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Eu égard à la dévotion de nombreux fidèles attachés à la forme extraordinaire du rite romain pour la Bienheureuse Vierge Marie de Fatima, la Commission Ecclesia Dei a décidé de marquer le centenaire des apparitions par l'autorisation accordée de célébrer, le 13 mai 2017, une Messe votive du Cœur Immaculé de Marie, avec le propre du 22 août.
L'autorisation est donnée à tous les prêtres de rite latin, qu'ils soient séculiers ou réguliers.
La lettre signée par le Cardinal Müller et par Mg Guido Pozzo, président et secrétaire de la Commission, précise que cette autorisation est donnée pour « ranimer la dévotion des fidèles chrétiens envers la Bienheureuse Vierge Marie de Fatima ».
Capilla Príncipe de Viana - Dir. Ángel Recasens (1938-2007)
Domine, non secundum peccata nostra facias nobis. Neque secundum iniquitates nostras retribuas.
Cf. le Trait des Messes du temps du Carême : Tractus. Ps. 102, 10. Dómine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis. Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
« Une grande multitude de peuple étendit ses vêtements sur le chemin ; d'autres coupaient des branches d'arbres, et les jetaient sur son passage. Tous ceux qui le précédaient et qui le suivaient criaient : Hosanna au fils de David ; béni soit celui qui vient au nom du Seigneur (1) ; hosanna au plus haut des cieux. Cependant Jésus n'ignorait pas ce qu'il fallait penser de la solidité de cette multitude, ni comment finirait cette allégresse publique. Dans la foule, parmi ceux-là mêmes qui criaient : Hosanna ! Salut et gloire au fils de David, se trouvaient ceux qui devaient cinq jours plus tard, crier : Crucifiez-le Approchant de Jérusalem, Jésus pleura (2). A l'occasion de cette solennité et de l'infidélité du peuple juif, saint Jean de la Croix nous enseigne les dispositions avec lesquelles il faut célébrer les fêtes chrétiennes.
Le but des lieux consacrés à la prière et des fêtes chrétiennes, est de conduire l'âme à Dieu. Si, dans les solennités chrétiennes, votre culte extérieur captive vos sens au point d'entraver votre ascension vers Dieu, et de vous empêcher de l'aimer et d'oublier tout le reste pour son amour ; si vous sacrifiez ce devoir à votre attrait, non seulement le Seigneur n'agréera pas vos dévotions, mais il vous châtiera pour n'avoir pas préféré en ceci, comme en toutes choses, son bon plaisir au vôtre. Le récit de l'entrée triomphale de Notre Seigneur à Jérusalem vient à l'appui de ce que nous disons. Tandis que le peuple le recevait avec des palmes et au milieu des chants, le divin Rédempteur pleurait. Ce qui faisait le sujet de ses larmes, c'était de distinguer dans cette foule tant de cœurs éloignés de lui, et qui croyaient acquitter leur dette de reconnaissance par ces signes et ces démonstrations extérieures. C'étaient eux-mêmes et non pas le Seigneur que fêtaient ces Juifs ingrats.
N'est-ce pas là ce qui se passe souvent de nos jours, lorsqu'on célèbre quelque solennité ? On y voit accourir les multitudes ; néanmoins le plus grand nombre s'y porte, non pas en vue de la gloire de Dieu, mais pour le plaisir de voir, d'être vu, de faire bonne chère, ou encore pour d'autres motifs de respect humain. Des tendances et des intentions si grossières déplaisent au Seigneur, surtout si on mêle à ces fêtes des choses profanes et ridicules, propres à exciter la critique des assistants et à les distraire. D'autres personnes cherchent à déployer la magnificence de leurs décorations, plutôt dans le but de plaire et d'attirer les regards, que pour inspirer la piété. Et que dire de tant d'autres vues intéressées qu'on apporte à ces assemblées ? Ces gens-là ont l'oeil de la convoitise bien plus ouvert sur leur propre gain que sur les intérêts du Seigneur. Ils n'ignorent pas le manque de droiture, et Dieu, qui les voit, le connaît mieux encore.
Quoiqu'il en soit de la diversité des intentions, de tels abus prouvent bien qu'ils se fêtent eux-mêmes, plutôt qu'ils ne fêtent Dieu. Ce que l'on fait pour sa propre satisfaction ou pour plaire au monde, Dieu ne le regarde pas comme fait à lui-même. Parmi ceux qui se sont réjouis de participer aux pieuses solennités, beaucoup auront attiré la juste colère du Seigneur.
(St Jean de la Croix, Montée du Carmel, Liv. III, Chap. XXXVII)
ô Seigneur, mon Dieu, que de fêtes vous font les enfants des hommes où le démon a sa part, et où vous ne trouvez pas la vôtre ! Combien ce malin esprit se sent à l'aise dans de pareilles solennités, où semblable à un avide marchand, il recueille avec une ruse infernale d'immenses profits ! Que de fois, Seigneur, pourriez-vous dire dans ces occasions : Ce peuple m'honore des lèvres ; mais son cœur est loin de moi (3), c'est-à-dire son culte est dénué de fondement. Dieu veut être servi pour lui-même et pour ses perfections infinies, et ne saurait permettre qu'on y mêle d'autres fins indignes de lui. Eclairez-moi intérieurement, ô bon Jésus ! Faites luire votre lumière dans mon cœur, et dissipez toutes ses ténèbres. Envoyez votre lumière et votre vérité (4), pour qu'elles luisent sur la terre : car je ne suis qu'une terre stérile et ténébreuse, jusqu'à ce que vous m'éclairiez. Enlevez-moi, détachez-moi de toutes les fugitives consolations des créatures : car nul objet créé ne peut satisfaire ni rassasier pleinement mon cœur. Unissez-moi à vous par l'indissoluble lien de l'amour : car vous suffisez seul à celui qui vous aime, et tout le reste sans vous n'est rien. »
Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome II (Dimanche des Rameaux), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.
C'est avec les méditations du P. Alphonse de la Mère des Douleurs et du P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine que nous vivrons ces derniers jours avant Pâques. Nous les retrouverons également pour quelques dimanches du Temps pascal.
James Tissot (1836-1902) : Le cortège dans les rues de Jérusalem (Photo: Brooklyn Museum)
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Les méditations du Chemin de Croix au Colisée, le Vendredi Saint, écrites par la française Anne-Marie Pelletier, ont été publiées ce samedi 8 avril par l'agence Zénith en français. Ces méditations sont confiées chaque année à des personnalités différentes. Anne-Marie Pelletier est la première femme laïque à se voir confier cette mission à titre individuel.
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L’Annuaire Pontifical 2017 et l’Annuaire Statistique de l’Église 2015, dont la rédaction est à la charge de l’Office central de statistique de l’Église, sont désormais distribués dans les librairies. Ces données fournissent un cadre de synthèse des principales évolutions de l’Église catholique dans le monde, sur un quinquennat, notamment sur le plan du nombre de baptisés et des vocations sacerdotales et religieuses. La période prend en compte les deux dernières années du pontificat de Benoît XVI et les trois premières années du pontificat du pape François.
Le nombre de baptisés, qui s’élevait en 2014 à 1 milliard 272 millions, progresse en 2015 à 1 milliard 285 millions, soit 17,7% de la population mondiale. Le nombre de catholiques a augmenté de 7,4% entre 2010 et 2015, avec toutefois de fortes disparités selon les continents : +19% en Afrique (où le nombre de baptisés catholiques passe de 186 à 222 millions de personnes), +9% en Asie, +7% en Amérique (en corrélation avec l’évolution démographique), et une stagnation en Europe et en Océanie.
En proportion de la population, la part des catholiques dans la population globale est très différente d’un continent à l’autre : 3,2% en Asie, 19,4% en Afrique, 26,4% en Océanie, 39,9% en Europe et 63,7% en Amérique (nord et sud confondus).
Le Brésil demeure la première nation catholique du monde, avec 172 millions de baptisés, devant le Mexique (111 millions), les Philippines (84 millions), les États-Unis (72), l’Italie (58), la France (48), la Colombie (45), la République démocratique du Congo (43) et l’Argentine (41). Ces 10 nations concentrent à elles 718 millions de catholiques, soit 56% de la totalité des catholiques dans le monde.
Sur le plan des ministres ordonnés, l’office de la statistique recensait en 2015 plus de 466 000 clercs, parmi lesquels 5304 évêques, 415 656 prêtres et 45 255 diacres permanents.
Après une tendance à la croissance de 2000 à 2014, le nombre de prêtre diminue légèrement, de 136 unités, en 2015. Mais cette donnée masque là encore de très fortes disparités : l’Europe a perdu 2502 prêtres en un an, quand l’Amérique en gagné 47, l’Océanie 82, l’Asie 1104 et l’Afrique 1133.
Le nombre de diacres permanents connait une forte progression globale de plus de 14% entre 2010 et 2015, passant de 39 564 à 45 255. Ils sont essentiellement présents en Amérique et en Europe.
Sur cette même période, le nombre de religieux non prêtres est lui en stagnation, se se situant toujours autour de 54 000 frères.
Les religieuses restent plus nombreuses que les clercs et les religieux mais connaissent une nette diminution, passant de près de 722 000 en 2010 à 670 000 en 2015. Elles diminuent fortement en Amérique du nord (-18%), en Europe et en Océanie (-14%) mais aussi en Amérique latine (-8%). En revanche, le nombre de religieuses progresse en Afrique (+8%) et en Asie (+4%).
Enfin, le nombre de séminaristes connait un léger tassement, passant de 119 000 en 2010 à 117 000 en 2015, avec là encore, une nette progression en Afrique mais une diminution consistante (-9%) en Europe.
Sur l’ensemble de ces données, le continent africain reste le plus dynamique en terme de progression de la foi catholique, aussi bien sur le plan des vocations sacerdotales et religieuses que sur le nombre global des baptisés.
Acte de demande d'union parfaite avec le Cœur de Jésus
« Que ferez-vous, Seigneur, pour vaincre la dureté de nos cœurs ?... Je ne vois qu'une seule ressource dans un si grand mal ; il faut, ô mon Dieu ! il faut que vous nous donniez un autre cœur, un cœur tendre, un cœur sensible, un cœur qui ne soit ni de marbre, ni de bronze ; il nous faut donner un cœur tout semblable au vôtre, il nous faut donner votre Cœur même. Venez, aimable Cœur de Jésus, venez vous placer au milieu de ma poitrine, et allumez-y un amour qui réponde, s'il est possible, aux obligations que j'ai d'aimer Dieu. Aimez Jésus en moi, autant que vous m'avez aimé en lui, faites que je ne vive qu'en lui, et que je ne vive que pour lui, afin que, éternellement, je puisse vivre avec lui dans le ciel. Amen. »
St Claude la Colombière, Acte de demande d'union parfaite avec le Cœur de Jésus, in "Notice sur le Serviteur de Dieu le R. Père Claude de La Colombière de la Compagnie de Jésus" par le P. Pierre-Xavier Pouplard, Lyon, Librairie Ecclésiastique et Classique de Briday, 1875.
« L’espérance n’est pas un concept ou un sentiment, c’est une personne, le Christ » : le Pape l’a affirmé ce mercredi matin, au cours de l’audience générale hebdomadaire, Place Saint Pierre. Toujours dans le cadre thématique de l’espérance chrétienne, il a centré sa catéchèse sur un passage de la première Épitre de Pierre (1 P 3, 8-17), où l’apôtre invite les chrétiens à rendre raison de l’espérance qui est en eux.
Pour le Pape, le secret de cette Épitre tient au fait qu’elle « plonge ses racines dans la Pâque », ce mystère que l’Église s’apprête à célébrer dans quelques jours. « Saint Pierre nous invite à adorer le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs, car c’est là qu’Il a fait sa demeure, depuis notre baptême ». Voilà pourquoi nous sommes appelés à rendre raison de l’espérance qui est en nous, affirme le Souverain Pontife, car cette espérance « n’est pas un concept, ou un sentiment, mais une personne : le Seigneur Jésus vivant et présent en nous et en nos frères (*) ».
Ainsi donc, si le Christ habite en nos cœurs, nous ne devons point le cacher, mais au contraire le laisse se rendre visible, et agir en nous. « Ce serait une espérance faible, celle qui n’aurait pas le courage de sortir et de se faire voir », assure le Pape, pour qui cette espérance doit justement nous inciter à prendre Jésus pour modèle de vie. « Nous devons nous comporter comme Lui », en témoignant « douceur, respect et bienveillance envers notre prochain », et en pardonnant à ceux qui nous ont fait du tort. « Une personne qui n’a pas d’espérance ne réussit pas à pardonner, elle ne réussit pas à donner la consolation du pardon et à avoir la consolation de pardonner ». Et le Pape de prendre un exemple concret : « les mafieux pensent que le mal peut se vaincre avec le mal, c’est pour cela qu’ils cherchent la vengeance et font tant d’autres choses que nous tous savons. Mais ils ne savent pas ce que sont l’humilité, la miséricorde et la douceur. Pourquoi ? Parce que les mafieux n’ont pas d’espérance », a-t-il conclu.
« Quand nous souffrons pour le bien, nous sommes en communion avec le Seigneur qui a accepté de souffrir et d’être mis en croix pour notre salut » a poursuivi le Pape, qui rappelle donc que « chaque fois que nous prenons le parti des petits et des marginaux, que nous répondons au mal en pardonnant et en bénissant, nous resplendissons comme des signes lumineux de l’espérance, et nous devenons des instruments de consolation et de paix selon le cœur de Dieu. »
(*) : confusion récurrente du Pape François en l'emploi des mots et expressions "enfant de Dieu", "fils de Dieu", et "frères". Si "le Seigneur ressuscité" est en effet bien "vivant dans nos cœurs, car c’est là qu’Il a fait sa demeure, depuis notre baptême", c'est qu'il ne l'est pas en tout homme qui n'a pas encore reçu ce sacrement de l'initiation chrétienne ; "le Seigneur Jésus vivant" n'est donc pas "présent" indistinctement "en nos frères", ce mot englobant pour ce Pape tous les êtres humains créés par Dieu, qu'ils se déclarent athées, bouddhistes, musulmans, ou adorateurs de mamon... C'est ainsi qu'il déclarait par exemple dans sa première vidéo enregistrée pour l'intention de prière du mois de janvier 2016 : « Dans cette multitude, dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu. » Cette confusion, mainte fois présente dans ses interventions, surtout lorsqu'il s'agit des pratiquants de l'islam, n'a chez lui rien d'involontaire. [ndr]
Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.
Résumé en français :
« Frères et sœurs, l’Apôtre Pierre nous invite avec force à adorer le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs. C’est là qu’il a fait sa demeure depuis notre baptême en nous comblant de son amour et de la plénitude de l’Esprit Saint. Voilà pourquoi nous sommes appelés à rendre raison de l’espérance qui est en nous. Car, notre espérance, c’est le Seigneur vivant et présent en nous et dans nos frères. Ainsi, si le Christ habite dans nos cœurs, nous devons apprendre à nous comporter comme lui, en témoignant d’humilité, de miséricorde, de respect et de bienveillance envers le prochain. Quand nous souffrons pour le bien, nous sommes en communion avec le Seigneur qui a souffert pour notre salut. Aussi, chaque fois que nous prenons le parti des petits et des marginaux, que nous répondons au mal en pardonnant et en bénissant, nous resplendissons comme des signes lumineux de l’espérance et nous devenons des instruments de consolation et de paix selon le cœur de Dieu. »
« Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des collèges et des lycées ainsi que les fidèles des paroisses venus de France et de Belgique. Que le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs nous aide à être des signes lumineux de l’amour dont Dieu nous a comblés et de l’espérance qui est en nous, auprès de tous, en particulier des petits et des pauvres. Que Dieu vous bénisse ! »
« Celui qui n'embrasse pas les sacrifices que je lui demande et qui ne m'imite pas, n'est pas digne de moi. N. Seigneur ne dit pas « la croix », mais « sa croix ». Il n'ordonne pas de prendre une croix quelconque, mais il veut que chacun prenne sa croix personnelle, la croix que Dieu lui a préparée. Il ne veut pas que chacun fasse tels sacrifices qu'il jugera bons, mais ceux-là que Dieu lui demande, ceux qu'il lui impose par les événements, par ses supérieurs légitimes, ceux qu'il lui inspire et que ses représentants dont Il a dit : « Qui vous écoute, m'écoute », approuvent, ceux enfin au sujet desquels Lui-même manifeste par quelque manière, par quelque moyen que ce soit, sa divine volonté... Quiconque ne fait pas tous les sacrifices que Dieu lui demande et n'imite pas de son mieux et à tout instant Jésus, n'est pas digne de Lui. Interrogeons notre conscience. Demandons pardon. Prenons des résolutions pour l'avenir. »
Bx Charles de Foucauld, Commentaire de Saint Matthieu (C. 10), in "Œuvres spirituelles" V. Lecture du S. Évangile Saint Matthieu, nouvelle cité, Paris, 1989.
Luis de Morales (1509-1586), Le Christ porte sa Croix Musée National des Beaux-Arts, La Havane