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  • Discours du Pape François aux membres du Chemin Néocatéchuménal

    Le Pape a accueilli ce matin 7.000 membres du mouvement néo-catéchuménal, dont 200 familles qui s'apprêtent à partir en mission Ad Gentes : Le rôle du Pape, leur a-t-il dit, "est de confirmer les frères dans la foi. Vous avez voulu que le Successeur de Pierre confirme votre choix, soutienne votre mission et bénisse votre charisme. C'est ce que je fais bien volontiers. Allez donc au nom du Christ de par le monde à diffuser son Evangile". Après avoir salué les fondateurs et souligné le bien que le Chemin néo-catéchuménal fait à l'Eglise, il a affirmé que cette rencontre constituait une invitation à la mission : "Je suis particulièrement satisfait que votre mission soit animée par les familles chrétiennes regroupées en communautés, pour témoigner de la foi et conduire les hommes à l'Evangile... Appelées par les évêques, vos communautés sont constituées d'un prêtre et de quatre ou cinq familles avec le mandat d'évangéliser les non chrétiens. A qui n'a jamais entendu parler de Jésus-Christ comme à ceux qui ont oublié de qui il s'agit, les baptisés doivent" lutter contre "la sécularisation, l'esprit du monde et tout ce qui occulte la foi. Réveillez donc cette foi !... Avant même la parole c'est l'exemple de vie qui manifeste le cœur de la révélation du Christ : Dieu aime l'homme jusqu'à offrir son fils pour nous accorder la grâce d'offrir nos vies au service des autres. Notre monde a un besoin extrême de ce message, avec toutes ses périphéries, de l'Europe à l'Amérique et à l'Asie".

    "Partout, l'homme a besoin de sentir que Dieu l'aime. Vos familles et vos communautés missionnaires ont le devoir essentiel de rendre visible ce message. Ce message c'est que le Christ est ressuscité, qu'il est vivant, qu'il est parmi nous. Vous avez reçu la force de tout abandonner pour gagner des terres lointaines grâce à un cheminement chrétien...qui vous a fait découvrir les immenses richesses du baptême. Le Chemin est un véritable don de la Providence...fondé sur les trois dimensions de l'Eglise qui est parole, liturgie et communauté. L'écoute obéissante et constante de la Parole, l'Eucharistie célébrée en petites communautés, les vêpres et les laudes en famille, constituent un partage de la foi qui est à l'origine des nombreux charismes que le Seigneur vous a donné et des nombreuses vocations qu'il vous a accordé... J'ai souvent insisté sur la nécessité pour l'Eglise de passer d'une pastorale de conservation à une pastorale vraiment missionnaire" pour dilater son espace. "Combien souvent dans l'Eglise nous tenons Jésus emprisonné, l'empêchant de sortir ! Depuis longtemps le Chemin développe la mission Ad Gentes parmi les non chrétiens", favorisant ainsi "une nouvelle présence de l'Eglise là où elle n'existe pas, là où elle n'est plus en mesure de toucher les personnes". Comme le disait Paul VI lors de la première audience au mouvement néo-catéchuménal, le Saint-Père a confié ses hôtes à la Vierge Marie, son inspiratrice.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.3.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Pape François aux participants de la XXIe Assemblée générale de l'Académie Pontificale pour la Vie

    "Assistance aux personnes âgées et soins palliatifs"
    (5-7 mars 2015)

    Le Pape François a reçu ce midi l'Académie pontificale pour la vie, dont l'Assemblée générale annuelle a portée sur l'assistance aux personnes âgées et les soins palliatifs : Ces soins, leur a-t-il dit, "sont la manifestation matérielle de l'assistance que nous nous devons les uns aux autres, à ceux qui souffrent en premier lieu. Leur recours montre que la personne demeure précieuse lorsqu'elle est marquée par la vieillesse et la maladie... Lorsque la vie devient fragile et tend à sa conclusion, nous avons la responsabilité d'accompagner au mieux la personne. Le commandement biblique d'honorer les parents implique l'assistance aux personnes âgées. Dieu y a associé la double promesse d'une vie heureuse et plus longue. Cette fidélité au quatrième commandement garantit à l'homme le don de la terre et la possibilité d'en profiter... Ceci nous révèle le rapport pédagogique fondamental entre enfants et parents, entre jeunes et anciens, y compris dans la transmission du savoir et de la foi aux générations à venir. Respecter ce commandement est source de vie et de bénédiction. Par contre, la Bible promet une punition sévère à qui maltraite ou abandonne ses parents... La Parole est toujours vivante et ce commandement est de grande actualité, dans une société où la logique de l'utilité l'emporte sur la solidarité et la gratuité, y compris au sein de la famille... Honorer l'autre signifie en avoir un total respect et en prendre soin, surtout lorsqu'il s'agit de quelqu'un qu'à cause de son état physique, moral ou social, on pourrait laisser mourir ou faire mourir. L'assistance médicale joue un grand rôle dans la société...au service de la personne âgée. Mais l'efficacité ne peut être le seul critère des médecins, qui ne doivent pas non plus être soumis à des politiques ou à la convenance économique. L'Etat ne saurait envisager de faire des économies sur cet aspect de la médecine".

    Les personnes âgées, a poursuivi le Saint-Père, "ont avant tout besoin de l'attention de leurs familles, d'une affection que ne sauraient remplacer les meilleurs structures de prise en charge ou le meilleur personnel soignant". L'objectif de réduire les souffrances dans la phase finale d'une maladie s'applique "de manière toute particulière aux personnes âgées qui risquent de moins bénéficier de l'attention du corps médical. L'abandon est même le pire des maux qu'elles peuvent subir, la plus grande injustice. Ceux qui nous ont aidé à grandir ne doivent pas être abandonnés au moment où ils ont le plus grand besoin d'aide... Ils ont besoin de notre aide, de notre amour, de notre tendresse". Disant alors combien il apprécie les efforts de l'Académie pour que les soins palliatifs soient appliqués à tous ceux qui en ont besoin, le Pape a alors encouragé les chercheurs, le personnel médical et les étudiants à renforcer leur spécialisation dans un domaine "qui n'est pas de moindre valeur parce qu'il ne sauve pas la vie". Ils doivent "pratiquer sans perdre de vue que l'esprit de service et la conscience médicale sont science au sens le plus noble. C'est pourquoi, "aider l'homme ne peut s'accomplir en agissant contre lui, sa vie et sa dignité".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.3.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Pape François aux évêques amis du Mouvement des Focolari

    Comme chaque année, le Saint-Père a reçu ce matin avant l'audience générale les évêques amis du Mouvement des Focolari, réunis à Castelgandolfo pour leur 38e Congrès (L'Eucharistie, mystère de communion). Présents aussi la Présidente et le co-Président du mouvement. Après le salut introductif de l'Archevêque de Bangkok, le Pape a pris la parole, soulignant d'emblée le charisme de l'unité propre aux Focolari et son fort attachement à l'Eucharistie : "Sans l'Eucharistie l'unité perdrait son pôle d'attraction divine pour se réduire à un sentiment et à une dynamique strictement humaine, psychologique et sociologique. L'eucharistie garantie la présence centrale du Christ et l'action de l'Esprit qui guide nos initiatives et nos rencontres de communion... Évêques, nous rassemblons la communauté autour de l'Eucharistie, à la table de la Parole et à celle du Pain de vie. C'est ce qu'il y a de fondamental dans notre service. Si l'évêque est le principe d'unité de l’Église, cela ne peut exister hors de l'Eucharistie. Car il ne rassemble pas autour de soi et de ses idées, mais du Christ présent dans la Parole et dans le Sacrement de son Corps et Sang. A l'école du Bon Pasteur qui s'est fait Agneau sacrificiel et est ressuscité, l'évêque rassemble les brebis qui lui ont été confiée en offrant sa vie". Puis il a remercié plus particulièrement les évêques venus de pays ensanglantés comme la Syrie, l'Irak ou l'Ukraine. "Dans les souffrances que vous vivez au côté des vôtres, vous faites l'expérience de la force que dégage Jésus Eucharistie, laquelle vous permet d'aller de l'avant unis dans la foi et l'espérance. Chaque jour à la messe nous vous sommes unis, nous prions et offrons le sacrifice du Christ à votre attention. De cela découlent aussi les nombreuses initiatives de solidarité en faveur de vos Églises. Je vous encourage à poursuivre vos efforts dans la voie de l’œcuménisme et du dialogue inter-religieux. Et puis merci pour ce que vous apportez à une meilleure communion entre les divers mouvements ecclésiaux".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.3.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral original sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape s'adressera au Congrès américain le 24 septembre 2015

    Le Pape François s'exprimera devant le Congrès américain, le 24 septembre prochain, lors de son voyage aux Etats-Unis. L'annonce, qui vient du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a été confirmée dans la soirée de jeudi par lu bureau de presse du Saint-Siège.

    François sera donc le premier Pape de l'Histoire à s'adresser  aux deux chambres du Congrès réunies solennellement, un  honneur d'ordinaire réservé aux dirigeants des pays amis et alliés des Etats-Unis. Le Souverain Pontife avait été formellement invité en mars 2014 par John Boehner, avec le soutien de la chef des démocrates de la Chambre, Nancy Pelosi, tous deux catholiques.

    Le Pape François avait confirmé aux journalistes son voyage aux Etats-Unis sur le vol qui le ramenait des Philippines à Rome, en janvier. Trois étapes avaient été évoquées : Philadelphie, pour la rencontre mondiale des familles, (prévue du 22 au 27 septembre 2015), New-York et enfin Washington.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre avec les familles

    « Nous devons être attentifs parce que la famille semble devoir être colonisée de nos jours par qui voudrait la détruire, une colonisation qui n’a pas le sens de la prière, de notre mission, de notre Dieu » Voilà ce que le Pape François a déclaré en improvisant en espagnol alors qu’il s’adressait à des milliers de personnes réunies dans l’énorme salle de congrès du Mall of Asia Arena de Manille lors de sa rencontre avec les familles. « Comme dans l’histoire de notre peuple, a ajouté le Pape, nous avons été capables de dire non à la colonisation politique, nous devons dire non aujourd’hui à la colonisation idéologique contre la famille ».

    Reprenant son texte en anglais, le Pape a souligné que « les pressions sur la vie de la famille aujourd’hui sont nombreuses. Ici, aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences des catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi ; en outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie. »

    Notre monde a besoin de bonnes et fortes familles pour vaincre ces menaces !

    Improvisant encore, le Pape François a rappelé le courage du Pape Paul VI d’aller à contre-courant avec son encyclique Humanae Vitae. « Aux confesseurs, a rappelé le Pape François, il demanda d’être plus miséricordieux et compréhensifs dans les cas de plus grande souffrance », « mais quant à l’humanité, au peuple de la terre, il pensa à la menace de la destruction de la famille avec la privation des enfants. Paul  VI était courageux, un bon pasteur, il alerta ses fils de la menace qui planait, et je souhaite qu’aujourd’hui il nous bénisse du ciel ».

    Le Pape a beaucoup parlé de l'importance de la prière au sein des familles, mais aussi de ne pas avoir peur d'avoir des rêves, car sinon, on perd la capacité d'aimer.

    La rencontre avec les familles a été ponctuée par de très beaux chants et des témoignages très poignants. Et aussi pas mal d'éclats de rire de toute l'assemblée.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre du Pape avec les autorités des Philippines

    Rencontre du Pape François avec les autorités et le corps diplomatiques philippins, au Palais présidentiel de Manille

    C’est toujours un discours très attendu lors des voyages pontificaux, car il donne la mesure de la perception qu’a le Pape de la situation politique et économique du pays qui le reçoit, mais aussi de l’état du monde. Et ce n’est donc pas sans intérêt que le Pape François ait entamé son voyage aux Philippines par une rencontre avec les autorités politiques du pays et le corps diplomatique accrédité à Manille, au sein même du Palais présidentiel où le Pape était accueilli et s'entretenait juste auparavant avec le président actuel, Begnino Aquino.

    L’histoire des Philippines a de tout temps été minée par un mal viscéral, la corruption, et le Pape n’y est pas allé par quatre chemins dans son premier discours officiel depuis son arrivée jeudi sur le sol philippin, pour appeler les autorités à combattre ce mal endémique et à lutter contre les inégalités sociales « scandaleuses » dans un pays connu pour sa grande pauvreté.

    Il faut que chacun proclame son « refus ferme de toute forme de corruption qui détourne les ressources destinées aux pauvres », s’est exclamé le Pape François. « Brisons les chaînes de l'injustice et de l'oppression qui donnent lieu à d'évidentes - et vraiment scandaleuses - inégalités sociales ». Et le Pape d’appeler les autorités à « réformer les structures sociales qui entretiennent la pauvreté et l'exclusion des pauvres ».  L’on sait combien le Pape François a fait de l’attention aux pauvres l’un des piliers de son pontificat. « Il est maintenant plus que jamais nécessaire que les dirigeants politiques se distinguent par leur honnêteté, leur intégrité et leur responsabilité envers le bien commun » , ajoutait-il devant ce parterre de responsables politiques philippins et les diplomates en poste à Manille, en présence de ce président Benigno Aquino, qui depuis son arrivée au pouvoir il y a quatre ans a fait de la lutte anti-corruption le fer de lance de son mandat, n’hésitant pas à envoyer derrière les barreaux la présidente qui l’a précédé, Gloria Arroyo, et à faire destituer le président de la Cour Suprême, convaincus de corruption au-delà d’être des adversaires politiques.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père, traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Cérémonie de bienvenue et visite de courtoisie au Président

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Cérémonie de Bienvenue

    Le Pape François est arrivé au Sri Lanka. Dans son premier discours adressé aux autorités, le Pape a évoqué « les horreurs de la guerre civile » que le pays a traversées. « Dépasser l’héritage amer d’injustices, d’hostilités et de défiance laissé par le conflit n’est pas une tâche facile ». Le Pape a insisté sur le rôle « important » que « les personnes qui appartiennent à des traditions religieuses différentes » peuvent jouer dans le processus de réconciliation et de reconstruction, en cours dans le pays. « Le processus de guérison, a-t-il dit, demande d’inclure la recherche de la vérité, non pas dans le but d’ouvrir de vieilles blessures, mais plutôt comme moyen nécessaire pour promouvoir la justice, la guérison et l’unité ». Le Saint-Père a évoqué l’importance de l’amélioration des infrastructures et de pourvoir aux besoins matériels, mais plus encore il faut, a-t-il dit, « promouvoir la dignité humaine, le respect des droits de l’homme et la pleine inclusion de tous les membres de la société ».

    Relation de l'arrivée sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.

    Trajet jusqu'à Colombo.

    Après son trajet en papamobile de trente-cinq kilomètres entre l’aéroport et la nonciature apostolique qui a duré un peu plus longuement que prévu, le Pape a décidé d’annuler sa rencontre, en privé, avec les vingt évêques du pays qu’il avait rencontrés en mai dernier lors de leur visite ad limina au Vatican. La délégation pontificale accompagnant le Pape s’est, elle, rendue au siège de l’archevêché pour déjeuner avec les prélats srilankais.

    Le Saint-Père devrait rester à la nonciature jusqu’à la visite de courtoisie au nouveau président du Sri Lanka, prévue à 17heures, heure locale (12h30 à Rome). Photos officielles, entretien privé, présentation au Pape des proches du président. Échange de dons. Le Pape devrait offrir un atlas du XVI° siècle à Maithripala Sirisena. Il sera ensuite présenté aux autorités et responsables du pays. Aucun discours ne sera prononcé, mais une brève cérémonie est prévue : deux timbres commémorant la visite ont été émis à l’occasion de la venue du Pape.

    La rencontre interreligieuse de ce mardi soir au Centre de Congrès BMICH (Bandaranaike Memorial  international Conference Hall) devrait commencer aux alentours de 18h30, heure locale.

    Source : Radio Vatican.

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  • Lundi 12 janvier - 10h30 : Voeux du Pape François au Corps diplomatique

    « Il existe une tendance au refus qui nous concerne tous, qui nous conduit à ne pas regarder le prochain comme un frère à accueillir, mais qui nous porte à le laisser en dehors de notre propre horizon de vie, à le transformer en adversaire à dominer ».

    Ce sont quelques-unes des paroles fortes prononcées par le Pape François ce lundi alors qu’il recevait au Vatican l’ensemble du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège. Le Pape n’a pas hésité à parler « du cœur endurci de l’humanité ». « Il s’agit d’une mentalité, a-t-il souligné, qui génère cette culture du rejet qui n’épargne rien ni personne : des créatures, aux êtres humaines et jusqu’à Dieu même. De là naît une humanité blessée et continuellement lacérée par les tensions et les conflits de toutes sortes ».

    Source : Radio Vatican.


    Discours, texte intégral en français ci-dessous.

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  • Le Pape François à l'Association nationale italienne des familles nombreuses

    En ce dimanche de la Sainte Famille, le Pape François a reçu au Vatican, en la Salle des audiences générales, des centaines de familles nombreuses italiennes, à l’occasion du dixième anniversaire de leur association, mais aussi des représentants d’associations similaires venues de l’étranger. D’emblée le Pape a déclaré qu’il n’y avait qu’à les regarder pour comprendre qu’ils aimaient la famille et la vie. « Vous êtes venus ici avec les fruits les plus beaux de votre amour. Maternité et paternité sont un don de Dieu, mais accueillir ce don, s’étonner de sa beauté et le faire resplendir dans la société, voilà votre mission. Chacun de vos enfants est une créature unique qui ne se répétera jamais plus dans l’histoire de l’humanité. Lorsque l’on comprend cela, c’est-à-dire que chacun d’entre nous a été voulu par Dieu, on reste ébahi de ce grand miracle que représente un enfant ! »

    Le Pape s’adressait alors directement aux enfants pour leur dire que chacun d’entre eux était le fruit unique de l’amour, qu’ils provenaient de l’amour et qu’ils grandissaient dans l’amour. « Vous êtes uniques, mais vous n’êtes pas seuls. Le fait d’avoir des frères et des sœurs vous fait du bien : les enfants d’une famille nombreuse sont en effet plus portés à la communion fraternelle depuis la plus tendre enfance. Dans un monde marqué par l’égoïsme, la famille nombreuse est une école de solidarité et de partage ; et ces aptitudes sont tout bénéfice pour la société toute entière. »

    Le Pape, comme il l’a souvent souligné, devait mettre en avant le rôle essentiel des grands-parents, surtout au niveau de l’éducation. « Les grands-parents portent en eux les valeurs d’un peuple, d’une famille, et aident les parents à les transmettre aux enfants. »

    S’adressant à ces familles nombreuses, le Pape François les félicitait pour l’exemple qu’elles donnent de l’amour de la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle, malgré toutes les difficultés de la vie et le manque de soutien souvent des institutions publiques. Et de citer alors l’article 31 de la Constitution italienne, qui évoque l’aide due aux familles nombreuses, mais qui dans les faits a peu d’applications. Le Pape s’adressait alors directement aux responsables politiques et à l’administration publique pour, dans un contexte de faible natalité en Italie, soutenir davantage les familles nombreuses, comme le prévoit la Constitution. « Chaque famille est une cellule de la société, mais la famille nombreuse est une cellule plus riche, plus vitale, et l’État aurait tout intérêt à investir sur celle-ci ».

    Le Pape s’est félicité de l’existence des associations de familles nombreuses, pour leur capacité à être présentes et visibles dans la société et en politique. Il citait alors Saint Jean-Paul II qui écrivait : « Les familles doivent grandir dans la conscience d’être protagonistes de la politique familiale de la société et doivent assumer la responsabilité de transformer la société : sinon les familles seront les victimes de ces maux qu’elles se sont contenté d’observer avec indifférence » (Exhortation apostolique Familiaris consortio, 44). Les associations de familles se doivent de promouvoir dans la société et les lois de l’État, les valeurs et les besoins de la famille.

    Le Pape François se félicitait aussi de la présence active des familles nombreuses au sein de nombreux mouvements ecclésiaux. Et pour terminer, il priait pour toutes les familles frappées par la crise économique, celles où le père ou la mère ont perdu leur travail, où les jeunes ne réussissent pas à trouver un emploi ; les familles éprouvées dans leurs affects les plus chers, et celles tentées de céder à la solitude et à la division.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François reçoit des membres de l'association Communauté Pape Jean XXIII

    La foi peut déplacer les montagnes de l’indifférence, de l’apathie, du repli stérile sur soi. Le Pape François l’a affirmé en recevant, ce samedi matin, dans la salle Paul VI au Vatican, des milliers de membres d’une association italienne, la communauté Pape Jean XXIII, fondée par un prêtre mort en 2007, Oreste Benzi, apôtre de la charité, connu pour son engagement courageux contre la traite et les esclavages modernes. Ils étaient accompagnés de quelque 200 enfants et adultes en fauteuil roulant, de nombreuses personnes âgées et de 1800 mineurs.

    Le Saint-Père s’est laissé envelopper par l’accueil chaleureux des participants, et a écouté des récits de rédemption quotidienne : celui d’une prostituée qui a trouvé la force de fuir le trottoir et de recommencer à vivre après avoir été maltraitée ; celui d’un toxicomane qui avait fait le vide autour de lui pendant six ans, qui a retrouvé l’affection de ses parents qu’il avait abandonnés. La communauté fondée par Don Benzi est active auprès des nombreuses formes de pauvreté qui blessent le monde et qui révèlent la misère la plus dangereuse, a affirmé le Pape François : l’éloignement de Dieu, la prétention de pouvoir se passer de Lui. C’est une misère aveugle que d’avoir comme seul objectif la richesse matérielle et la recherche du pouvoir, quitte à asservir les autres pour y parvenir.

    Pour le Souverain Pontife, c’est la présence du Seigneur qui fait la différence entre la liberté du bien et l’esclavage du mal. Elle élargit nos horizons, assainit nos pensées et nos émotions et nous donne la force nécessaire pour surmonter les difficultés et les épreuves. Le Pape François a rendu un hommage appuyé à Don Oreste Benzi, à sa détermination courageuse, à sa foi inébranlable, à cet homme qui disait : « Pour se tenir debout, il faut être à genoux ». La rencontre a été rythmée par des témoignages, des projections vidéo, des chants et une brève représentation théâtrale.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience du Pape François aux jeunes de l'Action Catholique italienne

    Le Saint-Père a reçu ce jeudi 18 décembre une délégation des jeunes de l'Action Catholique italienne, qu'il a félicité du thème de réflexion choisi cette année, “Tutto da scoprire”, "Tout à découvrir" :

    C'est un programme, a-t-il dit, qui "réclame le courage de la recherche et comprend la joie de percevoir le projet que Jésus a pour chacun de nous". Il a ainsi suggéré à ses hôtes de ne jamais se rendre car Jésus a pensé pour vous un cheminement à effectuer ensemble, avec vos parents, vos frères et sœurs et amis. Mais aussi d'être attentifs aux plus pauvres, aux malades et personnes isolées, parce que choisir d'aimer Jésus ne peut se faire sans le prochain. Enfin, les jeunes doivent aimer l’Église et ses prêtres, se mettre au service de cette communauté en donnant de leur temps et de leurs énergies, notamment en paroisse. L’Église, c'est nous tous, et pas seulement les prêtres et les évêques. Alors, tous au service de la communauté. Autre conseil du Pape : "Être des apôtres de paix, en famille d'abord, en rappelant à tous...qu'il est positif de se vouloir du bien les uns les autres. Unis à Jésus, tout est possible. Et puis il faut parler par la prière avec Jésus, un ami qui ne nous abandonne jamais. Se confier à Lui, joies et peines. Aller à Lui chaque fois que vous faîtes une erreur, quelque chose de mal, certains de recevoir son pardon. Il faut aussi parler à tous de Jésus, de son amour et de sa miséricorde. L'amitié avec Celui qui a donné la vie pour nous constitue un événement digne d'être raconté... Êtes-vous prêts à mettre en pratique ces conseils ?... Avec la grâce de Noël, Jésus entend vous aider à aller de l'avant pour devenir ses disciples. Il suffit de dire "Me voilà", comme nous l'a enseigné Marie qui a répondu à l'appel du Seigneur".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.12.14).

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Pape aux dirigeants, employés et opérateurs de Television 2000

    Le Pape a reçu le personnel de TV 2000, la télévision de l'épiscopat italien, avec qui il a tenu à partager trois pensées qui lui sont chères :
    "Les media catholiques ont une grande responsabilité dans la communication sociale, qu'ils doivent protéger de tout ce qui la déforme ou la plie à d'autres fins... Ils doivent maintenir le lien social et le préserver des déformations. La communication est souvent conditionnée par la propagande et les idéologies, par des intérêts économiques ou politiques. Or ce qui la valorise est d'abord le courage de parler avec franchise et liberté. Face à la mode, aux lieux communs et aux formules toutes faites, la liberté risque d'annuler la capacité même de communiquer. La communication doit donc éviter autant le remplissage que la fermeture. Elle se remplit lorsqu'elle laisse notre perception jouer avec des slogans. Au lieu d'animer la pensée, elle l'éteint, et elle se ferme lorsqu'elle propose des profils personnels comme en mesure de résoudre chaque problème ou comme bouc émissaire sur qui décharger toute responsabilité". Le communicateur doit au contraire s'ouvrir, et "il sera d'autant plus fécond qu'il se laissera guider par l'action de l'Esprit, seul en mesure de bâtir l'unité et l'harmonie. Il doit parler à la personne entière, au cœur et à l'esprit...et ne doit pas se soucier de frapper les esprits... Cela nécessite d'être prêts à donner mais aussi à recevoir de l'autre". Mais s'il faut s'abstenir des péchés de désinformation, de calomnie et de diffamation...la culture de la rencontre est de plus en plus nécessaire dans un contexte de plus en plus pluriel. L'affrontement ne porte à rien. Créer la culture de la rencontre est votre voie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.12.14).

    Texte intégral du discours en italien (Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège).

  • Voyage du Pape en Turquie : Visite au Président des affaires religieuses au Diyanet

    Pour le Pape François, « les bonnes relations et le dialogue entre leaders religieux » revêtent une importance capitale. Elles représentent « un message clair adressé aux communautés respectives, pour exprimer le fait que le respect mutuel et l’amitié sont possibles, malgré les différences ». « Une telle amitié, a ajouté le Pape, acquiert une signification spéciale dans des temps de crise comme ceux que l’on connaît, crises qui en certaines parties du monde deviennent de véritables drames pour des populations entières ».

    Voilà quelques idées développées par le Pape François lors de sa rencontre avec le président des Affaires religieuses turc, Mehmet Gormez. Le Pape, comme il l’avait fait quelques instants auparavant dans son discours devant les autorités turques au palais présidentiel, est revenu sur la situation tragique de la région du Proche-Orient, spécialement en Irak et en Syrie, mettant en avant l’urgence humanitaire. Le Pape se disait préoccupé par le fait « que des communautés entières, et spécialement les chrétiens mais pas seulement, également les Yazidis,  à cause d’un groupe extrémiste et fondamentaliste, ont souffert et souffrent encore aujourd’hui des violences inhumaines à cause de leur identité ethnique et religieuse ».

    Source Radio Vatican.

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  • 1er jour du voyage apostolique du Pape François en Turquie


    Pour son sixième voyage apostolique, le Saint-Père a quitté ce matin Rome à destination d'Ankara. A l'instar de ses prédécesseurs, il entend lui imprimer un caractère principalement œcuménique car la Turquie a une place à part au plan géographique, mais aussi pour les Papes. A l'annonce de son élection, les autorités turques définirent Jean XXIII "le premier Pape turc de l'histoire". Il est vrai que Angelo Roncalli avait laissé un souvenir très positif de son séjour de 1935 à 1944 comme Délégué apostolique. En 1967 ensuite, Paul VI fut le premier à y effectuer un voyage officiel, en corollaire à sa visite historique en Terre Sainte. Ce fut le tour de Jean-Paul II en 1979 puis de Benoît XVI en 2006.


    Accueil et Rencontre avec les autorités (discours ci-dessous)

    Après trois heures de vol, l'avion papal a atterri dans la capitale turque à 13h locales (midi heure de Rome). Après la brève cérémonie d'accueil, il s'est rendu au centre d'Ankara pour s'incliner devant le tombeau de Mustafa Kemal, dit Atatürk, le Père des Turcs (1881-1936), premier Président de la République et créateur de l'état moderne. Après avoir déposé une couronne de fleur et signé le livre d'or du mausolée, le Pape a gagné le nouveau palais présidentiel, où il s'est entretenu en privé avec le chef de l’État M. Recep Tayyip Erdogan. Au livre d'or du mausolée, le Pape François a écrit : "Mes vœux les plus sincères afin que la Turquie, pont entre deux continents, ne soit pas qu'un carrefour mais aussi un espace de rencontre, de dialogue et de paix entre hommes et femmes de toute ethnie, culture et religion". Dans celui de la présidence : "Puisse le Tout Puissant concéder paix et prospérité au peuple turc. Puisse ce pays être tout entier une aire de coexistence pacifique entre cultures et populations, dans laquelle chacun se sente protégé dans sa dignité et soit libre de professer sa foi librement".

    Avant de s'entretenir avec le nouveau Premier Ministre, il s'est adressé aux corps constitués :

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  • Discours du Pape François aux participants au Congrès international de la pastorale des grandes villes

    Le Saint-Père a reçu les participants à la seconde phase du Congrès international de pastorale des métropoles qui s'est ouvert à Barcelone (Espagne) le 24 novembre, devant qui il a tenu à citer quatre enjeux : On a besoin dans ces nouveaux espaces urbains de nouveaux axes d'action. "On ne peut rester désorientés et risquer de se tromper de route ou de porte, de nous perdre nous-mêmes sans répondre aux attentes des fidèles et de tous ceux qui cherchent un sens à la vie... L’Église n'est plus la seule référence de la culture...capable de définir la forme culturelle comme les valeurs... Nous ne sommes plus les seuls à faire la culture, et pas même les plus écoutés ! Il faut donc changer de mentalité pastorale, non pas pour une pastorale relativiste qui, pour survivre dans le contexte culturel, perdrait son horizon évangélique... Ce ne serait plus de la pastorale, car il ne s'agirait plus de l'intérêt de l'homme...auquel on cacherait Jésus et la vérité sur lui-même. Cette voie porterait l'homme à la solitude et à la mort. Il faut rejeter la voie commode du relativisme pastoral ! Pour constituer une pastorale évangélisatrice, il faut du courage et de l'audace... Les hommes d'aujourd'hui et la société ont besoin d'une Bonne Nouvelle que nous ne devons pas avoir honte d'exposer... Mais le dialogue pastoral doit être exempt des relativismes qui affadissent l'identité chrétienne. Il doit tendre à attendrir le cœur de l'autre... Nous avons pour cela besoin d'être contemplatifs mais sans rejeter l'apport des sciences sociales permettant de percevoir le phénomène urbain", besoin de découvrir les "cités invisibles" que sont les groupes et les territoires humains, leurs symboles et langages, leurs rites et leur conception de la vie. Si la situation change selon les continents, on ne doit pas méconnaître ou mépriser d'autres expériences, chrétiennes ou non. L'Esprit sème partout. Mais il faut partout être particulièrement attentifs aux pauvres et au émigrés. "L’Église ne saurait ignorer leur appel ou entrer dans le jeu de systèmes injustes, mesquins et intéressés qui tenteraient de les rendre invisibles".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.11.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Message à l'occasion du Congrès international de pastorale des grandes villes

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite et discours du Pape François au Conseil de l'Europe à Strasbourg

    La « nécessité » pour l'Europe « d’éduquer à la paix »

    Le discours devant le Parlement européen à peine achevé, le Pape partait rapidement direction le Conseil de l'Europe, toujours à Strasbourg, pour s'adresser à ses membres.

    Le Saint-Père a centré son discours sur l’apport du christianisme au développement culturel et social, mais aussi sur la paix, « un bien à conquérir continuellement et qui exige une vigilance absolue ». D’où « la nécessité d’éduquer à la paix ». « Elle est trop souvent blessée par différents conflits, a lancé le Souverain Pontife, mais aussi par le terrorisme religieux et international qui nourrit un profond mépris pour la vie humaine et qui fauche des victimes innocentes ».

    Ce phénomène est alimenté par « un trafic d’armes en toute tranquillité », souligne encore le Pape, dénonçant aussi « le trafic d’êtres humains, nouvel esclavage de notre temps ». Et ajoutant que le Conseil joue un rôle important dans le combat contre ces formes d’inhumanité. Cependant, précise-t-il, « la paix n’est pas la simple absence de guerres et de conflits, elle est en même temps don de Dieu et fruit de l’action libre de l’homme qui entend poursuivre le bien commun ».

    Le Saint-Père, comme il l’a fait depuis le Parlement européen quelques minutes plus tôt, dénonce ensuite la « culture du déchet ». Il souligne les dangers de « l’individualisme indifférent à l’origine du culte de l’opulence ». Et face à une Europe fatiguée et pessimiste, il s’interroge : « où est ta vigueur ? Où est cette tension vers un idéal qui a animé ton histoire ? Où est ton esprit de curiosité et ta soif de vérité ? ».

    De la réponse à ces questions dépendra l’avenir du continent, indique le Pape qui, sans donner de réponse toute faite, propose une voie de réflexion : « l’Europe doit réfléchir pour savoir si son immense patrimoine est un simple héritage de musée du passé ». Elle doit tenir compte de « ses racines profondes » qui constituent le « patrimoine génétique de l’Europe » pour « marcher vers l’avenir ». Elle doit aussi faire preuve de créativité et assumer deux défis, deux réalités que sont « la multipolarité » et « la transversalité ». C’est en assumant ces deux phénomènes, en redécouvrant son patrimoine historique et la profondeur de ses racines, que l’Europe pourra retrouver « cette jeunesse d’esprit qui l’a rendue féconde et grande ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en français sur le site internet du Vatican.

  • Visite et discours du Pape François au Parlement européen à Strasbourg

    Le Pape François s’est adressé ce mardi 25 novembre peu avant midi à « plus de 500 millions de citoyens des 28 pays membres » de l’Union européenne. 35 minutes durant, devant les eurodéputés réunis au sein du Parlement européen à Strasbourg, le Souverain Pontife a abordé de très nombreuses questions, des droits de l’Homme aux racines chrétiennes du Vieux continent, en passant par le travail, l’immigration et l’écologie.

    François a ainsi déployé une réflexion très ample, rappelant la disponibilité du Saint-Siège et de l’Église pour la poursuite du dialogue avec les institutions européennes.

    Texte intégral du discours en français sur le site internet du Vatican.

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  • Déplacement du Pape François à Strasbourg, visite au Parlement européen et au Conseil de l'Europe

    Le Pape François est attendu à Strasbourg, en France, ce mardi 25 novembre, pour une visite aux institutions européennes, vingt-six ans après son prédécesseur Jean-Paul II.

    Vidéos et discours mis en ligne plus haut

    10h30 : Visite et discours au Parlement européen

    12h00 : Visite et discours au Conseil de l'Europe

  • Le Pape aux participants au III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles

    Le Pape rencontrait ce matin les participants du III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles ; un Congrès organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs pour répondre à l’appel à la conversion missionnaire lancée par le Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

    Le Pape a tenu avant tout à rappeler le cœur de la vie chrétienne : la conversion du cœur et la mission, toutes deux intimement liées. « Sans une authentique conversion du cœur et de l’esprit, prévient-il, on ne peut annoncer l’Évangile, mais si nous ne nous ouvrons pas à la mission, il n’y a pas de conversion, et la foi devient stérile ».

    La mission de ces mouvements et communautés nouvelles requiert une attitude vigilante permanente, afin de « rendre toujours plus vive et féconde l’impulsion évangélisatrice », a observé le Pape, qui a donc offert quelques suggestions pour le chemin de foi et de vie ecclésiale de ces mouvements.

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