dans les mains de Dieu ; telle est l’essence de l’espérance chrétienne. »

    Sur une banderole, à l’extérieur du pénitencier on pouvait lire : « cette journée a été organisée pour toi, mais Naples ce n’est pas seulement cela ».

    Source : Radio Vatican.

  • Visite du Pape François à Naples : Messe sur la grande place du Plebiscito

    « Espérer, c'est déjà résister au mal »

    Ce samedi 21 mars en fin de matinée, le Pape François a célébré une Messe devant 60 000 personnes rassemblée place du Plébiscite à Naples, alors que des milliers d’autres suivaient la célébration retransmise sur des écrans géants disposés dans les rues adjacentes, pavoisées de portraits du Pape et drapeaux du Vatican. Lors de son homélie, le Pape s'est appuyée sur l'Évangile du jour, tiré du chapitre 7 de Saint-Jean, pour lancer un appel vigoureux au peuple napolitain.

    « L’Évangile que nous avons écouté nous présente une scène qui se tient au temple de Jérusalem, lors de la fête juive des tabernacles, après que Jésus aie proclamé une grande prophétie, se révélant comme source d’eau vive, c’est-à-dire, l’Esprit Saint. Alors les gens, très impressionnés, commencent à discuter avec lui.  Certains sont enthousiastes et disent qu’il est vraiment le prophète. D’autres disent carrément "Il est le Christ", mais d'autres s'opposent, en disant que le Messie ne peut venir de Galilée, mais de la souche de David, et ainsi, sans le savoir confirment l'identité de Jésus. »

    « Aujourd’hui aussi, des gens discutent avec Jésus, a remarqué le Saint-Père. La Parole du Seigneur, hier comme aujourd'hui, provoque toujours une division entre ceux qui l'accueillent et ceux qui le refusent. Parfois, une contradiction intérieure se fait sentir aussi dans notre cœur. Ceci arrive quand nous trouvons que c'est trop difficile d'observer ses paroles. Mais je suis venu aujourd'hui à Naples pour proclamer avec vous : "Jésus est le Seigneur" » - une parole que le Pape a fait répéter à la foule. « Jésus, lui seul, a les paroles de miséricorde qui peuvent guérir les blessures de notre cœur. La parole du Christ est puissante : elle n'a pas la puissance du monde, mais celle de Dieu, qui est forte dans l'humilité, aussi dans la faiblesse. Sa puissance est celle de l'amour : voila la puissance de la Parole de Dieu ! »

    Seul le pardon permet de sortir de la violence

    « Un amour qui ne connait pas de limites, un amour qui nous fait aimer les autres avant nous-mêmes. La parole de Jésus, le saint Évangile, nous enseigne que les vrais bienheureux sont les pauvres en esprit, les non-violents, les doux, les acteurs de paix et de justice. Ceci est la force qui change le monde ! Il n'y a pas d'autre chemin pour changer le monde », s'est exclamé le Pape François.

    « La parole du Christ veut rejoindre tout le monde, en particulier ceux qui vivent dans les périphéries de l'existence, pour qu'ils trouvent en Lui le centre de leur vie et la source de leur espérance. Et nous, qui avons reçu la grâce de recevoir cette Parole de Vie, nous sommes appelés à sortir de nos clôtures, et à porter à tous la miséricorde, la tendresse, l'amitié de Dieu ! C'est un travail qui nous touche, particulièrement les prêtres : porter la miséricorde, le pardon, la joie, dans les sacrements, et dans l'écoute ! Que le Peuple de Dieu puisse trouver chez vous des hommes miséricordieux ! » Un appel du Pape François en pleine cohérence avec son annonce récente de l'organisation d'une Année Sainte de la Miséricorde, qui débutera le 8 décembre prochain à Rome.

    « Toutes les paroisses et toutes les réalités ecclésiales doivent devenir des sanctuaires pour qui cherche Dieu, et une maison accueillante pour les pauvres, les personnes âgées et ceux qui se trouvent dans le besoin. Aller et accueillir : c'est comme ça que bat le cœur de l’Église Mère, et de tous ses enfants, a insisté François. Accueille, va, avance, cherche ! Porte de l'amour, de la miséricorde, de la tendresse ! Quand les cœurs s'ouvrent à l’Évangile, le monde commence à changer et l'humanité ressuscite ! Si nous accueillons et vivons chaque jour la Parole de Jésus, nous ressuscitons avec Lui », a insisté le Pape à deux semaines de Pâques, en s'appuyant sur la devise inscrite sur cette place du Plébiscite  : : "laissez la place à l'espérance".

    La jeunesse doit résister à la tentation de l'argent facile

    « Je le dis à tous, en particulier à vous, les jeunes : ouvrez-vous à la puissance de Jésus ressuscité, et vous porterez des fruits de vie nouvelle dans cette ville : fruits de partage, de réconciliation, de service, de fraternité. Laissez-vous envelopper, embrasser par la miséricorde que Dieu seul peut nous donner. Ne vous laissez pas voler l'espérance ! Ne cédez pas aux flatteries de gains faciles ou de revenus malhonnêtes, a-t-il lancé dans cette ville gangrénée par la mafia. Réagissez avec fermeté aux organisations qui abusent et qui corrompent les jeunes, les pauvres et les plus faibles, avec le commerce cynique de la drogue et les autres crimes. Ceci est le pain pour aujourd'hui, mais la famine pour demain ! Ne faites pas que votre jeunesse soit exploitée par la corruption ! Que la corruption et la délinquance ne défigurent pas le visage de votre belle ville ! »

    Comme il l'avait fait il y a un an jour pour jour, lors d'une veillée anti-mafia organisée dans une église romaine, le Pape s'est adressé directement aux mafieux. « Aux criminels et à tous leurs complices, l'Église redit : convertissez-vous à l'amour et à la justice ! Laissez-vous trouver par la miséricorde de Dieu ! Je vous le dis en tant que frère : soyez conscients que Dieu vous cherche ! Avec la grâce de Dieu, qui pardonne tout, il est possible de revenir à vie honnête. Les larmes des mères napolitaines vous le demandent aussi, mêlées à celles de Marie, la Mère céleste invoquée à Piedigrotta et dans tant d'églises de Naples. Que ces larmes brisent la dureté des cœurs et reconduisent tous sur la voie du bien. »

    Le printemps, un temps de renouveau

    « Aujourd’hui c’est le premier jour du printemps, a improvisé le Saint-Père. C’est un temps d’espérance, de délivrance. C'est mon vœu et ma prière pour votre ville qui porte en elle tant de potentialités spirituelles, culturelles et humaines, et surtout tant de capacité d'aimer, a-t-il insisté. Les autorités, les institutions, les différentes réalités sociales et les citoyens, tous ensemble, peuvent construire un futur meilleur. Et le futur de Naples n'est pas de se replier sur elle-même, mais de s'ouvrir avec confiance au monde. Cette ville peut trouver dans la miséricorde du Christ, qui renouvelle toute chose, la force pour avancer avec espérance. Espérer, c'est déjà résister au mal. Espérer, c'est regarder le monde avec le regard et le Cœur de Dieu. »

    « Dieu vit à Naples ! » s'est exclamé le Pape François, après avoir demandé à la foule de crier par trois fois « Jésus est le Seigneur ». « Que sa grâce et sa bénédiction soutiennent votre chemin dans la foi, la charité et l'espérance, et vos projets de rédemption morale et sociale. Que la Vierge vous accompagne » a-t-il conclu en dialecte napolitain, sous les applaudissements d'une foule visiblement émue.

    Les remerciements de l'archevêque de Naples

    Prenant la parole à la fin de la Messe, le cardinal Crescenzio Sepe, archevêque de Naples, a sévèrement dénoncé les dégâts provoqués par l’affairisme criminel qui a défiguré le milieu naturel, « répandant le poison et la mort » : une allusion au désastre écologique de la « Terre des feux » des terrains agricoles situés entre Naples et Caserte où la mafia locale a brulé pendant des années des déchets le plus souvent toxiques.

    « L’histoire de cette ville, belle, amère et tourmentée, réclame justice mais aussi miséricorde, a lancé le cardinal Sepe. A Naples, le mal est une mauvaise herbe difficile à extirper. Le bien qui existe, et même en abondance, est occulté par la violence, les brimades, les offenses, l’abandon. Un nuage toxique pèse sur l’existence quotidienne des napolitains et les jeunes en sont la proie. »

    L’archevêque de Naples a accusé ouvertement le crime organisé de vouloir élargir et diversifier son champ d’action. Mais il a également déploré « le chômage, la ruine des petits commerces, la lutte pour la survie menée par les anciens et nouveaux pauvres, et par les immigrés qui sont arrivés de loin, à la recherche d’un gagne-pain, mais aussi de justice et d’espérance. L’Église a choisi de se salir les mains, de descendre dans les rues et dans les places, sans pour autant devenir une ONG. Elle s’efforce d’agir au niveau de l’éducation et de la culture, d’exhorter la population à ne pas se résigner et à garder sa dignité. Vous avez un cœur napolitain, a-t-il lancé en conclusion à l’adresse du Pape François. Ne permettez pas qu’on vous le vole. »

    Avant la Messe, le Pape François avait salué les représentants de l’Église catholique et des autres Églises présentes à Rome, ainsi que la famille Cuomo, une famille napolitaine connue pour avoir donné deux gouverneurs à l’État de New York, un territoire américain marqué historiquement par une forte immigration italienne.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape François à Naples : Rencontre avec la population napolitaine

    A la suite de sa visite au sanctuaire marial de Pompéi, le Pape est désormais à Scampia. Il a été accueilli par l'archevêque de Naples, le cardinal Crescenzio Sepe, par le président de la Région de Campanie, le préfet et le maire de la ville dans ce quartier populaire situé au nord de Naples, surnommé il y a quelques années « le supermarché italien des drogues ». Dans son intervention, largement improvisée, le Pape a appelé les Napolitains à ne pas se faire voler leur espérance et à ne pas la voler aux autres. « En volant, on gagne peut-être un petit pécule, mais on vole l’espérance, la nôtre, celle de notre prochain et celle de la société », a expliqué le Pape qui appelle chacun à se « nettoyer l’âme », car « la corruption empeste ! » et « tous nous pouvons être corrompus ». François a invités les habitants de Naples à faire sentir aux migrants qu’eux aussi sont des fils de Dieu. Enfin il s’en est pris au système économique mondial qui prive l’homme de travail et ainsi de sa dignité.

    Tous des migrants

    « Francesco, Francesco ». A son arrivée, la foule a scandé son nom, des milliers de personnes, des centaines d’enfants, des migrants venant du continent africain ou d’Asie. Entouré d’enfants, le Pape a écouté le témoignage de trois personnes : une Philippine, un ouvrier et un magistrat.

    La jeune femme philippine, a pris la parole au nom des migrants et des sans-domicile-fixe. Elle a demandé au Pape de « faire savoir à l’humanité » qu’eux aussi son fils de Dieu, que le Pape les regarde avec amour comme cela « peut-être pour une fois, nous pourrons nous sentir importants et fiers de cette prédilection ».

    « Mais est-ce vraiment nécessaire ? Faut-il encore rappeler cela : que les migrants ne sont pas des citoyens de seconde classe ! » Le Saint-Père a ainsi interpellé la foule, leur rappelant que les migrants sont des citoyens et des fils de Dieu. « On ne peut pas dire, les migrants sont comme ça, et pas nous... » Chaque personne sur terre est elle-même un migrant. « Ce n’est pas écrit dans un livre, mais dans notre chair, notre chemin de vie. » Personne, explique-t-il, n’a un chemin fixé sur la terre, nous devons tous nous en aller, pour trouver Dieu l’un après l’autre. « Nous sommes tous des personnes en chemin vers le Père ».

    « On doit défendre notre dignité. On ne doit pas se taire »

    La deuxième personne à s’adresser au Pape fut un ouvrier se désolant de l’absence de travail, de voir sur le visage de ses proches « le désespoir de ceux qui ne parviennent plus à aller de l’avant ». L’absence de travail, « un signe négatif de notre temps » convient le Pape sensible en particulier au chômage des jeunes. En Italie, affirme François, plus de 40% des moins de 25 ans sont privé de travail. « Que fait un jeune sans travail ? Quel futur a-t-il ? Quel choix de vie a-t-il ? » Pour le Pape, le manque de travail n’est pas la responsabilité de la seule ville de Naples, ou de l’Italie, c’est une responsabilité du monde. Le système économique actuel « met à l’écart des gens », « c’est grave ». Il existe des œuvres de charité, la Caritas qui distribue des repas, mais le Pape se faisant la voix des chômeurs s’insurge : « le problème, ce n’est pas de manger. Le problème c’est de pouvoir apporter du pain à la maison, de pouvoir le payer soi-même ». Le manque de travail vole la dignité de l’homme. Vivement applaudi par la foule, le Souverain Pontife invite la population à réagir. « On doit défendre notre dignité. On ne doit pas se taire ».

    Concernant la problématique de l’emploi, il s’est également emporté contre ce qu’il qualifie de « travail à moitié ». Il y a quelques temps, raconte-t-il, une jeune fille a trouvé un travail dans une entreprise touristique. Mais à quelle condition. Elle devait travailler 11 heures par jour pour 600 euro par mois, sans cotisation retraite. On lui a fait savoir qu’elle n’avait qu’à décliner si elle n’en voulait pas, tant de gens faisaient la queue pour ce travail. « Cela, c’est de l’esclavage, de l’exploitation ! Cela, ce n’est pas ni humain, ni chrétien ! Et s’il (l’employeur) se dit chrétien, Il ment ! » Le Pape a de la même manière dénoncé le travail au noir.

    « la corruption empeste »

    Le dernier Napolitain à avoir pris la parole était le Président de la cours d’appel de Naples, qui a dénoncé la corruption publique et privée qui « atrophie l’éthique », « génère la délinquance juvénile, le désespoir et la mort ». Le Pape s’est arrêté longtemps sur cette parole « si souvent utilisé aujourd’hui », la corruption. D’abord, souligne-t-il, il y a tant de manière d’être corrompu : quand on ferme sa porte à un migrant ou qu’on n’offre pas de travail... Cela concerne chacun. La corruption n’est pas propre à certains individus. « Le glissement » est « facile ». Comme le corps d’un animal corrompu, la corruption « empeste ». Le Pape invite chacun « à nettoyer son âme ». Enfin, il rappelle aux représentants des pouvoirs publics présents à Scampia que la « bonne politique est une des expressions les plus haute de la charité, du service et de l’amour ».

    Si le Saint-Père s’est rendu à Naples ce samedi, c’est, dit-il, pour « donner une impulsion à un chemin d’espérance, de renaissance et d’assainissement déjà en cours. » Soulignant la grande chaleur des Napolitains, leur capacité à se relever des moment d’épreuve, mais aussi leur religiosité et leur piété, il les a encouragé à aller de l’avant sans se faire voler leur espérance qui vient du Christ, et sans voler eux-mêmes l’espérance à quiconque.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape François à Naples : Prière au sanctuaire marial de Pompéi

    Ce samedi 21 mars, le Pape se rend à Naples, effectuant ainsi sa première visite pastorale de l’année, en dehors de Rome, dans la Péninsule italienne. Il s’agit de sa troisième visite en Campanie, après deux déplacements à Caserte en juillet dernier. Mais avant son arrivée dans la ville parthénopéenne, le Saint-Père tient à se recueillir au sanctuaire marial de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi. Son hélicoptère a atterri à huit heures sur place. Il a été accueilli par Mgr Tommaso Caputo, l’archevêque de la ville et délégué pontifical pour le sanctuaire, et par le maire de Pompéi, Nando Uliano.

    Accueil chaleureux

    La foule était immense, la basilique comble. L’hélicoptère du Pape s’est posé à huit heures ce samedi matin à Pompéi. François a salué les fidèles avec chaleur depuis une voiture découverte sombre avant d’entrer dans la basilique dédiée à la Vierge où il s'est presque immédiatement recueilli devant une icône représentant Notre-Dame-du-Rosaire, sainte Catherine de Sienne et saint Dominique à ses pieds.

    François a prié Notre-Dame-du-Rosaire, « humble serviteur du Seigneur, proclamée Reine du monde, du profond de notre misère nous faisons recours à toi, a supplié le Pape. Avec une confiance d'enfants, nous regardons ton doux visage ».

    A l'issue de sa prière, sur le parvis de la basilique, François a remercié les fidèles pour leur accueil. « Nous avons prié la Madone pour qu'elle nous bénisse tous, vous, moi, le monde entier. Nous avons besoin de la Madone, toujours ». Le Pape a ensuite fait prier la foule, un Ave Maria prononcé ensemble, avant de les bénir.

    Le sanctuaire de Pompéi est un des plus aimés d’Italie. Quatre millions de pèlerins y viennent chaque année. Il a été fondé à la fin du XIXème siècle par un laïc italien converti. Une voix lui avait suggéré de « propager le rosaire s’il cherchait le salut », et c’est ce qu’a fait Bartolo Longo, déclaré Bienheureux par Jean Paul II en 1980. Saisi par la pauvreté des habitants de la Valle di Pompei, l'Italien les a initié à la prière du Rosaire et construit avec eux, à raison d’un sou donné par mois, ce sanctuaire autour d’une icône de la Vierge apporté en 1875.

    « la Paroisse du Monde »

    Au début du 20°siècle, des miracles ont fait accourir de plus en plus de pèlerins, si bien que face à l’affluence, le Pape de l’époque, Léon XIII, baptisa ce sanctuaire « la Paroisse du Monde ». Le fondateur du sanctuaire, Bartolo Longo fut l’auteur de nombreuses neuvaines, mais il avait aussi à cœur d’aider la population des environs. Il a créé un orphelinat, une maison pour l'éducation des enfants, des prisonniers, un hôpital et même une gare, tout cela sous la protection de la Sainte Vierge du Rosaire.

    Un récit auquel le Pape François ne peut qu’être sensible. Ayant une grande dévotion pour Marie, il est ainsi à Pompéi pour placer peut-être son déplacement à Naples sous sa protection de la Mère du Christ. Après tout, c’est ce qu’il fait toujours. Avant chaque voyage apostolique, il se rend en effet à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour prier devant l’icône de Marie « Salus Populi Romani ».

    Ce n’est pas la première fois qu’un pape se rend dans ce sanctuaire. En 1979, Jean-Paul II avait lui aussi choisi de passer par Pompéi en se rendant à Naples. Il y était retourné en 2003, pour la conclusion de l’Année du Rosaire qu’il avait lui-même convoquée. Benoît XVI a, quant à lui, visité ce sanctuaire le 19 octobre 2008, apportant avec lui une rose d’or en signe de reconnaissance. Cette rose d'or, d'autres sanctuaires illustres l'ont reçue : ceux de Fatima au Portugal, Aparecida au Brésil, Lujan en Argentine et Guadalupe au Mexique.

    Source : Radio Vatican.

  • Le Pape François se rendra à l’ONU le 25 septembre 2015

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    C’est officiel : le Pape François visitera le siège de l’ONU à New-York le 25 septembre prochain, dans la matinée.

    Lors de ce déplacement, le Saint-Père prononcera un discours devant l’Assemblée générale des Nations-Unies et s’entretiendra de façon individuelle avec le président de l’Assemblée générale et le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon.

    Ce dernier accueille cette visite du Pape comme « un moment important de cette année historique où les Nations-Unies célèbrent leur 70e anniversaire et pendant laquelle les Etats membres prendront des décisions majeures sur le développement durable, le changement climatique, et les futurs paix et bien-être du genre humain ».

    Le secrétaire général se dit « confiant sur le fait que la visite du Pape François va inspirer la communauté internationale pour redoubler d’effort en vue d’obtenir une dignité humaine pour tous, en garantissant une plus grande justice sociale, tolérance et compréhension entre tous les peuples du monde ».

    Une rencontre avec une délégation d’employés du siège de l’ONU est également prévue au programme. Le Vatican n’est pas un Etat-membre de l’ONU, mais bénéficie du statut d’observateur permanent depuis 1964.

    Source : InfoCatho.be (via Radio Vatican)

  • Programme du Pape François pour les mois de février, mars et avril 2015

    Voici les cérémonies que présidera le Pape François en février, mars et avril :

    FÉVRIER

    Lundi 2 : Fête de la Présentation et Journée mondiale de la vie consacrée
    17h30, Basilique vaticane, Messe pour les religieux et consacrés.
    Dimanche 8 :
    16h00, visite à la paroisse St Michel Archange à Pietralata.
    Samedi 14 :
    11h00, Basilique vaticane, Consistoire ordinaire public pour la création de Cardinaux et certaines causes de canonisation.
    Dimanche 15 :
    10h00, Basilique vaticane, Messe concélébrée avec les nouveaux Cardinaux.
    Mercredi 18 : Cendres
    16h30, Basilique St Anselme, station pénitentielle
    17h00, Basilique Ste Sabine, Messe avec imposition des cendres.
    Dimanche 22 : 1er dimanche de Carême
    Début de la retraite de Carême de la Curie Romaine à Ariccia.
    Vendredi 27 :
    Conclusion des exercices spirituels à Ariccia.

    MARS

    Dimanche 8 : 3ème dimanche de Carême
    16h00, visite à la paroisse romaine Sainte Marie Mère du Rédempteur.
    Vendredi 13 :
    17h00, Basilique vaticane, liturgie pénitentielle.
    Samedi 21 :
    Visite pastorale à Naples et Pompei (Italie).
    Dimanche 29 : Rameaux
    09h30, Place St Pierre, bénédiction des rameaux, procession et Sainte Messe.

    AVRIL

    Jeudi 2 : Jeudi Saint
    09h30, Basilique vaticane, Messe chrismale.
    Vendredi 3 : Vendredi Saint
    17h00, Basilique vaticane, célébration de la Passion.
    21h15, Colisée, Via Crucis.
    Samedi 4 : Samedi Saint
    20h30, Basilique vaticane, Veillée pascale.
    Dimanche 5 : Pâques
    10h15, Place St Pierre, Messe de Pâques et bénédiction Urbi et Orbi.
    Dimanche 12 : Divine Miséricorde
    10h00, Basilique vaticane, Messe pour les fidèles de rite arménien.

    Sources : Salle de presse du Saint-Siège - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.1.15).

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Visite surprise aux enfants des rues

    Après avoir célébré la Messe dans la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée conception au cœur de Manille, le 16 janvier 2015, le Pape s’est rendu dans l’un des centres de la fondation ANAK-Tnk, qui vient en aide aux enfants des rues dont beaucoup sont victimes de la prostitution et de la drogue. Lors de cette visite hors programme, a constaté I.MEDIA, le Pape a salué quelque 300 enfants des différents centres de la fondation dirigée par un prêtre français. Il avaient envoyé un milliers de lettres et de dessins au Pape pour l'inviter à les rencontrer.

    Sous un ciel menaçant, le Pape s’est ainsi rendu à pied de la cathédrale au centre tout proche où il a passé un peu moins d’un quart d’heure. Accompagné par le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, le Pape a d’abord salué de nombreux enfants, filles et garçons en T-shirt colorés rassemblés dans la petite cour, avant d’écouter une brève présentation de la fondation par son directeur, le père Matthieu Dauchez. « Ces enfants pauvres parmi les pauvres, a-t-il particulièrement affirmé, sont le trésor de notre Église, ils sont nos maîtres ».

    Le Pape a reçu ensuite quelques cadeaux, parmi lesquels un tableau réalisé par des enfants et une statue de la Vierge dont la copie est conservée dans les différents centres, avant de s’asseoir quelques instants au milieu des jeunes, deux enfants sur les genoux. Puis il a prononcé quelques mots, assurant notamment que Jésus n’oublie jamais ses enfants, avant de donner à tous sa bénédiction. Après son départ, quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber.

    Un peu plus tôt, célébrant la Messe dans la cathédrale de Manille, le Pape avait exhorté les prêtres et religieux philippins à être « présents au milieu des jeunes qui peuvent être désorientés et découragés », à « être proches de ceux qui, en vivant au milieu d’une société alourdie par la pauvreté et par la corruption, sont découragés en esprit, tentés de tout laisser tomber, d’arrêter l’école et de vivre dans les rues ».

    L’école des pauvres

    A 39 ans, le père Matthieu Dauchez, originaire de Versailles (France), dirige la fondation crée par un jésuite français pour l’accueil des enfants des rues. Venu comme simple coopérant en 1998 au milieu de ses études de séminariste, il a choisi d’intégrer le diocèse de Manille pour lequel il a été ordonné prêtre en 2004.

    « La visite du Pape, a confié à I.MEDIA le père Dauchez, a mis en acte ce dont le Pape François parle sans cesse : son invitation à se mettre à l’école des pauvres ». En outre, elle aura permis aux quelque 300 enfants présents « de voir le chef de l’Église venir jusqu’à eux, ce qui leur donnera une force incroyable ».

    La fondation ANAK-Tnk travaille actuellement auprès d’un millier d’enfants, dont 250 âgés de 18 mois à 22 ans proviennent des rues et sont accueillis dans une quinzaine de centres dans l’immense métropole de Manille. Beaucoup de ces enfants ont quitté leur domicile et sont passés par la prostitution infantile, ou encore la drogue.

    Les autres enfants sont aidés chaque jour dans différents centres de la fondation et sont le plus souvent originaires des bidonvilles situés auprès des deux grandes décharges de la ville.

    Le programme d’ANAK-Tnk est concentré sur trois axes : nutrition, scolarisation et santé. Quelque 130 personnes font partie du staff de la fondation, dont certaines issues elles-mêmes de la rue et formées sur place.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Cérémonie de bienvenue et visite de courtoisie au Président

  • Message vidéo du Pape François aux chrétiens de Mossoul réfugiés à Erbil

    Le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a entamé vendredi soir une visite de trois jours à Erbil, au Kurdistan irakien, accompagné d’une délégation de près de 100 personnes : religieux et religieuses, entrepreneurs, élus de la région et de la ville de Lyon, mais aussi journalistes. Un déplacement, en signe de solidarité avec les réfugiés irakiens, qui constitue une nouvelle étape dans le jumelage initié en juillet dernier entre le diocèse de Lyon et celui de Mossoul.

    Une initiative baptisée « ErbiLight » pour passer la traditionnelle fête des Lumières avec les chrétiens d’Irak chassés de chez eux. La matinée de ce samedi a été consacrée à la visite de trois camps de réfugiés avec lesquels plusieurs membres de la délégation ont partagé un déjeuner. Un moment particulièrement intense et émouvant suivi dans l’après-midi d’une messe en français et en araméen, et d’une grande procession dans un quartier chrétien d'Erbil. C’est à l’issue de la célébration qu’un message vidéo du Pape a été diffusé.




    Texte intégral du message :

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  • Voyage du Pape en Turquie : Visite au Président des affaires religieuses au Diyanet

    Pour le Pape François, « les bonnes relations et le dialogue entre leaders religieux » revêtent une importance capitale. Elles représentent « un message clair adressé aux communautés respectives, pour exprimer le fait que le respect mutuel et l’amitié sont possibles, malgré les différences ». « Une telle amitié, a ajouté le Pape, acquiert une signification spéciale dans des temps de crise comme ceux que l’on connaît, crises qui en certaines parties du monde deviennent de véritables drames pour des populations entières ».

    Voilà quelques idées développées par le Pape François lors de sa rencontre avec le président des Affaires religieuses turc, Mehmet Gormez. Le Pape, comme il l’avait fait quelques instants auparavant dans son discours devant les autorités turques au palais présidentiel, est revenu sur la situation tragique de la région du Proche-Orient, spécialement en Irak et en Syrie, mettant en avant l’urgence humanitaire. Le Pape se disait préoccupé par le fait « que des communautés entières, et spécialement les chrétiens mais pas seulement, également les Yazidis,  à cause d’un groupe extrémiste et fondamentaliste, ont souffert et souffrent encore aujourd’hui des violences inhumaines à cause de leur identité ethnique et religieuse ».

    Source Radio Vatican.

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