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  • Méditation : L'Ascension

    « Seigneur, vous entrez aujourd'hui dans le repos divin et éternel qui vous était si bien dû après tant de travaux ; vous prenez possession de votre trône comme roi des rois, de votre tribunal comme juge des vivants et des morts ; dans le ciel vous êtes l'égal de Dieu, étant Dieu vous-même. Et, chose admirable ! dans cette haute position, vous n'oubliez point les hommes dont vous avez revêtu la nature. De peut que notre fragilité ne nous fasse perdre la place que votre amour nous a ménagée, vous vous constituez devant votre Père notre avocat, notre pontife, notre chef. Comme notre avocat, vous plaidez sans cesse notre cause par la voix de toutes vos plaies, par tous les battements de votre cœur (1) ; sans cesse vous vous présentez pour nous devant la face de Dieu (2). Lorsque la faiblesse nous a entraînés au péché, vous intervenez pour prendre notre défense ; de notre cause vous faites la vôtre, et vous prouvez par votre sang versé, qui parle mieux que celui d'Abel, que miséricorde doit nous être faite (3). Comme notre pontife, vous vous offrez sans cesse pour nous en sacrifice (4). Enfin, comme notre chef, vous nous attirez à vous : car il faut que les membres suivent le chef. Vous êtes notre précurseur (5), et le seriez-vous si nous ne devions pas vous suivre ? Vous êtes cet aigle mystérieux qui vole au-dessus de ses petits pour les exciter par son exemple à prendre leur essor vers le soleil (6). Seigneur, attirez-moi à vous par vos grâces, par vos charmes, vos beautés, vos perfections qui ravissent les anges. Oh ! qu'il me tarde de vous voir dans la splendeur de votre gloire et d'entrer dans ce beau ciel où l'on ne peut plus vous offenser, où l'on vous aime toujours ! »

    1. Hebr. VII, 25. - 2. Hebr. IX, 24. - 3. I Joan. II, 1, 2. - 4. Hebr. VIII, 1 sq. & Hebr. IV, 14. - 5. Hebr. VI, 20. - 6. Deut. XXXII, 11.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, L'Ascension), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    James Tissot (1836-1902), L'Ascension

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 14ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
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    Quatorzième jour

  • Audience générale de ce mercredi 13 mai 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a poursuivi le cycle de catéchèses consacré à la vie de la famille, revenant sur le triple principe du S'il te plaît, merci, pardon : Simples, a-t-il dit, "ces paroles ne sont pas faciles à mettre en pratique. Or elles contiennent une force qui permet de maintenir la solidité de la famille malgré mille difficultés et épreuves. Sans cela, la famille risque de se détériorer et même de s'effondrer". Citant saint François de Sales pour qui la bonne éducation était la moitié de la sainteté, le Pape a dénoncé "le formalisme des bonnes manières, qui peut aller jusqu'à cacher l'aridité de la personne et son dédain de l'autre... La religion n'est pas à l'abri de ce danger de glisser du respect formel à la mondanité spirituelle. Lorsqu'il tenta Jésus, le Diable n'avait-il pas fait usage de bonnes manières et cité l'Ecriture ? Malgré le caractère correct de ses propos, son but était de détourner le Christ de la vérité de l'amour de Dieu". S'il te plaît se rapporte à la vie de l'autre dans laquelle nous demandons à entrer : La confidence n'autorise pas à tout. Même l'amour partagé, qui exige respect et liberté, "nécessite d'être capable d'attendre que l'autre ouvre sa porte... On en vient parfois à penser que nous sommes tombés dans une civilisation des mauvaises manières et des gros mots...où la gentillesse et le remerciement seraient signes de faiblesse... En famille il faut combattre cette tendance à la défiance. Il faut être intransigeant sur l'éducation à la gratitude car il en va de la dignité de la personne et de la justice sociale. Si la vie familiale n'y prend garde, elle perdra" sa dignité. Quant au défaut de pardon, "même sans s'en rendre compte, il finit par transformer de petites lézardes en fossés profonds. Le Pater, la prière que Jésus nous a enseignée, résume des besoins essentiels de la vie et, notamment, la capacité de pardonner à qui nous a offensé. Reconnaître avoir fauté et désirer rendre ce qui a été soustrait rend digne du pardon... Etre incapable de s'excuser signifie être aussi incapable de pardonner... Combien de blessures affectives familiales commencent par la perte des excuses... Ne finissez jamais la journée sans faire la paix, un geste simple ! Simples, ces trois formules sont fondamentales pour la famille, même si de prime abord elles font sourire". Pourtant, sans elles, on finit par ne plus avoir le sourire... Puisse le Seigneur nous aider à les remettre à l'honneur, en nous, à la maison, dans nos rapports sociaux".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.5.15).

     

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, la catéchèse d’aujourd’hui est comme une porte d’entrée sur la vie familiale. Sur cette porte sont écrits trois mots qui permettent de bien vivre en famille : S’il te plaît, merci, pardon. « S’il te plaît ! », c’est une façon de demander la permission d’entrer dans la vie de l’autre, avec délicatesse, dans la confiance et le respect. Un amour vrai exige le respect de la liberté et la capacité d’attendre que l’autre ouvre la porte de son cœur. Le Seigneur lui-même demande la permission d’entrer ! « Merci ! » Nous devons devenir intransigeants sur l’éducation à la reconnaissance. Pour un croyant, la gratitude est au cœur de la foi. Un chrétien qui ne sait pas remercier a oublié le langage de Dieu. « Pardon ! » C’est une parole difficile et pourtant nécessaire. Si nous ne sommes pas capables de nous excuser, nous ne serons pas capables de pardonner. Beaucoup de blessures dans les familles commencent par l’oubli de cette belle parole. Que le Seigneur nous aide à remettre ces trois mots-clés à leur juste place dans notre cœur, dans notre maison mais aussi dans notre vie sociale. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venus de France et d’autres pays. Je salue particulièrement les membres de l’Entraide missionnaire internationale. Chers amis, j’encourage vivement votre service des Congrégations et des Diocèses pour faciliter l’accès de leurs membres aux soins de santé et favoriser ainsi leur dévouement à la mission. Je demande au Seigneur de faire grandir chez tous le souci de l’annonce de la joie de l’Évangile. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Franz Schubert (1797-1828) : Trois pièces pour piano D946, op. posth.

    No.1 en mi bémol mineur - No.2 en mi bémol majeur - No.3 en do majeur
    (Œuvre composée en mai 1828, six mois avant la mort de Schubert)
    Alfred Brendel, piano

  • Méditation : L'amour fraternel

    « Pourquoi sommes-nous si peu soucieux de chercher les uns pour les autres ce qui est favorable à notre salut, de façon à nous secourir davantage entre nous, là où nous voyons que ce serait plus nécessaire, et à porter mutuellement les fardeaux de nos frères ? L'Apôtre nous y exhorte lorsqu'il dit : Portez les fardeaux les uns des autres et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. Et ailleurs : Supportez-vous les uns les autres avec amour. C'est bien la loi même du Christ.

    Lorsqu'en mon frère je perçois quelque chose d'incorrigible, par suite de difficultés ou d'infirmités physiques ou morales, pourquoi ne pas le supporter avec patience, pourquoi ne pas l'en consoler de tout cœur, selon la parole de l’Écriture : Vous serez comme des nourrissons que l'on porte sur les bras, que l'on caresse sur ses genoux ? Serait-ce qu'elle me manque cette charité qui supporte tout, qui est patiente pour soutenir, indulgente pour aimer ? Telle est en tous cas la loi du Christ. Dans sa Passion, il a vraiment pris sur lui nos souffrances, et, dans sa miséricorde, s'est chargé de nos douleurs, aimant ceux qu'il portait, portant ceux qu'il aimait. Celui qui, au contraire, se montre agressif envers son frère en difficulté, celui qui tend un piège à sa faiblesse, quelle qu'elle soit, se soumet manifestement à la loi du diable et l'accomplit. Soyons donc mutuellement compatissants et pleins d'amour fraternel, supportons les faiblesses et poursuivons les vices.

    Tout genre de vie, qui permet de s'adonner plus sincèrement à l'amour de Dieu et, pour lui, à l'amour du prochain - quels que soient l'habit ou les observances - est aussi plus agréable à Dieu. La charité : c'est pour elle que tout doit se faire ou ne pas se faire, changer ou ne pas changer. La charité : c'est le principe et la fin qui doivent diriger toutes choses. Il n'y a aucune faute dans ce qui, en toute vérité, se fait pour elle et selon son esprit. »

    Isaac de l'Etoile (XIIe s.), Sermon 31, Trad. Orval.
    Cf. Ed. du Cerf, collection Sources Chrétiennes : Sermons Tome I (1 à 17) SC n°130, 1967 ; Tome II (18 à 39) SC N°207, 1974 ; Tome III (40 à 55) SC N°339, 1987.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 13ème jour

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    Treizième jour

  • Mercredi 13 mai 2015

    Vigile de l'Ascension

     Notre-Dame de Fatima

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    Acte de confiance à Marie, Vierge de Fatima
    Pape François, 13 octobre 2013

      Calendrier liturgique et sanctoral

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François pour l'ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis

    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé en personne ce mardi en fin d'après-midi la Messe d'ouverture de l'Assemblée générale de Caritas Internationalis.

    S'exprimant devant les quelques centaines de délégués rassemblés pour cette 20ème Assemblée générale, le Pape François a livré dans son homélie un commentaire des textes de la liturgie de ce mardi 12 mai, avec notamment l'extrait des Actes des apôtres (16, 22-34) qui évoque la conversion du geôlier de Paul et Silas dans la prison de Philippes, après un incident avec la foule. Il prend peur à la suite d'un tremblement de terre et de l'ouverture des portes de la prison, mais « Paul le rassure et lui, tremblant et émerveillé, supplie à genoux d’être sauvé ». « Le récit nous dit que cet homme a accompli tout de suite les étapes essentielles du chemin de foi et de salut : il écoute avec toute sa famille la parole du Seigneur ; il lave les plaies de Paul et Silas ; il reçoit le baptême avec tous les siens ; et enfin il accueille Paul et Silas chez lui, il dresse la table et leur offre, tout joyeux, à manger ». C'est donc sur la symbolique de la table ouverte que le Pape a axé son homélie, rejoignant ainsi le thème de la solidarité cher à Caritas. « L’évangile annoncé et cru incite à laver les pieds et les plaies de ceux qui souffrent, et à leur dresser une table (...). Dans ce geste nous pouvons voir toute la vocation de Caritas. »

    Caritas ne doit pas se déraciner de sa vocation

    Le Pape a insisté sur cette dimension spirituelle de Caritas, qui doit éviter l'écueil de ne devenir qu'une simple ONG bureaucratique. « Caritas est désormais une grande Confédération, amplement reconnue aussi dans le monde pour tout ce qu’elle réalise. La Caritas est une réalité de l’Église implantée dans de très nombreuses parties du monde, et elle doit chercher à se déployer encore plus largement, également dans les diverses paroisses et communautés, pour renouveler ce qui s’est passé aux premiers temps de l’Église. En effet la racine de tout votre service consiste vraiment en l’accueil simple et obéissant de Dieu et du prochain » a insisté le Saint-Père.  « Sans cette racine, Caritas meurt ! » a-t-il improvisé, avec une certaine gravité.

    « Il n'y pas de petites Caritas ou de grandes Caritas, toutes sont égales, a-t-il insisté. Demandons au Seigneur la grâce de comprendre la vraie dimension de la Caritas, la grâce de ne pas tomber dans l'illusion de croire qu'un centralisme bien organisé soit la bonne voie, la grâce de comprendre que Caritas est toujours en périphérie, dans chaque Église particulière, et la grâce de croire que le siège central de Caritas est seulement une aide, un service, une expérience de communion, et non pas le chef de toutes les Caritas. »

    « Celui qui vit la mission de Caritas n’est pas un simple opérateur, mais au contraire il est un témoin du Christ, a-t-il insisté. Une personne qui cherche le Christ et se laisse chercher par le Christ ; une personne qui aime avec l’esprit du Christ, l’esprit de gratuité, de don. Toutes nos stratégies et planifications restent vides si nous ne sommes pas porteurs de cet amour. Non pas notre amour, mais le sien. Ou mieux encore, notre amour purifié et renforcé par le sien. »

    Respecter la Création pour que Dieu se manifeste

    Faisant allusion à la campagne de Caritas, "une seule famille humaine, de la nourriture pour tous", le Pape a rappelé que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais il semble qu’il manque la volonté de partager avec tous. Dresser la table pour tous, et demander qu’il y ait une table pour tous. Faire ce que nous pouvons pour que tous aient de quoi manger, mais aussi rappeler aux puissants de la terre qu’un jour Dieu les jugera et qu’il se manifestera s’ils auront vraiment essayé de Le nourrir en chaque personne (Mt 25,35), et s’ils auront œuvré pour que l’environnement ne soit pas détruit. »

    Le Pape a aussi évoqué, sans citer aucun pays en particulier, le drame des chrétiens persécutés en Afrique et au Moyen-Orient. « Nous ne pouvons pas oublier nos frères chrétiens qui ont été privés avec violence autant de la nourriture pour le corps que celle pour l’âme : ils ont été chassés de leurs maisons et de leurs églises, parfois détruites. Je renouvelle l’appel à ne pas oublier ces personnes et ces injustices intolérables » a-t-il insisté, sachant que certains des délégués présents viennent de pays en guerre.

    « Avec tant d’autres organismes caritatifs de l’Église, Caritas manifeste donc la force de l’amour chrétien et le désir de l’Église d’aller à la rencontre de Jésus qui est en toute personne, surtout lorsqu’elle est pauvre et souffrante. C’est le chemin qui nous attend et c’est dans cette perspective que je souhaite que vos travaux puissent se dérouler ces jours-ci. Nous les confions à la Vierge Marie dont toute sa vie a eu pour critère fondamental l’accueil de Dieu et du prochain (...). Avec une aide aussi puissante nous n’avons pas peur de poursuivre notre mission », a-t-il conclu.

    Cette Eucharistie a notamment été concélébrée à l'autel par le cardinal Oscar Andrès Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président sortant de cette Confédération catholique qui compte 165 antennes nationales, comme en France sous le nom de "Secours catholique".

    Parmi les autres cardinaux présents figurait le cardinal français Roger Etchegaray, vice-doyen du Sacré-Collège, le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le cardinal italien Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants. Caritas est l'une des organisations les plus actives pour le secours aux personnes migrantes dans de nombreux pays du monde.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les enfants et les jeunes des écoles italiennes participant à l'événement organisé par « La Fabrique de la paix »

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     Un enfant embrasse le Pape durant la rencontre du 11 mai, en salle Paul VI - ANSA

    Le Saint-Père a rencontré hier, Salle Paul VI, plus de sept mille enfants qui font partie de la Fabrique de la Paix, une initiative organisée par différentes institutions, parmi lesquelles le Ministère de l'éducation et la Conférence épiscopale italienne, pour favoriser l'intégration multi-ethnique et sensibiliser les responsables spirituels, politiques et de l'éducation à utiliser un langage de paix. Cette organisation, qui vient d'être présentée à la FAO, constitue un vaste réseau de formation scolaire via le sport ou les nouvelles technologies.

    Le Pape, qui a développé le lien entre paix et justice, plutôt que de lire le discours préparé, a répondu à une série de questions posées par ses jeunes hôtes. De leur transcription sont tirées les passages proposés ci-dessous :

    A savoir si, enfant, il était souvent en conflit avec sa famille, le Pape a dit que cela fait partie de la vie : "L'important est de faire la paix au bout du compte... Il faut tenter de faire la paix à la fin de la journée. Moi aussi, tant de fois, j'ai été en bagarre. Ça m'arrive encore aujourd'hui !... C'est humain. L'important est de ne pas tenir rancœur".
    Sur le fait que la paix se construise, il a apporté sa confirmation : "La paix n'est pas un produit industriel mais quelque chose d'artisanal, qui est façonné jour après jour par notre action, notre vite, notre amour et notre attention" aux autres.
    Ensuite, à la question de savoir s'il ne se fatigue pas d'être sans cesse au milieu de tant de gens, le Pape a confessé qu'il aimerait parfois jouir "d'un peu de tranquillité. Ceci dit, être entouré ne signifie pas perdre la paix... Ce qui fait perdre la paix...c'est la jalousie, l'envie et l'avarice les uns envers les autres... Etre au milieu de tant de personnes est une belle expérience... Cela fatigue un peu, mais il est vrai que je ne suis plus un jeune homme".
    A un adolescent venu d'Egypte qui lui demandait pourquoi les gens importants souvent n'aident pas l'école, le Pape a répondu qu'on peut se le demander aussi pourquoi d'autres puissants ne veulent pas la paix ? Pourquoi ? Parce que ils vivent de la guerre, de l'industrie des armes. Ceci est grave car certains de ces puissants du monde gagnent de l'argent de la fabrication et du commerce de l'armement, de cette industrie de mort. La cupidité est chose terrible, avec la volonté d'avoir toujours plus d'argent. On constate que l'économie tourne autour de l'argent et non autour des personnes. Pour faire la guerre et défendre la richesse, on sacrifie tant de choses et de gens ! Certains ne veulent pas de la paix car on gagne énormément avec la guerre. On amasse l'argent pendant qu'on sacrifie des vies, la culture, l'éducation et l'avenir même des gens... Le Diable s'introduit chez les gens par le portefeuille !".
    Sur la question de la souffrance chez les enfants, il a cité Dostoïevski pour dire combien il est difficile de trouver une réponse. "On ne peut que se tourner vers le Ciel et attendre que vienne une réponse".
    Et puis, à savoir s'il est possible d'expliquer ce qu'est la paix, le Saint-Père a affirmé que c'est avant tout l'absence de la guerre : Mais "il faut aussi qu'il y ait de la joie et de l'amitié partagée, et que chaque jour on améliore la justice, qu'on fasse en sorte qu'il n'y ait plus d'enfants affamés, malades, assistés dans leur croissance... Construire la paix est un travail, non une sinécure. La paix véritable induit de travailler aux solutions des problèmes, de répondre aux besoins des personnes, dans leur pays et sur leurs terres, dans leur famille et au sein de leur société. Bâtir la paix est un travail d'artisans !... Nous avons tous les mêmes droits, sans qui la société est injuste. Là où il n'y a pas de justice, la paix ne peut exister. Ceci nous devons le répéter, nous le mettre en tête !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.5.15).

    Texte original en italien du discours préparé et des dialogues sur le site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français du discours sur Zenit.org.

  • Statue de Jean Paul II : « Touche pas à mon Pape ! »

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     Statue de Jean Paul II : « Touche pas à mon Pape ! »

    Le tribunal administratif de Rennes, saisi par la fédération du Morbihan de l’association d’extrême gauche jacobine « La Libre Pensée » vient de déclarer ostentatoire la statue du Pape Jean-Paul 2 inaugurée en 2006 sur une place de Plöermel . Elle devra donc être retirée du champ public si les recours – menés notamment par le maire de Plöermel – échouent.

    Il serait inadmissible qu’une association archi minoritaire – dont les idées fanatiques ne représentent qu’elle même en Bretagne – parvienne à ces fins et cela même avec l’aval d’un tribunal administratif.

    Le catholicisme est un des éléments fondateurs de la Bretagne, et Jean-Paul II a été important pour les Bretonnes et les Bretons. Tous ont encore en tête sa venue à Saint-Anne d’Auray en 1996 devant une foule immense de fidèles.

    Les Bretonnes et les Bretons doivent réagir pour protéger une statue qui fait partie de leur patrimoine religieux, Breton et Européen.  Si aujourd’hui, l’Etat fait enlever la statue d’un Pape tant aimé des Bretons, demain , seront-ce nos calvaires que des associations voudront faire détruire ?

    Par la résistance pacifique, nous appelons chacun à veiller sur la statue de Jean-Paul 2 , à former une chaine continue pour protéger notre héritage, qu’aucun groupuscule fanatique ni aucun tribunal administratif d’Etat ne pourra enlever.

    C’est de notre devoir de mémoire dont il s’agit. De notre passé, mais aussi de notre avenir, à l’heure où la religion catholique est persécutée, malmenée sur de nombreux territoires de la planète.

    N’ayez pas peur ! N’ayons plus peur ! Défendons notre Pape Jean-Paul II et le patrimoine Breton.

    Signez la pétition pour le maintien de la statue. Participez à la résistance bretonne !

    Pétition pour le maintien de la statue de Jean-Paul II à Plöermel (56)

  • XXe Assemblée Générale de Caritas Internationalis

    « One Human Family, Caring for Creation »
    « Une seule famille humaine, prendre soin de la création »
    (Rome, 12-17 mai 2015)

    11h30 : Conférence de Presse de présentation de la XXe Assemblée Générale

    Intervenants :
    - Card. Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga, S.D.B., Président de Caritas Internationalis ;
    - Michel Roy, Secrétaire Général de Caritas Internationalis ;
    - Fr. Gustavo Gutiérrez, O.P., Théologien ;
    - Haridas Varikottil, Expert en Agriculture de Caritas India.

     17h30 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     Discours - Vidéo - Homélie, à voir plus haut

  • Anton Bruckner (1824-1896) : Graduale "Christus factus est" III pour chœur mixte, WAB 11 (1884)

    Bristol Cathedral Choir

  • Méditation : Pratiquer le silence...

    « Afin de faire naître le vrai silence en toi, pratique. Pratique sans cesse.
    Pratique le silence des yeux ; cherche toujours la beauté et la bonté divines autour de toi, fermes-en l'accès à tous les pécheurs et autres fauteurs de troubles.
    Pratique le silence des oreilles ; écoute toujours la voix de Dieu dans le cri du pauvre et du nécessiteux, fermes-en l'accès à tous les mensonges, railleries et autres mesquineries humaines.
    Pratique le silence de la langue ; prie Dieu et laisse s'exprimer par ton canal le Verbe de vie, la Parole de Vérité, lumineuse et inspirante, pacifique et porteuse d'un espoir joyeux, fermes-en l'accès aux justifications et autres paroles de ténèbres, de douleurs et de mort.
    Pratique le silence de l'esprit ; ouvre-toi à la connaissance de Dieu par la prière et la contemplation, comme Marie qui méditait les merveilles du Seigneur dans son cœur, fermes-en l'accès aux contrevérités, aux jugements péremptoires, aux soupçons et autres pensées destructrices nourries par le désir et la haine.
    Pratique le silence du cœur ; chéris Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, de toute ta force, aime ton prochain comme Dieu nous aime. Fermes-en l'accès à l'égoïsme, à la haine, à la jalousie et autres désirs humains issus de l'envie. »

    Bse Mère Teresa, Au cœur du monde, Propos recueillis pas Becky Benenate, Trad. Laurence E. Fristch, La Table Ronde, Paris, 1998.

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    Calm water, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr & sur sa page Facebook

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 12ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
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    Douzième jour

  • Mardi 12 mai 2015

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    Pomarancio (v.1598-99), Ste Domitille avec Sts Nereus (Nérée) & Achilleus (Achille)
    Eglise des Saints Nérée et Achille, Rome

  • Formidable hymne à la Vie : "Nous sommes nés et ne mourrons jamais plus"

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    Nous sommes nés et ne mourrons jamais plus
    Cristiana Paccini & Simona Troisi

    « On ne vit pas parce que l'on respire, mais parce que l'on aime. La vie n'a de sens que si tu te consumes pour elle. »

    Ces mots du père Vito, accompagnateur de Chiara et Enrico, rapportés par les auteurs dans ce livre-témoignage bouleversant, en résument le fil conducteur et la formidable vitalité qui en sourd à chaque page. Car il s'agit bien là d'un hymne à la vie, même lorsque celle-ci est marquée comme ici par la mort de deux jeunes bébés et de leur maman peu après l'accouchement d'un troisième enfant. A une époque où la société civile (et nombre de croyants !) réduisent l'embryon à une "chose" qui peut être supprimée à volonté, et où le moindre handicap décelé in utero doit conduire de manière quasi obligatoire à un avortement, voilà un témoignage qui ne pourra que bousculer cette pensée unique qui étend partout sa toile mortifère, et remettre en question bien des idées reçues sur la valeur de toute vie, avant et après la naissance.
     
    Tout à l'opposé d'une quelconque résignation ou d'un fatalisme accablant, c'est dans la joie et l'émerveillement que Chiara et Enrico, tout jeunes mariés, vont vivre chacune de ces grossesses et ces trois naissances. Bien sûr, la douleur sera présente. Mais aussitôt remise en l'Amour infini du Père, c'est dans la confiance et l'abandon, à l'école de Marie, que seront vécus chacun de ces événements, au plus grand étonnement (voir l'incompréhension) de ceux qui les entourent. Magnifiques pages sur la beauté du temps des fiançailles, sur le mariage et la spiritualité conjugale, sur la grossesse et l'instant merveilleusement unique de toute naissance... Et des paroles puisées à Assise, qui accompagnent toute leur histoire : "l'amour est le contraire de la possession".
     
    Vies entièrement données, dans une pleine joie qui ouvre toute souffrance à la lumière de l'éternité. Un livre à lire et à faire connaître, pierre précieuse apportée à l'édifice de la "civilisation de l'amour" qu'appelait de ses vœux st Jean-Paul II !

    Artège - 284 pages - 18,90 €

  • Alessandro Marcello (1673-1747) : Concerto pour hautbois en ré mineur - II. Adagio

    Royal Philharmonic Orchestra - Dir. Elgar Howarth ; Derek Wickens, hautbois

    NB : Ce concerto pour hautbois a été transcrit par Jean-Sébastien Bach en un concerto pour clavecin (BWV 974). Son ornementation est l'une des plus réussies de la période baroque, l'une des références en la matière.

  • Méditation : L'amour de Marie pour Jésus

    « L'amour de Marie pour Jésus a (quatre) caractères :
    1° « C'est un amour souverain : Marie n'aime que Jésus. Elle ne s'aime qu'en Jésus. Elle n'aime le prochain que pour Jésus...
    2° « C'est un amour pur ; pur de toute imperfection, de recherche, d'amour-propre... Pur de tout désir, de toute volonté propre, de tout sentiment personnel : Marie ne veut qu'une chose, s'immoler à l'amour et à la gloire de Jésus...
    3° « C'est un amour généreux. Amour sans condition : elle se dévoue à suivre Jésus partout, à partager partout ses privations, ses sacrifices. - Elle est prête à fuir en Égypte, au milieu d'un peuple idolâtre... - Elle veut partager la pauvreté de l'Enfant-Dieu... - Elle ne choisit, pour apparaître dans la mission divine de son Fils, que les circonstances où Jésus est humilié, calomnié, persécuté... Son amour lui fera gravir le Calvaire avec Jésus... Il la fera triompher de la mort pour survivre à la mort de Jésus et languir sur la terre (de longues années) loin de son Bien-Aimé.
    4° « C'est un amour calqué sur celui du Christ. Les pensées de Jésus sont toutes en Dieu et toutes de Dieu : aussi ne perdait-il jamais Dieu de vue. Son âme voyait Dieu dans toutes les créatures, sa Providence, sa sagesse, sa bonté, sa puissance. De là cette facilité qu'il avait à s'entretenir avec son Père, à se tenir uni à lui au milieu des occupations les plus dissipantes et les plus variées ; à passer subitement de l'action à la contemplation.
    « C'est ainsi qu'a vécu Marie : elle pensait en Jésus. Toutes ses pensées se rapportaient à Jésus. Elle méditait sans cesse les divines paroles de Jésus qui étaient sa lumière, sa vérité, sa vie...
    « Amour de Jésus. - « L'amour suit la pensée ; le cœur aime ce que l'esprit estime... Jésus vivait de l'amour de son Père, faisait tout par amour, sacrifiait tout à l'amour de Dieu. - Procurer sa gloire, réparer les injures à sa divine majesté, le faire connaître, servir, aimer par toutes les créatures, tel était le feu qui consumait le Cœur de Jésus...
    « Telle était aussi la vie du saint Cœur de Marie. Aimer Jésus, vivre pour Jésus, souffrir pour lui, le faire connaître et aimer de tous les cœurs... c'était l'amour de Marie. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), Retraite, pp. 22-26, cité in P. J.-B. Gosselin s.j., "Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année" (96), Tome III, 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950. Cf. Bx Charles de Foucauld, Ecrits spirituels (171b), J. De Gigord, 1933.

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    Vierge à l'Enfant, par Louis Janmot (1814-1892)

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 11ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Onzième jour